2023 : mini-journal de guerre – juin

Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…

Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.

Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.

Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.

2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0


Les infos permanentes :

La situation radiologique semble normale

Vendredi 30/6, 19h55

Relativité russe : cinoche gratis.

Rostov le matin, combattants Wagner près du bâtiment du ministère

[…] Les forces wagnériennes entrant dans Rostov ont été chaleureusement accueillies, mais Zubov estime qu’il ne faut pas en faire trop : « [Les habitants] ne faisaient que s’amuser. C’est l’été, c’était un vendredi soir ». Les résidents ont vu cela comme une sorte de « spectacle » – un spectacle qui mettait en scène des chars d’assaut. Ils ne se souciaient guère de la rébellion.

Les autorités ont fait preuve d’inaction, tout comme les habitants. Personne – ni à Rostov, ni à Voronej – ne s’est opposé à Wagner pour défendre Moscou. Il y avait des gens mécontents de l’état de leurs routes après la rébellion, mais ils ne semblaient guère se soucier de la perspective d’un renversement de Poutine, explique Zubov. Selon lui, le fait que les combattants de Wagner aient pu traverser la Russie montre clairement au monde que Poutine ne jouit pas d’un véritable soutien au sein de la population russe. Tout le monde a tourné le dos, non seulement les élites, mais aussi la population en général.

Il est difficile de s’attendre à ce que le citoyen russe moyen regarde les groupes armés qui s’affrontent avec autre chose que de l’indifférence, explique M. Zubov. Lorsque la Douma d’État protège les intérêts de Poutine plutôt que ceux de la population, qu’elle truque les élections et qu’elle classifie une grande partie du budget de l’État, les gens ont essentiellement appris à séparer leur propre vie de celle de Poutine. […]

Meduza, entretien avec l’historien russe Andrey Zubov publié par Verstka, traduction automatique

Le front en Ukraine s’effondrera immédiatement après le renversement de Vladimir Poutine, la guerre n’est nécessaire ni aux civils, ni aux militaires, ni même à Prigozhin, l’historien Andrei Zubov en est sûr. Dans une interview avec Nestka, il a expliqué comment la « campagne » d’Evgueni Prigojine a montré le manque de soutien de Vladimir Poutine au sein de la population et des élites, et pourquoi, malgré l’échec de la rébellion elle-même, les chances d’un changement rapide de pouvoir ont considérablement augmenté.

[…] il est devenu évident qu’aucune verticale de Poutine tant vantée n’existe tout simplement pas. L’attaque contre l’Ukraine le 24 février dernier a montré l’échec militaire complet de l’armée. La rébellion de Prigozhin a montré que le FSB et les autres services de police sont insignifiants et ne peuvent contrôler que des personnes non armées.

[…] Après le renversement du régime actuel, le front s’effondrera. Et quiconque arrivera au pouvoir devra d’abord mettre fin à la guerre avec l’Ukraine, en retirer les troupes et essayer de normaliser les relations avec l’Occident. Et sans démocratisation de l’État, c’est impossible. Par conséquent, afin de reconstruire le pays, il faudra, entre autres, organiser des élections à tous les niveaux et c’est avec leur aide pour légitimer le nouveau gouvernement.

[…] Il appartient aux politiciens de s’organiser et de le faire. Mais la société russe est vivante, elle a une histoire et une culture séculaires, il y a ses porteurs, y compris ceux en exil. Par conséquent, nous avons une chance de créer une Russie démocratique européenne normale.

Verstak, traduction automatique

Vendredi 30/6, 19h50

Pologne.

La Pologne demande à l’OTAN de l’inclure dans le programme de partage nucléaire, a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à l’issue d’une réunion du Conseil européen sur la migration et la sécurité.

« En raison du fait que la Russie a l’intention de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, nous demandons à l’ensemble de l’OTAN de participer au programme de partage nucléaire « , a déclaré Morawiecki.

La décision finale dépendra des membres de l’OTAN, mais la Pologne se dit prête à agir rapidement à cet égard, a souligné le Premier ministre polonais, a rapporté Polsat.

Le programme de partage nucléaire de l’OTAN permet de fournir des ogives nucléaires aux États membres de l’alliance qui ne possèdent pas leurs propres armes nucléaires.

Reform, traduction automatique

Vendredi 30/6, 19h45

« On nous attaque, on nous aime pas » : accent poutinien pour Louka 1er, qui se croit représentatif.

Loukachenko lors d’un discours au Palais de la République. 30 juin 2023.
Photo : t.me/pul

S’adressant à un public trié sur le volet au Palais de la République, l’homme politique a une nouvelle fois fustigé les pays occidentaux qui, selon lui, « se font de nous des ennemis parce qu’ils ont peur ».

Pas dans le sens où nous sommes des agresseurs. Nous sommes dangereux pour eux en raison de notre autorité, de notre indépendance et de la force de l’État bélarussien. Après tout, c’est ce qui compte le plus : notre exemple », a déclaré M. Loukachenko.

[…] Il a également rappelé que le monde se trouvait « dans une crise militaro-politique sans précédent à l’échelle planétaire ». Il a également souligné que ce sont les « politiciens occidentaux », et non lui – l’homme grâce auquel la Russie a déployé ses armes nucléaires tactiques au Belarus – qui place « la tête de l’Europe sur la guillotine nucléaire ».

[…] Si l’État, l’indépendance, l’intégrité territoriale et la sécurité de nos peuples sont menacés, nous répondrons de manière adéquate, sans même réfléchir. Ne mettez pas à l’épreuve notre patience slave et notre destin », a averti M. Loukachenko. […]

Zerkalo, traduction Deepl

Vendredi 30/6, 19h00

Le nuc et l’eau.

Consommation des centrales dans le contexte du changement climatique, fragilité du refroidissement dans le contexte de la guerre russe en Ukraine, traitement des eaux contaminées de Fukushima : l’eau est un enjeu essentiel du cycle nucléaire. De la même manière que l’on ne compte pas l’air dans la combustion des hydrocarbures, on ne veut pas voir que le nuc dépend de l’eau.

Le Monde, 6 avril 2023
Quelles quantités d’eau sont prélevées et consommées par la population, les usines et l’agriculture ?

Dans les mois à venir, le Japon sera en mesure de mettre en œuvre son plan annoncé depuis longtemps pour rejeter dans l’océan Pacifique l’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida, qui prendra la décision finale quant à l’opportunité d’aller de l’avant avec le plan, devra équilibrer le fait que les réservoirs actuellement utilisés pour stocker l’eau atteindront leur capacité au début de 2024 contre les risques environnementaux et politiques que présente le plan de libération de l’eau. La manière dont il y parviendra aura probablement des ramifications importantes non seulement pour sa propre position nationale, mais également pour la réputation internationale du Japon.

[…] TEPCO a utilisé un processus connu sous le nom de Advanced Liquid Processing System (ALPS) pour éliminer la plupart des éléments radioactifs dans l’eau, mais la technologie n’est pas en mesure d’éliminer de l’eau les faibles niveaux de tritium, un isotope radioactif de l’hydrogène. L’eau traitée mais toujours contaminée est actuellement stockée à la centrale électrique dans des réservoirs spécialement conçus. Bien que TEPCO ait construit suffisamment de réservoirs pour stocker plus de 1,3 million de mètres cubes d’eau contaminée , il s’attend à ce que les réservoirs atteignent leur capacité au début de l’année prochaine .

The Interpreter, traduction automatique
TOKYO, JAPON - 13 AVRIL : Des personnes manifestent devant la résidence officielle du premier ministre le 13 avril 2021 à Tokyo, au Japon.
Le gouvernement japonais a finalisé mardi sa décision et les lignes directrices de base autorisant le propriétaire de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power Company Holdings, Incorporated (TEPCO), à déverser dans l'océan les eaux usées accumulées dans les réservoirs situés sur le site de la centrale sinistrée.
La directive encourage TEPCO à planifier le rejet en 2023, qui sera examiné par l'autorité de régulation nucléaire. Le débat porte sur la question de savoir si les eaux usées traitées, qui contiennent un isotope radioactif de l'hydrogène appelé tritium, seraient suffisamment sûres une fois diluées, et si elles interféreraient avec l'environnement océanique et connexe ainsi qu'avec les industries. (Photo par Takashi Aoyama/Getty Images) (traduction Deepl)

Vendredi 30/6, 19h00

Frontière biélorusse.

Le président Volodymyr Zelenskiy a ordonné vendredi aux hauts commandants militaires de renforcer le secteur militaire du nord de l’Ukraine après l’arrivée du chef mercenaire russe Yevgeny Prigozhin en Biélorussie.

Il a déclaré que les forces de renseignement et de sécurité ukrainiennes avaient rendu compte de la situation en Biélorussie, le voisin du nord de l’Ukraine, lors d’une réunion de hauts dirigeants militaires et politiques.

« La décision (…) appartient au commandant en chef (général Valeriy) Zaluzhnyi et au commandant « Nord » (général Serhiy) Naev de mettre en œuvre un ensemble de mesures pour renforcer cette direction », a déclaré Zelenskiy sur l’application de messagerie Telegram. […]

Reuters, traduction automatique

Vendredi 30/6, 18h45

Zapo. Et ce serait le signe de quoi ?

Les Russes stationnés à la centrale nucléaire occupée de Zaporizhzhia (ZNPP) dans le sud de l’Ukraine « partent progressivement », a déclaré vendredi la Direction ukrainienne du renseignement de la défense.

Il n’a pas précisé s’il s’agissait des troupes du Kremlin sur place ou simplement des employés de la société nucléaire publique Rosatom.

« Les occupants réduisent leur présence au ZNPP », a-t-il déclaré dans un article de Telegram.
« Selon les données les plus récentes, le contingent d’occupation quitte progressivement le territoire de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. » […]

CNN, traduction automatique

Vendredi 30/6, 9h30

Zapo.

Tu m’arrêtes si je dis des bétises, mais là, on prépare la population à un accident nuc aux abords d’une centrale fonctionnelle mais tenue par des terroristes étatiques.

Le Monde [image d'en-tête du Live] - Nikopol. Ukraine. 27 juin 2023. Vue sur la centrale atomique de de Zaporijia entourée par le fleuve du Dniepr asséché après la destruction du barrage de Kakhovka par la Russie. La centrale nucléaire de Zaporijia est occupée par l’armée russe, les autorités ukrainiennes craignent qu’elle soit minée par la Russie et que l’armée russe provoque son explosion. [Un mois plus tôt, l'eau du réservoir de Kakhovka occupait le premier plan de cette vue]
Energoatom, Facebook, 30/6, 9h00
Energoatom, Facebook, 29/6, 10h00

Sur Telegram, Iouri Malachko, gouverneur de l’oblast du sud de l’Ukraine où se trouve la centrale, a déclaré que des exercices d’intervention en cas de catastrophe nucléaire s’étaient déroulés dans la ville de Zaporijia et dans le raïon qui l’entoure pour coordonner la réponse de tous les services à une « situation d’urgence » à la centrale nucléaire, occupée par les forces armées russes. Selon les services ukrainiens, ces dernières quittent progressivement le territoire de la centrale.

Des exercices similaires se sont déroulés au cours des derniers jours dans les oblasts de Kherson, Mykolaïv et Dnipropetrovsk.

Le Monde
Des secouristes ukrainiens portant des combinaisons de protection contre les radiations vérifient le niveau de radiation des passagers d'un bus lors d'une formation à Zaporizhzhia, en Ukraine, le jeudi 29 juin 2023. La centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande d'Europe, dépend en grande partie de l'eau du réservoir du barrage de Kakhovka, aujourd'hui vide. (AP Photo/Evgeniy Maloletka) (traduction Deepl)

Vendredi 30/6, 9h15

Frigo.

Lugubres, crasseux et délabrés, de nombreux bâtiments ukrainiens datant de la période soviétique renferment toujours, dans leur sous-sol, des abris. À l’époque, ils étaient obligatoires pour se protéger d’éventuelles attaques.

Dans l’un de ces endroits, sous un supermarché de Kharkiv, a été habilitée une surface de 60 mètres carrés d’un blanc immaculé. Un îlot d’une propreté étincelante dans lequel se niche un bunker réfrigéré révolutionnaire tout à fait unique dans le pays. Dans le plus strict respect de la chaîne de froid, il stocke près de six millions d’euros de médicaments, destinés, presque intégralement, aux patients atteints de cancer. Malgré la rudesse de la guerre, ces malades requièrent la poursuite de leur traitement. […]

Le Figaro

Vendredi 30/6, 9h10

L’histoire immédiate.

Dans le cœur incandescent de la guerre étendue — comment raconter l’histoire d’un conflit en train de se faire ? Michel Goya et Jean Lopez s’y sont essayés dans L’ours et le renard (Perrin, 2023). Dans cet entretien à deux voix, ils prolongent leur échange, décrivant la guerre telle qu’elle se déroule depuis février 2022 jusqu’au coup avorté de Prijogine.

[…] Quel est le rôle de l’arme nucléaire dans ce conflit ?

Jean Lopez

Elle n’a pas été employée, mais elle représente une présence constante : ne serait-ce que par les précautions que les États-Unis et l’OTAN sont obligés de prendre en permanence vis-à-vis de la Russie. On ne peut traiter cette dernière comme l’Irak. Si la Russie n’avait pas eu d’armes nucléaires, les États-Unis auraient mis des bottes sur le terrain.

Michel Goya

Lorsque l’Irak envahit le Koweït, on a pu dire que c’était inadmissible du point de vue du droit international. Or, ce qui se passe en Ukraine est sensiblement la même chose du point de vue du droit international. On dit pourtant dans les capitales occidentales que ce n’est pas la guerre. La différence entre les deux cas, c’est que l’Irak ne disposait pas de l’arme nucléaire, ce qui change beaucoup la donne. L’arme nucléaire est comme la reine sur un jeu d’échecs : même si elle ne bouge pas, tout le monde la voit et elle influence tout le jeu. La différence néanmoins, c’est que Poutine montre parfois qu’il en dispose. Les effets demeurent pourtant les mêmes.

Cette peur joue donc en toile de fond, elle fait que nous sommes finalement relativement modérés et n’allons pas trop loin dans notre soutien à l’Ukraine. C’est assez remarquable : même la vague de livraisons des armements s’est faite progressivement. On a peur de la réaction des Russes si bien que les Américains interdisent aux Ukrainiens d’utiliser les armes qu’ils leur envoient pour attaquer le territoire de l’agresseur. Je me rappelle d’une réunion de brainstorming à laquelle j’ai participé au début de la crise, pendant laquelle on s’imaginait ce que les Russes pourraient faire en représailles contre le soutien de la France à Zelensky. Tous les scénarios possibles avaient été revus – attaque bactériologique, attaque cyber, soutien au terrorisme, sabotage… Il ne s’est finalement pas passé grand-chose. Par peur du dérapage, l’Occident cherche à ne pas avoir d’incident sur la ligne de contact Russie/OTAN. 

Jean Lopez

On l’a bien vu lorsqu’un missile est tombé sur un village polonais. Les Américains ont fait preuve de retenue. Mais il faut aussi compter avec la question des centrales nucléaires. Les Russes n’ont pas hésité à faire sauter un barrage, avec les risques que cela comporte. Un incident de centrale nucléaire serait une manière pour les Russes de créer une panique sur les arrières — via un nouveau Tchernobyl. […] 

[Tout l’article est intéressant]

Le Grand Continent

Vendredi 30/6, 0h45

C’est sur le site Dovidka que les Ukrainiens peuvent trouver les infos nécessaires à leur survie.

Dovidka.info [UA & EN]

Vendredi 30/6, 0h15

Narratif : si on ne peut pas jouir tout le temps de tout, à quoi ça sert d’être le gratin d’une espèce supérieure ?

Les consommateurs pourront à nouveau acheter des tomates françaises labellisées bio hors saison, donc cultivées sous des serres chauffées au gaz fossile, en vertu d’une décision de justice qui désole une partie des producteurs.

Tiraillée entre les partisans du chauffage des serres au nom de la rationalité économique et ceux d’une agriculture biologique respectueuse du cycle des saisons, la France avait abouti en 2019 à un compromis qui a été abrogé mercredi par une décision du Conseil d’État.

La plus haute juridiction administrative a estimé que les autorités françaises n’étaient « pas compétentes » pour édicter de nouvelles dispositions relatives à la production et à la commercialisation de produits biologiques, déjà encadrées par un règlement européen. [Et les tomates hivernales venaient d’Espagne ou des Pays-Bas]

[…] Une tomate hors saison génère quatre fois plus de gaz à effet de serre « qu’une tomate produite à la bonne saison (entre juin et septembre) », selon l’Agence française de la transition écologique Ademe. Son empreinte carbone est considérablement alourdie par le chauffage des serres, le plus souvent au gaz.

[…] [Le président d’une fédération de producteurs] plaide pour que l’État consacre 25 millions d’euros d’aides par an pour chauffer autrement les serres. [Cf. le narratif ci-dessus].

Connaissance des énergies

Vendredi 30/6, 0h10

Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook
Récemment, des experts de l'Institut d'hydrobiologie de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine ont effectué une nouvelle expédition dans la réserve de Chornobyl. Avec les scientifiques du ChEBC, ils ont examiné l'état des masses d'eau de la plaine inondable de la rivière Pripyat.
Ces réservoirs sont utilisés comme sites d'essai dans l'étude des zones les plus contaminées par la radioactivité dans la zone d'exclusion.
Au cours de ces travaux, des échantillons de sédiments de fond, d'eau et d'organismes aquatiques ont été prélevés. (traduction automatique)

Vendredi 30/6, 0h05

J’avais cru comprendre qu’un débat déciderait de la pertinence de cette option… J’ai dû rater un épisode.

« EDF engage les procédures d’autorisations nécessaires au lancement des travaux de construction de la première paire de réacteurs EPR2 à Penly (Seine-Maritime), ainsi que les autres procédures administratives nécessaires à sa réalisation et à son raccordement au réseau de transport d’électricité », indique le groupe dans un communiqué.

[…] Après avoir analysé le bilan du débat public qui s’est tenu du 27 octobre 2022 au 27 février 2023 sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), le conseil d’administration d’EDF a décidé mercredi « de poursuivre le projet de construction de la première paire de réacteurs EPR2 à Penly en répondant aux attentes exprimées lors de ce débat ».

EDF s’engage notamment à « mener un projet exemplaire, en matière de développement durable avec un chantier socialement responsable ». Il s’engage également à « informer le public de manière transparente et continue des suites du débat et du projet EPR2 », et à se « concerter avec les publics du territoire sur la mise en oeuvre de ses engagements sur toute la durée du projet ».

[…] Cette nouvelle étape, qui intervient trois semaines après la sortie de la bourse d’EDF et sa prise de contrôle à 100% par l’Etat, ne dissipe pas les zones d’ombre concernant les modalités de financement de ce chantier titanesque, compte tenu de la situation financière du groupe, plombé en 2022 par une dette nette record de 64,5 milliards d’euros.

Connaissance des énergies

Jeudi 29/6, 22h40

Changer de regard.

Deux images dans l’ultraviolet prises à différents moments de l’orbite de Mars autour du Soleil. (NASA/ LASP/ CU Boulder)

Au lieu du rouge poussiéreux de Mars que nous connaissons tous, ces deux images dans l’ultraviolet, prises par la sonde MAVEN en juillet 2022 et en janvier 2023, baignent la quatrième planète à partir du Soleil dans des violets brillants, des verts de forêt moussus, des teintes de vin rouge pâle et des bleus de mer tachetés.

[…] ces couleurs n’existent pas dans la réalité, car les rayons UV sont invisibles à l’œil nu. La NASA a utilisé un traitement d’image « fausses couleurs » pour restituer les couleurs vives de ces photos. Les scientifiques ont attribué ces coloris à des longueurs d’onde spécifiques du spectre UV afin d’étudier les caractéristiques uniques de la planète […]

Gurumeditation

Jeudi 29/6, 21h10

Pas vus.

Sergey Surovikin, à gauche, et Yevgeny Prigozhin, AP

L’un est connu sous le nom de « Général Armageddon », l’autre comme « le chef de Poutine ». Tous deux ont un passé mouvementé et une réputation de brutalité. L’un a lancé l’insurrection, l’autre l’aurait su d’avance. Et pour le moment, les deux sont introuvables.

Le commandant de l’armée de l’air russe Sergey Surovikin et le chef Wagner Yevgeny Prigozhin n’ont pas été vus en public depuis des jours alors que des questions tourbillonnent sur le rôle que Surovikin a pu jouer dans la mutinerie de courte durée de Prigozhin.

Le Kremlin est resté silencieux sur le sujet, se lançant plutôt dans une campagne agressive pour réaffirmer l’autorité du président russe Vladimir Poutine. […]

CNN, traduction automatique

Jeudi 29/6, 20h55

Allumeur.

[zone verte]
[zone cramée]
Special Kherson Cat, Twitter
Destruction d'un stock de mines antichar russes TM-62. Par le 74e bataillon de la 102e brigade de la Défense territoriale d'Ukraine. (traduction automatique)

Jeudi 29/6, 20h45

Réchaud.

InUAOfficial, Twitter [j’imagine que la ferraille accumule la chaleur solaire]

Jeudi 29/6, 20h25

Emprunter des glaçons.

[…] L’année 2022 est emblématique de l’intensification des effets du changement climatique. Dans une France à +4°C, autrement dit ce qui nous attend si les émissions de gaz à effet de serre restent sur la même trajectoire, l’été 2022 serait un été froid. […]

[…] Le rapport annuel 2023 du Haut Conseil pour le Climat vient de sortir, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la France n’est pas prête pour le changement climatique en cours et à venir. […]

Figure 4.4b – Enjeux d’adaptation en fonction de l’évolution de la température en France et de la hausse du niveau marin au XX et XXIe siècle. Source : Rapport Annuel 2023 du Haut Conseil pour le climat

[…] En 10 points, cet article revient sur les principaux éléments du rapport du Haut Conseil pour le Climat (HCC).

1/ La gestion de crise dépassée : des milliers de morts en 2022

La France n’est pas prête, et l’impréparation est mortelle. […] L’Etat a réagi dans l’urgence, débordé par les évènements, avec des conséquences mortelles. […]

2/ Le changement climatique a eu de multiples impacts

Au-delà des milliers de morts, le changement climatique d’origine humaine a eu en 2022 des impacts sur les activités économiques, les infrastructures et les écosystèmes. […]

3/ Les émissions doivent baisser 2,5 fois plus vite

Les émissions ont baissé de 11M CO2eq en 2022, soit une baisse de -2,7% d’émissions brutes. […] [Je trouve l’article assez peu clair à ce sujet, mais le paragraphe pointe vers des articles connexes]

4/ Des secteurs clefs où les émissions sont encore en hausse

Alors que nous devrions avoir une baisse conséquente des émissions dans chaque secteur, les secteurs des transports et de l’énergie ont observé une hausse de leurs émissions. […]

5/ Nos forêts ne jouent plus aussi bien leur rôle de puits de carbone

[…] Nos forêts vont mal à cause des sécheresses, des incendies et espèces invasives, des parasites et insectes dits ravageurs. […]

6/ Le Budget carbone ne sera pas respecté

[…] La baisse des émissions se poursuit en France, avec une baisse des émissions de 2,7% en 2022, soit environ 25% depuis 1990 […] Mais le 2e budget carbone [?] est en voie d’être dépassé sur la période 2019-2022 si nous prenons en compte les émissions nettes, et donc la baisse de l’efficacité des puits de carbone […]

7/ L’adaptation n’est pas du tout au niveau

Concernant l’adaptation, le Haut Conseil pour le Climat rappelle que le gouvernement actuel doit passer d’un mode réactif à un mode transformationnel […] Il faut un changement de système économique. Il faut un changement profond, et arrêter la politique des petits gestes. Arrêter de rediriger la responsabilité vers les citoyennes et citoyens et mettre en place des changements structurels. […]

8/ En 2023, nous subventionnons encore les énergies fossiles

C’est l’un des constats les plus durs du Haut Conseil pour le climat. “Les dépenses défavorables au climat ont fortement progressé en 2022 du fait du bouclier tarifaire

9/ La production des énergies renouvelables est 3 fois trop lente

[…] L’augmentation de la production des énergies renouvelables électriques est trois
fois trop lente. Malgré la désinformation immense qui frappe les éoliennes et le photovoltaïque en France, le pays doit accélérer le rythme de production.

10/ La maîtrise de la demande n’est toujours pas à la hauteur

Dans son rapport 2022, le Haut Conseil pour le Climat avait mis en lumière la sobriété […] Ce levier indispensable pour atteindre la neutralité carbone ne fait toujours l’objet d’aucune mesure sérieuse […]

Conclusion : un constat cinglant du Haut Conseil pour le Climat

[…] Nous ne sommes pas prêts pour affronter le changement actuel et à venir, nous ne mettons pas les moyens ni dans l’atténuation des émissions, ni dans l’adaptation. Certains aspects de la politique climatique du gouvernement Macron sont même totalement à contre courant […]

Bon Pote

Jeudi 29/6, 17h55

Les Russes ont détruit une pizzéria à Kramatorsk, tué douze clients, blessé soixante autres et prétendu dans la foulée ne cibler que des objectifs militaires : l’établissement fabriquait sans doute des soucoupes volantes. On nous cache des trucs.

Le Monde, Live du 29/6 [ininterrompu depuis le 24 février 2022]

Jeudi 29/6, 16h00

L’effet Prigo (encore), à la périphérie russe (cette fois).

Dans un système où le pouvoir est si personnalisé et performatif – pensez à des séances photo torse nu, des conférences de presse de plusieurs heures et des retards ostentatoires dans les réunions avec des dirigeants étrangers – une démonstration de pouvoir indubitable par un autre acteur de la société russe sape l’effet.

[…] Pour ceux qui se trouvent à la périphérie de la Russie, les questions sont moins urgentes que pour les élites russes qui tentent de donner un sens à l’évolution de la dynamique du pouvoir dans leur pays. […] les événements de la semaine dernière peuvent s’apparenter à un quartier dominé par des gangsters et des hommes forts témoins des faiblesses d’un chef de gang exposées. Les autres membres de gangs ne sont pas forcément impatients de le voir détrôné, mais ils en prennent note. Ils peuvent reconsidérer, d’une manière différente qu’ils ne l’ont fait après l’invasion de l’année dernière, à quel point ils peuvent dépendre de Poutine et à quel point ils pourraient être seuls en cas de crise intérieure. […] Avec un sourire et une grimace, ils pourraient également se rappeler la manière dont Poutine a souvent exprimé un sentiment de dédain condescendant envers ceux qui ont laissé les défis à leur propre autorité s’envenimer. […]

Foreign Policy, Daniel B. Baer, chercheur principal au Carnegie Endowment for International Peace, traduction automatique

Jeudi 29/6, 14h30

Wagner interdit en Ukraine ?

Après le refus d’Evgueni Prigojine de signer des contrats avec le ministère de la défense russe, Andreï Kartapolov, qui dirige le Comité de défense de la Douma, affirme que les combattants de Wagner ne combattront plus en Ukraine.

[…] Andreï Kartapolov ajoute que la milice Wagner perd également son financement et ne recevra plus de ressources matérielles de la part du ministère de la défense.

Le Monde

Jeudi 29/6, 14h15

Exercices à Zapo.

Patrick Revell, Twitter
À Zaporizhzhia, filmant aujourd'hui des secouristes ukrainiens en train de s'entraîner à réagir si la Russie faisait exploser la centrale nucléaire ici. La vidéo montre des travailleurs s'entraînant à décontaminer quelqu'un pour le rayonnement. (traduction automatique)

Jeudi 29/6, 13h00

Retour en Ukraine, le témoignage de Sylvain Huët (suite).

« Ombre », la jeune médecin de l’unité du bataillon Aïdar, a reçu l’autorisation d’une courte pause. Nous l’accompagnons dans son repère, situé à 7 km de Tchassiv Yar […]

[…] Le calme est tout relatif. Les roquettes sifflent au-dessus de nos têtes. J’ai pris le réflexe de compter le temps qui sépare le sifflement de l’explosion : « 1, 2, 3, 4 ». C’est assez loin, suffisamment pour que je ne m’en inquiète pas vraiment. Avec le temps, ces bombardements deviennent habituels, presque solennels, comme s’il ne pouvait en être autrement. Ils n’empêchent pas le sommeil. […] Au cœur de la catastrophe, la vie suit son cours, presque normalement, comme si l’attitude la plus normale était d’ignorer les menaces réelles. Je n’y vois qu’une manière de déréaliser la situation pour être en capacité de la vivre.

[…] Dans le salon traînent toutes les batteries et les drones, dont la valeur est estimée à plus de 5 000 dollars par appareil. Ils profitent de leur repos pour recharger la dizaine de lourdes batteries (plus de cinq cents grammes chacune) avec un groupe électrogène. Ils ont Internet grâce à Elon Musk et ses Starlink. Ça facilite bien des choses pour communiquer et tuer le temps.

La maison est vétuste, sale et en certains endroits un peu répugnante. Ils ne la nettoient pas. Tout juste font-ils la vaisselle, avec l’énergie qui leur reste. Ils ont désappris la plupart des usages de la vie normale. Le contraste est saisissant entre la saleté et l’hyper-technologie posée presque négligemment à même le sol.

Ombre est bien fatiguée. Elle a passé une dizaine de jours sur le front. Alors, quand elle arrive, la toute première chose qu’elle fait est de se doucher pour se libérer de la saleté, de la sueur et « du bout de cervelle collé à son pantalon », me dit-elle.

Pour le reste, Ombre, L’Ingénieur et Sova n’ont fait que dormir. Dans les rares moments où ils sont éveillés, ils mangent, regardent des animés japonais, se rendorment. Le repos est un moment de désœuvrement. Ils n’ont pas le cœur à grand-chose d’autre.

Il y a là une constante : la guerre est un temps annulé, occupé par l’attente d’un ordre, d’une mission, ou d’une confirmation qui viendra toujours dans un temps incertain, subitement. Les projections dans l’avenir ne peuvent être qu’élémentaires, jour après jour, heure après heure. […]

The Conversation, Sylvain Huët

Jeudi 29/6, 12h40

Situation radiologique autour de Zapo.

SaveEcoBot, zone de Zaporijia [entre 0,11 et 0,20 microsievert/h à Nikopol]

Jeudi 29/6, 10h00

Les douze commandements (moins un).

Glasnost Gone, Twitter
Bravo pour le coup d'État de la Russie. C'était peut-être le plus court du monde, mais les rebelles ont abattu un poste de commandement aéroporté russe Ilyushin Il-22M - l'un des 12 seulement en service. Atout précieux, la Russie les utilise pour son invasion de Ukraine, mais ne les fait voler qu'à l'intérieur de l'espace aérien russe. (traduction automatique)

Jeudi 29/6, 9h40

Tandis que le Kremlin machouille du chewing-gum à la salive pour rafistoler sa passoire narrative, l’Occident amplifie jusqu’à plus soif la faiblesse de Putler. Mais je ne m’en lasse pas.

Dans sa folle « campagne d’Ukraine », le commandant en chef Vladimir Poutine vient d’encaisser une deuxième défaite. Cette fois, des mains d’un chef mercenaire en qui il avait toute confiance. L’image du président russe à l’étranger en ressort fragilisée, chez ses plus proches amis et au plus mauvais moment pour lui.

[…] La capitale russe a eu peur, et Poutine a évoqué le spectre de la guerre civile. […] Le Kremlin s’active aujourd’hui à imposer le scénario d’une normalité retrouvée. Mais, à l’extérieur, le mal est fait.

[…] Autant que le raid de ses blindés, ce sont les mots de Prigojine qui ont retenu l’attention. Il a démoli le récit national officiel sur les causes de la guerre en Ukraine. Il a démenti la rengaine poutinienne martelée soir après soir à la télévision. « Non », a dit Prigojine, l’OTAN ne s’apprêtait pas, à partir de Kiev, à attaquer la Russie ; « non », l’« opération spéciale » ne relevait pas de la légitime défense ; « non », les populations russophones du Donbass ne faisaient pas l’objet d’un « génocide ». […] Autrement dit, une guerre inutile, appuyée sur des bobards, et lancée, dans d’irresponsables conditions d’impréparation, pour satisfaire les fantasmes néo-impériaux du tsar. […]

[…] Plus grave pour Moscou est l’impact de la mutinerie sur les dirigeants chinois. Le vocabulaire de la réaction de Pékin traduit l’inquiétude : aurait-on conclu un pacte d’« amitié sans limite » avec le dirigeant discrédité d’un Etat ébranlé ? Dans sa volonté de minimiser ce que le président Poutine a lui-même qualifié d’« insurrection armée » et de menace de « guerre civile », la Chine, elle, parle d’un « incident » « l’incident Prigojine ». Pas grand-chose, en somme, un monôme, une manifestation un peu agressive, un rallye de blindés en direction de Moscou pour attirer l’attention.

[…] Mais les Chinois semblent craindre que l’ami « sans limite » ait commis une erreur monumentale en attaquant l’Ukraine. Une erreur qui risque chaque jour davantage de discréditer un peu plus Vladimir Poutine. Pékin doit godiller entre la fidélité affichée au président russe, le désir de stabiliser les relations de la Chine avec les Etats-Unis, tout en resserrant ses liens avec l’Europe. Même pour des habitués de la dialectique marxiste, l’exercice est difficile. […]

Le Monde, Alain Frachon

Jeudi 29/6, 9h05

Le point de vue militaire de Michel Goya.

Reuters - Un drapeau national ukrainien est vu près de la ligne de front dans le village nouvellement libéré Neskuchne dans la région de Donetsk, Ukraine, le 13 juin 2023. REUTERS/Oleksandr Ratushniak

[…] Ce ne sont pas les armées qui font les guerres mais les nations et la force des nations en lutte se mesure selon une équation très simple : F = armée x arrière où si un seul des deux termes est égal est 0, la force totale est nulle. On peut donc agir par des opérations sur l’avant et/ou l’arrière afin de modifier le rapport de forces et d’atteindre son objectif stratégique. […] Pour l’instant, car cela a déjà et peut encore évoluer, l’objectif stratégique ukrainien est toujours de chasser l’occupant russe de tous les territoires occupés, Donbass et Crimée. […]

[…] L’Ukraine dispose […] de quelques cartes fortes pour conduire des opérations militaires offensives ou défensives en Ukraine : un bon réseau de défense aérienne, un corps de défense territoriale solide, une bonne force de frappe en profondeur sur le théâtre et surtout un corps de 80 brigades de manœuvre, dont une soixantaine de bonne qualité tactique (la France pourrait peut-être déployer l’équivalent de 6 à 8 de ces brigades).

[…] La plus importante de ces opérations ukrainiennes, baptisons là définitivement Zapo-Donetsk ou Z-D, a donc débuté maintenant il y a 22 jours au moins dans sa phase d’attaque. […]

[…] On a un peu tendance à considérer qu’une opération se déroule toujours en deux étapes distinctes : la planification avant le jour J puis la conduite, au cours de laquelle on déroule le plan et on s’adapte aux aléas des combats tout en conservant le même cap. Ce n’est que lorsque l’objectif est atteint ou au contraire lorsqu’il devient évident qu’il ne le sera pas que l’opération prend fin. Mais il peut y avoir aussi des opérations en fondu-enchaîné où on commence l’action sans avoir vraiment choisi son mode d’action et on le choisit en fonction des évènements. […]

La voie de l’épée

Jeudi 29/6, 9h00

La situation militaire en Ukraine vue par MilitaryLand et, pour mémoire, il y a un mois.

MilitaryLand, 28 juin, jour 490
MilitaryLand, 29 mai, jour 460

Jeudi 29/6, 8h30

La fusion sauve le monde : ITER retarde la révision du calendrier du projet

ITER est un projet international majeur de construction d’un dispositif de fusion tokamak à Cadarache, en France, conçu pour prouver la faisabilité de la fusion en tant que source d’énergie à grande échelle et sans carbone. L’objectif d’ITER est de fonctionner à 500 MW (pendant au moins 400 secondes en continu) avec 50 MW de puissance de chauffage plasma. […] Aucune électricité ne sera produite à ITER.

[…] La construction a commencé en 2010 et la date cible initiale de 2018 pour le premier plasma a été repoussée à 2025 par le conseil ITER en 2016.

[…] Le calendrier actuel pour ITER est pour le premier plasma en 2025 et le début de l’exploitation du deutérium-tritium en 2035. Mais comme l’a déjà rapporté World Nuclear News l’année dernière , ce calendrier devait être révisé puis annoncé au premier semestre 2023. Le changement de calendrier devrait être substantiel. Les retards sont une combinaison de l’impact de COVID-19 et de « défis techniques dans la réalisation de composants premiers du genre », notamment des défauts découverts à la fin de l’année dernière dans les boucliers thermiques – qui nécessitent le retrait et le remplacement de tous les tuyaux de refroidissement, quelque 23 kilomètres au total, à partir des panneaux de protection thermique – et du secteur de la cuve à vide.

[…] Le projet ITER est unique en ce sens qu’il implique la Chine, la Russie, l’Inde, les États-Unis, la Corée du Sud et l’Union européenne. Le travail et la collaboration se sont poursuivis malgré les sanctions américaines, européennes et sud-coréennes contre la Russie et les tensions commerciales plus générales entre les 35 pays représentés. […]

World Nuclear News, traduction automatique

Jeudi 29/6, 045

Anniversaire (avec un brin de retard).

Nukes, Twitter
Il y a 69 ans, le 26 juin 1954, dans la ville d'Obninsk, en URSS, la première centrale nucléaire au monde était connectée à un réseau électrique pour alimenter les résidences et les entreprises. L'énergie nucléaire avait franchi la frontière entre les utilisations militaires et les applications civiles. (traduction automatique)

Mercredi 28/6, 23h40

Je me souviens.

Il y a dix ans, très exactement, nous étions à Foros, en Crimée, avec Olga et Pacha. En Ukraine donc. Nous avions pris le train de nuit Kyiv-Sébastopol. On disait Kiev à l’époque. Olga nous accompagnait depuis cinq ans dans le secteur de Tcherno. Elle voulait nous montrer le sud de son pays.

Dix ans plus tard, Olga est réfugiée en France et Pacha lui déconseille de revenir à la maison, à cause de Zapo.

Train couchettes, Photo PR

Mercredi 28/6, 19h45

Tant pis pour les poissons et les autres locataires des eaux.

Il faut « mettre à jour les fondements scientifiques justifiant les limites réglementaires des rejets thermiques » des centrales nucléaires, des seuils qui conduisent régulièrement à brider la production électrique pour ne pas échauffer les cours d’eau environnants, recommande un rapport parlementaire rendu public mercredi.

« L’intensification des épisodes de canicule et de sécheresse pèsera sur la production des installations nucléaires du fait d’un étiage insuffisant, d’une température élevée du cours d’eau ou les deux simultanément », constate la « mission d’information sur la gestion de l’eau pour les activités économiques (agriculture, industrie, énergie, tourisme) », créée fin 2022 à l’Assemblée nationale.

Pour ces députés, il est « indispensable de renforcer la résilience du parc nucléaire, en particulier des sites thermosensibles en bord de fleuve ». Leur rapport « recommande de mettre à jour les fondements scientifiques justifiant les limites réglementaires des rejets thermiques ». […]

Connaissance des énergies

Mercredi 28/6, 19h25

Tout en dentelle.

Nexta, Twitter

Mercredi 28/6, 19h20

Suisse.

Le Conseil fédéral – l’exécutif de la Confédération suisse – a rejeté une demande de l’entreprise Ruag SA portant sur la remise de 96 chars de combat Leopard 1 A5 à l’Ukraine. Stationnés en Italie, ces chars devaient être remis en état en Allemagne, à la suite de quoi ils seraient réexportés en Ukraine. Le Conseil fédéral est parvenu à la conclusion que la vente de ces 96 chars serait notamment en contradiction avec la loi sur le matériel de guerre et entraînerait un changement de la politique de neutralité de la Suisse.

Le Monde

Mercredi 28/6, 19h15

Zapo : égal.

Energoatom, Facebook, 28/6, 10h
Energoatom, Facebook, 27/6, 9h00

Mercredi 28/6, 9h00

Opération militaire spéciale en Russie (à ne pas confondre avec une mutinerie ou un coup d’état) : la suite du feuilleton.

Le président russe Vladimir Poutine tente de présenter le financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin comme corrompu et un menteur pour détruire sa réputation parmi le personnel de Wagner et au sein de la société russe.

Poutine a laissé entendre le 27 juin que « le propriétaire de la société Concord » (la société Concord est la société mère de la société de restauration de Prigozhin) a menti sur l’indépendance de la société militaire privée (PMC) du groupe Wagner par rapport au Kremlin et sur le manque de compensation de l’État pour le personnel de Wagner.

Poutine a publiquement affirmé pour la première fois depuis la fondation de Wagner que le Kremlin « finance entièrement » et « fournit entièrement » le Wagner PMC et a affirmé que le Kremlin avait effectué divers paiements au personnel de Wagner et à leurs familles à partir du budget fédéral russe. Poutine a ajouté que « le propriétaire de la Concord Company » a reçu 80 milliards de roubles (environ 936 millions de dollars) entre mai 2022 et mai 2023 pour avoir livré et servi de la nourriture à l’armée russe, et que le Kremlin enquêtera pour savoir si l’entreprise a volé quoi que ce soit pendant son travail. pour le Kremlin.

Poutine faisait clairement référence à Prigozhin, qui est le propriétaire du Concord Company Group et travaillait auparavant comme traiteur personnel de Poutine, mais Poutine continue de refuser de dire le nom de Prigozhin. […] Poutine sépare rhétoriquement Prigozhin du PMC Wagner et prive délibérément Prigozhin du titre de financier de Wagner pour saper son rôle dans le PMC Wagner.

[…] Loukachenko pourrait chercher à utiliser le groupe Wagner en Biélorussie pour réduire la dépendance structurelle accumulée de l’armée biélorusse vis-à-vis de l’armée russe pour des fonctions opérationnelles supérieures. Loukachenko pourrait chercher à utiliser le groupe Wagner pour aider à reconstruire les capacités perdues au sein de l’armée biélorusse que l’armée biélorusse a largement déléguée au district militaire occidental russe. La dissolution par l’armée biélorusse de son commandement terrestre unifié en 2011 a effectivement subordonné l’armée biélorusse au district militaire occidental.

[…] Le directeur de la Garde nationale russe (Rosgvardia) Viktor Zolotov a annoncé le 27 juin que Rosgvardia recevrait des armes lourdes et des chars. [19] L’annonce indique que le Kremlin tente de résoudre les problèmes de sécurité du régime qui ont transpiré lors de la rébellion armée de Prigozhin le 24 juin – comme l’incapacité ou la réticence des forces de sécurité russes à repousser une poussée mécanisée sur Moscou. Le transfert d’équipements militaires lourds à Rosgvardia pour la sécurité intérieure immobilisera des armes qui pourraient autrement être utilisées en Ukraine. […]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 27 juin, traduction automatique

Mercredi 28/6, 0h20

OTAN (suite).

L’Otan est prête à se défendre contre toute menace en provenance de « Moscou ou de Minsk », a affirmé mardi 27 juin le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, après que la Bielorussie a annoncé accueillir le patron de Wagner, Evgueni Prigojine.

M. Stoltenberg a indiqué que l’Otan allait décider de renforcer ses systèmes de défense lors d’un prochain sommet à la mi-juillet en Lituanie afin de protéger tous ses membres, particulièrement ceux ayant une frontière commune avec la Russie et la Bielorussie.

Le Monde

Mardi 27/6, 23h45

InUAOfficial, Twitter
Un soldat ukrainien vérifie les putois marbrés sauvages en voie de disparition pour s'assurer qu'ils vont bien. (traduction automatique)

Mardi 28/6, 23h40

La Russie reste la Russie.

Les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivent après qu'une attaque au missile russe a frappé un restaurant à Kramatorsk, dans l'oblast de Donetsk, le 27 juin 2023. (Photo : Wojciech Grzedzinski/Anadolu Agency via Getty Images) (traduction automatique)

Mardi 27/6, 23h20

Gribouillage militaire.

Dans le Sud-Ouest, de Bordeaux à Bayonne, certains se sont interrogés sur l’origine des grandes traces blanches laissées dans le ciel dans la soirée de lundi. Ce mardi, la Direction générale de l’armement (DGA) a confirmé qu’elles étaient bien le fruit d’un premier tir d’essai réalisé sur la base d’essais de missiles de Biscarosse, afin de tester le premier prototype français de planeur hypersonique. Une fusée-sonde a lancé le 26 juin 2023 à 22 heures le démonstrateur de planeur hypervéloce VMaX, confirme ainsi la DGA, qui a pour mission de préparer l’avenir des systèmes de défense français.

Les Echos

Mardi 27/6, 23h05

Belarus (suite).

[…] Pour Loukachenko, servir d’intermédiaire avait des bénéfices évidents : le leader bélarusse aime être sous les projecteurs et peut désormais se présenter comme celui qui a sauvé la Russie d’une guerre civile. Prigojine et Poutine ayant tous deux exprimé leur gratitude pour la médiation effectuée par Loukachenko, le statut du dirigeant en sort renforcé : il veut cesser d’apparaître comme un leader responsable, et non plus simplement comme un vassal de Poutine.

Mavka Slavka, Twitter

Il faut rappeler d’ailleurs qu’à la suite de la première phase de l’offensive russe en Ukraine en 2014, Loukachenko avait également bénéficié du conflit pour se présenter comme un acteur neutre, et accueillir dans sa capitale des dirigeants européens, ukrainiens et russes pour signer les accords de Minsk. Ce rôle lui avait alors offert la possibilité de se distancer de la Russie en développant, par la suite, des liens économiques avec l’Occident. 

Toutefois, la dernière médiation effectuée par Loukachenko le weekend dernier le lie encore plus à la Russie. Il a en effet joué un rôle central lors d’un conflit intra-élite en Russie, et Prigojine est censé se rendre désormais au Bélarus selon les termes de l’accord trouvé entre les autorités russes et le chef de Wagner. Le destin de Loukachenko se retrouve ainsi menotté à celui du Kremlin — avec les risques que cela comporte, comme le coup de force de Prigojine l’a démontré.

[…] On ignore, à l’heure actuelle, si le leader de Wagner se rendra seul en Biélorussie ou s’il s’y déplacera avec ses troupes, offrant ainsi à Loukachenko une armée privée crainte par Poutine. Selon certaines sources, un camp de Wagner serait déjà en construction au Bélarus. Cependant, comme cela a été démontré lors de la séquence de ce week-end, avoir une armée privée comporte des risques. […]

Le Grand Continent, Milàn Czerny

Mardi 27/6, 23h00

Vélocité personnelle.

Cédric Mas, Twitter

Mardi 27/6, 22h50

Zapo…

Je ne comprends pas pourquoi ils continuent de peindre le réservoir en bleu : il est marron bouillasse maintenant.

Energoatom, Facebook, 27/6, 9h00
Energoatom, Facebook, 26/6, 8h00

Le chef du ministère britannique de la Défense, Ben Wallace, a déclaré que Londres surveillait la situation à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, où, comme le dit l’Ukraine, la Russie se prépare à mener une attaque terroriste avec une fuite de rayonnement.

[…] « Nous suivons de très près (la situation à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya. – NDLR). Nous coopérons avec des partenaires internationaux et la communauté internationale pour nous assurer que tout est fait pour protéger cette centrale nucléaire », a-t-il ajouté.

Eurointegration, traduction automatique

Le gouvernement polonais et le président de la République de Pologne Andrzej Duda font tout leur possible pour empêcher la Russie de toute action dangereuse liée à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia.

[…] « Avec le président Andrzej Duda, nous faisons tout pour construire une coalition internationale pour mettre en œuvre, dans la mesure du possible, des propositions, des actions et des pressions appropriées sur la Fédération de Russie pour qu’elle s’abstienne de toute activité dangereuse liée à cette centrale nucléaire », a déclaré [le chef du gouvernement] Moravetskyi.

Ukrinform, traduction automatique

Mardi 27/6, 22h45

Ah ben tiens, on dirait le frère de Rafael Grossi, le boss de l’AIEA.

« Le cardinal Matteo Maria Zuppi, archevêque de Bologne et président de la Conférence épiscopale italienne, accompagné d’un fonctionnaire de la Secrétairerie d’État, effectuera une visite à Moscou, en tant qu’envoyé du pape François », indique le communiqué du Vatican.

« La portée principale de l’initiative est d’encourager les gestes d’humanité, qui peuvent contribuer à favoriser une solution à la situation tragique actuelle et à trouver des voies pour parvenir à une paix juste », a-t-il ajouté.

CNN, traduction automatique

Mardi 27/6, 22h15

OTAN.

Stoltenberg restera secrétaire général de l’OTAN pour une autre année.

Ukrainian Front, Twitter, traduction automatique

La Suède a rempli les conditions fixées par la Turquie pour rejoindre l’OTAN, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères Tobias Billstrom.

S’exprimant lors d’une conférence de presse aux côtés du ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly, Billstrom a déclaré qu’avec l’introduction d’une nouvelle loi sur le terrorisme, la Suède a rempli les dernières conditions pour rejoindre l’alliance convenue dans un plan trilatéral entre la Finlande, la Suède et la Turquie.

CNN, traduction automatique

Mardi 27/6, 22h05

Biolab : la preuve définitive.

InUAOfficial, Twitter
Des soldats ukrainiens ont trouvé un lièvre géant lors du déminage de la région de Kherson (traduction automatique)

Mardi 27/6, 22h00

Costard.

Mavka Slavka, Twitter

Mardi 27/6, 21h50

Belarus.

Il est temps d’abandonner la fausse histoire selon laquelle la Russie et ses pions ne peuvent pas être vaincus. Nous devons renforcer la démocratie au Belarus & Ukraine pour gagner, pas seulement pour survivre. Nous n’avons pas besoin d’accords négociés par des tyrans, nous avons besoin d’une victoire totale. Ce n’est pas juste un rêve ; c’est un objectif concret pour nous.

Sviatlana Tsikhanouskayan Twitter, traduction automatique

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a estimé mardi que son pays bénéficierait de l’« expérience » des combattants du groupe paramilitaire russe Wagner, qu’il a accepté d’accueillir dans le cadre de l’accord ayant mis fin à leur rébellion en Russie. « Si leurs commandants viennent chez nous et nous aident… [c’est de] l’expérience. Ils sont en première ligne, ce sont des unités d’assaut. Ils nous expliqueront ce qui compte à l’heure actuelle » sur le plan militaire, a déclaré M. Loukachenko, cité dans un communiqué de la présidence biélorusse.

Le Monde

Mardi 27/6, 21h45

Distinguo.

Nous, l’équipe de l’OPANO Hongrie, considérons les déclarations d’Orban d’aujourd’hui comme absolument scandaleuses.

La Hongrie a été parmi les premiers pays à reconnaître la souveraineté de l’Ukraine et à entamer des relations diplomatiques avec elle. Peu de temps après, le mémorandum de Budapest a été signé, renforçant l’indépendance et les garanties de sécurité de l’Ukraine. la russie a rompu plusieurs accords au cours des dernières années, puis a lancé une guerre à grande échelle contre l’ukraine en février dernier.

La communication des dirigeants de notre pays a été de plus en plus honteuse, et aujourd’hui elle a atteint un niveau historiquement bas. Seule l’Ukraine, en tant que pays souverain, peut décider des négociations de paix et de leurs conditions. Il n’y a pas de puissances ou de pays étrangers qui ont leur mot à dire. Enfin, notre pays est membre de la CPI.

Affirmer ouvertement que Poutine n’est pas un criminel de guerre est au moins intentionnellement trompeur, mais surtout cela va à l’encontre de tous les accords internationaux, selon lesquels nous sommes censés vivre dans le monde. Notre gouvernement ne représente pas toute la nation hongroise.

Nous sommes nombreux à défendre l’Ukraine. L’équipe de la NAFO Hongrie continue de travailler et de tout faire pour éviter que la Hongrie ne sombre dans la honte au centre de l’Europe.

NAFO Hungary, Twitter, traduction automatique

Mardi 27/6, 21h35

Sac à vomi.

« L’Ukraine n’est plus un État souverain. Elle n’a ni argent ni armes. Elle ne peut se battre que grâce à l’aide. Les États-Unis décident quand la paix viendra », a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor. Orban.

Nexta, Twitter, traduction automatique

« Je ne vois pas une grande signification à cet événement », la rébellion avortée du Groupe Wagner, a estimé le premier ministre hongrois, Viktor Orban, dans une interview accordée aux quotidiens allemands Bild et Die Welt, ainsi qu’à Politico. « Si [la rébellion] a pu se produire, c’est un signe évident de faiblesse, mais si c’est réglé en vingt-quatre heures, c’est un signe de force », veut-il croire.

[…] Il estime en outre que M. Poutine n’est pas un « criminel de guerre ». « On peut parler de crimes de guerre après la guerre. Si vous voulez un cessez-le-feu et ensuite négocier, nous devons convaincre ceux qui font partie du conflit de venir à la table », dit-il.

Le Monde
Jayson, Twitter

Mardi 27/6, 21h30

On croit rêver.

« J’ai dit à Poutine : on peut le buter, ce n’est pas un problème. Soit à la première tentative, soit à la deuxième. Mais j’ai dit : ne le faites pas », a déclaré M. Loukachenko devant des responsables biélorusses, selon une vidéo diffusée par la chaîne Telegram proche de la présidence Poul Pervogo.

Le Monde
Nexta, Twitter, [C’est lourd]

Mardi 27/6, 8h55

Wagner (suite).

[…] Le président russe Vladimir Poutine a prononcé un discours le 26 juin dans le but de persuader autant de combattants et de dirigeants de Wagner que possible de rejoindre l’armée russe et de continuer à se battre contre l’Ukraine et de faire en sorte que les individus les plus fidèles au financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin s’auto-identifient.

[…] Certaines forces du groupe Wagner pourraient suivre Prigozhin en Biélorussie. Le journal d’opposition russe Verstka a rapporté le 26 juin que les autorités biélorusses construisaient plusieurs nouveaux camps pour abriter les combattants du groupe Wagner en Biélorussie et que la construction d’une base de 24 000 kilomètres carrés pour 8 000 combattants du groupe Wagner était déjà en cours à Asipovichy, dans l’oblast de Mogilev.

[…] Prigozhin a tenté de minimiser sa rébellion armée le 26 juin dans sa première déclaration depuis l’échec de la rébellion, probablement dans le but de se protéger des accusations de tentative de coup d’État contre Poutine. […] Les efforts de Prigozhin pour convaincre Poutine de sa loyauté ont clairement échoué car Poutine a qualifié la rébellion armée de tentative de chantage et a dénoncé ses organisateurs comme des traîtres […] L’avenir du groupe Wagner n’est pas clair, mais il n’inclura probablement pas Yevgeny Prigozhin et pourrait ne pas continuer à exister en tant qu’entité distincte ou unitaire. […]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 26 juin, traduction automatique

Lundi 26/6, 19h30

Sketch.

Ça communique à tout va autour de l’affaire Prigo : le Kremlin reprend la main sur le narratif. Je ferai un point quand les bulles seront retombées.

Cartoon Movement, Martyn Turner, Wagner quitte la russie
Cartoon Movement, Piet, A la niche !

Lundi 26/6, 16h00

Blague russe.

Les services spéciaux russes enquêtent pour savoir si les services de renseignement occidentaux ont été impliqués dans les événements qui se sont déroulés en Russie samedi, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans des commentaires vidéo à Russia Today.

La Russie allègue souvent l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures. Lavrov n’a pas immédiatement présenté de preuves ou d’autres informations sur cette enquête présumée.

CNN, traduction automatique

Il est en effet possible qu’une mouche transgenre ait piqué Prigo.


Lundi 26/6, 15h35

Zapo : moins 2 cm dans le bassin, les Russes n’ont pas fait pipi.

Energoatom, Facebook, 26/6, 8h00
Energoatom, Facebook, 23/6, 6h00

Lundi 26/6, 15h25

Je rêve : le ministre des Affaires étrangères d’un pays nuc t’explique gentiment que ses mercenaires illégaux at home vont continuer à « faire leur boulot » en Afrique.

Le « travail » du Groupe Wagner en Afrique « va bien sûr continuer », affirme Sergueï Lavrov.

Le groupe paramilitaire Wagner va continuer d’opérer au Mali et en Centrafrique, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui affirme en outre que la rébellion de cette organisation en Russie n’affectera pas la relation entre Moscou et ses amis.

Le Monde

Lundi 26/6, 13h45

La bombe nuc ne serait pas dans les Saintes Ecritures !

Photo : Alexei Pavlishak / TASS

Les prêtres russes devraient s’abstenir de bénir les armes nucléaires et autres armes de destruction massive qui peuvent infliger des pertes de vie aveugles, selon de nouvelles directives en cours de discussion par l’Église orthodoxe russe.

Pendant deux décennies au pouvoir, le président Vladimir Poutine s’est aligné sur l’Église orthodoxe, qui a également développé des liens plus étroits avec le ministère de la Défense.

Des prêtres russes apparaissent depuis longtemps sur des images aspergeant d’eau bénite des sous-marins, des missiles balistiques, des fusées spatiales Soyouz et d’autres pièces de matériel dans le cadre de rituels pour les bénir.

Mais une partie de cela devrait s’arrêter si l’église approuve un document rédigé par une commission de l’église orthodoxe.

« La bénédiction des armes militaires ne se reflète pas dans la tradition de l’Église orthodoxe et ne correspond pas au contenu du rite », indique le document, sur le site Internet du patriarcat de Moscou. […]

The Moscow Times, traduction automatique

Lundi 26/6, 10h00

Zapo.

Ce n’est pas la première fois que l’Ukraine sonne l’alarme, mais après la vidange du réservoir de Kakhovka, comme je l’ai déjà noté, l’option d’une action russe catastrophique à Zapo me paraît tout à fait réaliste.

Le chef de la Direction principale du renseignement militaire (GUR) ukrainienne, Kyrylo Budanov, a averti le 23 juin que la Russie avait terminé les préparatifs d’une attaque contre la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP). [36] Budanov a déclaré que les forces russes ont miné le bassin de refroidissement du ZNPP et ont déplacé des véhicules chargés d’explosifs vers quatre des six groupes électrogènes du ZNPP.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 25 juin, traduction automatique

Lundi 26/6, 9h40

De la frivolité.

Ria Novosti a diffusé hier une resucée de la vision de Karaganov, publiée le 13 juin sur Profile, qui préconise d’envoyer du nuc sur l’Europe pour la sauver d’elle-même.

[…] J’espère que nous n’utiliserons jamais d’armes nucléaires, mais que nous refusions la possibilité de les utiliser dans toutes les situations, sauf en cas de danger mortel pour l’État lui-même, me semble frivole.

[…] Je veux croire que nos adversaires reviendront à la raison. Parce que sinon, les dirigeants militaro-politiques de la Russie seront confrontés à un terrible choix moral et à la nécessité de prendre une décision difficile. Mais je crois que notre président doit à un moment donné projeter sa volonté d’utiliser l’arme nucléaire.

Cependant, la question se pose de savoir qui peut et doit être la cible d’une telle attaque. Les Américains, comme nous le savons tous, ont menti sans vergogne en disant que nous nous préparions à des frappes contre l’Ukraine. C’est une absurdité monstrueuse, malveillante, car, bien sûr, les Ukrainiens sont un malheureux peuple trompé qui est conduit à l’abattoir. Mais quand même, ce sont nos gens, nous ne les frapperons pas. S’il s’agit de frappes nucléaires, nous devrions parler d’un certain nombre de pays d’Europe qui fournissent la plus grande aide au régime mercenaire de Kiev.

[…] Nous devons […] résoudre le problème de l’Occident, pour le forcer à prendre du recul et à s’occuper de ses propres affaires, car maintenant il essaie, sans résoudre ses problèmes, de déclencher des guerres dans le monde entier.

Ria Novosti, Sergueï Karaganov, Il n’y a pas d’autre choix : la Russie devra lancer une frappe nucléaire sur l’Europe, traduction automatique

Lundi 26/6, 9h25

Sortie du territoire.

Plus de 17 000 recrues ukrainiennes ont été formées par la Grande-Bretagne et d’autres alliés au cours de l’année dernière pour aider à lutter contre l’invasion russe, a annoncé lundi le ministère britannique de la Défense, selon l’AFP.

Les recrues, issues de différents horizons, ont toutes suivi un programme « exténuant » de cinq semaines qui, selon le ministère, les a transformés « de civils en soldats ». […]

The Guardian, traduction automatique

Lundi 26/6, 9h20

Quant à la contre-offensive ukrainienne, Radio-Tchernobyl s’en tient toujours à la consigne Budanov : rien à dire.


Lundi 26/6, 8h30

Tcherno.

Depuis le début de la guerre de la Russie contre l’ensemble de l’Ukraine le 24 février 2022, l’association LES ENFANTS DE TCHERNOBYL a acheté, livré et offert un total d’environ 150 000 euros d’aides choisies par les bénéficiaires qui survivent en Ukraine dans les localités voisines de la zone d’exclusion de Tchernobyl et du Bélarus.

Les Enfants de Tchernobyl, Facebook

Le week-end du 17 et 18 juin se sont déroulées les livraisons et distributions des 5èmes aides offertes depuis le début de 2023 (2 aux hôpitaux locaux, 3 à 250 familles nécessiteuses).

Pour cette 3ème mission d’aide alimentaire de l’année 2023 qui vient de durer 2 journées, l’association a acheté, livré et offert un total de plus de 12 000 euros en nourriture et produits d’hygiène à 250 familles nécessiteuses qui survivent dans des villages au voisinage de la zone d’exclusion de Tchernobyl et du Bélarus.

Les Enfants de Tchernobyl, mailing

L’association Boudmo ! soutient ces initiatives indispensables, via sa plateforme de dons.


Lundi 26/6, 8h25

Choïgou sort de son placard ?

La télévision publique russe a diffusé des images du ministre de la défense, Sergueï Choïgou, en train d’inspecter les forces russes en Ukraine, sa première apparition publique après la rébellion avortée du groupe Wagner.

Le Monde

Lundi 26/6, 8h10

Si la sauterie russe de samedi nous a bien amusé (c’était bien d’organiser ça un week-end, bravo), Guillaume Ancel remet à plat le chevalier Prigo.

[…] La société Wagner que dirige Prigojine est d’abord une entreprise mafieuse qui ne doit son existence qu’à la « bienveillance » du maître du Kremlin. « Société de services » qui s’est vue attribuer notamment de juteux contrats de restauration… pour les armées russes, la société Wagner est surtout connue pour son activité de mercenariat, en Afrique notamment, où elle vend la sécurisation du pouvoir de quelques autocrates contre le pillage économique des ressources du pays ou de la région concernée.

Recrutant des « chiens de guerre », soldats perdus virés de l’armée régulière ou n’ayant jamais pu y rentrer, puis des repris de justice dont Prigojine fait partie (9 ans de prison), Wagner s’est fait connaître en particulier en Syrie où sa milice est intervenue dans une sordide compétition de violences et de crimes de guerre avec l’armée russe.

Mais la principale force de Prigojine est celle qui se bat sur le terrain des médias, une armée de trolls [qui] permet à Prigojine de diffuser ses propres nouvelles sans dépendre des réseaux contrôlés par l’Etat russe, un point essentiel dans la crise qu’il a provoquée.

[…] Face aux échecs répétés des soldats de Poutine en Ukraine, Prigojine a pris l’habitude de se dresser en compétiteur bruyant et violemment critique des armées russes ou plus exactement de leurs chefs : chaque occasion était bonne pour montrer qu’il pouvait facilement dépasser la médiocrité de l’organisation militaire grâce à son expérience d’homme d’affaires. La guerre devenait un business, il suffisait d’y mettre les moyens nécessaires pour remporter n’importe quelle bataille. 

[…] Seulement la bataille de Bakhmut tourne mal, les forces ukrainiennes opposent aux mercenaires de Wagner une résistance acharnée, tandis que les armées russes montrent à Prigojine que sa victoire dépend d’abord de leur bon vouloir.

[…] Il était probablement attendu par Poutine que son ami et obligé, qui gère au passage une partie de sa fortune, se fasse discret, d’autant qu’une grande partie de son « armée » a été détruite dans ses assauts sur Bakhmut, sans doute plus de 20,000 morts et 4 fois plus de blessés. Une troupe de mercenaires « décimée » qui ne pourra même plus servir de réserve stratégique aux armées russes, tandis que celles-ci se préparent à la grande offensive ukrainienne.

Mais dès que l’opération de libération est lancée par l’Ukraine, le 6 juin, Prigojine se répand en critiques sur ses médias, mettant en cause la réalité des bilans rassurants portées pourtant par son maître – Poutine – et bien sûr la compétence des chefs des armées, qu’il fustige à travers le ministre Choïgou et le chef d’état-major des armées russes, le général Guerassimov.

[…] Le ministre de la défense , avec l’appui de Poutine, essaye de « remettre dans le rang » cet ami encombrant. Le régime russe exige que ses mercenaires signent un contrat avec le ministère de la défense […] Le vendredi 23 juin, effrayé par l’avancée réelle des forces ukrainiennes et les pertes russes qui signifient qu’à terme les armées « officielles » de Poutine vacilleront, si elles ne vacillent pas déjà, Prigojine prend peur. Il prend peur pour lui aussi, quand il comprend que le ministère de la défense a bien l’intention de l’effacer. Prigojine affirme même que des unités militaires russes ont frappé ses propres bases pour le réduire au silence et le soumettre. […]

[…] Comme pour le pont de Kertch, celui de Tchongar n’est pas détruit mais suffisamment endommagé pour mettre en grande difficulté le flux logistique en provenance de Crimée, crucial pour les armées russes dans la partie sud du front.

[…] La réaction désespérée de Prigojine, d’insurrection armée contre son propre « camp », est la manifestation que la stratégie des alliés porte ses premiers fruits. En effet, ce qui est vraiment important, l’objectif stratégique de cette offensive ukrainienne est bien de mettre en échec le régime russe pour faire vaciller le pouvoir de Poutine. Poutine est en effet la clef de la guerre russe contre l’Ukraine, sa chute est le préalable à toute paix durable.

[…] Cette tentative de soulèvement armée dans son propre camp montre que le pouvoir de Poutine commence désormais à se fissurer, sa toute puissance vacille, son avenir avec.

Ne pas subir

Lundi 26/6, 7h45

Pacha va bien ; il y a des nouvelles dont on ne peut pas dire grand chose ici.


Lundi 26/6, 7h05

Bilan.

La presse épingle l’humiliation de Putler.

Damien Symon, Twitter

[…] Selon le média Baza, lié aux services de sécurité, ce ne sont pas moins de mille véhicules de tous ordres, du minibus au système de défense antiaérienne, répartis en quatre colonnes, qui montaient à l’assaut de Moscou. Auxquels il faut ajouter les troupes retranchées à Rostov.

Même s’il agit d’une force conséquente, l’humiliation est complète pour l’armée, qui s’est révélée incapable de mettre fin à l’équipée et s’apprêtait à défendre la capitale en entassant des sacs de sable sur ses voies d’accès. Certaines des unités qui se sont retrouvées face aux hommes de Wagner ont refusé le combat, par peur ou par sympathie. Les conséquences sur le front ukrainien sont, elles, encore difficiles à évaluer.

[…] « On dirait les années 1990, murmurait samedi une passante, dans le centre de Moscou. Des bandes de gangsters qui organisent des règlements de comptes dans les faubourgs… Sauf que maintenant ils ont des chars et des avions… »

[…] Il n’est pas seulement ici question de fierté offensée mais du mode de fonctionnement de la Russie poutinienne. « Pour les élites, une seule chose compte vraiment, rappelle le journaliste en exil Maxime Troudolioubov, c’est la capacité du chef à tenir solidement les leviers de contrôle. Or, il est maintenant clair que le président de la Fédération de Russie ne contrôle même pas “les siens”, et qu’à un moment donné, ils peuvent devenir une menace pour l’ensemble du groupe. »

L’hypothèse même d’un changement de pouvoir, jusque-là taboue, fait désormais partie du paysage. Le fait que M. Prigojine n’ait pas pu, ou pas voulu, aller au bout de ses projets ne change rien au constat : le pouvoir est loin d’être aussi inaccessible qu’il n’y paraissait.

Le Monde, Benoît Vitkine(Moscou, correspondant)

«Le défilé militaire» d’Evgueni Prigojine s’est enfoncé dans le pays comme un couteau dans du beurre.

Le Figaro, La chevauchée de la milice Wagner a dévoilé la décomposition de l’armée et de l’État russes

La mutinerie de Wagner a démontré non seulement l’incompétence de l’armée et des services secrets russes, mais aussi la passivité de Vladimir Poutine.

Libération, le tsar est nul

L’homme fort du Kremlin a semblé cligner des yeux lors d’une confrontation militaire avec les combattants du groupe Wagner de Prigozhin – dans un acte qui pourrait préserver son emprise sur le pouvoir. Mais le défi de Prigozhin – et la retraite de Poutine, qui l’a accusé de trahison mais a ensuite accepté un accord pour le laisser apparemment s’échapper en exil en Biélorussie quelques heures plus tard – a percé les trous les plus profonds dans l’autorité du président russe en une génération au pouvoir. Il ne fait plus aucun doute que la guerre déclenchée par Poutine pour rayer l’Ukraine de la carte constitue une menace existentielle pour sa survie politique. Le reste du monde doit maintenant faire face aux implications.

CNN, traduction automatique

Le Grand Continent publie le discours de Putler ; Prigo n’est pas cité.


Lundi 26/6, 6h45

Jonathan Piron, Twitter

Dimanche 25/6, 17h30

Palmarès.

[…] Chaque faille des forces armées russes est […] toujours un motif de réjouissance en Ukraine. En 2022, après les premières contre-attaques ukrainiennes victorieuses, la blague nationale était : « 2021, l’armée russe est la seconde armée du monde ! 2022, l’armée russe est la seconde armée en Ukraine ! » Au moment où Wagner a menacé Moscou, la plaisanterie s’est enrichie d’une troisième phrase : « 2023, l’armée russe est la deuxième armée en Russie ».

Le Monde

Dimanche 25/4, 15h05

Réalisme.

Si seulement mon armée de l’air avait l’habitude de bombarder des cibles militaires, au lieu des jardins d’enfants, ils auraient peut-être tué Prigojine la nuit dernière.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Dimanche 25/6, 14h55

Pari.

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les analystes et les responsables ont affirmé que Poutine ne reculerait jamais, qu’il avait besoin d’une victoire qui lui permettrait de sauver la face (c’est-à-dire le territoire ukrainien) pour mettre fin à sa guerre. Les événements d’hier ont complètement remis en cause cette hypothèse.

Poutine a parlé fort dans son discours national. Il avait l’air de quelqu’un qui se prépare à un grand combat. Mais lorsqu’il a été confronté à la décision difficile d’essayer d’arrêter les mercenaires de Wagner avec une force majeure, il a reculé.

[…} Au lieu de redoubler d’efforts pour écraser la mutinerie, Poutine a accepté l’humiliation. Il a été le rat piégé dans le coin que tant de poutinologues nous ont dit de craindre. Mais il ne s’est pas emporté et n’est pas devenu fou. Il a négocié avec un traître.

La leçon à tirer de la guerre en Ukraine est claire. Poutine est plus enclin à négocier et à mettre fin à sa guerre s’il est en train de perdre sur le champ de bataille. Ceux qui ont affirmé que l’Ukraine ne devait pas attaquer la Crimée de peur de déclencher une escalade doivent maintenant réévaluer cette hypothèse.

Plus tôt Poutine craindra de perdre la guerre, plus vite il négociera.

Michael McFaul, Ambassadeur des États-Unis en Russie, 2012-2014, Twitter, traduction Deepl

Dimanche 25/6, 12h30

Wagner, le jour d’après.

L’accord négocié par Loukachenko éliminera très probablement le groupe Wagner en tant qu’acteur indépendant dirigé par Prigozhin dans sa forme actuelle, bien que des éléments de l’organisation puissent perdurer sous les capacités existantes et nouvelles.

L’accord négocié par Loukachenko dépouille notamment Prigozhin du contrôle du groupe Wagner en échange de l’abandon des poursuites pénales pour rébellion et trahison. L’accord, s’il est exécuté tel qu’encadré par Peskov, subordonnera une partie du groupe Wagner au ministère de la Défense russe, comme le ministre de la Défense Shoigu le souhaite depuis longtemps. Cependant, on ne sait pas comment le Kremlin définira le personnel de Wagner comme n’ayant pas participé à la rébellion, et l’annonce de Peskov ne précise pas le sort du personnel de Wagner qui a participé, à part recevoir une grâce. Ces personnels pourraient potentiellement signer des contrats avec le MoD sur une base individuelle ; se démobiliser en Russie (une ligne de conduite probablement dangereuse pour la sécurité intérieure du Kremlin), se rendre en Biélorussie dans une certaine mesure, ou se déployer à l’étranger pour soutenir l’effort principal précédent d’opérations de Wagner en Afrique ou au Moyen-Orient.

On ne sait pas si les forces de Wagner coopéreront volontairement à leur intégration sous le ministère de la Défense russe, ou si les forces armées russes serviront volontairement aux côtés du personnel du groupe Wagner à l’avenir. La position de Poutine sur Choïgou et Gerasimov reste floue pour le moment, et Peskov a précisé que tout remaniement militaire est exclusivement la prérogative de Poutine et n’a été « guère » discuté pendant les négociations. […]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 24 juin, traduction automatique

Dimanche 25/6, 12h15

Chaos et nuc.

L’Occident ne veut pas d’une guerre civile dans une Russie dotée d’armes nucléaires, a déclaré un ancien ambassadeur britannique à l’ONU.

Sir Mark Lyall a déclaré à Sky News qu’une « rupture de l’ordre public » dans le pays pourrait avoir des « conséquences préjudiciables ».

La question aurait été discutée hier par les dirigeants occidentaux qui étaient « clairement préoccupés » par cette possibilité.

« Ce que l’Occident ne veut pas, c’est un chaos total et un effondrement de l’ordre public ou une guerre civile en Russie, car cela a toutes sortes de conséquences potentielles et dommageables étant donné que le pays est toujours le plus grand détenteur d’armes nucléaires au monde », a déclaré Sir Mark.

Il a dit qu’il était « frappant » que Vladimir Poutine ne soit pas intervenu « à un stade beaucoup plus précoce » dans les actions de plus en plus rebelles d’Evgueni Prigojine.

L’accord finalement conclu par le couple pour mettre fin à la mutinerie « est extraordinaire » étant donné que Wagner a abattu des hélicoptères de l’armée et que Moscou a creusé des routes pour empêcher leur avance comme si une attaque était imminente.

Sir Mark a déclaré: « Mais c’est aussi la raison pour laquelle je pense que cette saga n’est pas enfin terminée, car j’ai beaucoup de mal à croire que Prigozhin aura une retraite tranquille et paisible en Biélorussie. » […]

Sky, traduction automatique

Dimanche 25/6, 12h05

On s’en souviendra comme du « samedi pop-corn ». Presque des vacances.

InUAOfficial, Twitter
Des soldats ukrainiens de la 72e brigade mécanisée non loin de Donetsk occupé regardent les informations hier. (traduction automatique)

Dimanche 25/6, 10h30

« Nous n’avons constaté aucun changement dans la disposition des forces nucléaires russes » [durant l’insurrection], a déclaré un porte-parole du département d’État, ajoutant que les États-Unis n’avaient « aucune raison d’ajuster notre posture de force conventionnelle ou nucléaire. Nous avons des canaux de communication établis de longue date avec la Russie. sur les questions nucléaires. »

CNN, traduction automatique

Dimanche 25/6, 9h40

Il est trop tôt pour savoir à qui profite l’affaire. Et il y a en effet un grand nombre de tentatives d’explication sur l’équipée de Prigojine. Mais selon l’Institute for The Study of War (ISW), il ne s’agit pas d’une mise en scène.

Le Monde
CNN - Le chef mercenaire Wagner Yevgeny Prigozhin quitte le quartier général du district militaire sud au milieu du retrait du groupe de la ville de Rostov-on-Don, Russie, le 24 juin 2023. REUTERS/Alexander Ermochenko

Dimanche 25/4, 1h05

Finalement, entre l’explosion du barrage de Kakhovka et l’envolée de Prigo, les Russes ont toujours l’initiative du chaos.

Dommage que les républiques aient raté leur chance d’être indépendantes.

Olga, Viber

Samedi 24/6, 23h00

[…] Reste une question, qui vaut son pesant d’or : qu’a bien pu obtenir Prigojine pour faire demi-tour et stopper sa marche vers Moscou ?

Libération

Samedi 24/6, 22h15

Dans la plus proche colonie.

Le chef du PMC Wagner Yevgeny Prigozhin partira pour la Biélorussie, l’affaire pénale contre lui sera abandonnée. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, selon les médias de propagande russes.

Peskov a ajouté que Prigozhin pourrait « se rendre en Biélorussie » sous la garantie personnelle de Vladimir Poutine. « Si vous demandez quel type de garantie que Prigozhin pourra partir pour la Biélorussie, c’est la parole du président russe », a déclaré Peskov aux journalistes.

Dans le même temps, Peskov a noté qu’il ne savait pas ce que Prigozhin ferait en Biélorussie.

Les autorités ne poursuivront pas les wagnériens qui ont pris part à la rébellion, compte tenu de leurs mérites en première ligne, a ajouté le porte-parole du Kremlin. Ceux qui le souhaitent pourront signer des contrats avec le ministère russe de la Défense. […]

Zerkalo, traduction automatique

Samedi 24/6, 21h40

Si j’ai bien tout compris, à la fin de mon mojito (début de soirée, beau temps), le chevalier blanc (blanc cassé) Prigo a obtenu ce qu’il voulait (on saura quoi un peu plus tard, le temps pour les services de construire un narratif acceptable). Louka aurait servi de médiateur.

Pour mémoire (c’était hier matin, 23 juin) :

Noel Reports, Twitter
"L'Ukraine n'a pas bombardé Donetsk, depuis huit ans, seulement des positions russes. Les forces armées ukrainiennes n'allaient pas attaquer la Russie avec des soldats de l'OTAN, le ministère russe de la Défense trompe le public et le président."

Samedi 24/6, 19h50

Fin de match (mi-temps ?)

« Ils allaient démanteler le PMC Wagner. Le 23 juin, nous avons entamé une marche pour la justice », dit le chef du Groupe Wagner dans un enregistrement sonore diffusé sur Telegram. « En 24 heures, nous sommes arrivés à 200 km de Moscou. Pendant ce temps, nous n’avons pas versé une seule goutte de sang de nos combattants. Maintenant est arrivé le moment où le sang peut être versé. C’est pourquoi, conscients de la responsabilité de l’un des camps dans l’effusion de sang russe, nous faisons demi-tour avec nos convois et retournons dans les camps de campagne conformément au plan établi », ajoute-t-il.

Le Monde

Samedi 24/6, 19h20

Et un bouquet de sarcasme (avec un mojito nickel).

Armando Iannucci, Twitter

Wagner a mis 9 mois pour capturer Bakhmut et 3 heures pour capturer Rostov.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

La Russie va demander à rejoindre l’OTAN pour se protéger à la fois de l’Ukraine et de la Russie.

Dark Poutine, Twitter, traduction Deepl

Il y a exactement 16 mois, les habitants de Kiev fortifiaient leur ville pour empêcher une invasion russe. Aujourd’hui, les habitants de Moscou fortifient leur ville pour empêcher également une invasion russe. Je reste un maître stratège.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Xi Jinping déclare que la Chine suit de près la situation en Russie et rappelle que Vladivostok est un territoire chinois historique

Sputnik, Twitter, traduction automatique

Le ministère russe de la Défense annonce qu’il a tué 150 000 mercenaires Wagner, détruit 700 chars Wagner et capturé quatre Yevgeny Prigozhins

Sputnik, Twitter, traduction automatique

L’OTAN se prépare à larguer plus de pop-corn en Ukraine

Sputnik, Twitter, traduction automatique

Ah, ce mojito est terminé… D’habitude, je ne bois que de la vodka, mais là…

Sputnik, Twitter
Distributeur de pop-corn géant installé au centre-ville de Kiev

Samedi 24/6, 19h05

Appel à l’insurrection.

Le politicien de l’opposition Mikhail Khodorkovsky a exhorté les Russes à s’armer.

1) Maintenant, nous voyons que seuls des gens armés peuvent résister à une dictature.

2) La mutinerie de Prigozhin se terminera par son élimination personnelle ou celle de Poutine. Après cela, il y aura quand même une réaction et un serrage des vis.

3) Alors maintenant, il y a une petite fenêtre d’opportunité quand il y a du chaos dans les rues et que les forces de sécurité ne contrôlent pas.

4) Si vous voyez en vous le pouvoir de devenir à l’avenir les hommes armés qui s’opposeront à Poutine ou à Prigozhin, alors il est temps de vous armer.

5) Prigozhin n’est pas notre ami ni même notre allié. C’est un voyou et un criminel de guerre. Mais sa rébellion est une opportunité unique, et il n’y en aura pas d’autre avant longtemps », a écrit Khodorkovsky sur sa chaîne Telegram.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Samedi 24/6, 19h00

Ah, ça y est… Prigo n’est pas capable tout seul.

L’ancien président et Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui est actuellement vice-président du Conseil de sécurité russe, a accusé Wagner d’avoir « mis en scène un coup d’État », a rapporté samedi le média d’État russe RIA Novosti.

« L’évolution des événements montre que les actions des personnes qui ont organisé la rébellion militaire s’inscrivent pleinement dans le plan d’un coup d’État mis en scène », a rapporté RIA Novosti, citant Medvedev.
Selon Medvedev, « la rébellion armée actuelle est une opération bien pensée et planifiée, dont le but est de prendre le pouvoir dans le pays »

CNN, traduction automatique

Samedi 24/6, 18h30

Hop.

Le Monde - Un homme enlève l'affiche portant l'inscription "Rejoignez-nous chez Wagner", associée au propriétaire de l'entreprise militaire privée Wagner, Yevgeny Prigozhin, au-dessus d'une autoroute dans la banlieue de Saint-Pétersbourg, en Russie, le samedi 24 juin 2023. [...] (AP Photo) (traduction Deepl)
CNN - Un ouvrier enlève une bannière publicitaire vantant les mérites du groupe mercenaire privé Wagner, dans la banlieue de Saint-Pétersbourg, en Russie, le 24 juin. Anton Vaganov/Reuters (traduction Deepl)

Samedi 24/6, 13h50

Collabos.

Les dirigeants installés à Moscou dans quatre régions ukrainiennes que la Russie prétend avoir annexées ont réitéré samedi leur soutien au président russe Vladimir Poutine alors qu’il fait face à l’opposition du chef wagnérien Yevgeny Prigozhin.

« La seule vraie solution pour remporter notre victoire est de se regrouper autour du commandant en chef suprême, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Vladimirovitch Poutine », a déclaré Denis Pushilin, le chef de la soi-disant République populaire de Donetsk, dans un communiqué. déclaration sur Telegram.

Les chefs de la soi-disant République populaire de Louhansk, ainsi que des régions de Zaporizhzhia et de Kherson, ont exprimé un soutien similaire à Poutine.

Pouchiline a déclaré que cette « étape difficile pour la Russie » était « particulièrement douloureuse » pour lui, étant donné le rôle de Wagner dans la capture d' »Artemivsk », le nom de l’ère soviétique pour Bakhmut, dans l’est de l’Ukraine.

« Les gars de Wagner ont parfois fait l’impossible », a déclaré Pushilin. Mais, a-t-il dit, « les confrontations de toutes sortes, tant avant qu’aujourd’hui, ne pourront jamais mener à la réalisation de nos objectifs ».

CNN, traduction automatique

Samedi 24/6, 13h25

Alliés (russes).

Après avoir appelé son homologue biélorusse, le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu avec le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev pour évoquer la rébellion de Wagner. Ce dernier a estimé que «les évènements en cours sont une affaire interne à la Russie», en soulignant que «l’ordre constitutionnel et la primauté de la loi sont une condition indispensable pour maintenir l’ordre dans le pays», a précisé la présidence kazakhe.

Le Figaro

[…] En janvier 2022, quand des émeutes ont éclaté au Kazakhstan, M. Tokaïev a appelé à la rescousse la Russie. Celle-ci a pris la tête d’un contingent de forces « de maintien de paix » dont l’arrivée a mis fin aux troubles qui ont failli précipiter la chute de M. Tokaïev. Ces émeutes s’étaient officiellement soldées par 238 morts en neuf jours.

Le Monde

Samedi 24/6, 13h20

Impact en Ukraine ?

Le costume est aussi noir que le regard. Vladimir Poutine s’adresse à son peuple en pleine crise, ce qu’il déteste faire : spécialiste des discours a posteriori et de l’analyse d’actions passées, le chef du Kremlin a horreur de parler en temps d’incertitude, et il faut remonter à septembre 2004, en pleine attaque terroriste sur une école maternelle à Moscou, pour trouver un choix similaire. Mais si la situation est confuse, il faut reconnaître que le discours de Poutine ne l’est pas : «rébellion armée», «trahison», «un coup de poignard dans le dos», tous les mots-clés y sont, tels que les aurait choisis tout chef d’Etat légitime face à une rébellion armée fantomatique dont il est sûr que l’écrasement ne saurait tarder. […]

[…] Au cours des prochaines heures, la loyauté des forces de sécurité russes, et en particulier de la Garde nationale russe, sera déterminante pour l’issue de la crise, c’est maintenant une évidence. Mais il y en a une autre : pour l’Ukraine, les déchirements internes de la Russie ne pouvaient pas mieux tomber. Alors que la contre-offensive ukrainienne semblait patiner, le défi lancé par Wagner à Moscou pourrait sérieusement saper le moral des troupes russes qui tiennent les lignes de défense fortifiées que l’Ukraine tente de percer. Pour eux comme pour Poutine, le point de non-retour est atteint. Evgueni Prigojine, le chef de la milice qui a permis à la Russie de remporter son seul succès significatif depuis des mois, à Bakhmout, a affirmé cette nuit que le prétexte de l’invasion était un mensonge, que la menace de l’Ukraine avait été inventée. Que penser de cette affirmation quand on est lieutenant dans l’armée russe dont les hommes tombent pour défendre ce mensonge ? Réponse dans les prochaines heures.

Libération

Samedi 24/6, 13h15

Ironie du sort.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a exhorté le chef du Kremlin et de Wagner Yevgeny Prigozhin « à être responsables et à protéger les civils ».

Sunak a déclaré samedi à la BBC que le Royaume-Uni « gardait un œil attentif sur la situation car elle évoluait sur le terrain au moment où nous parlons ».

« Nous sommes en contact avec nos alliés et, en fait, je parlerai à certains d’entre eux plus tard dans la journée », a-t-il déclaré.

« Mais la chose la plus importante que je dirais est que toutes les parties soient responsables et protègent les civils, et c’est à peu près tout ce que je peux dire en ce moment », a-t-il ajouté.

CNN, traduction automatique

Samedi 24/6, 12h15

Unisexe, adulte, 34,95 €


Samedi 24/6, 12h15

Armée russe ?

Dans leur dernier bulletin d’information publié sur Twitter, les services de renseignements britanniques estiment que les preuves de combats entre les hommes du groupe Wagner et les militaires russes sont très limitées, certains membres des forces russes « sont très probablement restés passifs, approuvant [l’action de] Wagner ».

« Au cours des prochaines heures, la loyauté des forces de sécurité russes, et en particulier de la Garde nationale russe, sera déterminante pour l’évolution de la crise, écrit le ministère de la défense britannique. Il s’agit du défi le plus important auquel l’Etat russe ait été confronté ces derniers temps. »

Le Monde

Samedi 24/6, 12h00

Il fait beau et chaud sur la majeure partie, etc.

InUAOfficial, Twitter

Samedi 24/6, 11h25

Belarus.

Alors que les envahisseurs russes se noient dans une impasse entre factions, la situation expose la faiblesse des dictatures. Il n’y a pas de loyauté parmi les criminels qui maintiennent le pouvoir par la peur ; leur régime de terreur pourrait s’effondrer à tout moment. Nous devons rester vigilants et rester concentrés sur nos principaux objectifs : aider l’Ukraine à vaincre l’agression russe, libérer la Biélorussie de la tyrannie et préserver son indépendance.

Sviatlana Tsikhanouskaya, Twitter, traduction automatique

Samedi 24/6, 11h10

La blague circule déjà : « Tu as vu cette contre-offensive ? »

Tu as du pop-corn ?

Olga, par téléphone
Saint Javelin, Twitter

Samedi 24/6, 10h25

Chaîne Telegram Wagner PMC : « Poutine a fait le mauvais choix. Tant pis pour lui. Bientôt nous aurons un nouveau président »

Anton Gerashchenko, Twitter, traduction automatique

Samedi 24/6, 10h15

Perspectives.

iStories, en une
Mercenaires du PMC « Wagner » à Rostov-sur-le-Don, le 24 juin, photo STRINGER / REUTERS

«Tentative de renversement du pouvoir», selon Dmitri Minic

«Puisque Poutine s’oppose frontalement à Wagner et que Wagner persiste, on peut estimer qu’il s’agit d’une tentative de renversement du pouvoir», a analysé à chaud sur Twitter le chercheur de l’IFRI Dmitri Minic, spécialiste de l’armée russe. «Et dire que Wagner avait été conçue pour subvertir des États étrangers», ironise l’auteur d’un livre remarqué, Pensée et culture stratégiques russes, du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine.

«Un acte désespéré», selon Michael Kofman

«La rivalité de Prigojine (avec l’armée russe) a fait qu’il s’est enfermé. Son pari me semble être un acte désespéré, bien que tout dépendra du fait que Prigojine agisse seul ou que d’autres personnes importantes se joignent à lui, écrit sur Twitter l’analyste militaire américain Michael Kofman, directeur du programme d’études russes au Center for Naval Analysis et membre du Center for a New American Security. Je suis sceptique sur le fait ça se finisse bien pour lui ou pour Wagner (…) Les services de sécurité russes prennent clairement la menace de Prigojine au sérieux. J’attendrais de voir si Wagner se mobilise, se déploie, et si quelqu’un d’important se joint à lui. Le week-end promet d’être intéressant».

«Un accord avec Prigojine ?», s’interroge Dmitri Alperovitch

«Nous pourrions très bien voir Moscou conclure un accord avec Prigojine – peut-être lui donner plus de pouvoir et voir comment la guerre est menée -. Ils ne veulent clairement pas le combattre, il a maintenant fait valoir son point de vue et a également réduit l’agressivité de son ton», suggère Dmitri Alperovitch, président du «Silverado Policy Accelerator», un groupe de réflexion géopolitique à Washington. «Il existe un précédent dans la Russie moderne. Kadyrov (et son père) étaient à l’origine du côté des rebelles pendant la Seconde guerre de Tchétchénie (et avaient tué beaucoup de soldats russes), mais ont ensuite été convaincus de changer de camp et tout a été pardonné», raconte l’analyste américain né à Moscou.

«Nous n’avons pas vu un tel moment depuis 1991», selon Sergey Radchenko

«La menace de Prigojine d’emmener ses 25.000 hommes en marche (vers Moscou ?) pour demander des comptes au ministère de la Défense est difficile à mettre en œuvre sans le soutien de l’armée russe et éventuellement des services de sécurité. Cela ressemble donc plus à une menace rhétorique qu’à un plan réel. S’il y a une mutinerie plus large dans l’armée russe, ses chances pourraient s’améliorer», analyse sur Twitter Sergey Radchenko, professeur à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies.

«Il sera intéressant de voir comment ce développement affectera la contre-offensive ukrainienne. On le verra assez tôt, sans doute. Poutine aura du mal à rester imperturbable, dans les nuages. Ces derniers jours, il s’est rangé du côté du ministère de la Défense. Mais ne vous y trompez pas : la Russie pourrait sombrer dans une guerre civile pure et simple. La probabilité d’un coup d’État militaire a également augmenté. Nous n’avons pas vu un tel moment depuis 1991», met en garde l’historien spécialiste de la Guerre froide, qui nuance néanmoins : «Mais nous ne sommes pas en 1991. Certes, le système est pourri, mais la capacité interne de violence est loin d’être épuisée». L’universitaire identifie en prime plusieurs sujets d’inquiétude pour les Occidentaux : «la sécurité et la prolifération des armes nucléaires russes et des armes chimiques et biologiques ; l’instabilité régionale et les possibles effets d’entraînement (en particulier dans le Caucase) ; les flux de réfugiés».

Le Figaro

Samedi 24/6, 9h35

Putler à la télé.

CNN, Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours télévisé à Moscou, le 24 juin. Reuters
Le président russe a déclaré : « Toute agitation interne est une menace mortelle pour notre État pour nous en tant que nation ; c'est un coup porté à la Russie pour notre peuple et nos actions pour protéger notre patrie. Une telle menace fera face à une réponse sévère. (traduction automatique)

Le président [russe] est apparu à la télévision, samedi matin, pour s’adresser à la nation. « Tout ce qui affaiblit la Russie doit être mis de côté » a prévenu le président russe, qualifiant la situation de l’insurrection armée de « coup contre la Russie », « de coup de poignard dans le dos du pays et du peuple, d’apostasie ».

Le président a évoqué ceux « qui ont été piégés ou menacés et qui se sont lancés dans l’aventure de l’insurrection armée ». Selon lui, la Russie est « poussée vers la défaite et la capitulation par l’insurrection. L’action contre les insurgés sera sévère »

Le Monde

Samedi 24/6, 9h25

Zapo.

« Le fait que, selon les services de renseignement, la Russie envisage un scénario d’attaque terroriste à la centrale nucléaire de Zaporijia avec une fuite radioactive est alarmant. L’explosion du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya a montré clairement que la Russie est prête à utiliser la tactique de la terre brûlée en réponse à la détérioration de la situation militaire sur les terres saisies, car elle doute qu’elle sera en mesure de les retenir », [a déclaré Serhiy Kyslytsia, le représentant permanent de l’Ukraine auprès de l’ONU, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 23 juin 2023].

Energoatom, Telegram, traduction automatique

En prévision d’une éventuelle attaque terroriste russe contre la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, l’Ukraine a mis en place un quartier général composé d’ingénieurs en électricité, de représentants du service d’urgence de l’État, de policiers et de médecins. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’intérieur, Ihor Klymenko […]. Il a exhorté la population à rester calme et à suivre les instructions des autorités.

[…] M. Klymenko a souligné que pendant cette période, si aucune mesure d’évacuation n’est prise, chaque citoyen doit s’enfermer dans sa chambre, fermer la ventilation et éteindre l’air conditionné. Toutes les ouvertures des maisons ou des appartements doivent également être scellées à l’aide d’un chiffon humide ou de ruban adhésif. […]

Liga, traduction automatique
Energoatom, Facebook, 23/6, 6h00
Energoatom, Facebook, 22 juin, 11h

Samedi 24/6, 8h55

Ambiance de match.

« Ce qui est important c’est la paix. Il faut figer le front et que Poutine abandonne l’oblast de Rostov au profit de Wagner. Wagner qui fait de la très bonne musique au passage, il faut le préciser » -Ségolène Royal, experte en compromis

Spoutenik, Twitter

« Le président Biden a annulé tout ses rendez-vous afin de prendre une journée de repos pour regarder le match en direct » – Porte-parole de la maison blanche

Spoutenik, Twitter

D’après Igor Strelkov : « Prigojine est un agent de la CIA infiltré depuis le début et dont la mission est de détruire la Russie de l’intérieure. Les Ukrainiens lui ont laisser prendre Bakhmut facilement pour qu’il puisse mener à bien sa mission ».

Spoutenik, Twitter

Le cours du pop corn est en forte hausse.

Ambassade de l’Empire de Russie en France, Twitter

Samedi 24/6, 8h00

Z2 (bordel au carré).

Wagner envahit la Russie. J’imagine que Putler va menacer Prigo de lui balancer du nuc sur le nez.

Nexta, Twitter, Rostov se réveille.

Le chef du groupe paramilitaire Wagner affirme ce matin être Rostov-sur-le-Don, siège du quartier général du commandement sud de l’armée russe d’où sont coordonnées les opérations militaires en Ukraine. Il affirme avoir pris le contrôle de sites militaires, dont un aérodrome. Il a assuré que les avions militaires engagés dans l’offensive russe en Ukraine « partent normalement » de l’aérodrome pour remplir leurs « tâches de combat », en affirmant qu’« il n’y a aucun problème ». « Le principal point de commandement fonctionne normalement », a poursuivi M. Prigojine, en assurant qu’« aucun officier » déployé là-bas n’a été suspendu de ses fonctions.

La ville est située sur les rives du fleuve Don, à une quarantaine de kilomètres de son embouchure sur la mer d’Azov et à 959 kilomètres au sud de Moscou.

Le gouverneur de la région de Rostov a appelé la population à « rester à la maison », et celui de Lipetsk, à 420 km au sud de Moscou, a lui aussi annoncé « des mesures de sécurité renforcées ». « Des activités antiterroristes sont en cours à Moscou dans le but de renforcer les mesures de sécurité », a annoncé le maire de la capitale, Sergueï Sobianine.

Le Monde
Glasnost Gone, Twitter

Vendredi 23/6, 23h55

Contact.

InUAOfficial, Twitter

Vendredi 23/6, 23h45

Putler et ses mercenaires (suite).

Nexta, Twitter
Des véhicules blindés de transport de troupes circulent dans les rues de Rostov, rapporte la BBC. Les véhicules ont été vus près du quartier général du district militaire sud, qui se trouve à l'intersection de Budennovsky Prospekt et de la rue Pushkinskaya. (traduction automatique)

Le général russe Serhiy Surovikin a enregistré un appel au PMC « Wagner » : « Nous sommes du même sang, nous sommes des guerriers, l’ennemi [Ukraine – ndlr] attend que la situation politique interne du pays dégénère, nous ne pouvons pas faire le jeu de l’ennemi. »

Flash News, Twitter, traduction automatique

C’est la panique dans l’administration présidentielle qui n’exclut pas le scénario du déclenchement d’une guerre civile. Cela a été rapporté à Important Stories par une source proche de l’administration présidentielle.

Selon lui, il y a une semaine, il y avait des informations dans l’administration présidentielle selon lesquelles Prigozhin préparait quelque chose. La vidéo avec les conséquences présumées d’une attaque au missile sur l’emplacement du PMC de Wagner est une mise en scène, estime-t-il.

iStories, traduction automatique

Dans un tweet vendredi soir, le ministère ukrainien de la Défense a simplement déclaré : « Nous surveillons ».

BBC News, traduction automatique

Vendredi 23/6, 22h55

Yop. Putler aux prises avec ses mercenaires.

Tu suis le début de la guerre civile en Russie ?

Olga, Viber

Après avoir accusé le commandement de l’armée russe d’avoir mené des frappes meurtrières contre des camps de ses combattants – ce que Moscou dément –, le patron du groupe paramilitaire russe a déclaré dans un message audio que « le comité des commandements du Groupe Wagner a décidé que ceux qui ont la responsabilité militaire du pays doivent être stoppés ».

Il a appelé à ne pas opposer de « résistance » à ses troupes, en affirmant que le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, serait « stoppé » – les deux hommes s’opposent depuis des mois. « Ce n’est pas un coup d’Etat militaire, c’est la justice qui est en marche. Nos actions ne gênent en rien les troupes », ajoute M. Prigojine dans un autre audio.

« Nous sommes 25 000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays. (…) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l’armée et tout le pays », a-t-il abondé, avant d’en appeler à « tous ceux qui veulent nous rejoindre » pour « mettre fin au désordre ». […]

Le Monde

Prigozhin a appelé à tuer Shoïgu et Gerasimov, et tous les traîtres du pays. Il promet d’armer tous les patriotes. Plus de réseau téléphonique au centre de Moscou. Rien à la télé, comme en 1991. Les caméras à Moscou sont éteintes

Olga, Viber

Contre Prigozhin, une affaire pénale a été officiellement ouverte sur le fait d’avoir appelé à une rébellion armée.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Des chaînes associées à Wagner rapportent que leur camp a été touché par une attaque massive à la roquette. Selon les rapports des combattants de Wagner, l’attaque a été infligée par l’arrière. Cela signifie que les forces de la Fédération de Russie seraient derrière cette attaque. A besoin de vérification mais semble épique.

Noel Reports, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/6, 22h15

Cratère.

Iryna, Viber, « Aujourd’hui [hier], une telle fusée est arrivée ».

Vendredi 23/6, 21h35

Amabilités.

Si une bête sauvage dévore un homme, on dit généralement qu’elle doit simplement être traquée et abattue, car elle est habituée à manger de la chair humaine. C’est la même chose avec la Russie », a-t-il expliqué sa position.

Andrzej Duda a ajouté que si les forces armées russes se remettent des revers subis en Ukraine, elles avanceront immédiatement vers le reste du pays, puis vers la Pologne, les pays baltes et les pays de l’ancienne sphère d’influence de l’Union soviétique.

« Peut-être que l’Occident ne comprend pas cela, mais nous le savons très bien », a-t-il souligné.

Le président polonais dit que les territoires ukrainiens doivent être libérés avant qu’un accord de paix ne soit conclu.

Duda a qualifié la restauration du droit international dans les territoires ukrainiens de « condition préalable » pour mettre fin à la guerre déclenchée par Vladimir Poutine l’année dernière, ajoutant que « le droit international sera rétabli lorsque la Russie sera retirée de tous les territoires occupés de l’Ukraine ».

Timpul, traduction automatique

M. Medvedev a qualifié le président polonais Duda de « racaille polonaise ». Il a également déclaré qu’au XVIIIe siècle, il serait condamné à être écartelé au milieu de la Place Rouge.

« Nous sommes des humanistes, prenons notre revanche différemment », a-t-il conclu.

Noel Reports, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/6, 19h35

Confirmations ?

Sur cette photo publiée le 22 juin 2023, on voit le pont endommagé de Chonhar, qui relie les parties de la région de Kherson en Ukraine tenues par les Russes à la péninsule de Crimée, à la suite d'une attaque de missiles ukrainiens, selon des responsables nommés par la Russie. Photo : Vladimir Saldo, chef de la région de Kherson nommé par la Russie, via Telegram / Handout via REUTERS. (traduction Deepl)
Noel Reports, Twitter
Les Russes ont construit un ponton après les frappes de missiles sur le pont près de Chonhar (traduction automatique)

Un important pont entre la Crimée annexée et une région du sud de l’Ukraine partiellement occupée, touché jeudi par une frappe ukrainienne, n’est plus utilisable pour le moment, a déclaré vendredi un responsable russe. « Malheureusement, le pont [de Chonhar] est bien plus endommagé que ce que nous pensions initialement. Pendant les quinze à vingt jours qui viennent, voire plus, le temps que des travaux soient menés et qu’on détermine ce qu’on peut faire, le pont n’est plus utilisable pour la circulation », a précisé à la télévision russe le responsable de l’administration pour la partie occupée de la région de Kherson, Vladimir Saldo.

Le Monde

Vendredi 23/6, 19h30

Facture.

Mavka Slavka, Twitter

Vendredi 23/6, 13h35

Turquie (suite).

Le chef de l’opposition Kemal Kılıçdaroğlu [candidat à l’élection présidentielle] risque 110 ans de prison. 28 procès ont été intentés contre lui. Beaucoup ont été déposés il y a quelques années, principalement pour diffamation (par exemple, parce que Kılıçdaroğlu a comparé Erdoğan à Kadhafi & Ceausescu).

Rebecca Rambar, Twitter

Vendredi 23/6, 13h25

Message.

Des sénateurs américains ont proposé d’assimiler une possible utilsation russe d’armes nucléaires à une attaque contre l’OTAN. Cette résolution a été présentée par le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Blumenthal. Elle dit que l’utilisation d’armes nucléaires tactiques en Ukraine créera une menace directe pour les pays membres de l’OTAN et peut être considérée comme une attaque contre l’alliance. Le document est de nature consultative. Les sénateurs estiment que l’adoption de la résolution est un message adressé à Poutine.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/6, 8h05

Logique.

Le Kremlin veut une catastrophe nucléaire en Ukraine. La philosophie de Putler est que « si la ruZZia ne peut pas avoir l’Ukraine, alors l’Ukraine n’aura certainement pas l’Ukraine ».

Mavka Slavka, Twitter, traduction automatique
Ecozagrova, qualité de l’air

L’Ukraine commence à peine à évaluer l’ampleur des dévastations causées par la destruction, dans la nuit du 5 au 6 juin, du barrage de Kakhovka, qu’elle considère comme la « pire catastrophe écologique en Europe depuis celle de Tchernobyl », que de nouvelles menaces semblent se profiler ailleurs. La direction du renseignement militaire ukrainien a affirmé, mercredi 21 juin, que le système de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée depuis le 4 mars 2022, avait été miné par les troupes russes.

Quelques jours plus tôt, la même source avait sonné l’alerte sur une autre menace potentielle, cette fois en Crimée. Selon un communiqué publié le 12 juin, les Russes prépareraient également une « attaque terroriste » en minant l’usine Titan de Criméesituée à Armiansk, dans la partie nord de la péninsule, annexée par la Russie en 2014, et qui stocke des quantités importantes d’ammoniac. En cas d’explosion, « un nuage d’ammoniac pourrait affecter les environs en une demi-heure, selon la direction du vent ».

[…] Les attaques contre l’environnement sont une arme de guerre bien connue des militaires. « Cela a toujours été le cas, où que ce soit », explique Ben Cramer, expert en sécurité environnementale et chercheur associé au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), à Bruxelles. L’objectif, pour les belligérants, est toujours le même : gagner un avantage stratégique sur l’adversaire pour l’empêcher d’accéder à des ressources ou pour saper le soutien des populations. Pour autant, « cette science de la destruction, qui fait partie intégrante de la stratégie militaire, reste un angle mort, un impensé », poursuit Ben Cramer.

[…] Soucieux de recenser ces derniers avec la même minutie que les crimes de guerre, Kiev a lancé une application pour mobile, EcoZagrova, pour que chaque citoyen puisse rapporter ce dont il est témoin, comme les feux de forêt, les marées noires ou le déversement de substances toxiques dans le sol et l’eau. L’application permet également aux Ukrainiens de vérifier en temps réel la qualité de l’air, le niveau de pollution radioactive dans tout le pays et les menaces liées aux attaques environnementales. Les conseils pratiques abondent : « Comment agir face à une menace de rayonnement radioactif, une menace chimique, un bombardement atomique, un bombardement au phosphore, et des émissions d’azote. »

Le Monde, Les attaques contre l’environnement sont devenues des armes à part entière

Vendredi 23/6, 8h00

Plan.

Volodymyr Dacenko, Twitter
[...] Si vous ne vous attendez pas à surprendre l'ennemi, le début de l'assaut est l'étape la plus difficile.

 Au début de l'offensive, l'ennemi est dans la position la plus avantageuse :
 1. L'armée se prépare depuis longtemps à la défense et dispose de positions défensives solides.
 2. Il y a encore assez de soldats pour tenir la défense et il y a aussi des réserves.
 3. L'artillerie est prête, il y a encore assez de munitions.
 4. L'aviation travaille dans son espace aérien.
 5. Toute accumulation de matériel ou de soldats est facilement traçable.
 6. Percer plusieurs couches de champs de mines entraînera inévitablement la perte d'équipement.
7. L'ennemi est prêt à imposer une contre-attaque dans la zone tampon.
 8. Il n'y a pas assez d'espace pour que les assaillants puissent rassembler beaucoup de soldats et de matériel.

Au cours des deux premières semaines de la contre-attaque, nous voyons des batailles pour la zone tampon entre la première ligne de défense et la deuxième ligne de défense. Quelqu'un dira que cela peut sembler lent, mais il convient de rappeler que c'est maintenant l'étape la plus difficile.
 Et tant que les Russes ont suffisamment d'artillerie, d'aviation et de soldats, il ne faut pas s'attendre à une offensive rapide.  Elle ne commencera que lorsque la défense russe sera en crise.
L'UА chasse les dépôts d'artillerie et de munitions RU, essayant de les saigner à sec et de laisser les forces RU sans soutien
Tous les résumés ne valent plus rien maintenant.  Nous ne savons même pas si le coup principal de la contre-offensive aura vraiment lieu là où se déroulent actuellement les batailles les plus lourdes.
Tout cela ne peut être qu'une préparation à quelque chose de plus inattendu que l'offensive de Zaporizhzhia, dont on parle depuis de nombreux mois.
(traduction automatique)

Vendredi 23/6, 0h55

La guerre de Putler en Ukraine expliquée aux enfants (extrait).

[…] Dépêchez-vous ! Il est sur le point de me manger !
Au moins, donnez-moi une arme pour me défendre !
Je crains que cela ne fasse qu’intensifier le conflit entre vous deux.
Cela ne fait que prolonger le conflit !
Jésus ! Que quelqu’un tue cette chose avant qu’elle ne me mange !
Pour le bien de la paix, les deux parties devraient entamer des négociations !
Quelles putains de négociations ? Ce requin m’a attaqué !
Avez-vous la preuve que vous n’aviez pas prévu d’attaquer le requin en premier ? [Etc.]
Freeonis, Twitter, traduction Deepl

Vendredi 23/6, 0h45

Inde.

Les Etats-Unis et l’Inde ont appelé à respecter « l’intégrité territoriale et la souveraineté territoriale » de l’Ukraine dans un communiqué commun publié jeudi à l’occasion de la visite d’Etat du premier ministre indien Narendra Modi, à Washington. Le président Joe Biden et le dirigeant indien expriment par ailleurs, dans ce même communiqué, leur « profonde préoccupation face au conflit en Ukraine » et « déplorent ses terribles et tragiques conséquences humanitaires ».

Le Monde

[…] La déclaration ne faisait manifestement aucune mention de la Russie, ni de son rôle dans le conflit, les deux dirigeants écrivant à la place que les deux pays « affirment que l’ordre international fondé sur des règles doit être respecté », dans un sens général. […]

CNN, [edit], traduction automatique
The New York Times, traduction automatique

Vendredi 23/6, 0h15

F16 en VO.

Youtube, F-16 Viper Cockpit Tour, capture d’écran

D’après Breaking Defense, les Pays-Bas ont mis en place un programme bien structuré, dont l’un des objectifs est de convertir les pilotes de l’armée de l’air ukrainienne –surtout rompus aux appareils de type soviétique, comme le MiG-29– aux avions de combat utilisés par les pays de l’OTAN. Cela inclut une part de perfectionnement linguistique, la maîtrise de l’anglais étant indispensable pour pouvoir piloter un F-16 dans des conditions optimales.

Problème: l’Ukraine fait partie des pays européens les moins doués quand il faut s’exprimer dans la langue de Shakespeare: un classement publié en 2018 la plaçait au vingt-huitième rang sur un total de trente-deux nations. Selon un analyste de l’US Air Force, la formation pourrait durer entre quatre et six mois, essentiellement pour des raisons linguistiques… mais pas seulement.

Comme l’explique Popular Mechanics, les militaires de l’armée de l’air ukrainienne vont aussi devoir réapprendre toute une grammaire de pilotage. Habitués depuis des années, voire des décennies, à une certaine disposition des commandes, ils vont devoir acquérir de nouvelles habitudes et de nouveaux réflexes, les avions occidentaux étant conçus de façon bien différente.

Korii

Vendredi 23/6, 0h05

Iran.

D’après un article du New York Times daté du 14 juin, les diplomates américains et iraniens remettent sur le tapis le programme nucléaire de Téhéran et les sanctions économiques de Washington, pour tenter d’explorer un moyen de réfréner le premier et d’assouplir les secondes.

Dans l’ensemble, c’est une bonne nouvelle. Les laboratoires iraniens sont en train d’enrichir de plus en plus d’uranium au point qu’ils devraient être capables de construire quelques bombes atomiques très rapidement, ce qui pourrait inciter Israël ou les États-Unis à lancer une attaque susceptible de déclencher une guerre. Et les sanctions continuent de nuire au peuple iranien sans affaiblir le moins du monde le régime des mollahs.

Ces nouvelles discussions ne présagent absolument pas un renouveau de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien signé par le président Barack Obama et les dirigeants de cinq autres nations d’une part, et l’Iran d’autre part, en juillet 2015 et que le président Donald Trump a abrogé trois ans plus tard. Cet accord est mort et enterré, et les chances de nouvelles négociations en vue d’un nouvel accord sont également bien minces.

Cependant, nous savons maintenant que des discussions informelles ont lieu depuis six mois, dans le but de trouver un arrangement qui –sans exiger beaucoup d’engagements ou de compromis, encore moins une signature de traité– serait susceptible d’apaiser les tensions et de freiner l’élan vers un conflit armé.

[…] Bien que de nombreux militaires et agents des renseignements israéliens ont considéré l’accord nucléaire iranien préférable à une absence totale d’accord, le Premier ministre Benyamin Netanyahou le voyait comme une menace majeure et a joué un rôle prépondérant en 2018 dans la décision de Donald Trump de s’en retirer –ainsi que pour persuader une majorité bipartisane au Congrès de s’y opposer également. […]

Sous les termes du nouvel arrangement, si les deux camps réussissent à s’entendre, l’Iran arrêterait d’enrichir l’uranium au-delà de son niveau actuel, empêcherait ses mandataires d’attaquer les prestataires et intérêts américains en Syrie et en Irak, permettrait aux inspecteurs internationaux de revenir dans ses sites nucléaires, libèrerait trois prisonniers américano-iraniens et, geste conséquent dans une autre zone de guerre, cesserait de vendre des missiles balistiques antichars à la Russie.

En échange, les États-Unis s’abstiendraient de renforcer les sanctions, arrêteraient les saisies des pétroliers étrangers transportant du pétrole iranien et dégèleraient certains actifs iraniens bloqués dans les banques, mais seulement dans des objectifs humanitaires (l’argent transiterait par des entreprises contrôlées en amont pour être sûr qu’il ne soit pas dirigé ailleurs).

Même cet arrangement soulève une objection, car l’Iran a enrichi de l’uranium à 60% (c’est ce qu’il affirme, même si l’AIEA indiquait de son côté avoir détecté en février des particules d’uranium enrichi à 83,7%). S’il devait l’enrichir à 90% (niveau considéré comme de «qualité militaire»), il en aurait suffisamment pour construire deux bombes atomiques. Et il ne faudrait que deux semaines aux scientifiques iraniens pour faire passer de l’uranium de 60% à 90% d’enrichissement.

Les opposants à l’accord affirment que l’Iran est trop proche de la «qualité militaire» pour justifier la moindre levée de sanctions en échange. Les partisans de l’accord soulignent qu’il faudrait à l’Iran encore un ou deux ans pour transformer l’uranium enrichi en une arme susceptible de tenir dans une ogive de missile. Ils soulignent également que l’accord de Vienne interdisait à l’Iran d’enrichir de l’uranium au-delà de 3,67% (pendant quinze ans et sur un seul site). En d’autres termes, nous ne serions pas dans cette mouise si Donald Trump n’avait pas sabordé l’accord de Vienne. […]

Slate

Jeudi 22/6, 23h55

Torchage.

Cratère de Darvaza, Wikipedia

Le Turkménistan est célèbre pour le gigantesque cratère de Darvaza, libérant constamment des milliers de tonnes de méthane depuis les années 1950. Cette émanation constante fait que le cratère reste enflammé toute l’année et lui vaut le fantaisiste surnom de « Porte de l’enfer ». En vue de ses réserves, le pays figure en tant que quatrième producteur mondial de méthane.

Bien qu’il ne compte que six millions d’habitants, il serait l’un des plus grands pollueurs de la planète. Les émissions de gaz à effet de serre proviennent non seulement du cratère de Darvaza, mais également des extractions de pétrole et de gaz dans l’ensemble du pays. Ces rejets sont en grande partie dus à la vétusté des installations locales. Entre 2019 et 2022, des données satellites ont révélé que le Turkménistan a enregistré un record mondial de 840 évènements de « super-émissions » de méthane, liés à des fuites au niveau des puits, des sites de stockage et des conduits.

Depuis 1991, quelques tentatives ont été initiées pour éteindre le cratère et exploiter le méthane qui s’en échappe. Cependant, l’opération était si titanesque que le pays a davantage donné la priorité à l’extraction du pétrole et du gaz dont il regorge. Les bénéfices étaient tels que le gouvernement a pu alimenter gratuitement sa population en eau et en électricité, entre 1993 et 2019.

Cependant, face à l’urgence climatique et aux pressions des décideurs et écologistes mondiaux, le pays s’engage enfin à entreprendre des solutions pérennes pour réduire ses émissions de méthane. Serdar Berdymukhamedov, le dirigeant actuel, a approuvé une feuille de route comprenant des mesures permettant de potentiellement rejoindre l’Engagement mondial pour le méthane. Il s’agit d’un accord initié par les États-Unis et l’Union européenne (UE) pour réduire les émissions de méthane de 30% d’ici la fin de la décennie. Grâce à l’aide internationale, le Turkménistan pourrait maîtriser les émanations du cratère de Darvaza et rénover ses installations d’extraction pour capturer efficacement le méthane.

[…] Le méthane étant l’un des plus puissants gaz à effet de serre dans l’atmosphère, sa réduction est l’un des meilleurs moyens d’atténuer « rapidement » la hausse des températures. […]

[…] Grâce aux avancées technologiques actuelles, il serait possible de réduire de 75% les émissions du secteur pétrolier et gazier (au niveau mondial), dont 50% sans coût net. Ces réductions seraient possibles uniquement en rénovant les installations de sorte à empêcher toute fuite — un effort consenti lors de la COP26 par plusieurs pays, dans le cadre de l’engagement mondial sur le méthane.

En effet, des milliers de tonnes de méthane sont constamment rejetés au cours des processus d’extraction du gaz naturel et du pétrole. Ces rejets sont éliminés par une procédure à forte empreinte carbone appelée « torchage », consistant à brûler le méthane à la sortie du cycle d’extraction, sans compter les fuites survenant au niveau des conduits en amont.

Au Turkménistan, environ 7% du gaz naturel serait gaspillé par les opérations de torchage. Si les accords du pays avec l’UE et les États-Unis aboutissent, les mesures envisagées pourraient permettre d’éliminer annuellement l’équivalent de près de 290 millions de tonnes d’émissions de carbone. Ce chiffre représente à peu près l’empreinte carbone annuelle des États fortement industrialisés tels que Taïwan.

Trust my Science

Jeudi 22/6, 23h35

Zapo.

Energoatom, Facebook, 22 juin, 11h
Energoatom, Telegram, 16 juin, 9h00

Il n’y a plus de raison de représenter l’eau du réservoir de Kakhovka en bleu, puisqu’il n’y a plus d’eau (chaun aura corrigé) ; je ne sais pas où les « 9 mètres » sont mesurées, sans doute à l’endroit du prélèvement.


Jeudi 22/6, 21h05

Matos maison (le narratif russe dit que l’OTAN affronte la Russie).

Le conglomérat ukrainien de l’industrie de la défense « Ukroboronprom » a annoncé le 20 juin que l’Ukraine avait construit et testé avec succès un drone d’une portée de 1 000 km, indiquant l’intention et la capacité de l’Ukraine à cibler les infrastructures militaires russes dans les territoires occupés par la Russie et la Russie avec des drones de fabrication ukrainienne.

La ​​porte-parole d’Ukroboronprom, Nataliya Sad, a déclaré que les forces ukrainiennes avaient utilisé avec succès le nouveau drone de fabrication ukrainienne, mais n’a pas fourni d’informations indiquant si ce drone avait déjà été utilisé pour des frappes.

[…] Bien que Budanov n’ait pas confirmé que les forces ukrainiennes avaient précédemment lancé des drones au-dessus du Kremlin le 3 mai, les responsables du renseignement américain avaient précédemment évalué que les unités spéciales ukrainiennes de l’armée ou du renseignement étaient à l’origine d’une série d’actions secrètes contre des cibles russes, notamment la frappe du 3 mai.

[…] Le droit international autorise les forces ukrainiennes à frapper des cibles légitimes même sur le territoire russe, en particulier des cibles à partir desquelles les forces russes lancent des attaques contre des infrastructures civiles ukrainiennes.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 21 juin, traduction automatique

Jeudi 22/6, 20h40

La Crimée est une sorte d’île reliée par des ponts.

Glasnost Gone, Twitter
L'Ukraine a frappé les deux ponts de la Crimée au point de passage de Chonhar, de l'autre côté du détroit de Chongar. Les principaux dommages ont été infligés au pont routier actuel, mais l'ancien pont routier désaffecté situé à côté a également été touché. (traduction automatique)

Presque comme pour répondre à la déclaration du président ukrainien Volodymyr Zelensky selon laquelle la contre-offensive est « plus lente » que certains auraient pu l’imaginer, une frappe ponctuelle a frappé une paire de ponts clés pour la Russie. Les ponts de Chonhar sont à la fois des passages à niveau ferroviaires et routiers, et ils se dirigent du nord-est de la Crimée occupée par la Russie vers la principale cible de l’Ukraine dans cette contre-offensive : la région occupée de Zaporizhzhia.

Une vidéo diffusée sur les lieux par des responsables russes montre un trou important dans le pont routier et des dommages apparents à la voie ferrée voisine, causés, selon les enquêteurs russes plus tard, par quatre missiles.

CNN, traduction automatique

[…] En tant qu’événement singulier, Saldo [le gouverneur russe installé dans la région occupée de Kherson] a raison de dire que la seule attaque ne décide rien. Mais cela fait écho à deux événements antérieurs : les dommages au pont Antonovsky de la ville de Kherson qui ont finalement présagé le retrait ordonné de la Russie du côté droit des rives du Dnipro. […]

[…] Alexei Zhivoff, un blogueur militaire russe, a déclaré jeudi que le pont de Chonhar était davantage un « couloir terrestre » et transportait 70% du trafic militaire et civil vers et depuis la Crimée. Il a ajouté que l’explosion montrait que la zone était facilement à portée de missiles fournis par l’OTAN et que les défenses aériennes russes étaient inadéquates.

[…] Cela correspond à la tactique de l’Ukraine lors de ses deux dernières poussées. Kherson et Kharkiv – ce dernier plus précisément – ​​comptaient sur le fait de frapper les chemins de fer qui, remarquablement en 2023, constituent toujours l’essentiel des chaînes d’approvisionnement branlantes de Moscou – et désormais, dans cette guerre, légendairement pauvres. Les forces d’occupation ont fui Kherson lorsqu’elles ont été isolées. Moscou a fui de larges pans de Kharkiv, bien qu’il soit directement relié aux frontières de la Russie ; ils ne pouvaient tout simplement pas continuer à fournir à leurs forces les munitions et les réserves dont elles avaient besoin. Il sera plus difficile de pousser la Russie à reculer autour de la Crimée, en raison de sa résonance émotionnelle.

[…] Sans aucun doute, la Russie a appris de ses revers importants. Mais la précision stratégique des frappes de l’Ukraine sur ses infrastructures clés suggère – au milieu de la lenteur de la guerre des tranchées et de la saisie progressive de minuscules villages occupés – qu’il pourrait y avoir une stratégie plus large et plus puissante à nouveau à l’œuvre.

CNN, traduction automatique

Jeudi 22/6, 20h30

Tracteur télécommandé.

Seeverity, Twitter
L'agriculteur n'a pas le temps d'attendre que sa terre soit déminée, il a donc imaginé un tracteur et une motobineuse de déminage télécommandés. (traduction automatique)

Jeudi 22/6, 20h15

Zapo.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accuse la Russie de préparer un « attentat terroriste » impliquant une fuite radioactive à la centrale de Zaporijia occupée par les troupes russes dans le sud de l’Ukraine. « Nos renseignements ont obtenu des informations selon lesquelles la Russie envisage le scénario d’un attentat terroriste à la centrale de Zaporijia, un attentat avec un rejet de radiations. Ils ont tout préparé pour cela », a-t-il déclaré sur Telegram. « Nous transmettons ces informations à tous nos partenaires dans le monde entier, toutes les preuves », a-t-il poursuivi. « Le monde est prévenu, le monde peut et doit agir », a-t-il exhorté.

Le Monde

Jeudi 22/6, 7h50

Rappel.

[…] Rappelons les deux objectifs clés de Poutine depuis son arrivée au pouvoir il y a plus de 20 ans : chez nous, consolider l’autorité politique centralisée du Kremlin, après les années 1990 chaotiques ; et internationalement, pour reconstruire et affirmer la puissance, le statut et l’influence de la Russie – tant dans son voisinage qu’au-delà.

Les dirigeants russes, principalement issus des services de sécurité, voient le monde à travers une lentille de suspicion et d’insécurité. Et l’élite dirigeante du Kremlin en veut amèrement à l’Occident, affirmant qu’elle a profité de la Russie et ignoré ses intérêts après la dissolution de l’URSS. Le Kremlin a cultivé une mentalité de siège et détaille un récit de grief.

Ce mythe de la victimisation permet à Poutine de présenter l’invasion de l’Ukraine comme une guerre de nécessité, et non de choix : de la Russie sous l’assaut – militaire, politique, économique et culturel – d’un Occident hostile et collectif. […]

Institut Lowy/The Interpreter, L’invasion russe de Ukraine : pourquoi et pourquoi maintenant ?, traduction automatique

Jeudi 22/6, 7h45

Un autre monde.

BBC, Barrage de Kakhovka, 5 juin 2023
BBC, Barrage de Kakhovka, 20 juin 2023

Jeudi 22/6, 7h40

Longue-vue.

C’est le moment pour lequel les Ukrainiens se battent et meurent. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy monte un tapis rouge dans le bâtiment Europa de Bruxelles en vue de sa première réunion du Conseil européen, le forum où les dirigeants de l’Union européenne martèlent les problèmes les plus complexes du bloc.

Il est déjà venu ici, bien sûr, portant son sweat-shirt vert olive en solidarité avec les soldats ukrainiens combattant dans les tranchées – les yeux épuisés d’avoir mené son pays à travers une guerre atroce. Mais aujourd’hui, Zelenskyy porte un costume noir parfaitement taillé, une chemise blanche immaculée et une cravate noire. Il est rasé de près, a visiblement bien dormi et a des étincelles dans les yeux. L’ancien acteur ukrainien a le temps de se regarder à nouveau dans le miroir.

Zelenskyy marche sur le tapis rouge de l’atrium en forme de lanterne non pas en tant qu’invité de rock star usé par la guerre, mais en tant que leader d’un membre à part entière de l’UE. « Slava Ukraini », dit-il en s’arrêtant pour s’adresser aux caméras de télévision rassemblées. Puis il ajoute avec un clin d’œil : « Slava European Union ».

Il est trop tôt pour dire quand — ou même si — l’Ukraine rejoindra l’UE. […] La liste des réformes que l’Ukraine devra apporter est longue et bien documentée. Ce qui a été moins examiné, c’est comment l’UE devra changer pour accueillir un pays dévasté par la guerre de plus de 40 millions de personnes qui ont risqué leur vie pour faire partie du bloc.

Politico, traduction automatique

Jeudi 22/6, 7h30

Nuc français.

Le Conseil constitutionnel a validé mercredi 21 juin la majeure partie de la loi de relance du nucléaire, mais il a censuré le durcissement des peines en cas d’intrusion dans les centrales, jugé sans lien avec le fond du texte.

[…] Le Conseil constitutionnel a toutefois « censuré pour tout ou partie dix articles de la loi déférée comme cavaliers législatifs », c’est-à-dire sans lien avec le fond du projet de loi, fait-il savoir dans un communiqué. Il supprime ainsi le durcissement des sanctions pour intrusion dans les centrales, une mesure à laquelle tenait le Sénat, à majorité de droite. La peine devait être portée d’un à deux ans de prison et de 15 000 à 30 000 euros d’amende.

[…] « Déception » pour les écologistes, le Conseil constitutionnel a validé l’article qui supprime le plafonnement à 50 % de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici à 2035. […]

Le Monde

Jeudi 22/6, 1h30

Et avant-hier, le 20, c’était l’anniversaire d’Iryna, qui râlait parce qu’il n’y avait pas d’eau à l’évier et donc pas trop moyen de cuisiner.


Jeudi 22/6, 1h20

CatFella, Twitter

Jeudi 22/6, 1h15

Signatures.

Plus de 500 universitaires et scientifiques de France ont signé un appel visant à « refuser tout nouveau programme nucléaire », mettant en garde contre les dangers de cette énergie et remettant en cause sa pertinence pour limiter le changement climatique.

Cet appel, publié par le média écologiste Reporterre, intervient alors que le gouvernement a décidé de relancer cette industrie et de construire dans les prochaines années six réacteurs EPR2 de nouvelle génération, avec une option pour huit supplémentaires.

« La raréfaction de l’eau douce et la réduction du débit des fleuves (…), tout autant que les risques de submersion des zones côtières dus à l’élévation du niveau des océans et à la multiplication d’événements climatiques extrêmes vont rendre très problématique l’exploitation des installations nucléaires », souligne notamment cet appel.

Le refroidissement des centrales nucléaires est la troisième activité consommatrice d’eau en France (12%), derrière l’agriculture et la consommation d’eau potable, selon des données du ministère de la Transition écologique.

En outre, « miser sur de nouveaux réacteurs dont le premier serait au mieux mis en service en 2037 ne permettra en rien de réduire dès aujourd’hui et drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, comme l’urgence climatique l’exige », souligne le texte, qui reprend un argument souvent brandi par les contempteurs de l’atome. […]

Connaissance des énergies

Le 11 février 1975, dans les colonnes du Monde, 400 scientifiques invitaient la population française à refuser l’installation des centrales nucléaires « tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences ». Rappelant le caractère potentiellement effroyable d’un accident nucléaire, ils constataient que « le problème des déchets est traité avec légèreté », et que : « systématiquement, on minimise les risques, on cache les conséquences possibles, on rassure ».

La pertinence de cet appel, qui pourrait être repris quasiment mot pour mot aujourd’hui, a été largement confirmée dans les dernières décennies […]

[…] Dans l’immédiat, l’effort industriel et financier que représenterait ce nouveau programme détournerait pour longtemps les moyens nécessaires pour affronter les défis conjugués de la crise climatique, de l’effondrement du vivant, des pollutions généralisées et de l’épuisement des ressources. Le système électronucléaire est au contraire indissociable d’un modèle économique fondé sur le productivisme et le gaspillage, qui doit prioritairement être revu.

Aujourd’hui, toute critique de la technologie nucléaire, soumise au double secret industriel et militaire, est devenue extrêmement difficile au sein des écoles, laboratoires et instituts qui lui sont liés. Mais les sciences de l’ingénieur n’ont le monopole ni du savoir ni de la légitimité pour décider de notre avenir. Les sciences de la terre et du vivant, de la santé, les sciences sociales et économiques, les humanités et les lettres produisent des enquêtes, des analyses et des contre-récits sans lesquels nous ne saurions rien aujourd’hui des véritables conséquences de l’atome sur les sociétés, les milieux de vie et les populations, humaines et autres qu’humaines. […]

Reporterre

L’appel peut être signé ici.


Jeudi 22/6, 1h00

Tout à l’heure, je me demandais quelle différence pratique distinguait la vidange de Kakhovka d’une explosion nuc. Moins de morts immédiats, sans doute, mais même genre d’écocide, même genre de conséquences à long terme, avec la mise à l’air des sédiments pourris du réservoir (si l’on en croit les écologues), l’assèchement de la zone, la ruine agricole. La différence est certes symbolique : Kakhovka a l’air d’une innondation et l’emploi renouvelé d’une bombe dans un conflit serait la fin du narratif de la dissuasion.

Tout à l’heure, j’ai ressorti ce DVD de l’ancêtre de Matrix, Avalon (Mamoru Oshii, 2001). Une dystopie tournée en polonais où dans un jeu ambigu les armes sociétiques (blindés, hélicos) cisaillent l’avatar des joueurs. Je me suis souvenu que c’était avant-guerre.

Avalon, Mamoru Oshii

Jeudi 22/6, 0h40

Zapo.

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) prévoit de reprendre le pompage de l’eau qui reste accessible malgré une importante perte d’eau dans le réservoir de Kakhovka causée par la destruction du barrage en aval au début du mois, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.

[…] « Ensemble, le grand bassin de refroidissement, les petits bassins de pulvérisation et le canal d’évacuation ont suffisamment d’eau pour quelques mois, mais la centrale nucléaire de Zaporizhzhya prend également des mesures pour préserver et reconstituer ces réserves autant que possible » […]

[…] Alors que l’usine est aux prises avec de tels défis liés à l’eau, la situation militaire est devenue de plus en plus tendue au milieu des informations faisant état d’une contre-offensive ukrainienne dans la même région du sud où se trouve actuellement le ZNPP sous contrôle russe.

[…] En plus des dangers potentiels auxquels la centrale est confrontée, la ZNPP reste dépendante d’une seule ligne électrique opérationnelle de 750 kilovolts (kV) pour l’électricité externe dont elle a besoin pour le refroidissement du réacteur et d’autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires, contre quatre avant le conflit armé en Ukraine.

Le ZNPP continue de manquer d’alimentation de secours au cas où la ligne principale de 750 kV serait à nouveau perdue – comme cela s’est produit à plusieurs reprises depuis le début du conflit militaire – car la dernière ligne de 330 kV restante a été déconnectée il y a près de quatre mois. Le ZNPP continue de recevoir des dates de reconnexion estimées, depuis l’Ukraine, qui ne sont pas respectées. Le directeur général a visité le poste de départ ouvert de 330 kV du ZTPP la semaine dernière, où il a constaté des dommages importants attribués à des incidents antérieurs, ainsi que des restes de ce qu’il a été informé qu’il s’agissait de parties de drones qui ciblaient cette zone.

L’AIEA a connaissance de rapports faisant état de mines placées près du bassin de refroidissement. Aucune mine n’a été observée sur le site lors de la visite du directeur général, y compris le bassin de refroidissement. Cependant, l’AIEA est au courant du placement antérieur de mines à l’extérieur du périmètre de l’usine, ce que l’Agence a déjà signalé, ainsi qu’à des endroits particuliers à l’intérieur – dont le personnel de sécurité de l’usine a expliqué qu’ils étaient à des fins défensives. « Notre évaluation de ces emplacements particuliers était que bien que la présence de tout engin explosif ne soit pas conforme aux normes de sécurité, les principales fonctions de sécurité de l’installation ne seraient pas affectées de manière significative. Nous suivons la question avec une grande attention », a déclaré le directeur général Grossi.

« La situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya est extrêmement fragile. La perte du réservoir de Kakhovka a été une catastrophe pour l’ensemble de la région et a également aggravé les graves difficultés de cette centrale nucléaire majeure. Aujourd’hui plus que jamais, toutes les parties doivent adhérer pleinement aux principes de base de l’AIEA visant à prévenir un accident nucléaire. Nous intensifierons nos efforts pour contribuer à assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, tout en fournissant une assistance à la région touchée par d’autres moyens », a ajouté le directeur général Grossi. […]

AIEA, mise à jour 167, 21 juin, traduction automatique

Je me demande si, avec le pétage du barrage de Kakhovka, Grossi n’a pas commencé à croire que ça pourrait mal finir à Zapo. La comm de l’AIEA, avec ses rengaines, ne laisse guère voir si l’agence est un tant soit peu efficace, en vrai.


Mercredi 21/6, 21h21

[Spécial solstice] Résurection de Budanov.

Après que Budanov est apparu vivant et en bonne santé, les propagandistes russes n’ont eu d’autre choix que de tourner vers la résurrection de Budanov.

Celle-ci émane de Sergei Markov, ancien conseiller de Poutine et porte-parole fréquent du Kremlin dans les médias occidentaux :

« Le rapport indique qu’il est possible que toute la vaste campagne sur la mort ou les blessures graves de Zaluzhnyi et de Budanov ait été lancée par une PSYOP ukrainienne afin de discréditer les médias russes.

C’est possible. Mais il ne faut pas croire qu’il s’agit d’une PSYOP brillante. En effet, l’espace d’information est désormais organisé selon les principes de la post-vérité.

Cela signifie qu’au vu du grand nombre de publications sur les blessures ou la liquidation de Zaluzhnyi et Budanov, même s’ils apparaissent vivants et en bonne santé, un grand nombre de personnes resteront convaincues qu' »il y avait quelque chose », c’est-à-dire que Zaluzhny et Budanov sont toujours blessés ou ont à peine survécu. Ou peut-être n’ont-ils pas tout à fait survécu. C’est ainsi que la PSYOP (ukrainienne) s’est heurtée à la post-vérité ».

Natalka, Twitter, traduction Deepl

On s’en fout.


Mercredi 21/6, 21h00

Nécrologie.

Le corps du physicien nucléaire Grigory Klinishov, âgé de 92 ans, a été retrouvé dans son appartement sur le quai Kosmodamianskaya, dans le centre de Moscou. Ceci est rapporté par TASS en référence aux services d’urgence. […]

Candidat en sciences physiques et mathématiques et lauréat du prix Lénine en 1962, Grigory Klinishov est l’un des créateurs de la première bombe thermonucléaire soviétique à deux étages RDS-37. Il a également participé au développement de plusieurs types de bombes thermonucléaires des prochaines générations. […]

Holod, traduction automatique
Rebecca Rambar, Twitter

Mercredi 21/6, 20h55

Attrape-moi si tu peux.

En mars, Poutine a annoncé que la Russie déploierait des armes nucléaires tactiques au Belarus d’ici juillet. En mai, Loukachenka a déclaré que le transfert avait déjà commencé. En juin, Poutine a déclaré que le transfert commencerait à se déployer après les 7 et 8 juillet. Plus tard, il a dit qu’une partie avait déjà été déployée.

Hanna Liubakova, Twitter, traduction automatique

Mercredi 21/6, 20h25

Radio-Prigo.

« L’ennemi occupe Piatykhatky, le nord de Robotyne, et Ourojaïne, ce qui veut dire que de grands pans de territoire ont été perdus [au profit de] l’ennemi », a déploré M. Prigojine dans un enregistrement audio publié sur Telegram.

Après quelques semaines de contre-offensive des troupes de Kiev, « [celle-ci] engendre de notre côté de sérieuses pertes et des problèmes qui sont étouffés, que les Russes ne savent pas », a-t-il dénoncé, pointant la hiérarchie militaire, avec laquelle il est en conflit ouvert depuis plusieurs mois. « Tout cela est complètement caché à tout le monde. Un jour, la Russie se réveillera et s’apercevra que la Crimée est ukrainienne. C’est une trahison directe des intérêts de la Fédération de Russie », a cinglé M. Prigojine.

Le Monde

Mercredi 21/6, 19h00

Quizz & mystère.

Les images du gazoduc Nord Stream 2 recueillies par un drone sous-marin le 13 juin 2023, neuf mois après son sabotage. (Trond Larsen/ Blueye Robotics)

L’extrémité du tuyau ressemble à un requin pétrifié, la gueule ouverte. On dirait que le squale de béton et d’acier avale la poussière des sédiments, prise dans le faisceau blanc de la lampe qui équipe le véhicule sous-marin téléopéré (ROV), à plus de 70 mètres de profondeur. «Voilà le pipeline», avait soupiré de soulagement quelques minutes plus tôt Trond Larsen, l’opérateur du drone sous-marin, en l’apercevant sur l’écran de sa tablette. Dans les eaux de la Baltique, la visibilité est très limitée : «On peut passer à un mètre d’un objet sans le voir», expliquera plus tard un bon connaisseur de la zone. […]

Libération

Du sabotage de Nord Stream, on n’a d’abord vu que des bulles. Le 26 septembre 2022, deux geysers bouillonnants sont apparus à la surface de la mer Baltique, laissant s’échapper autant de gaz à effet de serre que toute la ville de Paris n’en émet en un an. A 80 mètres de fond, le double gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne avait sauté en deux points distants d’environ 80 kilomètres. La thèse du sabotage a rapidement été accréditée. Deux signaux pouvant correspondre à des explosions ont été relevés par des sismographes à terre à 2 h 03, quand Nord Stream 2 (NS2) a sauté, puis à 19 h 03 quand Nord Stream 1 (NS1) a explosé à son tour.

Depuis, les investigations officielles sont menées par les polices allemande, danoise et suédoise. «Nous savons très bien ce qui s’est passé, comment cela a été fait, quel équipement et quel type de navire cela suppose. Les explosifs sont uniques. Nous pouvons écarter certaines pistes et en confirmer d’autres. L’hypothèse de l’implication d’un acteur étatique se renforce», a indiqué la semaine dernière Mats Ljungqvist, le procureur suédois chargé de l’enquête. […]

Libération

Mercredi 21/6, 15h30

Tempo.

Le président ukrainien a déclaré que les progrès sur le champ de bataille de la contre-offensive de Kiev contre les forces russes avaient été « plus lents que souhaités », a rapporté la BBC mercredi. « Certaines personnes croient qu’il s’agit d’un film hollywoodien et s’attendent à des résultats immédiats. Ce n’est pas le cas », a déclaré le président ukrainien dans une interview. L’Ukraine a déclaré avoir repris huit villages dans le sud du paus au cours des deux dernières semaines. Bien que modestes, ces avancées sont les plus importantes réalisées par les forces ukrainiennes depuis le mois de novembre, alors qu’elles pénètrent dans des zones lourdement fortifiées et minées tenues par les Russes.

Le Monde

Mercredi 21/6, 15h00

Un air de déjà vu.

Mavka Slavka, Twitter

Mercredi 21/6, 14h30

Contre-offensive (préventive).

Nexta, Twitter
Au centre de Saint-Pétersbourg, des tracts du projet ukrainien "Je veux vivre" est apparu, ce qui aide les occupants russes à ne pas mourir. (traduction automatique)

Mardi 20/6, 23h40

Du nuc dans l’espace.

Les systèmes de propulsion dans l’espace permettent de booster les fusées une fois qu’elles ont été lancées, leur apportant une poussée supplémentaire pour atteindre l’orbite visée. Il s’agit de moteurs chimiques placés dans les étages supérieurs des lanceurs, qui diffèrent des systèmes de propulsion utilisés au lancement pour arracher les fusées à la Terre.

« Limités en poussée, en autonomie, les systèmes classiques de propulsion dans l’espace montrent aujourd’hui leurs limites pour les voyages lointains », selon le Commissariat à l’énergie atomiques (CEA). L’organisme de recherche français va donc mener, pour le compte de l’ESA, « deux études de faisabilité sur la propulsion nucléaire », a-t-il indiqué à l’occasion du salon du Bourget.

[…] L’une des pistes du CEA consiste à « chauffer de l’hydrogène liquide en le faisant passer dans le coeur d’un réacteur nucléaire pour le transformer en gaz et le porter à haute température, avant de l’éjecter pour générer une poussée avec une efficacité deux à trois fois plus grande qu’un moteur chimique classique », précise l’organisme public dans un communiqué.

Cela réduirait la durée des futurs voyages habités vers Mars, actuellement estimée à environ neuf mois, à seulement « quelques semaines », a expliqué à l’AFP David Fraboulet, coordinateur des activités spatiales au CEA. Les astronautes à bord du vaisseau seraient ainsi moins exposés aux dangereuses radiations cosmiques, frein majeur aux missions humaines spatiales lointaines. De tels moteurs simplifieraient en outre l’envoi des gros équipements indispensables à la survie des astronautes.

Inerte au sol, le système de propulsion embarqué serait activé une fois que le vaisseau se trouvera loin de la Terre et donc sans danger, puisqu’il devra « résister à tous les évènements y compris une destruction du lanceur », selon M. Fraboulet.

Connaissance des énergies

Mardi 20/6, 23h05

Moscou.

Photo : Alexander Gronsky. Un recruteur de l’armée se tient à côté d’un kiosque à fraises.
Meduza - Il y a un an, Meduza a publié une série de photographies de l'un des photographes paysagistes les plus célèbres de Russie, Alexander Gronsky, sur la façon dont Moscou avait changé quelques mois après le début de la guerre.
Ensuite, il était presque impossible de voir les changements, mais derrière ses photos, on sentait que quelque chose s'était passé : le 24 février, Bucha, le bombardement du théâtre dramatique et de la maternité de Mariupol.
Un an plus tard, Gronsky a tourné une suite au projet qu'il a partagé avec Bereg, une coopérative de journalistes indépendants. [...] (traduction automatique)

Mardi 20/6, 22h50

Pas de nouvelles de Zapo.

OSINTtechnical, Twitter, réservoir de Kakhovka, 5 juin
OSINTtechnical, Twitter, réservoir de Kakhovka, 20 juin
[Il reste le carré noir de Zapo]

Mardi 20/6, 22h45

« Les préparatifs pour un éventuel transfert [d’ogives nucléaires vers la Biélorussie – ndlr] se poursuivent en effet. Des installations de stockage sont en cours de préparation. Mais pour l’instant, pas une seule ogive n’a été transférée. » [a déclaré Budanov]

Ukrainska Pravda, traduction automatique

Mardi 20/6, 22h00

La voie nordique.

Près de Virohlati se trouve la ligne Salpa, une ligne de défense fortifiée construite en 1940-1941 pour protéger la Finlande de l'entrée des chars d'assaut russes. La ligne Salpa mesure 225 km de long et est constituée de 350 000 pierres pesant environ 3 tonnes chacune. La ligne de défense a été construite par environ 70 000 soldats et est considérée comme la principale raison qui a empêché les Russes d'envahir la Finlande. Photo : TerraProject

Durant la guerre froide, les pays nordiques étaient largement perçus comme un modèle de société éclairée et antimilitariste, férue de justice sociale et moralement supérieure aux deux pôles opposés de la modernité : les États-Unis et l’Union soviétique. Les deux incarnations les plus célébrées de ce modèle furent longtemps la Suède et la Finlande.

[…] En 1952, le premier ministre et futur président Urho Kekkonen prononce un retentissant discours en faveur de la paix, dans lequel il associe la neutralité finnoise à l’identité nordique (1). C’est un moment-clé dans l’histoire du pays. Dans un contexte où la social-démocratie est devenue hégémonique dans cette partie de l’Europe, sa politique de non-alignement, combinée aux conquêtes sociales du mouvement ouvrier, permet à la Finlande de suivre le modèle suédois et de bâtir un État-providence démocratique et universaliste.

[…] Après l’effondrement de l’Union soviétique, la question de la pertinence du modèle nordique se posa de nouveau, mais en des termes différents : existe-t-il une solution de rechange sociale et démocratique au consensus de la mondialisation néolibérale emmené par Washington ?

[…] Dans les années 1990, les liens étroits et secrets noués entre la Suède et l’OTAN durant la guerre froide furent révélés. Bien que toujours aux avant-postes, Stockholm s’écartait irrémédiablement du modèle nordique. Une fois encore, la Finlande prit exemple sur la Suède en demandant son adhésion à l’Union européenne en 1992 […] Finlande et Suède devinrent membres de l’Union en 1995.

[…] C’est à cette époque que leur identité fut redéfinie comme européenne et occidentale, par opposition au caractère nordique et neutre dont elles se prévalaient par le passé, même si ces deux appartenances coexistaient — et peut-être coexistent encore. Durant cette même période surgirent les premiers débats concernant leur possible adhésion à l’OTAN.

[…] Les réponses à l’invasion russe de l’Ukraine découlent en grande partie de ces changements graduels, que ce soit en termes d’acceptation sociale, de représentation médiatique et de rhétorique politique, qui ont préparé le terrain à un glissement vers la droite de l’ensemble du spectre politique. En ce sens, la guerre en Ukraine et son impact sur les opinions publiques européennes n’ont fait que précipiter le passage à la dernière étape d’un parcours d’intégration déjà entamé depuis longtemps.

[…] En déclenchant une guerre contre l’Ukraine, la Russie a jeté la Finlande et la Suède dans les bras de l’Alliance atlantique. […] Le plus frappant, dans un tel contexte, c’est que toute adhésion à l’OTAN reste conditionnée à l’engagement de servir la dissuasion nucléaire. Il paraît peu probable par conséquent que la Finlande et la Suède renouent avec la politique de la confiance et du désarmement dans un avenir proche. L’idée nordique a vécu. […]

Le Monde Diplomatique, Heikki Patomäki

Mardi 20/6, 19h25

Dans la tranchée.

Special Kherson Cat, Twitter

La vidéo montre des combats qui rappellent de manière frappante les combats rapprochés brutaux qui ont eu lieu dans les tranchées européennes pendant la Première Guerre mondiale. La vidéo ressemble plus à une scène de 1917 qu’à un champ de bataille moderne. Dans ce segment vidéo [de deux minutes], les opérateurs spéciaux ukrainiens – à peu près équivalents aux US Navy SEALs – entrent dans la tranchée et tuent un par un les troupes russes alors qu’elles serpentent à travers le labyrinthe de virages serrés et aveugles.

[…] Environ 69 secondes après le début de la vidéo, deux autres soldats russes s’approchent des Ukrainiens depuis une autre section de la tranchée et sont également rapidement abattus. Environ 10 secondes plus tard, un opérateur ukrainien est aperçu en train de lancer une grenade dans le réseau de tranchées. Environ 10 secondes après cela, une autre grenade est lancée.

[…] La vidéo graphique souligne la nature chaotique et brutale de la guerre – l’horreur claustrophobe des combats dans les tranchées et l’immédiateté soudaine de la mort. Bien que la technologie ait beaucoup changé depuis la « Grande Guerre » – nous permettant un accès rapide à de telles scènes, par exemple – l’élément humain du combat et les horreurs qui l’accompagnent restent les mêmes. […]

The War Zone, traduction automatique

Mardi 20/6, 18h00

[Spécial solstice] Poulet + visseuse + drone = barbecue sur le front.

InUAOfficial, Twitter

Mardi 20/6, 13h55

L’autre caillasse.

Si l’intelligence artificielle nous projette dans le monde numérique, Marieke Van Lichtervelde, géologue, chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le développement, a les pieds sur terre. Elle sillonne l’Afrique de l’Ouest pour y observer les mines. Ces mines dont on extrait les métaux nécessaires à toute vie numérique. Elle alerte contre l’«explosion des besoins en métaux» et les dégâts environnementaux qui en découlent. Il reste des filons à exploiter, mais à quel prix ?

[…] Le besoin en métaux va être multiplié par cinq d’ici à 2050. On va extraire autant de métaux dans les trente prochaines années que ce que l’humanité a extrait jusqu’à présent. […]

[…] On connaît le facteur d’émission de gaz carbonique pour 1 kilo de métal produit. Mais les autres effets (utilisation de l’eau, destruction des écosystèmes, pollution des sols et des eaux, etc.) ne sont pas connus. Ils existent pourtant. L’extraction se passe en trois étapes. D’abord on casse la roche. Dans le cas d’une mine à ciel ouvert, cela détruit un écosystème ou des terres arables et cela émet du dioxyde de carbone en raison des machines utilisées. Mais cette roche ne contient qu’une petite fraction, moins de 1 %, du métal souhaité. Il faut arriver à une concentration du minerai proche de 50 % avant de l’envoyer à l’usine d’extraction. Pour ce faire, on va utiliser de l’eau douce. Ensuite, si l’extraction du lithium ou du tantale utilise peu de produits chimiques, celle de l’or, du cuivre ou du zinc, est plus délicate. Ils sont souvent mélangés à des métaux lourds comme l’arsenic qui sont très polluants. Enfin, le minerai est envoyé dans une usine de raffinage qui va extraire le métal voulu. Pour la plupart des métaux, le traitement utilise de l’acide, et pour les terres rares, ce sont de grosses quantités d’acide qui sont utilisées. Si les rejets de l’usine ne sont pas réglementés, l’environnement local est très lourdement affecté.

[…] J’ai vu passer beaucoup de projets en ce sens, mais force est de constater, que, aujourd’hui, le taux de recyclage des matériaux de haute technologie reste moins que 1 %.

[…] Le progrès technologique n’est pas exponentiel. Lui aussi atteint des limites physiques. On aura toujours besoin d’énergie et de métaux. Continuer sur nos modes de vie actuels en se disant qu’on va tout simplement passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables est illusoire. Les mines sont la face cachée de la numérisation. On voit bien quand un projet arrive en France, qu’on ne veut pas les avoir près de chez soi. Notre mode de vie les rend pourtant incontournables. La solution passe par une moindre croissance de la demande et, donc, une sobriété d’usage.

Libération, entretien avec Marieke Van Lichtervelde

Mardi 20/6, 13h50

Cartoon Movement, Zach, Répéter des mensonges
"Lorsque vous répétez un mensonge un million de fois, il devient un fait".
- Maria Ressa, lauréate du prix Nobel de la paix [2021]

Mardi 20/6, 13h35

C’est bête.

Le géant russe de la technologie affilié au Kremlin, Yandex, a affirmé que les sanctions internationales contre la Russie empêchaient l’entreprise de fournir au Service fédéral de sécurité russe (FSB) des données d’utilisateurs conformément à une loi russe sur la sécurité, entraînant une amende importante. Un tribunal de Moscou a infligé une amende de deux millions de roubles (environ 23 795 dollars) à Yandex le 18 juin pour avoir omis de fournir au FSB des données utilisateur non spécifiées pour des raisons de sécurité nationale. Un représentant de Yandex a affirmé que Yandex n’avait pas l’intention d’enfreindre la loi russe mais que les sanctions internationales empêchent Yandex d’acheter, d’installer et de configurer le matériel et les logiciels étrangers nécessaires pour se conformer à la loi.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 19 juin, traduction automatique

Mardi 20/6, 12h20

La guerre pour les nuls.

Nous avions déjà consacré deux années, quasi à plein temps, à l’apprentissage accéléré de la médecine avec l’épidémie de Covid-19, grâce aux ministres, aux directeurs de la santé, au Conseil scientifique, et à tous les épidémiologistes qui défilaient à la télévision et à la radio. L’Organisation mondiale de la santé a publié le bilan mondial de la pandémie : 7 millions de morts. Et je me souviens du président français déclarant «nous sommes en guerre». C’était, si j’ose dire, la première guerre hybride.

Une deuxième guerre hybride, très meurtrière elle aussi, a éclaté en février 2022, lorsque les armées russes ont envahi l’Ukraine pour l’annexer.

Une invasion ratée, ignoble et condamnable à tous points de vue. Depuis, tous ceux qui n’avaient pas eu l’occasion de faire l’école de guerre – et qui en rêvaient peut-être secrètement – peuvent compléter leurs connaissances grâce à des pléiades de généraux, de colonels, d’amiraux, d’aviateurs, d’historiens et de chercheurs, qui nous enseignent la guerre plusieurs fois par jour. Comme ce conflit au cœur de l’Europe implique tous les pays de l’Otan, qu’il s’agit bien d’une guerre par procuration pour la démocratie, contre l’autocratie, nous avons toutes les raisons de nous sentir solidaires de ce peuple martyr, victime de l’impérialisme russe. […]

Libération, Serge July

Mardi 20/6, 9h35

[Special solstice] Mode d’emploi.

Mavka Slavka, Twitter, Jour 3409 de la guerre de Putler en Ukraine

Mardi 20/6, 9h30

Sorte de biolab russe.

L’eau dans les régions touchées par l’effondrement du barrage de Nova Kakhovka reste fortement contaminée, a déclaré lundi le ministère ukrainien de la Santé dans un communiqué.

Environ 40 points de surveillance des eaux de surface ont été mis en place le long du lit de la rivière dans la zone inondable et le long du littoral dans les régions d’Odessa, de Mykolaïv et de Kherson, selon le communiqué. Les polluants les plus dangereux dans l’eau étaient la salmonelle, le rotavirus, les œufs de vers et E. coli, a-t-il déclaré.

« Dans les réservoirs des régions de Kherson, Odessa et Mykolaïv, les indicateurs individuels dépassent de manière significative les normes d’hygiène et sanitaires établies », a déclaré le ministère, ajoutant qu’Odessa est « sous le plus grand danger » pour le moment.

Le ministère a également exhorté les habitants à ne pas nager ou pêcher dans les eaux d’Odessa, Mykolaïv et Kherson.

CNN, traduction automatique

Mardi 20/6, 9h05

[Spécial solstice] Budanov.

Gilgamesh, Twitter

Le chef des services de renseignement militaire ukrainiens a réagi aux informations selon lesquelles il serait mort et que les vidéos à son effigie seraient générées par l’intelligence artificielle, en répondant avec humour qu’une « escouade de commandants immortels » avait été créée pour hanter les rêves des citoyens russes.

Kyiv Post, traduction Deepl

Mardi 20/6, 8h55

OTAN.

Défendre la perspective d’une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique (OTAN) pour peser sur le conflit et tenter d’amener Moscou et Kiev à la table des négociations. Telle est l’approche désormais privilégiée par la France dans les délicates discussions engagées entre les alliés de l’Ukraine en prélude au sommet annuel de l’OTAN, prévu à Vilnius, la capitale de la Lituanie, les 11 et 12 juillet.

D’après nos informations, un récent conseil de défense, réuni lundi 12 juin à l’Elysée, a examiné l’hypothèse d’une éventuelle adhésion de l’Ukraine, une option désormais considérée à Paris comme une garantie de sécurité à part entière, car susceptible de décourager la Russie de poursuivre la guerre ou, si le conflit devait s’arrêter, d’empêcher toute nouvelle agression. Faire miroiter cette perspective pourrait, au passage, convaincre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’entrer en négociation, quand il en jugera le moment venu, en fonction des résultats de la contre-offensive.

Pour tactique qu’elle soit, cette ouverture constitue une vraie conversion pour la France. En agissant ainsi, Paris se rapproche des positions défendues par les pays d’Europe centrale, dont la plupart, au premier rang desquels la Pologne et les Etats baltes, plaident sans relâche pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. « La position française est désormais plus proche de celle de la Pologne que de celle de l’Allemagne », confirme un diplomate étranger.

Le Monde

Mardi 20/6, 8h50

[Spécial solstice] Open your mind.

Rebecca Rambar, Twitter
Les habitants d'Oulianovsk ont partagé la photo d'un panneau d'affichage ([GPS] 54.28546, 48.30270) du candidat Russie unie à l'Assemblée législative de la région Mayis Dadashov, qui a invité les électeurs à étudier sa candidature sous un angle différent.

Mardi 20/6, 1h35

Je me souviens.

Alex Bond, Twitter [15 juin]
Les ruzziens ont entamé le procès des 22 héros de l'AZOV [...] Ils ont défendu Mariupol et ont été capturés en mai 2022. Le procès a eu lieu hier à Rostov-sur-le-Don. Les militaires sont accusés d'activités terroristes contre les ruzzia (de 15 ans à la prison à vie). Huit d'entre eux sont des femmes qui préparaient la nourriture pour le bataillon Azov. (traduction Deepl)

Mardi 20/6, 1h00

[Spécial solstice] Diplôme alternatif.

Official NAFO, Twitter
Pour : exploit héroïque contre un vatnik et un fonctionnaire russe au jugement remarquablement médiocre le 19 juin 2022. En trollant le compte twitter officiel de Mikhail Ivanovitch Ulyanov, le représentant permanent de la fédération russe auprès de l'organisation internationale à Vienne, l'irritant chien de dessin animé PFP du shitposter Diejung et sa parade habile de la propagande russe ont provoqué l'ambassadeur Ulyanov à gémir sa réponse immortelle - "Vous avez prononcé cette absurdité. Pas moi." LOL.

Le 19 juin est l’anniversaire de #NAFO. La première grande victoire de Twitter… quand un véritable ambassadeur adulte a perdu un combat avec des chiens de dessins animés sur Internet

Wyatt Bearp Jr., Twitter

[…] L’escarmouche a lieu sur Twitter en juin [2022]. Elle oppose un compte anonyme qui arbore en photo de profil un chien vêtu d’une casquette et d’un treillis à celui d’un diplomate russe. Ce dernier, Mikhail Ulyanov, fait d’abord mine de s’insurger contre un «récit occidental populaire» qui voudrait que la Russie mène une invasion sans provocation de la part de l’Ukraine. «Le bombardement de la population civile dans le Donbass par l’armée ukrainienne a commencé en 2014 et se poursuit actuellement», argue-t-il, reprenant une justification bien connue de la propagande du Kremlin.

Réponse cinglante au second degré du compte Ukraine Memes for NATO Teens: «Nous devons donc bombarder tous les civils ukrainiens parce que l’Ukraine menait une guerre interne et que certains civils ont été bombardés.» Le diplomate russe fait l’erreur de lâcher une réponse qui va immédiatement devenir un mème (une blague virale répliquée à l’infini sur les réseaux sociaux) : «Vous avez prononcé ce non-sens. Pas moi.» («You pronounced this nonsense. Not me.»)

D’autres comptes Twitter aux photos de profil canines débarquent en masse et tournent en ridicule la réponse du diplomate Ulyanov, devenue en quelques minutes le symbole des incohérences de la propagande du Kremlin. Le diplomate disparaît du réseau social pendant une semaine, prétextant des vacances prévues depuis longtemps.

Les comptes qui l’ont chassé se revendiquent tous de la «NAFO», pour la «North Atlantic Fellas Organization» («Les Compagnons de l’Organisation de l’Atlantique Nord»). Ils sont liés par une variante du mème «doge», un simple chien de race Shiba Inu, mais déguisé en soldat ukrainien, en agent de la CIA, en opérateur des forces spéciales, etc.

[…] À l’origine de la fameuse «blague», un artiste du nom de Kama, qui explique à Vice avoir juste commencé à accoler des petits chiens déguisés sur les images de la guerre en Ukraine sans raison particulière, courant mai. Jusqu’à ce que tout le monde ne vienne lui réclamer son propre avatar canin en échange de donations au groupe de volontaires géorgiens qui combattent aux côtés de l’armée ukrainienne. Un petit marché qui aurait déjà permis de collecter près de 60.000 dollars (58.700 euros), selon Matthew. […]

Slate, 22 juillet 2022

Mardi 20/6, 0h50

[Spécial solstice] In mosquito veritas.

Noel Report, Twitter
Le ministère russe de la défense affirme que les États-Unis prévoient de lâcher des moustiques à l'aide de drones pour infecter les troupes ennemies. 
"Le brevet d'un véhicule aérien sans pilote conçu pour disperser des moustiques infectés dans l'air témoigne du haut degré de préparation technique des États-Unis à l'utilisation de vecteurs infectés. Selon la description, le drone doit livrer un conteneur contenant des insectes dans une zone donnée et les relâcher. En cas de piqûre, les moustiques peuvent transmettre au personnel militaire une infection dangereuse, telle que le paludisme", a déclaré le général de corps d'armée Ihor Kyrylov.
(traduction Deepl)

Mardi 20/6, 0h35

[Spécial solstice] Spot publicitaire.

Jupiter Quirifella Bonkus Maximus, Twitter, Crimea Beach party — very soon

Mardi 20/6, 0h35

Il pleut.


Mardi 20/6, 0h30

Du brouzouf pour Zapo.

La Norvège a annoncé lundi qu’elle consacrerait 250 millions de couronnes (près de 21,5 millions d’euros) à la sûreté nucléaire en Ukraine sur fond de craintes autour de la centrale de Zaporijjia après la destruction d’un barrage. « La guerre illégale initiée par la Russie pose une menace à la sûreté et à la sécurité nucléaires en Ukraine », a souligné le ministère norvégien des affaires étrangères dans un communiqué. « Un accident nucléaire en Ukraine aurait des conséquences non seulement pour l’Ukraine elle-même mais aussi au-delà de ses frontières », a-t-il ajouté.

L’aide sera répartie entre une contribution de 100 millions de couronnes à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour permettre à ses experts de maintenir leur présence sur plusieurs sites nucléaires en Ukraine, dont Tchernobyl et Zaporijjia, et une enveloppe de 150 millions pour renforcer la sûreté des installations. Elle sera prélevée dans le « programme Nansen », un plan d’aide pluriannuel qui prévoit la fourniture par la Norvège de 75 milliards de couronnes d’aide civile et militaire à l’Ukraine sur la période 2023-2027.

Le Monde

Lundi 19/6, 22h25

Sapiens bouge la Terre.

La surexploitation de l’eau par l’être humain peut avoir des conséquences insoupçonnées, jusqu’à modifier l’axe de rotation de la Terre. C’est le constat qu’a fait une équipe de chercheurs internationaux (Coréens, Australiens, Hongkongaiset Américains), qui a alerté dans un communiqué sur le fait «nous avons pompé tellement d’eau souterraine que nous avons décalé la rotation de la Terre».

Libération

Entre 1993 et 2010, le pôle terrestre a dérivé vers l’est d’environ 78 centimètres, à une vitesse d’un peu plus de quatre centimètres par an. Selon une nouvelle étude publiée dans Geophysical Research Letters, ce déplacement serait dû en grande partie aux activités de pompage des eaux souterraines, dédiées à la consommation et à l’irrigation des cultures. En extrayant des dizaines de gigatonnes d’eau souterraine chaque année, les humains ont déplacé une masse d’eau si importante vers les océans que cela a affecté l’inclinaison de la planète.

[…] En tournant sur son axe, la Terre vacille comme une toupie à mesure que la répartition de l’eau sur la planète varie. Le pôle Nord trace un cercle d’environ 10 mètres de large chaque année et le centre de ce cercle dérive à plus long terme. Plusieurs facteurs contribuent à cette dérive, tels que le remplissage des réservoirs artificiels (suite à la construction de nouveaux barrages), la fonte des glaciers, l’humidité du sol et le pompage des eaux souterraines ; la contribution de chacun reste cependant à évaluer.

Pour prouver que les activités de pompage des aquifères jouent un rôle majeur dans ce déplacement, des chercheurs ont modélisé les changements observés dans la dérive des pôles ; d’abord, ils n’ont pris en compte que la fonte des calottes glaciaires et des glaciers, puis ils ont considéré différents scénarios de redistribution des eaux souterraines.

Le modèle ne correspondait à la dérive polaire observée qu’en incluant les 2150 gigatonnes d’eaux souterraines prélevées entre 1993 et 2010. Et leur contribution est énorme : la redistribution de cette masse d’eau dans les océans a provoqué un déplacement des pôles de près de 80 centimètres sur la période ! Les chercheurs notent que l’extraction des eaux souterraines a même joué un rôle presque aussi important que la libération d’eau de fonte des glaces du Groenland. […]

Trust my Science

Lundi 19/6, 22h15

Cartoon Movement, Bart van Leeuwen,
Poutine réitère sa menace concernant les armes nucléaires

Lundi 19/6, 22h10

2ème couplet : la Transnistrie est russe.

Moscou met en garde contre toute tentative de déstabilisation de la situation autour de la Transnistrie et considérera les provocations contre l’armée russe là-bas comme une attaque contre la Russie. Le chef du deuxième département des pays de la CEI au ministère russe des Affaires étrangères, Alexey Polishchuk, l’a déclaré dans une interview accordée à TASS.

« Nous mettons en garde contre toute tentative de déstabilisation de la situation autour de la Transnistrie. Les militaires russes sont dans la région pour des raisons légitimes dans le cadre des forces conjointes de maintien de la paix et du groupe opérationnel des forces russes », a souligné le diplomate.

« Toute action qui constitue une menace pour leur sécurité sera considérée conformément au droit international comme une attaque contre la Fédération de Russie », a-t-il souligné.

[…] Le groupe opérationnel des forces russes, qui compte environ 1 000 soldats et officiers, fournit également un soutien au contingent russe de maintien de la paix, qui est situé dans la zone de séparation de sécurité le long du Dniestr. À l’heure actuelle, l’armée russe se trouve dans un blocus, puisque l’Ukraine a bloqué les voies d’approvisionnement à travers son territoire. La Moldavie, qui insiste sur le retrait du groupe opérationnel des forces russes, bloque également les voies d’approvisionnement. […]

Agence TASS, organe de presse officiel russe, traduction automatique

Lundi 19/6, 18h35

Lampe de poche.

La « lampe de poche » utilisera un faisceau de rayons X et de rayons gamma pouvant parcourir plusieurs kilomètres, interagir avec le sol et rebondir ensuite vers un capteur. Le signal renvoyé au capteur fournit une « empreinte digitale élémentaire » d’informations sur la surface lunaire et ce qui s’y trouve. Les rayons gamma rétrodiffusés pourraient être utilisés pour déduire la présence de substances telles que l’eau.

La lampe de poche à rayons X utilisera EmberSource, qui est basée sur une version modifiée de la céramique nucléaire rechargeable EmberCore que l’USNC [Ultra Safe Nuclear Corporation] développe pour des applications de propulsion et de chauffage dans l’espace. Cette céramique utilise des « braises » fabriquées à partir d’isotopes inertes disponibles dans le commerce, qui ont été chargés de neutrons dans un réacteur nucléaire.

En intégrant EmberSource dans un boîtier spécialement conçu, les rayons X qui seraient normalement contenus par un blindage peuvent être libérés par une ouverture contrôlable. Les rayons X produits par EmberSource auraient une puissance de faisceau de plusieurs ordres de grandeur supérieure à tout ce qui a été déployé précédemment dans l’espace. Associés à la mobilité d’un rover, ils permettraient de cartographier la composition de la surface lunaire de manière plus détaillée qu’il n’a été possible de le faire jusqu’à présent, a déclaré l’USNC.

World Nuclear News, traduction Deepl

Lundi 19/6, 17h25

Ex-dépôt de munitions Z.

Ukrainian Front, Twitter, 18 juin
Ukrainian Front, Twitter
Conséquences de l’attaque d’hier sur un grand dépôt de munitions russe à Rykove temporairement occupé, région de Kherson
Brady Afrik, Twitter, Avant & après

Lundi 19/6, 17h10

Moldavie.

Le Conseil constitutionnel de Moldavie a prononcé lundi l’interdiction du parti de l’oligarque prorusse en exil Ilan Shor, accusé de vouloir renverser le gouvernement pro-européen à travers notamment une série de manifestations. « Le parti Shor est déclaré inconstitutionnel », a annoncé la haute juridiction dans un communiqué, ouvrant la voie à sa dissolution.

Le gouvernement avait saisi le Conseil en novembre 2022, jugeant que la formation agissait contre l’intérêt national. Ses élus, y compris ses cinq députés, pourront continuer à occuper leurs fonctions mais sans étiquette. […]

Le Monde

Ilan Shor, leader du parti a fui pour échapper à la justice moldave après avoir été condamné à 15 ans de prison pour avoir volé 1 milliard $. Sa femme est une amie proche de la famille Peskov [le porte-parole du Kremlin].

Rebecca Rambar, Twitter

Lundi 19/6, 14h20

IRSN (France) : deuxième acte.

En avril, le gouvernement a échoué au Parlement à fondre en mode express l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) dans l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le gendarme des centrales, sur fond de craintes sur la transparence, l’indépendance et la qualité de l’expertise. […]

[…] Le sujet est de retour via une mission de l’Office parlementaire des choix scientifiques (Opecst) sur « les conséquences d’une éventuelle réorganisation ». Les auditions sont menées à huis clos par un député Renaissance et un sénateur LR, et non l’Office dans son ensemble. Pourquoi ? Le député, Jean-Luc Fugit, « ne pense pas utile de communiquer à ce stade ».

[…] Le système dual actuel – à l’IRSN l’expertise, à l’ASN la décision – est né dans les années 2000 des leçons de la catastrophe de Tchernobyl puis des crises sanitaires des années 1990, avec la séparation entre les fonctions d’expertise et celles de gestion du risque : le travail de l’expert doit être guidé par le seul critère de sûreté, loin des préoccupations des exploitants.

[…] Pour Yves Marignac, chef du Pôle énergies nucléaire et fossiles de l’Institut négaWatt, l’histoire a démarré à l’automne avec la corrosion sur des tuyauteries du réacteur de Cattenom 1. Sur fond de tensions sur l’énergie, EDF demande alors à pouvoir redémarrer ; mais l’IRSN, qui a par ailleurs obligation légale de rendre ses avis publics, juge très incertaine la vitesse de propagation des fissures; dans la foulée, l’ASN impose une réparation.

« La filière défend l’idée qu’une part de ses difficultés vient d’exigences de sûreté déraisonnablement élevées, alors que ses difficultés sont organisationnelles et plus profondes, » dit ce spécialiste de l’énergie, opposé au nucléaire, membre des groupes d’experts de l’ASN.

Chez EDF, on ne veut pas s’exprimer sur la réforme mais on en comprend les intentions, et on note qu’à l’étranger, des autorités de sûreté sont organisées avec des moyens techniques à leur disposition, ce qui les rendrait plus fluides…

Jean-Claude Delalonde, président de la Fédération des Cli, ces comités de riverains des centrales institués par la loi, voit dans cette affaire l’influence toujours forte d' »un microcosme » politique et économique. « On peut se pencher sur des améliorations du système, en mettant tout le monde autour de la table, pas sur la base d’un rapport fait en catimini », tonne-t-il. « La sûreté a sûrement un coût mais elle n’a pas de prix. […]

[…] Le gouvernement dit attendre le rapport de l’Opecst. À l’IRSN, on redoute une réforme glissée dans le projet de loi énergies à l’été, ou dans le projet de loi de finances – auquel cas l’article 49.3 pourrait s’y appliquer.

Connaissance des énergies
Débris du cercueil de Marie Curie exposés dans le hall de l’IRSN en 2008, photo PR

Lundi 19/6, 14h15

Etats-Unis-Chine (suite)

La Chine a assuré qu’elle n’a pas fourni et ne fournira pas d’aide létale à la Russie, mais les États-Unis restent préoccupés par le fait que des entreprises chinoises pourraient le faire, a déclaré lundi le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Blinked a déclaré que l’assurance était appréciée et qu’il n’y avait aucune preuve pour les contredire.

« Cependant, ce qui nous préoccupe en permanence, ce sont les entreprises chinoises – des entreprises qui pourraient fournir une technologie que la Russie peut utiliser pour faire avancer son agression en Ukraine. Et nous avons demandé au gouvernement chinois d’être très vigilant à ce sujet », a déclaré Blinken. […]

CNN, traduction automatique

Lundi 19/6, 14h05

L’odyssée d’Akim (suite).

Le maire désigné d'Ostelsheim, Ryyan Alshebl, né en Syrie, pose près de Stuttgart à Ostelsheim, en Allemagne, le 4 avril 2023. Alshebl a fui sa ville natale en Syrie pour rejoindre l'Europe par la mer Méditerranée en 2015 et s'est installé dans le nord de la Forêt-Noire. REUTERS/Lukas Barth

Huit ans après son arrivée dans le pays, Ryyan Alshebl a été élu à la tête d’une commune du Bade-Wurtemberg. Symbole de l’intégration de millions de réfugiés, il prend ses fonctions ce 19 juin.

«Je me souviens d’une chose : le voyage était sombre et humide», poursuit-il. A l’époque, Ryyan Alshebl n’est qu’un migrant parmi d’autres jeunes de la «route des Balkans» qui fuient l’enrôlement en Syrie. La traversée de l’Europe va durer douze jours. Il passe par la Macédoine, la Serbie, la Croatie puis l’Autriche avant de rejoindre l’Allemagne. «J’ai beaucoup marché, surtout dans les zones frontalières.» Avec lui, ce sont près de 900 000 Syriens qui sont accueillis les bras ouverts par une grande majorité des Allemands et par la chancelière Angela Merkel qui refuse de fermer les frontières pour éviter une catastrophe humanitaire. «D’autres n’ont pas eu la même chance que moi. Ils sont toujours bloqués dans des centres d’accueil en Turquie», déplore-t-il lors d’une rencontre avec l’association de la presse étrangère à Berlin. […]

[…] Avec un simple bac syrien en poche, non reconnu par l’administration, il repart pratiquement de zéro en profitant des formations offertes par l’Etat. Il suit des cours d’allemand, une langue qu’il maîtrise aujourd’hui parfaitement. […] Il suit une formation d’employé administratif qui lui permet de prendre des responsabilités dans une commune de la région : numériser les services et gérer les crèches. «C’est mon chef qui m’a poussé à candidater à la mairie d’Ostelsheim, une commune de 2 500 habitants.» Ryyan Alshebl n’hésite pas. Né d’une mère institutrice et d’un père ingénieur agricole, il a grandi dans une famille très politisée. C’est un poste pour lui. «Les maires ne sont pas des techniciens mais des médiateurs entre les citoyens et la politique.»

[…] Il n’a jamais revu le «pays de son enfance». Il y pense souvent mais sa vie se construit maintenant en Allemagne. Il n’a pu revoir qu’une seule fois ses parents et un frère restés en Syrie. Ils se sont retrouvés au Liban, le seul pays qui leur accorde à tous un visa. […]

Libération

Lundi 19/6, 9h10

Etats-Unis-Chine (suite).

Choisir entre « coopération ou conflit ». Le plus haut responsable du Parti communiste chinois (PCC) pour la diplomatie, Wang Yi, n’a pas hésité à poser le dilemme au secrétaire d’État américain Antony Blinken en visite à Pékin.

Outre la très épineuse question des liens entre les États-Unis et Taïwan, île revendiquée par Pékin et au cœur des différends entre les deux puissances, les relations bilatérales restent tendues sur un grand nombre de dossiers. Parmi eux, la rivalité dans les technologies, les sanctions américaines visant les géants chinois du numérique, le commerce, le traitement de la minorité musulmane ouïghoure en Chine ou encore les revendications chinoises en mer de Chine méridionale. […]

[…] La Chine estime que Taïwan est l’une de ses provinces, qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. « Le maintien de l’unité nationale est toujours au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine » et, « sur cette question, la Chine ne fera aucun compromis ni aucune concession », a indiqué Wang Yi à Antony Blinken. […]

Le Point

Si personne ne s’attend à des avancées majeures tant les sujets de friction sont nombreux, l’idée reste d’amorcer un dégel diplomatique et maintenir un dialogue pour « gérer de façon responsable la relation sino-américaine », selon le Département d’État.

Car le temps presse. L’année 2024 sera une échéance électorale à la fois aux États-Unis et à Taïwan, que la Chine considère comme une de ses provinces qu’elle doit réunifier, par la force si nécessaire. Et un rien peut faire basculer les choses : ainsi, la visite du chef de la diplomatie américaine était-elle initialement prévue en février, dans le sillage de la rencontre, en novembre dernier, entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping, en marge d’un sommet du G20 en Indonésie. Mais elle avait été annulée à la dernière minute. En cause : le survol du territoire américain par un ballon chinois, accusé par Washington d’être un aéronef « espion », tandis que Pékin assurait qu’il s’agissait d’un engin météorologique ayant dévié de sa trajectoire.

La Libre

Lundi 19/6, 8h40

Point.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a, dans son discours de dimanche soir, renvoyé Moscou à ses propres responsabilités. « La Russie perdra les territoires occupés. Il n’y a pas, et il n’y aura pas, [d’autres options que] nos mesures de “désoccupation”, a-t-il déclaré. Nos troupes avancent, poste par poste, pas à pas, nous avançons. »

Le Monde

Dimanche 18/6, 17h45

Ambassade.

Slate - Une personne déguisée en dinosaure fait une apparition au Congrès colombien, lors d'un débat sur le changement climatique, à Bogotá, le mardi 13 juin. Appelé Frankie, ce vélociraptor s'était déjà exprimé virtuellement à la tribune de l'ONU en octobre 2021, quelques jours avant le début de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26), dans une vidéo dans laquelle il appelait l'espèce humaine à «ne pas choisir l'extinction».

Dimanche 18/6, 17h30

Zapo.

Energoatom n’a pas publié de mise à jour des niveaux d’eau depuis celle du 16.


Dimanche 18/6, 17h00

Hors sujet du dimanche : le droit du prédateur.

C’est un texte d’un autre âge que le ministère [français] de la transition écologique a mis en consultation, jeudi 15 juin : la liste des animaux considérés comme « nuisibles » (« espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », en novlangue administrative) et qu’il est donc possible de tuer (« détruire »), toute l’année ou presque. […]

[…] Passons sur la valeur intrinsèque de la vie, le droit des non-humains à exister, la relation de nos sociétés au sauvage, etc., et prenons le gouvernement au mot. « Le droit permet de détruire un nombre limité d’espèces pour protéger des intérêts économiques », rappelait au Monde, le 15 juin, le ministère. Pourquoi pas. Mais, comme le rappellent à juste titre les associations de défense de l’environnement, l’estimation des dégâts économiques occasionnés par ces animaux (sur les poulaillers, les vergers, etc.) est conduite selon des modalités d’une totale indigence (régime déclaratif, pas de contrôle de la réalité des dégâts, etc.). Vous voulez tuer des renards ? Déclarez la mort de vos poules.

Ensuite, les services gratuitement prodigués par ces animaux à nos sociétés ne sont pas pris en compte. […] En février, une vidéo d’un agriculteur du Cantal, excédé de voir ses parcelles détruites par les rats taupiers (ou campagnols), s’était propagée sur les réseaux sociaux, mettant en lumière selon la presse locale « un fléau qui ravage les prairies du département ». Dans le projet d’arrêté, on lit que le renard et la martre, principaux prédateurs du rat taupier, peuvent être tués par tout moyen sur l’ensemble du département du Cantal, « sauf dans les parcelles où les opérations de lutte préventive chimique contre les surpopulations de campagnols sont mises en œuvre ». Une phrase qui aurait pu inspirer Claude Piéplu (1923-2006), la voix des Shadoks.

[…] Quant à la belette, elle n’est « susceptible d’occasionner des dégâts » que dans le Pas-de-Calais. Partout ailleurs en France, donc, elle ne pose aucun problème… La belette pas-de-calaisienne est-elle différente de ses congénères ? Pas le moins du monde : son infortune est plutôt de vivre dans le même département que le patron de la puissante Fédération nationale des chasseurs. […]

[…] Il y a aussi de la philosophie morale et politique dans cette histoire. Voilà trois ans, l’association One Voice avait choqué l’opinion en publiant une vidéo montrant une opération de déterrage d’une famille de renards : deux enfants de 5 et 12 ans étaient là, et assistaient à ce spectacle insoutenable. L’un d’eux fut poussé à tuer lui-même, à coups de barre, un petit renardeau se tortillant de douleur et de terreur. De ces images transpiraient la joie troublante d’exercer une brutalité inutile sur des êtres sensibles et sans défense, un plaisir désinvolte dans l’administration de la souffrance et de la mort. […]

Le Monde, Stéphane Foucart

Dimanche 18/6, 16h30

Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.

[…] En fait, durant cette période d’incertitude qui caractérise le bréchage – comment prévoir où ce bloc de glace finira par se fendre ? –, les informations fournies par les Ukrainiens sont anecdotiques et en grande partie trompeuses. A l’inverse, Vladimir Poutine prend la parole directement pour commenter l’actualité « chaude » de cette opération, ce qu’il ne faisait jamais auparavant. Il réaffirme presque au quotidien que l’offensive ukrainienne est une catastrophe pour ces derniers… Elle est pourtant loin d’être terminée puisqu’elle poursuit son cours, et il le sait bien.

L’enjeu pour le maître du Kremlin n’est plus le succès de son « opération spéciale », mais bien sa capacité à résister à une faillite personnelle dès lors que son armée risque d’être percée, puis mise en déroute par ces Ukrainiens qu’il méprisait.

Il ne reste plus beaucoup de cartes à Vladimir Poutine. La menace du Nucléaire, qu’il brandit avec une régularité de métronome (16 fois en 16 mois, la Biélorussie étant la dernière en date), n’a plus d’effet : l’OTAN a fait savoir à l’état-major russe, avec qui elle garde un contact permanent, que l’utilisation d’une arme nucléaire – même limitée (l’arme nucléaire dite tactique) – déclencherait la destruction de ce qui reste de l’armée russe en Ukraine par une vague de frappe dans la profondeur des pays alliés, sans recours au nucléaire mais sans autre issue que la disparition de l’armée d’invasion de Poutine…

Les autres menaces – brûler les matériels livrés par les Occidentaux, s’attaquer aux populations civiles par des frappes de missile et de drones sur les centres urbains, faire exploser des infrastructures cruciales comme le barrage de Kakhovka – ont depuis longtemps été utilisées avec des effets bien limités. […]

[…] La Russie de Poutine poursuit désormais une stratégie d’enlisement qui vise à figer la situation et ses gains territoriaux (environ 15% de l’Ukraine). […] Si les troupes de Poutine arrivaient à contenir l’offensive ukrainienne jusqu’au début de l’hiver, elles épuiseraient de fait l’effort de guerre – considérable – consenti par les alliés et en premier lieu par les combattant(e)s Ukrainiens. L’enlisement signerait l’échec de cette opération de libération de l’Ukraine. […] Si les forces ukrainiennes arrivent à percer, et cela prendra des semaines avant de se réaliser, l’espoir changera de camp : les Russes devront alors s’épuiser à recoller les morceaux pour éviter une débâcle qui ferait inexorablement vaciller le pouvoir du Kremlin. […]

[…] L’utilisation des armes chimiques par les troupes de Poutine ne serait pas une surprise, elles ont été fréquemment utilisées en Syrie pour massacrer des villages entiers.

« Arme spéciale » qui ne peut pas se comparer aux armes de destruction massive que sont les bombes nucléaires, l’arme chimique pourrait causer un effet de sidération chez les pays alliés, en particulier si leurs opinions publiques devaient découvrir ces images atroces de civils empoisonnés par ces saloperies. […] Ce scénario de frappe chimique camouflée sous un accident industriel est celui que je crains le plus, d’autant que l’autre option, la menace de destruction de la centrale de Zaporijia, est de moins en moins crédible : elle ne provoquerait pas une catastrophe de type Tchernobyl, mais une pollution relativement limitée du fait que les réacteurs ont été placés depuis des mois en quasi-sommeil […]

Ne pas subir

Dimanche 18/6, 16h20

La presse russe n’est plus ce qu’elle était.

Il n’y a « pas beaucoup » de chanteurs patriotiques en Russie parce que tout le monde ne comprend pas les objectifs de l' »opération spéciale » [la tentative d’invasion de l’Ukraine]. Les médias sont à blâmer pour cette « carence », selon la compositrice Svetlana Surganova.

Rebecca Rambar, Twitter, citant une vidéo de Ria Novosti

Dimanche 18/6, 14h25

Réunion historique.

Erik Kanike, Twitter
[Le drapeau impérial russe, le drapeau russe actuel et le drapeau soviétique sont hissés ce 17 juin à Saint Petersbourg, en présence de Putler]

Dimanche 18/6, 14h20

La France et la Crimée.

[…] En France, la classe politique n’a parfois pas pris la mesure de cette centralité de l’enjeu criméen dans le conflit actuel. Certains responsables ont même osé recycler la fable d’une Crimée attribuée en 1954 à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev (1894-1971), un soir de beuverie, alors qu’une telle décision participait d’une reconfiguration stratégique de l’URSS après la mort de Joseph Staline (1878-1953).

Un simple regard sur une carte suffit pourtant pour constater que la Crimée se situe bel et bien dans le prolongement méridional du territoire ukrainien, alors qu’elle n’a été rattachée à la Russie que par un pont, inauguré par Vladimir Poutine en 2018. Cette myopie est d’autant plus surprenante que la France a une longue histoire avec la Crimée […]

[…] L’alliance franco-ottomane, nouée dès 1536 entre François Ier et Soliman le Magnifique, constitue un des piliers de la diplomatie de l’Ancien Régime, en Méditerranée comme dans les Balkans. Paris pousse ainsi Constantinople à s’opposer, en 1768, au protectorat imposé par la Russie à la Pologne, ce qui déclenche une guerre de six ans, dont la tsarine Catherine II sort largement victorieuse. En effet, l’Empire ottoman doit, en 1774, abandonner pour la première fois, avec la Crimée, un territoire majoritairement musulman. Les diplomates russes ménagent la susceptibilité de Constantinople en prétendant que la Crimée demeurera autonome et que la population musulmane y restera sous l’autorité spirituelle du calife ottoman. Ces promesses sont violées dès 1783 avec l’intégration de la Crimée dans l’Empire russe sous le nom de Tauride. […]

[…] C’est désormais sur les populations orthodoxes de l’Empire ottoman que Saint-Pétersbourg entend exercer une « protection » qui justifie l’interventionnisme russe dans les Balkans. […] Le décor est planté pour que, face à un nouvel ultimatum lancé en 1853 par Saint-Pétersbourg à Constantinople, Napoléon III décide de nouer la première alliance franco-britannique en plus d’un siècle, et ce pour défendre l’Empire ottoman face à l’expansionnisme tsariste. Les hostilités se concentrent à partir de 1854 sur la péninsule de Crimée.

La France aligne quelque trois cent mille soldats, un effectif comparable à celui du contingent ottoman, mais trois fois supérieur à celui du corps expéditionnaire britannique. Les pertes seront effarantes, avec la mort de près d’un tiers des militaires français, avant tout du typhus et du choléra, qui font des ravages lors de deux terribles hivers. […] Il faut, pour briser la résistance russe, la prise de la redoute de Malakoff, en septembre 1855, sous les ordres du général Mac-Mahon. La citation « J’y suis, j’y reste ! », faussement attribuée alors à Mac-Mahon, devient la devise du 3e régiment de zouaves.

C’est à Paris qu’est signé, et célébré, le traité de paix mettant un terme, en mars 1856, à la guerre de Crimée. Ce traité garantit l’intégrité territoriale de l’Empire ottoman, qui proclame l’égalité devant la loi de tous ses sujets, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou juifs. Le traité de Paris officialise cette émancipation des chrétiens ottomans, mais passe sous silence celle des juifs, encore discriminés en Russie et dans d’autres Etats européens. […]

Le Monde, Jean-Pierre Filiu

Dimanche 18/6, 13h50

Sofia Ukraini, Twitter

Dimanche 18/6, 13h45

Washington-Pékin.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est à Pékin pour une visite à fort enjeu destinée à remettre les relations entre les États-Unis et la Chine sur la bonne voie après des mois de tensions enflammées entre les deux nations.

Les responsables des deux gouvernements ont signalé de faibles attentes pour la visite, mais Blinken s’est engagé à faire part de « nos préoccupations très réelles sur une série de questions », y compris la guerre en Ukraine.

Alors que Pékin a cherché à jouer le rôle de pacificateur entre Moscou et Kiev, le message de la Chine a été accueilli avec un scepticisme important par les responsables américains et d’autres dirigeants occidentaux. […]

[…] Avant sa visite samedi, Blinken s’est entretenu par téléphone séparément avec le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi et le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Park Jin. Un porte-parole du département d’État américain a déclaré que Blinken avait discuté des priorités régionales avec les deux dirigeants, tout en réaffirmant le soutien continu de chaque pays à la souveraineté de l’Ukraine.

CNN, traduction automatique

Dimanche 18/6, 13h40

InUAOfficial, Twitter

Dimanche 18/6, 13h40

Caillasse.

L’Europe va accroître ses efforts en matière de livraison d’armement et de munitions pour aider Kiev à mener sa contre-offensive face à l’armée russe qui a envahi son territoire début 2022, déclare le commissaire européen au marché intérieur. « Nous allons accroître l’effort en matière de livraison d’armes et de munitions, car il s’agit d’une guerre de haute intensité où elles jouent un rôle crucial », déclare Thierry Breton dans un entretien au Parisien dimanche. « Nous nous organisons comme si cette guerre allait durer encore plusieurs mois, voire davantage. »

Le Monde

Dimanche 18/6, 13h35

Mavka Slavka, Twitter

Dimanche 18/6, 0h05

Les Américains n’ont jamais présenté d’excuses pour Hiroshima et Nagazaki.

Le 18 mai, le président américain Joe Biden s’est rendu à Hiroshima, au Japon, prévoyant de rencontrer les dirigeants du G-7 – ainsi que des survivants des bombes nucléaires – pour discuter, entre autres, de la réduction du risque de guerre nucléaire.

[…] Biden et son administration se sont avérés exceptionnellement déterminés à expier les actes de violence et de racisme intérieurs passés qui affaiblissent encore les fondements moraux des États-Unis.

La secrétaire à l’Intérieur Deb Haaland a annoncé une enquête majeure sur le nettoyage ethnique dans les internats fédéraux pour Amérindiens, et le président a réaffirmé les excuses du gouvernement pour son internement raciste d’Américains d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. « C’est ce que font les grandes nations », a déclaré Biden dans un discours commémorant le massacre de la course de Tulsa , « accepter leurs côtés sombres ».

Les États-Unis n’ont jamais connu un tel réveil moral sur Hiroshima et Nagasaki. […]

[Le 18 mai] à Hiroshima, Biden n’a rien dit sur la bombe. Il n’a pas rencontré les survivants de la bombe comme prévu et n’a pas prononcé de discours lors de la visite du mémorial de la paix. […]

Nuclear Secrecy - Conditions météorologiques estivales au Japon, carte réalisée au début de l'année 1945. Pas idéal pour les bombardements. Source : Réalisée pour le magazine IMPACT de l'USAAF, version haute résolution via Fold3.com. Il existe une autre carte magnifique pour les conditions météorologiques hivernales. (traduction automatique)

[…] La cible prévue de la deuxième bombe atomique était Kokura, une ville au nord qui contenait un arsenal militaire. Cependant, le bombardier qui le transportait, Bockscar, était en retard à cause du mauvais temps, ne pouvait pas voir Kokura à travers une couverture de brouillard ou de fumée , et manquait de carburant en raison de problèmes mécaniques ; et ainsi il a procédé à sa cible alternative. Quand il est arrivé, Nagasaki n’était pas non plus visible. L’équipage avait l’ordre de larguer la bombe à vue, alors ils ont encerclé. Ils ont affirmé qu’une brèche s’était ouverte dans la brume et ils ont donc lâché l’arme plutôt que de la jeter dans l’océan.

La bombe a raté sa cible de trois quarts de mile et a explosé au-dessus de la vallée d’Urakami, une zone résidentielle qui comprenait des écoles, une prison, un camp de prisonniers de guerre, une faculté de médecine et une cathédrale qui desservait une grande population. des catholiques du quartier. A un demi-mille au nord et au sud, aux abords des dégâts, il y avait deux fabriques d’armes. Certaines des femmes enceintes et des personnes âgées de Nagasaki avaient été déplacées dans la vallée précisément parce qu’elle ne contenait pas d’usines militaires.

Le président américain de l’époque, Harry Truman, n’avait pas spécifiquement ordonné le bombardement de Nagasaki et semble avoir été surpris par la rapidité avec laquelle il s’est produit. Le plan initial était de laisser environ une semaine entre les bombes pour donner au Japon le temps de se rendre. Truman avait seulement été informé que la deuxième arme à uranium du type qui a détruit Hiroshima serait prête plus de deux semaines plus tard. Mais lorsque la première bombe au plutonium était prête en seulement trois jours, le personnel militaire gérant l’opération sur l’île de Tinian a suivi leurs ordres de larguer la bombe dès qu’elle était disponible. Lorsqu’il a appris l’existence de Nagasaki, Truman a ordonné l’arrêt de l’utilisation des armes nucléaires, affirmant que, selon les comptes rendus d’une réunion du cabinet, il n’aimait pas l’idée de tuer « tous ces enfants ».

Foreign Policy, traduction automatique

D’un côté, s’excuser donnerait des gages à l’humanité (l’usage d’armes atomiques ne peut être légitimé), d’un autre les excuses du premier usager de la bombe contre des civils n’empêcheraient pas Putler de dire : ils admettent simplement qu’ils étaient des bandits.


Samedi 17/6, 23h55

Et ensuite au boulot.

Oleksiy Savkevych et Ihor Pushkaryov prennent leur petit-déjeuner à l’extérieur de leur logement près d’Avdiivka, en Ukraine, le 4 mai.
Photo de Jack Losh pour Foreign Policy

Samedi 17/6, 23h40

Pacha va bien ; une psychologue est venue évaluer son groupe. Il y a un gros besoin de psychologues en ce moment en Ukraine.

Voir Cathy m’a fait du bien. Là, je suis au festival Solstice Pizza, avec Brice et Nadège…

Olga, par téléphone

Valera a envoyé une photo : il pose avec sa fille Iryna, une belle jeune femme maintenant. Il n’est pas épais, mais il a sa bonne tête.

Tola emmène les jeunes de K se balader à vélo ; il a envoyé une vidéo sonorisée avec de la musique boom-boom.


Samedi 17/6, 23h30

L’incendie de forêt a repris hier au sud-est de Tcherno.


Samedi 17/6, 23h10

Petit biais.

Certains responsables municipaux russes, anciens et actuels, ont signé une lettre ouverte appelant les forces russes à revenir aux frontières russes « universellement » reconnues [antérieures à la guerre] en raison de la crise provoquée par la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka (KHPP).

[…] Des responsables russes non alignés sur le Kremlin pourraient utiliser les préoccupations du public concernant la situation environnementale et humanitaire liée à la destruction du barrage KHPP pour exprimer leur opposition à la guerre en Ukraine sans critiquer directement l’effort de guerre lui-même. Le Kremlin a largement mis en place les conditions nécessaires à la répression de la dissidence anti-guerre. Les Russes qui ont des sentiments anti-guerre peuvent utiliser la destruction du barrage KHPP pour exprimer leur opposition à la guerre de manière très limitée.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 16 juin, traduction automatique
Nous, députés indépendants et citoyens russes, faisons appel aux décideurs actuels de la Fédération de Russie, et personnellement au ministre de la Défense et au ministre des Situations d'urgence.

L'accident de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya dans la nuit du 6 juin a provoqué une catastrophe environnementale et humanitaire dans une vaste région. Même maintenant, les pertes humaines sont reconnues dans les sources officielles. Et les gigantesques dommages environnementaux à venir sont presque impossibles à estimer. Les experts prédisent qu'il s'étendra sur de nombreuses années et qu'il sera calculé en quantités énormes.

La zone touchée longe la ligne de front. Le monde sait ce qui se passe du côté ukrainien, comment se déroule l'opération de sauvetage, quelle aide urgente et à long terme est nécessaire. De nombreuses organisations, dont l'ONU, la Croix-Rouge et des missions de volontaires se sont déjà jointes pour aider.

Ce qui se passe dans les territoires contrôlés uniquement par la partie russe est caché à l'attention du public. Les informations provenant des victimes ne laissent aucun espoir pour une opération de sauvetage réussie, tant d'un point de vue humanitaire qu'environnemental.

Concitoyens! C'est notre planète commune. Vos enfants grandiront et en vivront, et feront face aux conséquences désastreuses de vos mauvaises décisions dans des décennies. Ces processus qui ont été lancés lors de l'accident de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya affecteront les écosystèmes, la vie, la santé et l'économie de la planète pendant de nombreuses décennies.

Nous exigeons qu'une occasion soit donnée d'organiser une mission humanitaire de l'ONU dans le territoire touché. Nous proposons d'accepter la main secourable du monde et de permettre aux volontaires russes et aux organisations humanitaires internationales de faire leur travail.

Nous estimons également qu'il est nécessaire d'arrêter les hostilités et de ramener les troupes russes aux frontières russes généralement reconnues. Assez de mort et de destruction ! Le coût de ces erreurs est trop élevé. Après tout, c'est précisément à cause des actions du président Poutine, à partir du 24 février 2022, que le monde tremble d'événements catastrophiques. Que l'explosion de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya soit la dernière de leur terrible ligne !

[Liste de noms]

Mission Kakhovskaya, traduction automatique

Samedi 17/6, 22h55

Dire les choses sur la voie publique.

Maks23, Twitter, Lituanie

Samedi 17/6, 22h50

Narratif russe : l’accomplissement de la mission

Peskov a déclaré que la tâche de démilitarisation de l’Ukraine avait été « en grande partie accomplie ». Le porte-parole de Poutine a expliqué que l’Ukraine utilise de moins en moins ses propres armes […]

Nexta, Twitter, traduction automatique

Samedi 17/6, 21h40

Pax Africana (suite).

La visite de la délégation commence sur un léger couac. Trois chefs d’Etat annoncés se sont désistés à la dernière minute : l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi, l’Ougandais Yoweri Museveni et Denis Sassou-Nguesso lui-même, ne sont pas du voyage. Chacun a envoyé un émissaire pour le représenter. Sont donc arrivés à Kyiv, en train, au petit matin, Cyril Ramaphosa (président de l’Afrique du Sud), Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores et président en exercice de l’Union africaine).

[…] Ce curieux voyage africain entre Kyiv et Moscou a été organisé par un homme d’affaires français très proche du président Sassou-Nguesso, Jean-Yves Ollivier, à la tête de la Fondation Brazzaville, spécialisée dans les actions de diplomatie parallèle. Le businessman, qui a fait fortune dans le négoce de matières premières, aurait composé une délégation présentée comme «neutre» dans le conflit ukrainien, ou plutôt se voulant «équilibrée» […]

[…] L’initiative du groupe des sept (les quatre présents à Kyiv et les trois absents) est poliment regardée par le reste du monde, mais personne ne s’attend sérieusement à une quelconque avancée en direction d’une reprise des discussions. Ni Kyiv ni Moscou, qui se livrent aussi une partie d’échecs diplomatique à l’échelle mondiale, ne peuvent cependant se permettre de dédaigner ces pays d’Afrique représentants d’un «Sud global», selon l’expression en vogue, qui penche légèrement vers la Russie, notamment par agacement pour la légèreté avec lesquelles leurs propres crises ont été traitées dans le passé par l’Occident. […]

[…] Les conséquences négatives de la guerre d’Ukraine sur leurs propres économies – par les perturbations du marché des céréales et des engrais, la hausse des prix des matières premières et l’inflation qui en découle – seront d’ailleurs certainement évoquées avec Zelensky et Poutine. Peut-être même les moyens d’y remédier, ou de compenser en partie ces dommages collatéraux. Et si cette initiative avait finalement davantage d’intérêt pour les médiateurs que pour les belligérants ?

Libération

Samedi 17/6, 19h55

J’ai prêté Carbone & Silicium à Julian et il m’a passé L’odyssée d’Akim.

L’odyssée d’Akim, Fabien Toulmé, Delcourt

Avant la guerre de Putler (je dis Putler pour ne pas contribuer à lui permettre de se glisser dans l’Histoire sur le dos des Ukrainiens avec un nom propre), la perception que j’avais de notre trajectoire était simple. L’argent avait chassé toute alternative politique ; l’argent suçait la planète ; les pépères qui se prétendaient d’une autre engeance (les totalitaires bruns, les totalitaires rouges) n’avaient pas passé le goulot d’étranglement de l’an 2000.

Les migrants ne me concernaient pas. Je savais qu’il aurait suffit d’une heure en tête à tête avec n’importe lequel d’entre eux (et sans doute moins s’il parlait français) pour illico l’intégrer dans le champ de ma comprenette et lui restituer le statut d’humain familier dont ma paresse, de fait, le privait a priori.

Aujourd’hui, c’est un peu différent. Je suis content que l’Amérique soit une civilisation de la caillasse tant qu’elle alimente en armes les Ukrainiens. Qu’ils tuent leurs gosses entre eux est une loitaine périphérie. Les exilés n’ont toujours pas tous le même statut à mes yeux, simplement parce que j’ai passé un paquet d’heures en tête à tête avec des Ukrainiens et, qui plus est, chez eux. Cerise sur le paquet : du temps où Putler offrait des fleurs à Merkel et des prêts à Le Pen.

Maigre conscience politique.


Samedi 17/6, 19h20

Kakhovka. Il est toujours plus facile de casser que de constuire.

Le barrage de Nova Kakhovka a été conçu pour résister à presque toutes les attaques imaginables – de l’extérieur. Les preuves suggèrent que la Russie l’a fait exploser de l’intérieur – en utilisant un passage.

Glasnost Gone, Twitter, [citant un article du New York Times], traduction automatique

[…] La base en béton, qui était sous l’eau et de 20 mètres de haut et jusqu’à 40 mètres de large, absorbait la majeure partie de la charge [d’eau] sur le barrage. Il y avait un tunnel technique à l’intérieur de la base, accessible depuis la salle des machines, qui était sous contrôle russe. La seule explication de la destruction de la base en béton du barrage tient à une explosion dans le tunnel. […]

Nexta, Twitter, [citant le même article], traduction automatique

Samedi 17/6, 15h15

Prix du mètre carré, tout compris.

Si les projections du Lancet établissent que c’est bien dans l’hémisphère sud et l’Afrique en particulier que le réchauffement climatique fera le plus de victimes d’ici 2050, une nouvelle étude britannique a entrepris de comparer les villes européennes les plus mortelles en cas de canicule. Or, si l’on sait que l’Europe de l’Ouest se réchauffe à peu près trois à quatre fois plus vite que le reste du monde, devinez qui rafle la première place sur 854 villes ? Paris !

[…] Confirmant la belle compétitivité de la France que notre Président ne manque jamais de souligner, cette splendide première place échoit à Paname grâce à la vulnérabilité de sa population comme à son urbanisation totalement inadaptée à la chaleur. Il faut dire qu’entre la densité des habitations, les toits de zinc, les sols parfaitement hermétiques ou la rareté des espaces verts, la Ville Lumière peut afficher jusqu’à 10° de plus que les zones rurales. Avouons en revanche que pour 10 000 euros le mètre carré (et même 23 000 sur certains quartiers), ça fait un peu cher la concession du coup…

Audiofanzine

Samedi 17/6, 14h50

Rêve nuc (genre Ikea).

Les voix du nucléaires, Twitter
[Small Modular Reactor for Homes] Achat d’appareils électroménagers en 2032

Samedi 17/6, 12h15

By Air.

Drone Delivery Canada, image commerciale

Drone Delivery Canada a reçu l’autorisation d’effectuer des vols au-delà de au-delà de la visibilité directe et de transporter des marchandises dangereuses, ce qui, selon l’entreprise, constitue une étape importante dans le développement de son projet Care by Air de transport de radio-isotopes médicaux par drone.

World Nuclear News, traduction automatique & Deepl

Samedi 17/6, 12h00

Chasse.

En période de paix – personne ici ne s’en souvient – le parc national de Dvorichanskyi, à la frontière russe de l’est de l’Ukraine, est un paradis pour les randonneurs, célèbre pour ses marmottes.

Aujourd’hui, il abrite une espèce moins câline – non originaire de la région et sujette aux habitudes envahissantes.

« Les Russes sont là-bas dans la forêt », déclare le commandant Oleg du 36e bataillon d’infanterie séparé d’Ukraine, alors que des images d’un opérateur de drone portant le numéro d’appel « Hornet » montrent des duels de mortier se déroulant sur un écran dans un bunker. « Mais nous sommes en bonne position ici dans les collines, et ils sont en bas. C’est comme chasser un renard dans un trou.

La frontière russe n’est qu’à quelques kilomètres de là, et lorsqu’Oleg visite les positions les plus avancées de ses troupes, son téléphone portable lui envoie un message automatique « Bienvenue en Ukraine ! » message texte lorsqu’il revient à la base.

Entre-temps, juste de l’autre côté de la frontière, se trouve la région russe de Belgorod , où des partisans russes anti-Poutine soutenus par Kiev ont récemment organisé des raids transfrontaliers.

[…] D’où la guerre d’artillerie constante dans des endroits magnifiques comme Dvorichanskyi, où les positions d’Oleg sont visées par environ 60 obus russes par jour.

Pourtant, pour le 36e, c’est, dans tous les sens, une promenade dans le parc. L’été dernier, il a été impliqué dans une bataille sauvage à Pisky, à l’extérieur de Donetsk contrôlé par les séparatistes , où sa dose moyenne d’artillerie russe était plus proche de 2 000 obus par jour.

Des équipes d’opérateurs de drones ukrainiens opèrent dans le no man’s land pour cibler des armes sur des positions russes. Photo : Volodymyr Tarasov

[…] Le bunker improvisé du commandant Ilya se trouve dans une cave sous un cottage. Ci-dessus se trouve un paysage rural qui a à peine changé depuis l’époque paysanne, avec des moutons et des poules, des puits dessinés à la main et des Lada rouillées de l’ère soviétique.

Dans la cave, on entre dans un centre de guerre du 21e siècle, avec des écrans plats et des tablettes montrant les moniteurs de trois équipes d’opérateurs de drones ukrainiens dans le no man’s land, appelés Hornet, Turbo et Hunter.

Le 36e dispose également d’un gros drone bombardier improvisé qui peut larguer des obus de mortier. Comme beaucoup de soldats, il avait lui aussi un rôle antérieur dans la vie civile.

« Il appartenait à un gang de contrebande qui l’utilisait pour transporter des cigarettes au-delà de la frontière ukrainienne vers l’Europe », sourit Ilya. « Les contrebandiers sont aussi des patriotes, et quand la guerre a commencé, leur commerce s’est arrêté de toute façon, alors ils nous en ont fait don. »

[…] « Je préférerais rester ici pendant un an plutôt que de retourner à Pisky pendant une semaine », admet le lieutenant Sasha Akilov en allumant une cigarette. Depuis qu’il a quitté son emploi d’économiste céréalier pour se porter volontaire sur le front l’année dernière, l’ancien non-fumeur […] fume 20 cigarettes par jour

Ce jeune homme de 26 ans explique comment sa femme et lui envisagent de fonder une famille, son expérience de la guerre lui ayant donné un aperçu trop clair de sa propre mortalité.

Avec des mois de combats acharnés et la contre-offensive qui s’annonce, ces conversations sur la parentalité sont un sujet courant sur la ligne de front. La plupart des soldats, cependant, dit Akilov, sont engagés dans le combat, même si cela signifie qu’ils risquent de ne pas voir leurs enfants grandir.

« Tous ceux qui participent à la contre-offensive savent qu’ils ne reviendront peut-être pas vivants, explique-t-il. « Mais ils savent aussi qu’ils prennent la bonne décision. J’espère que tout sera terminé d’ici la fin de l’année – je devrai alors également arrêter de fumer.

The Telegraph, traduction automatique & Deepl

Samedi 17/6, 2h00

Micro-résistance.

Poissons, astérisques, messages vides et la lettre Z barrée : tous ces éléments sont des symboles d’opposition à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Dans un pays où la critique publique de la guerre s’accompagne d’une menace d’incarcération, les manifestants se sont tournés vers les médias sociaux pour rester anonymes et ont adopté un langage secret pour exprimer leur désaccord avec le Kremlin.

L’année dernière à Saint-Pétersbourg, un artiste a téléchargé quelques images de minuscules figurines en argile dans un espace public sur Instagram sous le compte Malenkiy Piket, ce qui signifie Small Protest. Dans un message séparé, il a invité d’autres personnes à se joindre à lui dans sa démonstration silencieuse.

[…] En 2022, une femme a été arrêtée pour avoir écrit « нет в***e » en graffiti sur une place publique, mettant des astérisques au lieu de lettres à certains endroits. La police pensait qu’elle avait eu l’intention d’écrire le mot « война » pour la guerre, mais la femme a dit qu’elle avait écrit « вобла », un poisson originaire de la mer Caspienne que les Russes mangent traditionnellement avec de la bière ou de la vodka.

L’histoire est devenue virale, produisant des tonnes de mèmes et même une chanson . La femme a finalement été condamnée à une amende, mais à ce moment-là, son histoire avait déjà transformé le poisson vobla et les astérisques en symboles de protestation.

[…] Des affiches vierges soulignent à quel point la Russie a criminalisé la liberté d’expression. Au cours des premiers mois de 2022, après que la Russie a envahi l’Ukraine, de nombreux Russes sont descendus dans la rue avec des affiches vierges, et la police les a arrêtés.

The New York Times, traduction automatique
Kevin Rothrock, Twitter, 12 mars 2022

Samedi 17/6, 1h30

Pax Africana (suite).

Volodymyr Zelensky a de nouveau exclu toute négociation avec la Russie, à l’issue de sa rencontre avec les dirigeants africains venus tenter une médiation.

« Aujourd’hui, j’ai clairement dit pendant notre rencontre que toute négociation avec la Russie maintenant, quand l’occupant est sur notre terre, signifie geler la guerre, geler la douleur et la souffrance », a déclaré le président ukrainien lors d’une conférence de presse conjointe avec les médiateurs africains.

Le Monde

Samedi 17/6

Samedi 17/6, 1h40

Je manque d’imagination.

Biélorussie : La loi permettant aux morts d’être jugés a été adoptée […] La personne décédée bénéficiera des services d’un avocat, et les procédures dans ces cas seront menées sans tenir compte du consentement des proches parents de la personne décédée.

Rebecca Rambar, Twitter

J’ai regardé, je n’ai pas encore trouvé dans quels cas cette loi s’applique. Un article de Reform en parle, et confirme, mais sans expliciter le contexte.


Samedi 17/6, 1h05

Recyclage : un peu de lumière sort d’un casque russe.

Hromadske a visité le « cimetière » des obus utilisés par les Russes pour bombarder Kharkiv, et l’atelier du designer Oleksiy Kaplaukh, qui donne une nouvelle vie aux fragments de munitions russes.

[…] La lampe de table constituée d’un casque percé de plusieurs trous est particulièrement remarquable. Elle a été offerte à Oleksiy en septembre par un ami qui avait déjà reçu ce cadeau de la part des gars de Kraken. L’artisan a décidé de combiner le casque avec une pièce d’un Grad. L’ensemble du processus a duré environ un mois. Kaplaukh appelle ce produit « le diable ».

« Il s’agit du casque d’un Russe mort, coupé de plusieurs côtés par des éclats d’obus, qui ont touché le lobe frontal – à Circuny, je crois », explique-t-il, « J’avais ce casque et un stabilisateur Grad. L’idée d’une lampe m’est immédiatement venue. C’est du métal, ça doit briller ».

[…] J’aimerais vraiment travailler avec le S-300, parce qu’il est très symbolique pour Kharkiv – les Russes nous ont lancé ces missiles toute l’année. J’ai trouvé un morceau de S-300 dans ma datcha qui sortait du sol, mais il est impossible de l’enlever.

« L’Iskander fonctionnera aussi très bien, j’ai regardé les dessins et j’ai fait des recherches à ce sujet. Maintenant, ils m’auraient donné un morceau d’Iskander pour montrer aux Russes [en quoi ce missile peut être transformé]. Et ils diraient : « Ils construisent déjà des maisons avec des missiles : « Ils construisent déjà des maisons avec ces missiles, alors à quoi bon les tirer s’ils sont invincibles ? ».

Hromadske, traduction automatique
[bougeoir à partir des ailerons d’un obus de mortier]

Samedi 17/6, 1h00

Nuc au Belarus : l’OTAN confirme du mouvement.

L’Otan a détecté « certains préparatifs » en vue d’un transfert – comme annoncé par le président russe Vladimir Poutine – d’armes nucléaires vers le Bélarus, son voisin et allié dans la guerre en Ukraine, a indiqué vendredi le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.

« Nous prenons au sérieux » l’annonce faite vendredi dernier par M. Poutine, qui a évoqué l’échéance du mois de juillet, a-t-il affirmé devant la presse à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense alliés au siège bruxellois de l’Otan.

[…] Il a toutefois souligné que l’Otan n’avait toujours pas constaté de changement dans la posture nucléaire de la Russie « qui requiert un changement dans notre posture » nucléaire, a-t-il encore dit, assurant que l’Otan suivait la situation de près.

La Libre

Samedi 17/6, 0h40

Zapo : viol de centrale.

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, devrait se rendre à Moscou la semaine prochaine, a indiqué l’agence de presse Interfax citant la société nucléaire russe Rosatom.

La visite annoncée en Russie suivra la mission de Grossi en Ukraine pour évaluer la situation à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia.

The Kyiv Independant, traduction automatique
Ecoute Vladimir, y a pas le choix, tes soldats doivent pisser dans le bassin
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi (C), s'adresse à la presse après le ministre ukrainien de l'énergie, German Galushenko (G), et le chef d'Energoatom, Petro Kotin, sur une route à l'extérieur de la ville de Zaporizhzhia, après sa visite de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, tenue par les Russes, dans le sud de l'Ukraine, le 1er septembre 2022, dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le 1er septembre 2022, le chef de l'agence nucléaire de l'ONU a déclaré que "l'intégrité physique" d'une centrale nucléaire ukrainienne tenue par les Russes avait été "violée" à la suite de fréquents bombardements, lors de la première visite de son équipe sur place. (Photo Genya SAVILOV / AFP) (traduction Deepl)

Samedi 17/6, 0h35

Belgorod.

On n’entend plus trop parler de Belgorod.

Les Tchétchènes y seraient avec leurs tenues noires et leurs barbes (et ça ne va pas rigoler).

Des habitants russes se sont plaints que des soldats, russes donc, envoyés pour les défendre, auraient pillé leurs maisons. Sans doute une invention de Kyiv.


Vendredi 16/6, 22h00

Voir au-delà.

Nukes, Twitter, Apple Vision Pro dans les années 1950.

Vendredi 16/6, 21h55

Radio-Tchernobyl transmet le message.

Nous ne gardons jamais d’armes nucléaires en dehors du territoire russe car le Belarus n’est pas vraiment un pays. N’oubliez pas de le dire à Luka.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 16/6, 21h35

Mobilité de la ligne rouge.

Les États occidentaux pourraient fournir des avions de chasse F-16 et des chars Leopard supplémentaires à l’Ukraine dans les mois à venir. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé le 15 juin que les pilotes ukrainiens s’entraînaient déjà sur des avions F-16, permettant aux États occidentaux de fournir des F-16 à l’Ukraine selon un calendrier non précisé. La première des deux chambres du Conseil national suisse a voté le 14 juin pour mettre hors service 25 chars Leopard-2 et renvoyer les chars en Allemagne, qui les exporterait ensuite vers l’Ukraine. […]

ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 15 juin, traduction automatique

Vendredi 16/6, 21h25

Inflation chez les drones quadricoptères

OSINTtechnical, Twitter
Le drone utilisé est vraiment intéressant, un hexacoptère lourd personnalisé larguant des ogives PG-7 HEAT modifiées.

Vendredi 16/6, 21h15

Le lexique : russophobie.

Terme inventé pour tenter de faire croire qu’une critique légitime du régime corrompu et meurtrier de Poutine est une attaque contre toute la Russie.

Paul Niland, Twitter, traduction Deepl
Commentaire : "J'en ai un autre de @aydermuzhdabaev : la russophobie, c'est quand une personne a peur d'être comme les russes."

Vendredi 16/6, 19h15

Inde.

New Delhi va commander 31 drones d’attaque Reaper aux Etats-Unis et devrait sceller un accord pour construire des réacteurs d’avions de chasse en Inde, en partenariat avec General Electric. Les Etats-Unis sont désormais prêts à partager certaines de leurs technologies de pointe dans le cadre de leur nouvelle stratégie dans la région indo-pacifique.

[…] C’est une grande première pour l’Inde [en conflit avec la Chine au Ladakh], qui ne dispose en propre d’aucun de ces drones stratégiques permettant de surveiller et défendre des zones étendues.

Les Echos

Vendredi 16/6, 18h45

OTAN.

Le président américain Joe Biden a demandé au secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, de rester à son poste une année supplémentaire, rapportent vendredi des médias norvégiens. Nommé le 1er octobre 2014 pour un mandat de 4 ans, Jens Stoltenberg, 64 ans, a déjà effectué deux mandats et a été prolongé dans ses fonctions jusqu’au 30 septembre 2023. Les 31 pays membres de l’Alliance lui cherchent un successeur mais ne parviennent pas à trouver un consensus, indispensable, sur un candidat.

Selon deux médias norvégiens, la radiotélévision publique NRK et le journal Dagens Naeringsliv (DN), citant des sources anonymes, cela plaide pour une nouvelle reconduction de Jens Stoltenberg jusqu’à un sommet prévu à Washington l’an prochain, qui marquera les 75 ans de l’Alliance. «La guerre en Ukraine et l’adhésion encore inaboutie de la Suède (à l’Otan) sont des arguments de poids pour ne pas changer de secrétaire général maintenant», écrit DN. […]

Le Figaro

Vendredi 16/6, 18h10

Guerre Froide 2.0

L’idée que la guerre en Ukraine aurait fait de la Russie un paria international est une dangereuse illusion qui occulte la réalité du monde. Il suffit de voyager au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, d’y regarder les médias, de parler aux gens dans la rue ou d’entendre les discours de leurs dirigeants pour le comprendre.

Le conflit a réveillé l’Europe (enfin, surtout celle de l’Est), il a transformé la pratique de la guerre et accéléré vers une nouvelle révolution technologique et énergétique, mais il a aussi révélé la «nouvelle bipolarité»: d’un côté les pays riches de «l’ouest», défenseurs de valeurs libérales et matérialistes; de l’autre un bloc hétéroclite, emmené par l’alliance Chine-Russie, à laquelle se rajoutent l’Inde, les autres Brics (Brésil, Afrique du Sud), mais aussi une bonne partie de l’Afrique, de l’Amérique latine, de l’Asie, sans compter les non-alignés et les nombreux «inclassables», fatigués des dérives «progressistes» de l’Ouest (Turquie, Israël, Indonésie…) ou de ses tendances impérialistes (Brésil, Mexique…).

Au cœur de cette bipolarité, le conflit ukrainien est le coup d’envoi officiel d’une «nouvelle guerre froide». Et à moins d’un coup de théâtre, il risque de durer, ce qui ne fait pas les affaires de Vladimir Poutine.

En effet, le président russe est confronté à une triple menace. D’un côté, il doit trouver un moyen de réformer son armée en évitant un coup d’État militaire; il doit conserver le pouvoir face aux KGBistes, aux oligarques désenchantés, aux «ultras» (Evgueni Prigojine, Ramzan Kadyrov, Dmitri Medvedev, Sergueï Sourovikine), tout en maintenant le fragile équilibre entre les cercles de siloviki; enfin, il doit redevenir le «fléau» de l’Ouest, par conviction, par revanche, et surtout afin de ne pas être confiné à un rôle de partenaire mineur dans une alliance dominée par la Chine. C’est pour toutes ces raisons que Vladimir Poutine va multiplier les fronts.

Kosovo

Au cœur de l’Europe, il existe un allié indéfectible de Moscou, et ce n’est certainement pas la Hongrie de Viktor Orbán, proche de la Russie avant tout par rejet des valeurs libérales de l’Occident plus que par affinité historique. Non, cet allié, c’est la Serbie. Depuis le début de l’opération militaire spéciale, la population, les médias et une bonne partie des politiques y ont soutenu la Russie. Mais après les deux tueries de masse qui ont traumatisé le pays, la position du président Aleksandar Vučić qui, jusqu’à présent avait réussi à faire le grand écart entre l’Union européenne (UE) et la Russie, est devenue impossible. Pour tenir face à la rue et à une opposition déchaînée, il a repris le flambeau du nationalisme serbe en jetant de l’huile sur le feu au Kosovo, en proie à des tensions grandissantes. […] il ne suffirait pas de grand-chose: une fusillade, une fausse rumeur, et le ventre mou de l’Europe pourrait de nouveau se retrouver au cœur d’une crise internationale, précipitant Belgrade dans les bras de Moscou et démontrant une nouvelle fois l’incapacité des Américains et des Européens à se poser en médiateurs crédibles.

Moldavie

L’annexion du sud de l’Ukraine, prononcée le 30 septembre 2022, devait permettre à Moscou de recréer un couloir vers la Crimée, de couper l’accès à la mer Noire et de «rattacher» la Transnistrie (région russophone séparatiste du nord) à la mère Russie. […] La Moldavie est pauvre, sous-équipée, dépendante de Moscou et de Kiev pour ses approvisionnements énergétiques, militairement incapable de faire face à une offensive russe ou à une insurrection armée ou encore à des attaques hybrides menées par les séparatistes de Tiraspol (Transistrie). Un coup d’État en Moldavie permettrait à Moscou de disposer d’un allié tampon entre la Roumanie et l’Ukraine, voire d’envoyer des troupes russes aux portes de l’OTAN, afin de menacer Kiev sur son flanc ouest.

Biélorussie

Alexandre Loukachenko est en bout de course, son pays en état de quasi-annexion par Moscou. Mais en dépit de son impopularité, de ses relations délicates avec Vladimir Poutine (il avait essayé un temps de se rapprocher de la Chine, provoquant l’ire du Kremlin), le survivant de l’ère soviétique dispose encore d’un certain pouvoir de nuisance. […] Peu avant l’annonce, par Vladimir Poutine, du déploiement (prévu pour juillet) d’armes nucléaires tactiques sur le territoire biélorusse, Alexandre Loukachenko avait déclaré que tout pays prêt à rejoindre «l’alliance» entre Russie et Biélorussie pourrait lui aussi accueillir des ogives nucléaires. Bien que l’offre, alléchante, ne soit probablement pas suivie d’effets, Vladimir Poutine pourrait très bien utiliser la Biélorussie pour lancer de nouvelles attaques hybrides contre l’Europe (sur le modèle de la crise des réfugiés syriens de l’été 2021).

RTL, Des migrants à la frontière biélorusse-polonaise dans la région de Grodno, le 8 novembre 2021, Photo : Leonid Shcheglov / BELTA / AFP

[Bien que daté du 14 juin, le texte n’est pas à jour, si l’on en croit les annonces biélorusses et russes de transferts effectif d’armes nuc au Belarus ces jours-ci : mais peut-être qu’elles ne sont pas chargées…]

Géorgie

Plus éloigné de l’Europe mais tout aussi soucieux de se libérer de l’emprise de Moscou en adhérant à l’UE et en intégrant l’OTAN, le petit pays caucasien se trouve également dans une situation compliquée depuis le début de la guerre. Face à l’opposition de la rue, le parti au pouvoir, Rêve géorgien, a dû retirer, le 9 mars dernier, son projet de loi controversé qui exigeait des médias et ONG recevant plus de 20% de l’extérieur de s’enregistrer comme «agents de l’étranger».

La Géorgie a une très longue histoire d’animosité avec la Russie. Elle fut la première ancienne république soviétique à être attaquée par Moscou en 2008, sous prétexte de défendre les provinces séparatistes d’Ossétie du Sud puis d’Abkhazie décrites comme «agressées» par le gouvernement pro-européen du président Mikheil Saakachvili.

L’Afrique

En quelques années, la Russie a reconstitué une grande partie de l’influence perdue sur le continent africain. La formule a d’abord été testée en Centrafrique et en Libye avant d’être étendue à d’autres pays (Soudan, Mozambique, Mali, Burkina-Faso, etc). […] Mais l’activité russe présente de nombreuses facettes. Ainsi, derrière les dernières lois «antigays» au Kenya et en Ouganda, on retrouve la patte du Kremlin, toujours désireux d’empoisonner les relations avec l’Occident en attisant les flammes du ressentiment africain. […]

Les Etats-Unis

Mais le front ultime, ce sont les États-Unis. L’aide financière et militaire américaine à l’Ukraine est responsable du plus gros échec russe depuis l’Afghanistan. Casser cette alliance de circonstance est le prix ultime. […] Or, le mouvement de balancier de la politique étrangère américaine n’a jamais été aussi imprévisible. Menés par Donald Trump, les Républicains sont prêts à tout afin de plaire à leur électorat nourri de théories du complot, alimentées en partie par dix ans de propagande russe relayée par les médias de droite. […]

La nouvelle «bipolarité», fondée sur deux visions antinomiques du monde (universaliste et libérale ; conservatrice et néo-impériale), est la nouvelle réalité géopolitique. […] Une nouvelle guerre froide est en train de se dessiner. Elle est là pour rester.

Slate, Phénix, Kosovo, Biélorussie, Moldavie… Les nouveaux fronts de Vladimir Poutine

Vendredi 16/6, 17h00

Barrage de Kakhovka.

InUAOfficial, Twitter
Le garçon se tient à l'endroit où se trouvait sa maison avant le déluge. Région de Kherson, 14 juin 2023.

Une équipe d’experts juridiques internationaux assistant le bureau du procureur général de l’Ukraine a déclaré qu’il était « très probable » que l’effondrement du barrage de Nova Kakhovka dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ait été causé par la Russie, selon les conclusions préliminaires de leur enquête publiées vendredi.

Les experts du cabinet d’avocats spécialisé dans les droits de l’homme Global Rights Compliance ont déclaré qu’il y avait une « forte probabilité » que l’effondrement du barrage le 6 juin « ait été causé par des explosifs pré-installés positionnés à des points critiques de la structure du barrage ».

[…] Les experts ont rejeté la théorie selon laquelle l’effondrement du barrage aurait pu être causé par une mauvaise gestion de l’installation, affirmant qu’il est « très peu probable qu’une mauvaise gestion puisse à elle seule expliquer une telle destruction catastrophique », selon le communiqué de presse.

[…] Yousuf Syed Khan, l’avocat principal de Global Rights Compliance qui soutient l’enquête, a déclaré : « Ce que nous avons documenté à Kherson est un horrible crime de famine. Les répercussions de cette attaque sont sans aucun doute immenses, de grande envergure et multigénérationnelles, car des industries et des moyens de subsistance entiers liés à l’agro-industrie ont été gravement touchés.

CNN, traduction automatique

Vendredi 16/6, 11h55

Dream Team de l’AIEA en visite à Zapo : Ca craint. Mais ça va. Mais ça craint.

Rafael Grossi, Tweeter
C’est sablonneux ici : on pourra mettre des carottes.
Commentaire : "N'y a-t-il pas un moyen plus efficace pour mesurer le niveau dans le bassin qu'une visite du directeur général de l'AIEA ?"

Vendredi 16/6, 11h45

Termes militaires : le saillant.

L’armée russe admet que des combats sont en cours sur le front sud en Ukraine, et reconnaît à demi-mot pour la première fois avoir cédé des territoires [dans la zone du saillant de Vremivka][…]

Un « saillant » – terme militaire – est une zone sous le contrôle d’une force qui avance comme une protubérance dans un secteur contrôlé par un ennemi et donc exposée sur plusieurs côtés. Le fait que des combats aient lieu pour ces bourgs signifie que les lignes russes ont reculé de quelques kilomètres vers le sud et vers l’est autour de cette zone exposée de Vremivka, à la frontière des régions de Zaporijia et de Donetsk, partiellement occupées par la Russie.

[…] Un succès militaire ukrainien d’ampleur dans cette région permettrait de rompre le pont terrestre reliant la Russie à la péninsule annexée de Crimée. Cela constituerait un revers majeur pour Moscou. Selon les analystes militaires, l’Ukraine n’a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa contre-offensive, et teste encore actuellement le front pour en déterminer les points faibles.

Le Monde

Vendredi 16/6, 11h50

Zapo.

L’indépendance : les indicateurs ne dépendent plus des fluctuations

Le niveau d'eau dans le canal de la TPP, à partir duquel le bassin ZNPP est alimenté si nécessaire, est au niveau de 11,19 m . Notez que le niveau d'eau dans le canal n'a pas baissé de manière significative récemment, ses indicateurs ne dépendent plus des fluctuations du réservoir de Kakhovka. (traduction automatique)
Energoatom, Telegram, 16 juin, 9h00
Energoatom, Facebook, 14 juin, 10h00

Vendredi 16/6, 11h35

Débat sur la retraite des réacteurs nuc français : coudes, fuites et tremblements.

Les cinquante-six réacteurs du parc français pourront-ils fonctionner jusqu’à 60 ans ?

[…] Dans une note publiée mercredi 14 juin, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) rappelle toutefois que cette prolongation de la durée de vie du parc est encore loin d’être acquise : elle note qu’Electricité de France (EDF) a jusqu’ici transmis des éléments « peu étayés techniquement » pour justifier une telle hypothèse et demande à l’exploitant de travailler, en priorité, sur « deux sujets techniques ».

[…] A ce stade, l’ASN identifie une première difficulté concernant les coudes des tuyauteries principales du circuit primaire, appelés « coudes E », fabriqués en acier inoxydable moulé. Soumis à la température de fonctionnement des réacteurs, ces coudes voient leur résistance à la propagation d’un défaut diminuer de manière importante lors des quarante à soixante premières années de fonctionnement. […] Ces portions de tuyauterie sont, en outre, considérées comme difficilement remplaçables, notamment parce qu’elles sont situées dans une zone soumise à des niveaux d’irradiation importants.

[…] Le deuxième sujet prioritaire concerne la centrale [4 réacteurs] de Cruas-Meysse (Ardèche), où les investigations lancées après le séisme survenu au Teil (Ardèche), le 11 novembre 2019, sont toujours en cours. Ce tremblement de terre de magnitude 5 sur l’échelle de Richter a mis en évidence un réseau de failles considéré jusque-là comme inactif, et qui pourrait se prolonger jusque sous la centrale. Il a également provoqué, sur plusieurs kilomètres, une « rupture en surface », cassant des routes et créant des décalages du sol de plusieurs centimètres, ce qui est extrêmement rare en France métropolitaine. « Le fait qu’il puisse y avoir une faille sous ou à proximité de la centrale n’a pas été pris en compte à la conception », précise Julien Collet, le directeur général adjoint de l’ASN.

[…] Outre ces deux points techniques, l’ASN revient également dans sa note sur les deux composants non remplaçables des centrales que sont la cuve et l’enceinte de confinement. En cas d’accident, cette enceinte du bâtiment réacteur doit permettre de contenir les substances radioactives qui pourraient être relâchées, pour limiter les rejets dans l’environnement. Or des tests sous pression, réalisés dans le cadre d’examens décennaux, ont fait apparaître des taux de fuite élevés.

Le Monde, neuf réacteurs pourraient être particulièrement difficiles à prolonger jusqu’à 60 ans

Vendredi 16/6, 10h10

Un robot dépose des mines, un drone l’aboserve.

Special Kherson Cat, Twitter
Robot pour l'exploitation minière à distance avec des mines antichar TM-62. 28e brigade ukrainienne. (traduction automatique)

Vendredi 16/6, 10h05

Pax Africana.

C’est une première depuis l’invasion russe. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est arrivé vendredi matin en Ukraine pour participer à une mission de médiation de dirigeants africains, qui ira aussi samedi en Russie. Pretoria avait annoncé le lancement d’une mission de paix africaine le mois dernier. […]

Le Monde

[…] A ce stade, seules les participations de M. Ramaphosa, des présidents sénégalais, Macky Sall, et zambien, Hakainde Hichilema, ainsi que celle du président comorien, Azali Assoumani, à la tête de l’Union africaine depuis février, sont confirmées. Ils doivent prendre un train depuis la Pologne pour rejoindre Kiev vendredi.

Le Monde

Vendredi 16/6, 1h35

La vodka décontamine l’esprit.

Nukes, Twitter
Une bouteille de vodka russe en forme de réacteur nucléaire.

Vendredi 16/6, 1h30

Retour en Ukraine : Un mélange de printemps et de fin de monde

Pour les combattants, mais aussi pour les observateurs, une des angoisses les plus tenaces est de passer à côté de la guerre, de ne jamais être en son centre. C’est le cas de beaucoup de soldats, affectés à des tâches ingrates de logistique ou de sécurisation, loin du front. La vie y est parfaitement ennuyeuse et bien éloignée des imaginaires héroïques propres à la guerre. Que l’on ait absolument peur ou que l’on ait envie d’en découdre, le front attire comme un aimant.

Je n’échappe pas à cette puissance d’attraction. Certains expliqueront qu’il ne s’agit là que d’une fascination malsaine pour le spectacle de la violence. J’y vois plutôt un désir de rejoindre le monde qui apparaît pour tous les combattants comme étant le plus significatif. Je n’espère ni drame ni corps ensanglantés. Lorsque ces situations se sont présentées en Syrie et en Ukraine, j’en ai été épouvanté. Je cherche simplement à me représenter l’effondrement du monde pour que, dans ma tête, il gagne en réalité et que je puisse un peu mieux écrire ces vécus en prise avec la violence « en train de se faire » [le sujet d’étude de Romain Huët].

Je rejoins Tchassiv Yar à proximité immédiate de Bakhmout. Bakhmout est tombée aux mains des Russes ; Tchassiv Yar résiste toujours. […]

[…] Un des contacts m’a donné la position géolocalisée de l’unité, Google Maps s’occupe du reste. Nous passons tranquillement les checkpoints. Mark est bien connu des soldats. Habituellement, ils sont sécurisés par des mots de passe qui changent chaque jour et qui sont spécifiques aux différentes zones du front. Ils n’ont rien de bien militaire et frisent l’absurde : « huître, ambre, cristal, distance, besoin, escalope ».

[…] On arrive devant le mur de la base.

On descend de la voiture. Une nouvelle bombe explose à dix mètres de nous, dans la cour de la base, puis une seconde un peu plus loin. C’est trop tard pour réfléchir. J’en oublie le gilet pare-balles dans le coffre de Mark. On court en direction du hangar. On ne sait pas bien où aller. On aperçoit une énorme porte métallique. On l’ouvre et on découvre la planque des combattants. Ils la referment derrière nous. Intérieurement, je suis en panique mais la présence de quelques combattants me calme. Je préfère ne pas rougir devant eux.

Là, notre contact, qui se fait appeler Ombre, une jeune médecin de vingt-six ans, nous accueille tout sourire : « Salut ! Vous arrivez au meilleur moment ! Ça va ? »

[…] Pendant une brève accalmie, Ombre nous propose de poursuivre notre conversation dehors, « car il fait grand soleil » et il est dommage de se priver de ces quelques précieuses minutes de lumière. L’endroit n’est pas rassurant. Un blindé ukrainien tire régulièrement non loin de nous, nous faisant à chaque fois sursauter.

Les combats ont lieu dans une vaste campagne. Comme à Severodonetsk, à l’exception des tranchées, la ligne de front est confuse. On ne sait où elle démarre exactement et où elle s’arrête. On est simplement capable de situer les zones les plus risquées, et cela change chaque jour. Dans la cour, traînent quelques chiens, probablement privés de leurs maîtres partis en exil. La situation n’a pas l’air de les affoler. Ils sont adoptés par l’unité. Sur la route, j’ai aussi aperçu un troupeau de moutons. Et quand les bombes cessent, on entend aussi le sifflement des oiseaux : des moineaux domestiques, des étourneaux sansonnets au chant très varié. Ce sont des espèces communes, anthropophiles, c’est-à-dire liées aux hommes.

C’est un curieux mélange de printemps et de fin de monde. […]

The Conversation, Romain Huët, Maitre de conférences en sciences de la communication, Rennes 2

Vendredi 16/6, 1h20

Distorsion.

Gabriel, Twitter

Jeudi 15/6, 23h20

Du lourd, du lourd, du lourd.

Le projet de loi sur la relance du nucléaire en France a été adopté le 16 mai 2023 […] marque […] symboliquement une étape importante dans la réhabilitation de la filière nucléaire, après des années de mise au ban. Les pouvoirs publics n’ont plus le nucléaire honteux. En témoigne par exemple la suppression de l’objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire, décidé pour des raisons électoralistes et sans étude d’impact sérieuse. Le soutien du gouvernement à cet amendement sénatorial est de bon augure pour la prochaine Loi de Programmation Energie Climat (LPEC).

Ce texte est une première étape importante. Mais il ne suffira bien évidemment pas à engager la relance du nucléaire civil au niveau d’ambition dont la France a impérativement besoin. Ce sera le rôle de la prochaine LPEC, dont j’espère qu’elle actera une relance ambitieuse du nucléaire, afin de donner des perspectives de long terme à la filière.

Et parce qu’une relance ambitieuse du nucléaire nécessite un haut niveau de contrôle de sa sûreté, il faudra également remettre à l’ordre du jour du Parlement le projet de réforme de l’ASN qui avait été proposé par le Gouvernement et refusé par les députés qui estimaient être insuffisamment informés sur ses conséquences et modalités.

[…] La Commission d’enquête sur la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France […] a révélé un niveau d’aveuglement et d’inconscience ahurissants de la part de nos responsables politiques. Pour être le bon élève de la construction européenne, nous avons laissé l’idéologie anti-nucléaire, venue notamment d’Allemagne, injecter son poison dans la société, jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat et des entreprises publiques. Le résultat, c’est que nous avons démobilisé la filière nucléaire en lui envoyant des signaux négatifs, alors qu’elle nous assure un avantage compétitif certain, la sécurité d’approvisionnement et une électricité décarbonée.

[…] Pour faire face au double enjeu de la hausse des besoins en électricité et du changement climatique, nous aurons besoin du maximum d’énergies pilotables et décarbonées. En France, cela signifie qu’il faut développer au maximum le nucléaire et l’hydraulique. Or, les marges de développement les plus importantes se trouvent dans la filière nucléaire.

Notre scénario vise à faire remonter, d’ici 2050, la part du nucléaire à son niveau historique de 80% du mix électrique. Pour cela, il faut construire 24 EPR2 […]

[…] Les SMR pressurisés sont déjà produits en France : on en utilise dans les sous-marins et les porte-avions. En revanche, les SMR utilisant le sodium, le plomb ou les sels fondus sont encore en phase de R&D.

Le potentiel économique et industriel des SMR reste à prouver. En France, il est en effet peu probable qu’ils échappent aux exigences de sûreté conçues pour les installations nucléaires de base (INB). Or, le respect de ces normes rendrait leur coût prohibitif, notamment en métropole où la taille du réseau et la puissance installée rendent plus rentables les réacteurs de taille importante. Ils constitueraient néanmoins une alternative décarbonée pertinente aux énergies fossiles dans les régions ultramarines.

L’installation de SMR dans d’anciennes centrales thermiques est une solution transitoire intéressante, car elle permet de remplacer de l’énergie carbonée par de l’énergie décarbonée et de démontrer aux riverains que le nucléaire est une industrie sûre et créatrice d’emplois. A terme, il serait néanmoins plus intéressant de les remplacer par de vraies centrales nucléaires.

Le monde de l’énergie, Hervé Machenaud, administrateur du Cérémé et ancien directeur de la branche Asie-Pacifique du groupe EDF

Jeudi 15/6, 23h15

Cloner Don Quichotte ?

L’énergie éolienne dans le monde, sur terre et en mer, a franchi en juin la barre d’un térawattheure (TW) de capacités, a indiqué jeudi le Global Wind Energy Council (GWEC), organisation professionnelle du secteur.

Il aura fallu plus de 40 ans pour arriver à « cette étape majeure », mais avec la montée continue de l’éolien, le prochain TW devrait être atteint en moins de sept ans, d’ici 2030, souligne le GWEC, qui se fonde sur sa base de données.

Ce 1 TW, capacité équivalente à plusieurs centaines de centrales nucléaires, a été atteint avec le raccordement en mai-juin de trois parcs terrestres en Chine (dont un gigantesque en Mongolie intérieure de 1.600 MW), d’un en Arizona et d’un autre au Maroc, et de deux fermes offshore, aux Pays-Bas et en Ecosse (Seagreen, le plus grand d’Ecosse).

Connaissance des énergies

Jeudi 15/6, 22h35

Suisse.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a exhorté jeudi la Suisse à autoriser la réexportation d’armes vers l’Ukraine, affirmant que cette décision serait vitale pour vaincre l’invasion russe.

La Suisse neutre a depuis longtemps pour politique d’interdire à tout pays qui achète ses armes de les réexporter vers les parties à un conflit. En novembre de l’année dernière, il a imposé un embargo sur les munitions suisses envoyées en Russie ou en Ukraine.

[…] Bien qu’elle ait adopté des sanctions de l’UE et gelé des avoirs russes d’une valeur de 7,5 milliards de francs suisses (556 millions de dollars), la Suisse a rejeté les demandes de l’Allemagne, du Danemark et de l’Espagne de réexporter des munitions, des armes et des véhicules militaires suisses vers l’Ukraine.

L’Allemagne a également demandé aux autorités suisses de vendre des chars Leopard 2 mis sous cocon au fabricant d’armes Rheinmetall, ce qui permettrait à l’entreprise de combler les lacunes dans les armements des membres de l’Union européenne et de l’OTAN qui ont envoyé des chars en Ukraine. […]

[…] Le discours de Zelenskiy a été précédé de jours de cyberattaques contre des sites Web du gouvernement suisse revendiquées par un groupe de piratage pro-russe.

Cela a également déclenché des tensions au parlement, le Parti populaire suisse (UDC) de droite snobant le discours et affirmant qu’il violait la neutralité du pays.

Reuters, traduction automatique

Jeudi 15/6, 22h25

Quel métier.

Nexta, Twitter
Le Monde - Rafael Grossi, le directeur de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), a dressé un premier bilan de sa visite à la centrale nucléaire de Zaporijia : « On peut observer d’un côté que la situation est grave, les conséquences sont là et elles sont réelles », a-t-il déclaré aux journalistes. « Parallèlement, des mesures sont prises pour stabiliser la situation », a-t-il ajouté.

Jeudi 15/6, 21h20

Pax Russia.

Le Monde - Une vue aérienne montre des bâtiments détruits à la suite de combats intenses, au milieu de l'invasion russe, à Bakhmut, en Ukraine, dans cette image fixe d'une vidéo diffusée le 15 juin 2023. 93ème Brigade Kholodnyi Yar/Handout via REUTERS

Jeudi 15/6, 5h40

S’isoler.

N-Ark
[la vue en coupe de la structure annulaire montre que les pauvres pourraient vivre en bas et les riches en haut : ça va]

La société japonaise N-Ark a récemment dévoilé son ambitieux projet de création d’une ville flottante révolutionnaire appelée Dogen City. […]

[…] Cette ville japonaise se distingue par sa forme circulaire, offrant une résistance exceptionnelle aux intempéries et même aux tsunamis. Avec une circonférence de quatre kilomètres, cette configuration stratégique permet à la ville de mieux faire face aux conditions climatiques extrêmes et aux effets dévastateurs de la montée des eaux. Elle présente un anneau extérieur qui renferme la ville, assurant ainsi une protection supplémentaire contre les éléments naturels. À l’intérieur du grand cercle, on y trouve une infrastructure flottante ainsi que des centres de données refroidis naturellement par l’eau. […]

[…] Dogen City veut se positionner comme une ville durable et respectueuse de l’environnement. Sur l’illustration présentée par N-Ark, l’utilisation de l’énergie solaire est clairement mise en avant. [Mais] les besoins électriques de la ville sont très élevés et dépassent les 22 GW. Il est quasi impossible d’installer d’aussi puissants systèmes à l’intérieur de la ville, dont la superficie est inférieure à 2 km².

Affichant également son ambition d’être une ville autonome sur le plan alimentaire, N-Ark estime que Dogen City pourrait produire jusqu’à 7000 tonnes de denrées alimentaires. Ici encore, la surface cultivable limitée soulève des interrogations quant à la possibilité de produire une telle quantité.

Concernant l’eau potable, la ville nécessiterait environ 2 millions de litres d’eau par an. La mise en place d’un système de collecte, de purification et de recyclage de l’eau sera cruciale pour répondre à cette demande et assurer une bonne gestion des ressources hydriques.

Aucune information concernant l’emplacement géographique ni le budget du projet n’a été divulguée. On sait, en revanche, que N-Ark souhaite achever la construction d’ici 2030. Compte tenu des défis à relever, difficile d’y croire…

Trust my Science

Jeudi 15/6, 4h45

Dos.

Glasnost Gone, Twitter, Sa maison. Sa vie. Son pays.

Jeudi 15/6, 4h30

OTAN.

Premier mythe : l’OTAN est en guerre avec la Russie en Ukraine

Dans les faits : l’OTAN n’est pas en guerre avec la Russie et n’entend pas chercher la confrontation avec ce pays. En revanche, elle apporte son soutien à l’Ukraine, qui exerce son droit à la légitime défense, consacré par la Charte des Nations Unies. Ces derniers mois, l’OTAN a pris des mesures strictement défensives en augmentant le nombre de ses troupes dans la partie orientale de l’Alliance.

Moscou ne peut donc en aucun cas se méprendre quant à notre détermination à protéger et à défendre l’ensemble des Alliés. La mission fondamentale de l’Alliance est de préserver la sécurité de ses trente États membres. Il nous incombe d’empêcher l’escalade du conflit et son extension au delà de l’Ukraine, car l’affrontement n’en deviendrait que plus dévastateur et plus dangereux.

Deuxième mythe : après la Guerre froide, l’OTAN a promis à la Russie qu’elle ne s’élargirait pas.

Dans les faits : pareil accord n’a jamais existé. La porte de l’OTAN est ouverte à de nouveaux membres depuis la création de l’Organisation, en 1949 – et cette politique n’a jamais changé. Cette « politique de la porte ouverte » est consacrée par l’article 10 du traité fondateur de l’OTAN, qui stipule que peut solliciter une adhésion « tout État européen susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la sécurité de la région de l’Atlantique Nord ». Les décisions relatives à l’adhésion à l’OTAN sont prises par consensus entre tous les Alliés. Aucun traité signé par les États-Unis, l’Europe et la Russie ne contient de dispositions concernant l’adhésion à l’OTAN.

L’idée d’une expansion de l’OTAN au-delà d’une Allemagne unie n’était pas à l’ordre du jour en 1989, en particulier dans la mesure où le Pacte de Varsovie existait toujours. Mikhaïl Gorbatchev l’a confirmé dans un entretien en 2014 : « La question de ‘ l’expansion de l’OTAN ‘ n’a pas du tout été examinée, et elle n’a pas été évoquée durant ces années. Je le dis de manière pleinement responsable. Pas un seul pays d’Europe orientale n’a soulevé la question, pas même après que le Pacte de Varsovie eut cessé d’exister, en 1991. Les dirigeants des pays occidentaux ne l’ont pas soulevée non plus. » […]

Troisième mythe : l’OTAN est agressive et représente une menace pour la Russie.

Dans les faits : l’OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l’OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n’est pas l’OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l’Ukraine.

Au cours de ces 30 dernières années, l’OTAN n’a cessé de tendre publiquement la main à la Russie. Les deux parties ont collaboré dans des domaines tels que la lutte antidrogue, la lutte contre le terrorisme, le sauvetage des équipages de sous-marins ou les plans civils d’urgence – et ce même pendant les périodes d’élargissement de l’Organisation. Toutefois, en 2014, suite aux actions agressives de la Russie contre l’Ukraine, l’OTAN a suspendu sa coopération pratique avec Moscou. Nous ne cherchons pas la confrontation, mais nous ne pouvons pas laisser la Russie enfreindre les règles internationales et compromettre notre stabilité et notre sécurité.

En réaction à l’emploi par la Russie de la force militaire contre l’Ukraine, l’OTAN a déployé quatre groupements tactiques multinationaux dans les États baltes et en Pologne en 2016. Avant l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie, il n’y avait pas de troupes alliées dans la partie orientale de l’Alliance. […]

Quatrième mythe : l’OTAN encercle et tente de contenir la Russie.

Dans les faits : l’OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.

Ce mythe fait par ailleurs abstraction de la réalité géographique. Seuls 6 % des frontières terrestres de la Russie bordent des pays de l’OTAN. La Russie a des frontières terrestres avec 14 pays. Seuls cinq d’entre eux sont membres de l’OTAN. […]

Hors du territoire des pays de l’OTAN, l’Alliance ne maintient une présence militaire qu’au Kosovo et en Iraq. La mission de maintien de la paix de la KFOR est menée sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU.

La mission non combattante de l’OTAN en Iraq contribue à la lutte contre le terrorisme et est menée à la demande du gouvernement iraquien, dans le plein respect de la souveraineté du pays. En revanche, la Russie maintient une présence militaire (bases et soldats) dans trois pays – Géorgie, République de Moldova et Ukraine – sans le consentement de leur gouvernement.

Cinquième mythe : les interventions de l’OTAN en ex-Yougoslavie, au Kosovo et en Libye prouvent qu’il ne s’agit pas d’une alliance défensive.

Dans les faits : l’éclatement de l’ex-Yougoslavie n’est pas imputable à l’OTAN. L’Alliance n’a pas employé la force militaire pour modifier les frontières de l’ex‑Yougoslavie. Entre 1992 et 1995, l’OTAN a mené plusieurs opérations militaires en Bosnie, notamment pour imposer une zone d’exclusion aérienne et apporter un appui aérien à la force de maintien de la paix de l’ONU. Ces activités étaient menées sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, dont la Russie est membre. […]

L’opération dirigée par l’OTAN en Libye en 2011 a été lancée en vertu de deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU (résolutions 1970 et 1973) qui n’ont suscité, ni l’une ni l’autre, l’opposition de la Russie. La résolution 1973 autorisait la communauté internationale « à prendre toutes mesures nécessaires » pour « protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque ». C’est précisément ce que l’OTAN a fait, avec le soutien politique et militaire de pays de la région et de membres de la Ligue des États arabes.

L’opération menée par l’OTAN au Kosovo en 1999 a été lancée après plus d’un an d’efforts diplomatiques intenses déployés par l’ONU et par le Groupe de contact, dont la Russie faisait partie, pour mettre un terme au conflit. Le Conseil de sécurité de l’ONU a jugé à diverses reprises que le nettoyage ethnique au Kosovo et l’accroissement du nombre de réfugiés constituaient une menace pour la paix et la sécurité internationales. […]

NATO, OTAN-Russie, mise au point, les 5 principaux mythes

Jeudi 15/6, 4h15

Etat des nappes en France au 1er juin.

[…] « J’ai remarqué que nos amis ne sont pas très à l’aise à l’idée d’aller aux toilettes chez nous. Ils nous posent des questions, c’est devenu un sujet de conversation lors de nos soirées. » Même si la quadra peine à convaincre ses hôtes de tester ses nouveaux W-C – « ils attendent d’être chez eux pour se soulager » –, elle reste persuadée qu’une « majorité y viendra dans les prochaines années ». Cette famille a eu le déclic après une semaine de vacances, l’été dernier, dans le Gers. Le gîte ne disposait que de toilettes sèches. […]

[…] A chaque passage aux toilettes dites « ordinaires » l’usager consomme environ 8 litres d’eau potable en tirant la chasse (selon le rapport 2019 de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau), soit environ 13 000 litres d’eau par personne et par an en France […] [4 à 5 chasses par jour et par personne si je compte bien]

Le Monde

Faites un geste pour l’humanité : gardez l’eau pour les centrales nuc.


Jeudi 15/6, 4h05

Se battre à domicile.

[…] Contrairement à la Russie, l’Ukraine se bat chez elle ; cela limite sa capacité à faire la guerre.

[…] Dans les batailles urbaines, les attaquants peuvent réduire leurs pertes en bombardant les bâtiments défendus avant les assauts au sol. Pourtant, contrairement aux jungles ou aux déserts, les villes ne sont pas neutres. La présence de civils modifie ce que les attaquants peuvent être préparés ou autorisés à faire. […] En vertu des Conventions de Genève, auxquelles l’Ukraine et la Russie sont parties, les États belligérants doivent veiller en permanence à protéger les civils et les biens de caractère civil. Cela ne signifie pas que les dommages collatéraux sont toujours illégaux, mais les pertes doivent être proportionnelles à un gain militaire attendu et non au travail d’un ciblage aveugle.

La Russie a ignoré ces lois à une échelle que beaucoup considèrent comme faisant partie d’un génocide plus large . L’Ukraine ne l’a pas fait. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les forces ukrainiennes ne se sont pas engagées dans le bombardement massif des villes occupées et ont également averti à plusieurs reprises les civils de prendre des précautions, comme lors de la campagne de libération de Kherson à la fin de l’année dernière.

Atlantic Council, traduction automatique

Jeudi 15/6, 4h00

L’auteur de La route vient d’aller voir ailleurs.

Cormac McCarthy (Photo by Marion Ettlinger/Corbis via Getty Images)
Libération - Du gothique au western, la figure majeure de la littérature américaine a imposé en quelques romans son style glaçant et précis, poétique et sauvage. Jusqu’au succès planétaire de sa «Route» post-apocalyptique. Il est mort à 89 ans.

J'ai lu La route sous la couette chez Baba Nina, en 2010, à Volodarka, par -30° dehors ; elle servait la nourriture chaude aux bêtes dans l'étable.

Jeudi 15/6, 0h20

Dans l’atmosphère, c’est devenu compliqué d’envoyer des trucs anxiogènes.

[…] En janvier 2023, l’agence de presse russe TASS a rapporté que la Russie avait produit le premier ensemble de torpilles nucléaires à très longue portée connues sous le nom de « Poséidon ». Les experts stratégiques avertissent que la torpille Poséidon aurait le potentiel de dévaster une ville côtière, de provoquer des inondations radioactives et de faire des millions de morts. Au cours des dernières années, les tabloïds ont brossé un tableau saisissant et obsédant d’un tsunami radioactif de 300 mètres de haut s’écrasant violemment sur les côtes britanniques, pulvérisant tout sur son passage et transformant des villes entières en terres arides et sans vie. […]

[…] Propulsé par un réacteur nucléaire compact, on pense que le Poséidon pourrait se déplacer à des vitesses sans précédent de 100 nœuds (185 kilomètres par heure), avoir une autonomie d’environ 10 000 kilomètres et opérer à des profondeurs allant jusqu’à 1 000 mètres. Conçu pour échapper à la détection par les dispositifs de suivi acoustique et autres pièges, le Poséidon a un diamètre d’environ 1,6 à deux mètres. La charge utile dévastatrice de la torpille est particulièrement fascinante : une ogive nucléaire avec un rendement probable d’au moins plusieurs mégatonnes (les premiers rapports suggérant qu’elle pourrait produire jusqu’à 100 mégatonnes). À titre de comparaison, le Tsar Bomba de Russie – l’arme nucléaire la plus puissante jamais testée – avait un rendement de souffle estimé à environ 50 mégatonnes. […]

Prototype de la torpille russe Poséidon à propulsion nucléaire à côté de la silhouette d’un être humain et d’autres armes sous-marines russes. Image : hisutton.com

[…] Il est largement supposé que le Poséidon a peut-être été développé en réaction aux progrès des capacités américaines de défense antimissile balistique. En mars 2018, le président russe Poutine a déclaré que Poséidon et d’autres armes avancées avaient été développées en raison de la disparition du traité américano-soviétique sur les missiles antibalistiques de 1972, qui, selon Poutine, était « la pierre angulaire du système de sécurité international ».

[…] Au lieu de cela, beaucoup voient Poséidon principalement comme une arme psychologique destinée à la signalisation nucléaire plutôt que pour son utilisation réelle. Certains spéculent même que le Poséidon restera au stade de prototype et servira principalement des objectifs politiques, comme la reprise des pourparlers avec les États-Unis sur les systèmes de défense antimissile balistique. L’intention première de l’arme peut résider dans l’incertitude, la spéculation et la peur qu’elle peut provoquer. […]

Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique

Je te tiens, tu me tiens par la barbichette… dans l’eau du bain.


Jeudi 15/6, 0h10

Olga est passée voir Cathy à Paris.

Olga, Viber
On ne s’est rien dit pour les couleurs !
Les deux femmes sont debout dans le jardin sous un arbuste à fleurs roses ; leur visage ouvert fait face à l'appareil ; le courage d'Olga sourit.

Jeudi 15/6, 0h05

Heu…

La société britannique Pulsar Fusion, spécialisée dans les systèmes et services de propulsion spatiale propre, a conclu un partenariat avec la société américaine Princeton Satellite Systems afin d’utiliser l’intelligence artificielle pour concevoir une fusée spatiale ultrarapide capable d’atteindre Mars en 30 jours seulement.

Dans le cadre de cette collaboration, les deux entreprises utiliseront l’apprentissage automatique de l’IA pour étudier les données du réacteur à configuration inversée du champ de Princeton (PFRC-2), qui détient le record du monde, afin de mieux comprendre le comportement du plasma sous chauffage électromagnétique et confinement, lorsqu’il est configuré en tant que système de propulsion aneutronique.

En première mondiale, les deux entreprises utiliseront les données des tirs de plasma effectués au PFRC-2, qui a été développé en partenariat avec le laboratoire de physique des plasmas de Princeton, et les technologies d’apprentissage automatique les plus avancées pour analyser le comportement d’un plasma de fusion très chaud dans une configuration de moteur de fusée.

La recherche vise à découvrir le comportement d’un plasma de fusion nucléaire à la sortie d’un moteur de fusée émettant des particules d’échappement à des centaines de kilomètres par seconde. […]

World Nuclear News, traduction Deepl

Mercredi 14/6, 23h55

Illintsi.

Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook, près du village d’Illintsi, en juin 2021

C’est le village de la grand-mère d’Ania, le village où nous avons laissé, à Paques, un verre de « fait soi-même » sur la tombe de pépé.


Mercredi 14/6, 23/00

Narratif russe, point d’étape : sauver l’Occident par des frappes nucléaires.

J’ai passé de nombreuses années à étudier l’histoire de la stratégie nucléaire et je suis arrivé à une conclusion sans équivoque, bien que non scientifique. L’apparition des armes nucléaires est le résultat de l’intervention du Tout-Puissant, qui a été horrifié de voir que les humains (les Européens et les Japonais qui les ont rejoints) avaient déclenché deux guerres mondiales en une génération, faisant des dizaines de millions de morts, et a remis à l’humanité l’arme de l’Armageddon, montrant à ceux qui avaient perdu la peur de l’enfer qu’il existait. C’est sur cette peur qu’a reposé la paix relative des trois derniers quarts de siècle. Aujourd’hui, cette peur a disparu. L’impensable, au regard des conceptions antérieures de la dissuasion nucléaire, est en train de se produire – un groupe de cercles dirigeants [l’Occident], dans un accès de rage désespérée, a déclenché une guerre à grande échelle dans les bas-fonds d’une superpuissance nucléaire [la Russie].

[…] En brisant la volonté d’agression de l’Occident, nous ne nous sauverons pas seulement nous-mêmes, en libérant enfin le monde d’un joug occidental qui dure depuis cinq siècles, mais nous sauverons aussi l’humanité tout entière. En poussant l’Occident à la catharsis et à l’abandon de l’hégémonie de ses élites, nous le forcerons à battre en retraite avant qu’une catastrophe mondiale ne se produise. L’humanité se verra offrir une nouvelle chance de développement.

[…] Mais pour que l’avenir se réalise, la résistance des forces du passé – l’Occident – doit être vaincue. Si cela n’est pas fait, il est presque certain qu’il y aura une guerre mondiale à grande échelle et probablement la dernière pour l’humanité.

Et j’en arrive ici à la partie la plus difficile de cet article. Nous pouvons poursuivre la guerre pendant encore un an, deux ou trois, en sacrifiant des milliers et des milliers de nos meilleurs hommes et en broyant des dizaines et des centaines de milliers d’habitants de ce qui est aujourd’hui l’Ukraine, tragiquement pris au piège de l’histoire. Mais cette opération militaire ne peut se terminer par une victoire décisive sans imposer à l’Occident une retraite stratégique, voire une capitulation. Nous devons forcer l’Occident à abandonner ses tentatives de retour en arrière, ses tentatives de domination mondiale et l’obliger à s’occuper de lui-même, à digérer la crise multi-niveaux qu’il traverse actuellement. Pour dire les choses crûment, nous avons besoin que l’Occident aille tout simplement « se faire foutre » et qu’il n’interfère pas avec la Russie et le monde à l’avenir.

Pour ce faire, il doit restaurer son sens perdu de l’auto-préservation en le convainquant qu’essayer d’épuiser la Russie en montant les Ukrainiens contre elle est contre-productif pour l’Occident lui-même. La crédibilité de la dissuasion nucléaire doit être rétablie en abaissant le seuil inacceptable d’utilisation des armes nucléaires, en progressant de manière calculée mais rapide sur l’échelle de la dissuasion et de l’escalade. Les premières mesures ont déjà été prises. Le président Poutine et d’autres dirigeants ont fait des déclarations pertinentes, ils ont commencé à déployer des armes nucléaires et leurs vecteurs au Belarus et ils ont augmenté l’efficacité de combat des forces de dissuasion stratégiques. Il y a beaucoup d’étapes sur cette échelle. […] On pourrait même en arriver à avertir les compatriotes et toutes les personnes de bonne volonté de quitter leur domicile à proximité d’installations susceptibles de devenir des cibles de frappes nucléaires dans les pays qui apportent un soutien direct au régime de Kiev. L’ennemi doit savoir que nous sommes prêts à lancer une frappe préventive en représailles à toutes ses agressions actuelles et passées, afin d’éviter de sombrer dans une guerre thermonucléaire mondiale.

[…] Mais que se passe-t-il s’ils ne reculent pas ? Ont-ils complètement perdu le sens de l’autopréservation ? Nous devrons alors frapper un groupe de cibles dans un certain nombre de pays pour ramener à la raison ceux qui l’ont perdue. C’est un choix moralement effrayant – nous utilisons l’arme de Dieu et nous nous condamnons à une grave perte spirituelle. Mais si nous ne le faisons pas, ce n’est pas seulement la Russie qui risque de périr, mais très probablement l’ensemble de la civilisation humaine.

[…] Si la Russie utilisait des armes nucléaires, les Chinois la condamneraient. Mais [si j’étais chinois] je voudrais aussi me réjouir dans mon âme qu’un coup puissant ait été porté à la réputation et aux positions des États-Unis.

[…] Mais à la fin, les vainqueurs ne sont pas jugés. Et les sauveurs sont remerciés. […] Et nous gagnerons ensemble pour le bien de tous, y compris des peuples des pays occidentaux.

Profil, Sergueï Karaganov, Président honoraire du Présidium du Conseil de la politique étrangère et de défense [russe]

Mercredi 14/6, 20h55

Double exil.

Le Monde - Cette photo prise le 12 juin 2023 dans le village de Chubynske près de Kiev, en Ukraine, et diffusée le 14 juin 2023 par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), montre Viseris, un lion de deux ans sous sédatif, transporté dans une caisse de transport en vue de son départ de l'Ukraine déchirée par la guerre vers la Pologne.

Cinq lions, dont trois lionceaux, ont été évacués d'Ukraine et ont trouvé refuge au zoo de Poznan, dans l'ouest de la Pologne, a déclaré un porte-parole du zoo. Les lions resteront à Poznan pendant au moins quelques semaines avant d'être transférés dans des installations d'autres pays qui les accueilleront, a-t-il ajouté. - AFP PHOTO / Vitaliy NOVIKOV / IFAW (International Fund for Animal Welfare) (traduction Deepl)

Mercredi 14/6, 20h55

Lumière.

Pavlo Dorohoi est un documentariste et photographe de Kharkiv qui, avant la guerre à grande échelle, a également photographié l’architecture de sa ville natale. Après le début de l’invasion russe à grande échelle, il est resté à Kharkiv pour documenter la guerre.

Dorohoi a pris des photos de maisons détruites dans le village de Dovhenke, à la frontière des régions de Kharkiv et de Donetsk. Avant le début de la guerre, près de 400 personnes y vivaient. En septembre 2022, six mois de combats près de Dovhenke avaient réduit le village en ruines.

« En allumant les lumières de ces maisons, j’ai voulu leur donner l’espoir qu’un jour, la vie leur revienne. » […]

Meduza, traduction automatique

Mercredi 14/3, 20h45

Silence et brouillard.

CNN - Un militaire ukrainien est vu, au milieu de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, près de la ligne de front dans le village nouvellement libéré de Neskuchne, dans la région de Donetsk, en Ukraine. REUTERS/Oleksandr Ratushniak (traduction Deepl)

Mercredi 14/6, 19h45

Zapo.

Le chef du nucléaire de l’ONU, Rafael Grossi, a retardé mercredi un voyage à la centrale nucléaire russe de Zaporizhzhia pour des raisons de sécurité, Moscou et Kiev faisant état de violents combats dans le sud de l’Ukraine.

Reuters, traduction automatique
Energoatom, Facebook, 14 juin, 10h00
Energoatom, Facebook, 13 juin, 9h00

Mercredi 14/6, 19h40

Hongrie.

Le sénateur James E. Risch, premier républicain de la commission des affaires étrangères, a décidé d’interrompre une vente d’armes américaines de 735 millions de dollars à la Hongrie en guise de sanction pour le refus du pays d’approuver l’adhésion de la Suède à l’OTAN, une décision rare visant à faire pression sur Budapest pour qu’elle donne son feu vert à l’expansion de l’alliance militaire avant un sommet majeur le mois prochain.

Dans une déclaration au Washington Post, Risch (Idaho) a déclaré que la Hongrie devait autoriser la Suède à entrer dans l’OTAN si elle voulait le paquet d’armes, qui comprend 24 batteries de lance-roquettes HIMARS et plus de 100 roquettes et nacelles ainsi que les pièces et le support associés.

La décision de freiner les nouvelles ventes d’armes à Budapest démontre la colère croissante envers la Hongrie de la part de partisans de l’OTAN comme Risch, qui bloque rarement les ventes d’armes à des pays du monde entier.

« Depuis un certain temps maintenant, j’ai directement exprimé mes préoccupations au gouvernement hongrois concernant son refus d’avancer un vote pour que la Suède rejoigne l’OTAN », a-t-il déclaré.

[…] En tant que membre disposant d’un droit de veto à la fois de l’OTAN et de l’Union européenne à 27, la Hongrie détient une influence internationale démesurée. Le Premier ministre Viktor Orban a bloqué le financement de la défense européenne pour l’Ukraine, bloqué les plans de sanctions et approfondi les liens énergétiques avec la Russie, ce qui a conduit à des accusations selon lesquelles Budapest travaille comme le cheval de Troie de Poutine. […]

The Washington Post, traduction automatique & Deepl

Mercredi 14/6, 19h30

Tritons rouges.

Nexta, Twitter
149 tritons de la liste rouge ont été tués en Ukraine à la suite de l'explosion de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. (traduction automatique)

Mercredi 14/6, 9h00

Putler revoit sa copie.

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré 18 éminents blogueurs et correspondants de guerre russes pour discuter des progrès de l’invasion russe de l’Ukraine le 13 juin. […]

Poutine a discuté des progrès de la contre-offensive ukrainienne et a indiqué qu’il pensait que la Russie pouvait survivre au soutien militaire occidental à l’Ukraine. Poutine a déclaré que les objectifs russes n’avaient pas fondamentalement changé, réitérant la rhétorique passe-partout et les faux récits accusant l’Ukraine et l’OTAN d’avoir déclenché la guerre. Poutine a ajouté que l’Occident peut pousser l’Ukraine à entamer des négociations avec la Russie en arrêtant les fournitures d’aide militaire à l’Ukraine. […]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 13 juin, traduction automatique

[…] Mais ce qui ressort de cette longue rencontre, en partie retransmise à la télévision, ce sont aussi et surtout les hésitations du chef du Kremlin, voire une certaine nervosité dans son expression, tantôt exagérément joyeuse, tantôt inquiète.

M. Poutine a fait un mea culpa inhabituel concernant les bombardements et les incursions ukrainiennes dans la région de Belgorod, reconnaissant que « nous aurions pu être mieux préparés ». « La frontière sera renforcée, a-t-il promis, et si ces attaques continuent, il faudra se pencher sur la création d’un “tampon sanitaire” sur le territoire ukrainien. »

[…] Le président russe a également paru peu assuré lorsqu’il a évoqué les buts de guerre de la Russie, alors que des voix encore isolées dans le pays estiment que ceux exposés en février 2022 – « démilitarisation » et « dénazification » de l’Ukraine, recul de l’OTAN – sont devenus inatteignables. « Nos objectifs évoluent en fonction de la situation, mais en général, bien sûr, nous ne changerons rien, et ces objectifs ont un caractère fondamental pour nous », a exposé M. Poutine d’une manière confuse. Même l’objectif minimal de la « défense des habitants du Donbass » n’est pas encore atteint, a-t-il reconnu. […]

Le Monde

Mercredi 14/6, 8h55

Les Tchétchènes à la bordure.

Kadyrov a annoncé l’arrivée de combattants du bataillon « Akhmat Ouest » dans la région de Belgorod. Selon lui, les Tchétchènes, et d’autres unités russes, « empêcheront les attaques de sabotage » & « renforceront considérablement la sécurité dans les zones frontalières ».

Rebecca Rambar, Twitter

Mercredi 14/6, 8h50

Loukachenko passe sur la chaîne impériale.

— Alors, ces pétards russes, c’est cool ?

La Biélorussie a commencé à recevoir des armes nucléaires tactiques russes, dont certaines sont « trois fois plus puissantes » que les bombes larguées en 1945 par les Etats-Unis sur les villes japonaises de Hiroshima et de Nagasaki, a annoncé le président biélorusse, Alexandre Loukachenko. « Nous avons des missiles et des bombes que nous avons reçus de la part de la Russie », a-t-il déclaré dans une interview donnée à la chaîne de télévision publique russe Rossia 1, reprise sur le compte Telegram de l’agence de presse biélorusse Belta.

Le Monde

Mardi 13/6, 22h15

Pour mémoire : vue typique d’une centrale nucléaire à fission vers 2023.


Mardi 13/6, 19h45

Je me souviens.

Serhii Kindra tient un petit éclat d'obus qu'il dit garder avec lui tous les jours depuis que son fils Matvii a été tué en novembre lorsqu'une explosion a frappé sa voiture alors qu'il ramenait ses deux fils d'un poste d'aide humanitaire. Photo : Heidi Levine pour le Washington Post.

[…] Alors que les eaux commençaient à monter dans son quartier, Kindra s’est approché du bord de la rivière pour voir la dévastation. Il se tenait juste en bas de la route où [en novembre] il conduisait avec son fils, Matvii, lorsqu’une bombe avait explosé près du pont Antonovsky et fait pleuvoir des éclats d’obus.

Son fils de 10 ans était également dans la voiture et a développé plus tard un bégaiement à cause du choc, a-t-il dit. Kindra se remet toujours d’une chirurgie oculaire et de blessures aux articulations. Partout où il va, dit-il, il porte un éclat d’obus de bronze qui s’est logé dans sa voiture ce jour-là, ressentant la douleur de ses arêtes vives comme un rappel de la fureur qui le motive également à aller de l’avant.

Après la mort de Matvii, il envoya sa femme et son fils vivre à l’extérieur de la ville. Mais il a dit qu’il ressentait le besoin de rester et de faire du bénévolat, en livrant du pain aux résidents handicapés. La dernière dévastation n’a fait qu’approfondir cette détermination pour lui et de nombreux autres habitants de Kherson. Son fils est enterré à Kherson – une autre raison pour laquelle il a dit qu’il ne quitterait jamais cet endroit.

The Washington Post, traduction automatique

Mardi 13/6, 19h40

Zapo.

Grossi a toujours été clair : que Zapo soit tenue par les Russes n’est pas son souci ; politiquement, l’AIEA a besoin que la centrale reste étanche.

Le chien de garde nucléaire de l’ONU craint que la centrale nucléaire de Zaporizhzhia ne soit touchée par la contre-offensive ukrainienne.

Le chef de l’organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies s’est dit « très préoccupé » par le fait que la centrale nucléaire de Zaporizhzhia pourrait être prise dans la contre-offensive de l’Ukraine contre la Russie.

La centrale est très proche de combats actifs, « nous craignons donc qu’il puisse y avoir – je veux dire, évidemment, mathématiquement – les possibilités d’un coup », a déclaré le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi.

S’exprimant à Kiev après une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Grossi a déclaré que l’AIEA essayait d' »empêcher quelque chose de mauvais » et qu’il s’agissait toujours d’une « situation relativement dangereuse ». […]

CNN, Zahid Mahmood, traduction automatique

Mardi 13/6, 19h40

Laisser-passer.

Les agences d’aide des Nations unies ont déclaré qu’elles attendaient toujours les « garanties de sécurité nécessaires » pour envoyer de l’aide dans les zones sous contrôle russe de l’Ukraine, a indiqué mardi un communiqué du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humaines.

« La Fédération de Russie n’a pas encore fourni les garanties de sécurité dont nous avons besoin pour franchir la ligne de front sur la rive gauche du fleuve Dnipro, y compris vers Oleshky », a déclaré la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour l’Ukraine, Denise Brown, dans un communiqué.

CNN, traduction automatique

Mardi 13/6, 19h10

Un peu de jaune au sommet.

Antonina Samoilova, Instagram

Symbole fort que ce drapeau de l’Ukraine brandi au sommet de l’Everest. C’est l’alpiniste Antonina Samoilova qui est à l’origine de cette image de la bannière bleue et jaune qui flotte sur le toit du monde. Le photographe Sandro Gromen-Hayes et son drone se sont chargés de la prise de vue. « Panorama sur l’Everest et un petit personnage avec un énorme drapeau bleu et jaune à la main. Un symbole de force et de liberté… plus haut que tout sur Terre. C’est le moment de la victoire. Ça c’est le bonheur. » décrit Samoilova en publiant ces images. Elle était déjà là l’an dernier, sur ce même sommet, avec le drapeau de son pays. C’était sa deuxième ascension depuis le début de la guerre en Ukraine. […]

Altitude

Mardi 13/6, 17h30

Doppelganger

Faux document usurpant l’identité du ministère de l’intérieur, diffusé par des comptes liés à Doppelganger juste après la dénonciation de l’opération par la France.

Visuellement, la page ressemble à s’y méprendre à celle du ministère des affaires étrangères français. Charte graphique, logo, liens vers les comptes officiels du ministère sur les réseaux sociaux : elle s’apparente en tout point à un communiqué de presse officiel de la diplomatie française, comme le Quai d’Orsay en publie tous les jours. Sauf que l’information annoncée – la mise en place d’une taxe de 1,5 % sur « chaque transaction monétaire » pour financer le soutien militaire à l’Ukraine – est totalement fausse.

Cette page très bien imitée est en réalité la partie émergée d’une vaste opération d’influence russe, qui dure depuis plus d’un an. Les agents qui ont créé et diffusé cette fausse page de la diplomatie française sont aussi à l’origine de très nombreuses imitations d’articles de médias, reprenant parfaitement les mises en page du Monde, du Parisien et de 20 Minutes, et de la plupart des grands médias allemands. Des faux similaires ont aussi été diffusés en Italie, au Royaume-Uni, et en Ukraine.

A chaque fois, le mode opératoire est le même : un article factice qui prend position pour la Russie, critiquant par exemple la visite du ministère des armées français en Ukraine, annonçant que les sanctions contre la Russie ruinent l’économie allemande, ou que le président ukrainien Volodymyr Zelensky conduit son pays à la catastrophe.

Mardi 13 juin, le Quai d’Orsay a mis en cause la Russie dans cette vaste opération de désinformation. […] Les personnes derrière Doppelganger ne semblent pas prêtes à renoncer. Quelques minutes à peine après la diffusion du communiqué du quai d’Orsay dénonçant mardi leur opération, ils publiaient une nouvelle vague de faux documents, siglés cette fois du ministère de l’intérieur et mettant en garde contre un « nouveau type d’escroqueries » commises par « des migrants et réfugiés, souvent originaires d’Ukraine ». […]

Le Monde, Révélations sur « Doppelganger » [sosie, en allemand], la campagne de désinformation russe dénoncée par la France

Les autorités françaises ont mis en évidence l’existence d’une campagne numérique de manipulation de l’information contre la France impliquant des acteurs russes et à laquelle des entités étatiques ou affiliées à l’État russe ont participé en amplifiant de fausses informations.

Cette campagne s’appuie notamment sur la création de fausses pages internet usurpant l’identité de médias nationaux et de sites gouvernementaux ainsi que sur la création de faux comptes sur les réseaux sociaux.
VIGINUM a été en mesure de détecter cette campagne en amont, ce qui a permis aux autorités françaises compétentes de prendre des mesures de protection et de prévention. Les autres démarches techniques pertinentes sont en cours. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a notamment déjoué une tentative d’usurpation d’identité sur son site internet (www.diplomatie.gouv.fr/).

Les investigations conduites par VIGINUM ont permis de mettre en évidence de nombreux éléments révélant l’implication d’individus russes ou russophones et de plusieurs sociétés russe dans la réalisation et la conduite de la campagne. VIGINUM a également observé que plusieurs entités étatiques ou affiliées à l’État russe avaient participé à la diffusion de certains contenus produits dans le cadre de la campagne.

France Diplomatie, Déclaration de Catherine Colonna – Ingérences numériques étrangères – Détection par la France d’une campagne de manipulation de l’information (13 juin 2023)

Mardi 13/6, 15h35

Livre de chevet (pour nucléophobes graves).

ASN, guide pratique pour les intervenants
en situation d’urgence nucléaire ou radiologique
(téléchargement)

Mardi 13/6, 15h20

Dynamique du brut.

Les cours du pétrole ont nettement reflué lundi, toujours sous l’emprise d’une série d’indicateurs décevants, qui font craindre un fléchissement de la demande, tandis que le marché doute d’une contraction de l’offre.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a reculé de 3,94%, pour clôturer à 71,84 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en juillet, a lui cédé 4,34%, à 67,12 dollars. [Je me souviens de l’ambition saoudienne de le vendre à 80 dollars]

« Les cours ont été secoués par l’inquiétude sur le ralentissement du marché physique », c’est-à-dire les mouvements effectifs d’or noir sur la planète, du fait d’une demande anémiée, a expliqué Phil Flynn, de Price Futures Group. Les regards se concentrent particulièrement sur la Chine, premier importateur mondial de brut, « où l’on voit des signes de faiblesse structurelle de la demande », illustrée par la décélération des ventes de voitures, ont relevé, dans une note, les analystes d’Eurasia Group. […]

Quant à l’offre, « il y a beaucoup de rumeurs sur la levée des sanctions contre l’Iran et le Venezuela », souligne Phil Flynn. Un article du site britannique d’information sur le Moyen-Orient, Middle East Eye, avait fait état, jeudi, d’avancées dans les discussions entre Iran et États-Unis sur le nucléaire iranien, une information fermement démentie par la Maison Blanche. […]

Concernant l’Opep [et alors que les exportations russes se maintiennent à un niveau très élevés], « on s’interroge sur le fait de savoir si l’Arabie saoudite va effectivement réduire sa production » d’un million de barils en juillet, comme elle l’a annoncé début juin, selon Phil Flynn. […]

Connaissance des énergies

Mardi 13/6, 15h15

Exil de riches.

8500 millionnaires en dollars ont quitté la Russie en 2022. Ceci est indiqué dans le rapport de la société de conseil internationale Henley & Partners. Selon leurs prévisions, 3 000 autres Russes fortunés pourraient le faire cette année.

Dans le même temps, les [pays] leaders de l’exode de millionnaires en dollars, selon Henley & Partners, sont la Chine, où 10 800 de ces personnes sont parties l’année dernière, ainsi que l’Inde (-7 500 millionnaires). Le plus grand afflux de migrants riches en 2022 a été noté aux Émirats arabes unis, en Australie et à Singapour, selon le rapport.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Mardi 13/6, 15h05

Narratif russe : le point de vue du chat.

Ministère russe du meurtre : « Pendant la nuit, des frappes ont été menées contre des lieux de concentration des réserves opérationnelles de l’AFU, ainsi qu’un entrepôt de munitions et d’armes d’origine étrangère. Toutes les cibles désignées ont été touchées et le but de la frappe a été atteint. »

La vidéo montre le moment de la frappe sur Kryvyi Rih, une jeune femme dans sa maison avec son chat subissant les bombardements russes. À l’heure actuelle, on sait que 11 habitants de la ville ont été tués.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Mardi 13/6, 15h00

Hydrogène (et ammoniac NH3).

Pour rappel, Oman est un pays du Moyen-Orient situé au sud de la péninsule arabique. Ce sultanat a une superficie équivalente à celle de l’Italie mais est près de 13 moins peuplé (avec une population de l’ordre de 4,5 millions d’habitants). Comme dans les pays voisins, les hydrocarbures occupent une place centrale dans l’économie d’Oman : le pétrole et le gaz comptent pour près de 60% des recettes liées aux exportations de ce pays.

Mais le sultanat d’Oman mise également fortement sur l’hydrogène dit « renouvelable », c’est-à-dire produit par électrolyse avec de l’électricité elle-même générée par des filières renouvelables. Pour relever ce pari de l’hydrogène « renouvelable », Oman dispose à la fois d’un potentiel important en matière de ressources renouvelables (solaire photovoltaïque et éolien terrestre en tête) et d’une situation géographique privilégiée « pour accéder aux principaux marchés importateurs comme l’Europe et le Japon ».

[…] Le rapport précise que les futures exportations d’hydrogène renouvelable d’Oman pourraient être acheminées sous forme d’ammoniac, qui « semble être le moyen privilégié pour transporter l’hydrogène par voie maritime ». À cette fin, les infrastructures d’ammoniac devraient être significativement augmentées : Oman exporte actuellement près de 200 000 tonnes d’ammoniac par an et le sultanat pourrait « avoir besoin d’une capacité d’exportation 20 à 30 fois supérieure » d’ici à 2030 si le choix d’exporter l’hydrogène sous forme d’ammoniac se confirme.

Connaissance des énergies, citant un rapport de l’AIE

Mardi 13/6, 14h50

24 jours de dérogation en 2022.

Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu’elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).

L’élévation de la température du fleuve « n’empêche pas le refroidissement des réacteurs. L’enjeu est réellement lié au rejet de l’eau et à son impact sur l’environnement », a déclaré Nour Khater, cheffe de la division de Lyon de l’ASN. […]

Connaissance des énergies

Mardi 13/6, 13h40

Louka semble penser qu’il a la main sur les pétards nucs déposés en Biélorussie par Putler.

Photo : service de presse de Loukachenko

Selon lui, il ne peut y avoir qu’une seule raison pour utiliser des armes nucléaires à partir du territoire du Belarus : une agression contre le pays. Il a ajouté qu’il s’agissait d’une « arme de dissuasion » et que « pratiquement personne ne voudrait entrer en guerre avec un pays qui possède de telles armes ».

Alexandre Loukachenko a également déclaré qu’il aimerait éviter les situations où il devrait utiliser des armes nucléaires. « Dieu me garde de prendre la décision d’utiliser ces armes à l’époque moderne.. Mais il n’y aura pas d’hésitation, s’il y a une agression contre nous », a-t-il souligné. […]

Zerkalo, traduction automatique & Deepl

Macron préconisait il y a peu de relâcher la pression sur le Belarus au motif que les sanctions poussent Loukachenko vers Putler. La Maison Blanche vient de communiquer dans le sens inverse.

Les actions et les politiques de certains membres du Gouvernement du Bélarus et d’autres personnes, ainsi que les activités nuisibles et les abus de longue date du régime biélorusse, continuent de représenter une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis. Pour cette raison, l’urgence nationale déclarée dans le décret exécutif 13405, dont la portée a été élargie dans le décret exécutif 14038, doit rester en vigueur au-delà du 16 juin 2023 [et pour un an].

White House, traduction automatique

Mardi 13/6, 11h45

Nuit et silence.

Des militaires ukrainiens apprennent à piloter des drones de nuit en utilisant la vision thermique, le 11 mai 2023 dans la région de Lviv, en Ukraine. L'école est financée par KOLO, une fondation ukrainienne qui gère une école de pilotage de drones et d'UAV pour l'armée. Les drones sont essentiels à l'effort de guerre pour de nombreuses raisons. Les instructeurs sont très demandés car l'effort se poursuit pour former davantage de militaires, de policiers et de forces spéciales. (Photo par Paula Bronstein /Getty Images)

A rebours des stratégies classiques, l’armée ukrainienne, équipée par l’Occident et appuyée implicitement par toute la société, avance à bas bruit pour reconquérir chaque morceau de territoire occupé par les Russes. Avec une abnégation et une cohésion admirables pour se sortir de cet enfer meurtier.

Notre envoyée spéciale sur place a pu constater l’intensité des combats nocturnes au sud de Zaporijia, en direction de la ligne de contact avec les Russes. Pourquoi nocturnes, alors que la guerre se déroulait jusqu’à présent dans un schéma classique, ou tout au moins néoclassique, de bombardements, de combats d’infanterie, de défense en tranchées, d’occupation urbaine et autres phases militaires qui rappelaient plus les batailles de 14-18 que la guerre technologique par vision infrarouge ? C’est visiblement parce que l’armée ukrainienne a maintenant à sa disposition du matériel militaire sophistiqué, fourni par leurs alliés occidentaux, et en premier lieu les Etats-Unis, qui lui permet d’avancer de nuit sans être vu par les Russes. […]

Libération

Mardi 13/6, 11h10

Une main frappe, l’autre sauve.

Mavka Slavka, Twitter

Mardi 13/6, 10h30

De la ligne au triangle : le duo franco-allemand, central en Europe, a désormais une pointe vers l’est.

Le président polonais Andrzej Duda, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz [à Paris, hier]

Dans une démonstration d’unité, les trois dirigeants ont insisté sur le fait qu’ils continueraient à soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire.

« Nous avons tout fait pour l’aider », a déclaré le président français Emmanuel Macron . « Nous avons intensifié la livraison de munitions, d’armes et de véhicules armés… Nous continuerons dans les jours et les semaines à venir.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré : « Il est temps que Poutine reconnaisse enfin que son plan a échoué, qu’il met fin à la guerre après presque 16 mois avec des centaines de milliers de morts, des millions de blessés et encore plus de réfugiés.

Le président polonais Andrzej Duda a déclaré : « J’espère et je crois qu’avec notre soutien, la contre-offensive sera couronnée de succès… Cette victoire, dans mon sentiment le plus profond, sera l’éviction des forces militaires russes de tous les territoires occupés.

[…] La réunion à trois à Paris visait à montrer l’unité entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest, après que Varsovie ait assumé un rôle logistique et diplomatique majeur pour aider l’Ukraine, tout en fustigeant souvent les dirigeants allemands et français pour leur lenteur.

Lorsqu’on lui a demandé si l’Allemagne avait convenu que l’Ukraine devait recevoir des garanties de sécurité lors d’un sommet de l’OTAN en juillet, M. Scholz a déclaré: « Il est clair que nous en avons besoin et nous en avons besoin de manière très concrète. »

M. Duda a également déclaré que l’Otan devrait répondre à l’intention annoncée par la Russie de déployer des armes nucléaires en Biélorussie. « Je crois absolument qu’une telle situation exige une réponse sans équivoque de l’Otan », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe à Paris.

The National, traduction automatique

Mardi 13/6, 10h20

Zapo.

Le réservoir de la centrale a l’air étanche et celui de Kakhovka a l’air stabilisé à 9 mètres d’eau.

Energoatom, Facebook, 13 juin, 9h00
Energoatom, Facebook, 11 juin, 20h00

A Kherson, l’eau continue de baisser. Le niveau atteint désormais 2,9 mètres, à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka, a annoncé le ministère de l’intérieur ukrainien, mardi sur Telegram.

Le Monde

Mardi 13/6, 10h00

Frappe russe de précision pile dans la fenêtre de la salle de bain où quelqu’un écouta des nouvelles militaires (ce qui, l’on en conviendra, suffit à qualifier l’immeuble de cible légitime).

Le maire local de Kryvyi Rih, rapporte maintenant que le nombre de morts est malheureusement passé à 6. […] Zelensky a déclaré que « les tueurs russes continuent leur guerre contre les immeubles résidentiels.

Glasnost Gone, Twitter & Twitter

La famille va bien, mais ils avaient peur. Les parents de Pacha étaient à 20 km, ils se cachaient entre deux murs, ils ont vu le feu. Les miens étaient plus loin, mais ils ont entendu les frappes. Pour l’instant pas de nouvelles de Kola et Irina, mais ils étaient loin [Kola a écrit, tout va bien].

Olga, via Viber

Un immeuble d’habitation a été touché par une frappe de missile, mardi avant l’aube, dans la ville de Kryvy Rih, dans l’oblast de Dnipropetrovsk (Centre-Est), faisant trois morts et vingt-cinq blessés selon les autorités locales. Le responsable de l’administration militaire de la ville, Oleksandr Vilkoul, a écrit sur son compte Telegram que des « monstres de haute précision » ont frappé la ville en plusieurs endroits, y compris un immeuble résidentiel de cinq étages.

Le Monde

Lundi 12/6, 23h30

Olga a échangé avec Tola via Viber. Tout le monde va bien là-haut. Il y a du travail, avec la fin de l’année scolaire et dans les potagers. Tola est content des progrès de son fiston au piano.


Lundi 12/6, 23h05

La minute mode.

Manisfestement, l’entreprise ne croit pas au risque nuc. Mais l’on peut constater que leurs clients, dans ces vêtements pour 2050, ne regardent plus le monde.

Creapils
The North Face lance une collection pour faire face aux catastrophes naturelles, 2050
La marque de vêtements The North Face a dévoilé une collection (presque) fictive avec l’intelligence artificielle où les pièces ont été pensées pour se protéger des catastrophes naturelles.
En réalité, The North Face ne tient pas à ce que la collection intitulée The Global Warming Series sorte véritablement car cela signifierait que l’on ne peut plus rien faire face aux conditions climatiques qui auront atteint leur apogée.
The North Face, site internet US, 2023

Lundi 12/6, 22h40

Transnistrie.

[D’après le vice-Premier ministre moldave chargé de la Réintégration, Oleg Serebrian] « Le règlement [du conflit] de la Transnistrie, mais aussi d’autres conflits dans la région, y compris ceux du Caucase du Sud, dépend beaucoup de l’évolution de la guerre en Ukraine. Dans notre cas, le règlement politique viendra après d’autres processus. Les premiers qui ont déjà lieu visent l’intégration économique et l’intégration sociétale. En un an, les choses sont allées assez vite, avec l’enregistrement des sociétés, avec leur ancrage dans l’espace juridique moldave, avec leur orientation vers les marchés moldaves et occidentaux. Si l’on exclut les agences de l’énergie, 90% des échanges de la région transnistrienne se font avec la République de Moldavie, l’Ukraine et l’Union européenne », a déclaré Oleg Serebrian dans l’émission « Points de réflexion » sur Vocea Bessarabiei.

« Que signifie le problème des troupes russes ? Ce ne sont surtout que des drapeaux. Car la rotation n’est plus possible depuis 2015 […] Là les recrues sont prises [sur place], les officiers supérieurs devront se rendre, dans de telles circonstances. Le moment le plus complexe reste la question des stocks de munitions à Cobasna, dont on ne sait même pas combien il y en a ni dans quel état ils se trouvent. Il est certain qu’une bonne partie de cet armement n’est pas transportable et il faut réfléchir à comment détruire une grande quantité de munitions sans mettre en danger la sécurité des personnes », a expliqué le vice-Premier ministre chargé de la réinsertion.

L’entrepôt de Cobasna a été créé en 1949 et est considéré comme le plus grand entrepôt militaire d’Europe de l’Est, où l’on estime qu’environ 20 000 tonnes de munitions sont stockées. Ils ont été stockés à Cobasna après le retrait des troupes soviétiques de l’ex-RDA, de la Tchécoslovaquie et d’autres pays du camp socialiste.

Timpul, traduction automatique

Le dépôt de munitions de Cobasna est un grand dépôt de munitions situé dans le village de Cobasna. Légalement et internationalement reconnu comme faisant partie de la Moldavie dans son ensemble, l’État sécessionniste non reconnu de Transnistrie contrôle le village et le dépôt de munitions et a refusé l’accès aux observateurs internationaux, une exception étant les forces militaires de maintien de la paix de la Russie situées dans la région depuis la fin de la guerre de Transnistrie en 1992.

Wikipedia, Dépôt de munitions de Cobasna

Lundi 12/6, 21h45

Narratif russe : bilan d’étape à l’occasion de la Journée de la Russie.

J’imagine que l’on pourrait punaiser sur chacun de ces jalons mirobolants la vérité correspondante (l’invasion de 3 jours, les attaques d’écoles, de supermarchés, de gares et d’hôpitaux, la déportation des enfants, le sort misérable des soldats russes, l’ignoble traitement réservé aux prisonniers ukrainiens, le coulage du Moskva, la porosité du ciel moscovite, la porosité de la frontière à Belgorod, l’annexion de fait du Belarus, la prise d’otage des centrales nuc, le pétage de Kakhovka, etc.) et célébrer avec une putain de vodka la nuit russe.

On s’accroche… C’est parti.

Le jour de la Russie est un jour de célébration de notre pouvoir, de notre progrès et de notre unité.
Au cours de l’année écoulée, notre pays est devenu plus grand et plus fort.
Nous avons rattaché les oblasts de Kherson et Zaporizhzhia.
Ceci est le résultat d’une planification précise et des actions décisives de nos principaux commandants militaires.
L’opération militaire spéciale continue d’avancer conformément au plan.
En raison de la bravoure et de l’héroïsme de nos guerriers, l’armée a montré des succès incroyables sur le front.
Mais nous nous souvenons aussi des dizaines de milliers de nos héros tombés.
Grâce à l’État, leurs proches peuvent désormais se permettre de mener une vie financièrement sûre.
Les chars modernes Armata, les missiles Kinzhal et la marine russe invaincue sont à la base de la fierté de chaque Russe.
Grâce à nos systèmes modernes de défense aérienne, le ciel au-dessus de nos villes est devenu impénétrable pour l’ennemi.
Nos frontières sont gardées de manière fiable pour assurer notre paix et notre sécurité.
Mais nous aspirons aussi à la paix. Nous sommes un pays pacifique. Le monde libre tout entier nous soutient.
Gardons la paix et construisons l’avenir.
Jour de la Russie… Pouvoir… Fierté…

Natalka, Twitter, traduction automatique


Lundi 12/6, 21h30

Putler visite des pyjamas.

Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu lundi à l’hôpital central du ministère de la Défense à Moscou et a déclaré aux soldats blessés que leur pays avait besoin d’eux.

Poutine a visité l’hôpital dans le cadre de l’une des nombreuses apparitions publiques pour marquer la Journée de la Russie. Il a décerné des récompenses d’État aux combattants blessés en Ukraine et a déclaré qu’il comprenait que le conflit n’était « pas un film, tout se passe dans la réalité ».

CNN, traduction automatique

Lundi 12/6, 21h30

Concernant les mouvements militaires, Radio-Tchernobyl s’en tient au silence de Boudanov. Le gouvernement ukrainien annonce la reprise de plusieurs village dans le secteur de Zaporijia.


Lundi 12/6, 16h00

Zapo. L’équipe bleue est en route.

Nexta, Twitter
Commentaire : "Vous êtes une source de fierté pour le pays, Rafael. Prends soin de toi et réussis ta mission !"

Commentaire : "Je suis désolé, mais nous n'avons aucune confiance en vous. Cette usine aurait dû être sécurisée depuis longtemps. Vous savez qui est derrière les bombardements. Les Russes doivent être expulsés de l'usine par la force militaire."
(traductions automatiques)

Lundi 12/6, 15h20

Patriot Vs Kinzhal.

Vers 3 h 30 un matin récent, plus d’une douzaine de missiles russes ont clignoté sur les écrans radar de l’équipage ukrainien de défense aérienne défendant cette capitale. […] le radar du Patriot a détecté les missiles, dont six Kinzhal, à une distance d’environ 125 milles. L’ordinateur du système a suivi les missiles et lancé des intercepteurs, les détruisant tous, le dernier à une distance d’environ 9 milles, quelques secondes avant l’impact.

« Personne n’était sûr à 100% que le Patriot était capable de détruire un missile hypersonique Kh-47 », a déclaré le colonel Serhiy Yaremenko, commandant de la 96e brigade de missiles anti-aériens, qui défend Kiev. […]

[…] Le conflit en Ukraine s’est avéré un banc d’essai pour de nouvelles armes allant des drones suicides au cyber-brouillage. Mais le Patriot et d’autres armes vétérans telles que les missiles antichars Javelin et les missiles antiaériens Stinger sont devenus des incontournables pour l’Ukraine. Tous doivent être remplacés dans l’arsenal américain par de nouvelles versions plus sophistiquées en cours de développement et de test, facilitant la voie pour Washington de les remettre à l’Ukraine.

« Nous sommes le meilleur promoteur du Patriot », a déclaré Andriy Yermak, chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

[…] Raytheon Technologies , l’entrepreneur principal du Patriot, augmente sa production à 12 par an et prévoit d’en livrer cinq autres à l’Ukraine d’ici la fin de l’année prochaine, a déclaré le directeur général Greg Hayes.

The Wall Street Journal, traduction automatique
1 - Radar
2 - Station de contrôle d'engagement (désigne les cibles)
3 - Station de lancement
4 - Missile

Lundi 12/6, 15h05

A propos du balayage par l’innondation des fortifications russes de la rive sud du Dnipro. Le fleuve charrie des débris jusque dans l’anse d’Odessa.

Saint Javelin, Twitter
— Nos troupes sont sur les plages d'Odessa
— Splendide
— Mais il y a une nuance

Lundi 12/6, 15h00

Jour 474 de ma guerre de 3 jours. Nous n’avons pas fait sauter ce barrage, mais si l’Ukraine ne reçoit pas le message, nous en ferons sauter un autre.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Lundi 12/6, 14h40

Zapo.

Energoatom, Facebook, 11 juin, 20h00
Energoatom, Facebook, 11 juin, 6h00

Lundi 12/6, 10h40

Putler perd un pote.

Rebecca Rambar, Twitter
Italie : L'ancien premier ministre italien Silvio Berlusconi est décédé à l'âge de 87 ans, selon le Corriere della Sera.

Lundi 12/6, 10h35

Belarus.

«Tous les États dotés de l’arme nucléaire devraient s’abstenir de déployer de telles armes à l’étranger». Passée inaperçue, cette petite phrase de la déclaration russo-chinoise, mardi 21 mars, a désormais un goût amer. Quelques jours plus tard, Vladimir Poutine annonçait l’installation d’armes nucléaires tactiques chez son petit voisin biélorusse. Cette décision met de nouveau en lumière le pays d’Alexandre Loukachenko, souvent qualifié de «dernière dictature en Europe». Un État contrôlé par le même autocrate depuis 29 ans, à l’économie rappelant la défunte URSS et dont les services secrets portent encore le nom de KGB…

Par cette déclaration, la Russie phagocyte encore un peu plus Minsk, un processus déjà bien entamé avec la réélection frauduleuse du dictateur en août 2020 et la répression féroce qui a suivie. Si «le monde n’a appris l’existence des Biélorusses qu’à la suite de Tchernobyl», comme l’écrit la prix Nobel de littérature et dissidente Svetlana Alexievitch, la petite nation se trouve aujourd’hui au cœur des enjeux stratégiques entre l’OTAN, la Russie et l’Ukraine, avec lesquelles elle partage toutes ses frontières.

Le Figaro, Biélorussie : la prochaine annexion de Poutine ?

Lundi 12/6, 9h20

Trotinette de guerre.

BrennpunktUA, Twitter [sans doute des images d’entraînement]

Lundi 12/6, 9h15

Mon nuc, ton nuc, leur nuc.

L’Arabie saoudite, qui cherche à construire deux centrales nucléaires de 1,4 gigawatts, exige que les États-Unis autorisent l’enrichissement de l’uranium […]

La Corée du Sud, la Russie et la Chine font partie des candidats à la commande de centrales nucléaires saoudiennes. La Russie, qui mène une guerre en Ukraine, est considérée comme pratiquement exclue de la liste des candidats. Par conséquent, la concurrence pour les commandes est une course à double sens entre la Corée et la Chine.

L’Arabie saoudite prévoit de sélectionner un soumissionnaire privilégié d’ici la fin de cette année pour finaliser la sélection d’un exploitant de centrale nucléaire. L’Arabie saoudite espèrerait la Corée du Sud, qui a déjà prouvé ses capacités de construction à la centrale nucléaire de Baraka aux Émirats arabes unis. […] Cependant, étant donné que la Corée a une alliance de centrale nucléaire avec les États-Unis, il n’est pas facile de signer un contrat avec l’Arabie saoudite de manière indépendante sans le consentement des États-Unis.

À cet égard, l’Arabie saoudite envisage la Chine comme un autre candidat pour lui confier la construction de centrales nucléaires. C’est un cauchemar pour les États-Unis que l’Arabie saoudite choisisse la Chine […] « Si l’enrichissement d’uranium n’est pas autorisé, la stratégie de l’Arabie saoudite est de commencer l’armement nucléaire avec la Chine. L’Arabie saoudite a une forte volonté de se protéger des menaces iraniennes », a déclaré Park Hyun-do, professeur à l’Institut Euro-MENA de l’Université de Sogang.

[…] le meilleur scénario est que les États-Unis permettent à l’Arabie saoudite d’enrichir de l’uranium, et que l’Arabie saoudite et l’Iran adhèrent côte à côte au Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP).

The Korea Economic Daily, traduction automatique

L’Arabie saoudite et la Chine renforcent un peu plus leurs liens. Dimanche, les deux pays ont annoncé quelque 10 milliards de dollars d’accords d’investissements dans le cadre de la dixième conférence économique arabo-chinoise qui se tient depuis dimanche et pour deux jours à Ryad. […] Ils couvrent des domaines variés, allant des nouvelles technologies à l’agriculture, en passant par les énergies renouvelables, l’immobilier, les minéraux ou encore le tourisme, a précisé le royaume saoudien.

[…] La riche monarchie pétrolière avait d’ailleurs reçu en décembre le président chinois, Xi Jinping , suscitant les critiques des Etats-Unis, ses partenaires traditionnels. Interrogé à ce propos, le ministre saoudien de l’Energie, Abdelaziz ben Salmane, a dit « ignorer » les critiques, affirmant que les hommes d’affaires vont « là où les opportunités se présentent ».

Les Echos

Lundi 12/6, 0h10

Archéologie : l’école russe.

Mavka Slavka, Twitter
Les inondations [de Kakhovka] ont emporté les anciennes tranchées allemandes de la Seconde Guerre mondiale

Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge est une organisation humanitaire. Au nom du gouvernement fédéral [allemand], il se consacre à la recherche et à la récupération des morts de guerre à l’étranger, les enterrant dignement et s’occupant de leurs tombes. Le Volksbund s’occupe des proches et conseille les organismes publics et privés sur les questions d’entretien des sépultures de guerre, également au niveau international.

[…] Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge a été fondée en 1919 en raison des millions de soldats morts pendant la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, il est soutenu par un large engagement non partisan.

Nous sommes confrontés à l’histoire allemande : la Première Guerre mondiale et ses conséquences ont été à l’origine d’une ère de violence excessive et de dictatures totalitaires, qui a atteint son apogée historique avec la Seconde Guerre mondiale. Cette guerre d’agression de l’Allemagne nazie a fait des millions de victimes, soldats et civils, et a été une condition préalable à des crimes sans précédent, dont le génocide contre les Juifs d’Europe. Cela soulève également la question de la responsabilité personnelle dans les conditions de la dictature et de la guerre. Il est hors de question de rejeter le blâme : la plupart se sont battus en sachant qu’ils remplissaient leur devoir national. Beaucoup étaient coupables. D’autres ont pu s’échapper. Peu ont résisté.

Avec la ferme volonté de garder vivante la mémoire de la guerre et de la tyrannie, de promouvoir la compréhension, la réconciliation et la paix entre les peuples et les peuples et de défendre la liberté et la démocratie, le Volksbund s’est donné ce modèle sur la base de ses statuts. […]

Volksbund, [edit], traduction automatique

Dimanche 11/6, 23h45

Testicule de choc : gérer l’aménagement paysager.

Pour le personnel des opérations spéciales américaines, effectuer des sauts en parachute à haute altitude fait partie du quotidien. Mais le faire avec une bombe nucléaire attachée entre les jambes est d’un tout autre niveau.

C’est exactement ce que l’on peut voir sur la photo du haut. On y voit un parachutiste des forces spéciales de l’armée américaine en chute libre lors d’un exercice d’entraînement, avec une munition de démolition atomique spéciale (SADM) attachée à ses jambes. Les SADM sont des armes nucléaires portables, également connues sous le nom de « backpack nukes », qui constituent une forme de munition de démolition atomique (ADM). Ces munitions étaient placées dans des mallettes en tissu ou en dur spécialement conçues pour être transportées sur le dos (ou entre les jambes) d’opérateurs spéciaux. Les SADM pesaient environ 150 livres [68 kilos], et leurs ogives – les W-54/B-54 – environ 50-55 livres [22-25 kilos]. Les SADM étaient extrêmement petits, avec une longueur de 24 pouces [60 cm] et une largeur de 16 pouces [40 cm].

[Après l’explosion de la première bombe soviétique, en août 1949] l’idée d’utiliser des armes nucléaires tactiques dans un éventuel conflit impliquant l’Union soviétique est devenue un élément important de la politique « New Look » du président Dwight D. Eisenhower du début au milieu des années 1950 et au début des années 1960. Ainsi, les scientifiques et les techniciens des laboratoires d’armes nucléaires de Los Alamos et de Sandia ont commencé à miniaturiser la taille des ogives utilisées dans les armes nucléaires.

Au même moment, l’armée américaine prenait des mesures pour acquérir différentes sortes d’armes nucléaires de champ de bataille […] Les ADM ont été conçus pour être utilisés sur ou sous la surface du sol (ou même sous l’eau) contre des cibles spécifiques pour bloquer et interdire les forces ennemies. L’objectif initial des ADM était de gérer l’aménagement paysager nucléaire – en créant des cratères géants ou en détruisant des flancs de montagne qui pourraient obstruer les forces ennemies. Il était prévu que de petites équipes d’ingénieurs ou de forces d’opérations spéciales transporteraient et utiliseraient des ADM.

[…] Des équipes de parachutistes composées de deux hommes – un individu transportant l’arme démontée dans un sac en toile – descendaient vers les points cibles avant de mettre en place la minuterie explosive de l’appareil. En raison de la doctrine nucléaire des États-Unis dictant qu’aucune personne n’a jamais les moyens d’employer une arme nucléaire par elle-même, des équipes d’au moins deux accompagneraient la bombe (avec un seul individu qui la porterait). Le code de détonation serait divisé entre les deux opérateurs spéciaux , les deux moitiés étant nécessaires pour démarrer le compte à rebours de l’arme. […] Une fois les SADM fixés en place et leurs charges de détonation déclenchées, le personnel de Green Light devait se retirer dans un endroit «sûr» pour éviter d’être pris dans l’explosion.

[…] L’arme a été progressivement supprimée et a été officiellement retirée en 1989.

The War Zone, traduction automatique & Deepl [l’article propose deux vidéos d’époque]

Dimanche 11/6, 23h25

Pacha avait un entraînement de tir ; il a commandé les bouchons d’oreilles, mais ils ne sont pas encore arrivés [il a des acouphènes].

Les parents ont de l’eau, ça va. Il y a des restrictions dans les villages, des horaires : l’eau est réservée à la consommation humaine.

Olga, par téléphone
3M Combat Arms, image commerciale

Le problème est le suivant : il faut protéger le système auditif des ondes de choc provoquées par les armes — ce qui suppose une isolation, un bouchonnage, un obstacle aux ondes — et, en même temps, conserver la meilleure acuité possible dans l’environnement dangereux du combat où chaque détail compte.

Il existe aujourd’hui des systèmes actifs (un microphone intégré au casque active un limiteur de pression et le relâche dès que la surpression est passée), mais d’après Pacha et les avis qu’il entend, le temps de retour serait toujours trop long.

Les bouchons présentés ici intègre une matière réactive : au contact du front d’onde, sa structure se compresse et bloque le passage du son. C’est efficace, mais à l’état relâché, l’atténuation est trop importante : il faut faire un effort pour converser normalement avec un proche.


Dimanche 11/6, 23h00

Barrage de Kakhovka : mise au point.

1. Si la Russie est à l’origine de l’effondrement du barrage, qu’est-ce que cela révélerait sur la stratégie et les tactiques russes à ce stade de la guerre ?

Qu’ils n’ont pas de lignes rouges infranchissables et qu’ils n’ont aucun respect pour les vies humaines ou l’écologie. J’ai bien peur que si les Russes sont capables de faire exploser une si grande infrastructure critique, ils soient également capables de frapper la centrale nucléaire occupée de Zaporizhzhia, dont les conséquences seraient horribles. Il ne reste plus grand-chose dans la boîte à outils de l’Occident pour contenir la Russie, mais un resserrement de l’étau des sanctions et la fourniture à Kiev de tout le kit de combat qu’elle demande seraient un point de départ logique.

Michael Bociurkiw est chercheur principal non résident basé en Ukraine au Centre Eurasie du Conseil de l’Atlantique.

Cela ne révélerait rien de nouveau par rapport à ce que nous savons déjà de la Russie de Vladimir Poutine et de ses efforts pour détruire l’État ukrainien et le peuple ukrainien. Le régime de Poutine a déjà systématiquement commis des crimes contre l’humanité et poursuit une politique de génocide, au mépris total des vies humaines. La destruction du barrage de Nova Kakhovka semble être une preuve de plus de la nature sombre du régime de Poutine – un acte terrible et extrêmement dangereux visant à infliger un maximum de souffrances aux personnes et un maximum de dommages à l’environnement. Poutine essaie toujours d’intensifier et de terroriser l’Ukraine et ses partenaires. Il est grand temps que nous lui refusions cette possibilité.

Oleh Shamshur est chercheur principal non résident au Centre Eurasie de l’Atlantic Council et ancien ambassadeur d’Ukraine aux États-Unis.

2. Quelles sont les implications pour l’environnement et d’autres parties de l’Ukraine telles que Kherson et la Crimée ?

Depuis l’automne dernier, l’Ukraine a imploré la communauté internationale d’empêcher une attaque terroriste russe contre le barrage de Nova Kakhovka. Les souffrances incommensurables d’aujourd’hui devraient nous alerter sur la manière dont les infrastructures énergétiques essentielles de l’Ukraine doivent être protégées à l’avenir et sur l’importance de faire confiance aux experts ukrainiens en matière d’évaluation des risques et de stratégies d’atténuation, en particulier en ce qui concerne les centrales nucléaires. Bien qu’il n’y ait aucun risque immédiat évident pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, qui dépend de l’eau du réservoir pour le refroidissement et les opérations, sa sécurité continue est tout sauf garantie. La communauté internationale devrait traiter l’escalade apparente de la Russie comme une accélération d’un génocide et d’un écocide plus larges en Ukraine. Les alliés occidentaux, y compris les organismes multilatéraux tels que l’Agence internationale de l’énergie atomique, ne peuvent pas confier la sécurité de Zaporizhzhia et celle d’autres installations énergétiques massives aux Russes.

Olga Khakova est directrice adjointe pour la sécurité énergétique européenne au Global Energy Center de l’Atlantic Council.

La destruction du barrage ukrainien de Nova Kakhovka aura des conséquences environnementales, humanitaires, militaires et économiques à court et à long terme. Compte tenu des impacts mondiaux, en particulier pour la sécurité alimentaire des pays du Sud, la Russie, si elle était à l’origine de la destruction, a cimenté sa réputation comme l’un des plus grands orchestrateurs de la souffrance civile au monde. […]

Kristina Hook est chercheuse principale non résidente au Centre Eurasie de l’Atlantic Council, spécialisée dans la prévention des génocides et des atrocités de masse, les technologies émergentes et la reconstruction post-conflit.

Atlantic Council, traduction automatique

Dimanche 11/6, 22h35

Pression migratoire comme arme politique.

Des barrières temporaires en fil de fer barbelé ont été érigées à la frontière entre la Lettonie et la Biélorussie en septembre 2021 pendant la crise frontalière. Photo de Robezniek, Lettonie.

La route des migrants et des réfugiés via la Biélorussie vers l’UE s’est rouverte.

[…] Au cours de la première semaine de juin, la Lettonie a repoussé plus de 3 700 tentatives d’immigration à sa frontière avec la Biélorussie. Les chiffres parlent de tentatives de franchissement des frontières à des endroits aléatoires dans les forêts, les marécages et les rivières, et non aux points de passage frontaliers officiels.

« Chaque jour, nous assistons à des tentatives de franchissement illégal des frontières, qui sont principalement organisées par les autorités biélorusses. La Biélorussie a choisi la Lettonie comme destination principale », déclare Pujāts

[…] Aux alentours du 1er mai, le nombre de personnes cherchant des itinéraires non officiels vers la Lettonie est passé à des dizaines de personnes par jour. Un vol en provenance de Téhéran avait atterri à Minsk un peu plus tôt.

[…] Au début, le pays d’origine des aspirants était principalement l’Irak, mais maintenant l’éventail des pays d’origine est plus large. « L’Iran, l’Afghanistan, la Syrie, l’Inde et aussi l’Irak », énumère [Le chef des gardes-frontières lettons, le général] Pujāts. [Selon lui,] les autorités biélorusses transportent les personnes refoulées de la frontière polonaise vers la frontière lettone. Les autorités biélorusses aident à abattre la clôture là où il y en a une. Au pire, ils ont aussi offert des armes à feu.

[…] Le voisin méridional de la Lettonie, la Lituanie, a construit une clôture de 550 kilomètres de long et un système de surveillance électronique à sa frontière avec la Biélorussie en deux ans. Les tentatives de franchissement de la frontière ont considérablement diminué.

Les tentatives de franchissement de la frontière par la Biélorussie se poursuivent également vers la Pologne, qui a construit une clôture de plus de cinq mètres de haut sur une longueur de 186 kilomètres.

En Lettonie, la construction de la clôture contre la Biélorussie est en cours. Il reste 56 kilomètres à parcourir. […] « Nous empêchons la formation d’un énorme canal de migrants contrôlé par la Biélorussie », déclare Pujāts. Le général ne voit pas de fin à la situation. « La Biélorussie espère que l’UE retirera certaines sanctions et commencera à discuter avec elle. […]

Helsingin Sanomat, traduction automatique

Dimanche 11/6, 22h30

Pétrole : on brade.

Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a déclaré dimanche que la première cargaison de pétrole brut russe à prix réduit organisée dans le cadre d’un nouvel accord conclu entre Islamabad et Moscou était arrivée à Karachi.

« Il s’agit de la toute première cargaison de pétrole russe au Pakistan et du début d’une nouvelle relation entre le Pakistan et la Fédération de Russie », [a tweeté Sharif]

[…] Le brut à prix réduit offre un soulagement au Pakistan, qui fait face à une crise des paiements et risque de faire défaut sur sa dette. L’achat du Pakistan donne à la Russie un nouveau débouché, ajoutant aux ventes croissantes de Moscou à l’Inde et à la Chine, car il redirige le pétrole des marchés occidentaux en raison du conflit ukrainien. Les importations d’énergie constituent la majorité des paiements extérieurs du Pakistan. Les importations de brut du pays devraient atteindre 100 000 barils par jour après l’arrivée de la première cargaison lundi.

Il n’y a eu aucune confirmation de la manière dont le paiement serait effectué, mais le Pakistan a récemment annoncé un plan visant à autoriser le commerce de troc avec la Russie, l’Afghanistan et l’Iran, qui, selon les analystes, pourrait réduire le besoin de dollars […}

Reuters, traduction automatique

Dimanche 11/6, 21h20

Sauvé des eaux.

InUAOfficial, Twitter [Maine coon]

Dimanche 11/6, 21h00

Divergences à Zapo.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a réitéré dimanche, face à des données divergentes, sa demande d’accès au site où est mesuré le niveau de l’eau du réservoir utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijia, à Enerhodar, dans le sud de l’Ukraine.

Les experts de l’AIEA, présents de manière permanente sur place, « ont besoin d’y accéder pour clarifier la raison de l’écart significatif observé entre diverses mesures », selon un communiqué de cette instance onusienne. « J’espère qu’ils pourront s’y rendre très bientôt afin de procéder à une évaluation indépendante de la situation », a insisté son directeur général, Rafael Grossi, lui-même attendu sur les lieux dans les prochains jours.

Le Monde

Des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont besoin d’accéder à un emplacement près de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) pour clarifier la raison d’un écart important entre les différentes mesures de la hauteur du réservoir qui fournit de l’eau pour refroidir les six installations de l’installation. réacteurs et le stockage du combustible usé, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.

AIEA, mise à jour 165, 11 juin, traduction automatique

Dimanche 11/6, 19h35

Je me souviens.

La guerre de Putler a mis fin à la pandémie : 1-0.


Dimanche 11/6, 18h55

The Insider donne la parole à Franck Ledwidge, ancien officier militaire, maître de conférences en droit et stratégie, Université de Portsmouth. Que dit-il ?

Il dit que la dernière dynamique offensive russe (wagnérienne ?) s’est vue à Bakhmut et que l’armée de Poutine s’est calée sur ses pieds en attendant les Ukrainiens. Si elle voulait offenser à nouveau, avec quoi pourrait-elle le faire ?

Commençons par la guerre terrestre. Sur le front même, la Russie se tient sur la défensive. La prise de Bakhmut était un exemple classique de victoire à la Pyrrhus. Cette ville relativement insignifiante a coûté à la Russie des dizaines de milliers de vies et a consommé de vastes ressources sur une période de huit mois. Plus largement, ses forces blindées sont éviscérées, avec des informations claires et fiables indiquant qu’elle a perdu plus de 2000 chars , environ la moitié de son inventaire d’origine, et comme The Insider l’a rapporté il y a deux semaines, maintenant réduites à puiser dans les stocks de véhicules des années 1960. […] Les véhicules blindés ne sont pas fabriqués à un rythme comparable à celui requis pour compenser les pertes subies. Les efforts pour recruter et former des hommes pour remplacer les énormes pertes ont, sans surprise, été largement infructueux. […]

Dans le domaine aérien, la Russie tire déjà chaque jour des dizaines de missiles sur l’Ukraine. Environ 90% d’entre eux sont abattus par les défenses aériennes ukrainiennes. Les rares qui réussissent tuent et mutilent des centaines de civils chaque mois. Il est devenu clair que pratiquement aucun système de missiles russe n’est à l’abri de la destruction par les systèmes fournis à l’Ukraine […] Il est fort probable que les attaques récentes et fréquentes contre Kiev aient pour but d’épuiser les stocks ukrainiens de cette forme d’armement défensif. Cependant, avec l’afflux de systèmes modernes fournis par l’Occident, il est peu probable que cet objectif particulier réussisse.

Sauf pour servir de plateformes de lancement pour les missiles susmentionnés dirigés vers des cibles civiles, l’armée de l’air et de l’espace russe (VKS) a joué un rôle relativement mineur dans le conflit au cours de l’année dernière. Soit dit en passant, il en va de même pour l’armée de l’air ukrainienne, et pour la même raison. Les défenses aériennes au sol très performantes des deux camps ont agi pour fournir ce que les experts de la puissance aérienne appellent un « déni mutuel » dans les airs au-dessus du champ de bataille. […] Pour l’OTAN, entreprendre n’importe quel type de bataille terrestre sans avoir d’abord établi le contrôle de l’air en détruisant les défenses aériennes de l’ennemi est un anathème. La chance pour la Russie de le faire était la première semaine de la guerre, alors que les forces ukrainiennes n’étaient pas entraînées à éviter la destruction aérienne. […] Des évaluations fiables indiquent que malgré les pertes qu’il a subies (environ 10% de sa force), l’efficacité opérationnelle et le potentiel du VKS sont encore élevés. Cependant, les commandants du VKS tiennent à s’assurer qu’ils conservent une sorte de défense aérienne, voire une capacité offensive, au cas où l’OTAN serait impliquée dans la guerre.

C’est essentiellement la raison pour laquelle la guerre est devenue le type de tactiques centrées sur l’artillerie vues pour la dernière fois lors de la Première Guerre mondiale. Lorsque les frappes aériennes ne sont pas disponibles – en raison de défenses terrestres efficaces – la seule façon de frapper votre ennemi à distance est d’utiliser l’artillerie d’une forme ou d’une autre. […]

Troisième milieu de combat traditionnel, la mer, bien qu’importante, n’est pas décisive. La Russie, bien sûr, pourrait tenter de fermer complètement l’approvisionnement en céréales de l’Ukraine. Dans ce cas, cependant, l’Occident compenserait certainement toutes les pertes.

Alors, y a-t-il des « atouts dans la manche » que la Russie pourrait déployer pour riposter ? La réponse est non. […]

The Insider, Franck Ledwidge, traduction automatique

Je n’y connais rien, mais qu’en est-il des forces catastrophiques russes ? Le gros barrage, la grosse centrale nuc ? Et, bien sûr, à partir de quel impossible, les petites armes nucs deviennent-elles l’atout qui manque ? La soi-disante interdiction chinoise m’a toujours paru bizarre. Avérée, les Russes la respecteraient-elle ? Si Putler se fiche des effets de la catastrophe (elle est chronique à bien des égards dans la Russie civile), en quoi serait-il gêné de saloper plus profondement l’Ukraine, cette plate-bande devant l’OTAN, à ses yeux ?

Le coup du barrage — ce niveau-là de connerie totale — comment faut-il l’interprèter ?

  • Je suis prêt à n’importe quoi (je suis con au dernier stade)
  • Oups, l’explosion était un poil grassouillette (mon armée est débile)
  • Craignez que rien ne m’arrête (ADN de kégébiste, je bluffe)

Je ne crois pas à la dernière : il y a eu trop de manifestations réelles.


Dimanche 11/6, 18h20

« La Russie n’a pas accordé à l’ONU l’accès à la partie de la région de Kherson sous son contrôle afin d’aider les victimes », a déclaré la vice-secrétaire générale des Nations unies, Amina Mohamed.

Noelreports, Twitter, traduction automatique

Dimanche 11/6, 17h00

Ce que voit le drone kamikaze au dernier instant de sa mission.

Ukrainian Front, Twitter

Dimanche 11/6, 16h45

Hors-phase [se dit à propos d’une vibration à l’envers du courant].

Pour entamer des négociations, l’Ukraine doit être prête à transférer les régions de Nikolaev, Odessa & Kharkiv à Moscou a déclaré Sergei Tsekov, membre du Comité des affaires internationales du Conseil de la Fédération russe, sénateur de la Crimée [momentanément] sous occupation russe.

Rebecca Rambar, Twitter

Dimanche 11/6, 16h40

Budanov s’exprime : trente secondes de silence.

Tendar, Twitter [le chef du renseignement militaire ukrainien se tait]
Commentaire :"Comparez les relations publiques ukrainiennes et russes."

Dimanche 11/6, 16h40

C’est le problème avec les méga-salopards : leur vie devient vite beaucoup trop petite pour payer la pile de factures.

Le procureur général ukrainien, Andriy Kostin, a qualifié dimanche la destruction du barrage de « pire catastrophe environnementale depuis [l’accident en 1986 à la centrale nucléaire de] Tchernobyl » en Ukraine, dénonçant un « écocide ».

Selon lui, au moins trois cimetières, des terminaux de stockage de pétrole et des décharges ont été inondés. Près de 450 tonnes d’huile de turbine se sont aussi déversées dans les eaux du Dniepr puis de la mer Noire, a-t-il ajouté.

Le Monde

Dimanche 11/6, 16h30

Touché.

Noelreports, Twitter
Un opérateur ukrainien de FPV [First Person View = vue subjective] hurle de joie après avoir réussi à atteindre une cible.

Dimanche 11/6, 16h25

Fin de match ?

[Le ministre de la Défense russe] Shoigu contre-attaque Prigozhin.

Toutes les formations de volontaires seront obligées de signer des contrats avec le ministère russe de la Défense à partir du 1er juillet. Le département de Choïgou veut prendre le contrôle du public hétéroclite de mercenaires, prisonniers, néo-nazis et autres chair à canon combattant en Ukraine. Formellement, les PMC « Wagner » sont également considérés comme des « volontaires », car l’activité mercenaire est interdite en Russie.

Nexta, Twitter, traduction automatique

« Wagner ne signera aucun contrat avec Choïgou », a déclaré Prigozhin en réponse à une demande de commentaire.

Il a déclaré que Wagner était intégré dans le système global et complètement subordonné aux intérêts de la Russie, mais que sa structure de commandement très efficace serait endommagée en rendant compte à Choïgou.

The Guardian, traduction automatique

Dimanche 11/6, 14h00

Kherson.

Defense of Ukraine, Twitter, photo : Libkos
Une femme âgée tient son petit-fils dans ses bras.
Ils ont été sauvés d’un territoire occupé.

Dimanche 11/6, 11h15

6 juin. Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.

C’est une grande satisfaction de pouvoir annoncer dans ce soixantième article que l’opération de libération de l’Ukraine a enfin commencé.
J’ai une pensée spéciale pour ces hommes et ces femmes qui vont être tués ou blessés lors de ces opérations indispensables à la libération de l’Ukraine.

[…] Le 6 juin, contrairement aux jours, aux semaines et aux mois précédents, les Ukrainiens ne dirent rien de leurs opérations militaires. Ils concentraient bien au contraire les médias sur la catastrophe humaine, économique et écologique déclenchée par les armées russes, la destruction du barrage de Kakhovka. […]

[…] Ce sont des tonnes d’explosifs qui ont été utilisées pour détruire cet ouvrage construit comme un bunker. Il avait été conçu en effet pour résister aux pressions de l’eau bien sûr, mais aussi à des bombardements militaires dont les soviétiques voulaient se prémunir. […]

En provoquant l’inondation de la région de Kherson, comme ils avaient prévu de le faire lors de la contre-offensive ukrainienne d’octobre dernier, les Russes ont rendu impraticable cette partie de la ligne de front pour plusieurs semaines, soit environ 200 km sur les plus de 1,000 qu’elle compte. Ce barrage était aussi un pont, important puisque celui de Kherson avait été détruit lors de la retraite russe de novembre dernier. En le détruisant, les Russes empêchent les Ukrainiens de s’en emparer, mais ils renoncent de fait à toute ambition d’invasion plus avancée dans cette région de l’Ukraine.

[…] l’objectif principal poursuivi par les Russes en détruisant cette infrastructure cruciale dans la région Kherson est de modifier le rapport de forces militaires. En neutralisant pour plusieurs semaines cette partie du front, les armées de Poutine ont pu ainsi dégager des unités militaires de bonne qualité qui protégeaient en particulier la Crimée.

[…] Notons au passage, pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, le cynisme de Vladimir Poutine accusant les Ukrainiens d’avoir inondé la région tout en faisant bombarder les opérations de secours sur Kherson…

[…] La confirmation du déclenchement de cette « grande offensive » vient de l’engagement des matériels lourds livrés par les alliés au forces ukrainiennes : pour la première fois, des chars Leopard 2 et des véhicules de combat d’infanterie américains Bradley ont été identifiés sur le front… par leur destruction. […] On se souvient que les premiers jours du débarquement [de 1944] avaient été très difficiles avec des pertes importantes, notamment sur Omaha Beach. L’offensive ukrainienne est du même acabit, elle vise à percer le « mur » érigé pendant plusieurs mois par les armées de Poutine […] : beaucoup trop long pour être durablement étanche, mais suffisamment résistant pour ne pas être percé à la première incursion…

[…] Une vitre blindée est normalement destinée à résister à un projectile, pour la détruire nous apprenions en technique de combat qu’il fallait s’acharner dessus jusqu’à la faire céder : ce n’était pas un projectile qui pouvait en venir à bout, mais la répétition d’assauts multiples qui finit par fragiliser l’ensemble et conduit à son écroulement.

[…] Il semble que ces assauts multiples se déroulent surtout dans la région de Zaporijia au milieu du front, et dans la région de Donetsk plus au Nord. Encore une fois, ces opérations ne consistent pas à jouer le « rouleau compresseur », mais à multiplier les assauts pour affaiblir les défenses, les entamer et obliger les troupes russes à se déplacer en permanence pour contrer les actions là où elles se déroulent […]

[…] Mais, en faisant tomber cette vitre blindée laborieusement dressée par leurs envahisseurs, les forces ukrainiennes pourront les exposer suffisamment pour les déstabiliser. L’enjeu réel est que l’insécurité change de camp, que les troupes de Poutine se sentent alors en faiblesse et qu’elles préfèrent s’enfuir plutôt que de continuer la partie que le Maître du Kremlin jouera vraisemblablement jusqu’à sa propre perte, la précipitant de fait. 

Tandis que les Russes ont joué la carte de l’inondation et de l’enlisement, les Ukrainiens parient sur celle de la débâcle, un pari risqué et audacieux. Désormais, les jeux sont faits. 

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Dimanche 11/6, 10h45

Arabie Saoudite.

Résumé : Mohammed Ben Salman, prince héritier et dirigeant de fait (son père est malade) de l’économie la plus puissante du monde arabe, a une vision (Vision 2030), « un vaste programme de modernisation à marche forcée, porté par quelques chantiers aussi futuristes que contestés. » Il a besoin d’argent pour le réaliser, il a besoin « de maintenir le cours du baril de brut à au moins 80 dollars ».

L’objectif d’un baril à 80 dollars semblait à portée de main en avril. Mais c’était compter sans l’enlisement en Ukraine de la Russie qui, pour financer sa campagne d’agression, écoule des quantités toujours plus importantes de pétrole via des pays tiers. […] avec des transactions sensiblement inférieures à 60 dollars le baril, le plafond fixé en décembre 2022 par le G7 pour échapper aux sanctions occidentales.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le coup de théâtre de l’invitation du président ukrainien au sommet arabe de Djedda, le 19 mai. Jamais Vladimir Poutine, dont les relations sont pourtant étroites avec la plupart des autocrates arabes, n’avait eu droit à un tel honneur. Mohammed Ben Salman a d’ailleurs imposé le discours en plénière de Volodymyr Zelensky à ses pairs arabes, dont la sympathie pour Kiev n’est pas forcément spontanée.

Ce bras de fer public entre Riyad et Moscou s’est poursuivi, le 4 juin, à la réunion à Vienne de l’OPEP +. L’Arabie y a annoncé la réduction d’un million de barils par jour de sa production de pétrole, qui passe de 10 à 9 millions. Cette annonce relance à la hausse les cours du baril, qui se rapprochent de la barre symbolique des 80 dollars.

Le pari saoudien ne peut cependant être tenu si la Russie ne respecte pas son engagement, renouvelé à Vienne, d’une baisse d’un demi-million de barils de sa production quotidienne, qui passerait de 9,8 à 9,3 millions. Moscou avait, dès février dernier, promis une telle réduction, sans jamais tenir parole. […]

La défiance est désormais de mise entre Vladimir Poutine et Mohammed Ben Salman, dont les priorités respectives, l’un pour la guerre en Ukraine, l’autre pour sa Vision 2030, apparaissent de moins en moins conciliables. En accueillant le président Zelensky à Djedda, le dirigeant saoudien est déjà devenu la première figure du Sud global à ne pas renvoyer dos à dos agresseur et agressé dans la crise ukrainienne.

Quant au maître du Kremlin, il n’a plus le choix qu’entre se priver de ressources cruciales et s’aliéner un partenaire de choix. Dans un cas comme dans l’autre, il risque d’y perdre beaucoup.

Le Monde, Jean-Pierre Filiu, Professeur des universités à Sciences Po

Dimanche 11/6, 10h40

Zapo.

Energoatom, Facebook, 11 juin, 6h00
Energoatom, Facebook, 10 juin, 8h00

Samedi 10/6, 21h50

Mongolie intérieure.

Des volontaires plantent des arbres dans la zone écologique d’Engebei à Ordos, en Mongolie intérieure, dans le cadre de la lutte contre la désertification. Photo : Shutterstock

Dans la zone d’affaissement des mines de charbon de Batuta, près d’Ulan Mulun, en Mongolie intérieure, les champs sont noirs et brillent sous le soleil du début de l’été. S’étendant jusqu’à l’horizon, ils sont recouverts non pas de charbon, mais de rangées successives de panneaux solaires photovoltaïques qui s’inclinent vers l’arrière, face au soleil.

Le projet, qui vise à atteindre une capacité de 500 000 kilowatts, fait partie d’un programme de régénération des mines de charbon qui comprend également la restauration écologique des terres à des fins agricoles et touristiques. Jusqu’à récemment, la quasi-totalité de l’électricité de la Mongolie intérieure était produite par des centrales à charbon, mais lorsque Xi Jinping a passé deux jours dans cette région cette semaine, il a mis l’accent sur l’énergie verte, le développement à faible émission de carbone et la lutte contre la désertification.

Le changement climatique a entraîné une augmentation du nombre de tempêtes de sable en Chine au cours des deux dernières décennies, la plupart des tempêtes se déplaçant des déserts de Mongolie intérieure vers le sud, en direction de Pékin et d’autres grandes villes de l’est du pays. M. Xi a fait l’éloge des efforts de prévention et de contrôle de la désertification, qui comprennent la plantation d’arbres à grande échelle pour ralentir les tempêtes de sable. […]

[…] Comme le Tibet et le Xinjiang, la Mongolie intérieure est une région autonome plutôt qu’une province de la Chine, avec un niveau d’autonomie accru mais sans droit de sécession. S’étendant de la frontière russe au nord-est au Xinjiang à l’ouest, la Mongolie intérieure représente près d’un huitième de la masse terrestre de la Chine, mais elle est relativement peu peuplée, avec environ 25 millions d’habitants. […] La Mongolie intérieure est restée une partie de la Chine et contrairement au Xinjiang et au Tibet, il n’y a pas eu de mouvement d’indépendance significatif depuis la création de la République populaire de Chine en 1949. […] Au centre d’Ordos, des statues géantes de Gengis Khan le représentent à cheval ou faisant avancer l’armée qui l’a aidé à réunir la Horde d’Or et à construire un empire mongol qui s’étendait de la Sibérie au Danube et à la mer Noire. Les panneaux de signalisation d’Ordos sont écrits en mandarin et en mongol, dans l’écriture créée par Gengis Khan.

[…] Lors de sa visite en Mongolie intérieure cette semaine, M. Xi a évoqué l’importance de veiller à ce que les minorités ethniques bénéficient des politiques de prospérité communes du Parti communiste chinois. […] « Ces régions ethniques frontalières ne peuvent pas rester à la traîne sur la voie de la prospérité commune […] » a-t-il déclaré. […] Mais il a identifié le « renforcement de la conscience de la communauté nationale chinoise » comme le thème central de la politique ethnique du Parti. […]

Irish Times, traduction Deepl
Wikipedia, Mongolie-Intérieure

Samedi 10/6, 19h25

CQFD : la règle du canard.

S’il ressemble à un canard, cancane comme un canard, nie que c’est un canard, exige que vous prouviez que c’est un canard, vous accuse d’être un canard, dit que votre chien est un canard, que le chat de votre ami est un canard et que tous les trois sont des canards russophobes payés pour être des acteurs de crise, c’est un canard du Kremlin.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Samedi 10/6, 19h05

Zapo.

Energoatom, Facebook, 10 juin, 8h00
Energoatom, Facebook, 9 juin, 8h00

Samedi 10/6, 18h55

Nuc africain : Rwanda.

Fidel Ndahayo, directeur général de l’Office rwandais de l’énergie atomique, lors d’une interview à Kigali le 1er juin. Photo : Emmanuel Dushimimana

L’Office rwandais de l’énergie atomique (RAEB) indique qu’il travaille actuellement à la création d’un centre de science et de technologie nucléaires (CNST), afin d’adapter les applications de l’énergie nucléaire aux besoins du pays en matière de développement social et économique, entre autres.

Ce centre ouvrira ensuite la voie à la création d’une centrale nucléaire basée sur la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR), afin de répondre à la demande croissante d’électricité.

Selon la RAEB, ces deux projets pourraient être réalisés « relativement rapidement », dans un délai de cinq à huit ans, et nécessiteraient plus de 600 employés bien formés. […]

[…] L’initiative du Rwanda intervient à un moment où l’énergie nucléaire est une « option rafinée » limitée au monde industrialisé, seule l’Afrique du Sud disposant d’une centrale nucléaire. Mais comme plusieurs pays du continent ont l’intention de devenir des pays à revenu intermédiaire à moyen terme, il est nécessaire de disposer d’un approvisionnement en énergie fiable et durable. […]

[…] Le Rwanda est membre de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui soutient les efforts du pays pour développer son infrastructure nucléaire.

L’AIEA fournit une assistance technique au Rwanda dans les domaines de la sûreté nucléaire, de la radioprotection et de la sécurité nucléaire.

Par le biais de la coopération bilatérale, le Rwanda établit également des partenariats avec des pays connus comme fournisseurs de technologie nucléaire afin de développer sa technologie nucléaire.

The New Times, 6 juin 2023, traduction Deepl

L’Office rwandais de l’énergie atomique a été créé en 2020, à la suite du vote du parlement en faveur d’un accord du 24 octobre 2019 entre le Rwanda et la Russie, qui prévoit une coopération dans la construction d’un centre de science et de technologie nucléaires au Rwanda.

The New Times, 16 mai 2023, traduction automatique

Les agriculteurs rwandais commenceront à utiliser des tracteurs électriques assemblés au Rwanda par Volkswagen, une décision qui, selon le ministère de l’Agriculture et des Ressources animales (MINAGRI), contribuera à stimuler la mécanisation de l’agriculture et à réduire les émissions de carbone à des fins de protection de l’environnement.

Le gouvernement du Rwanda a signé le 9 juin un protocole d’accord avec Volkswagen pour mettre en œuvre le projet GenFarm qui vise à établir une ferme moderne utilisant des tracteurs électriques, a annoncé le MINAGRI le même jour. GenFarm est considéré comme un hub durable sans CO2 où les agriculteurs peuvent réserver un tracteur électrique, y compris un chauffeur formé. […]

The New Times, traduction automatique

Samedi 10/6, 17h40

Réferendum suisse : Putler s’étrangle.

Nexta, Twitter

Avec le nouveau référendum, la Suisse entend atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Pour ce faire, elle a proposé diverses mesures : investir 2 milliards de francs pour remplacer les systèmes de chauffage électriques ou au gaz, encourager les entreprises à adopter les énergies renouvelables et la production respectueuse de l’environnement avec 1,2 milliard de francs. La Suisse importe environ les trois quarts de son énergie. Les vecteurs d’énergie fossile tels que le pétrole, le diesel et le gaz naturel proviennent entièrement de l’étranger, y compris de Russie […]

Myclimate a donc décidé de créer une urne interactive. Sur l’écran de 2,20 mètres de haut, comme nous l’avons dit, il y a une animation du visage de Poutine, une fente a été aménagée au niveau de la bouche pour y insérer les enveloppes électorales du « Oui » à la loi climat. Dès que le morceau de papier entre dans la bouche de Poutine, l’animation change et le président russe commence à s’étouffer, son visage rougit et ses mains vont à sa gorge. Le message est simple, un vote suffit pour faire taire Poutine. Au début, les images ont été tournées avec un acteur qui ressemble au président russe, puis elles ont été affinées avec une intelligence artificielle profonde. A l’intérieur de l’installation, cachée par l’écran, se trouve la boîte jaune officielle de la Poste Suisse qui est vidée régulièrement pour recueillir les votes […]

Netcost

Samedi 10/6, 15h35

Kakhovka.

Des fragments de maisons, des ordures et des animaux morts continuent d’arriver sur la côte de la région d’Odessa.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Plusieurs sources indépendantes ont rapporté des preuves supplémentaires qu’une explosion interne a probablement détruit le barrage de Kakhovka le 6 juin. ISW estime toujours que la balance des preuves, du raisonnement et de la rhétorique suggère que les Russes ont délibérément endommagé le barrage.

ISW, Twitter, traduction automatique

Samedi 10/6, 15h10

Cartoon Movement, Zap, Humain…

Samedi 10/6, 14h50

Sortes d’incorporation.

Je traversais le pays avec quelqu’un, ou un animal intelligent, je ne sais plus. Nous voulions rejoindre la ville de V…

Je n’arrivais pas à me souvenir de son nom, je l’avais au bout de la langue, c’était idiot : chaque fois que je voulais indiquer notre direction à quelqu’un, je n’arrivais pas à me souvenir du nom de la ville principale du nord-est de l’Ukraine. Je visualisais la carte du pays dans ma tête, mais le nom m’échappait toujours. C’était troublant, mais pas dramatique. C’était après la guerre.

Et puis tout à coup, j’ai percuté que la carte dans ma tête n’était pas celle de l’Ukraine, mais de la Russie et que la ville était Vladivostok (que je situais au nord-est, alors qu’elle est plutôt dans le coin sud-est). Mais bien sûr, on ne l’appelait plus comme ça, elle avait son nom ukrainien maintenant.

F., rêve

Je me souviens de cette blague du début de la guerre. Putler est autorisé à revenir un moment sur terre, après sa mort et s’en va boire un coup dans un bar de Moscou. Il interroge anxieusement le barman sur la consuite de la guerre, l’état du pays, la politique après lui. Le barman répond invariablement que tout va bien. Soulagé, Putler demande combien il doit pour son verre : 5 euros, lui dit le barman.


Samedi 10/6, 13h05

Comment le nuc module prix du sel.

[…] Alors que Séoul et Tokyo ont pris des mesures ces derniers mois pour renouer des liens entachés par des différends historiques, le projet du Japon de rejeter plus d’un million de tonnes d’eau contaminée provenant de la centrale détruite de Fukushima reste un sujet de discorde pour son voisin le plus proche.

Plus de 85 % des Sud-Coréens s’opposent au projet japonais, selon une enquête réalisée le mois dernier par l’institut de sondage local Research View. Sept personnes sur dix ont déclaré qu’elles consommeraient moins de fruits de mer si le déversement des eaux usées se poursuivait.

Hyun Yong-gil, propriétaire d’un magasin de sel en gros à Séoul, a déclaré que les ventes avaient augmenté de « 40 à 50 % » ces derniers jours et que les prix étaient également en hausse.

[…] Les actions des fabricants de sel et de fruits de mer se sont redressées en Corée du Sud ces derniers jours […] après que le radiodiffuseur public japonais NHK a rapporté, en début de semaine, qu’un tunnel sous-marin construit pour rejeter dans l’océan les eaux usées irradiées de Fukushima avait été rempli d’eau de mer.

[…] Selon le ministère sud-coréen des océans et de la pêche, les prix du sel de mer ont augmenté de près de 27 % au cours de la première semaine de juin par rapport à il y a deux mois. Le ministère a toutefois attribué cette hausse aux mauvaises conditions météorologiques de ces derniers mois et à une baisse de la production, et non à des achats de panique.

Reuters, traduction Deepl

Samedi 10/6, 7h35

Petit instantané.

World Nuclear Report, traduction automatique

Samedi 10/6, 7h20

+4°C : le sens de la marche.

L’émoi provoqué par la sortie du ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, qui a annoncé « commencer à construire une trajectoire [de réchauffement] à 4°C » en vue de la fin du siècle, est assez hypocrite. Que l’objectif des 2°C, et a fortiori celui de 1,5°C, soit pour ainsi dire inatteignable est un secret de polichinelle. Il suffit de considérer les diminutions extraordinairement rapides des émissions qu’il faudrait obtenir pendant les années 2020 pour comprendre le problème.

Mais feindre la surprise donne l’impression d’avoir essayé : l’adaptation serait donc le résultat d’un échec, celui de nos efforts de transition. Or, ce récit moralement réconfortant est une fable. En réalité, l’adaptation a été très tôt choisie comme la stratégie optimale.

[…] Dès novembre 1976, la Mitre Corporation, un groupe de réflexion d’origine militaire proche de la Maison Blanche, organisait un congrès intitulé « Living with Climate Change : Phase II ». Dans son préambule, le rapport passait rapidement sur le réchauffement, considéré comme inexorable. Restait à en évaluer les conséquences sur l’économie américaine. […] Le résultat est impressionnant de prescience, et de désinvolture. […] Prescience quand il aborde par exemple le problème de la contraction des sols argileux et de ses effets sur la solidité des bâtiments[…] ; désinvolture, quand rien n’est dit de l’assèchement du Colorado, des incendies de forêt ou des tempêtes en Louisiane. […]

[…] Au Royaume-Uni, un séminaire gouvernemental d’avril 1989 exprimait également bien ce point de vue. La première ministre Margaret Thatcher (1979-1990) avait demandé à son gouvernement d’identifier les moyens de réduire les émissions. Les réponses vont toutes dans le même sens : inutile de se lancer dans une bataille perdue d’avance. […] Le ministre de l’énergie rappelait que le Royaume-Uni ne représentait que 3 % des émissions et que cette part allait rapidement diminuer avec l’émergence de la Chine et de l’Inde. Des efforts, même héroïques, n’auraient aucun effet perceptible sur le climat.

[…] C’est à cette époque que le Royaume-Uni se prononce contre le projet d’écotaxe européenne. La France, sous l’égide de Michel Rocard, avait d’abord promu ce dispositif – qui avantageait son industrie alimentée au nucléaire – avant de faire volte-face juste avant la conférence sur l’environnement de Rio de 1992.

[…] Sans le dire, sans en débattre, les pays industriels ont « choisi » la croissance et le réchauffement, et s’en sont remis à l’adaptation. Cette résignation n’a jamais été explicitée, les populations n’ont pas été consultées, surtout celles qui en seront et en sont déjà les victimes.

Le Monde, Jean-Baptiste Fressoz (Historien, chercheur au CNRS), « Les pays industriels ont “choisi” la croissance et le réchauffement climatique, et s’en sont remis à l’adaptation »

Samedi 10/6, 7h00

Poussins d’altitude.

Seize poussins faucons ont été éclos avec succès dans les centrales électriques du groupe énergétique tchèque ČEZ cette année […] Le total de 16 comprend un poussin à la centrale nucléaire de Temelin. Les ornithologues d’Alka Wildlife ont placé les premières boîtes à faucons en aluminium sur les bâtiments de la centrale électrique de grande hauteur en 2011 […] Jan Kalina de ČEZ a déclaré que les activités non essentielles sont interrompues dans les zones des boîtes de faucons pendant la période de nidification […]

Selon la Royal Society for the Protection of Birds du Royaume-Uni, les faucons pèlerins ont besoin de vastes terrains dégagés pour la chasse, les sites de nidification traditionnels étant les rebords des falaises, les faces des carrières et les rochers, mais ajoute qu’ils ont « récemment commencé à utiliser des constructions artificielles, surtout les immeubles de grande hauteur »

World Nuclear News, traduction automatique

Samedi 10/6, 6h30

Zapo : le dernier réacteur en arrêt à froid.

Energoatom, conformément aux instructions de DYARU, a émis un ordre de transfert de l’unité n ° 5 de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya dans un état « d’arrêt à froid ».

Compte tenu des risques de sûreté nucléaire et radiologique qui existent après la destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, il s’agit de l’état le plus sûr pour un réacteur nucléaire.

Energoatom, Facebook, traduction automatique

[…] Les experts de l’AIEA présents au ZNPP ont déclaré que la hauteur du réservoir [de Kakhovka] continuait de baisser à un rythme d’environ cinq centimètres par heure et avait atteint 11,62 mètres à 19 heures, heure locale, contre près de 17 mètres avant que le barrage ne soit endommagé il y a près de quatre jours.

À la suite d’un examen, le ZNPP a signalé à l’équipe de l’AIEA qu’il avait estimé qu’il pouvait pomper l’eau du réservoir vers la centrale, pour le refroidissement de ses six réacteurs et du combustible usé, jusqu’à ce que le niveau tombe à 11 mètres ou éventuellement moins.

On ne sait toujours pas à quelle hauteur le réservoir de Kakhovka se stabilisera et s’il le fera avant d’atteindre un niveau où les pompes ne pourront plus fonctionner, a déclaré le directeur général Grossi.

[…] Cinq tranches du réacteur du ZNPP sont en arrêt à froid et une [était] en arrêt à chaud, fournissant de la vapeur pour soutenir des processus qui contribuent également à la sûreté sur le site.

AIEA, mise à jour 164, 9 juin, traduction automatique

Le bassin de rétention ne semble pas souffrir. Son niveau était de 16,66 m, vendredi matin, « ce qui est tout à fait suffisant pour répondre aux besoins de la station », commente la compagnie Energoatom dans un communiqué.

[…] Le bassin de rétention est totalement autonome par rapport au réservoir de Kakhovka, dont il est séparé par une digue. « L’une des questions, toutefois, est de savoir si cette digue va perdre en étanchéité, et donc en autonomie, en raison de l’assèchement du fleuve et d’une moindre poussée d’eau d’un côté », précise Igor Le Bars [directeur de l’expertise à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)]

France TV Infos

Vendredi 9/6, 22h40

(Exemple de) synchronicité.


Vendredi 9/6, 21h25

On ne badine pas avec le pré-post-mortem.

Rebecca Rambar, Twitter
Alexandra Khomchenko a vu une pierre tombale avec une photo de Loukachenko sur Odnoklassniki. Elle l'a republiée après l'avoir commentée. Le "tribunal" de Khotimsk a considéré cela comme une "insulte à Loukachenko" & l'a envoyée en prison à régime général pour 1 an.

Vendredi 9/6, 20h00

OTAN.

L’ancien commandant des Forces terrestres de Pologne, Waldemar Skrzypczak, affirme dans une interview à l’agence Ukrinform que si le Premier ministre hongrois Viktor Orban fait chanter l’OTAN, la Hongrie devrait être exclue de l’organisation, selon Rador.

Selon le général, l’OTAN a donné à la Hongrie suffisamment de temps pour qu’elle « reprenne ses esprits » et ait eu suffisamment de temps pour décider si elle est du côté de l’OTAN ou de la Russie.

« Si la Hongrie est du côté de Poutine, alors il faut lui montrer le « carton jaune » et lui dire comme ceci : si vous ne changez pas de position, alors quittez l’OTAN. La Hongrie ne peut pas terroriser toute l’Alliance, le chantage hongrois au sein de l’OTAN doit cesser. Si Orbán veut faire chanter l’OTAN, alors la Hongrie doit être exclue de l’Alliance », a déclaré le général. […]

Timpul, traduction automatique]

Vendredi 9/6, 19h45

DAZV, Facebook
La zone de Tchernobyl est un territoire spécial, un microcosme, où se combinent des choses qui ne peuvent être combinées en dehors de ses frontières. À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement [le 5 juin], nous publions des photos de la zone d'exclusion, où différents mondes fusionnent en un seul. Photo : DAZV, CHREBZ, Anton Yukhimenko. (traduction automatique]

Vendredi 9/6, 19h30

Le point de vue militaire de Michel Goya.

[…] Une autre option périphérique pourrait être l’occupation éclair de la Transnistrie [par les Ukrainiens], cette région de Moldavie occupée par une toute petite armée russe. L’intérêt serait d’infliger sans engager beaucoup de moyens une défaite facile aux Russes et de récupérer des stocks considérables de munitions. Bien entendu cela ne pourrait se faire qu’à la demande du gouvernement moldave et en coopération de la petite armée moldave. Cela constituerait cependant l’élargissement de la guerre à un pays voisin alors que, encore une fois, les Américains s’efforcent de contenir autant que possible les opérations en Ukraine. […]

[…] C’est logiquement dans le cadre de [la] contre-préparation [russe] qu’il faut comprendre le sabotage du barrage de Nova Kakhovka, même s’il n’est pas complètement exclu qu’il s’agisse d’un accident. L’inondation est un procédé défensif aussi vieux que les digues. Les Ukrainiens l’ont utilisé, à petite échelle, au tout début de la guerre dans le nord-ouest de Kiev afin d’entraver la progression des 35e et 36e armées russes. Le barrage de Nova Kakhovka, dont on rappellera qu’il est tenu et surveillé par les forces russes depuis le mois de mars 2022, est tel par ses dimensions et sa configuration qu’il ne peut être détruit par un projectile aérien ou d’artillerie. […] La destruction du barrage leur permet finalement de neutraliser militairement le secteur en empêchant toute manœuvre un tant soit peu importante à travers la zone inondée. […] Cela crée par ailleurs et à court terme un désastre humanitaire à gérer pour les Ukrainiens, puis à plus long terme la ruine d’une partie de l’agriculture ukrainienne très dépendante de l’irrigation depuis l’immense lac artificiel formé par le barrage. […]

La voie de l’épée, J comme juin

Vendredi 9/6, 17h15

Le Monde, Maxar, les inondations vues de l’espace

Vendredi 9/6, 17h00

Out of diplo.

L’Islande a annoncé vendredi la fermeture sine die de son ambassade à Moscou en raison de la situation actuelle liée au conflit en Ukraine. « La situation actuelle ne permet tout simplement pas à la petite représentation diplomatique de notre pays d’opérer en Russie », a affirmé la ministre des affaires étrangères islandaise, Thordis Gylfadottir, dans un communiqué.

Le pays nordique est le premier à prendre cette décision depuis le début de la guerre en Ukraine, selon les journalistes de l’Agence France-Presse à Moscou.

Le Monde

À compter du 1er août, l’Islande suspend les activités de son ambassade à Moscou.

C’est ce qu’a annoncé la ministre islandaise des affaires étrangères, Thórdís Gylfadóttir. « Cette décision n’est pas facile à prendre, car l’Islande entretient de riches relations avec le peuple russe depuis son indépendance en 1944. Cependant, la situation actuelle ne permet tout simplement pas au service diplomatique islandais d’avoir une ambassade en Russie », a-t-elle déclaré.

Nexta, traduction Deepl

Vendredi 9/6, 8h35

Zapo.

La baisse du niveau du [Dnipro] pourrait conduire à la perte d’étanchéité du bassin voire à l’effacement de la digue qui l’entoure du fait de la pression exercée par l’eau contenue dans le bassin. Dans le cadre des stress-tests post-Fukushima, l’exploitant ukrainien a estimé que la tenue de la digue est garantie pour un niveau du [Dnipro] de 10 m au droit de la centrale. Le niveau stabilisé est déterminé par la position des dommages sur le barrage. Ce niveau d’eau ainsi que l’étanchéité du bassin de rétention seront suivis attentivement dans les prochains jours.

IRSN, conséquences de l’endommagement du barrage de Kakhovka sur la centrale nucléaire de Zaporizhzhya

Vendredi 9/6, 2h05

Nous ne ferons absolument jamais sauter ce barrage, mais nous bombarderons les civils fuyant les inondations.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Nexta, Twitter
Pilonnage de Kherson par les occupants russes lors de l’évacuation des civils

« Nous condamnons fermement les bombardements des zones d’évacuation et appelons les autorités russes à cesser de telles attaques et à permettre aux équipes d’évacuation d’aider sans encombre les populations affectées », a déclaré à la presse l’ambassadeur ukrainien à l’ONU, Sergiy Kyslytsya, entouré par ses homologues de plusieurs membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Japon, Malte, Albanie) et d’Etats membres de l’Union européenne.

« Nous appelons également la Fédération de Russie à permettre un accès complet, sûr et sans entrave aux zones touchées sur la rive gauche du fleuve Dniepr, qui est sous le contrôle de son armée, pour que les acteurs humanitaires, en particulier des Nations unies et du CICR [Comité international de la Croix-Rouge], puissent aider les habitants », a-t-il ajouté.

Le Monde

Vendredi 9/6, 2h00

Héhé.

« La destruction du barrage de Kakhovka démontre que ce type d’installation est vulnérable à la guerre. C’est un rappel des dangers de l’hydraulique. Donc il faut sortir d’urgence de l’hydroélectrique ».

Spoutenik, Twitter

Vendredi 9/6, 1h35

Charte des Nations Unies : rappel.

« Rarement, si ce n’est l’Allemagne nazie en son temps, un État a violé en si peu de temps autant de principes et de règles du droit international. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit là d’une politique délibérée, qui s’inscrit dans la volonté du dictateur russe de remettre en cause l’ordre juridique international de l’après-guerre […] »

[…] En déclenchant l’« opération militaire spéciale », le président de la Fédération de Russie a violé à peu près tous les principes énoncés à l’article 2 de la Charte des Nations Unies. C’est le cas bien sûr de celui énoncé au paragraphe 4, qui enjoint les membres de l’Organisation de s’abstenir, « dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ».

[…] Certes, le principe comporte des exceptions — deux seulement  : une décision du Conseil de sécurité […] autorisant le recours à la force armée […], ou une situation de légitime défense, envisagée à l’article 51. Invoquée par Poutine, cette circonstance ne peut être retenue […] les motifs fantaisistes invoqués, sans que soit apportée la moindre preuve de prétendus préparatifs d’agression de l’Ukraine et de l’OTAN contre la Russie, ne sauraient abuser […]

[…] En prétendant annexer la Crimée, en 2014, puis, en septembre 2022, les oblasts de Louhansk et de Donetsk et les régions de Zaporijia et de Kherson, la Russie a porté, quoique de manières différentes, une atteinte aussi évidente que grave au principe de l’intégrité territoriale des États.

[…] En contestant la légitimité de l’existence même de l’Ukraine, État « créé artificiellement », le président russe nie l’égalité souveraine des Membres de l’ONU, premier des principes proclamés par la Charte en vue d’en atteindre les objectifs. Du même coup, la Russie a violé et le principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes et celui de la non-intervention dans les affaires intérieures des États.

[…] En recourant massivement à la force armée pour régler des différends avec l’Ukraine — reposant en grande partie sur des motifs imaginaires — la Russie a fait fi du principe énoncé par les articles 2, paragraphe 3, et 33 de la Charte selon lesquels « les Membres de l’Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger ».

[…] la Charte des Nations Unies n’est pas le seul traité bafoué par la Russie. Les grandes conventions sur le « droit humanitaire de la guerre » en particulier les Conventions de Genève de 1949 […] D’autres traités, imposant à la Russie des obligations plus spécifiques, sont également violés par elle – par exemples les Accords de Minsk de 2014 et 2015 ou le Mémorandum de Budapest du 5 décembre 1994, par lequel, conjointement avec les États-Unis et le Royaume-Uni, elle s’est engagée à « respecter [l’]indépendance et [la] souveraineté [de l’Ukraine] ainsi que ses frontières existantes » et a réaffirmé son « obligation de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine, et qu’aucune de [ses] armes ne soit utilisée contre l’Ukraine, si ce n’est en légitime défense ou d’une autre manière conforme aux dispositions de la Charte des Nations Unies » […]

[…] Au vu de la guerre d’Ukraine déclenchée par la Russie, l’engagement que [celle-ci] avait pris aux termes de l’article 4 du Mémorandum de « demander au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies d’intervenir immédiatement pour venir en aide à l’Ukraine, en tant qu’État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires [T.N.P.], si celle-ci faisait l’objet d’une agression ou d’une menace d’agression faisant appel à l’arme nucléaire » sonne avec une ironie amère. Au surplus, les menaces répétées de Vladimir Poutine quant à l’utilisation possible d’une telle arme sont contraires tant à l’article 5 du Mémorandum qu’au T.N.P. lui-même qui prohibe en outre en termes particulièrement larges et catégoriques le transfert, direct ou indirect, d’armes nucléaires ou d’« autres dispositifs nucléaires explosifs » « à qui que ce soit ». le déploiement annoncé d’armes nucléaires « tactiques » en Biélorussie en constituerait une autre violation.

Rarement, si ce n’est l’Allemagne nazie en son temps, un État a violé en si peu de temps autant de principes et de règles du droit international. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit là d’une politique délibérée, qui s’inscrit dans la volonté du dictateur russe de remettre en cause l’ordre juridique international de l’après-guerre — tout en faisant mine de vouloir le rétablir dans sa pureté originelle. Déjà en 2017, durant la réunion élargie du Conseil de la Communauté des États indépendants (constituée des chefs des États issus de l’ancienne Union soviétique), Poutine avait plaidé en faveur de « la construction d’un ordre international juste fondé sur les principes généralement acceptés du droit international » […]

Le Grand Continent, Alain Pellet, [ancien président de la Commission du droit international des Nations unies] Après l’Ukraine, que reste-t-il de la Charte des Nations Unies ?

La suite de l’article s’interroge sur la pertinence de la Charte : « Une sérieuse « mise à niveau » s’impose — et d’abord pour faire place au sauvetage de la planète dont il n’est nulle question dans la Charte, conçue comme une réponse aux traumatismes causés par la guerre et la barbarie nazie. Faute de cet aggiornamento, les principes qu’elle énonce, figés dans une formulation passéiste, donneront prises aux critiques de leurs détracteurs et seront incapables de répondre aux terribles défis de ce temps. »
Cette image satellite fournie par Maxar Technologies montre une vue d'ensemble du barrage endommagé de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine le mardi 6 juin 2023 [...]. (Maxar Technologies via AP)

Vendredi 9/6, 1h10

La famine ou la bombe.

Lorsque la nouvelle de l’attaque d’Hiroshima, au Japon, est parvenue aux scientifiques du laboratoire national de Los Alamos, aux États-Unis, le 6 août 1945, le physicien J. Robert Oppenheimer a été accueilli au théâtre de la base par une foule hurlante, tapant du pied. L’homme qui a fait plus que tout autre pour créer la bombe atomique réagit en joignant les mains au-dessus de sa tête, comme un champion de boxe. Pourtant, lors d’une fête organisée plus tard dans la soirée, quelques couples ont dansé, mais d’autres se sont contentés de parler et de boire en silence, ne sachant que ressentir. Dans un coin, Oppenheimer discute d’un télex qui vient d’arriver de Washington avec le premier rapport sur les dommages. Le scientifique en chef est déprimé. En quittant la fête, il aperçoit un jeune scientifique en train de vomir dans les buissons. Il se dit alors : « La réaction a commencé ».

[…] Mais ce n’est pas le cas, pas encore. La plupart des Américains approuvaient le largage de deux bombes atomiques sur le Japon ; certains auraient souhaité que leurs compatriotes en larguent davantage. De nombreuses personnes – des millions de vétérans rentrant chez eux, leurs familles qui attendaient depuis longtemps – étaient reconnaissantes d’avoir évité une invasion.

Puis, le 31 août 1946, un an après la capitulation du Japon, le New Yorker a publié un numéro entier consacré à un article du correspondant de guerre John Hersey sur le jour où la bombe est tombée sur Hiroshima. Dans un style très factuel, rendu plus glaçant par la sobriété, Hersey raconte l’histoire, heure par heure, parfois minute par minute, de six survivants. Les détails sont à la fois quotidiens et effroyables, et Hersey décrit, pour la première fois pour la plupart des lecteurs, les effets sinistres de l’empoisonnement par radiation.

L’article, intitulé simplement « Hiroshima », fait immédiatement sensation. […] L’article de Hersey n’est ni moralisateur ni sensationnel. La contribution du journaliste a été d’humaniser ce que les publicistes de l’armée de l’air s’étaient toujours efforcés de garder abstrait : la mort des civils.

James Conant, alors président de l’université de Harvard et acteur clé du projet Manhattan, a suivi avec inquiétude la furie « Hiroshima » de Hersey. Il était particulièrement troublé par la multiplication des remises en question de la part des scientifiques et des intellectuels. Ce sont eux qui enseigneront à la prochaine génération, dit-il, et il craint d’affaiblir la détermination des futurs dirigeants de la guerre froide. Conant ne voulait pas non plus que ses étudiants grandissent en pensant que lui, ou n’importe lequel des scientifiques honnêtes qui avaient travaillé si longtemps et si durement sur le « gadget », étaient des criminels de guerre […]

À l’automne 1946, Stimson, secrétaire à la guerre de Roosevelt et du président Harry S. Truman, qui a donné l’ordre de livrer la bombe […] rédigea un dossier magistral […]. Comme « Hiroshima » de Hersey, il n’est pas tendancieux, il se contente d’énoncer des faits […] Le coût prévu [de l’invasion du Japon] est de plusieurs centaines de milliers d’Américains tués ou blessés. Le largage de deux bombes atomiques, écrit Stimson, était « le choix le moins odieux ».

[…] Le New York Times fait la une de l’article de Stimson dans Harper’s et la plupart des grands médias s’alignent. La sagesse conventionnelle se figea autour de la conclusion de Stimson, à savoir qu’il n’y avait pas d’autre choix. C’est ce qui s’est passé jusqu’à ce que des chercheurs révisionnistes commencent à combler certaines lacunes de l’histoire. Ils ont noté que Stimson avait passé sous silence sa propre campagne, menée tant bien que mal, en faveur de l’abandon de la capitulation inconditionnelle et du maintien de l’empereur japonais, et qu’il avait complètement omis les discussions de l’administration Truman sur l’utilisation de la bombe atomique comme moyen de pression sur les Soviétiques. L’opinion publique sur la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki a commencé à basculer dans l’autre sens. Les gens ont commencé à se demander si deux bombes étaient vraiment nécessaires. Et pourquoi ne pas commencer par une démonstration ?

[…] Il ressort clairement des mémoires et des archives des hommes qui ont gouverné le Japon, ainsi que du trafic câblé entre le ministre des Affaires étrangères Shigenori Togo et l’ambassadeur à Moscou Naotake Sato, que le gouvernement japonais n’était pas près d’accueillir [l’idée de se rendre en échange du maintien de l’empereur].

[…] Au final, Little Boy et Fat Man n’ont probablement pas sauvé la vie de soldats américains et alliés pour la simple raison qu’ils n’auraient pas été mis en danger. Il est hautement improbable que l’invasion de Kyushu, prévue pour le 1er novembre, ait eu lieu en aucune circonstance. Selon la doctrine militaire acceptée, une force amphibie, pour réussir un débarquement, doit bénéficier d’un avantage de trois contre un en termes d’effectifs par rapport aux défenseurs retranchés à terre. [Or,] la force d’invasion massive du général américain Douglas MacArthur s’était réduit à un pour un ou pire. […] Au lieu d’envahir le Japon, les forces américaines auraient plus probablement affamé le peuple japonais. […] En août 1945, la plupart des Japonais vivaient de maigres régimes. À Noël, bloqués et étranglés, les Japonais seraient morts de faim par millions, bien que l’armée, qui avait stocké de la nourriture, mourrait de faim en dernier. Dans les scénarios les plus probables, le Japon aurait plongé dans le chaos et la guerre civile – avec une agitation opportuniste des Russes, qui ont envahi Sakhaline et les îles Kouriles au nord du Japon fin août […]

[…] Il est possible qu’une [seule] bombe ait suffi à persuader l’empereur, mais il en a fallu au moins deux pour que l’armée japonaise se rende compte que la menace de nouvelles bombes offrait une excuse pour sauver la face de se rendre – un « cadeau des dieux ».

Foreign Policy, traduction automatique & Deepl

Jeudi 8/6, 19h45

Cartoon Movement, Zap, Kakhovka Dam

Jeudi 8/6, 19h35

Solo.

«Si l’Otan ne parvient pas à s’entendre sur une voie claire pour l’Ukraine [lors du sommet de Vilnius, prévu les 11 et 12 juillet], il y a une probabilité évidente que certains pays agissent individuellement, a signifié celui qui fut secrétaire général de l’alliance de 2009 à 2014. Nous savons que la Pologne est très engagée dans la fourniture d’aide concrète à l’Ukraine, je n’exclurais donc pas la possibilité qu’elle s’engage plus frontalement, accompagnée des pays baltes, en envoyant par exemple des troupes sur le terrain».

Le Figaro

Jeudi 8/6, 19h25

Zapo.

Le niveau de l’eau, « sous le seuil critique de 12,7 mètres », ne suffit désormais plus à alimenter « les bassins de la centrale nucléaire de Zaporijia » pour les opérations de refroidissement, a expliqué jeudi le chef de l’opérateur ukrainien Ukrhydroenergo, Ihor Syrota.

Le Monde

Ce n’est pas la seule source d’eau.


Jeudi 8/6, 19h25

Risque de choléra.

A la suite des inondations massives causées par la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, « la surveillance épidémiologique des maladies transmises par l’eau est renforcée », a déclaré, jeudi, une responsable des opérations d’urgence à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Teresa Zakaria, en conférence de presse.

Le barrage de Kakhovka est situé sur le fleuve Dniepr, où le bacille du choléra est présent dans l’environnement bien qu’aucun cas n’a pour l’instant été détecté en Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022, selon l’OMS. Toutefois, a précisé Mme Zakaria, « les échantillons prélevés dans l’environnement montrent que l’agent pathogène y est présent, ce qui constitue un risque ».

Le Monde

Jeudi 8/6, 18h10

Les drones ukrainiens lâchent des grenades sur les Russes et des bouteilles d’eau dans les mains des gens coincés sur la rive sud du Dnipro (sous contrôle russe).

Rob Lee, Twitter
Roman Holovnia, directeur de l'association caritative I Am Kherson, m'a dit que la hotline de son organisation sonnait sans arrêt avec des appels à l'aide de la part des habitants du côté occupé par la Russie. « Les gens sont bloqués sur les toits et dans les arbres, se cachant des eaux de crue. Les occupants russes ont pris tous leurs bateaux. (traduction automatique)

Jeudi 8/6, 17h50

Ligne rouge ?

Que nous apprend Kakhovka sur ce qui se passerait si la Russie utilisait une bombe nucléaire en Ukraine ? Aujourd’hui, j’ai eu un débat avec mon bon ami d’Europe. J’ai dit que Kakhovka nous enseigne qu’il n’y aura pas de véritable réponse occidentale. Mon ami n’était pas d’accord.

Ce que je veux dire, c’est que Kakhovka est arrivé et ensuite quoi ? 1. Il n’y a pas de réponse forte et unifiée de l’Occident. 2. Le débat des médias occidentaux sur qui est en faute puisque la Russie nie l’avoir fait. 3. Mais la société ukrainienne est mobilisée et les opérations militaires ukrainiennes ne sont pas affectées.

J’ai dit à mon ami que, d’une certaine manière, un scénario similaire pourrait très bien se produire si les Russes faisaient exploser une centrale nucléaire ou déployaient une petite bombe nucléaire. Les médias mondiaux débattraient de qui l’a fait (parce que la Russie nierait et blâmerait l’Ukraine), tandis que l’Ukraine se mobiliserait pour le sauvetage et l’aide.

L’Occident entamera de longues consultations pour savoir s’il faut réagir et comment, et aussi comment éviter une nouvelle escalade, tandis que l’armée ukrainienne continuera à défendre l’Ukraine. Mon ami n’était pas d’accord. Il a dit que les armes nucléaires sont la ligne rouge ultime.

Que si l’Occident ne répond pas, les États-Unis perdront toute crédibilité et paraîtront faibles aux yeux de tous. Elle cessera d’être une superpuissance. Cela, il sera obligé d’agir et d’engager la Russie directement, en utilisant des armes conventionnelles.

Après réflexion, je pense que mon ami a raison.

Tymofiy Mylovanov, Twitter, traduction automatique
Commentaire : "J'espère que les Russes pensent que ton ami a raison."
Commentaire : "ll a raison sur le scénario de la frappe nucléaire. Mais vous avez raison sur ce qui se passerait si les Russes faisaient exploser la centrale nucléaire. L'Occident en a assez de tout cela et ne fera rien parce qu'il a trop peur de la guerre nucléaire."

Jeudi 8/6, 17h50

Sismique.

NORSAR a analysé les signaux sismiques des stations régionales en rapport avec l’effondrement du barrage en Ukraine dans la nuit de mardi.

Les données des stations sismiques régionales montrent des signaux clairs le mardi 6 juin à 2h54 heure locale (01h54 heure norvégienne). L’heure et le lieu coïncident avec les reportages dans les médias sur l’effondrement du barrage de Kakhovka. Les signaux indiquent qu’il y a une explosion.

L’estimation de la magnitude est comprise entre 1 et 2.

La figure ci-dessous montre le signal du réseau sismique de Bucovine (BURAR), une station de mesure en Roumanie. La distance du barrage est de 620 km.

Norsar, traduction automatique

Jeudi 8/6, 17h20

Il faut de nouveaux mots pour insulter les Russes, les anciens ne suffisent pas. Je ne comprends tout simplement pas.

Olga, par téléphone

Mercredi 7/6, 20h35

Moldavie. Oyez : la Transnistrie est russe.

Toute action menaçant le contingent russe qui stationne en Transnistrie, [une région de Moldavie occupée par l’armée russe], sera considérée comme une attaque contre la Russie, a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère des affaires étrangères.

Rebecca Rambar, Twitter

Mercredi 7/6, 20h35

Crimée.

Des personnes en Crimée occupée tentent de quitter la péninsule par crainte de se retrouver sans eau potable. La Sberbank a introduit des limites de retrait. Les habitants signalent des queues aux stations-service & des embouteillages à la sortie vers le pont de Kertch.

Rebecca Rambar, Twitter

Mercredi 7/6, 20h30

Ne me quitte pas.

Kim Jong-un a interdit le suicide en Corée du Nord.

Le dictateur nord-coréen a qualifié le suicide d’acte de « trahison contre le socialisme » et a ordonné de prendre des mesures pour réduire le nombre de suicides dans le pays. Quitter le « paradis socialiste » est devenu encore plus difficile…

Nexta, Twitter, traduction Deepl

Mercredi 7/6, 20h25

Le Monde - Les rues sont inondées à Kherson, Ukraine, mercredi 7 juin 2023, après la rupture du barrage de Kakhovka. Les habitants du sud de l'Ukraine, dont certains ont passé la nuit sur les toits, se sont préparés à une deuxième journée d'inondations, les autorités ayant prévenu que la rupture d'un barrage sur le Dniepr continuerait à libérer les eaux refoulées du réservoir géant. (AP Photo/Libkos)

Mercredi 7/6, 20h20

Des tunes pour l’AIEA.

Le Royaume-Uni fournira un financement supplémentaire de 750 000 livres (environ 933 000 dollars) à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour soutenir ses missions en Ukraine, a annoncé mercredi le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO) dans un communiqué.

Cela porte le soutien total du Royaume-Uni à la sécurité nucléaire en Ukraine depuis le début de la guerre à 5 millions de livres (plus de 6,2 millions de dollars), selon le FCDO.

« Les attaques barbares de la Russie contre les infrastructures civiles de l’Ukraine et son contrôle illégal de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia vont à l’encontre de toutes les normes internationales de sûreté et de sécurité nucléaires. Elle prétend respecter les normes de sûreté nucléaire, mais ses actions disent le contraire », a déclaré la représentante permanente du Royaume-Uni auprès de l’AIEA, Corinne Kitsell, qui a assisté mercredi à une réunion du conseil des gouverneurs de l’agence à Vienne.

CNN, traduction automatique

Mercredi 7/6, 20h15

Des tanks électriques, de l’hydrogène pour les missiles, du biocarbu pour les chasseurs.

Une équipe d’experts en comptabilité carbone a évalué l’impact climatique de la première année du conflit, qui a débuté en février 2022.

Ils ont découvert qu’un total de 120 millions de tonnes métriques de pollution réchauffant la planète peuvent être attribuées aux 12 premiers mois de la guerre, selon le rapport publié mercredi. C’est l’équivalent des émissions annuelles de la Belgique, soit celles produites par près de 27 millions de voitures à essence en circulation pendant un an.

« C’est la première fois que les émissions d’une guerre sont cartographiées à une échelle aussi complète », a déclaré à CNN Lennard de Klerk, auteur principal du rapport et expert des émissions liées à la guerre.

CNN, traduction automatique

Mercredi 7/6, 18h55

Le nuc est résilient.

Entre 10 heures et 20 heures locales, le réservoir a chuté de 83 cm au total à 15,44 mètres, selon les données régulières reçues par l’équipe d’experts de l’AIEA présente au ZNPP.

Si et quand le niveau descend en dessous de 12,7 mètres, la ZNPP ne pourra plus pomper l’eau du réservoir pour reconstituer les réserves du site. Comme l’ampleur des dommages au barrage n’est pas encore connue et que le taux de perte d’eau fluctue, il n’est pas possible de prédire exactement quand cela pourrait se produire. Si le taux actuel devait se maintenir, ce niveau pourrait toutefois être atteint dans les prochains jours.

Même à ce niveau bas, l’eau existante des bassins d’arrosage et de refroidissement du site ZNPP ainsi que des canaux adjacents peut encore être utilisée pendant un certain temps pour refroidir les réacteurs et les piscines de désactivation des bâtiments réacteurs, qui pourraient autrement être endommagées, a déclaré le directeur général Grossi.

De plus, un grand bassin de refroidissement jouxtant le site – principale source d’eau alternative de la ZNPP en l’absence de réservoir – est actuellement plein et dispose de suffisamment de stockage pour alimenter la centrale pendant plusieurs mois car ses six réacteurs sont en mode arrêt, a déclaré le directeur général Grossi, réitérant la nécessité vitale qu’il reste intact.

De plus, si nécessaire, le site peut accéder à une excavation profonde remplie d’eau dans la zone du port de fret ZNPP, le système d’eau de la ville voisine d’Enerhodar, et utiliser des pompes mobiles et des camions de pompiers pour aller chercher de l’eau.

L’équipe de l’AIEA a été informée par la centrale qu’elle a mis en place des mesures pour limiter la consommation d’eau afin que l’eau ne soit utilisée que pour les activités essentielles liées à la sûreté nucléaire telles que le refroidissement des réacteurs et des piscines de désactivation.

AIEA, mise à jour 161, traduction automatique

Mercredi 7/6, 18h40

Quelqu’un trouve que l’ONU ne sert à rien.

M. Shamil, Twitter

Mercredi 7/6, 18h30

Je t’explique la technique.

Tu vas casser des trucs chez le voisin et tu dis que c’est lui qui l’a fait. Dès lors que tu l’as dit, la presse doit relayer ta version et hop, ta culpabilité reste douteuse et l’actualité la remplace bien vite. Voilà. Sur ce principe (simple, efficace), à quand Zapo ?

« L’acte barbare ayant visé à détruire la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la région de Kherson, a conduit à une catastrophe environnementale et humanitaire à grande échelle », s’est indigné le président russe, en imputant la responsabilité à Kiev, selon un communiqué du Kremlin.

Le Monde

« Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa », d’environ 2 400 kilomètres de long, qui relie une ville russe sur les rives de la Volga jusqu’au port ukrainien de Pivdennyi, près d’Odessa sur la mer Noire, a affirmé le ministère de la défense russe dans un communiqué.

Le Monde

Le ministre des affaires étrangères britannique s’est montré prudent mercredi au sujet de la responsabilité de la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine. « Nous ne nous exprimerons pas tant que nous ne disposerons pas de tous les éléments disponibles. Nous allons donc pécher par excès de prudence concernant cette affaire », a déclaré James Cleverly, dans un entretien accordé à l’Agence France-Presse

Le Monde

Mercredi 7/6, 11h30

2 – 1 =

Mavka Slavka, Twitter

Mercredi 7/6, 8h55

Ammoniac.

Les forces russes ont bombardé à plusieurs reprises un gazoduc servant à acheminer de l’ammoniac, a dénoncé, ce mardi soir, Oleh Synehoubov, le gouverneur de la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine.

Ce gazoduc est au cœur des négociations sur l’extension de l’accord sur les exportations de céréales depuis les ports de la mer Noire. La Russie a accepté le mois dernier de prolonger l’accord pour une durée de deux mois, précisant toutefois qu’elle y mettrait fin si les obstacles à ses propres exportations de céréales et d’engrais n’étaient pas levés.

Le gazoduc, conçu pour transporter jusqu’à 2,5 millions de tonnes d’ammoniac par an de la région russe de la Volga jusqu’au port ukrainien de Pivdennyi, près d’Odessa sur la mer Noire, est à l’arrêt depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.

Aucune fuite n’avait été rapportée mardi soir, a déclaré le gouverneur, qui a précisé qu’« il n’y a aucune menace pour la vie et la santé des gens. »

Le Monde

Des terroristes russes ont bombardé pour la deuxième fois le pipeline d’ammoniac dans le district de Kupyansk. Au total, 6 arrivées ont été enregistrées dans la zone de la station de pompage près du village de Masiutivka. Pour l’instant, aucune trace d’ammoniac n’a été détectée dans l’air, la situation est sous contrôle.

Oleh Syniehubov, chef de l’administration militaire régionale de Kharkiv, Telegram

Mercredi 7/6, 8h35

L’incendie se poursuit dans le sud-est de Tcherno.

Dépôts de césium au sol, Atlas européen de la contamination, sur fond Google Earth, capture d’écran
SaveEcobot, vent de sud

Mercredi 7/6, 8h30

Zapo.

Bien que la centrale ne produise pas d’électricité depuis plusieurs mois et nécessite donc moins de refroidissement que si ses réacteurs fonctionnaient, avant la rupture du barrage mardi, un réacteur était apparemment encore en « arrêt à chaud » pour produire de la vapeur pour les besoins du site. « Cela signifie maintenir une pression et une température élevées, [ce qui] soulève des questions sur la stabilité de ce réacteur si quelque chose d’autre se produit », a expliqué Lyman. « Ce n’est pas un mode normal d’exploitation d’un réacteur nucléaire. Et, comme il ne s’agit pas d’un mode normal, les procédures d’urgence normales peuvent ne pas être disponibles en cas de problème. »

Depuis février 2022, la guerre russo-ukrainienne a eu des conséquences dévastatrices sur les ressources en eau et les infrastructures de l’Ukraine. Mais avec la destruction du barrage de Kakhovka mardi, une autre couche de sécurité a disparu. Dans sa déclaration, Grossi a déclaré qu’il n’y avait « aucun risque immédiat pour la sécurité de l’usine ». Mais c’est « en supposant que rien d’autre ne se passe », a déclaré Lyman au Bulletin . « La plante est stable pour l’instant, mais elle devient de plus en plus vulnérable. » Grossi a concédé qu' »il est vital que ce bassin de refroidissement reste intact ».

« Rien ne doit être fait pour potentiellement porter atteinte à son intégrité. »

Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique

Mercredi 7/6, 1h20

Glissements de mines.

À cause de l’inondation, l’eau a commencé à laver les champs de mines, les mines ont explosé. Le ministère ukrainien de la Défense a averti les habitants du danger, notant que les mines russes qui se trouvaient sous l’eau pourraient être emportées par le courant.

iStories, traduction automatique

Mardi 6/6, 23h35

Poussière.

« Au-dessus du barrage, en aval, le fond sera exposé. Ukrhydroenergo a déclaré que la centrale hydroélectrique de Kakhovka ne serait pas restaurée. D’une part, cela tombe bien, car les écologistes ukrainiens aiguisent leurs dents sur ce réservoir depuis plusieurs années. C’est le réservoir le moins attrayant de la cascade du Dniepr, ce qui a de nombreuses conséquences environnementales. Mais le problème est qu’après 50 ans d’existence, une chute aussi brutale entraîne également un tas de conséquences environnementales.

Le plus gros problème sera la neutralisation des accumulations de limon. La rivière transporte non seulement de l’eau, mais aussi des substances solides, les soi-disant sédiments. Le réservoir crée des conditions dans lesquelles la vitesse de la rivière chute au minimum et une énorme quantité de sédiments s’accumule au fond. Lorsque l’eau quitte, le fond se dessèche, laissant de la poussière. Cela peut entraîner des tempêtes de poussière sur une grande surface (la superficie du réservoir de Kakhovka est de 2155 km2, c’est presque la superficie de Moscou). De plus, la poussière contient de nombreuses substances toxiques, car les sédiments sont entrés dans le réservoir, y compris en provenance de zones industrielles. Il faudra prélever des échantillons et réfléchir immédiatement à quelles plantes peuvent être utilisées pour stabiliser ces vastes zones avec une telle composition de limons.

En aval les problèmes sont plus triviaux. De nombreux animaux sont déjà morts qui n’ont pas eu le temps de s’échapper. Tous les déchets qui se trouvent le long des berges seront lavés dans la rivière et transportés vers la partie côtière, jonchant l’estuaire. Il y aura une forte érosion, en particulier beaucoup de sol sera emporté là où se trouvaient les tranchées. Si des polluants puissants pénètrent dans l’eau, l’effet négatif peut être beaucoup plus important. Dans les conditions de guerre, les dépôts militaires et les approvisionnements en carburant représentent un grand danger (selon le bureau du président ukrainien, 150 tonnes d’huile moteur ont déjà pénétré dans le Dniepr). La seule chose qui est un peu consolante, ce sont les énormes volumes d’eau. Tout ce qui est lavé dans l’eau sera très dilué.

iStories, traduction automatique

Mardi 6/6, 23h20

De la fenêtre, ils peuvent voir nager des cygnes et des vipères.

iStories, traduction automatique

Mardi 6/6, 18h40

Un moment de honte est vite passé, mais ça n’empêche pas d’aller se cacher.

Journée de la langue russe.

6 juin, anniversaire du grand poète russe A.S. Pouchkine, dans le cadre du programme de soutien et de développement du multilinguisme et de la diversité culturelle, l’ONU célèbre la Journée de la langue russe. L’un des objectifs de ce programme est de maintenir l’égalité des six langues officielles de l’ONU : anglais, arabe, espagnol, chinois, russe et français.

ONU, traduction automatique

Mardi 6/6, 18h20

Glasnost Gone, Twitter
Tetiana, une habitante, tient dans ses bras ses animaux de compagnie, Tsatsa et Chunya, à l'intérieur de sa maison inondée. Photo : Evgeniy Maloletka/AP

Félicitations Poutine. Votre opération spéciale pour faire souffrir Tetiana et ses deux chiens a été un succès à 100% - putain de petit bâtard russe inhumain. (traduction automatique)

Mardi 6/6, 18h15

Irina, Viber, Réalité de notre vie [à Kryvyï Rih]

Mardi 6/6, 18h10

Zapo.

La société ukrainienne exploitante, Ukrgidroenergo, a estimé que le réservoir du barrage « devrait être opérationnel durant les quatre prochains jours » mais son niveau décroît de manière inquiétante. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a expliqué que les dégâts occasionnés au barrage « provoquent actuellement une diminution de l’ordre de 5 centimètres par heure ».

L’eau du réservoir se situait en début de matinée à environ 16,4 mètres. Si elle tombe au-dessous de 12,7 mètres, elle ne pourra plus être pompée pour alimenter les circuits de refroidissement de la centrale, ce qui laisse seulement « quelques jours » pour trouver une solution, a averti Rafael Grossi.

Il faut constamment refroidir le combustible des cœurs des réacteurs ainsi que celui placé dans les piscines d’entreposage. « Une défaillance prolongée du refroidissement conduirait à un accident de fusion et à des rejets radioactifs dans l’environnement », souligne l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire – un scénario similaire à ce qui s’était passé à Fukushima au Japon lors du puissant séisme qui avait provoqué un tsunami en mars 2011. […]

Le Monde

« Depuis septembre 2022, les unités de production d’électricité de la centrale sont à l’arrêt, il n’y a donc pas eu d’évaporation active de l’eau du bassin de refroidissement et, jusqu’à présent, il n’a pas été nécessaire de la réapprovisionner. Toutefois, même s’il n’y a plus d’eau dans le réservoir de Kakhovka, la conception prévoit des mesures pour le réalimenter. L’une d’entre elles consiste à utiliser les eaux souterraines des puits situés sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijia ». […]

Energoatom, Facebook, traduction automatique


Mardi 6/6, 16h10

Concours de clowns.

Nexta, Twitter
"Nova Kakhovka et toutes les villes qui se trouvent en aval comme Oleshky, Hola Prystan, Kherson et d'autres colonies vivent normalement. Les gens se déplacent dans les rues. Des stations-service et même des magasins fonctionnent", a déclaré [le gouverneur de l'oblast de Kherson nommé par la Russie] Saldo [devant la place de la Culture de Nova Kakhovka, sous occupation russe et inondée] (traduction automatique)

Les cygnes aussi trouvent que tout baigne.

Nexta, Twitter, Cygnes près du Palais de la Culture de Nova Kakhovka.

Mardi 6/6, 13h25

Connerie de haut niveau.

Mr Parrot, Twitter
Avant de détruire le barrage de Kakhov aujourd'hui, les Russes ont élevé le niveau de l'eau à un niveau record de 17,5 mètres, laissant les portes fermées. Ils voulaient rendre l'inondation aussi importante que possible afin d'empêcher l'armée ukrainienne de mener une contre-offensive dans cette zone. (traduction automatique)

Mardi 6/6, 11h40

Papa est sous terre (il travaillait cette nuit dans la mine), maman dit qu’il y a encore de l’eau, elle fait des réserves. Dans certains quartiers de Kryvyï Rih, l’eau est déjà coupée.

Je suis trop en colère. Je vais envoyer un peu d’argent pour acheter… une bombe nucléaire. Il faut voir ce que Prytula propose. Sur son site quelqu’un a demandé ce qu’ils n’avaient pas encore acheté, quelqu’un à répondu : « ben, la Russie… » et Prytula a répondu : « on n’achète pas de la merde ».

Pacha va bien, il patrouille au même endroit [on ne dit pas où].

Olga, par téléphone

A Kryvyi Rih, la ville limite la consommation d’eau. Cela a été annoncé par le chef de l’administration militaire régionale de Kryvyi Rih, Vilkul. Les habitants achètent massivement de l’eau potable dans les magasins.

Nexta, Twitter

Pour rappel, l’Ukraine a renoncé à ses armes nucléaires en 94, en échange d’une garantie de son intégrité territoriale.

Les mémorandums de Budapest sont trois documents signés en termes identiques le 5 décembre 1994, respectivement par la Biélorussie, le Kazakhstan et l’Ukraine ainsi que par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie qui accordent des garanties d’intégrité territoriale et de sécurité à chacune de ces trois anciennes Républiques socialistes soviétiques (RSS) en échange de leur ratification du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). En 2009, les États-Unis et la Russie confirment la validité de ces trois mémorandums.

Wikipedia

Mardi 6/6, 11h10

Enjeux.

Avec l’explosion de la centrale hydroélectrique de Nova-Kakhovka, l’eau du réservoir de Kakhovka, d’une capacité de 18 km3, se déverse dans le Dnipro. Ce réservoir est fermé, au nord, par le barrage de Zaporijia. La centrale dite de Zaporijia (en réalité à Enerhodar) est refroidie via un bassin dédié.

Dnipro, bassin de Kakhovka, Google Earth, captures d’écran

La plupart des terres sur la rive sud de la rivière seront inondées. Entre cela et le réservoir supérieur se transformant en vasière, il met fin à toute menace d’assaut amphibie ukrainien à travers le Dnipro.

OSINTtechnical, Twitter

Par ailleurs, la Crimée est alimentée en eau par le canal de Crimée du Nord, connecté au Dnipro juste en amont du barrage explosé cette nuit.

Entrée du canal de Crimée du Nord, Google Earth, capture d’écran
Ukrainian Front, Twitter

Malgré le rattachement de la Crimée par la fédération de Russie, le canal – qui n’est pas en activité durant l’hiver – a été normalement remis en service le 19 mars 2014 et continue d’alimenter la péninsule en eau, selon l’Agence des ressources en eau ukrainienne.

Les nouvelles autorités de Crimée n’ont pas proposé de négocier un contrat afin de régulariser la nouvelle situation du canal et le ministre russe de l’Agriculture, Nikolaï Fedorov, a informé le 24 avril que le canal avait été coupé, ce que les responsables ukrainiens ont aussitôt démenti. Cependant, le 29 juillet 2019, à la suite de ce conflit, l’Ukraine réduit le débit d’eau qui passe par le canal de Crimée du Nord le rendant insignifiant. Une vue satellitaire postérieure à 2014 permet de confirmer qu’en 2021, le débit d’eau semble inexistant.

Dès le premier jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022 ses parachutistes prennent le contrôle du canal, qui est remis en service par les forces armées de la fédération de Russie.

Wikipedia, Canal de Crimée du Nord

Sergey Aksenov, fonctionnaire installé par la Russie, a déclaré que le canal reliant le réservoir à la Crimée « deviendra peu profond », mais qu’il y a actuellement 40 millions de mètres cubes de réserves dans la voie d’eau.

M. Aksenov a déclaré que des efforts étaient faits pour minimiser les perturbations de l’approvisionnement en eau de la Crimée et que « l’eau potable est plus que suffisante » à l’heure actuelle.

CNN, traduction automatique

Mardi 6/6, 10h10

Terrorisme russe (suite).

Glasnost Gone, Twitter

Le barrage de Nova Kakhovka, situé dans les zones contrôlées par la Russie dans la région ukrainienne de Kherson, dans le Sud, a été détruit par les forces russes, a déclaré mardi le commandement sud des forces armées ukrainiennes. « L’ampleur de la destruction, la vitesse et les volumes d’eau, ainsi que les zones d’inondation probables sont en cours de clarification », a fait savoir le commandement sur sa page Facebook.

Le Monde

La Russie a fait sauter la centrale hydroélectrique de Kakhovka aux premières heures du 6 juin.

Sa salle des machines a été entièrement détruite. La station ne peut pas être restaurée. Selon les prévisions préliminaires, le réservoir devrait s’épuiser dans les 4 prochains jours. Le 6 juin à 9 heures du matin, le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka diminue rapidement, l’évacuation de la population des régions potentiellement inondées a commencé.

La baisse incontrôlée du niveau d’eau est une menace supplémentaire pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhia temporairement occupée. L’eau du réservoir de Kakhovka est nécessaire pour que la centrale reçoive de l’énergie pour les condensateurs de turbine et les systèmes de sécurité du ZNPP. Actuellement, le bassin de refroidissement de la station est plein. Le personnel ukrainien de l’usine surveille de près tous les indicateurs.

Anton Gerashchenko, Twitter, traduction automatique

Lundi 5/6, 23h55

Image connue, mais toujours fascinante.

Nukes, Twitter
La photographie a été prise par une caméra «Rapatronic» quelques millisecondes après la détonation d'un engin nucléaire. Site d'essai du Nevada, 5 juin 1952.

Commentaire : "Pour ceux qui se demandent ce que sont les jambes, les fils métalliques soutenant la tour depuis le sol transmettent la chaleur plus rapidement que l'air, de sorte que la boule de feu s'étend le long d'eux vers le sol plus rapidement que dans l'air."

Lundi 5/6, 15h35

Radio-pirate.

Plusieurs radios russes, victimes d’un « piratage », ont diffusé lundi 5 juin un faux discours du président Vladimir Poutine faisant état d’une « invasion » ukrainienne et annonçant la mise en place d’une loi martiale dans les régions frontalières de l’Ukraine, ont indiqué les autorités russes. Ce piratage concerne notamment des radios émettant dans les régions Koursk, Belgorod et Briansk, frontalières de l’Ukraine précise l’agence étatique russe Tass sur Telegram.

Le même message, attribué à Vladimir Poutine et repris sur quelques réseaux sociaux, annonçait « la mise en place de la loi martiale » dans ces régions, la prochaine signature d’un décret présidentiel sur « la mobilisation générale » en Russie et appelait les habitants à évacuer.

[…] Quelques heures auparavant, ce sont certaines chaînes de télévision par câble situées en Crimée qui ont été piratées, diffusant la vidéo […] dans laquelle l’armée ukrainienne appelle ses soldats à garder le silence.

Le Monde

Une certaine jubilation à voir les Russes, spécialistes du genre, victimes de la guerre informationnelle.

Nexta, Twitter
Avec la voix du bunker Fuhrer, les pirates ont annoncé la loi martiale dans les régions de Belgorod, Briansk et Koursk, la mobilisation générale et l'évacuation en profondeur sur le territoire russe. L'appel a également été diffusé sur les chaînes de télévision. (traduction automatique)

Si la nature et les circonstances exactes du piratage ne sont pas encore connues, les cibles n’étaient pas des moindres. Ce sont les antennes TV et radio de la Mir, basées à Moscou et diffusées en langue russe dans de nombreux pays qui composaient l’URSS, qui ont ainsi été compromises pendant près de quarante minutes, entre «12h41 et 13h18» locale ce lundi, selon un communiqué du groupe. «Toutes les informations» publiées à ce moment-là «n’ont rien à voir avec Mir et sont des faux et une provocation», estime Mir. Et d’autres chaînes de télévision pourraient être concernées, selon Tass.

Libération [edit]

Lundi 5/6, 10h15

Romain Huët témoigne de son retour en Ukraine.

Kramatorsk est un étrange « entre-deux ». Les bruits de la vie normale, des tondeuses et des débroussailleuses pour entretenir les espaces verts se confondent avec ceux des combats quotidiens. De jour comme de nuit, le son des bombardements et des sirènes ne cesse jamais. C’est une sorte de bruit de fond continu, une malsaine musique d’ambiance. Il est incroyable de constater l’obstination insensée de mettre de l’ordre dans ces espaces verts quand, non loin de là, tout s’écroule. Pour passer outre la catastrophe en cours, on renoue avec la routine quotidienne autant que possible, soulignait W. G. Sébald.

La présence de la vie, ici à Kramatorsk, est un soutien moral pour les engagés sur le front. J’ai pensé à tort que ce semblant de vie normale à quelques kilomètres du front avait un goût amer pour les combattants. Eux ne comptent plus les morts et les blessés tandis qu’à vingt minutes de là, les gens traînent, se reposent, bavardent, tuent le temps relativement sereinement. En réalité, l’effet est le contraire. Ils ont l’impression de combattre pour que la vie, ce genre de vie simple, continue à exister.

The Conversation

Lundi 5/6, 10h00

Solaire.

Les cellules solaires organiques (OSC, pour Organic Solar Cells) sont une catégorie de cellules solaires qui utilisent des matériaux organiques pour absorber la lumière et convertir cette énergie lumineuse en électricité. Elles se distinguent des cellules solaires traditionnelles, qui sont généralement fabriquées à partir de matériaux inorganiques comme le silicium.

Les matériaux organiques à base de carbone utilisés dans les OSC peuvent être des polymères (de longues chaînes de molécules) ou de petites molécules organiques. Ces matériaux sont généralement déposés sur un substrat en une couche très mince, ce qui donne aux OSC leur légèreté et leur flexibilité.

Bien qu’il s’agisse d’une alternative prometteuse aux cellules solaires traditionnelles, leur efficacité de conversion de l’énergie solaire en électricité était jusqu’à présent bien inférieure à celle de leurs homologues en silicium. Les chercheurs de la nouvelle étude, de l’Université Polytechnique de Hong Kong, ont réussi à atteindre un rendement record de 19,31%. Cette percée, dont les détails sont publiés dans la revue Nature Communications, pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de l’énergie renouvelable. […] Ces résultats rapprochent les OSC de l’efficacité des cellules solaires en silicium disponibles sur le marché, qui est actuellement d’environ 25,7%. […] es OSC ont le potentiel de bouleverser l’industrie solaire grâce à leur flexibilité et à leur coût de production bien inférieur à leurs homologues en silicium.

Trust my Science

Lundi 5/6, 0h30

C’est énervant ce ciel bleu, ce soleil jaune.

Spoutenik, Twitter
RUSSIE | JUSTICE Un lézard exécuté pour apologie du terrorisme

Lundi 5/6, 0h20

Eau.

« Nous sommes fin mai. La dernière grosse pluie date du 1er novembre dernier », soupire, fataliste, Jean-Jacques Coulomb, maire de Saint-Zacharie. Son village est joliment situé au pied de la Sainte-Baume, à une demi-heure de Cassis et de ses calanques, à moins d’une heure d’Aix et de Marseille. « Gamins, on se baignait dans les fontaines et on pêchait des truites arc-en-ciel et des écrevisses dans l’Huveaune », se rappelle le sexagénaire, les yeux bleus dans le vague. Aujourd’hui, cette rivière, qui alimente la ville en eau potable, est à sec. Les seize fontaines du village ne coulent plus. Saint-Zacharie a été déclaré début mai en « crise sécheresse » par la préfecture, le plus haut niveau d’alerte. La consommation d’eau potable pour boire et se laver est autorisée, tout le reste est interdit […]

Les Echos [tout l’article est intéressant]

Lundi 5/6, 0h10

OTAN.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, rencontre le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan

« La Turquie a des préoccupations légitimes en matière de sécurité. Aucun autre allié n’a fait face à plus d’attaques terroristes. La Suède a pris des mesures importantes et concrètes pour répondre aux préoccupations de la Turquie. Cela comprend la modification de la constitution suédoise; mettre fin à l’embargo sur les armes ; et intensifier la coopération dans la lutte contre le terrorisme, y compris contre le PKK. Une nouvelle législation antiterroriste importante est entrée en vigueur il y a quelques jours à peine. Ainsi, la Suède a rempli ses obligations », a déclaré [secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg] dans une déclaration à la presse.

Reform, traduction automatique

Le patron de l’Otan Jens Stoltenberg a appelé dimanche la Turquie à lever ses objections à l’encontre de la Suède qui «a rempli ses obligations» et à finaliser son adhésion à l’Alliance «dès que possible». Jens Stoltenberg, qui a salué «une réunion productive», s’exprimait devant la presse à l’issue de deux heures d’entretien, au palais de Dolmabahce à Istanbul, avec le président Recep Tayyip Erdogan réinvesti la veille pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du pays.

La Turquie bloque depuis treize mois l’entrée de la Suède dans l’Alliance atlantique en lui reprochant sa mansuétude envers les militants kurdes qu’elle héberge sur son sol. Pour Jens Stoltenberg, «il est temps» que cette adhésion se confirme avant le sommet de l’Alliance à Vilnius les 11 et 12 juillet.

[…] Le chef de la diplomatie suédoise a remarqué à cette occasion que son pays remplissait «toutes les conditions» permettant de lever sans attendre les dernières oppositions. «La Suède a tenu tous les engagements que nous avons pris au sommet de Madrid l’an dernier, y compris une nouvelle législation sur le terrorisme», a fait valoir Tobias Billström lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, jeudi à Oslo.

[…] En félicitant Erdogan pour sa réélection, le président américain Joe Biden lui a également rappelé les attentes de l’Otan concernant la Suède : pour la première fois, il a semblé lier la levée du véto turc et la livraison des avions de combat F-16, réclamés par Ankara. Depuis, Washington a rétropédalé en affirmant que la Suède n’était pas une condition à la livraison des avions, même si les Etats-Unis ont souhaité également que son adhésion soit actée «d’ici au sommet de l’Otan à Vilnius». Souhaité par l’administration américaine, le contrat d’armement pour la livraison de F-16 a jusqu’ici été bloqué par les parlementaires américains, inquiets de l’entre-deux affiché par la Turquie avec la Russie.

Le Figaro

La Suède, un modèle de démocratie, très attachée à la défense de l’État de droit, a-t-elle plié genou face à la Turquie pour lever le dernier blocage de ce pays à son adhésion à l’Otan? Telle est la question qui agite le royaume scandinave depuis le 1er juin, date d’entrée en vigueur d’une nouvelle loi antiterroriste musclée, visant, sans le nommer, le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), ennemi juré d’Ankara. Désormais, il est considéré comme une infraction pénale de «promouvoir, renforcer ou soutenir» une organisation terroriste. C’est ainsi que le renforcement de l’arsenal juridique réprimera toute collusion avec des groupes terroristes, leur financement, tout comme l’incitation publique au terrorisme, le recrutement et l’entraînement pour des activités terroristes.

Le Figaro

Dimanche 4/6, 21h00

J’aime l’ambiance, l’énergie que dégage cette scène : ceux de devant sont morts et ceux de derrière endormis. Zzzzzz.

A Ghostly Fella, Twitter

Dimanche 4/6, 20h45

OTAN.

La Suède a satisfait à toutes les exigences de la Turquie et a le droit d’adhérer à l’OTAN, a déclaré le secrétaire général Stoltenberg après des entretiens avec le président turc Erdogan.

Nexta, Twitter, traduction automatique [personne d’autre n’en parle pour ce que j’ai vu]

Dimanche 4/6, 13h55

Le point militaire de Guillaume Ancel.

Le président Zelensky avec à ses pieds un drone Shahed abattu par la défense ukrainienne au-dessus de Kyiv.

[…] les armées russes continuent à consacrer plus de la moitié de leurs frappes à viser Kiev, ce qui réduit d’autant leur capacité à gêner la préparation de l’offensive ukrainienne dont les centres névralgiques sont dispersés loin de la capitale. Avec ces attaques systématiques contre Kiev, les armées russes fixent les excellents systèmes sol-air fournis par les alliés autour de la capitale quand certains seraient très utiles aux forces ukrainiennes pour protéger l’espace où l’offensive sera menée.

Les ripostes ukrainiennes sont – elles – très cohérentes puisqu’elles dispersent les armées russes quand ces dernières cherchent au contraire à reconcentrer leurs forces restantes pour pouvoir réagir à l’offensive qu’ils savent imminente, d’où leur fébrilité.

Les incursions et les bombardements à répétition dans la région de Belgorod poursuivent efficacement cet objectif, qui n’est bien sûr pas d’envahir la Russie comme l’entourage de Poutine essaye de le faire croire, mais bien de mobiliser des unités militaires dans cette région décentrée par rapport à la zone de front, dispersant un peu plus les moyens russes.

La riposte ukrainienne la plus spectaculaire est probablement l’attaque lancée avec des drones contre Moscou le 30 mai, même si elle n’a pas été revendiquée […] Ce sont principalement des drones Beaver de fabrication ukrainienne qui ont été utilisés […] Un drone peu sophistiqué et peu coûteux, mais qui a réussi la performance de porter la guerre au cœur de la Russie en atteignant sa capitale : après un vol d’au moins 500 km sans avoir été repérés par la défense russe, pourtant sur le qui-vive depuis « l’attaque-fantôme » contre le Kremlin, entre 10 et 20 drones ukrainiens ont explosé dans la région de Moscou.

Ces attaques relèvent bien du « feu d’artifice » destiné à être vu plus qu’à commettre des destructions, et quelle humiliation pour le pouvoir russe d’être visé par ceux qu’il croyait écraser. Le « maître du Kremlin » a même dû sortir de son éternelle réserve pour commenter à chaud cette attaque afin de tenter de rassurer sa société, portant au passage un message désastreux de « ne surtout pas s’inquiéter », quel meilleur moyen de la faire douter ?

[…] Si les forces ukrainiennes [n’ont pas encore lancé d’offensive majeure], ce n’est pas faute de moyens et de combattants (hommes et femmes) formés et bien commandés, ni d’une météo désormais propice aux manœuvres d’engins blindés, mais parce qu’ils observent attentivement avec leurs alliés comment les Russes redéploient leurs unités militaires au gré de ces événements.

Autrement dit, les alliés cherchent quelle partie du front sera la plus fragile compte tenu des choix que sont obligés de faire les armées russes pour réagir notamment aux incursions qui sont autant de provocations dans la région de Belgorod. Seuls quelques km seront nécessaires aux forces ukrainiennes pour concentrer leur offensive sur les plus de 1,000 que compte la ligne de front actuelle et ce choix sera critique pour le succès de cette opération.

[…] Le régime de Poutine prend conscience que ses armées sont affaiblies par cette guerre mal menée et risquent la débâcle. Ce que le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken (équivalent au ministre des affaires étrangères) a résumé avec cruauté en déclarant que l’armée russe, après avoir été considérée comme la deuxième plus puissante au monde, était devenue désormais la deuxième plus puissante en Ukraine… […]

Ne pas subir
Nexta, Twitter, Les plans aiment le silence

Dimanche 4/6, 13h45

On se souvient que les armées privées sont interdites en Russie.

Prigozhin a saisi le mécontentement général russe à l’égard de la sécurité à la frontière de l’oblast de Belgorod pour menacer que les forces du groupe Wagner puissent opérer sur le territoire russe sans l’approbation du commandement militaire russe.

Prigozhin a affirmé que Wagner n’attendra pas une invitation ou une permission du MoD pour défendre l’oblast de Belgorod si le MoD ne freine pas les menaces de sécurité dans la région. Prigozhin a justifié sa menace d’insubordination en affirmant que Wagner vise à protéger le peuple russe, sous-entendant que Wagner assumera le rôle de défenseur des frontières que le MoD devrait déjà occuper. Les menaces de Prigozhin capitalisent sur les plaintes d’autres voix importantes de l’espace de l’information selon lesquelles les autorités russes n’ont pas fait assez pour protéger les zones frontalières des impacts de la guerre […]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 3 juin, traduction automatique

Dimanche 4/6, 13h40

Réalisme post-soviétique (suite).

Un député de la Douma russe a déclaré lors d’un forum public le 1er juin que la Russie n’avait atteint aucun de ses objectifs articulés pour «l’opération militaire spéciale» en Ukraine.

Le vice-président de la première Douma de la commission des affaires de la Communauté des États indépendants (CEI), Konstantin Zatulin, a souligné que parmi les objectifs officiellement déclarés par la Russie au début de l’invasion de l’Ukraine — « la dénazification, la démilitarisation, la neutralité de l’Ukraine et la protection des habitants des Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk » – aucune n’a été effectivement rencontrée.

Zatulin a en outre noté qu’à mesure que la guerre avançait, ces objectifs avaient cessé d’avoir un sens réel et a suggéré que les forces russes auraient dû être plus agressives dans leurs efforts pour repousser les forces ukrainiennes des frontières des oblasts de Donetsk et de Louhansk.

Les observations critiques de Zatulin sont remarquables étant donné qu’il est un contributeur du club de discussion Valdai affilié au Kremlin, qui soutient des opinions complémentaires au président russe Vladimir Poutine et à la ligne de propagande officielle du Kremlin. Les opinions apparentes de Zatulin sur la guerre représentent une minorité absolue dans l’environnement politique intérieur russe, car l’autocensure et les répressions générales de l’espace d’information sont monnaie courante.

Cependant, de telles déclarations provenant d’un responsable relativement traditionnel et bien informé suggèrent qu’un petit sous-ensemble de la faction politique russe pro-guerre prédominante peut se sentir quelque peu habilité à exprimer son mécontentement et à défendre des objectifs plus ambitieux alors que la guerre se poursuit.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 3 juin, traduction automatique

Samedi 3/6, 22h30

Secteur de Belgorod (RU).

La radio aurait été piratée [par les insurgés] dans certaines régions et les citoyens auraient été informés qu’un référendum aurait lieu ce dimanche et auraient été invités à voter pour la création de la République populaire de Belgorod.

Euromaidan, traduction Deepl

Y aura qu’à l’échanger contre la Crimée.


Samedi 3/6, 22h20

Trop haut.

Réserve écologique de Tcherno, Facebook
Le grand-duc (Bubo bubo) de la famille des hiboux est un oiseau rare dans la réserve.
Les spécialistes savent où on peut le trouver et ont donc récemment pénétré sur le territoire de son lieu de nidification habituel - une tour de refroidissement abandonnée près de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
C'est là que l'employé [de la réserve] de Tchernobyl a repéré une femelle et un mâle. Malheureusement, les restes d'un poussin gisaient au pied de la tour de refroidissement. Le nid a été construit trop haut sur le vieil échafaudage décrépit (37 ans !) de la tour de refroidissement. Il est possible que les chouettes de Tchernobyl aient un autre hibou dans leur nid qui survivra jusqu'à l'âge adulte. (traduction Deepl)

Samedi 3/6, 22h15

Plan foireux.

Le ministre de la défense indonésien, Prabowo Subianto, a proposé un plan pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine lors d’une conférence sur la défense et la sécurité à Singapour. « J’appelle la Russie et l’Ukraine à s’engager à cesser immédiatement toutes hostilités »,a-t-il déclaré, soulignant que les économies et l’approvisionnement en nourriture des pays d’Asie étaient durement affectés par ce conflit.

Le ministre a proposé un cessez-le-feu « sur les positions actuelles »,des zones démilitarisées qui seraient garanties par des observateurs et des forces de maintien de la paix de l’ONU. Il a aussi suggéré à terme un « référendum dans les zones disputées » organisé par les Nations unies, lors de son discours devant la Conférence Shangri-La Dialogue sur la défense et sécurité en Asie-Pacifique.

Le Monde

Le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov, a catégoriquement rejeté samedi le plan de paix entre l’Ukraine et la Russie proposé par l’Indonésie, lors d’une conférence sur la défense et la sécurité à Singapour. « Cela ressemble à un plan russe, pas à un plan indonésien », a-t-il déclaré. « Nous n’avons pas besoin que ce médiateur vienne à nous [avec] cet étrange plan », a-t-il ajouté.

Le Monde

Samedi 3/6, 20h35

Usage unique.

InUAOfficial, Twitter, Un smartphone a sauvé la vie d’un soldat

Samedi 3/6, 20h30

Espèce de réalisme post-soviétique.

La Russie n’a atteint aucun des objectifs fixés par le président Vladimir Poutine lorsqu’il a envahi l’Ukraine, a admis Konstantin Zatulin, premier vice-président de la commission de la Douma chargée des affaires de la CEI, de l’intégration eurasienne et des relations avec les compatriotes et membre du parti Russie unie.

Il a été officiellement déclaré que la Russie allait réaliser « la dénazification, la démilitarisation et la neutralité de l’Ukraine » et « protéger » les habitants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk, a rappelé le député.

« Sur lequel de ces points avons-nous obtenu un résultat ? Aucun. En outre, certains d’entre eux n’ont plus aucun sens. Par exemple, la neutralité de l’Ukraine. Quel est le sens de cette demande ? Aucun pour l’instant. Elle ne sera pas neutre si elle continue d’exister », a déclaré M. Zatulin.

Il estime qu’avec le soutien actuel de l’Occident [à l’Ukraine], la Russie ne sera pas en mesure de s’emparer de l’Ukraine pour y faire quoi que ce soit. « La question est de savoir si l’Ukraine, sous la direction de Zelensky ou de ses successeurs, continuera d’exister ou non à la fin de tout ce qui se passe. Elle subsistera, parce qu’il n’y a pas assez de force [russe] pour la vaincre avec le soutien qu’elle reçoit », a précisé M. Zatulin. 

Moscow Times, traduction Deepl

Samedi 3/6, 13h35

Chat grognon (suite).

InUAOfficial, Twitter, Bientôt

Samedi 3/6, 13h30

Les Wagnériens accueillis par une sorte de flonflons.

Evgueni Progojine, le volubile fondateur du groupe paramilitaire russe Wagner, a accusé, sur Telegram, le ministère de la défense russe d’avoir voulu piéger ses soldats en minant les voies de sortie de Bakhmout.

« Peu avant notre départ, nous avons détecté une activité suspecte le long de notre itinéraire de sortie. (…) Nous avons commencé à enquêter sur nos itinéraires (…) et nous avons trouvé une douzaine d’endroits où divers engins explosifs avaient été placés, allant de centaines de mines antichars à des tonnes d’explosifs plastiques », a-t-il déclaré, affirmant que « les personnes qui ont piégé ces zones avec des explosifs étaient des représentants du ministère de la défense [russe] ».

« Lorsqu’on leur demande pourquoi ils ont fait cela, ils pointent leur doigt vers le haut », a ajouté Evgueni Prigojine, faisant référence aux dirigeants russes. « Nous pouvons supposer que ces explosifs étaient destinés à accueillir les unités de Wagner, bien que nous ne marchions pas en colonne », a-t-il affirmé.

Le Monde

Samedi 3/6, 12h50

Bim-bam-boom à Belgorod (RU).

Les Russes bouleversés par les frappes à Belgorod disent qu’ils voulaient juste détruire l’Ukraine en paix.

Sputnik Not, Twitter, traduction automatique

Samedi 3/6, 12h40

Sainte patate.

Vous avez donc pénétré dans leur territoire et jeté des pommes de terre à la frontière ?
Ils courent partout, ils ne savent pas que ce sont des pommes de terre.
Nous pensions qu’ils se mettraient à genoux, chanteraient les louanges des pommes de terre, mais ils s’enfuyaient.
Glasnost Gone, Twitter, traduction Deepl

Samedi 3/6, 12h30

Collabo (suite).

Nexta, Twitter, citant YouTube
Le gouvernement hongrois a publié une vidéo présentant une carte de l'Ukraine sans la Crimée. La vidéo indique que la destruction ne peut être arrêtée qu'avec l'aide d'un "cessez-le-feu" et appelle à s'asseoir à la table des négociations. (traduction Deepl)

Vendredi 2/6, 23h40

Louka a dit.

Loukachenko regrette que la Russie n’ait pas lancé une guerre plus large contre l’Ukraine en 2014-2015 et a accusé l’Occident de rendre l’Ukraine capable de se défendre. Il a fait cette déclaration aujourd’hui lors de la réunion avec les chefs des services de sécurité des États de la CEI.

Belarusian Hajun project, Twitter, traduction automatique

Vendredi 2/6, 20h50

L’album photo d’Alexander.

Nukes, Twitter
Des membres VIP de l'armée américaine, tous portant de grandes lunettes, sont assis sur des chaises de style Adirondack alors qu'ils assistent à un essai nucléaire, baptisé "Dog" (81 kt) à une distance de 16 km. 8 avril 1951.
Je m'appelle Alexander et ceci est mon blog sur le thème nucléaire. Ici, je partage des matériaux intéressants et rares. (traduction automatique)

Vendredi 2/6, 20h45

Transnistrie.

En Moldavie, au château de Mimi près de Chisinau, le sommet de la Communauté politique européenne a terminé ses travaux. La Biélorussie n’a pas été oubliée, malgré le fait que notre pays, comme la Russie, figurait parmi les deux États voyous européens non invités à l’événement.

De plus en plus en Europe, les choses sont appelées par leur nom. Ainsi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors du sommet de la Communauté politique européenne en Moldavie, a directement déclaré que l’adhésion à l’UE et à l’OTAN est le seul moyen pour les pays limitrophes de la Russie de se protéger. Il s’agissait aussi de la Biélorussie.

« Nous avons besoin de paix. C’est pourquoi tous les pays européens qui ont des frontières avec la Russie et qui ne veulent pas que la Russie les brise devraient devenir membres à part entière de l’UE et de l’OTAN. Nous n’avons que deux alternatives : soit une guerre ouverte, soit une occupation progressive par la Russie. Nous voyons ce qui se passe en Biélorussie. Nous voyons ce qui se passe en Géorgie. Les peuples sont entraînés dans un état d’anarchie », a déclaré Zelensky.

[…] Répondant à la question de savoir comment, à son avis, les troupes russes seront retirées du territoire de la Moldavie ([la Transnistie] dans laquelle la Russie des troupes sont stationnées depuis 1992), Zelensky n’a pas exclu l’aide de l’Ukraine et d’autres États. Il s’est dit confiant que la Moldavie s’unirait après la victoire de [l’Ukraine].

Reform, traduction automatique

Vendredi 2/6, 20h20

Météo de merde : précipitations du mois de mai sur Kyiv.

Glasnost Gone, Twitter
Un aperçu visuel de la quantité de missiles de croisière et balistiques russes et de drones de combat abattus par l'Ukraine au cours du mois de mai, dont la plupart étaient dirigés vers la capitale, Kyiv. Maintenant, prenez un moment pour imaginer à quoi ressemblerait Kiev si tous ces missiles étaient tombés sur la capitale. (traduction Deepl)

Vendredi 2/6, 20h15

Trinitro.

Les États-Unis ont trouvé un moyen d’acheter du trinitrotoluène au Japon sans enfreindre la législation japonaise interdisant la fourniture de produits militaires aux pays tiers. Pour les biens à double usage, l’interdiction n’est pas aussi stricte, le Japon pourra donc approvisionner les États-Unis en trinitrotoluène « industriel », qui servira de charge pour les munitions.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Il est préparé par nitration du toluène (C7H8). Toute la difficulté de sa synthèse vient du fait que la température nécessaire à son obtention est proche de la température d’explosion du composé binitré (dinitrotoluène) formé intermédiairement.

[…] La puissance des bombes, en particulier des bombes atomiques, est souvent désignée par un équivalent en TNT. On utilise alors la « tonne de TNT » et ses multiples la « kilotonne » (1 kt de TNT, souvent abrégée simplement par 1 kT, vaut 1 000 t de TNT, soit 4,184 · 1012 J = 4,184 TJ), ou la « mégatonne » (1 Mt TNT, ou 1 MT, vaut 1 000 000 t de TNT, soit 4,184 · 1015 J = 4,184 PJ).

La bombe larguée sur Hiroshima en 1945 avait une puissance d’environ 15 kt, soit 15 000 t de TNT (un cube de TNT de 21 m de côté), ou 62,76 TJ. La bombe H la plus puissante jamais testée — la Tsar Bomba soviétique, le 30 octobre 1961 — était équivalente à 57 Mt (un cube de TNT de 325 m de côté), soit 238,488 PJ.

Wikipedia

Vendredi 2/6, 20h10

Pub.

Mike K, Twitter

Vendredi 2/6, 11h00

Compliqué.

[Le PM] Nikol Pashinyan a déclaré que l’Arménie ne soutient aucune des parties au conflit dans la de la Russie guerre contre l’Ukraine

« Dans la guerre avec l’Ukraine, nous ne sommes pas des alliés de la Russie. Et notre perception de cette guerre, de ce conflit est anxiogène, car il affecte directement toutes nos relations. En Occident, ils remarquent que nous sommes un allié de la Russie, ils le remarquent davantage. En Russie, ils voient que nous ne sommes pas leurs alliés dans cette guerre. Et il s’avère que nous ne sommes les alliés de personne, ce qui signifie que nous sommes vulnérables. »

Nexta, Twitter

Vendredi 2/6, 9h40

Narratif russe : on nous attaque.

Aleksandr Bortnikov, le chef du Service fédéral de sécurité (FSB) russe, a accusé dans une rare intervention jeudi 1er juin que l’Occident incite « activement » la République de Moldavie à participer à la guerre en Ukraine.

Il a fait ce commentaire lors d’une réunion des membres du Conseil des chefs des agences de sécurité et des services spéciaux des États membres de la Communauté des États indépendants, l’organisation informelle qui comprend plusieurs anciens pays soviétiques.

« L’Ukraine est devenue une rampe de lancement pour la guerre contre la Russie et les activités subversives contre la Biélorussie. Les Occidentaux poussent activement la République de Moldavie à participer au conflit ukrainien, l’exhortant à nettoyer la Transnistrie par la force », a-t-il déclaré.

Timpul, traduction automatique

Vendredi 2/6, 9h30

Énième alerte, énième nuit de stress.

CNN - Des personnes s'abritent dans une station de métro, au milieu de l'attaque russe contre l'Ukraine, à Kyiv, en Ukraine, le 2 juin 2023, dans cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo sur les médias sociaux. Twitter @taniakovba via REUTERS

Alors que je rentrais chez moi hier, un ami m’a souhaité une nuit tranquille. Ce n’était pas calme. La Russie a lancé une attaque combinée avec 18 drones et 15 missiles de croisière. 6ème attaque en 6 jours. Tous les soirs à la même heure.

Maria Avdeeva, Twitter, traduction automatique
United24, Twitter
Quand une photo d'un chat, à l'abri des roquettes russes dans un métro, relaie l'humeur de toute la nation ukrainienne. (traduction automatique)

Vendredi 2/6, 9h20

Paradigme.

Cette découverte «aura un grand impact sur les sciences environnementales et médicales et peut-être même qu’on trouvera un remède qui aura un impact énorme sur l’humanité. Cette découverte transformera le monde», se félicite [un chercheur].

Libération [à propos de l’obtention d’une photographie d’un seul atome par des chercheurs américains]

Vendredi 2/6, 1h20

Tcherno. Incendie de forêt à l’est de Poliské.

Dépôts de césium au sol, Atlas européen de la contamination, sur fond Google Earth, capture d’écran

Vendredi 2/6, 0h25

La minute où partir cet été.

La saison touristique s’est ouverte en Crimée. Hôtels vides et « dents de dragon » antichars sur les plages.

La Crimée annexée s’attend à une saison touristique difficile. Bien que la destination reste l’une des rares accessibles aux Russes, certains hôtels ont décidé de ne pas ouvrir : il n’y a plus de liaison aérienne avec la péninsule depuis février 2022, et l’on ne peut y accéder que par un pont, qui a déjà été attaqué l’année dernière. Des drones survolent régulièrement la Crimée et les porte-parole ukrainiens promettent de la reprendre d’ici la fin de l’été.

Holod, traduction Deepl

Vendredi 2/6, 0h10

Ça flâne pas mal.

OSINTtechnical, Twitter
Voici une carte du carnage le long de l'E40, les munitions de flânerie FPV ukrainiennes s'étendent profondément derrière les lignes russes, frappant les liaisons de transport essentielles dans un environnement qui devrait avoir de lourds moyens de brouillage anti-drones et de DA [?] en place. (traduction automatique) [les vidéos sont dans le fil du lien]

Vendredi 2/6, 0h05

Tonton Grossi nous rappelle qu’il ne s’est pas tourné les pouces.

Pour les newbies, le patron de l'AIEA (le chien de garde du nuc) répète la même chose depuis des mois sans que rien ne change : les Russes ont pris en otage la grosse centrale nuc ukrainienne de Zaporijia (6 réacteurs) et l'ont transformé en îlot militaire.
Mais ce n'est pas grave, l'AIEA joue son rôle : maintenir les liens commerciaux internationaux et inciter à croire qu'elle fait autorité dans un contexte de relance (annoncée) du nuc. Si ça ne pète pas, elle pourra trompeter sur la résilience du nuc, si ça pète, elle pourra se tordre les mains en disant : on avait pourtant dit qu'il ne fallait pas. C'est nickel.
En attendant, il faudrait des rayons tracteurs d'origine alien pour enlever les Russes. Mais les Ricains les gardent dans la zone 51.

Comme vous vous en souviendrez, il y a déjà un an, j’ai élaboré les sept piliers indispensables pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires pendant un conflit armé. [rappel des 7 piliers]

[…] Le temps est venu d’être plus précis quant à ce qui est requis. Nous devons empêcher un rejet dangereux de matières radioactives.

À la suite de ces consultations intensives, j’ai identifié les principes concrets suivants pour aider à assurer la sûreté et la sécurité nucléaires à ZNPP afin de prévenir un accident nucléaire et d’assurer l’intégrité de la centrale. Je considère ces engagements comme essentiels pour éviter le danger d’un incident catastrophique :

  1. Il ne devrait y avoir aucune attaque de quelque nature que ce soit depuis ou contre la centrale, en particulier visant les réacteurs, le stockage du combustible usé, d’autres infrastructures critiques ou le personnel ;
  2. Le ZNPP [Zapo] ne doit pas être utilisé comme entrepôt ou comme base pour des armes lourdes (c’est-à-dire des lance-roquettes multiples, des systèmes et munitions d’artillerie et des chars) ou du personnel militaire qui pourraient être utilisés pour une attaque depuis la centrale ;
  3. L’alimentation hors site de la centrale ne doit pas être mise en danger. À cet effet, tous les efforts doivent être faits pour s’assurer que l’alimentation électrique hors site reste disponible et sécurisée à tout moment ;
  4. Toutes les structures, systèmes et composants essentiels au fonctionnement sûr et sécurisé du ZNPP doivent être protégés contre les attaques ou les actes de sabotage ;
  5. Aucune action ne doit être entreprise qui porte atteinte à ces principes.

Je demande respectueusement et solennellement aux deux parties de respecter ces cinq principes. Je demande aux distingués membres du Conseil de sécurité de les soutenir sans ambiguïté. Permettez-moi de dire une chose très clairement : ces principes ne nuisent à personne et profitent à tous.

AIEA, Déclaration du Directeur général de l’AIEA au Conseil de sécurité des Nations Unies, 30 mai, traduction automatique

Nan, c’est nickel.

Complots Faciles, Twitter

Jeudi 1/6, 23h55

Pacha va bien, il péchait à la ligne. Les oiseaux ont mangé toutes les cerises dans la cour. Maman jardine, elle a déjà des fraises et un peu de cerises. Kola et Irina ont tout mangé.

Olga, Viber

Jeudi 1/6, 23h55

Croissance au soleil.

En 2023, les installations de nouvelles capacités électriques renouvelables pourraient – toutes filières confondues – s’élever à plus de 440 GW, soit environ un tiers de plus qu’en 2022, d’après les dernières prévisions de l’AIE. L’Agence indique que cette puissance cumulée équivaut à l’ensemble des capacités électriques (renouvelables ou non) déjà installées en Allemagne et en Espagne.

Connaissance des énergies

Jeudi 1/6, 23h00

Ça pique.

Cartoon Movement, Maarten Wolterink, Les drones atteignent Moscou

Jeudi 1/6, 22h55

Constellation militaire.

Le Pentagone annonce avoir signé un contrat avec Starlink, de l’entreprise SpaceX, le service de communication par satellite lancé par le milliardaire Elon Musk, pour fournir ces services satellitaires à l’Ukraine. « Nous continuons à travailler avec une série de partenaires pour faire en sorte que l’Ukraine dispose des capacités satellitaires et de communication dont elle a besoin », écrit le Pentagone. Le Pentagone n’a pas divulgué les termes de son accord avec Starlink, révélé par Bloomberg, « pour des questions de sécurité opérationnelle ».

Le Monde

Jeudi 1/6, 22h50

Brésil.

Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a réitéré sa position en faveur de l’intégrité territoriale de l’Ukraine , condamnant l’invasion russe.Ces commentaires sont intervenus après une rencontre à Brasilia avec le président finlandais, Sauli Niinistö, qui effectue une visite officielle au Brésil les 1er et 2 juin 2023.

Le dirigeant brésilien a déclaré qu’il espérait également un accord commercial « équilibré » entre le Mercosur et l’UE qui pourrait soutenir les efforts du Brésil en faveur de la réindustrialisation et du développement durable.

The Guardian, traduction automatique

Le commerce avec l’UE est plus rentable qu’avec le Mordor.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

Jeudi 1/6, 16h45

Belgorod.

Avec les forces russes anti-Poutine engagées dans le coin de Belgorod, c’est un peu le mercenariat russe au service de l’Ukraine.

Le Corps des volontaires russes et la Légion de la liberté de la Russie ont annoncé de nouvelles attaques sur le territoire de la Fédération de Russie.

Nexta, Twitter

[Le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Melnyk] a déclaré qu’elle « n’a aucune responsabilité » sur les groupes dissidents russes qui ont affirmé se battre sur le territoire russe.

CNN, traduction automatique

Jeudi 1/6, 16h40

Collabo.

Le Front national (FN), devenu Rassemblement national, est mis en cause avec le pouvoir russe dans le rapport de la commission d’enquête sur les ingérences étrangères, ont rapporté des sources parlementaires à l’Agence France-Presse, confirmant des extraits dévoilés par RMC et Mediapart. Le rapport, rédigé par la députée Renaissance Constance Le Grip, a fuité jeudi. Il insiste sur « l’alignement » du FN sur le « discours russe » au moment de « l’annexion illégale » de la Crimée en 2014, quelques mois après avoir négocié un prêt auprès d’une banque tchéco-russe.

Le Monde

Jeudi 1/6, 14h20

Portrait de famille.

Paula Erizanu, Twitter
Un moment historique : 50 dirigeants européens au deuxième sommet de la Communauté politique européenne en Moldavie. (Traduction Deepl)

Jeudi 1/6, 10h30

OTAN.

« Nous avançons, tous les alliés conviennent que l’Ukraine deviendra membre (de l’OTAN) », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg, avant une réunion à Oslo. « Tous les alliés conviennent que Moscou n’a pas de droit de veto contre l’élargissement de l’OTAN », a ajouté M. Stoltenberg.

Le Monde

Jeudi 1/6, 10h19

Zelenski est en Moldavie.

Paula Erizanu, Twitter
Participant aujourd'hui au sommet de la Communauté politique européenne, il est bon de voir le président Zelensky en Moldavie avec la présidente Maia Sandu.

Une cinquantaine de dirigeants européens ont rendez-vous à seulement 20 kilomètres de l’Ukraine pour envoyer un message de soutien à cette ancienne république soviétique, alors qu’une nouvelle attaque aérienne a frappé Kiev dans la nuit, tuant au moins trois personnes. « Je suis heureux d’être ici », a lancé le président ukrainien devant les caméras, avant de remercier le peuple moldave « d’avoir accueilli de nombreux réfugiés depuis le premier jour de la guerre ».

Le Monde

Jeudi 1/6, 8h00

Éducation des masses.

Nexta, Twitter
Au Bélarus, des enfants du club dit "patriotique" ont visité le palais de Loukachenko et ont vu une masse "Wagner".
Apparemment, les organisateurs de la visite pensent que la masse utilisée par les mercenaires et les criminels russes pour exécuter leurs anciens associés est très importante pour l'éducation "patriotique". (Traduction Deepl)

Jeudi 1/6, 7h55

Recyclage.

Erdogan a de nouveau remporté les élections en Turquie et règne en tant que président autocratique de longue durée.
Les perspectives pour les jeunes turcs semblent s'inscrire de plus en plus dans l'histoire.

Jeudi 1/6, 7h25

S’il doit y avoir un arbitrage entre la sécu et le fric, tu sais déjà comment s’applique la gravité.

Comment faire respecter les normes de sûreté du nucléaire sans décourager l’innovation ? Voilà l’équation très délicate à laquelle est confronté le gendarme du nucléaire avec l’irruption dans le paysage de ces multiples start-up de l’atome.

Car comme l’a rappelé la semaine dernière le sénateur LR Gérard Longuet, devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) de l’Assemblée nationale, l’ASN doit veiller à la sûreté nucléaire mais elle a aussi la « responsabilité d’orienter et de certifier » les projets des start-up du nucléaire pour leur ouvrir les portes des marchés internationaux. […]

Les Échos

Jeudi 1/6, 1h15

Opportunément.

En déplacement en Slovaquie mercredi 31 mai, le président français a reconnu les erreurs d’analyse des pays d’Europe de l’Ouest à l’égard de Moscou et a fait preuve d’une position plus ferme à la veille du second sommet de la Communauté politique européenne.
Emmanuel Macron semble enfin sortir de l’ambiguïté qu’il entretenait à l’égard de la Russie de Vladimir Poutine. Dans un discours prononcé à Bratislava, la capitale slovaque, le chef de l’Etat français a été sans concessions à l’égard du bourreau de l’Ukraine. «Il nous faut aujourd’hui aider l’Ukraine par tous les moyens pour mener une contre-offensive efficace […], car ce qui se joue dans les prochains mois, c’est la possibilité même d’une paix choisie et donc durable» qui ne peut qu’être «fondée sur les choix de l’Ukraine» et sur le respect du droit international, ce qui ne peut que signifier le retour aux frontières d’avant 2014 et l’annexion de la Crimée.

Liberation

Plus de trois ans après avoir diagnostiqué la « mort cérébrale » de l’OTAN afin de dénoncer le double jeu turc en son sein, Emmanuel Macron a souligné le « rôle très utile » de l’Alliance pour sécuriser ses frontières. Vladimir Poutine « l’a réveillée avec le pire des électrochocs », a dit le chef de l’Etat à Bratislava. « Nous devons nous mettre en situation de soutenir dans la durée l’Ukraine dans un conflit de haute et moyenne intensité », a-t-il ajouté.

Le Monde [edit]

Jeudi 1/6, 1h00

Ligne directe (avec le passé – qui nous anime).

Nexta, Twitter
L'armée russe a fait une démonstration des "dernières technologies" de communication militaire qu'elle utilise dans la guerre.

Jeudi 1/6, 0h55

Transfert.

Le français Framatome va fournir du combustible nucléaire à la Slovaquie afin de réduire sa dépendance à l’égard de la Russie, en vertu d’une déclaration d’intention conclue mercredi lors de la visite du président Emmanuel Macron à Bratislava. Selon une source diplomatique française citée par l’Agence France-Presse, Framatome va livrer du combustible « comme les Russes en fabriquent » afin d’alimenter le parc nucléaire slovaque de conception soviétique.

Le Monde

Mini-journal de guerre de mai.