2025 : mini-journal de guerre - juin

Avec Olga, Pacha, irina, Tola, Valera...

Nous préparions un voyage en Ukraine, trois semaines en avril 2022, quelques français de retour dans la zone de Tchernobyl. L'armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.

Mini journal de guerre : Tchernobserv


Dimanche 15/6, 22h10

Haro sur le blindé à fanfreluches.

Découvrez le Blyatbarn 2025, le tout nouveau char tortue russe. Entièrement modernisé, il est pourtant la cible immédiate des drones ukrainiens de la 28e brigade mécanisée.

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique

Dimanche 15/6, 13h35

Haro sur le Shahed.

Selon certaines informations, Israël aurait détruit deux usines en Iran produisant des drones Shahed et d'autres drones.

War Translated, Bluesky, traduction automatique

Des rapports indiquent qu'un incendie est en cours à Yelabuga, au Tatarstan, en Russie. Les premières informations suggèrent qu'une usine de production de drones Shahed pourrait avoir été touchée.

War Translated, Bluesky, traduction automatique

Dimanche 15/6, 12h10

Vu.

En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

[...] Dans un livre déjà ancien (La Planète des hommes. Réenchanter le risque, 2014), le sociologue adoré des médias Gérald Bronner concluait sans rire sur la perspective d’un « exode » vers une autre planète. « En quittant la Terre, il deviendrait évident que nous sommes humains avant d’être terriens, écrivait-il. C’est là un rappel essentiel car l’idéologie précautionniste, en nous proposant un rapport empreint de sentimentalité à la planète qui a vu notre naissance, a tendance à rendre indissociable notre destin du sien. » Un bien beau projet, mais qui exigerait de faire le tri entre « humains » et « Terriens » – entre ceux qui vivront et les autres.

Le Monde, « L’extrême droite américaine est imprégnée d’un millénarisme apocalyptique, nourri par la crise environnementale »

Dimanche 15/6, 9h55

America, America.

Les manifestants contre la politique de Donald Trump ont défilé samedi à New York (photo) et dans le reste du pays. (Carlos Chiossone/Zuma/SIPA)

« Tout le monde est ici au lieu d'aller à ta fête d'anniversaire. » La pancarte, brandie samedi par un manifestant à New York, illustre la division des Etats-Unis. A Washington, Donald Trump a contemplé le défilé militaire dont il rêvait, et cela, depuis qu'il a été invité pour les festivités du 14-Juillet en France lors de son premier mandat. La cérémonie, censée honorer les 250 ans de l'armée américaine, tombait le jour de ses 79 ans.

Ce genre de folie à 45 millions de dollars n'est pas une tradition aux Etats-Unis. Une partie des Américains n'ont vu dans ces tanks aux abords du Congrès qu'une provocation autoritaire de plus. Dans le reste du pays - à Philadelphie, San Francisco, Chicago, Denver, Atlanta… -, des cortèges importants ont défilé pour un « jour de la défiance » sous la bannière « No Kings » (« pas de rois » en Amérique).

[...] Ce ne sont pourtant ni la parade militaire, ni les cortèges contestataires qui ont fait les gros titres samedi, mais le meurtre de sang-froid d'une élue démocrate de la chambre du Minnesota et de son époux. L'agresseur déguisé en policier s'est rendu à leur domicile pour les abattre. Il a également grièvement blessé un sénateur et sa femme. L'assassin présumé a laissé dans son véhicule une liste de cibles comprenant des noms de professionnels et d'élus favorables à l'avortement, qui est légal dans cet Etat progressiste gouverné par Tim Walz. [...]

Les Echos, « Manifestez tant que vous pouvez encore » : les Américains dans la rue contre Trump

Dimanche 15/6, 9h45

Vie démocratique.

Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche 15 juin, au Journal officiel. L’ancien président de la République (2007-2012) se voit également retirer l’ordre national du Mérite.

Nicolas Sarkozy devient ainsi le deuxième chef de l’Etat français privé de la Légion d’honneur, après le maréchal Pétain, à qui elle avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.

[...] Le retrait est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou obtient une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Mais Emmanuel Macron, grand maître de l’ordre de la Légion d’honneur, avait refusé de dégrader son prédécesseur. « Je pense que c’est très important que les anciens présidents soient respectés », avait dit le chef de l’Etat, le 24 avril.

La justice administrative avait été saisie début mai par une demi-douzaine de requérants, tous enfants ou petits-enfants de décorés. « Retirer la Légion d’honneur et l’ordre national du Mérite à l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy n’est pas manquer de respect à la fonction de président, c’est bien la protéger », avaient-ils écrit. [...]

Le Monde, Nicolas Sarkozy finalement exclu de la Légion d’honneur en raison de sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Dimanche 15/6, 9h20

Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.

[...] Rappelons au préalable que l’Iran est dirigé par un « régime des mollahs », dont l’objectif affiché est la destruction d’Israël, que ce régime a joué un rôle crucial dans l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 menée par le Hamas contre Israël. Et enfin que l’Iran cherche à fabriquer des armes nucléaires qui seraient une menace évidente pour l’Etat hébreu, même si ce dernier dispose d’une trentaine de ces armes.

Si la légitimité en termes militaires de cette guerre ne pose pas question à mes yeux, la pertinence et les effets collatéraux de cette opération nécessitent réflexion.

Depuis les premières heures du 13 juin, l’armée israélienne a déclenché une guerre contre l’Iran en menant des attaques aériennes (pour l’essentiel) contre un pays qui est 80 fois plus vaste qu’Israël et qui se situe à plus de 1700 km de sa frontière… [...] Ce sont d’ailleurs les États-Unis qui fournissent les capacités indispensables de ravitaillement en vol, de coordination et de surveillance de l’espace aérien pour guider et protéger les avions de combat israéliens.

[...] Donald Trump [...] avait défendu jusqu’ici la négociation avec l’Iran contre les faucons de son entourage, très proches du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. [...] Le retournement de Trump est lié en partie au comportement du régime iranien qui a tenté de faire traîner les négociations sur le nucléaire, à l’instar de la Russie pour les négociations sur l’Ukraine… Mais les effets n’ont pas été les mêmes !

Trump a brutalement tout lâché pour l’option militaire dans le cas d’Israël, tandis qu’il refuse cette option à l’Ukraine dont il n’a manifestement pas grand-chose à faire. L’imprévisibilité de Trump est plus que jamais un facteur d’instabilité dans des relations internationales qui ne reposent plus sur le droit, mais sur la loi des plus forts.

[...] La Russie était depuis deux décennies l’allié et le protecteur du régime des mollahs. Si l’attaque israélienne a pu être fulgurante, c’est aussi parce que les Iraniens n’ont bénéficié d’aucune alerte, montrant encore une fois l’importance du système de renseignement dans tout affrontement… Un système de renseignement qui reposait sur la Russie, notamment sur ses satellites, mais qui n’a pas alerté l’Iran. Faute de moyens ou de volonté, à moins que la Russie de Poutine n’ait dealé avec le cercle de Donald Trump, l’Ukraine contre l’Iran ?

[...] Il est important de noter ici que la Russie, après avoir abandonné la Syrie d’Assad, lâche manifestement le régime des mollahs qui se retrouve de fait isolé et fragilisé. [...]

Ne pas subir, Guillaume Ancel, Israël – Iran : Une attaque fulgurante, mais par nature limitée
Cartoon Movement, Andryi Petrenko, Moscow is a rubber ass.

[Après Ianoukovytch et el-Assad, Moscou acceuille Khamenei]


Dimanche 15/6, 9h15

Prisonniers.

L'Ukraine et la Russie ont procédé à une quatrième série d'échanges de prisonniers de guerre le 14 juin, conformément aux pourparlers bilatéraux ukraino-russes du 2 juin à Istanbul.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le ministère russe de la Défense ont confirmé le 14 juin que la Russie et l'Ukraine avaient échangé un nombre non précisé de prisonniers de guerre blessés, ainsi que des prisonniers de guerre âgés de moins de 25 ans. Zelensky a noté que la Russie avait capturé la majorité des prisonniers de guerre ukrainiens échangés en 2022.

Le 14 juin, le quartier général de coordination ukrainien pour le traitement des prisonniers de guerre a indiqué que la Russie avait restitué 1 200 corps de citoyens ukrainiens, dont une majorité de militaires. ISW ne peut pas vérifier de manière indépendante si les corps ukrainiens libérés par la Russie étaient ceux de personnes tuées au combat ou en captivité. Zelensky a déclaré que la Russie et l'Ukraine prévoyaient de poursuivre leurs échanges jusqu'au 20 ou 21 juin. [...]

ISW, évalaution de la campagne offensive russe, 14 juin, traduction automatique

Dimanche 15/6, 9h00

Question du jour.

Pourquoi les alliés abattent-ils des drones au-dessus d'Israël…
…mais restent silencieux lorsque ces mêmes drones frappent l'Ukraine ?

Pendant ce temps en Ukraine, Bluesky, traduction automatique

La triste vérité ? Les armes nucléaires.

Sjaber, Bluesky, traduction automatique

Nucléaire.
C'est la même raison pour laquelle la Corée du Nord n'est pas touchée.
Je suppose que c’est pour cela qu’Israël est si déterminé à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.

Nope, Bluesky, traduction automatique

Samedi 14/6, 18h45

Face de cul (suite).

Cartoon Movement, Oleksiy Kustovsky, Double standards of the Russian Federation

Samedi 14/6, 18h40

Chine.

[Le ministre des affaires étrangères chinois] Wang Yi a déclaré que Pékin soutenait l’Iran dans « la défense de ses droits et intérêts légitimes », et a eu des entretiens avec ses homologues iranien et israélien, selon des communiqués.

M. Wang a souligné le soutien de Pékin à Téhéran lors de son entretien avec son homologue iranien, Abbas Araghtchi, et a dénoncé pendant son entretien avec le ministre israélien Gideon Saar « l’attaque par la force » menée contre l’Iran, selon ces communiqués du ministère des affaires étrangères chinois.

Le Monde, Live (Israel-Iran)

Samedi 14/6, 12h15

Bim.

L'état-major ukrainien a confirmé le 14 juin que des frappes de drones nocturnes avaient ciblé deux installations militaro-industrielles majeures en Russie, selon un communiqué de l'armée.

"Dans le cadre des efforts visant à réduire la capacité (de la Russie) à produire des explosifs et des munitions, les systèmes de drones des forces armées ukrainiennes, en coordination avec d'autres unités des forces de défense, ont frappé des installations critiques du complexe militaro-industriel russe pendant la nuit", a déclaré l'état-major général ukrainien dans un communiqué.

Les frappes auraient touché l'usine chimique d'Azot de Nevinnomyssk, dans le kraï de Stavropol, et l'usine de catalyseurs de Novokuybyshevsk, dans l'oblast de Samara. Les deux sites sont décrits par les responsables ukrainiens comme des fournisseurs clés de matières premières et de composants pour la production d'armes et de carburant de la Russie. [...]

The Kyiv Independent, L'Ukraine confirme que des frappes de drones sur des usines chimiques russes sont liées à la production d'explosifs, traduction automatique

Samedi 14/6, 12h15

Brusquement, je me dis que je n'ai pas regardé le rapport de l'AIEA sur le nuc militaire israelien, mais qui, officiellement, n'existe pas. Peut-être parce que ce rapport n'existe pas non plus alors.

Vendredi, « au cours des frappes de l’armée de l’air israélienne qui ont marqué le début de l’opération “Le lion qui se lève”, neuf scientifiques et experts de haut niveau, qui faisaient progresser le programme d’armement nucléaire du régime iranien, ont été éliminés », affirme l’armée israélienne dans un communiqué.

« Leur élimination représente un coup dur pour la capacité du régime iranien à acquérir des armes de destruction massive », conclut l’armée israélienne.

Le Monde, Live (Israel-Iran)

Samedi 14/6, 10h50

Cartoon Movement, Vasco Gargalo, The power of attack

Samedi 14/6, 8h40

Brousouf.

La hausse des prix du pétrole suite aux frappes israéliennes contre l'Iran pourrait accroître les revenus russes provenant des ventes de pétrole et améliorer la capacité de la Russie à soutenir son effort de guerre en Ukraine.

Les prix à terme du pétrole brut Brent ont augmenté de plus de 5 % pour atteindre 74,47 dollars le baril le 13 juin après les frappes israéliennes contre l'Iran.[9] Les revenus pétroliers et gaziers de la Russie ont représenté environ 30 % du total des recettes fédérales en 2024, soulignant le rôle important que jouent les revenus pétroliers et gaziers dans le financement des dépenses publiques russes.

L'ISW a précédemment estimé que l'aggravation des contraintes économiques pesant sur la Russie entrave de plus en plus sa capacité à soutenir un effort de guerre prolongé en Ukraine. La Russie pourrait être en mesure de tirer parti des hausses soudaines des prix du pétrole pour surmonter les difficultés économiques et financer une guerre prolongée en Ukraine, à condition que le prix du pétrole reste élevé (par exemple, plus de 60 dollars le baril). Le président russe Vladimir Poutine a déjà exprimé son inquiétude quant à la baisse des prix du pétrole, suggérant que toute baisse du prix du pétrole risquerait probablement de déstabiliser l'économie russe. [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 13 juin, traduction automatique

Samedi 14/6, 7h40

Education.

Klima : Et si vous étiez interrogé pour une consultation citoyenne, un projet, où l’on vous donne un budget illimité, qu’est-ce que vous voudriez faire ?

LC : Personnellement je donnerai d’abord des cours d’écologie globale à l’École polytechnique et à l’ENA. L’argent le mieux dépensé du monde ce serait ça. Il faut bien imaginer que nos décideurs, au plus haut niveau, la dernière fois qu’ils ont eu un cours de biologie c’était en troisième. On est en train de parler d’un monde en péril. L’écologie devient un sujet central à toutes les élections et à tous les niveaux, et les gens pour qui l’on vote au plus haut niveau ne sont pas capables de définir les termes de chaîne alimentaire, de photosynthèse, ne sont pas capables de dessiner le cycle du carbone et d’expliquer pourquoi le CO2 s’en va à hauteur de 20 gigatonnes dans l’océan chaque année. Je pense qu’il y a une urgence à prendre des décisions. C’est notre génération, la mienne, la vôtre, maintenant qui doit décider, et pas ceux qui sont à la maternelle et qui prendront le relais dans 50 ans. C’est cuit ça. Je suis en train de parler de quatre heures de cours. Cela suffira. Il faudrait avoir trois concepts ou cinq paradigmes en tête. C’est tout. [...]

Klima, portrait de Laurent Chauvaud, directeur de recherche au CNRS, biologiste marin et plongeur

Vendredi 13/6, 23h55

Iran (suite).

Il sera amusant de voir Donald essayer de persuader l'Iran d'abandonner ses armes nucléaires alors même que Donald soutient l'invasion par la Russie d'un pays qui a abandonné ses armes nucléaires en échange d'une assurance américaine qu'il ne serait pas envahi.

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Vendredi 13/6, 23h15

Photo N.Hrushetska

Voici le sergent-chef Viktoriia « Runa » avec Krymchanka le chat

Viktoriia sert dans la 56e brigade motorisée dans la région de Donetsk. « Runa » s'est engagée volontairement dans l'armée à l'âge de 19 ans. Depuis, elle a gagné le respect de ses frères d'armes et est devenue commandante d'un équipage antiaérien.

Anton Gerashchenko, Bluesky, traduction automatique

Vendredi 13/6, 23h10

Iran : précisons un peu.

Le cynisme est l’une des marques de fabrique de la diplomatie russe. Au 1 205e jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, a dénoncé, vendredi, dans un communiqué les attaques menées par Israël sur des sites nucléaires et militaires en Iran « en violation de la Charte des Nations unies et du droit international », déclarant, sans ciller : « Les frappes militaires non provoquées contre un Etat membre souverain de l’ONU, ses citoyens, des villes pacifiques endormies et des installations nucléaires et énergétiques sont absolument inacceptables. »

Le Monde, Live

Vendredi 13/6, 13h50

Iran (suite).

« Cette évolution est profondément préoccupante. J’ai déclaré à plusieurs reprises que les installations nucléaires ne doivent jamais être attaquées, quels que soient le contexte ou les circonstances, car cela pourrait nuire à la population et à l’environnement », a déclaré son directeur général, Rafael Grossi, devant le conseil des gouverneurs réuni à Vienne, où siège l’agence.

Le Monde, Live (Israel-Iran)
War Translated, Bluesky

Le criminel de guerre russe Strelkov a réagi aux frappes israéliennes contre l'Iran, les qualifiant de début d'une guerre majeure au Moyen-Orient. Il affirme que l'Iran est faible et qu'Israël n'aurait pas agi sans l'approbation des États-Unis. Pour la Russie, cela signifie la perte du « corridor sud » et des problèmes d'approvisionnement en pétrole.

War Translated, Bluesky, traduction automatique

Dans sa déclaration contre Israël, la Russie a déclaré que « Les frappes militaires non provoquées contre un État membre souverain de l’ONU, ses citoyens, ses villes pacifiques et ses infrastructures d’énergie nucléaire sont catégoriquement inacceptables. »

Anton Gerashchenko, Bluesky, traduction automatique

Les prix du pétrole ont augmenté de 13% pour atteindre 78 dollars le baril après les frappes israéliennes contre l'Iran. Il s’agit de la plus forte augmentation de prix en une journée depuis 2020.

Anton Gerashchenko, Bluesky, traduction automatique

Vendredi 13/6, 7h10

Iran.

[...] L’opération militaire contre l’Iran – baptisée « Lion dressé » – durera « autant de jours que nécessaire pour éliminer cette menace », a expliqué, dans un message vidéo, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. « Nous avons frappé [au] cœur du programme d’enrichissement [d’uranium] de l’Iran. Nous avons frappé le cœur du programme nucléaire militaire de l’Iran. Nous avons ciblé la principale installation d’enrichissement de l’Iran à Natanz », a ajouté le dirigeant de l’Etat hébreu.

[...] L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que cet important site, situé dans le centre du pays, à 300 km environ au sud de Téhéran, avait été visé. « L’installation d’enrichissement de Natanz a été touchée plusieurs fois, » a rapporté la télévision d’Etat iranienne, en montrant des images de fumée épaisse s’échappant des lieux.

[...] Selon le ministre de la défense israélien, Israel Katz, « l’Iran est plus déterminé que jamais à réaliser son projet de destruction d’Israël. Nous sommes à un tournant décisif. Si nous le manquons, nous n’aurons aucun moyen d’empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires qui mettront en danger notre propre existence. »

Cette opération israélienne survient après que Donald Trump a averti que l’Etat hébreu pourrait bientôt frapper les sites nucléaires iraniens. Le président américain avait dit, plus tôt jeudi, rester « engagé à régler de manière diplomatique la question du nucléaire iranien » et avait exhorté Israël, proche allié des Etats-Unis, à ne pas mener de frappes contre l’Iran.

[...] « Les actions agressives du régime sioniste contre l’Iran n’auraient pas pu être menées sans la coordination et la permission des Etats-Unis », a déclaré, de son côté, le ministère des affaires étrangères iranien, tenant les Etats-Unis « responsables des répercussions dangereuses et des conséquences de l’aventurisme du régime sioniste ». [...]

Le Monde, Ce que l’on sait sur les frappes israéliennes en Iran

« Nous avons mené de premières frappes couronnées de succès et, avec l’aide de Dieu, nous allons accomplir bien plus encore », a déclaré le premier ministre israélien, dans une déclaration vidéo.

Le Monde, Live (Israel-Iran)

« L’Agence peut confirmer que le site de Natanz fait partie des cibles », a-t-il poursuivi, ajoutant que l’AIEA est « en contact avec les autorités iraniennes concernant les niveaux de radiation » ainsi qu’avec ses inspecteurs sur place.

Le Monde, Live (Israel-Iran)

Nouvelles images de l'attaque israélienne contre l'Iran. Israël a détruit l'une des plus importantes installations nucléaires iraniennes, le réacteur de Natanz : la salle du réacteur et la plupart des centrifugeuses auraient été mises hors service.

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique

« Les autorités iraniennes ont informé l’Agence internationale de l’énergie atomique qu’aucune augmentation des niveaux de radiation n’avait été observée sur le site de Natanz », écrit le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, sur X. Elles ont ajouté que la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le Sud « n’avait pas été visée », ajoute-t-il.

Le Monde, Live (Israel-Iran)

Jeudi 12/6, 18h30

Trumpette du moment : ça swing...

Cartoon Movement, Daniel Murphy, Inner child

La décision de Trump d'envoyer des troupes à Los Angeles malgré les objections du gouverneur de Californie Gavin Newsom a déclenché un débat national sur l'utilisation de l'armée sur le sol américain.

Un juge fédéral de San Francisco entendra jeudi les arguments dans le cadre du procès intenté par la Californie contre Trump. L'État demande une ordonnance restrictive temporaire pour empêcher la participation des troupes aux activités de maintien de l'ordre.

Les Américains verront samedi une image en écran partagé des troupes américaines dans les rues de deux grandes villes : Los Angeles, où les troupes gardent les bâtiments fédéraux, et Washington où des soldats, accompagnés de chars et d'autres véhicules blindés, déferleront sur Constitution Avenue dans une rare démonstration publique de puissance militaire pour célébrer le 250e anniversaire de l'armée. [...]

Reuters, Les Marines se préparent à un déploiement à Los Angeles alors que les manifestations se propagent à travers les États-Unis, traduction automatique

Jeudi 12/6, 18h20

Prisonniers.

Nouvel échange majeur de prisonniers : l'Ukraine a obtenu la libération d'un groupe de défenseurs gravement blessés et malades, détenus en Russie, dont des soldats de Marioupol emprisonnés depuis plus de trois ans. Certains étaient portés disparus. Tous bénéficieront d'un soutien médical, psychologique et financier complet.

Noel Reports, Bluesky, traduction autoamtique

Jeudi 12/6, 18h15

Journée de la Russie (paraît-il).

Plus d’un million de Russes ont été tués ou mutilés, tout cela à cause d’ambitions impériales malsaines.
Les meilleurs vœux pour la Journée de la Russie aujourd’hui viennent des forces armées ukrainiennes !

War Translated, Bluesky, traduction automatique

GUR a nommé le millionième occupant symboliquement détruit.
Il s'agissait de Sergueï Manashenkov, né en 1978 et originaire du territoire du Kamtchatka. C'est ce qu'ont rapporté des soldats de l'unité spéciale « Kraken » du GUR.

MAKS25, Bluesky, traduction automatique

Donald a puni mon bombardement continu de l’Ukraine en me souhaitant une bonne fête de la Russie.

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Auriez-vous jamais pensé que vous vivriez assez longtemps pour voir le parti de Ronald Reagan souhaiter à la Russie contrôlée par le KGB une « journée heureuse en Russie » et un « avenir meilleur » ? [Rubio a publié un truc en ce sens]

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Jeudi 12/6, 8h50

Attaquer les civils (toujours).

Le Monde, Live — A Kharkiv, le 12 juin 2025. VYACHESLAV MADIYEVSKYY / REUTERS

Jeudi 12/6, 7h50

Un pied dans le nuc.

L'atome revient en force. La Banque mondiale va soutenir des projets de production d'énergie à partir du nucléaire « pour la première fois depuis des décennies », a annoncé mercredi le président de l'institution, Ajay Banga, dans un courrier au personnel consulté par l'AFP.

Cela passera par un soutien « aux efforts de prolongement des réacteurs existants dans les pays qui en ont déjà, à l'amélioration des réseaux et infrastructures. Nous allons également travailler à l'accélération du potentiel des petits réacteurs modulaires (PRM) qui offriront une option viable à plus de pays à long terme », a expliqué dans son mail le président de la banque.

Pour y parvenir, la Banque mondiale va s'engager dans un « partenariat » avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) afin de « renforcer notre capacité à conseiller sur les garanties de non-prolifération, la sécurité et le cadre de régulation », a détaillé Ajay Banga. Sans toutefois préciser les montants qui pourraient être alloués à ces projets.

[...] Mise de côté après la catastrophe de Fukushima (Japon) en 2011, l'énergie nucléaire connaît un regain d'intérêt dans le monde entier, notamment du fait des besoins énergétiques énormes dans le numérique, avec le développement de l'intelligence artificielle (IA). [...]

Les Echos, Nucléaire : la Banque mondiale va soutenir des projets « pour la première fois depuis des décennies »

Mercredi 11/6, 20h05

Pacha est sur le front, du côté de Kramatorsk. Le moral est bon. Il creuse. Peut-être que la pelle a relancé la douleur au ventre. Il a dit qu'il est allé nettoyer quelque chose, il n'a pas dit quoi et je n'ai pas demandé. Il loge dans un appartement, une cave, je ne sais pas, c'est couvert d'un truc argenté contre le froid, et peut-être contre la chaleur aussi, il fait dans les 36 degrés, mais ça devrait baisser. [...]

Olga, Viber (vocal)

Mercredi 11/6, 19h35

Drones.

L'unité K-2 ukrainienne a publié des images d'un défenseur blessé évacué d'une position de première ligne extrêmement dangereuse à l'aide d'un drone robotisé. [Le soldat vient de réussir à se hisser dans la remorque]

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique

Mercredi 11/6, 5h40

Slovaquie.

Le Premier ministre slovaque Robert Fico menace de bloquer le 18e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie à moins que Bruxelles ne propose une « vraie solution » pour les besoins énergétiques de la Slovaquie après un arrêt complet du gaz, du pétrole et du combustible nucléaire russes.

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique

Mardi 10/6, 20h55

America, America.

Interrogé devant une commission du Congrès, le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a déclaré que le financement de l’aide militaire à l’Ukraine serait réduit dans le prochain budget de la défense, sans donner de détails. [...]

Le Monde, Live

Il a ajouté : « Cette administration a une vision totalement différente de ce conflit. Nous pensons qu'un règlement pacifique par la négociation sert les intérêts des deux parties et de notre nation. »

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique [edit]
Commentaire : "Je n'aurais jamais cru que je perdrais le respect des États-Unis aussi rapidement et aussi radicalement que l'année dernière. Non seulement vous avez élu ces personnes totalement incompétentes et corrompues, mais la résistance des démocrates est si faible et celle des républicains est inexistante. Le pays est fichu." (traduction automatique)

Mardi 10/6, 19h05

Comment ça se passe.

Ne vous tenez pas près des fenêtres pendant le travail des groupes de tir mobiles contre les « Shaheds », même si les coups de feu sont entendus de loin, les balles volent autour de la ville, - militaire "‎Flash"

Une balle de mitrailleuse peut voler sur plusieurs kilomètres et représente un grave danger.

MAKS25, Bluesky, traduction automatique

Mardi 10/6, 9h05

Zapo (on n'est pas sorti des ronces).

La Russie a officiellement sollicité l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) afin de régler un différend complexe autour du combustible américain stocké dans la centrale nucléaire de Zaporijia. Cette centrale, la plus grande d’Europe, est sous contrôle russe depuis mars 2022 et se trouve à l’arrêt complet depuis septembre de la même année. Au cœur du litige : le combustible nucléaire fourni par la société américaine Westinghouse Electric Company, présent sur le site. Moscou souhaite redémarrer la centrale, mais le statut du combustible américain constitue un obstacle important à cette reprise d’activité.

Alexeï Likhachev, directeur général du groupe nucléaire russe Rosatom, a explicitement indiqué que son pays était prêt à utiliser le combustible Westinghouse actuellement entreposé à Zaporijia ou à le restituer aux États-Unis. Toutefois, Washington invoque des questions relatives à la propriété intellectuelle, compliquant ainsi toute décision rapide sur le devenir de ce combustible. Face à cette impasse, la Russie espère que l’AIEA pourra faciliter une médiation entre les deux puissances nucléaires pour parvenir à une solution opérationnelle rapide et permettre la reprise d’activité à la centrale.

L’AIEA, représentée par son directeur général Rafael Grossi, a d’ores et déjà exprimé sa disponibilité pour jouer le rôle de médiateur dans ce dossier complexe. Néanmoins, le directeur général de l’AIEA a clairement indiqué qu’à ce jour, les conditions techniques minimales pour un redémarrage ne sont pas réunies. L’agence souligne notamment deux prérequis essentiels non remplis : la stabilité du réseau électrique et un approvisionnement suffisant en eau de refroidissement. Ces éléments doivent impérativement être rétablis avant d’envisager tout redémarrage effectif des réacteurs nucléaires. [...]

Energynews, Moscou sollicite l’AIEA pour régler le différend nucléaire avec Washington

Mardi 10/6, 7h30

La tarentule du nec : ça baigne.

États-Unis

Le concepteur de centrales dit être « en discussion » avec les autorités pour participer à la relance de l'atome outre-Atlantique. [...]

Les Échos, Westinghouse veut construire 10 réacteurs nucléaires aux Etats-Unis

France

Les effets du changement climatique sont déjà visibles. Si réduire notre empreinte carbone reste une priorité, cela ne suffit plus. Il faut se préparer à vivre avec ses conséquences. Jeudi 22 mai 2025, la Clin, la Commission locale d’information auprès des centrales nucléaires de Paluel et Penly, dans la commune de Petit-Caux (Seine-Maritime), a organisé une réunion publique autour du changement climatique et de l’adaptation des centrales nucléaires. [...]

Actu, Face au dérèglement climatique, EDF adapte ses centrales nucléaires près de Dieppe

Indonésie

Face à la demande croissante d'électricité, l'archipel compte sur l'énergie nucléaire. Mais les experts se montrent sceptiques en raison du coût et de la difficulté historique de Jakarta à réaliser de grands travaux. [...]

France Info, L'Indonésie veut se convertir au nucléaire pour réussir son ambitieuse transition énergétique

Italie

[...] dans un entretien publié par le Corriere Della Sera, le 8 juin, [le] chef d’état-major [de la Marine italienne] l’amiral Enrico Credendino a indiqué qu’elle envisageait de lancer un projet de porte-avions à propulsion nucléaire.

« La Marine a un projet budgétaire pour une période allant jusqu’en 2040. Elle envisage un porte-avions à propulsion nucléaire, mais aussi des drones de tout type. […] Nos soixante navires seront tous dotés de vastes espaces pour embarquer des drones. Le Trieste, notre unité la plus récente, embarque des chasseurs et des drones de toutes les tailles », a en effet affirmé l’amiral Credendino, sans entrer dans les détails.

L’annonce du commandant de la Marina militare coïncide avec la création, en mai, de Nuclitalia, une société dont le capital est détenu par Enel [51 %], Ansaldo Energia [39 %] et Leonardo [10 %]. [...]

Zone militaire, La marine italienne envisage de se doter d’un porte-avions à propulsion nucléaire

Iran

Le directeur du nucléaire iranien a annoncé que la Russie allait construire huit centrales nucléaires en Iran dans le cadre d'un contrat signé entre les deux pays, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

[...] M. Eslami a déclaré que quatre des huit réacteurs nucléaires prévus seraient construits dans la province méridionale de Bouchehr.

[...] Achevée par la Russie en mai 2011, la centrale de Bouchehr, première et unique centrale nucléaire opérationnelle d'Iran, est au cœur du programme nucléaire civil du pays. Elle repose depuis longtemps sur une coopération avec Rosatom, l'agence nucléaire d'Etat russe.

Xinhuannet, La Russie construira huit centrales nucléaires en Iran, annonce un responsable iranien

Mardi 10/6, 7h15

Memo.

Cartoon Movement, William Brown, Russia's Memorandum

Le chef de la délégation russe aux négociations, Vladimir Medinsky, a déclaré : "Notre peuple exige des mesures beaucoup plus sévères : Nous avons besoin d'un Oreshnik [tactique de la terre brûlée] pour Kiev, pour Lviv - assez de discussions ! C'est très difficile pour nous à cet égard", a-t-il déclaré, commentant les négociations avec l'Ukraine.

Noel Reports, Bluesky, traduction Deepl

Mardi 10/6, 7h00

Saturation.

Les forces russes ont mené la plus grande frappe combinée de missiles et de drones de la guerre dans la nuit du 8 au 9 juin. L'armée de l'air ukrainienne a rapporté que les forces russes ont lancé 499 projectiles, dont 479 Shahed et drones leurres

[...] Le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, le colonel Yurii Ihnat, a déclaré le 9 juin que les forces russes continuent d'adapter leurs frappes contre l'Ukraine, en utilisant un grand nombre de drones pour submerger les systèmes de défense aérienne ukrainiens et détourner l'attention des lancements ultérieurs de missiles de croisière et de missiles balistiques. Le ministère russe de la Défense (MoD) a affirmé que la série de frappes des 8 et 9 juin faisait partie de la réponse de la Russie à la série de frappes de drones à longue portée « Opération Spider Web » menée par l'Ukraine contre des bases aériennes russes le 1er juin. [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 9 juin, traduction automatique

La Russie produit désormais plus de 5 000 drones longue portée par mois – environ 2 700 Shahed-136 et 2 500 drones leurres – soit une multiplication par cinq depuis l'été 2024, selon les renseignements militaires ukrainiens (HUR). Les leurres sont utilisés pour surcharger les défenses aériennes ukrainiennes et à des fins de reconnaissance.

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique

Lundi 9/6, 17h40

Orbanovitch et Marine ont dit.

[...] Se targuant d’avoir su « repousser les migrants » dans son pays, quitte à encourir des sanctions de Bruxelles, M. Orban a clamé devant plusieurs milliers de personnes : « Nous ne les laisserons pas détruire nos villes, violer nos filles et nos femmes, tuer des citoyens pacifiques. »

Dans ce discours prononcé en hongrois et traduit en direct en français pour les militants présents à Mormant-sur-Vernisson [Loiret, France], le premier ministre hongrois a clairement ciblé l’UE, assumant son rôle de « brebis galeuse de l’Union européenne », de « cauchemar de Bruxelles ».

[...] Il s’est exprimé au milieu de nombreux dirigeants européens d’extrême droite, parmi lesquels le vice-président du conseil des ministres italien Matteo Salvini, le leader du parti espagnol Vox, Santiago Abascal, ainsi que les dirigeants des partis alliés tchèque, Andrej Babis, grec, Afroditi Latinopoulou, polonais, Krzysztof Bosak, estonien, Martin Helme, et belge, Tom Van Grieken. Le dirigeant d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a, lui, adressé un message vidéo enregistré.

[...] De son côté, Marine Le Pen a, elle aussi, déclamé un discours offensif contre l’Union européenne, « empire marchand, wokiste, ultralibéral » où elle entend « remettre de l’ordre ». « Nous ne voulons pas quitter la table. Nous voulons finir la partie et la gagner, prendre le pouvoir en France et en Europe pour le rendre aux peuples », a-t-elle insisté, s’attaquant comme ses prédécesseurs à la tribune à la politique migratoire européenne. [...]

Le Monde, L’extrême droite européenne s’en prend à l’UE, lors d’un rassemblement dans le Loiret

Lundi 9/6, 17h40

C'est férié.

[...] Faire la guerre est dans les gènes des Russes. [...]

Le Grand Continent, « La guerre est dans les gènes des Russes » : un entretien inédit avec Sergueï Karaganov, l’architecte de la géopolitique de Poutine

[Equipement d'avant-garde conçu pour ramener toutes ses tripes du front — NDLR]


Lundi 9/6, 17h20

Drones russes à moitié russes.

Les services de renseignement ukrainiens (HUR) ont publié sur Telegram une analyse technique détaillée du nouveau drone de frappe russe V2U, qui est maintenant utilisé dans le secteur de Soumy sur la ligne de front. Selon cette analyse, la caractéristique-clé du V2U est sa capacité à sélectionner des cibles de manière autonome en utilisant l’intelligence artificielle (IA).

Le renseignement ukrainien explique que le système informatique du drone est alimenté par un mini-ordinateur Leetop A203 (Chine) qui inclut un module NVIDIA responsable du traitement d’image et de l’acquisition de cibles. Le HUR rapporte que la plupart des composants du drone sont d’origine étrangère, avec un capteur Sony (Japon), un relais électromagnétique fourni par TE Connectivity (Irlande), un adaptateur réseau Intel (Etats-Unis) ou un microcontrôleur STMicroelectronics (Suisse). [...]

Le Monde, Live

Lundi 9/6, 14h20

Quelque chose dans l'ADN...

Wikipedia, Char Renault FT
Le char Renault FT [...] a été le véhicule de combat blindé et chenillé le plus efficace de la Première Guerre mondiale. Environ 3 700 chars FT sortirent d'usine en dix-huit mois, la plupart fabriqués chez Renault, mais aussi chez Berliet, Somua et Delaunay-Belleville.

Le Renault FT allait définir le type même du char de combat moderne : armement en tourelle pivotante tous azimuts, groupe moteur situé à l'arrière et chenilles débordantes à l'avant. Le char Renault FT a été fabriqué sous licence aux États-Unis (950 chars) à partir de 1918, puis utilisé par l'armée américaine pendant les années 1920-1930 sous le nom de « 6 Ton Tank ». Enfin, il fut adopté et utilisé à la même époque par l'URSS sous le nom de « Russki Reno ». [...]

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, n’avait pas nommé vendredi « la grande entreprise produisant des voitures françaises » qui allait produire des drones sur le sol ukrainien « avec une PME de défense française ». Dimanche, Franceinfo a donné son nom : Renault.

L’objectif de ce partenariat « gagnant-gagnant » avec Kiev, selon l’expression du ministre, est, d’une part, de produire des drones à grande échelle et, d’autre part, d’apprendre à les utiliser en opération. Ces drones seront destinés aux Ukrainiens, « mais nous allons aussi en faire bénéficier nos propres armées françaises pour avoir en permanence un entraînement tactique, opératif, qui colle à la réalité » du conflit en Ukraine, a-t-il ajouté sur LCI. notamment des précisions sur ce projet

Renault a bien confirmé au Figaro avoir été contacté par le ministère des Armées, mais rien n’est encore finalisé, a tempéré le constructeur : « Des échanges ont eu lieu. Aucune décision n’est prise à ce stade, car nous attendons des précisions sur ce projet de la part du ministère », précise le groupe Renault, dont l’État est le premier actionnaire avec 15 % du capital. [...]

Le Figaro, Le constructeur français Renault sollicité pour produire des drones en Ukraine
Commentaire : "Ce n’est pas ma guerre et ce ne sera pas ma Renault."

Lundi 9/6, 14h15

Invitation.

War Translated, Bluesky
Le boxeur ukrainien Oleksandr Usyk a invité Donald Trump à venir en Ukraine, à vivre chez lui et à vivre de première main la terreur quotidienne russe. (traduction automatique)

Lundi 9/6, 8h55

C'est une première en plus de trois ans de conflit. L'armée russe a annoncé dimanche conduire une offensive dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, bordant celle de Donetsk. [...]

Les Échos, Après le camouflet infligé par Kiev, la Russie lance une nouvelle offensive terrestre en Ukraine

Des responsables du Kremlin et le ministère russe de la Défense ont annoncé le 8 juin que les forces russes avaient atteint la frontière entre l'oblast de Donetsk et celui de Dnipropetrovsk et qu'elles menaient des opérations offensives dans l'oblast de Dnipropetrovsk - un oblast que la Russie n'a pas déclaré illégalement comme étant annexé.

Le 8 juin, le ministère russe de la Défense a affirmé que des éléments de la 90e division de chars russe (41e armée d'armes combinées [CAA], district militaire central [CMD]) avaient atteint la frontière occidentale de l'oblast de Donetsk et continuaient à développer une offensive dans l'oblast de Dnipropetrovsk. Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a affirmé le 8 juin que les forces russes avaient « commencé une offensive » dans l'oblast de Dnipropetrovsk et a menacé que ceux qui ne reconnaîtraient pas les « réalités de la guerre » sur le champ de bataille pendant les négociations « recevraient de nouvelles réalités sur le terrain ».

[...] À ce jour, ISW n'a pas observé de preuves géolocalisées de ces avancées présumées près de la frontière de l'oblast de Dnipropetrovsk. ISW a prévu en novembre 2024 que le commandement militaire russe pourrait avancer dans la partie la plus au sud-est de l'oblast de Dnipropetrovsk pour interdire les lignes de communication terrestres ukrainiennes (GLOC) qui soutiennent les positions ukrainiennes dans l'oblast de Donetsk et pour envelopper ces positions ukrainiennes à l'appui de la campagne plus large de la Russie pour s'emparer de l'ensemble de l'oblast de Donetsk. [...]

ISW, évaluation de la camapgne offensive russe, 8 juin, traduction Deepl

Dimanche 8/6, 20h00

C'est dimanche.

MAKS25, Bluesky

Dimanche 8/6, 10h00

Karaganov a dit.

Sergueï Karaganov, directeur du Conseil de politique étrangère et de défense, est souvent présenté comme le principal architecte de la politique étrangère russe. Vladimir Poutine assure qu’il fait partie des auteurs qu’il lit régulièrement. Dans les cercles du pouvoir russe, il est l’une des cautions intellectuelles les plus suivies et écoutées du bellicisme que déploie le régime de Vladimir Poutine en Ukraine et contre l’Europe.

[...] Comment définissez-vous la « philosophie » de Donald Trump ?

Trump est un nationaliste américain qui présente certaines caractéristiques du messianisme traditionnel aux États-Unis. S’il peut parfois surprendre c’est qu’il a été vacciné contre la vermine mondialiste-libérale des trois ou quatre dernières décennies.

[...] Justement dans ses charges contre le libéralisme, il semble souvent mettre en avant des valeurs communes avec la Russie de Poutine. [...]

On parle beaucoup d’un éventuel compromis et de ses différentes formes. En Russie aussi, dans les médias et ailleurs, on discute avec enthousiasme des options qu’il pourrait ouvrir.

Il me semble toutefois qu’à ce stade, l’administration Trump n’a aucune raison de négocier avec nous selon les conditions que nous avons fixées — et que par conséquent ce rapprochement sera difficile.

[...] La guerre est économiquement avantageuse pour les États-Unis, car elle leur permet de moderniser leur complexe militaro-industriel, de piller leurs alliés européens avec une vigueur renouvelée et d’imposer leurs intérêts économiques par le biais de sanctions systématiques à l’encontre de pays du monde entier. 

Et, bien sûr, elle permet aux États-Unis d’infliger davantage de dommages à la Russie dans l’espoir de l’épuiser et, idéalement, de l’écraser ou de la supprimer en tant que noyau militaro-stratégique de la majorité mondiale émergente et émancipée. Sans compter qu’elle est aussi un puissant soutien stratégique du principal concurrent de l’Amérique, la Chine.

[...] Il n’y a donc pas pour vous de condition suffisante à conduire à un rapprochement des États-Unis à la Russie ?

[...] La défaite totale de l’Ukraine — avec sa capitulation pure et simple qui pourrait avoir un effet domino sur l’Europe — reste notre objectif, mais elle sera extrêmement coûteuse, voire prohibitive, car elle conduirait à la mort de plusieurs milliers de nos meilleurs enfants, si elle n’était pas renforcée par un recours plus actif à la dissuasion nucléaire, ce que je préconise pour sortir de cette impasse.

[sans crédit]

[...] Êtes-vous partisan de l’idée, formulée par Curtis Yarvin et d’autres intellectuels trumpistes, que les nations européennes devraient être aidées — y compris par le biais de changements de régime — à restaurer leur culture traditionnelle et des formes de gouvernement plus autoritaires, en lien avec la Russie  ? 

Je ne partage pas l’idée que les nations européennes devraient y être aidées, mais j’espère qu’elles y parviendront par elles-mêmes, d’une manière ou d’une autre. Toute ingérence extérieure risquerait plutôt de freiner ce mouvement. L’Europe a été le berceau des pires courants idéologiques, de guerres monstrueuses, de génocides de masse. Des gouvernements ou des normes plus autoritaires pourraient avoir de nouveau des effets catastrophiques sur le reste du monde. C’est pourquoi l’option que je privilégie consiste plutôt à prendre acte de la fin de l’aventure européenne, à ce que la Russie prenne ses distances vis-à-vis de l’Europe et reconnaisse, enfin, que son voyage européen touche à sa fin. Nous n’avons plus rien à tirer de l’Europe, sauf des menaces militaires et l’infection par ses pseudo-valeurs.

Pensez-vous que l’horizon eurasiatique s’est définitivement clos ?

L’effondrement de l’Europe, en tant que phénomène culturel et moral, représente une véritable perte, y compris pour la Russie. Mais nous n’avons pas à nous en préoccuper  : ce dont nous devons nous préoccuper, c’est de bâtir des relations constructives avec les différents pays d’Europe, à titre individuel.

Je pressens fortement que, d’ici une dizaine ou une quinzaine d’années, peut-être même plus tôt, les pays du sud de l’Europe et une bonne partie de l’Europe orientale rejoindront la Grande Eurasie. 

Quant aux pays du Nord-Ouest, ils continueront à pourrir sur place et s’effacer de l’arène mondiale, à moins bien sûr qu’ils ne réussissent à dépasser leurs pulsions de rejet de leurs propres valeurs fondamentales.

Le Royaume-Uni et trois ou quatre autres États du continent deviendront la périphérie, l’excroissance européenne des États-Unis. 

[...] Pour l’heure, mieux vaut nous en éloigner, en profitant de l’opportunité historique que représente la guerre déclenchée par l’Occident en Ukraine.

Nous avons évidemment une divergence fondamentale sur la responsabilité du déclenchement et de la continuation de l’agression russe à l’Ukraine. En quoi pensez-vous que cette guerre — que le régime russe d’ailleurs continue à appeler « opération militaire spéciale » pour occulter le massacre qu’elle produit quotidiennement — représente une opportunité historique ? 

Cette guerre nous a été extrêmement bénéfique. Il est tragique que ce résultat ait dû coûter la vie à la fine fleur du pays, mais cette guerre nous a permis de rompre rapidement avec nos derniers restes d’eurocentrisme et d’occidentalocentrisme. 

En attirant le feu sur nous, nous éliminons finalement cette élite consumériste qui a définitivement quitté la Russie, nous restaurons notre propre identité, dans ses aspects à la fois traditionnels et réactualisés, tout en nous tournant résolument vers le Sud et l’Est, là où se trouvent les sources extérieures de notre civilisation et de notre prospérité future.

[...] Il existe manifestement, au sein même de la population russe, des personnes qui n’adhèrent pas à votre « idée-rêve russe ». Comment concevez-vous la gestion — ou la possibilité même — du dissensus politique dans la Russie d’aujourd’hui et de demain  ? 

Il y a effectivement parmi nos concitoyens des gens qui ne partagent pas ma conception personnelle de « l’idée-rêve russe », laquelle, au demeurant, ne m’appartient pas en propre. [...] Cette conception est assez simple  : elle affirme qu’il doit exister dans notre pays une idéologie susceptible de nous porter vers l’avant, une idéologie partagée par la majorité de la population et obligatoire pour l’élite dirigeante. Mais ni moi, ni, je l’espère, mes collègues et amis, ne prétendons imposer à l’ensemble des citoyens cette idéologie, que nous appelons une « idée-rêve » ou un « Code de l’homme russe ».

Nous ne voulons en aucun cas renouer avec le totalitarisme communiste qui nous a mutilés intellectuellement et qui a contribué à l’effondrement de l’Union soviétique.

[...] Ceci étant dit, je m’opposerai catégoriquement à toute forme d’oppression des personnes qui ne partageraient pas cette « idée-rêve ». Si vous n’y adhérez pas, mais que vous payez vos impôts, que vous n’allez pas à l’encontre des intérêts de l’État et que vous ne vous mettez pas au service de gouvernements étrangers, alors très bien, vous êtes libre de vivre comme vous l’entendez. Si vous aspirez cependant à faire partie de la classe dirigeante russe, alors vous devez partager ces valeurs et cette politique, promouvoir cette identité. Ceux qui s’y refusent doivent être relégués dans une sorte de semi-isolement 9. Qu’ils fassent des affaires ou qu’ils travaillent à l’usine, tant qu’ils profitent à la société et prennent soin de leur famille, alors qu’ils vivent leur vie. Mais ils ne doivent pas faire partie de la classe dirigeante.

[...] Par quels moyens souhaitez-vous les écarter ?

Heureusement pour nous, nos adversaires occidentaux actuels, ceux que nous appelions tout récemment encore nos « partenaires », nous rendent de grands services sur ce plan. À la faveur de l’opération militaire, nous nous sommes débarrassés en un temps record d’une quantité considérable de personnes que je désigne comme de la « racaille ».

Ces gens ont donc quitté la Russie pour l’Occident  : je vous en félicite.

[...] En vous lisant et en vous écoutant, il apparaît que la guerre est désormais devenue la matrice de la Russie contemporaine. Pensez-vous qu’elle sera aussi la clef de son futur ? La Russie est-elle entrée dans une guerre sans fin ?

À l’heure actuelle, un processus accéléré de renaissance spirituelle, morale et intellectuelle est à l’œuvre en Russie, en très grande partie grâce à la guerre. 

On peut regretter que ce processus n’ait pas été en mesure de voir le jour par d’autres moyens. 

Toutefois, la Russie est un pays de guerriers, elle n’a jamais su vivre hors de l’état de guerre. Faire la guerre est dans les gènes des Russes. 

[...] Il est tragique que, pour cela, nous devions payer le tribut du sang — la vie de nos fils. Mais l’histoire est tragique.

Le Grand Continent, « La guerre est dans les gènes des Russes » : un entretien inédit avec Sergueï Karaganov, l’architecte de la géopolitique de Poutine

Dimanche 8/6, 9h55

Pacha file vers le front. Tout beau, regarde. Il fait +34 [degrés] à Kyiv, et Pacha est cool est frais, comme Commandos ou un héros du cinéma américain. Il a passé une journée et deux nuits avec les parents chez [son frère] Vova, ils ont bien mangé.

Olga, Viber (texte)

Dimanche 8/6, 9h15

Big badaboum (suite) : de l'équilibre nuc à l'époque des moustiques armés.

[...] L'opération [ukrainienne] Spider Web du 1er juin marque probablement la plus grande attaque contre les installations nucléaires d'un État doté d'armes nucléaires à ce jour, une attaque exécutée à l'aide de drones de la taille d'un ordinateur portable. Il s'agit également de la démonstration la plus significative de la capacité des drones à pénétrer profondément dans un territoire fortement défendu, avec un impact stratégique important. Bien qu'il s'agisse d'un succès opérationnel pour l'Ukraine, on ne sait toujours pas si et comment l'attaque des drones aura un impact sur la conduite de la guerre par la Russie. Certains craignent que cette opération ne conduise à une escalade nucléaire.

[...] Derrière ces attaques se trouvaient de petits drones, comme ceux utilisés pour capturer des vidéos panoramiques sur les réseaux sociaux, télécommandés par des pilotes ukrainiens.

[...] Les drones étaient probablement des quadcoptères « Osa », d'une longueur de [33 à 38 centimètres], développés et assemblés en Ukraine pour un coût d'environ 600 à 1 000 dollars chacun, selon une première analyse de l'attaque par le Center for Strategic and International Studies (Centre d'études stratégiques et internationales). Chaque drone transportait probablement une charge explosive d'environ 3,2 kilogrammes et explosait au moment de l'impact avec les avions visés. Pour communiquer avec les drones, les opérateurs ukrainiens auraient utilisé les réseaux russes de télécommunications mobiles, tels que les connexions 4G et LTE.

[...] Depuis des décennies, les grandes puissances recherchent ce que l'on appelle la stabilité stratégique, une situation dans laquelle les adversaires nucléaires sont dissuadés de lancer des attaques militaires directes l'un contre l'autre en raison de leurs capacités nucléaires mutuellement destructrices.

[...] Mais cet équilibre fragile entre les grandes puissances a toujours été vulnérable aux technologies nouvelles et perturbatrices telles que les micropuces, les missiles à guidage de précision ou la cybertechnologie. Les drones, en particulier ceux qui sont petits et bon marché, représentent un défi unique pour cet équilibre, un défi qui échappe souvent à l'emprise des grandes puissances.

[...] Les puissances militaires telles que les États-Unis, la Russie et la Chine investissent et développent depuis longtemps des drones coûteux et très perfectionnés pour diverses missions.

[...] Grâce aux progrès de la microélectronique et des technologies des batteries, des drones plus petits et moins chers ont commencé à être produits en masse à des fins commerciales par des entreprises comme DJI et d'autres. Il n'a pas fallu longtemps aux militaires pour adapter ces drones à des fins de guerre. Combinés à une technologie de télécommunication de pointe, ces petits drones pouvaient former des essaims intelligents et offrir des flux vidéo en temps réel à leurs opérateurs.

Cette fois, les puissances nucléaires n'ont pas été les seules à s'engager dans la course aux armements. Contrairement à d'autres vecteurs, tels que les missiles ou les chasseurs à réaction, dont les coûts d'entrée sont nettement plus élevés, des États plus petits, voire des acteurs non étatiques, pouvaient acquérir des drones peu coûteux et les transformer en « forces aériennes » et en vecteurs rudimentaires mais efficaces.

[...] Historiquement, seules les grandes puissances nucléaires disposaient de moyens efficaces pour infliger des dommages aux capacités nucléaires des autres grandes puissances. Et pour la plupart des États dotés de l'arme nucléaire, une attaque contre leurs capacités nucléaires, même conventionnelle, appelait des représailles nucléaires. Pour éviter l'escalade nucléaire, les puissances nucléaires ont soigneusement élaboré des doctrines, des stratégies et des accords entre elles afin de créer une prévisibilité et d'accroître la stabilité stratégique. Mais dans une certaine mesure, ce système d'équilibre n'a pas été conçu dans l'idée que des acteurs plus modestes pourraient menacer les ressources nucléaires critiques des États dotés d'armes nucléaires. [...]

Bulletin of the Atomic Scientists, L'attaque ukrainienne contre des bombardiers russes montre comment des drones bon marché pourraient perturber la sécurité mondiale, traduction Deepl
War Translated, Bluesky
Nouvelles images de l'opération « Toile d'araignée » du SBU : du lancement de drones depuis un camion aux frappes contre des avions russes. L'attaque a touché 41 avions stratégiques sur quatre bases aériennes, coûtant environ 7 milliards de dollars à la Russie, selon le SBU.

L'Allemagne rapporte que l'opération Spiderweb menée par l'Ukraine a probablement endommagé environ 10 % de la flotte de bombardiers stratégiques russes, notamment les bombardiers TU-95, TU-22 et les avions de reconnaissance A-50.

Le major-général Christian Freuding a également confirmé que de nombreux A-50 concernés sont probablement hors service.

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique
IISS

[...] Cette seule opération a éliminé 15 % des Tu-95 (Bear) russes et détruit/endommage environ le même pourcentage d'avions TU-22 (Backfire). Et c'est important. Les dégâts réels que cela représente sont bien supérieurs à 15 %, car aucune puissance ne peut déployer tous les appareils d'un type qu'elle possède, et les 58 Tu-95 estimés, par exemple, n'étaient pas tous disponibles pour les opérations.

[...] Et qu'ont utilisé les Ukrainiens pour infliger ces dégâts ? Cet excellent rapport du SCRS indique que 117 drones ukrainiens ont participé à l'opération. Le coût de ces drones a été estimé à environ 1 200 dollars chacun. Le coût total des systèmes d'attaque employés, même en arrondissant sérieusement, aurait donc été inférieur à 200 000 dollars.

En termes de rentabilité, il s'agit de l'une des attaques les plus réussies de l'histoire militaire moderne. [...] Cette opération est un véritable avertissement pour les armées avancées du monde entier quant à la vulnérabilité de leurs systèmes hérités, très coûteux, face à une puissance de feu défensive bien moins coûteuse.

[...] L'ampleur de ces attaques, leur étendue géographique et leur valeur stratégique montrent que les Ukrainiens (avec des ressources très limitées par rapport aux Russes) tentent de mener une guerre stratégiquement sophistiquée et efficace (et qui respecte les lois de la guerre). Il est tragique qu'ils aient été contraints d'attendre si longtemps et de développer leurs propres systèmes pour mener une telle guerre. Les États-Unis ont prétendu pendant des décennies défendre ces lois de la guerre dans le cadre de l'ordre fondé sur des règles qu'ils dominent. Les Ukrainiens combattent en réalité au sein de cet ordre, et les États-Unis les ont empêchés d'y parvenir. [...]

Philips O'Brien, mise à jour 136

Dimanche 8/6, 8h45

Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.

Le projet de Donald Trump de faire cesser la guerre en Ukraine se voit très fortement contrarié tandis que le président américain se refuse toujours à faire pression sur son « ami » Vladimir Poutine.

Le deuxième round de discussion directe entre délégations russe et ukrainienne qui se déroulait à Istanbul le 2 juin est un échec, aucune avancée concrète, des exigences russes qui reviennent encore et toujours à une demande illusoire de capitulation, alors que la résistance ukrainienne ne montre pas de signes d’affaiblissement, bien au contraire.

[...] Sur les arrières du front (notion de plus en plus floue), la Russie continue de bombarder au quotidien les villes ukrainiennes avec, dans la nuit du 5 juin, une « vague massive » de 400 drones et 40 missiles. Cette dernière n’est en réalité pas très impressionnante si on la compare aux vagues précédentes qui avaient déjà dépassé les 400 drones ou les 70 missiles par jour.

[...] En dehors de tuer des civils ukrainiens au quotidien et de se faire haïr un peu plus chaque nuit, la stratégie de bombardements « à l’arrosoir » de Poutine est une impasse et un échec jusqu’ici. Peut-être croit-il encore que le peuple ukrainien va se soulever contre son président et le renverser au profit d’une marionnette du Kremlin, ce qui ne semble guère plus réaliste que d’attendre la même chose de la société russe qui vit sous la peur permanente de la répression policière et judiciaire.

[...] Notons que cette opération de bombardement contre des avions « stratégiques » de l’armée russe, notamment un A50 (l’équivalent d’un AWACS dont les Russes disposent de peu d’exemplaires), n’a pas pu échapper à la surveillance du système de renseignement américain. Mais plus encore, cette attaque a probablement été largement aidée par ce système de renseignement américain, même si Donald Trump s’est empressé d’affirmer le contraire dans son dernier échange téléphonique avec Poutine. Trump ne veut pas afficher un recours à la puissance militaire face à un Poutine qui n’a pourtant jamais rien compris d’autre que la force…

Par ailleurs, les Ukrainiens continuent presque chaque jour à cibler des objectifs militaires ou logistiques en Russie avec une attaque par explosion sous-marine contre un pilier du pont de Crimée, dit pont Poutine (l’ouvrage d’art russe le mieux protégé), mais aussi contre des installations ferroviaires, des dépôts de munitions et de carburant, ainsi que des entreprises d’armement.

[...] Poutine a même appelé le Pape (!) pour « dénoncer ces actes terroristes » des Ukrainiens, ce qui ne manque pas de piquant dans cette guerre qu’il a pourtant déclenchée et qu’il refuse d’arrêter.

[...] Pour autant, il faut avoir conscience que ces opérations, audacieuses et remarquablement menées, ne changeront pas la situation du front en Ukraine, qui est durablement dans une impasse militaire : les Ukrainiens n’ont pas les moyens de sortir les Russes de leur territoire (et tout particulièrement de la Crimée), tandis que les Russes n’ont pas les moyens de soumettre l’Ukraine…

Que va faire Donald Trump face à cette impasse, s’en détourner ou s’en occuper ? Son attitude est aussi incompréhensible qu’imprévisible, le Golden President est devenu le plus grave facteur d’incertitude des relations internationales, aussi bien qu’au sein de la société américaine. Cela devrait nous inviter plus que jamais à réfléchir aux Etats-Unis d’Europe pour ne plus dépendre de ceux d’Amérique, et assurer pleinement la responsabilité de notre destinée. [...]

Ne pas subir, Guillaume Ancel, Trump piétine en Ukraine pendant que Netanyahou piétine les Palestiniens

Dimanche 8/6, 1h10

C'est dimanche. Comment ça marche : les humains règlent leurs problèmes.

Music of Sound, Detritus 788

Samedi 7/6, 8h35

Attaquer les civils (interminable suite).

La réponse à l'opération des services secrets ukrainiens « Pavutyna » (« toile d'araignée » en ukrainien), qui avait ciblé dimanche 1er juin cinq bases aériennes en Russie, détruisant ou endommageant une partie significative de la flotte stratégique de bombardiers russes, ne s'est pas fait attendre. La Russie a ainsi lancé dans la nuit du 5 au 6 juin sa plus vaste offensive aérienne depuis le début de son invasion de l'Ukraine. Au total, 407 drones et 44 missiles ont été tirés par les forces armées russes, visant notamment les villes de Kiev, Lviv, Ternopil, Tchernihiv, Kharkiv, Kherson et Poltava. [...]

Les Échos, la Russie se venge contre les civils ukrainiens

Samedi 7/6, 8h10

Trumpette d'hier.

Cartoon Movement, Ramses, Laissez-les se battre un moment

« Parfois, vous voyez deux jeunes enfants se battre comme des fous, ils se détestent, ils se battent dans un parc. Et vous essayez de les séparer, et ils ne veulent pas être séparés… Parfois, il vaut mieux les laisser se battre un moment, plutôt que de les séparer. »

Anton Gerashchenko, Bluesky, traduction automatique

« Nous ne sommes pas des enfants jouant avec Poutine dans un parc. C'est un tueur venu pour assassiner des enfants », a déclaré Zelenskyy, réprimandant les propos de Trump à son égard et à l'encontre du dictateur russe. La souffrance de l'Ukraine, a-t-il ajouté, est difficile à saisir pour tout non-Ukrainien, y compris le président américain.

War Translated, Bluesky, traduction automatique

Samedi 7/6, 8h00

Drones.

[...] « La situation dégénère rapidement, constate en se redressant Maxime, un officier de la 14brigade d’assaut, Tchervona Kalyna (« viorne rouge »), non autorisé à donner son nom de famille. Ce drone était ailé. C’était soit un Molnia, soit un Matka. » Le militaire explique que ce dernier modèle est un « drone mère », porteur de quatre petites munitions rôdeuses (appelées aussi drones kamikazes). Le drone mère permet de doubler la portée des drones d’attaque russe. Il sert aussi à la reconnaissance aérienne et à guider ses « enfants » vers leur cible. « Nous avons vu le premier Matka il y a dix mois, mais, depuis, il a été amélioré et pullule. La route vers Dobropillia est très attaquée maintenant, il y a des véhicules pétés partout, y compris civils, parce que si les “enfants”ne trouvent pas de cible de haute valeur [blindés ou artillerie], ils se mettent à frapper n’importe quoi de vivant. »

[...] « Plus de la moitié de nos pertes surviennent durant les déplacements, raconte Anatole, dit « Red Fox », sergent instructeur de 35 ans au sein de la 14e brigade d’assaut. Nos gars doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied, chargés de vivres et de munitions, et c’est là qu’ils sont le plus vulnérables. Surtout quand ils quittent leurs fortifications, qui sont très solides. Avant, le danger venait de l’artillerie, mais elle était beaucoup moins précise que les drones, il suffisait de se jeter au sol. Avec les drones, ça ne marche plus comme ça. » Conséquence, les rotations sont réduites au maximum. Certains soldats restent parfois « deux semaines voire jusqu’à quarante jours coincés sur leur position », déplore Anatole, en lissant sa moustache.

[...] Il qualifie de « cliché trompeur » l’avance technologique des Ukrainiens sur les Russes : « L’ennemi s’est préparé depuis des années à cette invasion. Ils ont massivement déployé des drones à câble optique, bien avant nous. »

[...] Les drones kamikazes pilotés par câble optique, contrairement à ceux pilotés par signal radio, sont difficilement détectables, et les brouilleurs électroniques restent sans effet. Ils ont détruit un grand nombre de véhicules ravitaillant les forces ukrainiennes entrées dans la région russe de Koursk, à l’été 2024, et sont considérés comme un facteur majeur de la retraite que ces dernières ont dû opérer, en mars.

[...] « Nous sommes créatifs et réactifs, mais notre problème, à nous Ukrainiens, est que nous n’arrivons pas à produire rapidement de grandes quantités. Les Russes, eux, ont depuis longtemps mis leur économie sur les rails de la guerre. Quand ils mettent au point une arme efficace, ils en produisent aussitôt des quantités industrielles »,soupireEvgueni, dit « Tzigane », commandant d’un peloton de dronistes au sein de la 59e brigade d’assaut. [...]

Le Monde, Emmanuel Grynszpan, les Russes accélèrent l’intégration de nouvelles technologies militaires

Vendredi 6/6, 21h05

Drones.

On va se lancer dans un partenariat inédit : « une grande entreprise produisant des voitures va s’associer avec une PME de défense française en Ukraine pour produire des drones pour les Ukrainiens et pour les armées françaises », a déclaré le ministre des armées sur LCI, vendredi soir. [...]

Le Monde, Live

Vendredi 6/6, 21h00

Aïe aïe aïe...

Cartoon Movement, Alex Falcó Chang, Rupture
Le président américain et le milliardaire sud-africain décident de mettre fin à leur lune de miel.

Vendredi 6/6, 4h15

Pertes.

[...] L'agence de presse du ministère ukrainien de la Défense (MoD), ArmyInform, a rapporté le 5 juin qu'un responsable anonyme de l'OTAN a déclaré que les forces russes subissent un taux de pertes moyen de 1 140 personnes par jour, dont près de 975 sont tuées au combat (KIA) - un nombre de tués bien plus élevé que le ratio standard d'un KIA pour trois blessés au combat (WIA) [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 5 juin, traduction Deepl

Vendredi 6/6, 4h05

Rappel.

[...] Rappelons que depuis cinq siècles la Russie envahit l’un de ses voisins en moyenne tous les vingt, vingt-cinq ans. Et surtout que Vladimir Poutine, qui en est déjà à sa cinquième aventure militaire – Tchétchénie, Géorgie, Crimée, Syrie, Ukraine –, a désormais transformé son pays en machine de guerre. [...]

Le Monde, « La Guerre d’après », de Carlo Masala : Russie contre Europe, le scénario estonien

Jeudi 5/6, 22h15

America, America.

La Maison Blanche a apporté mercredi un soutien tacite au dirigeant d'extrême droite Geert Wilders après la chute du gouvernement néerlandais, estimant que les Pays-Bas faisaient face à "de graves menaces" en raison de l'immigration.

[...] M. Wilders, surnommé le "Trump néerlandais" en raison de sa chevelure blonde et de sa rhétorique incendiaire, est connu pour son discours anti-islam, anti-immigrés et anti-Europe. [...]

La Libre, La Maison Blanche soutient Wilders après la chute du gouvernement néerlandais

Jeudi 5/6, 22h00

Comment ça se passe.

Special Kherson Cat, Bluesky
En première ligne, les oiseaux tissent leurs nids à partir de fibres optiques. Photo de la 12e brigade Azov.

Jeudi 5/6, 22h00

Pacha quitte l'hôpital demain. La neurologue n'a voulu rien faire, Pacha n'a pas de problèmes neurologiques d'après IRM [ses mains tremblent et la neurologue a demandé un examen]. Du coup, il ira au front, le même secteur que la fois précédente. Le moral était bas hier, ça va mieux aujourd'hui.

Olga, Viber (texte)

Jeudi 5/6, 21h55

Trumpette.

C'est insensé ! Quel homme moralement dénué de sens ! Trump vient de déclarer qu'il envisageait d'imposer des sanctions non seulement à la Russie, mais aussi à l'Ukraine.

Je n’arrive pas à croire que les gens aient voté pour un tel niveau de faillite morale.

Roman Sheremeta, Bluesky, traduction automatique

Jeudi 5/6, 7h30

Mémorandum russe : si quelqu'un veut le lire.

Cartoon Movement, Ramón Díaz Yanes, Amère surprise

Lundi 2 juin, les délégations russe et ukrainienne se sont rencontrées à Istanbul pour un deuxième cycle de discussions depuis la reprise des négociations directes le 16 mai. Au cours de la  rencontre, qui n’a abouti à aucun résultat majeur en vue de la mise en place d’un cessez-le-feu en Ukraine — les deux parties ayant principalement consenti à un échange de prisonniers et de corps de combattants tués sur le front —, Kyiv et Moscou ont échangé des « mémorandums » résumant la position des deux pays ainsi que leurs revendications pour mettre fin à la guerre.

Tandis que l’Ukraine avait communiqué en amont de la rencontre son plan de cessez-le-feu à Moscou ainsi qu’à Washington, le contenu du document russe, traduit et commenté ligne à ligne ci-dessous, n’a été dévoilé que durant la réunion.

Au cours du week-end précédant la rencontre, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe avait déclaré que les négociateurs seraient munis « d’un projet de mémorandum et d’autres propositions de cessez-le-feu ».

Le document russe reprend les demandes maximalistes formulées par Poutine depuis le printemps 2022, et ne présente aucune concession indiquant que Moscou serait favorable à la fin de la guerre — et ce malgré des pertes humaines considérables : près d’un million de morts et de blessés depuis février 2022, selon l’armée ukrainienne.

La position russe — qui repose sur les négociations avortées au printemps 2022 ayant débouché sur le Communiqué d’Istanbul, un document non-signé par les deux parties qui vise à faire de l’Ukraine un « État neutre » — consiste à exiger la résolution des « causes profondes » ayant motivé l’invasion, tandis que les Ukrainiens exigent la mise en place d’un cessez-le-feu de 30 jours, renouvelable à son terme, avant d’entamer des négociations de paix.

Dans le document présenté par les négociateurs ukrainiens à leurs homologues lors de la rencontre du 2 juin, Kyiv réitérait sa position, soutenue par les pays européens, consistant en l’octroi à l’Ukraine de garanties de sécurité, au respect par Moscou de la souveraineté territoriale ukrainienne, ainsi qu’au maintien d’une porte ouverte vers l’adhésion de Kyiv à l’Union européenne et à l’OTAN dans le cadre de tout accord. Les négociateurs ukrainiens manifestaient également leur volonté d’organiser une rencontre entre Zelensky et Poutine, systématiquement refusée par Moscou. [...]

Le Grand Continent, Annexer le Donbass, neutraliser l’Ukraine, décapiter le pouvoir : la fin de la guerre aux conditions de Poutine. Texte intégral du mémorandum russe

Jeudi 5/6, 7h20

La guerre mène à tout : au-dessus de la Mer Noire, un pilote quelque peu espiègle a joué au Télécran [sorte de jeu du 20e siècle qui permettait de tenter de dessiner des obliques avec les deux boutons de l'horizontalité et de la verticalité — ça ne nous rajeunit pas] avec son Mirage pour dessiner le trident ukrainien.

We Translated, Bluesky

Jeudi 5/6, 4h45

Patate.

[...] La crise a atteint les plus hautes sphères du gouvernement. Vladimir Poutine lui-même a reconnu que le pays était confronté à une pénurie de pommes de terre. Le vice-Premier ministre Dmitri Patrouchev, responsable du secteur agricole, a admis que le gouvernement avait tardé à mettre en œuvre des mesures pour stabiliser le marché alimentaire – une référence claire à la « crise de la pomme de terre ».

[...] le principal facteur expliquant la hausse actuelle des prix de la pomme de terre est sans conteste la mauvaise récolte de 2024. Cette année-là, le rendement de la pomme de terre en Russie a chuté de près de 12 % par rapport à 2023, atteignant 17,8 millions de tonnes.

Ce déclin a été provoqué non seulement par les mauvaises conditions météorologiques et la pénurie de plants de pommes de terre, mais aussi par une réduction des surfaces cultivées. En 2023, la Russie a connu une récolte record de pommes de terre, ce qui a fait chuter les prix à un tel point que la culture de cette plante est devenue non rentable. En conséquence, en 2024, les agriculteurs ont délaissé la culture de la pomme de terre au profit de cultures plus lucratives comme les oléagineux, la betterave sucrière et d'autres.

Parallèlement, le secteur a subi une pression accrue de l'inflation, qui a fait grimper le coût des engrais, du carburant, de la logistique, etc., alors que le taux directeur de la Banque centrale s'établissait à un niveau prohibitif de 21 %. De plus, une grande partie de la récolte était de mauvaise qualité, ce qui a accéléré la détérioration et intensifié la concurrence entre les détaillants pour les pommes de terre encore en bon état. [...]

Meduza, Les prix des pommes de terre en Russie ont presque triplé Voici ce qui motive la crise des pommes de terre — et si un soulagement est en route, traduction automatique

Mercredi 4/6, 17h15

Tralala...

Noel Reports, Bluesky

Mercredi 4/6, 16h45

Décomptes.

Selon une étude du think tank américain Center for Strategic and International Studies (CSIS, Washington), publiée mardi, la guerre en Ukraine aurait fait environ 1 million de morts ou de blessés parmi les soldats russes et 400 000 côté ukrainien, portant le bilan total à 1,4 million de pertes humaines. Selon l’étude, 250 000 soldas russes et entre 60 000 et 100 000 soldats ukrainiens auraient été tués, faisant de cette guerre l’une des plus meurtrières depuis la seconde guerre mondiale en territoire russe ou soviétique. [...]

Le Monde, Live

Mercredi 4/6, 8h50

La tarentule du nec.

États-Unis

En réactivant leur filière civile, les Etats-Unis espèrent contrer les ambitions de la Chine. Mais ils ont pris du retard. Comme la France.

Insaisissable Donald Trump. On le savait ardent défenseur des énergies fossiles, poussant l’extraction de gaz et de pétrole jusqu’à l’absurde. Et voilà qu’il devient le chevalier blanc d’une filière nucléaire américaine en déclin. Le 23 mai, son administration a publié plusieurs décrets encourageant le recours à l’atome sur le plan civil. Selon plusieurs experts de l’énergie, il s’agit du plan de relance le plus ambitieux depuis que Dwight Eisenhower a prononcé son fameux discours "Des atomes pour la paix" devant l’Assemblée générale des Nations unies en 1953.

Les textes de Trump, non soumis au vote des élus, prévoient de quadrupler la puissance du parc nucléaire américain, le faisant bondir de 100 gigawatts (GW) aujourd’hui à 400 GW d’ici à 2050, en accélérant le rythme de construction des réacteurs. La Commission de réglementation nucléaire (NRC) disposera désormais d’un délai maximum de dix-huit mois pour statuer sur les demandes de licence, qui prenaient habituellement plusieurs années. Si besoin, le secrétaire américain à l’Energie pourra même contourner les autorités requises pour approuver la conception de réacteurs avancés. Un "game changer" dans le déploiement des petits réacteurs modulaires (SMR), explique-t-on dans le camp républicain.

Les décrets se penchent également sur l’extraction et l’enrichissement de l’uranium. Deux points de vulnérabilité des Etats-Unis, qui importent plus de 20 % de leur combustible enrichi depuis la Russie. Désormais, ces activités sensibles seront réalisées - dans la mesure du possible - par des entreprises américaines. [...]

L'Express, "On leur a tout appris et ils nous ont dépassés" : la Chine relance la bataille mondiale du nucléaire

L'américain Constellation Energy, grand opérateur de centrales nucléaires aux Etats-Unis, a passé un accord pour fournir durant 20 ans à Meta de l'énergie produite par sa centrale nucléaire de Clinton (Illinois), a-t-il annoncé mardi.

L'énergéticien explique dans son communiqué que l'accord avec le géant américain de la technologie Meta (Facebook , Instagram) — dont les conditions financières ne sont pas précisées —, permettra de "soutenir les objectifs en matière d'énergie propre de Meta et les opérations dans la région avec 1.121 mégawatts d'énergie nucléaire sans émissions".

La centrale de Clinton a été mise en service en 1987. Elle devait "fermer prématurément en 2017 après des années de pertes financières", rappelle le communiqué, mais sa fermeture avait été évitée grâce à l'adoption d'un programme de crédits pour les émissions nulles portant jusqu'à mi-2027.

[...] L'essor fulgurant de l'intelligence artificielle a entraîné de gigantesques nouveaux besoins énergétiques.

Les centres de données (data center), ces millions de serveurs qui hébergent les données informatiques, représentent aujourd'hui seulement 1% de la consommation d'électricité mondiale, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Mais à certains endroits, les chiffres s'envolent: en 2023, plus de 25% de la demande d'électricité dans l'Etat de Virginie, aux Etats-Unis, provenait des centres de données, selon l'agence de l'énergie de l'OCDE. [...]

Boursorama, Etats-Unis : Constellation passe un accord pour fournir Meta en énergie nucléaire

France

[...] Au-delà du projet spectaculaire de Cigéo, qui concerne les déchets les plus radioactifs, la Cour des comptes met l’accent sur l’urgence de définir une stratégie de gestion des déchets dits « de faible activité à vie longue » (FAVL), soit des déchets faiblement radioactifs mais qui le resteront jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’années. Plus de 280 000 mètres cubes de ces déchets sont toujours, aujourd’hui, sans solution de stockage pérenne. Il s’agit de déchets dits « radifères », liés à l’exploitation de minerais, de déchets de graphite issus notamment de l’exploitation et du démantèlement des réacteurs de première génération, de déchets bitumés résultant du traitement d’effluents radioactifs, ainsi que de déchets technologiques liés à l’exploitation des installations du site Orano de La Hague (Manche).

[...] Pour expliquer l’absence de solutions, la Cour souligne le fait que la responsabilité de ces déchets soit diluée entre différents producteurs, qui ne considèrent pas ce sujet comme une priorité, les déchets déjà produits étant pour l’instant entreposés dans des conditions peu onéreuses sur les sites des producteurs.

Pour l’institution, le manque de perspectives de stockage fait pourtant peser des « risques majeurs » sur les plans organisationnel, politique, financier et sécuritaire. [...]

Le Monde, Nucléaire : 280 000 mètres cubes de déchets faiblement radioactifs, mais qui le resteront plus de 100 000 ans, n’ont pas de solution de stockage en France

Une élue socialiste s’est trompée lors de l’écriture de son amendement. Le rapporteur du texte lui a signifié son erreur, l’invitant à retirer son amendement, mais celle-ci a décidé de le maintenir. Il a donc été adopté, supprimant donc les objectifs de relance pour les cinq prochaines années

Les députés ont rejeté mardi soir l’article consacrant une relance massive du nucléaire lors de l’examen en commission d’un texte fixant les objectifs énergétiques de la France, après l’adoption dans la confusion d’un amendement socialiste. L’article proposait le maintien du parc nucléaire existant et de tendre, à l’horizon 2050, vers 27 gigawatts de nouvelles capacités installées de production d’électricité d’origine nucléaire. Soit une relance massive de l’atome en France. [...]

Sud-Ouest, Nucléaire : les députés rejettent un article clé relançant la filière après un imbroglio en commission
Cartoon Movement, Alen Lauzán, Minefield [9 juillet 2022]

Iran

Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) marque une escalade significative du ton et des inquiétudes concernant les activités nucléaires du régime iranien. Publiée fin mai 2025, cette évaluation confidentielle accuse Téhéran d’obstruction continue, de travaux nucléaires non déclarés et d’un stock d’uranium enrichi en expansion dangereuse, qui place désormais le pays à portée de la capacité nucléaire.

[...] Le rapport de l’agence souligne une évidence croissante : l’Iran ne poursuit pas l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. L’infrastructure nucléaire, le comportement et les priorités d’investissement du régime clérical pointent clairement vers un objectif d’armement, dissimulé derrière la façade d’un programme civil.

[...] Le discours nucléaire iranien s’effondre sous l’œil attentif. Après des décennies d’efforts, le seul réacteur nucléaire opérationnel du pays, Bushehr-1, contribue à moins de 1,5 % de l’approvisionnement national en électricité. Bien que son coût officiel soit inférieur à 2 milliards de dollars, la centrale de Bushehr – initialement lancée sous le Shah et minée par des décennies de retards, de fermetures et d’inefficacités – a probablement coûté plus de 10 milliards de dollars, les chiffres officiels étant largement considérés comme peu fiables. L’infrastructure nucléaire au sens large – installations d’enrichissement, usines d’eau lourde, mines d’uranium – a coûté au pays bien plus de 100 milliards de dollars en investissements directs et, selon des estimations crédibles, jusqu’à 2 000 milliards de dollars en pertes économiques dues aux sanctions et à l’isolement.

Comme l’a admis l’ancien diplomate iranien Qasem Mohebali le 20 mai 2025, « l’enrichissement de l’uranium a coûté au pays près de 2 000 milliards de dollars » et imposé des sanctions massives, mais se poursuit largement par fierté nationale plutôt que par logique économique. [...]

Conseil National de la Résistance Iranienne, AIEA : le programme nucléaire iranien est axé sur l’armement

Le Kremlin a défendu mardi le « droit » de l'Iran à développer son énergie nucléaire civile, au moment où les tensions s'accentuent entre Washington et Téhéran, en pleines négociations sur un nouvel accord sur le nucléaire iranien. « Les pays ont le droit à l'énergie nucléaire civile (...) et nous estimons bien évidemment qu'ils doivent garder ce droit », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé, lors de son briefing quotidien, sur l'opposition exprimée par le président américain Donald Trump à tout « enrichissement d'uranium » en Iran.

[...] La Russie, qui dispose officiellement du plus grand arsenal nucléaire au monde, hérité de l'URSS, et l'Iran se sont largement rapprochés depuis le déclenchement de l'assaut russe en Ukraine en 2022.

Les deux pays sous sanctions occidentales ont signé en janvier un « partenariat stratégique global », présenté comme une nouvelle étape de l'alliance grandissante entre Moscou et Téhéran. [...]

L'Orient le jour, Le Kremlin défend le « droit » de l'Iran à l'énergie nucléaire civile

Mercredi 4/6, 8h40

Pluie.

Cartoon Movement, Bahram Arjmandnia, The last tree
La pluie est un phénomène naturel par lequel des gouttes d'eau tombent des nuages vers le sol. Il s'agit d'une des formes les plus communes de précipitations sur Terre. Son rôle est prépondérant dans le cycle de l'eau. [...] Pluie — Wikipedia

Le hasard concocte parfois de surprenantes collisions d’agendas. Samedi 31 mai, quatre jours après que les députés français ont décidé de renvoyer la proposition de loi Duplomb afin de la faire adopter en commission mixte paritaire, des chercheurs japonais font état dans la revue Environmental Monitoring and Contaminants Researchdes premières détectionsde pesticides néonicotinoïdes dans l’eau de pluie. Avec, comme substance la plus fréquemment détectée, le fameux acétamipride – que le texte déposé par le sénateur (Les Républicains) de la Haute-Loire Laurent Duplomb vise à réintroduire en France. « Les nuages sont devenus un vecteur de contamination de l’environnement global », résume le chimiste et toxicologue Jean-Marc Bonmatin (CNRS), qui travaille depuis trente ans sur cette famille de pesticides. [...]

Le Monde, De l’acétamipride détecté pour la première fois dans l’eau de pluie au Japon

Mercredi 4/6, 8h30

Civilisation mercantile : sorte de victoire de l'égotisme ?

Le nombre de personnes fortunées dans le monde, définies comme les personnes dont l'argent disponible hors résidence principale dépasse le million de dollars, a augmenté sur un an de 2,6 %, à 23,4 millions de personnes en 2024, a calculé le cabinet de conseil dans son étude intitulée « World Wealth Report » . Une croissance principalement portée par l'augmentation du nombre de personnes « ultra-fortunées », possédant 30 millions de dollars et plus, en hausse de 6,2 % sur un an.

[...] Les Etats-Unis enregistrent la plus forte croissance, avec 562.000 millionnaires supplémentaires, soit une augmentation de 7,6 %. Le pays en compte désormais 7,9 millions.

En revanche, le nombre de personnes fortunées en Europe recule de 2,1 %, à cause notamment de la stagnation économique dans ses principales économies : la France perd 21.000 millionnaires. Mais le nombre de particuliers ultra-fortunés progresse de 3,5 % en Europe, traduisant une concentration accrue de la richesse. [...]

Les Échos, La fortune et le nombre de riches atteignent un nouveau record, selon Capgemini

Mercredi 4/6, 7h00

Corée du Nord.

SEOUL, 04 juin (Yonhap) -- Le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Sergueï Choïgou, est arrivé à Pyongyang avec l'intention de rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté ce mercredi l'agence de presse russe Tass. Le chef de la sécurité russe a été envoyé par le président Vladimir Poutine, a-t-il été précisé.

Cette visite survient dans un contexte de spéculations selon lesquelles Kim pourrait se rendre en Russie pour un sommet avec Poutine afin de marquer le premier anniversaire de la signature du traité de défense mutuelle en juin de l'année dernière, qui a entraîné le déploiement par la Corée du Nord de plus de 10.000 soldats pour la guerre menée par Moscou contre l'Ukraine. [...]

Yonhap, Le chef de la sécurité russe à Pyongyang pour une rencontre avec Kim Jong-un

Mercredi 4/6, 6h45

Corée du Sud.

SEOUL, 04 juin (Yonhap) -- Après dépouillement de 93,38% des bulletins, la victoire du candidat du Parti démocrate à la course présidentielle, Lee Jae-myung, a été confirmée à 2h30 ce mercredi matin, alors qu'il se trouvait selon les résultats intermédiaires à 48,8% contre 42,0% pour Kim Moon-soo du Parti du pouvoir du peuple. Il restait 2,18 millions de voix à dépouiller, mais l'écart entre Lee et Kim était de 2,24 millions à cette heure précise.

Avant même la confirmation de son élection, Lee [...] a notamment annoncé : «En surmontant l'insurrection, je ferai en sorte que le coup d'Etat militaire ne soit plus répété, ce qui est la mission première que m'a confiée la population».

[...] Concernant la situation sécuritaire sur la péninsule coréenne, le président élu a noté qu'il chercherai «le chemin qui amènera les deux Corées à vivre et à coexister en paix». Il a expliqué : «Nous allons faire usage des forces de dissuasions contre le Nord avec nos forces armées mais nous tenterons de dialoguer avec le Nord, dans un esprit permettant d'instaurer la paix pour qu'au lieu de vaincre l'autre nous n'ayons pas besoin de nous battre.» A ce sujet, il a ajouté qu'il est «nécessaire de minimiser les risques en Corée en stabilisant rapidement la situation sur la péninsule coréenne». [...]

Yonhap, Lee Jae-myung du Parti démocrate remporte la présidentielle 2025
Le président Lee Jae-myung prête serment le mercredi 4 juin 2025 à l'Assemblée nationale, lors de la cérémonie de prestation de serment. (Pool photo)

Mardi 3/6, 23h55

Pays-Bas.

Le gouvernement néerlandais s'est effondré après que le leader d'extrême droite Geert Wilders a retiré son parti de la coalition au pouvoir à la suite d'un conflit sur la politique d'immigration et d'asile.

Le Premier ministre Dick Schoof a remis mardi sa démission et celle de son cabinet, en place depuis onze mois, au roi Willem-Alexander. Les ministres restants assureront l'intérim jusqu'à de nouvelles élections, probablement en octobre.

« Nous avons décidé qu'il n'y avait désormais pas suffisamment de soutien pour ce gouvernement », a déclaré Schoof aux journalistes à La Haye après une réunion d'urgence du cabinet, ajoutant qu'il considérait la décision de Wilders comme « irresponsable et inutile ».

Wilders, dont le parti populiste et anti-islamique pour la liberté (PVV) a terminé premier au parlement lors des dernières élections , a déclaré qu'il « se battrait lors des prochaines élections pour rendre le PVV encore plus fort » et « dans le but de devenir Premier ministre la prochaine fois ». [...]

The Guardian, Le gouvernement néerlandais s'effondre alors que le leader d'extrême droite retire son parti de la coalition, traduction automatique

Mardi 3/6, 20h30

Zapo.

La Russie aimerait redémarrer la centrale nucléaire occupée de Zaporijia, mais cela n'est pas possible dans un avenir proche, — le directeur de l'AIEA Grossi
Il a souligné que la reprise de l’activité de l’usine nécessiterait le pompage de l’eau du fleuve Dniepr, une alimentation électrique stable…

MAKS25, Bluesky, traduction automatique
Energoatom, Telegram

Mardi 3/6, 20h20

Palmarès.

Reuters — Une image combinée montre des images satellite de l'aérodrome de Belaya, avant et après l'attaque de drones ukrainiens ciblant les aérodromes militaires russes, au milieu de l'invasion continue de l'Ukraine par la Russie, dans la région d'Irkoutsk, en Russie, le 17 mai 2025 à gauche et le 2 juin 2025 à droite. 2025 Planet Labs PBC (à gauche) & Capella Space/Handout via REUTERS
  • Détruisez un navire de guerre avec un drone naval
  • Détruisez un sous-marin avec un missile de croisière
  • Abattre des drones russes à l'aide de drones ukrainiens
  • Détruire un hélicoptère à partir d'un drone naval
  • Détruisez un avion de chasse avec un drone naval
  • Détruisez les bombardiers stratégiques avec des drones FPV
Anton Gerashchenko, Blueksy, traduction automatique

On dit chez nous que le Dieu aime la trinité. Ça veut dire que si on fait quelque chose de bien, il faut le faire trois fois (comme Boudmo). J'ai hâte de lire des nouvelles demain ou après-demain...

Olga, Viber (texte)

Jour 1195 de ma guerre de trois jours. Des camionneurs russes ont conduit les drones ukrainiens jusqu'aux bases aériennes, et des caméras de sécurité russes ont filmé leur attaque sur le pont.

Je reste un maître stratège.

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Mardi 3/6, 20h15

Héhé.

War Translated, Bluesky
[...] Un pseudo-philosophe russe implore l'aide des partisans du président américain en raison des frappes ukrainiennes contre la Russie.

Mardi 3/6, 15h10

Medvedev a dit (la vérité).

[...] Dans un message posté sur X, mardi, le sénateur américain Lindsey Graham a commenté la déclaration de l’ex-chef de l’Etat russe, Dmitri Medvedev, l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, concernant l’objectif de la Russie lors des pourparlers à Istanbul. « Félicitations à M. Medvedev pour ce rare moment d’honnêteté de la part de la machine de propagande russe. J’apprécie que vous ayez clarifié pour le monde que Poutine et la Russie ne sont absolument pas intéressés par la paix », déclare-t-il.

Dans un message publié dans la matinée sur Telegram, Dmitri Medvedev a affirmé que « les négociations d’Istanbul sont nécessaires non pas pour une paix de compromis sur des conditions irréalistes inventées par quelqu’un, mais pour notre victoire rapide et la destruction complète du gouvernement néonazi. Tel est le sens du mémorandum russe publié hier ».

Le Monde, Live

Mardi 3/6, 14h00

Kertch.

Aïe aïe aïe : c'est trop bien.

Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a mené la troisième attaque contre le pont de Crimée depuis le début de la guerre à grande échelle de la Russie en 2022, minant et endommageant ses supports sous-marins, a annoncé le SBU le 3 juin.

"L'opération a duré plusieurs mois. Les agents du SBU ont miné les supports de cette construction illégale", a déclaré le SBU sur Telegram.

The Kyiv Independent, Le pont de Crimée en Russie a été secoué par des explosions, le SBU ukrainien en revendique la responsabilité, traduction automatique
MAKS25, Bluesky

Mardi 3/6, 9H30

Pétrole (suite).

Depuis plusieurs semaines, le sénateur républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Blumenthal mènent un groupe d’élus issus des deux bords désireux de mettre davantage la pression sur Vladimir Poutine.

Mais les républicains attendent l’approbation de Donald Trump, rapporte le journal The Hill. Malgré ses critiques envers Vladimir Poutine, il n’a pas encore apporté son soutien au projet de sanctions soutenu par 81 des 100 sénateurs. Le chef de la majorité au Sénat, John Thune, a déclaré que le projet de loi pourrait être présenté lors de la session actuelle.

La proposition de loi imposerait également des droits de douane de 500 % sur les biens importés de pays qui achètent à la Russie du pétrole, du gaz, de l’uranium, et d’autres produits. La Chine et l’Inde sont les plus grands clients de la Russie pour ces articles, représentant 70 % des exportations énergétiques de la Russie.

Le Monde, Live

Mardi 3/6, 8h25

Négos.

Les délégations ukrainienne et russe se sont rencontrées à Istanbul le 2 juin et ne sont parvenues à un accord que sur l'échange de prisonniers de guerre. Le refus de la Russie de remettre à l'Ukraine, avant la réunion, son mémorandum contenant les conditions d'un accord de paix a rendu la réunion largement improductive et a prolongé le processus de négociation.

Les délégations ukrainienne et russe se sont rencontrées à Istanbul pendant environ une heure.
Le ministre ukrainien de la défense, Rustem Umerov, qui dirigeait la délégation ukrainienne à Istanbul, a déclaré que l'Ukraine proposait un cessez-le-feu de 90 jours, la libération de tous les prisonniers de guerre, le retour des enfants ukrainiens que les autorités russes ont enlevés et une nouvelle série de pourparlers entre l'Ukraine et la Russie entre le 20 et le 30 juin afin de préparer une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président russe Vladimir Poutine. La délégation russe semble avoir rejeté la proposition ukrainienne d'un cessez-le-feu de 90 jours.

Les délégations ukrainienne et russe se sont mises d'accord pour procéder à un échange « tous contre tous » de prisonniers de guerre gravement malades et blessés et de prisonniers de guerre âgés de 18 à 25 ans, ce qui, selon la délégation russe, concernerait au moins 1 000 prisonniers de guerre au total. Les délégations se sont également mises d'accord pour échanger les corps des militaires décédés selon la formule « 6 000 contre 6 000 ».
L'assistant présidentiel russe Vladimir Medinsky, qui a dirigé la délégation russe, a déclaré que la Russie a proposé un cessez-le-feu de deux à trois jours dans des zones non spécifiées du front pour permettre aux deux parties de récupérer les corps sur le champ de bataille. Medinsky a déclaré que l'Ukraine et la Russie créeront des commissions médicales permanentes pour procéder à des échanges réguliers de prisonniers de guerre gravement blessés sans avoir à attendre des « décisions politiques ».

Umerov a noté que la Russie a d'abord remis à l'Ukraine son mémorandum avec ses conditions pour un règlement de paix pendant la réunion et que l'Ukraine étudiera le document pendant une semaine avant de décider de la suite à donner. Umerov a déclaré le 28 mai que l'Ukraine, en revanche, avait déjà présenté son mémorandum à la Russie - bien avant les pourparlers du 2 juin.

ISW continue d'estimer que la Russie tente de perturber le processus de paix et de prolonger la guerre afin de faire des gains supplémentaires sur le champ de bataille. [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 2 juin, traduction Deepl

Mardi 3/6, 7h555

Pétrole.

Cartoon Movement, E L E N A . ospina, Going back

Depuis le début de cette invasion en février 2022, la Russie a gagné plus de trois fois plus d’argent en exportant des hydrocarbures que l’Ukraine n’a reçu d’aide allouée par ses alliés.

Les données analysées par la BBC montrent que les alliés occidentaux de l'Ukraine ont payé à la Russie plus pour ses hydrocarbures qu'ils n'ont donné d'aide à l'Ukraine.

Les militants affirment que les gouvernements d’Europe et d’Amérique du Nord doivent faire davantage pour empêcher le pétrole et le gaz russes d’alimenter la guerre avec l’Ukraine. [...]

BBC, Comment l'Occident aide la Russie à financer sa guerre contre l'Ukraine, traduction automatique

Lundi 2/6, 19h25

Autrement dit : baisse ton slip, tourne-toi.

Les médias russes partagent un mémo de paix exigeant : le retrait total des troupes ukrainiennes des régions occupées, la reconnaissance de la Crimée et du Donbass comme russes, la neutralité de l'Ukraine, des élections, aucun redéploiement de troupes, aucune arme nucléaire et une interdiction des livraisons d'armes occidentales.

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique

Lundi 2/6, 13h25

Big badaboum (suite).

Pendant ce temps en Ukraine, Bluesky [ Ceci est un porte-avion.]

En atteignant simultanément, dimanche 1er juin, quatre bases aériennes russes, dont une au fin fond de la Sibérie, le service de sécurité d’Ukraine (SBU) vient de démontrer sa capacité à frapper loin en territoire russe. Les dommages infligés à l’aviation ennemie par l’opération clandestine, appelée « Toile d’araignée », attestent d’une aptitude de planification insoupçonnée.

Quarante et un avions russes (dont les bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22M3, qui ne sont plus fabriqués, ainsi que l’avion de commandement A-50) ont été détruits ou endommagés au sol, selon le SBU, un bilan sans précédent dans l’histoire de l’aviation militaire russe. Le chiffre n’est pas repris par Moscou, qui confirme l’attaque sans en préciser l’ampleur. Des images satellites permettront d’estimer plus précisément les dégâts dans les jours à venir.

[...] Les forces aérospatiales russes ont été victimes de l’effet de surprise causé par des groupes de petits drones FPV (first person view, « à pilotage en immersion ») lancés de conteneurs clandestinement installés à proximité des aérodromes. La défense antiaérienne russe fait face, depuis quelques mois, à des vagues nocturnes de drones ukrainiens à long rayon d’action et de gabarit très supérieur. Elle n’était pas prête à l’intrusion diurne, sur des aérodromes, de drones FPV au rayon d’action dépassant rarement les 15 kilomètres, volant en rangs serrés à très basse altitude.

[...] Les blogueurs militaires pro-Kremlin, auxquels une plus grande liberté de parole est permise du fait d’une moindre audience, sont dans l’ensemble indignés. La chaîne Telegram « Vatfor », proche de l’état-major russe, reconnaît le « succès général évident des services spéciaux ukrainiens ». La chaîne « Fighterbomber », éditée par un ancien pilote de bombardier, parle de « jour noir pour l’aviation à long rayon d’action ». Elle déplore qu’il ait été impossible d’évacuer les avions « du fait que les attaques ont été lancées à très faible distance. De même, il n’a pas été possible d’activer la défense antiaérienne Pantsir et S-300 ». [...]

Le Monde, Guerre en Ukraine : Kyiv démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie
Cartoon Movement, Fares Garabet, Putin

Les chaînes russes Telegram signalent d'énormes embouteillages en Russie alors que tous les camions sont soumis à des contrôles approfondis après l'attaque d'hier contre les aérodromes militaires russes lancée depuis des camions.

Anton Gerashchenko, Bluesky, traduction automatique

C'est lundi. Vous détestez peut-être votre travail, mais au moins vous n'êtes pas un général russe sur le point de m'expliquer comment un tiers de mon aviation stratégique a été détruit en une matinée par des drones bon marché d'Alibaba.

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Il semble que les drones FPV qui ont attaqué les aérodromes russes hier soient des drones « Osa » de la société ukrainienne « First Contact ».

MAKS25, Bluesky, traduction automatique

À partir de ce soir, les protocoles de sécurité de chaque base ayant des cibles de grande valeur en Europe et en Amérique du Nord vont devoir être revus

Philips O'Brien, Bluesky, traduction automatique

[...] [La base russe de] Belaya abrite également certains des avions russes les plus précieux, notamment les bombardiers stratégiques à long rayon d'action TU-95, qui constituent l'un des outils les plus efficaces utilisés par les Russes pour attaquer l'Ukraine. Ils peuvent emporter jusqu'à huit missiles Kh-101 chacun sur des pylônes externes, et ces missiles ont une portée de plus de 5 000 kilomètres, des capacités avancées d'évasion radar, des leurres intégrés et sont équipés d'ogives de 400 kilogrammes . Il y a quelques jours à peine, dix TU-95 russes ont été utilisés pour lancer une importante salve de KH-101 sur l'Ukraine lors d'une des attaques massives russes contre des villes ukrainiennes.

Il convient également de noter que la Russie n'a aucun moyen de construire de nouveaux TU-95 (ils ont été construits il y a des décennies) et qu'elle ne peut pas, par magie, lancer la production de manière aussi rapide. Il s'agit de pertes de capacités réelles, impossibles à compenser.

[...] nous ignorons comment les drones étaient contrôlés. Certains ont évoqué l'idée d'une IA – ce qui me paraît exagéré (une IA complète, en tout cas). Les drones auraient pu être équipés d'un logiciel de reconnaissance de cible basique, ou de schémas de vol programmés. C'est mon hypothèse, car ils auraient dû être autoguidés s'ils avaient été lancés depuis ces camions au cœur de la Russie. Cependant, nous avons encore beaucoup à apprendre à ce sujet.

S'il s'agissait réellement de drones pilotés par IA, le monde de la guerre aurait changé du tout au tout. Je suis sceptique pour l'instant.

Et bien sûr, nous ignorons quelle sera la réaction russe, mais nous pouvons supposer qu'elle sera violente et destructrice. C'est la plus grande humiliation pour la Russie dans cette guerre. Des cibles de grande valeur, au cœur même de la Russie, ont été détruites d'un seul coup par les services de renseignement ukrainiens. Il se passera quelque chose (mais ce ne sera pas nucléaire). [...]

Philips O'Brien, Mise à jour du week-end n° 135 : Oubliez ça : les Ukrainiens viennent de réussir l'opération la plus réussie de la guerre, traduction automatique
Savchenko Volodymyr, Bluesky

Lundi 2/6, 12h45

Pologne (suite.

La victoire du candidat nationaliste conservateur, Karol Nawrocki, à l’élection présidentielle en Pologne, dimanche 1er juin, est un coup de tonnerre dans un ciel européen déjà très assombri par la montée de l’extrême droite, une dynamique activement stimulée par l’administration Trump à Washington et son mouvement Make America Great Again (MAGA).

M. Nawrocki, un historien de 42 ans sans expérience politique, présenté par le parti Droit et justice (PiS), a battu de justesse, avec 50,89 % des voix, le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, soutenu, lui, par le parti de centre droit du premier ministre, Donald Tusk, Plateforme civique.

L’étroitesse de la victoire de M. Nawrocki confirme la polarisation de l’électorat polonais, qui s’est fortement mobilisé pour ce second tour, avec un taux de participation de 71,63 %. Selon un scénario désormais familier en Europe, le maire de Varsovie a réalisé ses meilleurs scores dans les grandes villes de Pologne, tandis que le candidat nationaliste conservateur a séduit les électeurs des zones rurales, mais aussi l’électorat jeune, en particulier masculin.

[...] Sixième économie de l’Union, en croissance continue, avec une population équivalente à celle de l’Espagne et un gros budget militaire, [la Pologne] joue aussi un rôle diplomatique et logistique crucial dans le contexte de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Le nouveau président ne remet pas en cause l’appartenance de son pays à l’UE, ni celle à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), mais il appuiera les forces souverainistes au sein de l’Union et il est opposé à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. [...]

Le Monde, Pologne : un coup de tonnerre dans le ciel européen

Lundi 2/6, 7h55

Pologne.

Le 1er juin s'est tenu le deuxième tour des élections présidentielles en Pologne. Les bureaux de vote étaient ouverts de 7 heures à 21 heures. La Commission électorale nationale a déjà publié les données de toutes les commissions électorales. L'élection présidentielle en Pologne a été remportée par Karol Nawrocki, président de l'Institut de la mémoire nationale, candidat soutenu par le PiS. Son avantage sur Rafał Trzaskowski était d'un peu plus de 300 000 voix. [...]

Rzeczpospolita, Élections présidentielles en Pologne : deuxième tour. Couverture en direct, traduction automatique

Nawrocki a recueilli 50,89 % des voix lors du second tour des élections du 1er juin, battant de justesse son rival libéral, le maire de Varsovie Rafal Trzaskowski, selon la Commission électorale nationale polonaise. Trzaskowski a obtenu 49,11 % des voix.

Ces élections, suivies de près, ont été largement perçues comme un tournant dans la trajectoire politique de la Pologne, notamment dans son approche des relations polono-ukrainiennes. Nawrocki, connu pour son approche politique « trumpienne », a été critiqué pour avoir repris des discours pro-russes en raison de son opposition à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. [...]

The Kyiv Independent, Le candidat conservateur Nawrocki remporte l'élection présidentielle polonaise par une faible marge, traduction automatique

Dimanche 1/6, 23h30

Big badaboum (suite).

MAKS25, Bluesky

Avec humour, quelqu'un a représenté l'hypothèse d'une future protection des bombardiers russes par des cages grillagées à l'instar des solutions bricolées pour les tanks. L'aérodynamisme semble globalement préservé.


Dimanche 1/6, 23h25

Langue.

L'Ukraine nous a donné un mémorandum sur le cessez-le-feu en ukrainien et en anglais, Dieu merci, nous avons des gens qui connaissent l'anglais - Medinsky [médiateur russe à Istambul]

MAKS25, Bluesky, traduction automatique

Dimanche 1/6, 20h35

Big badaboum (suite).

Entre évocation de cheval de Troie et de Pearl Harbor, les commentaires des analystes russes oscillaient ce dimanche entre la sidération et la colère après une opération de sabotage, probablement sans précédent, menée le jour même par l'Ukraine. Les services secrets ukrainiens, SBU, ont revendiqué avoir frappé cinq bases stratégiques russes simultanément avec des drones de type FPV (first person view), pilotés par des opérateurs en direct via radio ou fibres optiques.

[...] Ces raids ont frappé une base sous-marine, à Mourmansk, et au moins quatre bases aériennes, à Diaguilevo, à Olenia, à 1.600 km du front, à Ivanovo, et surtout à Belaïa, près du lac Baïkal, donc à… 4.000 km du front. [...]

Les Échos, Kyiv revendique la destruction d'un tiers des bombardiers nucléaires stratégiques russes

L'Ukraine a mené dimanche une frappe massive de drones sur des bases aériennes russes, affirmant avoir détruit des dizaines d'avions. Des éléments indiquent également que le quartier général de la Flotte du Nord, où se trouvent des sous-marins nucléaires russes, a également été attaqué. Globalement, l'attaque visait clairement les moyens aériens stratégiques les plus précieux de la Russie, qui ne peuvent être remplacés rapidement, quelle que soit la manière, et dont le simple remplacement serait extrêmement coûteux.

[...] La chaîne Telegram russe Rybar a félicité les résidents locaux qui ont tenté d'empêcher le lancement des drones depuis des camions.

« Lors d'attaques comme celle d'aujourd'hui, on observe souvent le comportement stupide de la population civile locale. En effet, en cette quatrième année d'existence du SVO, elle se précipite pour filmer les débarquements et les publier sur Internet, aidant ainsi l'ennemi », a écrit Rybar . « Heureusement, il existe aussi des exemples du contraire : une vidéo devenue virale sur Internet montre comment des conducteurs bienveillants, sur un parking de la région d'Irkoutsk, sont montés à bord d'un camion d'où décollaient des drones et ont tenté de les détruire à coups de pierres et de moyens improvisés. Ces personnes ont risqué leur vie : l'ogive du drone n'est pas la plus petite, et la question de savoir ce qui se passerait en cas d'explosion est rhétorique. Mais ces hommes ont quand même tenté de sauver des vies, même s'il s'agissait de simples civils. »

« Nous espérons que leurs mérites seront dûment reconnus ; heureusement, il existe déjà des précédents », a ajouté Rybar. « Cependant, le constat est clair : les échecs de certains conduisent à ce que la dernière ligne de défense soit constituée d'hommes ordinaires, contraints de détruire des drones à mains nues. »

[...] Quels que soient les bombardiers détruits et leur nombre, cette attaque représente un véritable coup de maître pour la planification et la sécurité opérationnelle ukrainiennes. Préparé depuis plus d'un an, ce plan incluait l'installation de drones sur des camions, puis leur dissimulation par ce qui semblait être des structures en bois ressemblant à des maisons en Russie. C'est tout simplement stupéfiant. [...]

The War Zone, Des bombardiers stratégiques russes détruits lors d'une attaque de drones à grande échelle sans précédent (mise à jour), traduction automatique

Dimanche 1/6, 18h15

C'est dimanche. "Comment échapper à l'image générée par le pouvoir officiel ?"

[...] Le photographe Carl de Keyzer a publié un livre de photos, Putin’s dream sans [retourner] en Russie. Il a hacké Midjourney avec son travail sur l’Homo Sovieticus. [...]

Arte, PhantasIA #2, le magazine de la création IA

[A partir de fin 1987,] la censure sévère des années précédentes semble avoir cédé la place à une ouverture sans précédent. Les journalistes occidentaux sont autorisés à se rendre en Arménie, par exemple après les violents tremblements de terre de 1988. La presse officielle russe rapporte même les grandes manifestations et complots nationaux en Géorgie, en Arménie et dans les États baltes.

Mais comment se porte l'« Homo Sovieticus » en attendant ? Le photographe belge Carl de Keyzer se rend en Union soviétique douze fois en l'espace d'un an (d'août 1988 à août 1989). De Keyzer ne se laisse pas séduire par la photographie informelle. Il voyage dans des régions et se retrouve dans des situations où toute trace de changement est à peine perceptible. Par ses choix et sa photographie réfléchie, il parvient à capturer une atmosphère qui appartiendra peut-être bientôt au passé.

Carl de Keyzer, Homo Sovieticus - URSS 1989 CCCP

Dimanche 1/6, 17h30

Rappel.

En 1996, conformément au mémorandum de Budapest garantissant son intégrité territoriale, l'Ukraine a remis sa dernière ogive nucléaire à la Russie.

Ils ont également fourni des bombardiers lourds (Tu-22) et 1 068 missiles de croisière Kh-55, qui ont été tirés sur l'Ukraine au cours de cette guerre.

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Aujourd'hui, ils doivent implorer les pays qui les ont encouragés à signer l'accord pour obtenir les moyens de se défendre. S'ils ne l'avaient pas signé, conservé leurs ogives nucléaires et développé un système de lancement simple, nous ne les aurions jamais envahis (et votre président ne le dira jamais assez).

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Dimanche 1/6, 16h55

Big badaboum.

À 18h00 [heure UKR], la destruction de 7 avions stratégiques Tu-95 et Tu-22M3 et d'un avion de transport militaire An-12 a été confirmée visuellement, - Dnipro Osint

MAKS25, Bluesky, traduction automatique

L’Ukraine a mené, dimanche, une opération « d’ampleur visant à détruire des bombardiers ennemis » loin du front en Russie, a annoncé une source au sein du service de sécurité ukrainien (SBU), disant que plus de 41 appareils avaient été touchés. L’attaque aurait visé les aérodromes de Diaguilevo, Olenia, Ivanovo, Belaïa et Voskressensk.

[...] L’opération, dont le nom de code est « soie » ou « toile d’araignée » (Паутина, en ukrainien), a été planifiée depuis un an et demi. Elle a été supervisée par Volodymyr Zelensky et dirigée par le chef des services spéciaux, Vassyl Maliouk, qui, décrivant l’attaque contre la base de Belaïa, déclare que « le SBU a d’abord transporté des drones kamikazes en Russie, (…) cachés dans des caisses placées sur des camions ». « Au moment opportun, elles se sont ouvertes et les drones ont décollé pour frapper les bombardiers russes. » Plusieurs comptes Telegram publient des images des drones et des caisses.

Selon Ukrayinska Pravda, « les agents impliqués dans cette opération historique sont de retour sains et saufs en Ukraine. Toute [arrestation] par le régime de Poutine serait une mise en scène à des fins de propagande ». [...]

Le Monde, Live

Un camion transportant des drones a explosé, apparemment dans la région de l'Amour, en Russie. On ignore si l'explosion s'est produite avant ou après le lancement des drones.

Noel Reports, Bluesky, traduction automatique

Jour 1193 de ma guerre de trois jours. Des avions russes valant plusieurs milliards de dollars ont été détruits par des drones ukrainiens valant plusieurs milliers de dollars.

Je reste un maître stratège.

Dark Poutine, Bluesky, traduction automatique

Dimanche 1/6, 13h25

Nécrologie.

Le 1er juin, on a appris qu'une vétérane du mouvement national tatar de Crimée, Aishe Seitmuratova, est décédée en Crimée occupée à l'âge de 88 ans.

[...] Aishe Seitmuratova est une personnalité publique tatare de Crimée, militante des droits de l'homme, participante au mouvement national des Tatars de Crimée, prisonnière politique du régime soviétique, journaliste et publiciste en exil.

En 1964, elle rejoint le mouvement national tatar de Crimée dans la région de Samarkand. Elle a participé à des réunions avec des représentants du gouvernement soviétique, en particulier du Comité central du PCUS. En 1966, elle fut arrêtée pour « incitation à la haine ethnique » et condamnée à trois ans de probation. En 1971, elle fut de nouveau arrêtée et condamnée à trois ans de prison pour avoir « diffusé sciemment de fausses inventions diffamant l'État et le système social soviétiques ». Elle a purgé sa peine dans les camps de Mordovie.

Après sa libération en 1974, elle a continué ses activités en faveur des droits de l’homme. En 1978, elle émigre aux États-Unis, craignant un traitement psychiatrique forcé.

Là, elle a travaillé comme journaliste pour les stations de radio Voice of America, Liberty, BBC et Deutsche Welle, couvrant les problèmes du peuple tatar de Crimée, l'histoire de la répression, de la russification et de l'assimilation. [...]

Ukraïnska Pravda, Décès de la dissidente légendaire Aishe Seitmuratova en Crimée, traduction automatique

Dimanche 1/6, 12h10

Comment ça se passe.

Iryna notre trésorière vient de valider le bilan des ventes transmis par Guillaume, coordinateur bénévole de la 31ème édition de l'opération "10 000 œufs pour les Enfants de Tchernobyl" :

  • 18 933 œufs en bois peints d'Ukraine vendus entre le 22 mars et le 21 avril 2025, soit une augmentation de 673 pysanky en bois par rapport à 2024 (+ 3,68%).
  • Recette de 94 665 euros, bénéfices d'environ 77 000 euros en nette augmentation par rapport à l'année dernière grâce à la coordination bénévole de Guillaume (salariée les précédentes années).
  • En 31 éditions, le total des œufs vendus à l'unité par nos fantastiques vendeurs bénévoles se monte à 731 152 !
  • Les bénéfices enregistrés financeront pour partie 4 projets au profit des enfants ukrainiens qui vivent au voisinage de la Zone d'exclusion de Tchernobyl : aide alimentaire, accueil du 60ème groupe en France, fournitures scolaires et médicaments.

L'association LES ENFANTS DE TCHERNOBYL remercie toutes celles et tous ceux qui partagent ce nouveau succès : nos acheteurs, nos vendeurs, nos responsables et nos partenaires. [...]

Les Enfants de Tchernobyl, mailing

L’art de décorer les œufs est une tradition ukrainienne vieille de plusieurs siècles. Les motifs et symboles traditionnels sont appliqués sur un œuf à l’aide de cire. L’œuf est ensuite plongé dans la teinture, qui recouvre toutes les parties de l’œuf à l’exception des parties cirées. Le processus est ensuite répété pour obtenir le motif et les couleurs souhaités. Les symboles utilisés reflètent des souhaits et messages personnels. Bien que cette tradition soit antérieure au christianisme, elle est devenue au fil du temps une tradition de Pâques. L’échange d’œufs décorés, ou pysankas, en guise de cadeaux a toutefois une signification très forte pour les Ukrainiens, quelle que soit leur religion. [...]

UNESCO, Le pysanka, tradition et art ukrainiens de décorer des œufs

Dimanche 1/6, 11h55

Comment ça cause. Aujourd'hui : "l'interférence illégale".

Deux ponts se sont effondrés dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-ouest de la Russie, près de la frontière ukrainienne, provoquant des déraillements de trains dont l'un a fait au moins sept morts et 66 blessés, selon les autorités.

La compagnie ferroviaire a évoqué une "interférence illégale" comme cause de la première catastrophe, qui s'est produite samedi soir dans la région de Briansk.

[...] Dimanche matin, le gouverneur de la région voisine de Koursk, Alexandre Khinshtein, a rapporté sur Telegram l'effondrement d'un autre pont, ferroviaire cette fois-ci, sur lequel circulait une locomotive qui a "chuté" sur l'autoroute passant en dessous et "pris feu".

[...] L'Ukraine ne commente généralement pas les sabotages sur le territoire russe. Mais il peut arriver qu'elle s'en félicite, considérant qu'il s'agit de ripostes légitimes aux offensives de la Russie contre son propre réseau ferroviaire.

[...] L'effondrement de deux ponts dans les régions russes de Koursk et de Briansk, frontalières de l'Ukraine, dans la nuit de samedi a dimanche, a été provoqué par "des explosions", ont déclaré les enquêteurs russes. [...]

La Libre, Deux ponts s'effondrent en Russie, au moins sept morts et 66 blessés: des explosions à l'origine de l'accident

Dimanche 1/6, 11h45

America, America.

Chaque président pense pouvoir changer le monde – et Donald Trump a un sens de sa toute-puissance personnelle encore plus grand que ses prédécesseurs récents.

Mais les choses ne se passent pas très bien pour le 47e président. Trump pourrait bien intimider les géants de la technologie pour les amener à respecter la ligne et utiliser le pouvoir gouvernemental pour tenter de faire plier des institutions comme l'Université Harvard et les juges, mais certains dirigeants mondiaux sont plus difficiles à intimider.

Il continue d'être ignoré et humilié par le président russe Vladimir Poutine, qui défie les efforts américains pour mettre fin à la guerre en Ukraine . Les médias russes dépeignent désormais Trump comme un homme à la parole dure qui cligne toujours des yeux et n'impose jamais de conséquences. [...]

CNN, Les frustrations de Trump en matière de politique étrangère s'accumulent, traduction automatique
Elon Musk lors de la conférence de presse avec le président Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, le 30 mai 2025, à Washington. (Evan Vucci/AP/SIPA)

Les combats judiciaires d'Elon Musk dureront plus longtemps que son passage à la Maison-Blanche. Alors qu'il quitte son poste officiel au sein du gouvernement américain, des dizaines d'actions en justice concernant le rôle du milliardaire dans l'administration Trump et le travail du Département de l'efficacité gouvernementale (Doge) vont se poursuivre. Elon Musk a déclaré qu'il continuerait à être « un ami et un conseiller ». Il n'a pas précisé ce que cela impliquerait.

Au moins trois actions en justice sont en cours, accusant Donald Trump d'avoir accordé au cours des quatre derniers mois au directeur général de Tesla Inc. et de SpaceX l'équivalent d'un poste ministériel, et ce de manière inconstitutionnelle.

[...] Skye Perryman, présidente de Democracy Forward, un groupe impliqué dans un certain nombre de procès contre l'administration, a déclaré : « S'il a quitté Washington, les dégâts qu'il a causés n'ont pas disparu. »

Les Échos, Elon Musk face à des dizaines de procès après son départ de la Maison-Blanche

De retour d'Ukraine, les sénateurs américains Richard Blumenthal et Lindsey Graham ont rencontré les ministres français des Finances et des Affaires étrangères samedi à Paris, puis le président Macron, pour discuter de leur loi sur des sanctions secondaires contre les clients de l'industrie pétrolière russe.

« On change le jeu. » C'est avec assurance que le sénateur républicain Lindsey Graham est venu expliquer samedi à Paris son projet d'imposer des sanctions secondaires aux clients de la Russie pour obtenir un cessez-le-feu en Ukraine. Avec le sénateur démocrate Richard Blumenthal, coauteur de la loi, ils veulent imposer des droits de douane de 500 % à ceux qui achèteront du pétrole ou du gaz à la Russie.

« 70 % des exportations de gaz et de pétrole russe sont à destination de l'Inde et de la Russie. Nous voulons que Xi Jinping prenne son téléphone et explique à Poutine qu'il faut arrêter de jouer. » Ces sanctions secondaires sont destinées « à faire changer les comportements », explique Lindsey Graham et affaiblir l'économie russe. « Elle est en mauvais état et 40 % de l'économie est consacrée à l'effort de guerre », souligne Richard Blumenthal. [...]

Les Échos, Ukraine : « Il faut augmenter le coût de la guerre pour Poutine », plaident des sénateurs américains à Paris

Dimanche 1/6, 11h40

Caillasse.

La Grande-Bretagne passe son industrie de l'armement en mode combat. Le ministre de la Défense John Healey a dévoilé samedi soir vouloir construire au moins six nouvelles usines de munitions et d'armes pour obtenir des capacités de production continues et très rapidement extensibles.

C'est la première annonce lâchée en amont de la publication lundi de la nouvelle stratégie de défense du Royaume-Uni. Une mise à jour de la doctrine britannique qui découle de la décision du gouvernement en février de porter les dépenses de défense à 2,5 % du PIB en 2027, contre 2,3 % actuellement, puis à terme à 3 %.

Le nouvel investissement de 1,5 milliard de livres (1,8 milliard d'euros) dans plusieurs usines d'armement doit permettre de réveiller la filière munitions. Comme dans le reste de l'Europe, elle avait été passée en régime de somnolence pendant plusieurs décennies, à des rythmes de production faible - le minimum nécessaire pour conserver un appareil de production viable. [...]

Les Échos, La Grande-Bretagne va construire de nouvelles usines de munitions

Dimanche 1/6, 11h35

Climat.

Un hélicoptère évacue une voiture du village de Blatten, en Suisse, le jeudi 29 mai 2025, au lendemain d'une avalanche massive de débris, déclenchée par l'effondrement du glacier Birch, qui a dévalé la vallée et détruit une grande partie du village. Photo : Jean-Christophe Bott/Keystone via AP

Sous le poids qui s’était accumulé sur elle à la suite des glissements de terrain, la «  langue  » du glacier de Birch a finalement cédé le 28 mai.

[...] 3 millions de mètres cubes. C’est le volume de matériaux — boue, roche, glace — qui s’est déversé sur le village de Blatten, engloutissant ses 130 maisons et son église.

[...] Il n’y a pas de solution technique. [...]

Le Grand Continent, À Blatten, une vallée sans montagne : images et cartes de la géopolitique de l’anthropocène
Vue aérienne de Blatten, en Suisse, le jeudi 29 mai 2025 [...]. Photo : Jean-Christophe Bott/Keystone via AP

Dimanche 1/6, 0h40

Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.

[...] Qu’on ne s’y trompe pas – désolé pour ce jeu de mots –, la guerre russe menée contre l’Ukraine tout comme les négociations entreprises par Golden Trump avec son ami Vladimir Poutine battent leur plein… en parallèle et sans que cela ne pose de problème au Maître du Kremlin, un peu plus au président américain.

Il est manifestement très compliqué de comprendre comment Vladimir Poutine peut prétendre mener des négociations pour rechercher « une paix durable » en Ukraine, tandis qu’il la fait bombarder tous les jours et bien au-delà du front, en fauchant son lot de victimes civiles. A l’instar de Netanyahou, il ne vise pas de cible militaire (tout en affirmant le contraire) et il foudroie des familles entières dont le seul crime est d’être ukrainien.

En réalité, cela ne pose aucun problème au Maitre du Kremlin de jouer sur tous les registres du moment qu’ils lui rapportent. La négociation continue, avec une réunion le 2 juin en Turquie, qui permet au président russe de conserver une relation stratégique avec son « homologue américain », dont il n’aurait jamais pu espérer une telle complaisance à l’égard de l’héritier de l’URSS, ennemi séculaire des États-Unis d’Amérique.

De fait, Poutine ne perd pas grand-chose à continuer sa guerre contre l’Ukraine, si ce n’est quelques dizaines de milliers d’hommes dont il n’a rien à faire et la situation économique de la Russie qui est le moindre de ses soucis, alors qu’il dispose d’une des plus grandes fortunes personnelles du monde.

Chaque jour de guerre supplémentaire lui permet de grappiller quelques kilomètres carrés, pour un prix qui lui semble dérisoire jusqu’ici… Alors pourquoi s’arrêterait-il quand il peut mener les deux de front et augmenter sa mise sur la table des négociations ? Il s’agit simplement pour lui de faire durer, en compensant ses provocations guerrières par une contribution aux discussions exigées par Donald Trump.

[...] La logique voudrait alors que des sanctions massives soient prises pour exercer une pression sévère sur la société russe qui se finance largement encore grâce à ses exportations camouflées d’hydrocarbures, gaz et pétrole, y compris vers l’Europe…

[...] Plutôt que de s’enfermer dans un mauvais débat sur la livraison de missiles Taurus, réputés plus performants et d’une portée nettement allongée par rapport aux missiles Scalp/Storm Shadow livrés par les Français et les Britanniques, le chancelier Friedrich Merz a choisi d’aider les Ukrainiens à produire ces missiles dont ils ont besoin.

Ce sont, entre autres, des missiles de croisière de type Taurus et des missiles de défense sol-air Iris que les Ukrainiens ont commencé à produire, puisque le chancelier allemand a annoncé que les premiers missiles « fabriqués » en Ukraine seraient utilisables dans les prochaines semaines. En réalité, la fabrication d’un missile nécessite un outil industriel sophistiqué et une séquence de plusieurs mois pour construire les différents modules qui sont assemblés, propulseur, système de navigation et de guidage, charge militaire…

Donc, soit les Allemands avaient initié ces capacités de production depuis plus d’un an, soit les Ukrainiens vont assembler des modules fabriqués ailleurs en Europe. Il semble que la solution apportée par l’Allemagne soit un mélange des deux, permettant à l’Ukraine de disposer notamment de missiles Taurus sans besoin d’annoncer leur livraison, ni d’essuyer les contre-attaques « hybrides » de la Russie, des actions de piratage aux sabotages d’installation comme les câbles sous-marins ou les incendies soudains.

Les Allemands se sont aussi inspirés de la manière de procéder des Russes qui ont importé massivement des drones Shahed d’Iran avant de les fabriquer eux-mêmes (avec des améliorations substantielles), évitant au passage des sanctions supplémentaires des alliés de l’Ukraine contre le régime des Mollahs que la Russie soutient. Cette « ambiguïté » sur les Taurus que manie habilement le nouveau chancelier allemand procède d’une volonté de dissuasion, pour éviter l’escalade dont aiment menacer l’entourage de Poutine et ses relais.

[...] Mais [...] l’arrivée des missiles Taurus dans l’arsenal ukrainien ne changera pas le cours de la guerre… En effet, la guerre de la Russie contre l’Ukraine est dans une impasse militaire, sans possibilité pour l’un ou l’autre des protagonistes d’espérer une victoire avant des années.

La négociation, douloureuse, d’une solution politique est plus indispensable que jamais et, là encore, c’est encore Donald Trump qui joue un rôle crucial. Va-t-il enfin « pousser » son ami Poutine à stopper ce conflit militaire ou laisser les Européens s’en débrouiller seuls en considérant que ce n’est pas sa guerre ?

Ne pas subir, Guillaume Ancel, Un chroniqueur de guerre ne doit pas se taire…

Mini journal de mai.