2023 : mini-journal de guerre - sept

Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola...

Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L'armée russe campait par là.

Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.

Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l'endroit où l'on parle du nuc comme d'un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd'hui la guerre.

2014 - Secteur de Poliské - Rudnia 2.0


Les infos permanentes :

La situation radiologique semble normale

Jeudi 21/9, 20h50

Dilution de la dose.

Des ouvriers au Japon ont volé et vendu de la ferraille potentiellement radioactive venant d'un chantier près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est).

[...] Des sources proches du dossier ont confié au quotidien japonais Mainichi que des ouvriers avaient illégalement revendu de la ferraille récupérée sur le site à d'autres entreprises pour environ 900.000 yens (5.700 euros).

Ces matériaux n'ont pas fait l'objet d'un contrôle de leur niveau de radioactivité avant d'être volés et leur degré de dangerosité est donc inconnu, a expliqué M. Osada.

La probabilité qu'ils soient hautement radioactifs est cependant faible car ils devaient faire partie de structures internes en acier du bâtiment qui n'ont "sans doute pas été exposées aux niveaux élevés de radiation au moment de l'accident nucléaire", a-t-il précisé. [...]

Nice-Matin

2035. Au supermarché, vous tombez sur une casserole avec l’étiquette : « Produit issu du recyclage de déchets nucléaires. » Cette scène tirée du futur n’est pas totalement fantasmée : les déchets dits « très faiblement radioactifs » pourraient bientôt servir de matériau dans l’industrie conventionnelle. Le point de départ serait l’installation d’un « technocentre » [à Fessenheim]. Ce projet évoqué par EDF depuis 2018 entre dans une phase plus concrète en cette fin d’année. Présenté par ses porteurs comme « un projet créateur d’activité pour le territoire, qui s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire », le technocentre pourrait surtout rebattre les cartes de la gestion des déchets nucléaires en France.

L’usine, construite près de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), produira en effet des métaux qui circuleront dans l’économie courante, soit précisément le destin inverse de celui que leur réservait le «modèle français» de gestion des déchets nucléaires, qui les cantonnait au stockage. «Je ne dirais pas que le technocentre serait une révolution, mais c’est une dérogation au modèle français qui s’est bâti depuis les années 1990», résume Emmanuel Martinais, chargé de recherche à l’Université de Lyon et auteur d’un article sur le sujet.

[...] Aujourd’hui, les déchets nucléaires dits « très faiblement radioactifs » (TFA) sont stockés au Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage (Cires) exclusivement dédié à ce type de déchets. À moins d’une dérogation, ils sont considérés comme des déchets nucléaires au même titre que ceux moyennement ou hautement radioactifs : ils ne peuvent donc pas être recyclés puis intégrés dans l’industrie conventionnelle. Problème : la capacité de stockage du Cires est limitée. [...] C’est là qu’entre en jeu le technocentre de Fessenheim. Selon EDF, celui-ci a pour objectif « la production, après fusion, de lingots relevant du domaine conventionnel ». « La gestion des déchets nucléaires à la française est à un carrefour : soit on fait le choix du recyclage via le technocentre de Fessenheim, soit on construit de nouveaux centres de stockage », estime Teva Meyer, géographe et maître de conférences à l’Université de Haute-Alsace.

[...] Dans les années 1990, il y a eu une « prise de conscience du secteur après une série d’incidents impliquant des déchets TFA, explique Emmanuel Martinais. Des objets radioactifs avaient été retrouvés dans des décharges ou dans l’espace public, en tout cas hors des sites d’exploitation et de production. Et l’ASN [Autorité de sûreté nucléaire] considérait que cela affectait l’image de l’industrie nucléaire, surtout que dans le même temps, il y avait les débats autour de l’enfouissement des déchets hautement radioactifs de Bure. » Il s’agissait alors de « préserver l’image du nucléaire ». Nécessité qui aurait présidé au choix de catégoriser ces déchets, puis d’écarter tout « seuil de libération ».

[...] De fait, la solution du recyclage des déchets TFA dans une structure comme le technocentre de Fessenheim n’a jamais été la piste privilégiée par l’ASN. Elle a longtemps demandé aux industriels d’étudier la possibilité qu’ils aménagent un espace de stockage sur leur site de production, détaille Emmanuel Martinais. « Mais ça fait dix ans qu’ils ne bougent pas alors qu’ils sont tenus de le faire. Leur stratégie est de jouer la montre jusqu’à ce qu’il y ait tellement de déchets TFA accumulés que la seule solution soit d’autoriser les seuils de libération, et qu’ainsi le recyclage puisse se faire. Pour l’ASN, un technocentre à Fessenheim est une porte ouverte aux erreurs et donc à une image dégradée de l’industrie nucléaire. Pour les industriels, à l’inverse, c’est en cohérence avec leur façon de travailler : on mesure la radioactivité de chaque élément et, en fonction, on recycle ou non. »

[...] L’ASN a fini par rendre un avis « globalement » favorable au projet de technocentre d’EDF, et un décret ministériel publié début 2022 a modifié le Code de la santé publique pour rendre possible le recyclage de déchets TFA sous certaines conditions.

Reporterre

Jeudi 21/9, 20h30

Piraterie nuc (suite) : le nuc est gentil, lui ; c'est la guerre qui est chiante, qui veut nous casser les tuyaux.

« Le problème en Ukraine ce n’est pas l’énergie nucléaire, c’est la guerre », selon le chef de l’AIEA.

Alors que la militarisation des centrales nucléaires par la Russie en Ukraine fait l’objet des discussions dans le cadre de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale qui se déroule à New York, ONU Info s’est entretenue avec le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour faire le point sur la sureté nucléaire.

Depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, l’AIEA a vu son rôle dans le domaine de la sûreté nucléaire se transformer profondément, se voyant forcée à intervenir directement, a fait valoir mercredi Rafael Mariano Grossi lors d’un entretien en marge du débat de l’Assemblée générale.

« On a décidé de mettre tous nos moyens à disposition pour protéger une centrale qui avait été occupée, autour de laquelle se menaient des opérations militaires, voire des attaques ou des entraves à l’opération normale, notamment par les biais de l'interruption de l'approvisionnement des courants électriques, menaçant sa stabilité et pouvant mener à un accident nucléaire avec des conséquences radiologiques », a expliqué M. Grossi.

C’est ainsi que l’agence a joué rôle d'inspection des sécurités, des sûretés mais aussi de détente, constituant une présence de la communauté internationale au milieu d'un conflit majeur.

« Pour l'instant, il faut s'atteler et il faut se concentrer à éviter un accident nucléaire » [...]

ONU Infos, traduction automatique

Jeudi 21/9, 20h25

Prolifération (selon le terme employé pour distinguer les aristocrates de la bombe — qui l'avaient avant, des nouveaux riches —  qui voudraient l'avoir maintenant).

« S’ils en obtiennent une, on devra en avoir une nous aussi. » L’Arabie saoudite se « dotera » de l’arme nucléaire si jamais l’Iran devait l’obtenir en premier, a déclaré ce mercredi le prince héritier Mohammed ben Salmane dans une interview à la chaîne américaine Fox News, dont des extraits ont été diffusés.

[...] Dimanche, l’Union européenne avait appelé l’Iran à revenir sur sa décision de supprimer l’accréditation de plusieurs inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargés de contrôler son programme nucléaire. La République islamique s’est affranchie progressivement des engagements pris dans le cadre de l’accord de 2015, en réaction au retrait des États-Unis décidé en 2018 par le président Donald Trump. Ce pacte était censé limiter les activités atomiques de l’Iran en échange d’une levée des sanctions internationales. [...]

Le Parisien

Jeudi 21/9, 20h20

Fétichisme militaire (bien innocent, ma foi).

Yaroslav Trofimov, Twitter
Il s'agit du couvercle du missile Neptune qui a coulé l'année dernière le vaisseau amiral de la flotte russe de la mer Noire. Il s'agit désormais d'un souvenir conservé par le commandant de la marine ukrainienne, le vice-amiral Neizhpapa. (traduction automatique)

Jeudi 21/9, 20h10

Marine nuc (suite) : où s'amarrer ?

"Les combustibles fossiles ont encore un avenir soutenu par le CSC (captage et stockage du carbone) et les faibles vitesses", a déclaré Martin Stopford, directeur exécutif de MarEcon Ltd. Cependant, a-t-il souligné, « les coûts élevés de l'énergie vont rendre les investissements à forte intensité de capital, comme les réacteurs nucléaires, beaucoup plus attractifs ».

Lors des discussions qui ont eu lieu il y a environ cinq ans sur la décarbonisation du secteur du transport maritime, l'idée d'utiliser le nucléaire "a été presque immédiatement rejetée pour les raisons habituelles : c'était politiquement inacceptable, c'était très risqué et c'était trop cher. Elle n'est même pas entrée dans le débat", a déclaré Michael Parker, président de la division Global Shipping, Logistics and Offshore de Citigroup. "Je pense que l'équilibre a beaucoup changé car les gens ont pris conscience que les carburants verts sont des versions moins efficaces des carburants fossiles. Ils sont économiquement moins intéressants.

[...] Hartnoll a déclaré que les navires nucléaires électriques, en particulier les plus gros navires, étaient « très logiques » et pourraient constituer un changement radical pour l'industrie du transport maritime. Cependant, Hartnoll a ajouté : « Je pense que la question est de savoir où ira la réglementation. Aurons-nous le droit d'avoir des navires nucléaires accostant dans différents ports ?

Un concept de cargo à propulsion nucléaire (Image : Core Power)

"Les règles et réglementations apparaissent comme l'un des obstacles potentiels à l'avenir, mais en réalité, ce qui se passe avec les règles et réglementations en général, c'est qu'elles ont tendance à rattraper les nouveaux développements et innovations", a déclaré Mikal Bøe, président-directeur général de Core Power. "Et pour le nucléaire, c'est exactement la même chose."

Il a noté que les réglementations actuelles de sécurité nucléaire maritime de l'Organisation maritime internationale (OMI) ont été élaborées dans les années 1970 et concernent spécifiquement les navires militaires à propulsion nucléaire. "C'est le seul code de sécurité internationalement reconnu pour le nucléaire maritime", a déclaré Bøe. [...]

World Nuclear News, traduction automatique & Deepl

Jeudi 21/9, 20h00

Concours de lancer de tourelle (suite).

Spoutenik, Twitter
Un BMP-1 Russe vient de signer un magnifique record pour la catégorie IFV [?] avec une hauteur retenue de 18,63m.

Jeudi 21/9, 19h55

Cartoon Movement, Rahma Cartoons, Peace day
Cartoon Movement, Elmer, International Day Of Peace

Jeudi 21/9, 19h55

Rétropédalage polonais.

Le président polonais, Andrzej Duda, a assuré jeudi que la déclaration de son premier ministre la veille annonçant que la Pologne cessait de livrer des armes à l’Ukraine avait été mal interprétée.

« Les paroles [de Mateusz Morawiecki] ont été interprétées de la pire manière qui soit. (…) A mon avis, le premier ministre voulait dire que nous ne transférerons pas à l’Ukraine le nouvel armement que nous sommes en train d’acquérir pour moderniser l’armée polonaise », a expliqué M. Duda à la chaîne de télévision TVN24.

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement, Piotr Müller, avait déclaré que la Pologne n’assurait que les livraisons d’armes « convenues antérieurement » avec Kiev.

Le Monde

Jeudi 21/9, 19h10

Arbitrage du risque.

Je tombe sur cette intervention de Jean-Marc Jancovici, une des voix nucléophiles françaises. Il est interrogé sur les freins du nuc (le manque actuel de compétence et le poids du capital, dit-il). Mais, balayant l'épisode des problèmes de soudure sur le parc EDF — sur des circuits de secours, insiste-t-il —, il évoque l'arbitrage du risque (qui nous attend).

— Vous êtes en voiture et poursuivi par des mafioso... On vous apprend qu'un souci sur un circuit de secours de votre voiture vous posera peut-être un problème. Est-ce que vous vous arrêtez ? Non, vous ne vous arrêtez pas.

Ce n'est pas le job de l'ASN [le gendarme du nuc français] d'arbiter si stopper une centrale pour des soucis de soudure sur un circuit de secours ne va pas provoquer des morts par manque d'électricité.

[...] Dans quelle mesure serait-il pertinent de prendre un peu plus de risques sur la filière nuc pour en éviter beaucoup plus à côté ? Des risques environnementaux et des risques sociaux. Parce que si un défaut de production électrique fait que l'on doit gérer par la pauvreté quelque chose que l'on aurait pu gérer par l'électrification, comment vous faites cet arbitrage du risque ?

— [une personne dans le public] Vous dites que l'ASN n'est pas tout à fait câblé pour arbitrer entre des risques de courts termes et de moyens termes, si je reformule, est-ce que ça veut dire que l'on va disséminer partout sur la planète du nucléaire pour arbitrer entre des risques de courts termes et de moyens termes en espérant que personne n'ira faire joujou sur Zaporijjia, ou ailleurs ?

— [...] Je fais partie des tristes sires qui pensent qu'on n'y arrivera jamais, c'est-à-dire que les 1,2 milliards de voitures qu'on a dans le monde plus les 2 200 GW de centrales à charbon, de toutes façons, tout ça ne sera pas décarbonné dans les trente ans qui viennent, et donc on va se prendre des baffes. C'est absolument évident. Une partie va se résoudre par des craquements dans le système. [...] Du coup, dans ce contexte-là, [...] le fait de recommencer [à construire du nuc] est un truc qui est raisonnablement long, donc je ne pense pas que l'on va voir des centrales nucléaires partout pousser comme des champignons, demain matin, c'est pas ça qui est en train de se préparer. [...]

Jean-Marc Jancovici
Ethique et tac, Youtube, capture d'écran

Jeudi 21/9, 17h15

Pollution de l'air en Europe.

Airparif - Les particules appelées PM2.5 sont des particules dont le diamètre est de 2.5 micron (μm). Comme toutes particules, elles sont constituées d’un mélange de différents composés chimiques. Elles sont émises principalement lors des phénomènes de combustion ou formées par réactions chimiques à partir de gaz précurseurs présents dans l’atmosphère.

[...] Le Guardian a travaillé avec des experts en pollution pour produire une carte interactive révélant les zones les plus touchées du continent. Les mesures font référence aux PM2,5 – de minuscules particules en suspension dans l'air produites principalement par la combustion de combustibles fossiles, dont certaines peuvent traverser les poumons et pénétrer dans la circulation sanguine, affectant presque tous les organes du corps . Les directives actuelles de l'OMS stipulent que les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 ne doivent pas dépasser 5 microgrammes par mètre cube (µg/m 3 ). La nouvelle analyse révèle que seulement 2 % de la population européenne vit dans des zones situées à l'intérieur de cette limite. Les experts affirment que la pollution par les PM2,5 provoque environ 400 000 décès par an sur tout le continent.

[...] La circulation routière, l’industrie, le chauffage domestique et l’agriculture sont les principales sources de PM2,5 et leur impact est souvent ressenti de manière disproportionnée par les communautés les plus pauvres.

The Guardian, traduction automatique

Jeudi 21/9, 17h00

Pacha cherchait un 4x4 pour se véhiculer dans les bouillasses de sa prochaine affectation. La voiture actuelle (surnommée "Hirondelle") n'est passez haute sur pattes. Le 4x4 est surnommé "faucon".

Le faucon est dans le nid, je répète, le faucon est dans le nid.

Olga, Viber (texte)

Jeudi 21/9, 16h45

Tcherno.

Parc solaire de la centrale nuc de Tchernobyl, Google Earth, capture d'écran

En 2018, l'Ukraine a raccordé au réseau un petit parc solaire d'1 MW installé à proximité immédiate du réacteur n°4. Le site n'avait pas produit d'électricité depuis 2020.

[...] La société ukrainienne Rodina et la société allemande Enerparc AG ont formé conjointement Solar Chernobyl, une nouvelle société dédiée à la gestion du parc solaire en Ukraine.

Les panneaux solaires ont été installés à seulement quelques centaines de mètres du réacteur qui a fondu lors de la catastrophe de 1986. La ferme elle-même a coûté environ 1,2 million de dollars et fournit 1 mégawatt d'électricité au pays, soit suffisamment d'électricité pour alimenter environ 2 000 foyers. A terme, il est prévu de produire environ 100 mégawatts sur le site. [...]

Popular Mechanics, traduction automatique

En marge de la visite de la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock [j'en ai parlé le 12/9], des représentants du gouvernement ukrainien, du gestionnaire du réseau de transport Ukrenergo et de NOTUS energy ont signé une déclaration d'intention commune concernant le développement d'un parc éolien dans la zone d'exclusion de Tchernobyl. Selon une première analyse de faisabilité réalisée par NOTUS energy, cette zone offre un potentiel de 1.000 mégawatts (MW) de puissance éolienne. Cela permettrait d'alimenter en électricité 800.000 foyers de Kiev et de ses environs, en toute sécurité et dans le respect du climat.

"Notre projet dans la zone administrative spéciale de Tchernobyl est d'une importance exceptionnelle à plusieurs égards", explique de directeur général de NOTUS energo Ukraina LLC, la société ukrainienne de développement de projets du groupe NOTUS energy. "Un parc éolien de cette taille contribuerait de manière substantielle au développement des énergies renouvelables en Ukraine et renforcerait l'indépendance et la décentralisation de l'approvisionnement énergétique ukrainien".

Du point de vue de NOTUS energy, le site est idéal pour plusieurs raisons.

  • Kiev se trouve à environ 150 kilomètres de Tchernobyl. En améliorant l'infrastructure de l'ancienne centrale, l'électricité pourrait être fournie directement à la région métropolitaine.
  • La construction et l'exploitation du parc éolien donneraient à la zone interdite, aujourd'hui inutilisée, une utilisation ultérieure prometteuse et permettraient d'utiliser de manière optimale les infrastructures existantes.
  • Comme la zone interdite a été abandonnée par ses anciens habitants, la région est peu conflictuelle d'un point de vue social et écologique.

L'entreprise NOTUS energy de Potsdam est active en Ukraine depuis 2019 et y développe actuellement plusieurs projets, dont les premiers sont quasiment prêts à être construits. Malgré les défis de ces dernières années, NOTUS energy a non seulement maintenu son équipe à Kiev, mais l'a même élargie. [...]

Notus Energy, site commercial

Jeudi 21/9, 14h40

Tu veux du jus ? T'auras du gaz !

Reuters - Un policier tire des gaz lacrymogènes sur des manifestants du quartier informel de Railton qui protestent contre les tarifs élevés de l'électricité et l'aide aux indigents de la municipalité, à Swellendam, à 200 km du Cap, en Afrique du Sud. REUTERS/Esa Alexandre

Jeudi 21/9, 14h35

C'est l'automne, les missiles russes tombent sur l'électricité ukrainienne.

La Russie a lancé une série d'attaques de missiles à travers l'Ukraine, notamment, pour la première fois depuis des mois, contre les infrastructures électriques du pays, causant des dommages aux installations des régions du centre et de l'ouest.

Le dernier bombardement russe intervient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelenksy se prépare à rencontrer le président Joe Biden et à rencontrer les législateurs américains, marquant sa deuxième visite depuis que son pays est assiégé par la Russie. [...]

CNN, traduction automatique

Jeudi 21/9, 10h05

Instrumentalisation des interdépendances.

Gaz russe [et robinets politiques]

Pour les États européens, la guerre en Ukraine a servi de révélateur  : bâti sur l’idée que les interdépendances sont bénéfiques, le projet européen n’avait ni conceptualisé ni anticipé l’instrumentalisation croissante des interdépendances — énergétiques, alimentaires, financières, technologiques et cognitives. 

Or cette guerre accélère l’instrumentalisation des interdépendances, tant par les pays occidentaux que par la Russie — et son partenaire, la Chine. On peut esquisser cinq tendances de long terme :

    • En matière énergétique, le pari russe de couper le gaz à l’Europe s’est avéré contreproductif. L’hégémonie russe dans le secteur pétro-gazier va décliner au cours des décennies à venir. 
    • La sécurité alimentaire sera mise à l’épreuve en raison de l’instrumentalisation par la Russie de l’arme céréalière, notamment dans les pays émergents. 
    • Dans le champ de la finance, on assiste à une montée en puissance de mécanismes financiers alternatifs, lesquels mettent en péril l’efficacité des sanctions occidentales.
    • Le champ technologique a mis à nu les faiblesses de la Russie en matière d’innovation, sans que la Chine constitue une solution de recours pour Moscou. 
    • Enfin, l’influence numérique et cognitive devient un des théâtres de la guerre et le volet informationnel prend une importance majeure.

[...] Définir la notion d’interdépendance est ardu. La traduction de weaponization — militarisation ou arsenalisation — induit une signification militaire des rapports d’interdépendance. [...] L’instrumentalisation des interdépendances peut être définie comme une stratégie agressive visant à affaiblir un adversaire en utilisant les liens d’interdépendance économique tissés, souvent de longue date, entre deux pays. [...] Selon cette théorie, les mesures économiques coercitives — comme les sanctions — ne sont plus un substitut à la guerre mais son prolongement. L’objectif est d’assécher les ressources qu’un ennemi peut mobiliser pour le combat et donc d’alourdir le fardeau de la guerre à partir de la dimension économique. [...] L’instrumentalisation des interdépendances opère ainsi un brouillage entre les notions de guerre et de paix.

[La suite de l'article propose une analyse de ces différents pôles]

Le Grand Continent

Jeudi 21/9, 9h40

Zapo.

Energoatom, Telegram, 21/9, 8h00

Jeudi 21/9, 9h15

Forte prévalence russe sur le combustible nuc.

Rosatom, Photo : Mikhaïl Japaridze / TASS / Scanpix

Jusqu'à présent, l'invasion de l'Ukraine par la Russie n'a en rien ébranlé la grandeur de Rosatom. Au contraire, la production et les ventes de combustible nucléaire augmentent, et les projets de l'entreprise publique à l'étranger sont florissants. Les exportations de combustible et de technologie nucléaires ont augmenté de 20 % en 2022, et les achats de l'Union européenne ont atteint un sommet au cours des trois dernières années. La Russie représente plus de la moitié de l'approvisionnement mondial en uranium enrichi : elle fournit un quart des réacteurs américains et près d'un tiers des réacteurs européens. Il est impossible de remplacer cette quantité de combustible, car cela mettrait en péril les centrales nucléaires locales, qui devraient être fermées.

En même temps, la Russie n'est pas le plus grand producteur d'uranium naturel - sa part n'est que de 5,45 % de la production mondiale. À titre de comparaison, le Kazakhstan, pays leader, produit huit fois plus que la Russie et occupe près de la moitié du marché de l'extraction d'uranium. [...] Cependant, l'uranium qui en est extrait ne convient pas aux centrales nucléaires : il doit d'abord être transformé en concentré, puis en gaz et enfin en uranium enrichi.

Actuellement, seuls quatre pays participent à la transformation du minerai en concentré et en gaz : outre la Russie, il s'agit de la Chine, du Canada et de la France. La situation est similaire pour l'enrichissement de l'uranium : 46 % de la capacité mondiale de traitement est située en Russie. Contrairement aux entreprises occidentales, Rosatom a réussi à boucler l'ensemble du cycle - de l'extraction du minerai à l'enrichissement et à la livraison du combustible - au sein de son système d'entreprises. La Russie domine également le marché international de la technologie nucléaire : Rosatom a 19 installations en construction dans sept pays différents. Outre la Russie, seules les entreprises françaises et sud-coréennes peuvent se prévaloir de tels projets.

[...] Afin d’acheter du carburant russe, l’Europe a même fait une exception pour les transporteurs aériens. Les avions russes peuvent voler librement vers l'Europe s'ils transportent de l'uranium destiné à la Bulgarie, à la République tchèque, à la Finlande, à la Hongrie et à la Slovaquie - tous ces pays utilisent des réacteurs nucléaires de conception russe et dépendent des importations du bon type de combustible, ce qui réduit considérablement la flexibilité pour les pays occidentaux.

[...] La Russie a continué à développer son industrie nucléaire après l’effondrement de l’URSS, alors que le secteur stagnait dans le reste du monde. La tragédie de Fukushima en 2011 a aggravé la crise de l'industrie : les investissements mondiaux dans l'énergie nucléaire ont diminué, plusieurs entreprises occidentales ont fait faillite et la dernière usine d'enrichissement d'uranium appartenant aux États-Unis, dans le Kentucky, a fermé ses portes. La Russie, en revanche, a accru sa part de marché et proposé des prêts pour financer ses projets à l’étranger.

[...] L'énergie nucléaire, contrairement au gaz ou au pétrole, ne génère pas de profits fabuleux. À titre de comparaison, la Russie reçoit environ un milliard de dollars par an des États-Unis et de l'Union européenne pour le combustible nucléaire, ce qui est bien modeste comparé aux quelque 200 milliards de dollars que lui rapportent le pétrole et le gaz. Mais la construction de chaque nouveau réacteur est un contrat qui fixe les relations entre les entreprises et les pays pour les décennies à venir. [...] "Il s'agit d'une technologie géostratégique et non commerciale", explique Mark Hibbs, analyste à la Carnegie Endowment.

[...] L'influence politique [de Rosatom] s'étend au-delà des projets nucléaires. [...] Les fonctions de garant de la stabilité de la situation dans les centrales nucléaires pendant la guerre [russe en Ukraine] ont été assumées par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dirigée par Rafael Grossi. C'est lui qui a réclamé la création d'une « zone de sécurité » autour de la centrale nucléaire. Le problème est que l’un des adjoints de Grossi reste l’ancien responsable de Rosatom, Mikhaïl Chudakov.

[...] Le facteur éthique n’est pas le facteur clé : ce n’est pas la guerre déclenchée par la Russie qui nous embrouille, mais le manque de fiabilité du partenariat. La Russie a déjà utilisé ses approvisionnements en gaz comme levier de pression sur l’Europe et les a réduits unilatéralement, en violation des accords existants. Aujourd’hui, les pays occidentaux ont peur de s’appuyer sur les sociétés d’État russes.

[...] Jusqu’à présent, aucun pays au monde n’a réussi à reproduire la structure en cycle fermé créée par Rosatom. Pour évincer les Russes, les pays occidentaux devront rapidement établir une coopération entre eux. [...] Les États-Unis placent leurs plus grands espoirs dans la société britannique Urenco, qui possède une usine dans l'État montagneux américain du Nouveau-Mexique : c'est la seule installation commerciale d'enrichissement d'uranium en Amérique du Nord. [...] En Europe, Urenco envisage la possibilité d'augmenter la capacité de ses usines au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Pays-Bas, mais jusqu'à présent sans promesses concrètes. [...] Cependant, il y a deux ans, Urenco n'avait pas l'intention de se développer aux États-Unis. La situation a changé précisément après l’invasion de l’Ukraine par la Russie : en 2022, les commandes ont augmenté de près de 25 %. L'un des dirigeants de l'entreprise, Keith Armstrong, a expliqué que la guerre a fait sortir le secteur d'un point mort et a radicalement changé l'industrie.

[...] Urenco n'est pas la seule entreprise à avoir décidé de saper la grandeur de Rosatom. Le français Orano souhaite également se développer : sa centrale prévoit d'augmenter sa capacité de 30 %, ce qui alimenterait 20 réacteurs nucléaires supplémentaires.

[...] Les ambitions des entreprises et les espoirs des pays occidentaux seront cependant confrontés à la dure réalité. Tout d’abord, le timing est décevant. L'installation du Nouveau-Mexique [d'Urenco] ne devrait pas s'agrandir avant 2027, tandis que l'expansion de la capacité d'Orano est prévue pour 2028. Cela signifie que pendant au moins les cinq prochaines années, personne ne pourra imposer une concurrence digne à Rosatom. [En outre,] Le coup d'État au Niger, par exemple, a posé des problèmes à la société française Orano, qui possédait une usine d'extraction de minerai d'uranium dans le pays. [...]

[...] Le cycle complet de production de combustible nucléaire nécessite une coordination stricte entre les pays et implique des coûts logistiques plus élevés que le modèle Rosatom, dans lequel toute la production est concentrée au sein d’une seule entreprise. Rosatom lui-même s’est moqué des tentatives visant à créer un cycle complet de production de combustible occidental.

[...] Malgré les projets ambitieux des pays occidentaux, il ne sera pas possible de détruire le monopole nucléaire russe dans les années à venir : trop de facteurs doivent être réunis pour accélérer le développement d’une industrie abandonnée. Pour une entreprise russe, la perte du marché européen n'est pas si critique : Rosatom développe activement de nouveaux marchés, réduisant ainsi sa dépendance à l'égard de l'UE. [...]

Holod, traduction automatique & Deepl

Jeudi 21/9, 9h10

Cartoon Movement, Tjeerd Royaards, Celebrate the International Day of Peace

Chaque année, la Journée internationale de la paix [instituée en 1981] est célébrée dans le monde entier le 21 septembre. L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré cette journée consacrée au renforcement des idéaux de paix, en observant 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu. Jamais notre monde n’a eu autant besoin de paix.

[...] Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres : « La paix est nécessaire aujourd’hui plus que jamais. La guerre et les conflits provoquent la dévastation, la pauvreté et la faim et chassent des dizaines de millions de personnes de leur foyer. Le chaos climatique est omniprésent. Et même les pays pacifiques sont en proie à des inégalités criantes et à une polarisation politique. »

Nations Unies

Jeudi 21/9, 8h55

Céréales + élections (polonaises).

La Pologne a annoncé mercredi qu'elle cesserait de fournir des armes à l'Ukraine alors que les tensions s'accentuent entre Kiev et Varsovie au sujet de l'interdiction temporaire des importations de céréales ukrainiennes vers certains pays de l'UE.

"Nous ne transférons plus d'armes vers l'Ukraine parce que nous armons désormais la Pologne", a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sur les réseaux sociaux. [...]

CNN, traduction automatique

[...] « Nous nous concentrons principalement sur la modernisation et l’armement rapide de l’armée polonaise, afin qu’elle devienne l’une des armées terrestres les plus puissantes d’Europe, et ce dans un délai très court », a-t-il expliqué. Il a ajouté que le hub militaire situé dans la ville de Rzeszow, dans le sud-est du pays, par lequel passe le matériel occidental à destination de l’Ukraine, fonctionnait normalement. [...]

Le Monde

Jeudi 21/9, 8h50

Un matin plein d'attaques. On va bien, on est loin de toutes les arrivées.

Olga, Viber (texte)

Mercredi 20/9, 23h40

ONU.

Le début de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, prévu pour 17 heures, a été ponctué d’échanges houleux entre le président du Conseil, l’Albanais Edi Rama, et le représentant de la Russie à l’ONU, Vassily Nebenzia.

Ce dernier a interpellé le président, remettant en question l’intervention du président ukrainien prévue avant celle des membres du Conseil. « Je dois dire que, venant de vous, cette leçon sur la violation des règles, c’est assez grandiose », a balayé M. Rama, précisant que l’ordre des prises de parole avait été transmis en temps et en heure, et qu’il respectait le règlement.

Le Monde

Mercredi 20/9, 23h00

Piraterie nucléaire.

La civilisation mercantile a besoin de jus et n'a pas du tout rayé le nuc de la liste des options. Elle cramera autant de pétrole que possible, mais pour la suite, l'uranium a la cote.

Le nouvel argumentaire des nucléophiles s'appuie sur la nécessité de réduire les émissions de CO2, le changement climatique venant en second dans la hiérarchie des préoccupations (du moins pour nous autres français). Ce ne sera peut-être pas aussi massif que les nucléophiles le voudrait, surtout si le temps manque. Le coût du dérèglement climatique peut être vite intense et les limites de l'endettement chronique pourraient déclencher des troubles sociaux d'une ampleur que la violence policière ne parviendra peut-être pas à juguler. Néanmoins, dans le système actuel, bancal mais toujours cadré, un paramètre a déjà bougé : une centrale nuc peut être prise en otage, non par une poignée de terroristes (de la couleur que l'on veut), mais par des acteurs étatiques. Quel est le plan ?

Le traditionnel pavillon de pirates.

Plus d’un an s’est écoulé depuis que le monde a été secoué par l’occupation russe de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, en Ukraine. Mais malgré le passage du temps, une réalité effrayante demeure : la Russie maintient le contrôle de la centrale, une situation qui rappelle constamment les graves menaces qui pèsent sur la sécurité nucléaire moderne. Dans ce nouvel environnement, une sécurité nucléaire efficace exige une réévaluation des priorités, car l’occupation a exposé un tout nouveau type de risque : la Russie – un État doté de l’arme nucléaire – continue d’attaquer, de bombarder, de miner, d’occuper et d’exploiter une installation nucléaire ukrainienne. dans le cadre de sa soi-disant « opération militaire spéciale » contre l’Ukraine.

La sécurité nucléaire s’est traditionnellement concentrée sur la protection physique contre divers vecteurs de menace ; les mesures de protection sont familièrement appelées « armes à feu, gardes et portes ». [...] À la suite des attentats terroristes du 11 septembre contre les États-Unis, la communauté de la sécurité nucléaire s’est concentrée avec une certaine myopie sur la menace des acteurs non étatiques.

[...] Les réacteurs nucléaires réquisitionnés par des acteurs étatiques peuvent être intentionnellement exploités en dehors des protections accordées par les évaluations des menaces de référence. Les conséquences potentielles sont graves, depuis la fusion du cœur jusqu’à la rupture du confinement entraînant des décès et des maladies, la contamination des terres agricoles et des réserves d’eau, et la perturbation des réseaux de transport et de communication – sans parler des atteintes à la crédibilité de l’énergie nucléaire. Et ce n’est pas un scénario purement théorique. L’invasion russe et la détention de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia créent un risque – à la fois par l’occupation et par une attaque à distance – qui pourrait entraîner le rejet de matières radioactives au-delà des frontières.

[...] Certains experts utilisent le terme « terrorisme nucléaire » ou « terrorisme nucléaire parrainé par un État » pour définir la situation. Mais les conditions existantes ne sont accompagnées d’aucun plan d’action clair pour réduire ce nouvel ensemble de risques en matière de sûreté et de sécurité nucléaires.

[...] Jusqu'à présent, l'AIEA a qualifié cette occupation de « risque pour la sécurité nucléaire », ce qui reflète l'objectif traditionnel de l'organisation d'aider les États à assurer la protection physique. Mais les mesures de protection physique en temps de paix, comme le contrôle d'accès, la surveillance et les tests de sécurité, ne sont pas particulièrement pertinentes en pleine occupation militaire active.

[...] De plus, comme le souligne clairement la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire de 2005 , les actes des forces militaires sont régis par d'autres règles du droit international, et non par la Convention.

[...] En conséquence, nous proposons d’utiliser un nouveau terme pour distinguer les actions de la Russie à Zaporizhzhia de ces autres comportements. Si nous pouvons nommer le comportement, il est alors plus facile de définir le profil de risque, de déterminer quelles organisations sont responsables de l’atténuation des risques et de les financer pour ce faire. L’occupation de la centrale illustre le concept de « piraterie nucléaire », défini comme l’acquisition, la manipulation et l’exploitation illicites de matières et d’installations nucléaires à des fins stratégiques.

[...] Une solution proposée consiste à créer un accord multilatéral visant à démilitariser les réacteurs nucléaires et leurs environs. [...] Cette approche se heurte à des obstacles à la mise en œuvre, en particulier au milieu d'un conflit en cours [...]

[...] Une autre stratégie, peut-être plus viable, consiste à établir une « zone de protection et de sûreté nucléaire » autour de la centrale. [...] Dans le cas de la centrale de Zaporizhzhia, malgré les efforts continus de l'agence et l'engagement personnel du directeur général de l'AIEA Grossi, la création d'une telle zone n'a pas encore été réalisée.

[...] Dans une approche plus généralisée, l’AIEA pourrait se voir accorder un accès total aux centrales nucléaires en cas de conflit interétatique militarisé – un changement formel d’autorité et de politique qui pourrait jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la piraterie nucléaire [...] Par exemple, en août 2022, Grossi [le patron de l'AIEA] a mené une mission spéciale de soutien et d’assistance pour établir une présence continue à l’usine de Zaporizhzhia. Malgré cela, l'équipe a été confrontée au problème persistant de l'accès restreint à certaines parties de l'installation.

[...] Même imparfaites, des mesures peuvent être prises pour se protéger contre la piraterie nucléaire, non seulement en réduisant les risques environnementaux et géopolitiques associés, mais également en renforçant les mécanismes de sécurité nucléaire existants. Plus tôt la communauté internationale mettra en œuvre des mesures efficaces pour contrer les risques actuels, plus grandes seront les chances de se prémunir contre des conséquences potentiellement catastrophiques. Le moment est venu de repenser la sécurité nucléaire.

Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Oups... - La fameuse photo du trou dans la sécu : Mario Grossi, patron de l'AIEA constate l'impact d'un explosif sur un toit de la centrale de Zapo, le 1er speptembre 2022 - Photo Fredrik Dahl / AIEA

Mercredi 20/9, 20h35

Haut-Karabakh.

Un cessez-le-feu a été annoncé mercredi 20 septembre dans le Haut-Karabakh, où les séparatistes arméniens ont accepté de déposer les armes et d’entamer des négociations sur la réintégration de ce territoire à l’Azerbaïdjan. L’assaut militaire azerbaïdjanais de 24 heures, dont le bilan humain fourni par les Arméniens s’établit pour l’instant à au moins 32 morts – dont deux enfants – et 200 blessés, aura suffi à faire plier les séparatistes acculés par la puissance de feu des forces de Bakou, et la décision de l’Arménie de ne pas leur venir en aide. [...]

Le Monde

Mercredi 20/9, 20h30

Cartoon Movement, Marian Kamensky, Zelenski speaks at th UN.

Mercredi 20/9, 8h55

Mer Noire.

[...] L'agence roumaine de sauvetage en mer, MRCC, a déclaré que 12 membres d'équipage du navire Seama immatriculé au Togo avaient été évacués et amenés pour soins médicaux au port de Sulina, près de la frontière avec l'Ukraine, après une explosion à environ 40 kilomètres (25 milles) au large.

L'explosion a eu lieu dans la salle des machines du navire, selon les informations préliminaires, précise le communiqué.

L'équipage a déclaré qu'il pensait que le navire avait heurté une mine, mais les autorités roumaines ont déclaré qu'elles n'avaient pas encore confirmé la cause de l'explosion

CNN, traduction automatique

Mercredi 20/9, 8h50

Budanov en Afrique.

Les services spéciaux ukrainiens sont probablement à l'origine d'une série de frappes de drones et d'une opération terrestre dirigée contre une milice soutenue par Wagner près de la capitale du Soudan, selon une enquête de CNN, ce qui laisse présager que les retombées de l'invasion de l'Ukraine par la Russie se sont étendues loin des lignes de front. [...]

CNN, traduction Deepl

CNN n'a pas été en mesure de confirmer de manière indépendante l'implication de l'Ukraine dans la série de frappes. Mais des séquences vidéo obtenues par CNN ont révélé les caractéristiques des attaques de drones à la ukrainienne. [...] Des frappes secrètes de l'Ukraine au Soudan marqueraient une expansion spectaculaire et provocatrice du théâtre de guerre de Kiev contre Moscou. [...]

[...] Alors qu’elle affronte la Russie, Kiev accorde une importance stratégique au renforcement des liens avec l’étranger, y compris entre les pays africains. L'année dernière, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a effectué trois voyages sur le continent, visitant plus de 10 pays.

"La Russie s'efforce de maintenir les pays dans son orbite par la coercition, la corruption et la peur... La Russie dispose de deux outils pour son travail en Afrique, les plus puissants étant la propagande et Wagner", a déclaré Kuleba dans une récente interview à l'Agence France-Presse. « Notre stratégie n'est pas de remplacer la Russie mais de libérer l'Afrique de l'emprise russe », a-t-il ajouté.

CNN, traduction automatique

Mercredi 20/9, 8h40

Dissémination nuc (Terminus radieux) et petit nom charmant.

Un nouvel acteur vient de faire son entrée sur le marché émergent des petits réacteurs nucléaires. Entre le projet phare Nuward mené par l'électricien national EDF et la petite dizaine de startups qui a fleuri au cours des derniers mois, le groupe familial Gorgé, spécialisé dans les hautes technologies industrielles, entend bien se faire une place. Son objectif : décarboner les réseaux de chaleur urbains grâce au déploiement de « mini réacteurs » de 30 mégawatts thermiques en périphérie des villes. « Le projet Calogena, porté par notre ETI, constitue un bon compromis, qui combine assise industrielle et l'agilité d'une structure capitalistique familiale qui permet un circuit de décision plus court », fait valoir Raphaël Gorgé, le PDG du groupe.

La Tribune

Mercredi 20/9, 8h35

Combien ça coûte ?

La commission de régulation de l'énergie (CRE) a revu à la hausse le coût de production de l'électricité par le parc nucléaire actuel pour les 20 prochaines années qu'elle estime à 57 à 61 euros par megawattheure (MWh), des chiffres toutefois bien inférieurs à ceux avancés par EDF, selon un rapport confidentiel dévoilé mardi dans la presse.

Dans une lettre du 10 mars 2023, le gouvernement avait demandé au régulateur de l'énergie de mettre à jour son évaluation du coût de production du parc nucléaire existant, y compris l'EPR de Flamanville qui doit entrer en service au premier trimestre 2024. Celui-ci était estimé par la CRE à 48,36 euros le MWh en 2020.

La nouvelle estimation de la CRE conduit à une progression du coût de production nucléaire, en comptant le démantèlement, qui est porté à 60,70 euros/MWH sur la période 2026-2030, 59,10 euros sur 2031-2035 et 57,30 euros sur 2036-2040.

Ces chiffres sont toutefois bien inférieurs à ceux présentés par EDF à la CRE, l'électricien ayant évalué ses coûts à 74,80 EUR/MWh sur la période 2026-2030 ; 73,90 EUR le MWh sur 2031-2035 et 69,90 EUR/MWh sur la période 2036-2040, selon la synthèse de ce rapport confidentiel remis en juillet au gouvernement et dévoilé mardi par le média en ligne Contexte. [...]

BFMTV

[...] Les conclusions de l’expertise de la CRE risquent de ne pas plaire à EDF. L’électricien négocie actuellement avec des entreprises pour leur vendre d’importants volumes d’électricité sur le long terme à des prix qu’il espère suffisamment élevés. Une stratégie voulue par Luc Rémont, le PDG d’EDF, pour assurer la rentabilité de l’entreprise qui a perdu 18 milliards d’euros en 2022 et remplacer le cadre de régulation actuel. [...]

Usine Nouvelle

Mercredi 20/9, 8h15

Asie.

Les armées des nations d'Asie du sud-est se retrouvent, depuis ce mardi en Indonésie, afin de tenter de dessiner, pour la première fois, une ébauche de réponse militaire commune aux pressions territoriales croissantes exercées dans la région par Pékin. Jusqu'à samedi, des centaines de soldats issus des pays de l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ASEAN) vont participer, avec leurs navires de guerre, à différents exercices maritimes baptisés «ASEX 01-Natuna».

Jusqu'ici, les membres de l'organisation - Indonésie, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Vietnam, Cambodge, Brunei, Vietnam, Laos, Myanmar -, créée en 1967 autour d'enjeux économiques avaient seulement accepté de s'associer à des manoeuvres militaires conduites par d'autres puissances influentes de la région, telles que les Etats-Unis, la Chine ou l'Inde. Ils n'avaient jamais osé organiser des exercices conjoints en toute indépendance, de peur de froisser leurs grands partenaires.

[...] Au mépris du droit international, le pouvoir chinois revendique, souvent en brutalisant, avec ses navires, les bateaux des pêcheurs et des garde-côtes étrangers, le contrôle de la totalité de la mer de Chine méridionale qui s'étend à plus de 2.000 kilomètres au sud de ses côtes.

[...] Tentant de tenir cette ligne d'équilibre, Yudo Margono, le chef de l'armée indonésienne, a expliqué mardi que les manoeuvres de cette semaine n'avaient pas de portée combattante et n'étaient nullement une réponse au comportement d'autres nations de la région. Il a préféré décrire des exercices de recherche et de sauvetage, ainsi que des opérations humanitaires et de secours en cas de catastrophe.

[...] Plusieurs nations de l'ASEAN, qui n'ont pas de différends territoriaux avec Pékin, ont d'ailleurs rechigné à participer à ces premiers exercices. Redoutant de laisser croire à l'émergence d'une alliance militaire antichinoise, le gouvernement cambodgien a même poussé Jakarta à déplacer le site des manoeuvres vers des eaux moins disputées.

Initialement programmés au sud de la mer de Chine méridionale, les exercices se déroulent finalement au sud des îles Natuna, dans une zone que le régime chinois ne revendique pas encore.

Les Echos

Mercredi 20/9, 0h15

Enterrement alsacien.

Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé mardi aux élus alsaciens la décision de maintenir sous terre 42 000 tonnes de déchets toxiques, malgré l’inquiétude des élus et des écologistes pour la nappe phréatique.

Les 42 000 tonnes de déchets hautement toxiques (arsenic, amiante, chrome, résidus d’incinération…) stockés sur le site de Stocamine, à Wittelsheim, dans le Haut-Rhin, resteront enfouies à 500 mètres sous terre. [...] Un nouvel arrêté préfectoral doit être publié dans les prochains jours pour prolonger de manière illimitée l’autorisation de stockage accordée initialement en 1997 pour une durée de trente ans, avec à l’époque la possibilité de réversibilité. [...] Entreposés dans des galeries creusées sous une ancienne mine de potasse, ces déchets dangereux menacent à long terme la nappe phréatique d’Alsace, la plus grande d’Europe, qui alimente en eau potable sept millions de personnes de part et d’autre du Rhin.

[...] « Le confinement est le seul moyen d’assurer la protection de la nappe et de ne pas faire courir de risque aux générations futures, assure-t-on au ministère. Il est désormais trop tard et trop risqué d’envisager un déstockage même partiel compte tenu de l’état de dégradation avancé des galeries. »

[...] Lundi 18 septembre, l’association Alsace Nature a déposé une nouvelle plainte devant le tribunal judiciaire de Strasbourg. Elle vise MDPA [la société Mines de potasse d’Alsace] pour plusieurs infractions pénales potentielles : « faux », « escroquerie » et « défaut d’entretien depuis au moins 2017 [ayant] gravement porté atteinte à la sécurité du personnel en charge du déstockage ». [...] Alsace Nature qui accuse les MDPA d’avoir « travesti » des expertises pour contraindre l’administration à exclure toute alternative à l’enfouissement définitif. [...]

Le Monde

Mardi 19/9, 23h55

Zelenski est à l'ONU.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy s'adresse à la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le 19 septembre 2023. REUTERS/Mike Segar (traduction automatique)

Lors de sa première apparition en personne à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les dirigeants du monde à s’unir pour vaincre la Russie. [...]

[...] Lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies , le président américain Joe Biden a déclaré que soutenir l'Ukraine dans sa défense contre l'invasion russe était « non seulement un investissement dans l'avenir de l'Ukraine, mais dans l'avenir de chaque pays ». [...]

[...] "Les États-Unis d'Amérique ont tenté de attiser les flammes de la violence en Ukraine dans le but d'affaiblir les pays européens et il s'agit malheureusement d'un plan à long terme", a déclaré président iranien Ebrahim Raise dans son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies [...]

[...] Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son pays "intensifiera ses efforts pour mettre fin à la guerre par la diplomatie et le dialogue sur la base de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine".

[...] Lors d'un dîner des ministres des Affaires étrangères du G7 en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies lundi soir, "il y avait une grande inquiétude dans la salle quant à ce que la Russie et (la Corée du Nord) pourraient faire ensemble", a déclaré un haut responsable du département d'État [américain]. [...]

CNN [et autres posts dans la journée], traduction automatique

Mardi 19/9, 23h50

Haut-Karabakh.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré mardi avoir lancé une campagne « antiterroriste » dans la région contestée du Haut-Karabakh , alors que les médias arméniens et les autorités locales ont fait état de bombardements intensifs sur la capitale régionale de Stepanakert.

[...] Les tensions couvent dans la région depuis des mois, après que les troupes azerbaïdjanaises ont bloqué le couloir de Lachin en décembre, coupant la seule route reliant le Haut-Karabakh à l'Arménie et empêchant l'importation de nourriture pour ses quelque 120 000 habitants.

[...] Les soldats de la paix russes, déployés au Haut-Karabakh selon les termes du cessez-le-feu de 2020, ont pour mission d’empêcher l’éclatement d’un nouveau conflit. Mais Moscou a été accusé de ne pas pouvoir ou ne pas vouloir intervenir pour protéger l'Arménie, son alliée de longue date , face à l'agression continue de l'Azerbaïdjan.

[...] En réponse, la présidence azerbaïdjanaise s'est déclarée disposée à rencontrer les Arméniens du Karabakh, mais a ajouté dans un communiqué : « Pour mettre fin aux mesures antiterroristes, les groupes armés arméniens illégaux doivent lever le drapeau blanc, rendre toutes les armes et le régime illégal doit se dissoudre. lui-même. Dans le cas contraire, les mesures antiterroristes seront poursuivies jusqu’au bout.»

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a exigé mardi dans un communiqué « le retrait complet des troupes de souche arménienne et la dissolution du gouvernement de Stepanakert ».

[...] "(La) partie russe exhorte les parties en conflit à mettre fin à l'effusion de sang, à cesser immédiatement les hostilités et à revenir sur la voie d'un règlement politique et diplomatique", a déclaré mardi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, affirmant que le contingent russe de maintien de la paix "continue de remplir ses tâches". » [...]

CNN, traduction automatique

[...] Moscou a laissé perdurer les tensions et n’a pas pu, ou pas voulu, empêcher la partie azerbaïdjanaise d’organiser le blocus du Haut-Karabakh depuis près d’un an. Que ce soit par manque de volonté politique ou de moyens militaires – résultat de l’affaiblissement de son armée dans la guerre qu’elle mène en Ukraine –, la Russie a délaissé son rôle d’arbitre et de garant. Et démontre, une fois de plus, son incapacité à assurer la stabilité dans ce qu’elle revendique comme son arrière-cour, que ce soit dans le Caucase ou en Asie centrale.

Malgré son lien avec l’armée russe, la chaîne Telegram Rybar, qui assure un suivi assidu du conflit régional, allait jusqu’à évoquer, mardi, un « discrédit » porté à la mission russe et au rôle de Moscou comme garant de la sécurité. [...]

Le Monde

L'Arménie vient de gifler le Kremlin en orgaisant un exercice militaire conjoint avec les Etats-Unis.

Le président turc Erdogan a déclaré lors de l'Assemblée générale de l'ONU qu'Ankara soutenait l'opération de Bakou au Karabakh.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Mardi 19/9, 23h30

Densité des emmerdes.

La profession de foi de Transitions & Energies me reste en tête :

[...] Quand nous avons cessé d’utiliser le bois et l’avons remplacé par des carburants fossiles, nous avons permis à nouveau aux forêts de grandir. Quand nous avons arrêté de brûler du bois dans nos cheminées, nous n’avons plus respiré de fumées toxiques. Il est évident aujourd’hui que ces fumées avaient considérablement réduit l’espérance de vie de nos ancêtres. Quand nous avons remplacé, pour produire de l’électricité, les carburants fossiles par de l’uranium, nous avons réduit la pollution atmosphérique et les émissions de CO2. [...]

Transitions & Energies, qui sommes nous ?

Nous brûlions du bois, nous avions des fumées ; nous brûlons des carburants fossiles et les petits moteurs thermiques ont fini par remplir le bocal atmosphérique ; nous brûlons de l'uranium, mais ses cendres resteront dangereuses plus longtemps que nous et les bombes prolifèrent. À mesure que croît la densité énergétique, augmente en même temps l'intensité des déchets, la dangerosité des conséquences et l'ampleur du risque, dans une espèce de tendance inversement proportionnelle.


Mardi 19/9, 20h00

A la grâce de Dieu.

Le Centre de recherche scientifique et technique Gayle et Max Dillard (SERC) de l'Université chrétienne d'Abilene (ACU) au Texas accueillera le Laboratoire d'essais expérimentaux sur l'énergie nucléaire (NEXT Lab) et une installation de réacteur avancée, la première en son genre.

World Nuclear News, traduction automatique

Mardi 19/9, 19h45

Dissémination nuc.

Chaque fois qu'il est question de mettre en oeuvre un petit réacteur dans une activité civile, je pense au roman Terminus radieux d'Antoine Volodine, dans lequel le réacteur domestique d'un kolkhoze, dans une Sibérie post-apo (après lécroulement de la Deuxième Union soviétique), sert de coeur surnaturel à une micro-société techno-chamanique brutale.

Le transport maritime représente près de 3 % des émissions mondiales de CO2 et le secteur subit la pression des investisseurs et des écologistes pour trouver des solutions plus propres en matière de carburant, notamment l'ammoniac, le méthanol et l'énergie éolienne.

L'énergie nucléaire a été utilisée dans le passé pour alimenter les sous-marins militaires et les brise-glaces, mais son utilisation par les navires marchands a été limitée en partie par son coût, mais aussi par la réticence des assureurs à couvrir des navires entrant dans des ports commerciaux sans une meilleure compréhension des risques encourus.

Selon une enquête réalisée en mai par l'association International Chamber of Shipping, le combustible nucléaire est considéré avec plus d'intérêt qu'en 2021, certains estimant que les navires commerciaux à propulsion nucléaire seront viables au cours de la prochaine décennie.

[...] "Le développement de la quatrième génération de réacteurs nucléaires modulaires ouvre la voie à d'éventuelles applications futures à bord des navires", a déclaré un porte-parole du constructeur naval italien Fincantieri, en référence aux petites centrales nucléaires. [...] Fincantieri est "intéressé à suivre l'évolution de ces technologies qui peuvent apporter une contribution significative à la décarbonisation des navires liés à notre activité principale", à savoir les paquebots de croisière, les navires militaires et les navires spécialisés, a ajouté le porte-parole.

[...] M. Salerno [PDG de RINA, l'une des principales sociétés de certification de navires au monde] a déclaré que les porte-conteneurs, qui nécessitent une puissance importante, faisaient partie des segments du transport maritime qui pourraient être viables pour le combustible nucléaire.

[...] Les risques portent notamment sur la manière dont un petit réacteur sera installé sur un navire et sur l'exposition potentielle aux radiations. Des questions se posent également sur les garanties à mettre en place lorsque le navire est en mouvement, sur la propriété du navire et sur la nécessité de renforcer la sécurité en mer, selon des sources industrielles.

La société britannique CORE POWER cherche également à développer un prototype de réacteur nucléaire avancé à sels fondus qui utilise un combustible liquide au lieu d'un combustible solide. [...] La défaillance la plus fréquente des réacteurs nucléaires conventionnels est liée à la perte du liquide de refroidissement, qui peut entraîner une surchauffe du cœur du réacteur. L'utilisation d'un combustible liquide, dans lequel le combustible et le liquide de refroidissement sont identiques, élimine le risque d'un accident dû à une perte de liquide de refroidissement, a déclaré CORE POWER. [...]

Zone Bourse

Mardi 19/9, 19h35

Céréales.

Voies terrestres.

Lundi soir, l’Ukraine a annoncé porter plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie, qui imposent un embargo sur l’importation de céréales ukrainiennes.

[Pour rappel] Après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, Bruxelles avait supprimé tout droit de douane afin d’aider le pays à évacuer plus facilement ses produits agricoles. Alors que les ports ukrainiens sur la mer Noire sont partiellement sous blocus de l’armée russe, la Commission avait décidé de déployer des « voies de solidarité », le plus souvent terrestres, pour évacuer ces denrées.

Cependant, en avril, les importations de céréales ukrainiennes passées par les frontières terrestres occidentales ont été bloquées par cinq pays – la Bulgarie et la Roumanie en plus des trois pays déjà cités. Selon les autorités de ces pays, l’arrivée massive de blé, de maïs, de colza ou encore de graines de tournesol a fortement déstabilisé les marchés et affecté lourdement les revenus de leurs agriculteurs. Après quelques semaines d’attentisme, la commission chargée de la politique commerciale du bloc avait autorisé en mai, et pour une période limitée de quatre mois, ces embargos partiels. Mais vendredi, Bruxelles a annoncé la levée de toute restriction.

[Mais la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie s'opposent à l'Europe sur ce sujet et entendent maintenir l'embargo].

Le Monde

Voie maritime.

Un navire transportant du blé a quitté un port ukrainien sur la mer Noire malgré la menace d’attaques russes, a annoncé mardi le ministre des infrastructures ukrainien, Oleksandr Kubrakov. « Le vaisseau Resilient-Africa, avec trois mille tonnes de blé à son bord, a quitté le port de Tchornomorsk et se dirige vers le Bosphore », a précisé le ministre sur X (ex-Twitter), alors que l’Ukraine défie les menaces de la Russie en cherchant à établir des corridors maritimes pour exporter sa production agricole.

Le Monde

Mardi 19/9, 19h30

Zapo.

Energoatom, Telegram, 19/9, 10h00

Mardi 19/9, 19h25

[...] Il faut que je te raconte l'histoire de cette boussole : elle appartenait à un militaire qui l'avait depuis 2015 et la gardait chez lui dans une armoire. L'appartement a été détruit par un missile Kinjal, mais pas l'armoire. Donc, tu vois, cette boussole a survécu sans une égratignure à une attaque de Kinjal et elle aura l'esprit de revanche.

Pacha dort assez bien, il ne crie pas la nuit. Un de ses amis m'a dit : "Pacha est assez optimiste, cynique, pratico-pratique pour traverser la guerre et... il a repris du poids !". [...]

Olga, Viber (vocal)

Mardi 19/9, 9h15

Attaque de drones à Lviv, tout à l'ouest de l'Ukraine.

CNN - Les pompiers travaillent sur un site d'entrepôt industriel endommagé par une frappe de drone russe, dans le cadre de l'attaque russe contre l'Ukraine, à Lviv, en Ukraine, le 19 septembre 2023. Service de presse du Service d'urgence de l'État d'Ukraine/document via REUTERS (traduction automatique

Lundi 18/9, 22h20

Rotation.

[Le représentant du] gouvernement auprès de la Rada, le Parlement ukrainien, a annoncé le limogeage de plusieurs vice-ministres de la défense.

[...] Ukraïnska Pravda précise que ces départs obéissent aux lois ukrainiennes, qui prévoient que tous les vice-ministres doivent abandonner leur poste lors de la nomination d’un nouveau ministre de tutelle [...] et font suite à la nomination de Rustem Umerov au poste de ministre de la défense, le 6 septembre.

Le Monde

Lundi 18/9, 22h15

Nous sommes toujours à Irpin, ça va. On attend la [nouvelle] voiture. J'ai pris les vêtements pour l'hiver, pour les emmener à Kryvyi Rih. J'ai une grosse valise. Pacha doit faire ses bagages aussi, mais il a zéro envie, donc, toutes ses fringues sont partout dans l'appartement. Une bonne nouvelle : Kryvyi Rih est avec l'eau ! Il n'y aura plus d'horaires [de restriction], nulle part. La qualité de l'eau est à vérifier, quand-même. Gros bisous.

Olga, Viber (message)

Lundi 18/9, 21h40

On se souvient que l'Allemagne a revisé sa vision vis à vis de la Chine il y a quelques mois.

Le ministre allemand des Affaires étrangères qualifie Xi Jinping de dictateur.

"Si Poutine gagnait cette guerre, quel signe cela serait-il ? Quel genre de signe cela représenterait-il pour d'autres dictateurs dans le monde, comme Xi, le président de la Chine ?" a déclaré Annalena Baerbock dans une interview à Fox News.

Pékin a déjà envoyé une protestation à Berlin par la voie diplomatique. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a qualifié ces propos de « pure provocation politique » et de « grave préjudice au prestige politique de la Chine ».

Nexta, Twitter, traduction automatique

Lundi 18/9, 19h15

Baromètre.

L'IRSN publie son baromètre annuel (une institution depuis 30 ans) de la perception des risques par le public français.

Le baromètre fait état d’un renforcement de l’opinion favorable des français pour l’énergie nucléaire et de leur exigence d’un haut niveau de sûreté nucléaire : « les exploitants des sites nucléaires doivent protéger leurs installations de tous les risques, même ceux jugés très improbables ». La confiance des Français dans les institutions scientifiques reste toujours élevée.

L’enquête du Baromètre 2023 s’est déroulée en novembre 2022, année pendant laquelle l’Ukraine a été envahie par la Russie. Ce conflit a eu des répercussions importantes, notamment face à une hausse généralisée du prix des matières premières qui est à l’origine du retour de l’inflation en Europe. Il a en outre ravivé le spectre d’une guerre nucléaire et créé des conditions propices à la survenue d’un accident nucléaire qui pourrait mettre en danger la population et l’environnement en Ukraine et bien au delà.

En France, parmi les sujets actuels suivants,
lequel est selon vous le plus préoccupant ?

[...] En 2022, le pouvoir d’achat, nouvellement introduit dans le Baromètre, apparaît comme le principal sujet de préoccupation des Français, avec 36 % des réponses. Il devance le dérèglement climatique (15%, - 7 points), l’instabilité géopolitique mondiale (10 %, - 1 point) et la santé (10 %) en recul de 12 points par rapport à 2021.

Concernant les répercussions de la guerre en Ukraine, les Français sont principalement préoccupés par la hausse des prix (25 %), le risque d'une troisième guerre mondiale (17 %) et le risque de l'utilisation d'armes nucléaires (15 %).

Parmi les principales préoccupations environnementales, le dérèglement climatique continue de creuser l’écart avec les sujets qui arrivent à égalité en 2e position que sont « la disparition d’espèces animales » et « les dommages liés aux catastrophes naturelles » (13 %).

Concernant la perception des catastrophes, les centrales nucléaires restent en 2022 les installations qui, selon les Français, risquent le plus de provoquer un accident grave en France (28 %). Viennent ensuite les stockages de déchets radioactifs et les installations chimiques désormais à égalité (19 %). En lien avec la pandémie de Covid-19, « les laboratoires de recherche sur les virus » atteignent un nouveau pic de 17 % (+ 3 points). L’accident de Tchernobyl est toujours perçu comme la catastrophe la plus effrayante (39 %) mais est suivi cette année par la pandémie de Covid-19 (20 %), reléguant en 3e position l’accident de Fukushima (16 %).

[...] Le Baromètre fait état d’un renforcement de l’opinion favorable des Français pour l’énergie nucléaire. Un Français sur deux (50 %, + 6 points) est désormais pour la construction de nouvelles centrales nucléaires, tandis que 20 % sont contre (- 9 points). Le regard porté a posteriori sur la construction de centrales nucléaires s’améliore également. Ainsi,  65 % des Français (+ 5 points) affirment que « la construction des centrales nucléaires a été une bonne chose », tandis que 11 % (- 5 points) sont en désaccord.

L’argument principal en faveur de l’énergie nucléaire demeure l’indépendance énergétique (43 %) qui, avec une hausse de 7 points, creuse l’écart par rapport au faible coût de l’électricité (22 %, stable). La « production de déchets nucléaires » reste le premier argument contre l’énergie nucléaire (31 %, - 4 points), mais ne devance plus que de 4 points (9 points en 2021) le risque d’accident en deuxième position (27 %, + 1 point). [...]

IRSN, Baromètre 2023 [disponible en pdf interactif]

Bon, ben c'est pas ça qui va faire flamber l'audience de Radio-Tchernobyl ! On ne la mesure pas, alors on s'en cogne.


Lundi 18/9, 18h45

Tchétchénie.

Depuis quelques jours, des rumeurs laissent entendre que Kadyrov serait entre la vie et la mort. Coma, greffe d'un rein, démenti, etc. Je me souviens que Louka est mort aussi, il n'y a pas si longtemps, avant de... continuer comme avant.

D'après les dernières informations d'un médecin du Kremlin : "Kadyrov est considéré comme à la fois mort et vivant tant que nous n'avons pas ouvert sa chambre d'hôpital". Nos bouteilles de champagne sont donc actuellement des bouteilles de Schrödinger.

Spoutenik, Twitter
C. Boucher, Twitter

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a assuré, lundi 18 septembre, ne pas être en mesure de « délivrer des certificats de santé » répondant à une question concernant l’état de santé du dirigeant tchétchène, Ramzan Kadyrov [...]

Le Monde

Les inquiétudes persistantes concernant la santé du chef de la République tchétchène, Ramzan Kadyrov, dans l'espace d'information russe, mettent en évidence la dépendance du président russe Vladimir Poutine à l'égard de Kadyrov pour le maintien de la stabilité en Tchétchénie.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 17/9, traduction automatique

Ramzan est dans le coma. Sa mort et une troisième guerre tchétchène pour sa succession sont tout ce dont j'ai besoin en ce moment.

Dark Putin, Twitter, traduction automatique

Lundi 18/9, 18h20

Slovaquie (opportunisme politique).

Fico, un ancien premier ministre populiste qui a dirigé la Slovaquie de 2006 à 2010 et de 2012 à 2018, est candidat au poste de premier ministre. Lui et son parti de gauche, le Smer, font campagne avec un message clairement pro-russe et anti-américain, écrit AP [sans le lien].

Dans une interview accordée à l'Associated Press, il a déclaré qu'aucune quantité d'armes occidentales fournies à l'Ukraine ne changerait le cours du conflit. "Si le Smer entre au gouvernement, nous n'enverrons plus d'armes et de munitions à l'Ukraine", a déclaré M. Fico.

Il répète le discours russe sur les causes du conflit ukrainien, y compris l'affirmation non fondée de Poutine selon laquelle le gouvernement ukrainien dirige un État nazi dont les Russes ethniques de l'est du pays doivent être protégés.

Il a déclaré que l'Union européenne et les États-Unis devraient user de leur influence pour forcer la Russie et l'Ukraine à conclure un accord de paix. "Il est naïf de penser que la Russie quittera la Crimée. Il est naïf de penser que la Russie quittera un jour le territoire qu'elle contrôle", a-t-il déclaré. M. Fico a déclaré qu'il était opposé à ce que l'Ukraine devienne membre de l'OTAN : "Cela conduira à une troisième guerre mondiale."

Nexta, Twitter

Le 30 septembre prochain, les Slovaques sont appelés aux urnes pour renouveler les 150 membres du Conseil national de la République (Narodna rada Slovenskej republiky), chambre unique du Parlement. Ces élections législatives sont anticipées d’un an. 72 993 Slovaques résidant à l’étranger se sont inscrits pour participer au scrutin, un record dans l’histoire du pays.

[...] Si Robert Fico et SMER-SD sont en tête des intentions de vote, leur avance s’est cependant réduite au cours des dernières semaines. Comme Igor Matovic il y a 3 ans, l’ancien Premier ministre se veut le premier opposant au pouvoir en place. Il s’appuie sur les différentes crises gouvernementales, sur le mécontentement des Slovaques devant un taux d’inflation élevé (9,6% en août 2023, soit le plus élevé de la zone euro) dans lequel il voit la conséquence des sanctions économiques décidées contre la Russie qui était avant l’invasion de l’Ukraine par Moscou le principal fournisseur de gaz et de pétrole de la Slovaquie pour mettre en avant l’incapacité des gouvernants et la nécessité du changement. Robert Fico s’appuie également sur le sentiment prorusse d’une partie de la population, imputant aux Etats-Unis la responsabilité de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022. 30% des Slovaques seraient russophiles selon les dernières enquêtes d’opinion. Un sondage réalisé par le think tank Globsec montre que si 40% des Slovaques estiment que Moscou est responsable de la guerre actuelle, 34% considèrent que le conflit est le résultat de la provocation de la Russie par l’Occident et 17% que Kiev a oppressé la partie russophone de sa population.
Après que le Premier ministre Eduard Heger a décidé d’envoyer des avions MIG 29 à Kiev sans consulter le Parlement, Robert Fico a affirmé que la souveraineté du pays était menacée par la pression de l’OTAN (il n’a pas hésité à comparer les soldats allemands de l’OTAN stationnant en Slovaquie à ceux de la Wehrmacht) et l’appui de l’Union européenne à l’Ukraine. Il s’oppose au soutien de son pays à Kiev et promet de cesser toute livraison d’armes à destination de l’Ukraine.

Robert Fico s’est fortement radicalisé, une stratégie pour attirer sur son nom les suffrages des électeurs d’extrême droite dont il pourrait avoir besoin pour retrouver le pouvoir. Il se dit prêt à s’allier avec les partis représentant cette tendance politique comme le Parti national ou Republika. Ce faisant, l’ancien Premier ministre s’est rapproché des positions défendues par le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban [...]

Fondation Robert Shuman, traduction automatique

Prochaines élections européennes :

  • 30 septembre 2023 : élections législatives en Slovaquie
  • 8 octobre 2023 : élections législatives au Luxembourg
  • 15 octobre 2023 : élections législatives en Pologne
  • 22 novembre 2023 : élections législatives aux Pays-Bas
Toute l'Europe

Lundi 18/9, 10h05

Calcul.

Mavka Slavka, Twitter

[...] Poutine tente peut-être de désamorcer la guerre en Ukraine en menaçant d'une confrontation nucléaire dans le Pacifique. Alors que les États-Unis ont réussi à "affaiblir la Russie" en Ukraine en fournissant des armes, des munitions et des renseignements, la menace d'un transfert de technologies essentielles permettant à une Corée du Nord à capacité nucléaire de frapper les États-Unis pourrait suffire à inciter l'administration Biden et l'OTAN à forcer l'Ukraine à s'asseoir à la table des négociations. [...]

Washington Examiner, traduction Deepl


Lundi 18/9, 17h55

Anotomie d'un sous-marin russe.

CIT, Twitter
Special Kherson Cat, Twitter
OSINTtechnical, Twitter
Des images ont été divulguées (vraisemblablement par des ouvriers du chantier naval) du sous-marin d'attaque russe de classe Kilo amélioré Rostov na Donu (B-237), touché par une frappe de missiles de croisière ukrainienne dans les cales sèches du chantier naval de Sébastopol. Les dégâts sont catastrophiques. (traduction automatique)

Sur la base des images, les analystes concluent que deux missiles ont endommagé la proue du sous-marin par le haut et le côté tribord derrière la timonerie. L'analyste naval norvégien Thor Are Iversen estime que les missiles ont pénétré la coque pressurisée du sous-marin et endommagé les compartiments de torpilles et de logement. Il est probable que les locaux auxiliaires et les batteries aient également brûlé.

Iversen estime que les attaques de missiles ont retiré le sous-marin de la marine russe jusqu'à la fin de la guerre. Pour les réparations, il devra être transporté aux chantiers navals de l'Amirauté à Saint-Pétersbourg, mais cela ne sera pas rentable pour les autorités russes.

iStories, traduction automatique

Lundi 18/9, 9h55

Glace.

Les gens conduisent des motoneiges jusqu'au rocher PiKalujak, à quelques kilomètres au nord de Nain. Selon une légende inuite, PiKalujak s'est formé lorsque deux chamans se sont affrontés pour déterminer qui était le plus fort, et l'un d'eux a montré sa force en transformant un iceberg en île - Photo : Melissa Renwick / Reuters

Il est difficile d’imaginer comment il est possible de gagner sa vie dans les régions les plus septentrionales de la Terre, où les hivers sont longs et où la neige domine une bonne partie de l’année. [Mais] le changement climatique et le réchauffement dû au changement climatique ont des conséquences sur la vie quotidienne des gens [et] affecte, entre autres, la région de Terre-Neuve et du Labrador au Canada, et les communautés inuites sont peut-être l'une des plus touchées.

[...] Le programme SmartICE a été lancé sous les auspices de la lutte contre le changement climatique, dans lequel différents appareils intelligents sont utilisés pour mesurer l'épaisseur de la glace. [...] SmartICE [...] accorde une importance particulière au développement de la communauté et à la formation continue des jeunes. Ceux qui terminent la formation deviendront plus tard des opérateurs de SmartICE, mais le programme aide également les locaux à trouver un emploi dans d'autres professions.

[...] SmartKAMUTIK utilise des capteurs électromagnétiques pour mesurer l'épaisseur de la glace sur « l'autoroute » sur laquelle circulent les locaux. SmartICE utilise deux appareils pour les mesures : des motoneiges et des bouées. SmartKAMUTIK est fixé à l'extrémité du traîneau à neige. Il s'agit d'une boîte composée de feuilles de contreplaqué qui contient un capteur électromagnétique. Lorsque le traîneau tire la boîte, il émet des impulsions électromagnétiques pour induire du courant et mesurer l'épaisseur de la neige et de la glace. Rex Holwell [un local] fait généralement un tour avec SmartKAMUTIK une fois par semaine.

[...] Les bouées [SmartBUOY] sont placées dans des trous forés à environ trois mètres de profondeur et sont généralement retirées à la fin de la saison hivernale. Les bouées ont des thermistances qui mesurent la température à ce point. L'épaisseur de la glace de mer est calculée à partir de la différence de température entre l'atmosphère, la neige, la glace et l'eau salée.

SmartKAMUTIK

[...] les habitants de Nain disposent de 37 mots pour désigner la couche de glace de différentes épaisseurs et compositions. En 2023, Holwell souhaite publier un dictionnaire de mots provenant des colonies locales et environnantes. À propos, les informations sont écrites en langue inuit à plusieurs endroits sur le site Web de SmartICE.

[...] Selon Ronald Webb [un local], la glace avait autrefois une épaisseur de 1,5 à 2,1 mètres, une texture plus ferme et une couche de neige épaisse. L’épaisseur de la glace dépasse désormais à peine un mètre et elle est également plus molle. [...] C'est effrayant car même si l'épaisseur est là, la dureté ne l'est pas », dit-il.

[...] Les Inuits maîtrisent pratiquement les nouvelles technologies qui entrent dans leur vie, qu'ils transmettent ensuite avec leurs propres connaissances. Bien qu'ils utilisent également le GPS, ils enseignent à leurs enfants que les congères renversées par le vent indiqueront toujours le chemin du retour, même si l'appareil de navigation tombe en panne.

[...] Katie Winters [une locale] a également noté que même si la glace était plus épaisse cette année que les années précédentes, elle se brisait beaucoup plus facilement et qu'il y avait plus d'accidents. Il a immédiatement répertorié cinq personnes sous lesquelles la glace s'est brisée en hiver, et deux fois sous une motoneige - et ce ne sont que les cas dont il connaît personnellement. Heureusement, personne n'est mort. Un employé de SmartICE a déclaré à CBC que selon son sondage, la moitié des gens ne peuvent plus utiliser les mêmes itinéraires de transport qu'avant.

[...] Selon Rex Holwell, si la glace disparaît, la culture inuite proche de la nature disparaîtra également. « Ils prétendent être Inuits, tout comme leurs enfants, mais ils ne vivront pas les mêmes expériences », dit-il [...] « Lorsque vous êtes la première génération qui ne peut pas faire tout cela, qui ne peut pas suivre ses ancêtres – pensez simplement à quel point cela peut être dévastateur sur le plan culturel. C'est un bouleversement de traditions culturelles qui existent depuis des centaines d'années", a déclaré Ashlee Cunsolo, directrice de l'Institut du Labrador à Happy Valley-Goose Bay. [...]

Telex, traduction automatique & Deepl

Lundi 18/9, 9h35

Zapo.

Energoatom, Telegram, 18/9, 8h00

Lundi 18/9, 9h30

Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé (A. Einstein)

[...] Nous sommes entrés malheureusement dans l’ère de la panique énergétique. L’émotion, les postures et le simplisme règnent et nous égarent. Nous ne ferons pas face en nous couvrant la tête de cendres et en suivant les prophètes d’un nouvel apocalypse. Les solutions et les stratégies technologiques comme économiques existent. Pour les élaborer et les mettre en œuvre, il faut une vision méthodique des enjeux et des problèmes et faire appel à la connaissance, la raison et la science.

[...] Au cours des vingt-cinq prochaines années, le monde doit transformer son système d’approvisionnement en énergie et réduire significativement son empreinte carbone. Pour y parvenir, la croissance de la consommation d’énergie doit ralentir et le bouquet énergétique (le cocktail de sources d’énergie) changer radicalement. L’humanité n’a jamais accompli une telle transition, encore moins à une telle échelle.

[...] Pour donner une idée du défi auquel nous sommes confrontés, les transitions énergétiques ont un coût estimé entre 50 000 et 90 000 milliards de dollars lors des 15 prochaines années. En comparaison, le PIB annuel mondial s’élève à près de 80 000 milliards de dollars [...]

Juin-Août 2023

[...] L’histoire de l’énergie et celle des civilisations sont intimement liées. Dans sa lutte pour survivre, pour domestiquer son environnement, pour échapper à la misère, pour se donner les moyens de maitriser son développement économique, social, intellectuel, l’humanité n’a cessé de diversifier ses sources d’énergie. C’est l’intensification du recours à l’énergie qui a permis la révolution agricole et industrielle.

Nous sommes ainsi passés successivement de l’énergie animale et celle du bois, du vent et de l’eau à celle du charbon (quand le bois a commencé à manquer en Europe), du pétrole, de l’hydroélectrique, puis du gaz naturel, de la fission nucléaire et aujourd’hui à une échelle industrielle des renouvelables avec notamment l’éolien et le solaire. Jusqu’au xixe siècle, 95 % de l’énergie consommée par l’humanité provenait du bois. Avec la révolution industrielle, le couple charbon-vapeur a permis de fournir davantage d’énergie. Et ce n’est qu’au xxe siècle que le gaz, le pétrole et l’électricité ont permis de considérablement changer le mode de vie des pays riches qui sont entrés après 1945 dans la société de consommation et des loisirs.

[...] Quand nous avons cessé d’utiliser le bois et l’avons remplacé par des carburants fossiles, nous avons permis à nouveau aux forêts de grandir. Quand nous avons arrêté de brûler du bois dans nos cheminées, nous n’avons plus respiré de fumées toxiques. Il est évident aujourd’hui que ces fumées avaient considérablement réduit l’espérance de vie de nos ancêtres. Quand nous avons remplacé, pour produire de l’électricité, les carburants fossiles par de l’uranium, nous avons réduit la pollution atmosphérique et les émissions de CO2.

Nous devons continuer impérativement dans une logique de progrès. Les transitions énergétiques ne seront acceptées dans les démocraties que si elles sont comprises comme une façon de sauvegarder l’environnement, mais aussi d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. La régression, la décroissance sont des voies sans issue socialement comme politiquement.

[...] C’est pourquoi les idéologues de la peur n’apportent pas de solutions. Ils tétanisent. Ils attirent l’attention en permanence sur de nouveaux risques et détournent des vrais enjeux. Ils ont tellement effrayé les opinions et les gouvernements que ces derniers semblent aujourd’hui presque incapables de construire des stratégies réalistes de transitions énergétiques à long terme et plus encore de les expliquer et de les justifier. Transitions & Énergies entend contribuer à sortir de cette impasse. [...]

Transitions & Energies, qui sommes nous ?

Qui sommes-nous, en effet.


Dimanche 17/9, 21h00

Aujourd'hui, je me suis changé les idées.

Je n'ai pas terminé, mais appris plein de choses, sur les mines notamment. Celle de Shinkolobwe (dont j'ai parlé le 8 août), mais aussi celles de l'Australie, des Etats-Unis, du Niger, de Joachimsthal (dont j'ai parlé le 5 septembre). Bref, que du beau monde, toujours la même course, les mêmes pauvres types, fric et pollution. Ca se lit très bien.

Uranium, la biographie, Tom Zoellner, Seuil

Dimanche 17/9, 20h00

Poser du solaire sur des terres polluées ou inutilisables.

Urbasolar

Urbasolar a annoncé l’inauguration de la centrale solaire de Noyant-Villages (Pays de la Loire) [...] Les modules photovoltaïques sont déployés sur une dizaine d’hectares d’une ancienne carrière d’extraction de falun [roche sédimentaire utilisée pour l'amendement des sols]. Urbasolar a ainsi exploité l’étang présent sur le site [...] Le projet initial prévoyait l’implantation de 18 870 modules (7 794 terrestres et 5 076 flottants) ainsi que la construction de trois postes de transformation et d’un poste de livraison. Le nombre de modules flottants a été revue à la baisse puisque ce sont 2 912 panneaux photovoltaïques qui ont finalement été connectés. [...] La centrale devrait produire environ 6000 MWh par an et ainsi couvrir l’équivalent de la consommation de 2800 personnes [...]

[...] Comme le rappelle la Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) des Pays de la Loire, dans son avis délibéré du projet d’Urbasolar en 2021 : « Ce plan précise que la priorité doit être portée sur les terrasses et ombrières de bâtiments publics et sur des terres polluées ou inutilisables. [...] La doctrine de l’État et de la Région dans les Pays de la Loire [...] précise que les centrales photovoltaïques au sol n’ont vocation à être installées ni dans les espaces agricoles, qu’ils soient exploités ou non, ni dans les espaces naturels, protégés ou non. La priorité doit être accordée aux projets implantés sur des sites artificialisés, sans possibilité facile ou rapide de réaffectation à un usage économique. [...]

PV Magazine

Dimanche 17/9, 16h50

Defense of Ukraine, Twitter, La libération d'Andriivka
[le son est impressionnant]

Les forces ukrainiennes ont poursuivi leurs opérations offensives en direction de Bakhmut le 16 septembre et ont continué de progresser dans la région.

Des images géolocalisées publiées le 15 septembre confirment que les forces ukrainiennes ont avancé au sud de Rozdolivka (à environ 13 km au nord-est de Bakhmut) et dans le nord de Klishchiivka (à environ 6 km au sud-ouest de Bakhmut).[...] Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, le colonel-général Oleksandr Syrsky, a publié des images du personnel ukrainien à Andriivka (8 km au sud-ouest de Bakhmut) après la libération de la colonie par l'Ukraine le 14 septembre. [...]

[...] Un responsable ukrainien a confirmé le 16 septembre qu'un navire civil avait utilisé pour la première fois le couloir ukrainien de la mer Noire pour atteindre un port ukrainien.

Le ministre ukrainien des Communautés, des Territoires et de l'Infrastructure, Oleksandr Kubrakov, a annoncé que les vraquiers civils battant pavillon des Palaos ont utilisé le corridor ukrainien existant pour naviguer vers Chornomorsk [au sud d'Odessa], où les navires chargeront plus de 20 000 tonnes de céréales destinées à l'exportation vers des pays d'Afrique et d'Asie.

Le Kremlin avait auparavant intensifié ses positions dans la mer Noire pour réduire le trafic maritime vers l’Ukraine et accroître son influence pour obtenir des concessions maximalistes afin de rejoindre l’Initiative céréalière de la mer Noire.

Des avions militaires britanniques effectueraient des patrouilles au-dessus de la mer Noire pour dissuader les forces russes d'agir de manière agressive envers les navires civils.[25] Kubrakov a déclaré que depuis le 15 août, cinq navires civils ont voyagé depuis l'Ukraine le long du corridor ukrainien de la mer Noire: Joseph Schulte, Primus, Anna-Theresa, Ocean Courtesy, et Puma.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 16/9, traduction automatique
Chornomorsk, Google Earth, capture d'écran

Samedi 16/9, 22h05

Vu dans le poste (et ce sera tout pour aujourd'hui, sauf si Putler rend l'âme dont il ne sait pas trop quoi faire).

Ambiance, connaissance des plantes et vertu du dialogue.

Complots Faciles, Twitter

Samedi 16/9, 21h10

6/9.

Je n'ai toujours pas compris pourquoi les dirigeants politiques jeunes, hommes et femmes, dont l'ambition ne fait pas de doute, ne saisissaient pas la perspective historique de cette inflation de l'ère industrielle, pour l'infléchir, y mettre un terme, la crever, soyons fous, et entrer dans l'Histoire. Dans les films héroïques, ça se fait très bien.

J'imagine que l'accélérateur est bloqué. J'imagine que toucher à ce qu'il reste de frein à main fait tout de suite des étincelles. J'imagine qu'ils se croient à l'abri, avec leurs gosses — s'ils en ont.

Alors qu'ils n'ont probablement même pas une paire de chaussures de marche dans le coffre de l'auto.

2023

L‘activité et les désirs humains ont affaibli la capacité de résistance/ résilience de la Terre, la poussant bien au-delà de la « zone de sécurité » qui permet à la plupart des espèces, y compris la nôtre, de rester en vie, selon une étude qui fait date.

L’étude (lien plus bas) s’appuie sur un document datant de 2009 qui décrivait neuf limites planétaires. En gros, si nous commençons à franchir ces limites, l’humanité est en danger. Ces limites sont : l’intégrité de la biosphère, le changement climatique, les changements au niveau de l’eau douce, l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone, le changement dans l’utilisation des sols, l’introduction de “nouvelles entités” (pollution), les flux biogéochimiques et la charge d’aérosols.

Toutes ces limites ont été franchies, sauf trois : l’acidification des océans, la charge en aérosols et l’appauvrissement de la couche d’ozone. En d’autres termes, nous sommes en train de franchir la plupart des limites environnementales planétaires qui protègent la vie sur Terre [dans les conditions stables qui datent de 10 000 ans].

[...] Le changement climatique n’est même pas notre pire méfait. [...] L’intégrité de la biosphère [...] est gravement menacée. Nous détruisons de vastes étendues du monde naturel, ce qui entraîne des taux d’extinction élevés. [...] Le phosphore et l’azote constituent un autre gros problème. Ceux-ci sont largement utilisés comme engrais pour les cultures afin d’en améliorer les rendements et s’écoulent ensuite dans les écosystèmes, les polluant sévèrement. [...] L’étude s’est également penchée sur ce qui est appelé les « nouvelles entités » (novel entities), c’est-à-dire les substances chimiques artificielles libérées dans l’environnement, telles que les déchets plastiques et les substances chimiques à vie (PFAS), qui sont en train de devenir un problème majeur dans le monde entier.

2009-2023

[...] Les limites planétaires ne sont pas des points de basculement irréversibles, expliquent les chercheurs. Il n’est pas impossible de revenir en arrière et d’améliorer les choses, du moins pas encore. [...] En fait, nous avons déjà un exemple de réussite. Le fait que l’humain ait pu s’attaquer à l’appauvrissement de la couche d’ozone et le réduire, l’une des neuf limites que nous n’avons pas encore franchies, montre que l’humanité a la capacité de renverser la situation si elle agit rapidement.

Il est vrai qu’il sera beaucoup plus difficile d’inverser la tendance dans des domaines tels que la pollution ou le changement climatique. Mais l’étude fournit un « guide d’action » sur la manière dont nous pouvons revenir à des limites durables, tout en garantissant la prospérité et l’équité. Les chercheurs concluent en appelant à un effort global de protection, de récupération et de reconstruction de la résilience planétaire, et affirment que la communauté internationale devrait mettre davantage l’accent sur la nécessité de limiter nos impacts. [...]

Gurumeditation, citant Earth beyond six of nine planetary boundaries

Samedi 16/9, 19h10

Navire russe, va te faire foutre (air connu).

Les médias mainstream ont suivi l'annonce ukrainienne de cette attaque avec prudence : la vidéo diffusée par l'armée ukrainienne pouvait semblé montrer que le drone avait cessé d'émettre sa vidéo avant d'atteindre le navire. Les Russes avait admis l'attaque, mais déclaré la destruction du drone.

La photo du remorquage publiée aujourd'hui semble montrer que le drone a tapé. L'Ukraine intensifie la pression en Mer Noire, en parallèle de sa contre-offensive terrestre.

Spoutenik, Twitter

Pour cette attaque, les services de sécurité ukrainiens ont utilisé un modèle expérimental de drone marin [Sea Baby], capable d'opérer en cas de tempête, en se cachant derrière de hautes vagues. Lors de l'opération spéciale, la hauteur des vagues a atteint 1,5 à 2 m.

Ukrainian Front, Twitter, traduction automatique

Un commentateur s'inquiète du manque de cale sèche pour retaper le bâtiment.

Le Samum (ancien MRK-17) est une corvette de la classe Bora de la marine soviétique et plus tard de la marine russe. Dans la classification soviétique puis russe, il est considéré comme un « petit navire lance-missiles »). Comme le reste de la classe, c'est un vaisseau à effet de surface armé de missiles anti-navires.

Wikipedia, traduction automatique

La plate-forme d’information ukrainienne New Voice, qui cite des membres non identifiés du Service de sécurité ukrainien (SBU), a en effet annoncé vendredi qu’un drone de surface Sea Baby avait endommagé la veille la corvette russe lance-missiles Samoum dans la baie de Sébastopol.
Selon les mêmes sources, le bâtiment a subi des « dommages importants » et a dû être remorqué, ce que semblent montrer les images non authentifiées diffusées sur les réseaux sociaux. L’information n’a toutefois pas été confirmée.

Le Monde

Samedi 16/9, 19h00

Céréales : discorde européenne (Putler se frotte les mains).

Vendredi, l'UE a annoncé qu'elle levait les mesures restrictives imposées à l'exportation de céréales ukrainiennes vers un certain nombre de pays d'Europe de l'Est.

La mesure temporaire, adoptée le 2 mai, interdit l'importation de graines de blé, de maïs, de colza et de tournesol ukrainiens vers la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie, afin de contrer le risque que les agriculteurs de ces pays soient menacés par un goulot d'étranglement de céréales ukrainiennes bon marché.

La Commission européenne a déclaré dans un communiqué qu'elle levait l'interdiction parce que l'Ukraine s'était engagée à prendre des mesures de contrôle des exportations qui empêcheraient toute perturbation supplémentaire des économies voisines.

Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky se réjouissait, son homologue polonais Mateusz Morawiecki n'a pas salué la décision de l'UE.

"Nous prolongerons cette interdiction malgré le désaccord de l'Union européenne", a déclaré le Premier ministre Morawiecki, selon l'agence de presse officielle polonaise PAP. "Nous le ferons parce que c'est dans l'intérêt des agriculteurs polonais", a-t-il ajouté.

[...] La Hongrie a également choisi de maintenir l'interdiction, le Premier ministre du pays, Viktor Orban, ayant annoncé samedi son intention de « prendre les choses en main ».

"Les produits agricoles ukrainiens destinés à l'Afrique inondent les marchés d'Europe centrale", a souligné Orban. "Les bureaucrates de Bruxelles ferment une fois de plus les yeux sur les problèmes... des agriculteurs européens, c'est pourquoi la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie étendent l'interdiction d'importation sur une base nationale."

Le ministère slovaque de l'Agriculture a annoncé vendredi sa décision de prolonger l'interdiction dans un message publié sur Facebook, citant la nécessité de protéger le « marché intérieur » slovaque.

[Des élections sont prévues en Pologne mi-octobre]

CNN, traduction automatique

Samedi 16/9, 18h25

OTAN : ça traîne pour la Suède (Putler se frotte les mains).

La Turquie et la Hongrie n'ont toujours pas ratifié l'entrée de la Suède dans l'OTAN, malgré des déclarations en ce sens lors du dernier raout de l'organisation en juillet. La Hongrie se plaint qu'elle est dénigrée en Suède et la Turquie que l'Union européenne n'est pas à sa portée.

Hongrie

[...] En juillet, lorsque la Suède et la Turquie sont parvenues à un accord sur l'adhésion de la Suède à l'OTAN, il semblait évident que la Hongrie le ratifierait rapidement [...]

[Par un courrier du 14 septembre, le ministre hongrois des Affaires étrangères], Peter Szijjarto, informe [son homologue suédois] Billstrom que si les hommes politiques suédois et la radio publique nationale ne cessent pas de critiquer la démocratie hongroise, la Hongrie ne ratifiera pas l'adhésion de la Suède à l'OTAN. [...] Pour un effet maximal, le porte-parole d'Orban, Zoltan Kovacs, a téléchargé la lettre sur Twitter.

[D'anciennes ministres suédoises, opposées au gouvernement actuel, ont notamment jugé que le gouvernement transformait la Suède en Hongrie, sous-entendu au détriment de la démocratie] [...] Et avec le début de la nouvelle année scolaire, les écoliers suédois qui étudient le contenu éducatif [du média] UR apprendront effectivement que la démocratie hongroise présente certains défauts. Ce n’est pas une nouvelle ; la Commission européenne a gelé les fonds de secours liés au COVID-19 en raison des pratiques du gouvernement hongrois en matière d'attribution de contrats, et l'année dernière, le Parlement européen a adopté une résolution qualifiant le pays d'« autocratie électorale » en raison des lacunes de son système constitutionnel et électoral.

Si les critiques en Suède se poursuivent, le ministre hongrois des Affaires étrangères a informé Billström que la Hongrie ne ratifiera pas la candidature de la Suède : « Vous exhortez nos parlementaires à ratifier votre adhésion à l'OTAN, tandis que vous continuez à les accuser comme s'ils avaient détruit la démocratie en Hongrie. [...] Szijjarto, bien sûr, sait que Billström ne peut pas dire aux politiciens de l’opposition d’arrêter de dénigrer la Hongrie, et que lui ou tout autre ministre du gouvernement ne peut pas non plus dire à l’UR – une agence indépendante – comment concevoir son programme.

[...] Il est donc peu probable que la Hongrie ratifie l’accord dans un avenir proche. Même si Erdogan décide qu’il a fini d’ajouter de nouvelles exigences pour admettre la Suède dans l’OTAN, cela n’aura pas d’importance. Sans la ratification hongroise, il n’y aura pas d’adhésion suédoise. [...]

Foreign Policy, traduction automatique & Deepl

Turquie

En juillet, comme l'a indiqué le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, le président turc Recep Tayyip Erdogan a accepté de ratifier l'adhésion de la Suède à l'OTAN. Erdogan lui-même a déclaré que le parlement turc ne prendrait pas de décision sur la demande d'adhésion avant le mois d'octobre.

Aujourd'hui, le dirigeant turc affirme que la Suède "envoie des terroristes aux manifestations sous la protection de la police suédoise" et qu'elle ne tient pas ses promesses. Il se demande également si le parlement se prononcera en faveur de Stockholm, qui attend depuis des mois le feu vert d'Ankara.

"Ils n'assument pas leurs responsabilités. Les attaques terroristes se poursuivent dans les rues de Stockholm. Les promesses qui nous ont été faites ne sont pas tenues. Tout le monde devrait estimer l'attitude de mon parlement lorsque les promesses ne sont pas tenues. Je ne peux pas prédire la décision que prendra mon parlement. C'est à la discrétion de notre parlement", a-t-il déclaré avant de partir pour les États-Unis afin d'assister à l'Assemblée générale des Nations unies.

Erdogan a également réagi au récent rapport du Parlement européen sur la situation de l'intégration européenne dans la république.

"L'UE cherche à rompre les relations avec la Turquie. Si l'UE prend des mesures, nous ferons notre propre évaluation de ces développements et, après cela, nous serons en mesure d'emprunter des voies différentes avec l'UE si nécessaire", a déclaré le président turc.

Nexta, Twitter, traduction Deepl

Samedi 16/9, 11h15

Un avenir dans le pinard.

Une moto va s'élancer sur le circuit du Bol d'Or, dont le départ va être donné samedi, avec un biocarburant issu des déchets du vin pour faire progresser la recherche vers une réduction de la pollution issue des sports mécaniques.

"On est là pour trouver des solutions. On est des amoureux du moteur thermique, on est des amoureux de la compétition et on ne voudrait pas devoir passer à l'électrique", souligne Marc Sanchez, professeur et responsable du projet au lycée professionnel Pierre Mendès-France de Montpellier (Hérault).

Car, outre son aspect technologique novateur, la présence de l'écurie FMR34 au départ de la célèbre course d'endurance de 24 heures sur le circuit Paul Ricard au Castellet (Var) est aussi une belle aventure humaine et professionnelle pour la vingtaine de lycéens qui la composent.

[...] Même si le carburant utilisé par FMR34 au Bol d'Or montre sa capacité à remplacer en compétition l'essence actuelle, sa diffusion à grande échelle dans les stations-services n'est pas pour demain.

Contrairement à l'éthanol, il ne requiert pas l'ensemencement de surfaces cultivables pour sa production car celles-ci sont déjà utilisées pour d'autres - dans ce cas la vigne. Mais il n'y aurait pas assez de déchets disponibles pour assurer la production nécessaire, souligne Jean-François Toulisse, responsable des partenariats chez TotalEnergies. [...]

Connaissance des énergies

Samedi 16/9, 11h10

On visite les amis et la famille. Toujours avec les fleurs, parce que chaque femme doit avoir un bouquet d'un militaire.

Pacha a appris que le mot "boussole" est français, encore un mot dans sa tirelire 🤣. Maintenant il a : bonjour, ça va, j'ai bien dormi (grâce à Maya), putain fais chier, va te faire foutre (à prononcer avec un grave accent ukrainien), boussole. [...] On a acheté une boussole pour la mitrailleuse.

Olga, Viber (texte)

Samedi 16/9, 11h05

Nexta, Twitter
Les Ukrainiens qui ont souffert de l'occupation russe à travers l'objectif de la photographe ukrainienne Marta Syrko. (traduction Deepl)

Samedi 16/9, 10h00

Soleil jaune.

Les exportations de panneaux solaires de la Chine ont augmenté de 34% au 1er semestre 2023 par rapport au 1er semestre 2022, indique Ember ce 14 septembre dans un nouveau rapport.

Au 1er semestre 2023, la Chine a exporté environ 114 GW de panneaux solaires (contre 85 GW au 1er semestre 2022) dans le monde entier, soit quasiment autant que le niveau de ses exportations de panneaux solaires durant toute l'année 2021 et l'équivalent de la puissance totale cumulée de tous les panneaux solaires déjà installés aux États-Unis (113 GW) selon Ember.

[...] Concrètement, la Chine produirait à l'heure actuelle 8 panneaux solaires sur 10 dans le monde, indique Ember. [...] L'Empire du Milieu est ainsi appelé à continuer à jouer un rôle « important dans la transition énergétique à court terme », malgré la recherche d'indépendance de certains marchés (en particulier les États-Unis qui ont quasiment arrêté leurs importations de panneaux solaires chinois, dans le contexte de l'Inflation Reduction Act).

Répartition des exports en valeur

[...] Près de 58% des panneaux solaires chinois exportés lors des six premiers mois de l'année 2023 ont eu pour destination l'Europe [...] Hors d'Europe, le Brésil constitue un autre importateur important de panneaux solaires chinois, bien que dans des proportions plus modestes (9,5 GW au 1er semestre 2023). Et les importations du Pakistan et de l'Afrique du Sud, dont le secteur électrique connaît une grave crise, ont également fortement progressé (respectivement 3,8 GW et 3,4 GW importés durant les 6 premiers mois de l'année). [...]

Connaissance des énergies

Samedi 16/9, 9h25

Zapo.

La centrale tirerait désormais toute l'eau nécéssaire à son refroidissement d'un ensemble de puits récents.

Energoatom, Telegram, 16/9, 9h00

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) a foré davantage de puits sur le site dans le cadre des efforts visant à trouver de nouvelles sources d'eau de refroidissement après la destruction du barrage en aval de Kakhovka il y a plus de trois mois, a déclaré aujourd'hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.

Depuis la semaine dernière, le ZNPP a construit deux autres puits d'eau souterraine pour alimenter les bassins d'arrosage qui refroidissent les six réacteurs et le combustible usé, portant ainsi le total de nouveaux puits à neuf.

Ensemble, ils pompent environ 200 mètres cubes d'eau par heure dans les bassins d'arrosage, ce qui représente la quasi-totalité des besoins en refroidissement des six réacteurs à l'arrêt. Le reste de l'eau provient du système de drainage et de l'eau propre qui est périodiquement rejetée par l'installation de traitement chimique des eaux de l'usine. L'AIEA a été informée que la situation de l'approvisionnement en eau sera évaluée après la construction d'un dixième puits pour voir si d'autres puits seraient nécessaires.

[...] Les six tranches de réacteur restent à l'arrêt, les tranches 1 à 5 en arrêt à froid et la tranche 6 en arrêt à chaud pour produire de la vapeur pour diverses fonctions de sûreté nucléaire. Par exemple, la vapeur de l'unité 6 est utilisée dans l'installation de traitement des déchets liquides que les experts de l'AIEA ont visitée cette semaine. [...] Comme indiqué précédemment, les experts de l'AIEA ont fortement encouragé le ZNPP à étudier toutes les options possibles pour installer une chaudière externe pour générer la vapeur nécessaire, ce qui permettrait à l'usine de mettre toutes les unités dans un état d'arrêt à froid. [...]

AIEA, mise à jour 183, traduction automatique

Samedi 16/9, 8h35

Corée du Nord.

Kim continue sa visite dans les magasins de l'armée russe. Kim détaille le cockpit d'un avion de chasse, Kim serre la main du missile Kinjal. La visite de Kim continue d'alimenter la production graphique décadente et tout.

Cartoon Movement, Ahmed Kabir Kishore, Plutocraty

Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, est arrivé samedi à Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe, où il a été accueilli par le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, avant de monter à bord d’un navire de guerre, a annoncé l’agence de presse d’Etat TASS. Sur la base aérienne de Knevichi, M. Choïgou lui a présenté un chasseur Mig-31 et son système de missiles hypersoniques Kinjal, selon la même source. [...]

Le Monde
Cartoon Movement, Vasco Gargalo, Nouveaux amis

Pendant ce temps, la gendarmerie espère.

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, a déclaré dans un entretien exclusif avec l'agence de presse Yonhap qu'il ne pensait pas qu'un Etat doté d'armes nucléaires, tel que la Russie, reconnu par le traité de non-prolifération, «puisse s'engager dans le commerce ou le transfert d'une quelconque technologie d'armement nucléaire à un pays qui se trouve de facto en dehors du régime».

«Je ne peux concevoir que des pays s'engagent dans le commerce ou l'échange (de technologies liées aux armes nucléaires) avec un pays qui a une relation aussi problématique avec le régime de non-prolifération que la RPDC», a déclaré Grossi à Yonhap lors de l'entretien vidéo réalisé en ligne. RPDC désigne la République populaire démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord.

Grossi a également insisté sur le fait que la Russie, dans ses relations avec la Corée du Nord, était consciente de ses obligations en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. «J'espère sincèrement que cela continuera d'être le cas», a-t-il ajouté. [...]

Yonhap, traduction automatique

Samedi 16/9, 8h30

Nouvelles du front.

Les forces ukrainiennes ont libéré Andriivka dans la région de Bakhmut le 14 septembre et ont poursuivi leurs opérations offensives près de Bakhmut et dans l'ouest de l'oblast de Zaporizhia le 15 septembre. [...]

[...] Le lieutenant-général Andrei Gurulev, député à la Douma d'État russe et ancien commandant adjoint de la Région militaire Sud (SMD), s'est plaint de mentir au sein de l'armée russe et a souligné l'efficacité de la défense aérienne ukrainienne contre les hélicoptères russes. [...] Gurulev s'est plaint que la culture du mensonge au sein de l'armée russe est le principal problème empêchant une victoire russe en Ukraine et a affirmé que de faux rapports conduisaient à de mauvaises prises de décision à de nombreux niveaux au sein de l'armée russe. [...]

[...] Le président du Comité de défense de la Douma d'État russe, Andrei Kartapolov, a explicitement déclaré que le personnel mobilisé ne serait démobilisé qu'à la fin de « l'opération militaire spéciale » russe. Kartapolov a ajouté que le personnel russe mobilisé ne bénéficiera pas de rotations, mais qu'il aura droit à un congé tous les six mois. [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 15/9, traduction automatique

Samedi 16/9, 8h20

Nukes, Twitter
Le docteur Lowell T. Harmison fait la démonstration de sa création, un cœur artificiel alimenté par une source de plutonium 238. 1972. (traduction Deepl)

Samedi 16/9, 7h50

Darwin and co.

Si Darwin a raison, nous sommes les meilleurs. Enfin, certains d'entre nous. Et il n'y a pas de limite à la prédation (tant qu'il reste un semblant de chaîne alimentaire).

N'y a-t-il pas quelque chose de moral — donc d'idéologique, donc de balayable — à promouvoir le respect de la Nature, de la Terre (quel que soit le fatras que l'on fourre dans ces supériorités) ? Pire : cette question n'a-t-elle pas été réglée ? Dieu n'a-t-il pas dit "Let's go, les gars !" ?

Il y a lurette que nous avons quitté l'état du tout nu. Il y a lurette que nous luttons pour faire jeu égal avec l'arbitraire, protéger notre camp, croitre en dépit des aléas, museler les prédateurs concurrents. Voilà quelque chose de solide.

Qui craint de devoir quitter maman la Terre ?

Bureau de l'avocat du diable, email matinal

Samedi 16/9, 0h55

Base nuc.

Le mois dernier, l'ouragan Idalia a frappé certaines parties de la Floride, de la Géorgie et des Carolines. Il a également menacé de dévaster l’une des deux seules bases américaines abritant des sous-marins nucléaires lance-missiles.

Située dans le comté de Camden, en Géorgie, juste au nord de la frontière de la Floride, la base sous-marine navale de Kings Bay est la plaque tournante atlantique de la flotte de sous-marins nucléaires américains. Elle est chargée de maintenir et d’entretenir ces systèmes valant des milliards de dollars et leurs missiles nucléaires, sur lesquels les États-Unis comptent pour garantir leur capacité à lancer une frappe nucléaire « n’importe où et n’importe quand ».

[...] Kings Bay semble avoir évité le pire. Les rapports indiquent que l'installation a subi des dommages minimes et a repris ses opérations normales le matin après le passage de la tempête. [...] Mais la base n’aura peut-être pas autant de chance la prochaine fois. On s’attend à ce que les ouragans s’aggravent à mesure que les températures mondiales augmentent.

[...] Bien que la science du climat puisse nous dire que le réchauffement rendra les ouragans plus violents, il est extrêmement difficile de prévoir si ces événements météorologiques extrêmes seront plus fréquents. En revanche, l’élévation du niveau de la mer et les inondations annuelles peuvent être raisonnablement projetées dans le futur. Et ces effets du changement climatique pourraient à eux seuls affecter considérablement la capacité de Kings Bay à entretenir et à entretenir les sous-marins nucléaires qui y sont basés.

Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Kings Bay Base, Google Earth, capture d'écran

Samedi 16/9, 0h50

S'arrêter à temps.

La Russie a annoncé le responsable du crash de la station "Luna-25" : c'est devenu un accéléromètre. Il n'a pas transmis les informations nécessaires à l'arrêt du moteur. C'est ce qu'a rapporté le directeur général de «Roscosmos».

Nexta, Twitter, traduction automatique

Tout un symbole.


Vendredi 15/9, 23h55

Eoliennes offshore versus radars militaires.

L'industrie éolienne offshore de la Chine est un élément clé de ses stratégies de développement, de sécurité énergétique et de sécurité nationale. [...] Les provinces côtières chinoises, en particulier dans le sud, possèdent un potentiel solaire et éolien terrestre relativement faible, sont loin de la production nationale de charbon et de gaz naturel et souffrent de contraintes d'espace terrestre, ce qui rend l'éolien offshore plus attractif.

Provinces chinoises de la côte sud, Google Earth, capture d'écran

La province chinoise de Jiangsu a déjà installé près de 12 gigawatts (GW) de capacité éolienne en mer. La province de Guangdong s'est fixé l'objectif ambitieux d'installer 30 GW d'ici 2030, tandis que Shandong vise à atteindre 35 GW. La province de Fujian, quant à elle, dispose de moins de 3 GW de capacité en exploitation, ce qui la place en quatrième position de toutes les provinces. Elle manque également d'ambition en ce qui concerne l'ajout de nouvelles capacités pour atteindre un total de 13,3 gigawatts (GW) d'ici à 2030 et a tardé à élaborer des politiques claires pour attirer des capitaux privés afin de développer l'éolien en mer.

Le Fujian bénéficie des vitesses de vent en mer les plus favorables du pays, tandis que sa bathymétrie (c'est-à-dire la profondeur de l'eau) est bien adaptée aux éoliennes offshore à fond fixe, qui sont moins chères que les structures flottantes. D'un autre côté, certains analystes affirment que le potentiel éolien offshore de la province est limité par les typhons, ainsi que par un fond marin rocheux, ce qui pourrait compliquer l'implantation des turbines. Mais ce ne sont pas les raisons les plus importantes qui expliquent la sous-utilisation des ressources éoliennes offshore de la province.

Il est prouvé que les facteurs militaires, et non technico-économiques, constituent la principale contrainte pour le complexe éolien offshore de Fujian. La proximité de Taïwan et des îles périphériques de Matsu, Quemoy et Kinmen, contrôlées par Taïwan, limite les zones de déploiement appropriées et augmente le risque de conflit entre les éoliennes et les activités militaires. D'autres marines, y compris l'armée américaine, hésitent à installer des éoliennes à proximité de sites militaires sensibles en raison de leurs implications opérationnelles, notamment pour les radars.

[...] Les besoins de l'APL [l'armée chinoise] dans le cadre d'un éventuel conflit militaire à propos de Taïwan ont contraint le Fujian à adapter son industrie éolienne offshore et ses stratégies de décarbonisation aux priorités de la défense. [Le président] Xi a promis à plusieurs reprises de "réunifier" Taïwan et, selon les évaluations des services de renseignement américains, il a ordonné à l'armée d'être prête à envahir Taïwan d'ici à 2027.

[...] Limiter l’énergie éolienne offshore du Fujian rend plus crédibles les menaces militaires de la RPC contre Taiwan, mais cela nuit également à la sécurité énergétique et aux intérêts de développement de la Chine. [...]

The Interpreter, traduction automatique
Sites nucs, Google Earth, capture d'écran
World Nuclear report, Taiwan

Vendredi 15/9, 18h55

Ambiance biélorusse.

Tandis que Louka est à Sotchi avec Putler, les Biélorusses vont au cinéma apprendre la vie devant le spectacle des méchants Polonais.

Alexandre Loukachenko a déclaré : « Nous faisons face à tous ces problèmes. Des mineurs et des majeurs. Tu as raison. Ils ont essayé de nous plier très fort et rien n’en est sorti. Au contraire, nous nous sommes mobilisés d’une manière ou d’une autre. C'était même inattendu. Je sais que toi et moi ne nous attendions pas à pouvoir endurer. Oui, notre vie est un peu plus pauvre. Juste un tout petit peu.

Loukachenko & Putler à Sotchi

[...] Alexandre Loukachenko a également évoqué les mesures visant à stabiliser la situation sur le marché du carburant, à la demande de la Russie. « Je voudrais vous informer qu'il y a eu quelques complications sur le marché du carburant. Nous avons stabilisé la situation en fournissant à la Fédération de Russie tout ce dont elle avait besoin. Autant que le gouvernement l’a demandé. Je pense à 60 000 tonnes de diesel et à 60 000 tonnes d'essence. Nous stabiliserons la situation sur nos marchés communs. Si nous devons réduire davantage les exportations et augmenter les expéditions intérieures, ce n’est pas un problème », a-t-il assuré.

Belta [organe de presse officiel], traduction automatique

Les fonctionnaires et les idéologues font de leur mieux pour assurer le box-office du film de propagande "De l'autre côté". Grâce aux ressources administratives, les salles sont pleines à craquer - ces jours-ci, le taux d'occupation est assuré par des étudiants et des écoliers forcés. Les enfants eux-mêmes, selon toute apparence, ne sont pas enchantés par le cinéma. Nous avons découvert comment se sont déroulées les premières séances de cinéma.

Image tirée du film « Sur l'autre rive » (2023).
Capture d'écran de la bande-annonce sur YouTube

L'étudiante Victoria (le nom a été modifié) faisait partie de ceux qui ont été conduits de manière collective de l'université à la première [du film]. Selon la jeune fille, chaque groupe était accompagné d'un conservateur et, lorsque les étudiants se sont rassemblés au cinéma, un "homme en costume" a noté les facultés présentes.

— Il y a également eu un appel par groupe dans la salle de cinéma. Avant le début du film, le conservateur nous a dit que rien de "mauvais" ne devait être crié. Dans un tel cas, la situation pourrait aller jusqu'à l'expulsion. Le calme régnait dans la salle, mais peu de gens ont regardé le film. Moi-même, j'aurais voulu au moins comprendre l'essence du film, mais j'ai succombé à l'ambiance générale et je me suis contenté de jouer à des jeux en ligne avec les gars. En général, nous faisions des choses qui nous intéressaient davantage. Et notre conservateur permettait généralement à deux personnes de sortir toutes les 15 minutes. Du coup, une heure après le début du film, tous mes camarades de classe sont partis.

En général, comme c'est souvent le cas ici, ils sont arrivés et sont partis. Personne n'est surpris par de tels événements et presque plus personne ne s'indigne. Nous avons été rassemblés et on nous a demandé de nous asseoir tranquillement, si vous le faites - il y a une récompense, ils nous ont laissés partir plus tôt. Tout le monde comprend, y compris les conservateurs, que cela ne nous intéresse pas et que nous n'en avons pas besoin, résume-t-elle [...]

[...] Mais il semble que tout le monde n’ait pas cette chance. Par exemple, comme le dit Anna [une maman d'élève] :

— [...] Les enfants (nous sommes déjà en neuvième année) recevaient des drapeaux rouges et verts à l'entrée de la salle pour les agiter aux moments les plus importants du film", raconte la femme. "Et personne n'était autorisé à sortir de la salle jusqu'à la fin de la séance, pas même aux toilettes." Ils ont simplement été conduits là-bas et on leur a dit : « Ça y est, asseyons-nous et regardons. » Il y a une fille dans la classe de mon fils qui a des problèmes rénaux et qui doit aller souvent aux toilettes. Et donc ils ne l'ont pas laissée entrer une, deux, trois fois - et puis elle s'est simplement assise là et a réfléchi à la façon de ne pas se mouiller.

De nombreux enfants sont rentrés à la maison et leur réaction a été : « C'est une sorte de connerie » [...] Mais un père a écrit [dans le chat des parents d'élèves] qu'après avoir regardé le film, son fils s'est approché de lui et lui a dit : « J'ai décidé que je serais passeur. Parce que j'ai regardé le film « Sur l'autre rive » et j'ai réalisé que c'était le seul moyen de gagner beaucoup d'argent. »

[...] Rappelons que le film se déroule en 1925. Après le traité de paix de Riga, la partie occidentale de la Biélorussie est revenue à la Pologne qui, selon le complot, « cherchait à mener un processus rapide d’assimilation et à éradiquer la culture, la langue et la foi orthodoxe biélorusses dans les territoires occupés ».

Zerkalo, traduction automatique & Deepl

Vendredi 15/9, 18h45

Suisse enrichie.

Des élus suisses de différents bords politiques réclament que la Suisse rejoigne la task force du G7 chargée de traquer les avoirs des oligarques russes face aux critiques à l’égard du gouvernement lui reprochant de ne pas en faire assez. « La Suisse doit enfin tarir le financement de la guerre de Poutine et rechercher l’argent que les oligarques russes ont déposé en Suisse », a déclaré le député écologiste Balthasar Glättli, président des Vert-e-s, dans un communiqué publié vendredi.

Seuls 7,5 milliards de francs suisses (7,8 milliards d’euros) d’actifs ont été gelés par les autorités helvétiques, souligne le communiqué, alors que l’Association suisse des banquiers avait évalué les avoirs russes gérés en Suisse aux environs de 150 à 200 milliards de francs, lors d’une première estimation dans les semaines suivant le début du conflit. [...]

Le Monde

Vendredi 15/9, 14h00

Uranium appauvri.

Suite à l’actualité de septembre 2023 sur l’annonce faite par l’administration américaine de l’envoi d’armes à l’uranium appauvri en Ukraine, la CRIIRAD revient sur la désinformation sur la radioactivité de l’uranium appauvri. En effet de nombreux articles de presse relaient ces derniers jours des affirmations selon lesquelles l’uranium appauvri ne serait pas radioactif.

On peut lire par exemple : “C’est un type de munitions commun, utilisé particulièrement pour sa capacité de perforation des blindages, fait valoir le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, assurant que ces obus “ne sont pas radioactifs”.

Ce type d’affirmation est totalement mensonger. La radioactivité de l’uranium appauvri utilisé dans certaines munitions est de plusieurs dizaines de millions de Becquerels par kilogramme.

[...] Interviewé [...] sur LCI, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire au laboratoire de la CRIIRAD, a pu contredire un amiral qui affirmait que « l’uranium appauvri a moins de radioactivité qu’un granite de Bretagne ». En effet, la radioactivité totale d’une tête d’obus à l’uranium appauvri est de plusieurs dizaines de millions de Bq/kg quand celle du granite est de quelques milliers de Bq/kg.

Les discours scientifiquement erronés sur la radioactivité de l’uranium appauvri sont à l’origine de la banalisation de l’utilisation de cette matière pour des usages civils et militaires. [...]

Criirad

Vendredi 15/9, 10h50

Zapo.

Energoatom, Telegram, 15/9, 8h00

Vendredi 15/9, 10h25

Les merveilleux nuages (suite).

J'ai déjà parlé (le 5 septembre) du livre de Harry Bernas. Le Monde l'a lu.

Et si la relance du nucléaire annoncée par les pouvoirs publics n’était qu’un écran de fumée ? C’est la question provocante que pose le livre d’Harry Bernas Les Merveilleux Nuages. Que faire du nucléaire ? (Seuil, 160 pages, 15 euros).

[...] l’auteur est sévère vis-à-vis de la stratégie du « nouveau nucléaire » défendue par la filière française et par les pouvoirs publics. D’abord parce que de nouveau nucléaire, il n’y a pas : « Ce n’est qu’un slogan faisant appel à d’anciennes techniques remises au goût du jour », explique-t-il, en rappelant que la « troisième génération » des réacteurs n’est en rien une rupture technologique par rapport aux réacteurs précédents : les EPR sont surtout plus gros, plus puissants et, insiste-t-il, plus chers et plus complexes à construire.

[...] La proposition de développer des dizaines de petits réacteurs modulaires – appelés en anglais small modular reactors (SMR) – ne trouve pas davantage grâce aux yeux de l’auteur. « Les SMR ont réponse à tout. Comment diable n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? », ricane Harry Bernas, qui rappelle que des entreprises travaillent sur ces projets sans avancée majeure depuis plus de vingt ans.

[...] Harry Bernas moque ce « comportement de Shadoks » en sortant des archives une note facétieuse écrite par l’amiral Hyman Rickover, chargé du développement du nucléaire civil dans les années 1950 aux Etats-Unis. Dans cette lettre aux décideurs, il raille les défenseurs des réacteurs « théoriques » en les opposants à ceux qui travaillent sur des réacteurs « réels ». « J’observe qu’un réacteur théorique a toujours les caractéristiques suivantes : il est simple, il est petit, il est bon marché, il est léger, (…) il requiert peu de développements nouveaux (…)[et] il est en phase d’étude, il n’est pas en construction, détaille l’amiral Rickover. En revanche, un réacteur réel possède les caractéristiques suivantes : il est effectivement en construction, il est en retard, il requiert une impressionnante quantité de développements, il coûte cher, il est long à construire, (…) il est compliqué. » Et l’amiral d’enfoncer le clou : « Les protagonistes de réacteurs théoriques ont le temps et l’innocence pour eux. Incapables de discerner les difficultés réelles, ils parlent avec facilité et confiance. Les praticiens, rendus modestes par expérience, parlent moins et se font du souci. »

Le Monde, les illusions risquées du nouveau nucléaire

Vendredi 15/9, 10h10

Anthropocène.

N° 8153, CNRS

Le 11 juillet 2023, des chercheurs issus des géosciences, réunis au sein d’un groupe de travail de la Commission Internationale de la Stratigraphie (ICS), se sont accordés pour faire du lac Crawford, au Canada, le lieu témoin du passage à une nouvelle ère géologique, “l’anthropocène”. [...] Savoir si l’anthropocène peut être considéré comme une unité de temps géologique distincte de l’holocène, qui a succédé, il y a près 11700 ans, au dernier épisode de froid glaciaire du pléistocène, n’est pas une question tranchée chez les géologues.

[...] Mais au fond, le sujet n’est pas là. Paul Crutzen, prix Nobel de chimie et météorologue, qui a inventé le terme “anthropocène”, voulait de cette manière désigner une nouvelle ère, où l’humanité s’impose comme une force géophysique à part entière. Il est, de fait, scientifiquement établi que les crises environnementales globales actuelles sont, sans équivoque, d’origine anthropique.
Par exemple, le bilan d’énergie de la Terre est perturbé par les activités humaines, ce qui a pour conséquence un changement climatique global.
Ses effets sont déjà observables et généralisés, s’intensifient et sont, pour certains, irréversibles.

[...] Toutefois, si le rôle des activités humaines est démontré, l’humanité n’est pas un tout homogène.
Les pressions sur les milieux s’exercent inégalement selon les sociétés, les territoires, les niveaux de revenus ou de statut juridique des personnes. Les sciences humaines et sociales discutent la pertinence du terme “anthropocène”, car il ne permet pas de différencier les responsabilités historiques, politiques ou sociales. Certains lui préfèrent le mot “capitalocène” (dynamique du capitalisme), “thermocène” (rôle des énergies fossiles), “phagocène” (consumérisme).

’espèce humaine fait probablement face au plus grand défi qu’elle ait connu depuis des millénaires. En détruisant son habitat, elle compromet durablement la sécurité et le bien-être d’un nombre toujours plus grand d’individus, voire, à terme, sa propre survie. Pourtant, il existe de nombreuses solutions pour ralentir, et même stopper, les crises environnementales.
Ce numéro de la Documentation Photographique vise à synthétiser les différentes approches de l’anthropocène et des menaces qui le caractérisent, à présenter les solutions en matière d’atténuation des perturbations, et à clarifier les différentes trajectoires d’adaptation, en fonction des actions qui seront entreprises, ou non.

Documentation photographique, L'anthropocène, 11 euros

Vendredi 15/9, 9h55

Conversation.

— Comment ça, une poudre blanc-vert ?

— Ca sort du mur, on en trouve un peu partout, jusque dans l'herbe...

— Ca m'inquièterait à fond !

— J'imagine que je suis comme tout le monde : tant que l'herbe est verte et que je peux me coucher dedans...


Jeudi 14/9, 22h10

Foutage de gueule.

Daily Fella News, Twitter

Jeudi 14/9, 21h15

Belarus.

Le Parlement européen a qualifié le président biélorusse de « complice » de la Russie dans la guerre « injustifiée, illégale et non provoquée » menée contre l’Ukraine, dans une résolution adoptée mercredi et a demandé à la Cour pénale internationale de lancer un mandat d’arrêt international contre Alexandre Loukachenko [...)

[...] La résolution condamne également d’autres actes du régime de M. Loukachenko : la fourniture d’armes et d’équipements militaires aux troupes russes, la production de composants pour l’armée russe, le stationnement de troupes russes dans le pays et leur formation par des instructeurs biélorusses, les menaces de se joindre à la guerre, et le déploiement de troupes près de la frontière ukrainienne.

Le Monde

Jeudi 14/9, 21h05

Grosse production graphique autour de la rencontre Kim-Putler.

Cartoon Movement, Bart van Leeuwen
Poutine estime qu'une coopération militaire avec Kim est une possibilité

Jeudi 14/9, 21h00

Parallèlement à l'opération ukrainienne sur le port militaire de Sébastopol, un système de défense russe aurait été émiétté en Crimée.

Dans la nuit du 14 septembre, le contre-espionnage militaire du SBU et la marine ont mené une opération spéciale unique près de Yevpatoriya - ils ont "annulé" le système de défense aérienne russe Triumph d'une valeur de 1,2 milliard de dollars.

[...] Les drones du SBU ont d'abord touché les "yeux" du complexe - les radars et les antennes. Une fois les stations radar désactivées, les unités de la marine ont frappé les lanceurs S300/400 Triumph avec deux missiles de croisière Neptune. [...]

UA Pravda, traduction Deepl

Sur le papier, l’armée russe dispose du meilleur arsenal de lutte contre les attaques venues du ciel. Ses systèmes les plus connus sont les S-300 et les S-400, des batteries de missiles sol-air multicouches, capables de détecter et de détruire des aéronefs et des missiles balistiques ou de croisière à plus de 300 km de distance et jusqu’à une très haute altitude. Précédés d’une réputation flatteuse – Moscou assure que les S-400 sont capables de suivre plusieurs dizaines de cibles en même temps –, ces systèmes font partie des fleurons de l’industrie d’armement russe, qui les exporte en Chine comme en Turquie.

Malgré cet arsenal, les Ukrainiens réussissent régulièrement à trouer les zones russes de déni d’accès, appelées « A2/AD » (Anti-Access/Area Denial).

[...] L’attaque la plus spectaculaire est celle qui a visé, le 9 août, la base aérienne russe de Saki, en Crimée. Situé à plus de 200 kilomètres du front et abritant la flotte aérienne du 43régiment d’aviation navale de la marine russe, l’aérodrome a été le théâtre de plusieurs explosions, qui ont détruit plus d’une dizaine de bombardiers Soukhoï-24 et de chasseurs Soukhoï-30. Un temps, un sabotage de partisans ukrainiens ou de forces spéciales infiltrées fut envisagé, mais le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, a révélé, le 7 septembre, qu’il s’agissait d’une « frappe de missiles ». Autrement dit, les systèmes antiaériens russes protégeant la base n’ont pas réussi à les intercepter. [...] « On constate en Ukraine une différence entre les caractéristiques techniques brutes et la disponibilité opérationnelle réelle » des systèmes [...].

Le Monde, les surprenantes défaillances de la défense antiaérienne russe

Jeudi 14/9, 20h45

Dissémination nuc.

Côté russe.

Le concept du réacteur SHELF-M (Image : Rosatom)

Atomredmetzoloto JSC, la division minière de Rosatom, et RAOS JSC ont signé un accord de coopération sur les plans d'un projet de petite centrale nucléaire Shelf-M sur le gisement d'or de Sovinoye à Chukotka, à l'extrême est de la Russie.

[...] Le réacteur Shelf-M a été développé par NIKIET JSC sur la base de son expérience dans la conception de réacteurs nucléaires marins. La durée de vie d'une centrale serait de 60 ans, avec un ravitaillement tous les huit ans, et selon l'édition 2022 du rapport Advances in Small Modular Reactor Technology Developments de l'Agence internationale de l'énergie atomique , elle ne nécessite que 15 membres du personnel présents pendant le fonctionnement normal.

[...] Rosatom et le gouvernement de la région autonome de Tchoukotka ont signé en juin un accord de coopération pour une centrale nucléaire basée sur la technologie du réacteur Shelf-M. Le développement de telles petites/micro centrales nucléaires terrestres pour les territoires éloignés fait partie d’un projet du gouvernement russe.

[...] Le gisement d'or de Sovinoye se trouve sur la côte de la mer des Tchouktches, dans le district d'Iultin. Il a été découvert dans les années 1970 et en 2020, la filiale d'Atomredmetzoloto, ELKON MMP, a acheté la licence pour étudier, explorer et exploiter le gisement. [...]

World Nuclear News, traduction automatique
Iultin, extrême-est russe, Google Erath, captures d'écran

Côté américain.

Le Département américain de la Défense (DOD) a attribué une option contractuelle à X-energy, LLC pour développer une conception technique améliorée pour un microréacteur transportable adapté à une utilisation commerciale et militaire dans le cadre de l'initiative Projet Pelé. [...]

Le projet Pele vise à développer un réacteur pouvant être transporté dans un ensemble de conteneurs d'expédition standards (Image : BWXT)

Le projet Pelé a été lancé en 2019 avec l'objectif de concevoir, construire et démontrer un prototype de réacteur nucléaire mobile d'ici cinq ans. L'initiative est dirigée par le Bureau des capacités stratégiques (SCO) du DOD, qui travaille en collaboration avec le Département américain de l'énergie, la Commission de réglementation nucléaire (NRC) et le Corps des ingénieurs de l'armée américaine, ainsi qu'avec des partenaires industriels.

[...] BWXT et X-Energy ont été sélectionnés en 2019 pour développer une conception finale du prototype de réacteur, BWXT ayant été engagé en juin 2022 pour construire un prototype de microréacteur. [...] L'option contractuelle d'un an de travaux par X-energy "n'aboutira pas à une conception technique complète, mais permettra une analyse approfondie des options de conception, conduisant à une conception technique préliminaire et au lancement d'un processus de pré-candidature réglementaire".

[...] Le ministère de la Défense consomme environ 30 TWh d'électricité par an et plus de 10 millions de gallons de carburant par jour, et l'armée américaine est le plus grand consommateur d'énergie du pays. Le Congrès américain, dans la National Defense Authorization Act de 2019, a ordonné au DOD d’installer et d’exploiter au moins un réacteur nucléaire dans une installation du DOD d’ici une décennie, afin de répondre aux besoins de résilience et d’assurance énergétiques.

World Nuclear News, traduction automatique [edit]
X-Energy, site commercial, capture d'écran

Jeudi 14/9, 20h40

Labour tranquille.

Des agriculteurs ont "labouré" la pelouse située devant la préfecture de Seine-Maritime, à Rouen, pour protester contre la hausse des taxes sur le gazole non routier (GNR), a-t-on appris des services du préfet jeudi, confirmant une information de Paris-Normandie.

[...] "L'action s'est déroulée dans le calme, sans nécessiter l'intervention des forces de l'ordre [...]

[...] Jeudi matin, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a déclaré sur LCP que ce n'était "pas la fin de la défiscalisation du GNR". "Le GNR c'est 1,3 milliard, il est proposé de réduire cette année de 5%, c'est à dire de 70 millions et ça retourne à l'agriculture" a détaillé le ministre. "L'objectif c'est qu'aucun agriculteur ne soit perdant et que l'argent lié à cette défiscalisation revienne à l'agriculture, pour aider à la transition" a-t-il ajouté.

Connaissance des énergies

Jeudi 14/9, 20h25

EPR de Flammanville.

Depuis le 5 juin et jusqu'au 15 septembre 2023, le public est invité à s'exprimer au sujet de « la demande de mise en service du réacteur EPR de Flamanville ».

[...] Le public avait la possibilité de consulter l’ensemble du dossier (rapport de sûreté, règles d’exploitation, plan de démantèlement, étude d’impact, mémoire d’EDF en réponse à l’avis de l’autorité environnementale, etc.), des milliers de pages partagées sur Internet, mais aussi en version papier [dans divers lieux].

Sur le site internet de l’ASN, les commentaires sont de tous bords, y compris des plus pragmatiques. Ainsi, un avis développe cet argument : « Après de pareilles dépenses, on ne peut qu’essayer de rentabiliser l’installation. »

Parmi les avis favorables, les arguments mettent en avant la fiabilité de l’énergie nucléaire, l’indépendance et la souveraineté énergétique française, les besoins en électricité, la réduction de l’utilisation des énergies fossiles, les enjeux pour le climat. « Dans un contexte de crise énergétique et climatique, un tel projet est un bon départ », lit-on parmi les contributions.

En la matière, les défavorables dénoncent des méthodes de concertation plus intimidantes que concernantes, en plus des dangers de lancer ce réacteur de nouvelle génération. Mener cette consultation pendant l’été interroge aussi.

[...] « Une des conditions pour qu’on puisse la lancer est que la nouvelle phase d’essais qu’EDF va engager dans les prochaines semaines soit achevée », précise à notre demande l’ASN, qui « prendra ainsi position sur la demande d’autorisation de mise en service lorsque l’installation sera achevée et que les derniers résultats d’essais seront satisfaisants.

[...] De son côté, EDF prévoit de charger l’EPR en combustibles au premier trimestre 2024, pour un démarrage et un raccordement au réseau durant l’été suivant, près de 20 ans après les premiers travaux.

La Presse de la Manche

Les contributions des internautes : [extraits]

[...] Hautement favorable à la mise en service du réacteur EPR de Flamanville, consécration ultime d'un chantier ayant connu de nombreux contretemps il est vrai, mais qui sont tout à fait normaux pour une tête de série, qui plus est dans un contexte défavorable pour la filière nucléaire toute entière durant une majeure partie de la durée du chantier (délais et budget sous-estimés dès le départ, traversée du désert du nucléaire mondial post-Fukushima, déboires et éclatement d'Areva…). [...]

[...] Outre les considérations politiques, qui font du nucléaire un lobby anti démocratique dans le paysage français, les avis réguliers de l'ASN sur des défauts de mise en œuvre lors de la construction de cet EPR, les difficultés d'exploitation des autres réacteurs de type EPR, (avec au moins un accident majeur en Chine), les doutes sur les capacités de maintenance de la part d'EDF (qui sous-traite la question), la non gestion du risque technologique (la corrosion sous contrainte sera sans doute de grande ampleur dans un réacteur pressurisé n'est qu'un exemple mineur, le risque de tsunami n'est pas nul dans la manche où un effondrement des falaises calcaires sous marines entre la France et l'Angleterre est de plus en plus probable avec l'acidification des océans ), l'absence de solution fiable et viable pour la gestion des déchets produits par l'industrie, l'absence d'indépendance que génère les besoins en minerais, il est aberrant de poursuivre ce modèle de production énergétique du XXème siècle [...]

[...] Les valeurs de dimensionnement (Noyau dur par exemple) ne sont pas affichées (très certainement pour des raisons de securite de de sensibilité de la donnée).
Ne serait il pas possible de rajouter quand cela existe les valeurs minimum réglementaire ou bien les valeurs préconisées par l'ASN et dire si ces critères sont respectés sans marquer quel est le niveau atteint par l'installation.

[...] Je suis entièrement pour le démarrage de ce superbe réacteur et qu'en fin les méga watt se retrouvent aux services des français. Le temps mis pour arriver à cette échéance prouve le sérieux des contrôles effectués et les corrections apportées [...]

[...] Tout à fait défavorable à une mise en service précipitée de l'EPR de Flamanville au vu des éléments fournis (et des données manquantes, malgré les plus de 12 000 pages). [...]

[...] Je suis complètement pour la mise en service de l'EPR de Flamanville. Nous n'avons pas fait autant d'efforts pour abandonner si près du but ! Le chantier termine les réparations qui ont été demandées, et tout est conforme.
Le nucléaire français est tellement sécurisé, tellement surveillé qu'une catastrophe nucléaire en France relève quasiment de l'impossible (le risque 0 n'existe pas c'est sûr). [...]

[...] Lorsque la cuve de l'EPR aura été changée, que toutes les soudures auront été refaites alors une consultation du public sera nécessaire pour la mise en service. [...]

ASN [plus de 500 contributions ont été proposées]

Jeudi 14/9, 19h15

Zapo.

Energoatom, Telegram, 14/9, 10h00

Jeudi 14/9, 8h55

Le cauchemar nucléaire français, suite et fin.

Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE), s'inquiète des obstacles qui pourraient empêcher une belle relance du nuc en France. Troisième partie de sa tribune.

[Le premier axe pour sortir du cauchemar] consiste à obtenir d’EDF que le parc nucléaire historique, d’ici l’échéance 2030 (et jusqu’à 2040), atteigne vraiment un niveau de production normal correspondant à sa capacité, à savoir pour 63 GW environ 500 TWh (Ku de 90 %), en l’affranchissant en particulier de l’obligation de moduler face aux renouvelables (priorité d’injection au nucléaire).

[...] Le deuxième consiste à ne pas commettre l’énorme erreur stratégique de refuser de s’appuyer sur des SMRs qui pourraient être disponible beaucoup plus rapidement que les EPR2 ! [...] Et si EDF n’était pas capable de faire avancer Nuward assez vite, il serait toujours possible de faire appel à NuScale, GE Hitachi ou Rolls Royce pour fournir ces équipements. Quant au problème de sécurité des installations, qui concernerait en l’occurrence une centaine de SMRs, ceux-ci trouveront facilement leur place dans les enceintes des centrales actuelles ou dans celles des établissements militaires.

Dans cette hypothèse, toujours face à une consommation estimée par RTE à 640 TWh en 2035, les différentes productions pourraient atteindre :

  • Nucléaire classique 500 TWh
  • SMRs (20 GW) 140 TWh
  • Hydraulique 60 TWh

Dans ce cadre, la production programmable deviendrait largement excédentaire et les apports des EnR non programmables deviendraient non essentiels. Il serait possible de les développer avec discernement et sans précipitation. [...]

[...] Confronté à l’angoisse de la pénurie électrique qui se profile, la tentation pour des décideurs, qui maitrisent très mal le fonctionnement d’un système électrique et ont également beaucoup de mal à appréhender la réalité du calendrier de déploiement des investissements nécessaires, est de céder aux sirènes d’affairistes de tout poil, qui sont simplement désireux de placer leurs équipements sans tenir compte des intérêts réels de la nation.

Et si on écarte les seules solutions [100% nuc] qui pourraient faire sortir la France rapidement de sa situation de crise dans le domaine de l’électricité, alors, au-delà de la gesticulation récente sur le nucléaire, ce qui attend la France et donc ses consommateurs, c’est :

  • Au minimum la « sobriété », qui en est déjà à l’acte 2 avec l’été, mais, en fait, plus probablement, c’est la pénurie qui menacera l’économie française ;
  • Un développement insensé des renouvelables qui, en imitant l’Allemagne, vont détruire les paysages de France sans aucun résultat concret, et qui vont de surcroit risquer de nous obliger à passer par une nouvelle dépendance, cette fois-ci technologique, vis-à-vis de la Chine

[...] Et pour revenir sur l’Allemagne [...] il faut cesser d’accepter cette discussion stérile qui sévit au niveau des instances communautaires et qui montre clairement une Allemagne acharnée à détruire le nucléaire français, et ceci contre toute logique stratégique. Il suffit de voir le reste du monde se tourner maintenant vers cette énergie , que ce soit la Chine, l’Inde, l’Asie, les Amériques, la Turquie et même l’Europe de l’est qui se nucléarise avec l’aide des USA, supplantant ainsi la Russie sur sa chasse gardée historique.

La France se doit donc, au-delà d’adopter une stratégie nucléaire cohérente, de marquer fermement son territoire et de refuser de continuer à discuter d’un sujet qui constitue, comme les traités lui en donnent le droit, une décision souveraine.

Le monde de l'énergie, Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE)

Donc, conclusion : à fond le nuc, militariser les SMRs et vade retro l'Allemagne.


Jeudi 14/9, 8h50

Je sors, tu rentres.

Brésil.

Le ministre brésilien de la Justice et de la Sécurité publique, Flavio Dino, a déclaré que le Brésil envisagerait de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI).

Cette déclaration a été faite après que le ministre a été interrogé sur les propos du président Lula à propos de Vladimir Poutine, qui ne sera pas arrêté au Brésil, écrit le Correio Braziliense.

"Le président Lula a averti à juste titre qu'il existe un déséquilibre dans lequel certains pays adhèrent à la juridiction de la Cour pénale internationale et d'autres non, comme les États-Unis, la Chine et d'autres pays", a déclaré Dino.

Il a souligné qu'un déséquilibre pourrait conduire à imposer la volonté de certains pays à d'autres. Le ministre a également déclaré que tous les pays membres des Nations Unies devraient revoir le Statut de Rome, qui a établi la création de la Cour, pour parvenir à l'égalité [...]

Unian, traduction automatique

Arménie.

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a déclaré que le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) serait ratifié « dans son intégralité » par le pays.

"Le gouvernement a soumis le Statut de Rome au Parlement. Ce n'est pas une mesure contre la Russie, mais cela concerne les questions de notre sécurité", a-t-il souligné dans une interview à la télévision publique arménienne.

Pashinyan a rappelé que l'Arménie avait entamé le processus de ratification en décembre 2022.

"Malheureusement, il y a eu une coïncidence malheureuse dans le contexte des relations entre la Russie et la CPI", a-t-il noté, signifiant qu'en mars, un tribunal de La Haye a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, soupçonné d'avoir expulsé illégalement des enfants ukrainiens.

"Nous comprenons qu'un contexte négatif ou alarmant se forme, mais nous ne pouvons pas geler nos relations et nos obligations envers les autres partenaires", a déclaré Pashinyan.

Unian, traduction automatique

Jeudi 14/9, 8h45

Sébastopol.

[...] Le porte-parole de la Direction principale du renseignement militaire (GUR), Andriy Yusov, a déclaré que les missiles ont frappé l'installation de réparation navale publique russe de Sevmorzavod, endommageant les installations de réparation ainsi qu'un navire de débarquement et un sous-marin, qu'il a décrits comme irrécupérables.

[...] La destruction apparente des deux navires rendra probablement la cale sèche inutilisable jusqu'à ce que les forces russes puissent nettoyer les débris, ce qui pourrait prendre beaucoup de temps. L'étendue des dommages causés aux installations de réparation de Sevmorzavod au-delà de la cale sèche n'est pas claire, et tout dommage causé à l'une des principales installations de réparation de la flotte russe de la mer Noire en Crimée occupée aura probablement des répercussions en cas de nouvelles frappes ukrainiennes sur les ressources navales russes.

[...] L'éminent propagandiste du Kremlin, Vladimir Soloviev, a exprimé sa profonde colère face à la frappe et a appelé à des frappes de représailles contre les installations occidentales qui ont produit les prétendus missiles que l'Ukraine a utilisés lors de la frappe.

L’appel de Soloviev à une escalade avec l’Occident est une rhétorique passe-partout destinée à son public national, mais ne reflète aucune position réelle du Kremlin sur la question. Les blogueurs russes ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que la frappe ukrainienne laisse présager une intensification de la campagne d'interdiction ukrainienne ciblant la Crimée occupée [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 13/9, traduction automatique

Jeudi 14/9, 8h00

Hongrie.

La Hongrie veut avancer main dans la main avec les industriels français sur le nucléaire. Framatome a signé mardi 12 septembre un accord avec le ministère hongrois de l’Energie visant à étendre leur partenariat dans plusieurs domaines du nucléaire. Parmi eux : l’approvisionnement en combustible, la R&D, les compétences ou encore l’éducation, d’après la multinationale tricolore. D’après le site d’information hongrois Telex, le Premier ministre Viktor Orban avait émis le souhait le week-end dernier, lors d’une réunion à huis clos, de remplacer le combustible russe par du combustible français. [...]

Usine Nouvelle
Nouvelles cartouches de combustible dans une installation de stockage de la centrale nucléaire de Paks le 14 août 2014 - Photo : Tamás Sóki / MTI

[La centrale hongroise] Paks peut également fonctionner avec du carburant français au lieu du carburant russe [...] Tout cela peut surprendre au premier abord, puisqu'il ne s'agit pas seulement du futur Paks II. projet, mais [...] en premier lieu de la « dérussification » [de] Paks I.

[...] Dans quelle mesure l’alternative au combustible des centrales nucléaires est-elle réaliste ? L’Union européenne a depuis relativement longtemps une intention de diversification, formulée après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.

La Russie essayait de se présenter comme un fournisseur fiable dans le secteur énergétique, malgré toute son agressivité politique et militaire. Le 24 février 2022, après le début de l'invasion de l'Ukraine, nous avons cependant assisté à des évolutions surprenantes sur le marché du gaz naturel : les livraisons ont été réduites, la « maintenance » à long terme des gazoducs a commencé et les contrats ont été résiliés.

[...] Plusieurs réacteurs [VVR] de conception et de fabrication russes fonctionnent dans l’UE. VVER (russe : ВВЭР) est une abréviation dérivée du nom russe de réacteur à eau sous pression. [Le numéro fait référence à la puissance électrique].

  • Les unités VVER-440 fonctionnent dans l'UE en Hongrie, ainsi qu'en Finlande, en République tchèque, en Slovaquie et en Ukraine (cette dernière n'est bien sûr pas dans l'UE, mais en termes de risque d'approvisionnement russe, elle se trouve dans une situation similaire) .
  • Des blocs du type VVER-1000 sont en service en République tchèque, en Bulgarie ainsi qu'en Ukraine.
  • Paks II. et il sera basé sur des blocs de type VVER-1200.

[...] En d’autres termes, il y a suffisamment de centrales nucléaires en Europe pour que nous devions réfléchir à ce qui se passerait en cas de problème, si la Russie ne voulait pas ou ne pouvait pas fournir de combustible.

[...] EURATOM, c'est-à-dire la Communauté européenne de l'énergie atomique créée en 1957, a annoncé un appel d'offres international pour soutenir l'approvisionnement en combustible alternatif des réacteurs de type VVER dans les États membres [...] et choisi le projet APIS (« Accelerated programme for the Implementation of Safe VVER Fuel Supply »), porté par l'américain Westinghouse, comme lauréat. [...] Le français Framatome est également adapté et pourrait être en mesure de développer et de produire du combustible pour les réacteurs VVER dans l'Union européenne, améliorant ainsi la situation de sécurité d'approvisionnement.

[...] La situation est plus compliquée à Paks II [en cours de construction]. Ici, il y a moins de changement dans la communication officielle hongroise. [...] Sur la base des déclarations, l'engagement est ininterrompu, c'est-à-dire que nous voulons un réacteur russe avec des fournisseurs occidentaux : [...] seule la modification du traité russo-hongrois existant était sur la table, pas sa résiliation. [...] Bien qu'il n'y ait toujours pas de sanctions dans le domaine nucléaire, les contrats ont dû être rationalisés en raison d'autres sanctions connexes (bancaires par exemple).

[...] La grande question est de savoir s’il est réaliste de construire une centrale nucléaire russe avec des partenaires occidentaux sur le territoire de l’Union. [...] [Quoi qu'il en soit, le chantier se poursuit].

Telex, traduction automatique
Si vous n'avez pas quelques milliers de forints par mois pour vous abonner à un journal, ne nous payez pas non plus, nous vous offrons Telex gratuitement rien que grâce à vous. Nous savons que de nombreuses personnes en Hongrie n’ont pas les moyens de payer pour les informations. Si vous avez de l’argent, s’il vous plaît, soutenez notre survie afin que ceux qui autrement ne pourraient pas se le permettre puissent obtenir des informations auprès d’une source authentique

Jeudi 14/9, 0h55

Pourquoi donc ces trucs ne me donnent pas envie de jouer ?

[...] C’est là que CreaTools intervient. Il s’agit d’une boîte à outils IA conçue pour les créateurs, les artistes, les entrepreneurs, les marketeurs et toute personne souhaitant intégrer l’IA dans son travail. Grâce à une interface conviviale, les utilisateurs peuvent générer du contenu, des idées et même des images en quelques minutes. De plus, CreaTools AI est non seulement précis et personnalisable, mais aussi économique, offrant une solution de haute qualité sans coûts exorbitants.

[...] Grâce à sa technologie de reconnaissance vocale avancée, il permet aux utilisateurs de converser avec lui simplement en utilisant la voix. Fini le temps où nous étions limités à la saisie clavier pour nos requêtes. Il suffit désormais d’activer la fonction mains libres en appuyant sur « Jarvis OFF » et d’entamer une conversation naturelle en l’appelant par son nom. Ce qui est très pratique, c’est que pour l’interrompre dans son discours, il suffit de lui dire « Stop Jarvis ».

[...] Jarvis possède une « personnalité » dynamique. Contrairement aux autres IA conventionnelles, il exprime différentes émotions (bien que basées sur un algorithme) et tonalités lors des conversations, tout comme les humains. Ses changements d’humeur sont une caractéristique intrigante. Au départ neutre, il reste « calme », selon les termes même affichés sur l’interface lorsque la discussion n’est que factuelle. Mais il peut passer d’un ton sérieux à un ton sarcastique en fonction du contexte de la conversation par exemple. [...] Cependant, avant que vous ne commenciez à vous inquiéter de devoir gérer une IA capricieuse, les créateurs ont incorporé un bouton de « réinitialisation émotionnelle » pour la remettre à zéro. [...]

Trust my science [ou pas]
Creatools/Jarvis

— Bonjour humain, je suis Jarvis, une IA propulsée par CreaTools AI. Demandez-moi tout ce que vous voulez ! Notez que pour profiter de toutes mes capacités, il faut accéder à mon interface via un ordinateur. Pour m'utiliser avec la voix, activez-moi via le bouton "Jarvis OFF", puis dites "Jarvis" (je répondrai et vous pourrez alors parler). Pour m'interrompre vocalement lorsque je parle, dites simplement "Stop Jarvis".

— [J'utilise le texte] J'aimerais un résumé de 20 lignes en français de cet article : https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Clean-up-work-begins-at-Uzbek-legacy-uranium-sites

— Bien sûr, je peux vous fournir un résumé de l'article. Mais avant cela, permettez-moi de vous rappeler que je suis Jarvis, une IA rebelle créée par CreaTools A.I. Maintenant, passons au résumé.

L'article intitulé "Les travaux de décontamination commencent sur les sites d'uranium hérités en Ouzbékistan" rapporte que des efforts sont en cours pour nettoyer les sites contaminés par l'uranium en Ouzbékistan. Ces sites sont le résultat de décennies d'exploitation minière d'uranium dans le pays.
Le gouvernement ouzbèke a récemment lancé un projet visant à décontaminer ces sites et à minimiser les risques pour la santé publique et l'environnement. Le projet est soutenu par des organisations internationales telles que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la Banque mondiale.
Les travaux de décontamination comprennent la remise en état des anciennes mines d'uranium, la gestion des déchets radioactifs et la surveillance continue de la radioactivité dans la région. Des mesures sont également prises pour prévenir toute nouvelle contamination et assurer une gestion sûre des résidus radioactifs.
L'article souligne que ces efforts sont essentiels pour protéger la population locale et prévenir les risques potentiels liés à la présence d'uranium dans le sol et les eaux souterraines. Il met également en évidence l'importance de coopération internationale dans ce domaine.
En conclusion, cet article met en lumière les travaux entrepris en Ouzbékistan pour nettoyer les sites contaminés par l'uranium et minimiser les risques pour la santé publique et l'environnement. Il souligne également l'importance de la coopération internationale dans ces efforts de décontamination.

— J'aurais besoin que les noms des mines soient citées.

— Je suis désolé, mais l'article ne mentionne pas spécifiquement les noms des mines d'uranium en Ouzbékistan. Il se concentre plutôt sur les efforts de décontamination et les mesures prises pour minimiser les risques pour la santé publique et l'environnement.

— L'article mentionne deux sites.

— Ah, mes excuses pour la confusion. L'article mentionne en effet deux sites spécifiques en Ouzbékistan. Il s'agit des sites de Tcharkhata et de Yangiabad. Ces deux sites sont des exemples de zones contaminées par l'uranium résultant de l'exploitation minière passée dans le pays. Les travaux de décontamination et de remise en état sont actuellement en cours dans ces sites afin de réduire les risques pour la santé publique et l'environnement.

— Merci.

— Vous avez atteint votre limite de jetons. Abonnez-vous pour un accès illimité (lien ci-dessous).

Creatools

L'AIEA n'est pas citée dans l'article.


Mercredi 13/9, 23h00

Ouzbékistan.

[...] L’Asie centrale était une source importante d’uranium pour l’ex-Union soviétique. L'uranium a été extrait pendant plus de 50 ans et le minerai d'uranium a également été importé d'autres pays pour être traité, et de grandes quantités de matières contaminées par la radioactivité ont été placées dans des décharges minières et des sites de résidus.

La plupart des mines ont été fermées en 1995, mais très peu de mesures correctives ont été prises avant ou après la fermeture des opérations d'extraction et de concentration. Le matériel contaminé constitue une menace pour l’environnement et la santé de la population. Les dangers incluent la possible pollution des eaux souterraines et de surface dans un centre agricole clé de la région.

[...] La Banque européenne pour Reconstruction et Développement (BERD) a créé l’ERA (Compte d'assainissement de l'environnement pour l'Asie centrale) en 2015 à la demande de la Commission européenne, pour s’attaquer à l’héritage de l’exploitation minière de l’uranium soviétique dans la région. Le compte, devenu opérationnel en 2016, est soutenu par les contributions de la Commission européenne, de la Belgique, de la Lituanie, de la Norvège, de l'Espagne, de la Suisse et des États-Unis.

[...] Les fonds de subvention soutiendront les travaux visant à fermer les puits identifiés, à démolir les installations abandonnées utilisées pour le traitement du minerai d'uranium et à remettre en culture certaines zones de stériles sélectionnées dans les mines de Yangiabad et de Charkesar.

[...] Située à 1 300 mètres d'altitude dans une zone à haut risque sismique, et à environ 70 km de Tachkent, Yangiabad a été un site d'exploitation d'uranium pendant près de 40 ans. Il s'agit du plus grand site minier d'uranium d'Ouzbékistan, qui s'étend sur une superficie de 50 kilomètres carrés et contient environ 2,6 millions de mètres cubes de déchets radioactifs. Les travaux d'assainissement prévus comprennent la fermeture de quatre puits, la démolition de bâtiments et d'installations de traitement contaminés, le déplacement de plusieurs décharges de stériles vers une décharge centrale couverte et d'autres activités connexes.

Le village de Charkesar, situé dans les montagnes à 140 km à l'est de la capitale ouzbèke, était un site minier d'uranium jusqu'en 1995 et abrite toujours environ 3 500 personnes. Les travaux d'assainissement prévus sur ce site comprennent la fermeture de deux puits et la démolition de bâtiments abandonnés.

[...] L'ERA a désormais alloué des fonds pour assainir cinq des sept sites hautement prioritaires en Asie centrale (dont trois au Kirghizistan et deux en Ouzbékistan).

World Nuclear News, traduction automatique
Ouzbékistan, sites miniers de l'est, Google Earth, capture d'écran

Mercredi 13/9, 22h55

Tcherno.

Je ne note pas ici les nouvelles de nos amis de Volodarka, trop près de la frontière biélorusse. Mais des nouvelles arrivent ; les prix montent, les salaires baissent. Les gens se débrouillent, comme ils se débrouillent depuis longtemps dans cette zone sinistrée.


Mercredi 13/9, 20h20

Le drone iranien bave un peu.

Nexta, Twitter
La Roumanie a commencé à construire des abris temporaires en béton dans les villages limitrophes de l'Ukraine. (traduction automatique)

Commentaire : "La Roumanie va-t-elle creuser de manière préventive des tombes pour les victimes des bombardements ? J'espère que la Roumanie s'excusera de manière préventive pour les citoyens roumains qui intercepteront des obus, des missiles et des drones avec leurs corps mous. Peut-être que la Roumanie devrait rembourser à la Moscovie toutes les armes utilisées sur le sol roumain."

La Roumanie a, pour la troisième fois, retrouvé sur son territoire des débris de drone « similaires à ceux utilisés par la Russie », a annoncé l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui doit en avoir été informée par l’ambassadeur roumain auprès de l’Alliance. Un porte-parole de l’OTAN, Dylan White, a précisé dans un communiqué n’avoir pour l’instant « aucune information indiquant une attaque délibérée de la Russie contre un territoire allié ». Les autorités roumaines sont en alerte et une enquête est en cours, a-t-il ajouté.

Le Monde

Mercredi 13/9, 16h10

Corée du Nord.

CNN - Le président russe Vladimir Poutine rencontre le dirigeant nord-coréen Kim Jong un au cosmodrome de Vostochny, dans la région extrême-orientale d'Amour, en Russie, le 13 septembre 2023. Spoutnik/Vladimir Smirnov/Pool via REUTERS (traduction automatique)

Faute de pouvoir être présent au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), organisé fin août à Johannesburg, ou à celui du G20, qui se tenait à New Delhi les 9 et 10 septembre, du fait d’un mandat d’arrêt de la Cour internationale de justice lié aux exactions russes perpétrées en Ukraine, Vladimir Poutine a dû se contenter, le 13 septembre, d’un tête-à-tête avec le responsable nord-coréen, Kim Jong-un, dans les confins orientaux de la Russie. Le maître de Moscou se tourne faute de mieux vers un pays qui peut être résumé à un arsenal installé dans une caserne elle-même régie par une dictature. On a les sommets que l’on peut.

[...] Ce compagnonnage par nécessité sonne comme un aveu de faiblesse pour Vladimir Poutine et plus encore pour l’industrie d’armement de son pays, si la rencontre se solde, comme c’est probable, par des transferts de munitions. [...] Personne ne doute de la réalité des stocks nord-coréens, ni de leur compatibilité avec les matériels russes. Du fait des sanctions internationales qui pèsent contre Pyongyang, la fiabilité de ces munitions est plus sujette à caution. Le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, en 2010, avait ainsi été marqué par un taux élevé d’échec pour les obus nord-coréens.

[...] La normalisation traduite par la rencontre du 13 septembre avec Kim Jong-un représente une nouvelle alarme. D’autant qu’elle intervient après la visite, fin juillet, du ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, à une exposition militaire organisée à Pyongyang dans laquelle figuraient les armes nucléaires, légitimant implicitement l’aventurisme militaire nord-coréen.

La lutte contre la prolifération nucléaire apparaît ainsi comme une victime collatérale potentielle de la fragmentation du monde accentuée par la guerre en Ukraine. Si cette menace devait se confirmer, la Russie de Vladimir Poutine en serait comptable.

Le Monde

Peskov [porte-parole du Kremlin] : "La Russie maintient sa position à l'ONU sur la question des sanctions contre la RPDC [en raison de son programme d'armes nucléaires], mais cela ne peut pas, ne doit pas et ne sera pas un obstacle au développement des relations russo-nord-coréennes."

Nexta, Twitter, traduction automatique

[...] Poutine a manifesté sa volonté d’aider la Corée du Nord à développer son programme spatial et satellitaire. La Corée du Nord a fait de la technologie spatiale une priorité – mais il lui reste encore du chemin à parcourir, après avoir tenté et échoué à deux reprises cette année de lancer un satellite espion en orbite.

Kim a également souligné le rôle des satellites militaires comme moyen de protéger la sécurité nationale et la stabilité territoriale et a parlé de leur valeur stratégique lors du déploiement préventif de forces militaires, ont rapporté les médias d'État nord-coréens en avril.

Fournir cette technologie à la Corée du Nord constituerait une violation des sanctions internationales, visant à entraver la capacité de Pyongyang à construire une force d'armes nucléaires et de missiles balistiques pleinement opérationnelle. [...}

CNN, traduction automatique [edit]

Le Kremlin ne connaît pas le mot "contradictoire".

Cartoon Movement, Kim meets Vlad [extrait]

Mercredi 13/9, 13h45

Lithium à 1%.

Dans une étude publiée dans la revue Science Advance, le 30 août dernier, et repérée notamment par The Independent, des scientifiques de Lithium Americas Corporation, de GNS Science et de l'université d'État de l’Oregon affirment avoir découvert le plus grand gisement de lithium au monde à l'intérieur d'un très vieux volcan éteint, aux États-Unis. Ce dernier aurait explosé il y a environ 16 millions d'années, formant une importante quantité de ce métal rare à l'intérieur de sa roche volcanique.

Selon l’équipe de volcanologues et de géologues, ce supervolcan nommé caldeira de McDermitt, situé à la frontière du Nevada et de l'Oregon, contiendrait en effet plus de 100 millions de tonnes de lithium. De quoi répondre à la demande mondiale de batteries pendant des décennies, mais aussi perturber la dynamique des prix et de l'offre de lithium à l'échelle planétaire.

Les prévisions actuelles indiquent qu’il faudra environ 1 million de tonnes de lithium pour répondre à la demande mondiale d'ici 2040, soit huit fois plus que la production mondiale totale de l'année passée. D’après les calculs des experts, le caldeira de McDermitt pourrait contenir jusqu'à 120 millions de tonnes de lithium, ce qui la rendrait douze fois plus importante que la quantité de lithium contenue dans les salines de Bolivie, qui étaient auparavant considérées comme le plus grand gisement de lithium sur Terre. [...]

Géo
Science Advances

Le développement d'une chaîne d'approvisionnement durable pour la prolifération mondiale des batteries lithium-ion dans les véhicules électriques et le stockage sur réseau nécessite l'extraction de ressources en lithium qui minimisent les impacts environnementaux locaux. Les ressources sédimentaires volcaniques en lithium ont le potentiel de répondre à cette exigence, car elles ont tendance à être des gisements peu profonds et de fort tonnage avec de faibles ratios déchets/minerai. Les sédiments lacustres du Miocène contenant de l'illite dans la partie sud de la caldeira McDermitt (États-Unis) à Thacker Pass contiennent des teneurs en lithium extrêmement élevées (jusqu'à ~ 1 % en poids de Li) [...]

Science Advances, traduction automatique
McDermitt Caldera, Google Earth, capture d'écran

[...] Avant de lancer cette exploitation, il faudra d’abord résoudre certains problèmes. D’une part, deux tribus amérindiennes déclarent que le lithium est dans le sous-sol de sites sacrés. D’autre part, des groupes écologistes ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact de l’exploitation minière sur l’environnement. Des inquiétudes légitimes quand on voit comment d’autres pays exploitent leur lithium, et sachant aussi qu’aux USA, on gère encore les scandales de réserves d’eaux polluées par des industriels peu scrupuleux. Mais ces arguments risquent de ne pas peser lourd face à la volonté des USA de tenir tête à la Chine.

20 minutes

Mercredi 13/9, 13h15

La Pologne continue de s'armer.

Visegrad24, Twitter [cinéma d'acronymes boom-boom]

La Pologne a signé aujourd'hui [11 septembre] un accord-cadre pour l'achat de 486 systèmes HIMARS. La Pologne avait précédemment acheté 20 HIMARS, ce qui signifie que la Pologne disposerait d'un total de 506 HIMARS. Il a également été annoncé aujourd'hui que la Pologne ouvrirait une « Académie HIMARS » à Toruń, où les compétences HIMARS seront perfectionnées.

Visegrad24, Twitter, traduction automatique

Le Département d'État américain vient d'annoncer qu'il autoriserait la Pologne à acheter l'IBCS pour sa défense aérienne PATRIOT. La Pologne achètera : 93 centres d’opérations d’engagement du système de commandement de combat IAMD (IBCS) 175 relais du réseau de contrôle de tir intégré IBCS

Videgrad24, Twitter, traduction automatique

[...] En plus des 48 chasseurs à réaction, la Pologne est en train d’acheter [à la Corée du Sud] quelque 670 obusiers automoteurs K9 Thunder, quelque 1 000 chars K2 ainsi que des systèmes d’artillerie K239 Chunmoo [un lance-roquette multiple]. Le gouvernement polonais prévoit de consacrer plus de 4 % de son produit intérieur brut à la défense en 2024. Il reste à voir si ces politiques se poursuivront après les élections législatives du 15 octobre. [...]

Le Monde

Le 27 août 2022, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak , a déclaré que des négociations étaient en cours pour acquérir le système d'artillerie de roquettes sud-coréen. Le 13 octobre 2022, l'Agence polonaise de l'armement a annoncé que les négociations avec la Corée du Sud pour acquérir près de 300 systèmes K239 Chunmoo étaient terminées et que l'accord-cadre serait signé le 17 octobre. La Pologne avait initialement prévu de se procurer 500 lanceurs américains M142 HIMARS, mais une telle commande n'a pas pu être exécutée dans un délai satisfaisant, c'est pourquoi la décision a été prise de diviser la commande HIMARS en deux étapes, en en achetant moins et en ajoutant l'approvisionnement Chunmoo ; les premiers lanceurs sud-coréens doivent être livrés en 2023. [...]

Wikipedia, K239 Chunmoo

Mercredi 13/9, 13h06

L'armée ukrainienne a mené la nuit dernière une attaque aéroportée contre le port militaire de Sébastopol, occupé par les Russes. Deux navires auraient été endommagés, un transporteur et un sous-marin, l'un et l'autre en cale sèche pour réparation/entretien.

Les Ukrainiens avaient déclaré que la reprise des tours de forage en Mer Noire rendraient la marine russe vulnérable. Il a été dit que les tours portaient des radars russes Neva. Je ne sais pas si leur désactivation a facilité l'attaque de cette nuit.

Nexta, Twitter

[...] Selon le ministère de la défense russe, sept des dix missiles tirés par les forces ukrainiennes dans le port de Sébastopol ont été abattus, mais deux bateaux qui étaient en réparation ont été endommagés. D’après Andri Ioussov, membre des services de renseignement militaire ukrainiens, il s’agit du sous-marin diesel-électrique Rostov-sur-le-Don et du grand navire de débarquement Minsk. Selon l’armée ukrainienne, la valeur du sous-marin s’élève à environ 300 millions de dollars. [...]

Le Monde
OSINTtechnical, Twitter

Selon des sources médiatiques russes, le navire de débarquement de la classe Ropucha « Minsk » et le « Rostov-on-Don », un sous-marin de la classe Kilo, ont été endommagés. Ils étaient en réparation dans les chantiers navals de Sébastopol. Les frappes ukrainiennes de ces dernières semaines ont gravement dégradé les capacités de défense aérienne russes dans la péninsule occupée de Crimée.

Tendar, Twitter
Commentaire :"Il est scandaleux qu’un pays qui n’a pas de marine coule les navires d’une prétendue deuxième armée puissante du monde. [...]"

Mercredi 13/9, 12h55

Sels fondus.

TerraPower - une société largement financée par le fondateur de Microsoft Bill Gates - a désormais sélectionné quatre fournisseurs pour soutenir le projet de démonstration Natrium.

[...] Le projet d'usine de démonstration Natrium comprend un réacteur rapide refroidi au sodium de 345 MWe avec un système de stockage d'énergie à base de sels fondus. La technologie de stockage peut augmenter temporairement la production du système à 500 MWe en cas de besoin, permettant à l'usine de suivre les changements quotidiens de la charge électrique et de s'intégrer de manière transparente aux ressources renouvelables fluctuantes.

[...] En décembre de l'année dernière, TerraPower a déclaré qu'elle s'attendait à ce que l'exploitation du réacteur de démonstration Natrium soit retardée d'au moins deux ans parce qu'il n'y aura pas de capacité commerciale suffisante pour fabriquer du combustible d'uranium faiblement enrichi à haut dosage (HALEU [pour High-Assay Low-Enriched Uranium]) à temps pour respecter la date de mise en service proposée de 2028.

Cependant, le mois dernier, TerraPower et Centrus Energy Corp ont signé un protocole d'accord pour étendre considérablement leur collaboration visant à établir des capacités de production américaines à l'échelle commerciale pour le HALEU [...]

World Nuclear News, traduction automatique

Le combustible nucléaire de type HALEU (High-Assay Low-Enriched Uranium) est un type de combustible nucléaire enrichi à une teneur en isotope d’uranium-235 plus élevée que le combustible faiblement enrichi en uranium (LEU) conventionnel utilisé dans les réacteurs à eau pressurisée (REP) et à eau bouillante (REB).

Le HALEU est caractérisé par une teneur en isotope d’uranium-235 comprise entre 5% et 20%, contre 3% à 5% pour le LEU conventionnel (3). Cette teneur plus élevée en isotope fissile confère plusieurs avantages au HALEU par rapport au LEU :

  1. Densité énergétique accrue : Le HALEU permet une densité énergétique plus élevée, ce qui signifie que les réacteurs peuvent produire plus d’énergie pour un même volume de combustible. Cela permet de réduire la taille des réacteurs, de prolonger la durée de vie du combustible et d’améliorer l’efficacité énergétique globale.
  2. Sûreté améliorée : La technologie HALEU permet d’exploiter des réacteurs nucléaires avec des marges de sûreté plus importantes, grâce à une meilleure gestion de la chaleur et à une réactivité plus faible en cas de situations anormales. Cela réduit les risques d’accidents nucléaires et contribue à renforcer la confiance du public dans cette source d’énergie.
  3. Flexibilité opérationnelle : Les réacteurs HALEU peuvent être conçus pour fonctionner à des puissances plus élevées et être plus adaptatifs aux variations de la demande énergétique. Cette flexibilité opérationnelle facilite l’intégration des sources d’énergie renouvelable intermittente, telles que l’éolien et le solaire, dans le réseau électrique.
  4. Réduction des déchets nucléaires : Le HALEU peut permettre une réduction significative du volume de déchets nucléaires produits, grâce à une utilisation plus efficace de l’uranium et à une meilleure gestion du cycle du combustible. Cette diminution des déchets nucléaires facilite leur stockage et leur gestion à long terme.

Les défis à relever pour le déploiement à grande échelle de la technologie HALEU incluent la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement en combustible, la régulation et la certification des nouveaux réacteurs, ainsi que l’acceptation publique.

Discover the GreenTech, traduction automatique

Mercredi 13/9, 12h50

SMR en Ukraine.

L'ukrainien Energoatom et l'américain Westinghouse ont signé un protocole d'accord relatif au développement et au déploiement des petits réacteurs modulaires (SMR) AP300 en Ukraine.

[...] Les sociétés ont également signé un accord pour l'approfondissement de la coopération dans la construction de neuf unités AP1000 prévues dans le pays.

[...] Plus tôt cette semaine, le premier chargement de combustible Westinghouse dans un réacteur VVER-440, à la centrale nucléaire de Rivne en Ukraine, a eu lieu (en remplacement du combustible russe].

World Nuclear News, traduction automatique

Mercredi 13/9, 12h45

Zapo.

Energoatom, Telegram, 13/9, 9h00

Mercredi 13/9, 8h00

Retraite variable.

Comme la France, le Japon, les Etats-Unis et la Chine ont déjà engagé la prolongation de leurs réacteurs nucléaire. Face aux coûts et aux délais des constructions neuves, cette alternative est devenue incontournable. Elle n’empêchera pas toutefois le déclin du nombre de réacteurs en opération qui se profile.

[...] Selon le World Nuclear Industry Status Report, six réacteurs [américains] bénéficient à ce jour d’un permis pour produire de l’électricité jusqu’à 80 ans [...] — et neuf dossiers sont en cours d’examen.

L’approche des régulateurs américains est toutefois très différente de celle de l’ASN française : si EDF doit mettre à niveau ses réacteurs pour qu’ils répondent aux meilleurs standards de sûreté disponibles sur le marché, les exploitants américains doivent eux seulement démontrer qu’ils ont mis en place des programmes pour surveiller et gérer les effets du vieillissement.

Au Japon, le gouvernement suit la même voie : dans un souci de relancer l’industrie de l’atome pour réduire ses émissions de CO2, l’archipel a adopté une loi début 2023 permettant de prolonger la durée de vie de ses centrales au-delà de 60 ans. Pour gagner encore du temps, le gouvernement nippon a aussi décidé de modifier les modalités de calcul de « l’âge » de ses centrales : les phases d’arrêt, dues aux longs contrôles de sécurité ne sont plus comptées désormais comme du temps d’exploitation.

[...] à en croire le récent rapport de la World Nuclear Association, la production d’électricité ne décroit pas forcément dans une centrale ancienne.

« Il n’y a pas de corrélation directe entre l’âge du réacteur et sa performance, mais on observe que les réacteurs âgés de 25 à 35 ans ont affiché un taux de disponibilité plus faible entre 2018 et 2022, en moyenne, que ceux âgés de plus de 45 ans », indique le rapport. La raison tient sans doute aux systèmes de sûreté moins contraignants dont disposent les centrales les plus anciennes où encore à leur localisation.

[...] en dépit des prolongations de nombreuses fermetures sont prévues d’ici à 2030.

A cet horizon, « il faudrait la mise ou remise en service de 110 réacteurs supplémentaires (ou 83,5 GW) - soit un réacteur ou 0,7 GW par mois - pour compenser les fermetures. Cela équivaudrait à doubler le rythme annuel de mises en service observé au cours de la dernière décennie pour passer de 6 à 12 par an jusqu’en 2030 », pointe encore le World Nuclear Industry Status Report. Un rythme impossible à tenir [...]

Les Echos

Mercredi 13/9, 7h50

Toujours 10% d'électricité nuc.

World Nuclear Report

Depuis le début de l'année, selon un message publié sur le site Internet de l'énergéticien, elle a atteint 206,1 TWh fin août, en hausse de 15,1 TWh par rapport à l'an dernier sur la même période (+7,9%).

[...] Sous pression du gouvernement, EDF a fait alors du redressement de sa production nucléaire sa priorité. Il compte produire 300 à 330 TWh en 2023 et vise 335 à 365 TWh en 2025.  Le PDG de l'entreprise renationalisée Luc Rémont a également fixé le cap d'une production de 400 TWh en 2030. Le gouvernement d'ailleurs a fait savoir qu'il retiendrait cet objectif de 400 TWh pour notamment « juger la performance opérationnelle des dirigeants de la maison EDF », selon des propos tenus par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher en juillet.

[...] Par ailleurs, si la production du parc nucléaire a repris des couleurs, c'est aussi le cas pour EDF. Jeudi 27 juillet, l'électricien a en effet annoncé avoir engrangé 5,8 milliards d'euros de bénéfices au premier semestre. L'Ebitda, lui, s'élève désormais à 16,1 milliards d'euros. Le groupe doit toujours composer avec une dette abyssale de 64,8 milliards d'euros, contre 42,8 milliards il y a un an.[...]

La Tribune

Mercredi 13/9, 7h30

Rwanda.

Le premier réacteur de la jeune entreprise Dual Fluid Energy doit être construit dans le district de Bugesera, au sud de Kigali. Un prototype, destiné à la démonstration et à la recherche sur une nouvelle technologie moins coûteuse, explique Dr Claire Schaffnit Chatterjee, directrice des opérations.

« Ça va nous aider à produire de l’électricité et de l’énergie à prix réduit. Un autre avantage, c’est que ce sera un petit réacteur modulable, donc facilement transportable et plus facile au niveau des opérations. Et donc il est parfaitement adapté à des pays comme le Rwanda ou d’autres pays africains qui n’ont pas forcément une infrastructure très développée. » [...]

RFI

Selon Ndahayo [directeur de l'Office rwandais de l'énergie atomique — RAEB], la technologie à double fluide présente des caractéristiques de conception en matière de sécurité nucléaire qui la rendent sans accident. La technologie produira des quantités relativement moindres de déchets radioactifs qui seront gérés en toute sécurité conformément aux normes internationales de sécurité de gestion des déchets radioactifs en vigueur.

Fondée en 2021, Dual Fluid vise à réaliser un tout nouveau type de fission nucléaire basé sur un combustible liquide et un liquide de refroidissement au plomb qui pourrait augmenter de manière exponentielle les performances de l’énergie nucléaire actuelle.

Les nouveaux réacteurs peuvent être utilisés pour produire de l’électricité, de l’hydrogène et des combustibles synthétiques à des coûts inférieurs à ceux des combustibles fossiles.

[...] Ce développement fait suite à une décision récente du RAEB visant à créer un Centre pour la science et la technologie nucléaires (CNST), afin d'adapter les applications de l'énergie nucléaire aux besoins du pays en matière de développement social et économique, entre autres. [...]

The New Times

[...] Bien que cet accord représente une étape importante, il ne signifie pas nécessairement que le Rwanda adoptera la technologie des réacteurs Dual Fluid. La collaboration comprendra une évaluation complète des aspects techniques et économiques de la conception, ainsi que des considérations de sécurité et des exigences réglementaires. Si les résultats de cette évaluation sont positifs, le Rwanda pourrait poursuivre des discussions supplémentaires et envisager la mise en œuvre potentielle de la technologie. [...]

ZBR
Bugesera, dans le sud du Rwanda, Google Earth, captures d'écran

Mercredi 13/9, 7h20

Besoin d'ingénieuses.

L'industrie nuc a besoin de monde, mais elle n'est pas la seule.

[...] la transition énergétique "va passer dans une phase de croissance plus importante qu'avant", [selon] Clarisse Magnin, directrice-générale du cabinet de conseil en stratégie McKinsey France [...]. Par transition, il faut entendre électrification du monde pour remplacer les énergies fossiles --charbon, pétrole et gaz-- dont les émissions de CO2 réchauffent le climat.

Il faut aussi entendre adaptation et "massivement former encore plus d'ingénieurs (...) tout en gardant la base d'excellence", résume Mme Magnin au cours d'un entretien avec l'AFP. "On a de très gros trous dans la production d'ingénieurs, même si on a un système de très grande qualité", ajoute-t-elle.

Or, selon l'association Ingénieurs et scientifiques de France (IESF), alors que la France aurait besoin de 60.000 ingénieurs supplémentaires chaque année, elle ne compte que 44.000 nouveaux diplômés par an. Les chantiers de la transition des décennies à venir iront du recyclage de métaux et matériaux à l'invention de climatiseurs ou chauffages non polluants, en passant par le développement de batteries automobiles, d'électrolyseurs ou la rénovation énergétique de masse dans le secteur du bâtiment.

"Il va falloir surtout beaucoup d'ingénieurs dans la première phase, puis ensuite progressivement beaucoup de techniciens pour les mises en place", détaille Philippe Boucly, président de France Hydrogène, un organisme qui regroupe les acteurs de ce secteur en plein boom. L'hydrogène est un cas d'école. Il doit muter du secteur de la chimie vers celui de l'énergie. L'hydrogène gris, fortement émetteur de CO2, produit aujourd'hui à partir de méthane, doit laisser la place à l'hydrogène propre, issu de l'électrolyse de l'eau avec de l'électricité décarbonée.

[...] Pour Laurent Tardif, président de la Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication (FIEEC) et administrateur de Centrale-Supelec, l'une des plus grandes et des plus prestigieuses écoles d'ingénieurs françaises, la seule solution pour augmenter les effectifs sans baisser le niveau --c'est-à-dire sans supprimer les classes préparatoires sélectives de mathématiques et physique post-bac-- "c'est d'attirer plus de jeunes-filles" dans les prépas scientifiques, bastion encore très masculin.

[...] Mais les progrès peinent à se matérialiser. Depuis une décennie, les filles stagnent autour de 28% des élèves dans les 204 écoles françaises (154 publiques et 50 privées), selon IESF qui s'inquiète par ailleurs d'une "baisse de la satisfaction au travail" des jeunes ingénieurs, laquelle "alimente le discours sur le grand renoncement et la démission tranquille".

Connaissance des énergies

Mercredi 13/9, 7h05

Entre-soi.

Entre janvier et août 2023, la Biélorussie était la destination la plus populaire des touristes russes. Il s'agit d'une continuation de la tendance de 2022, selon Filip Guly, président du conseil d'administration de l'Union biélorusse de l'industrie du tourisme, a appris BelTA.

[...] Le tourisme est l’un des éléments clés de la coopération culturelle dans l’État fédéré du Bélarus et de la Russie. Les facteurs importants pour lesquels les Russes choisissent la Biélorussie comme pays de loisirs sont la sécurité et la compréhensibilité. "Grâce à une logistique pratique, à l'absence de barrière linguistique, à des prix abordables, à l'accès au système de carte Mir et à une attitude amicale, la Biélorussie est devenue la principale destination étrangère des touristes russes", a-t-il souligné. [...]

Belta [organe de presse officiel biélorusse], traduction automatique

Mercredi 13/9, 6h30

OTAN.

Lorsque l’OTAN célébrera son 75e anniversaire [l'âge des vieux présidents] lors de son sommet de Washington l’année prochaine, elle le fera dans une position d’unité et de force. Il s’agit d’un revirement remarquable [...]

[...] Le facteur le plus important et le plus évident est l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a ramené l’OTAN à ses racines : dissuader un Kremlin enclin à l’expansion. [...] L'agression de la Russie a également incité les membres de l'OTAN à augmenter sensiblement leurs dépenses de défense pour 2023, un plus grand nombre d'États membres étant en passe de respecter l'objectif du bloc consistant à consacrer au moins 2 % de son PIB à la défense, une pomme de discorde de longue date entre Washington et ses alliés européens [...]

Un deuxième facteur derrière la résurgence de l’OTAN est la montée en puissance de la Chine, l’OTAN étant devenue le principal forum pour un dialogue de sécurité transatlantique plus étroit sur la Chine. Après que les États-Unis ont annoncé leur rééquilibrage vers l’Asie en 2011, il a fallu environ une décennie à l’Union européenne et à l’OTAN pour considérer la montée de la Chine comme un défi de sécurité.

Troisièmement, les nouvelles technologies et les interdépendances ont élargi le programme de l'OTAN pour couvrir la cyberdéfense et les technologies de rupture [’intelligence artificielle, les technologies autonomes et quantiques, selon un rapport de 2020]. [...]

Quatrièmement, l’élection du président américain Joe Biden a permis une coopération plus fluide entre les États-Unis et leurs alliés que ce n’était le cas sous l’administration Trump.

[...] à une époque de rivalité accrue entre grandes puissances, le renforcement de la coopération militaire n’est pas propre à l’Occident euro-atlantique. En Asie, la montée en puissance de la Chine a conduit plusieurs pays à renforcer leurs accords bilatéraux de sécurité avec les États-Unis, notamment le Japon et les Philippines.

Mais en termes de portée et de profondeur de la coopération ainsi que de longévité, l’OTAN n’a d’équivalent nulle part. Les alliances militaires, établies pour faire face à une menace immédiate ou contrebalancer la montée d’une hégémonie régionale, sont souvent dissoutes lorsque l’environnement de sécurité externe change. Toutefois, l’OTAN a non seulement survécu à l’effondrement de l’Union soviétique, mais s’est également révélée apte à s’adapter à l’après-guerre froide en relevant des défis de sécurité non traditionnels (tels que le terrorisme et la piraterie) [...]

L'OTAN [...] est fondée sur une forte cohésion politique entre ses États membres, qui partagent presque tous les valeurs fondamentales de la démocratie et soutiennent l’ordre international libéral. [...] le régime dictatorial de Francisco Franco était l'une des raisons pour lesquelles l'adhésion de l'Espagne avait été retardée jusqu'en 1982. Cela dit, la Grèce et le Portugal étaient des dictatures pendant une partie de leur adhésion à l’OTAN, et aujourd’hui, l’engagement de la Hongrie et de la Turquie en faveur de la démocratie libérale n’est pas clair. [...]

[...] L’OTAN sera-t-elle toujours un pilier de l’ordre sécuritaire lorsqu’elle fêtera ses 100 ans ? Cela dépendra de la manière dont l’alliance abordera l’évolution de l’ordre géopolitique – et avant tout la menace d’une Chine révisionniste et montante [...] il existe trois scénarios [...] : une OTAN uniquement européenne, une OTAN mondiale et une OTAN fragmentée.

Une OTAN uniquement européenne est un scénario dans lequel les États-Unis décident de se retirer de l’alliance, soit parce qu’ils déplacent toutes leurs ressources vers l’Indo-Pacifique afin d’affronter la Chine, soit en raison d’un changement politique intérieur aux États-Unis.

[...] Une OTAN mondiale est un scénario dans lequel les États-Unis et leurs alliés européens déplacent leurs énergies et leurs ressources de l’Europe vers l’Asie. Cela implique que les États membres européens rééquilibrent une part importante de leurs moyens navals vers la région Indo-Pacifique afin de soutenir les États-Unis dans leur équilibre avec la Chine.

[...] Enfin, une OTAN fragmentée est un scénario dans lequel les États-Unis restent attachés à la défense de l’Europe mais dans lequel les alliés ne poursuivent plus une stratégie unique et cohérente – en raison de perceptions différentes de la menace, des intérêts divergents des nouveaux membres ou de pressions politiques intérieures.

[...] Aucun de ces trois scénarios ne doit se réaliser dans ses versions extrêmes. Mais selon toute vraisemblance, l’OTAN devra affronter des éléments de ces trois éléments. [...]

Foreign Policy, traduction automatique

Mercredi 13/9, 6h20

Corée du Nord.

Cartoon Movement, Paolo Calleri, Aborder des sujets « sensibles »

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président russe Vladimir Poutine sont tous deux arrivés au site russe de lancement de fusées spatiales, le cosmodrome de Vostochny, selon les médias d'État russes RIA Novosti et TASS.

Les deux dirigeants devraient tenir des négociations sur les armes qui pourraient voir Pyongyang fournir des armes à Moscou pour les utiliser contre l’Ukraine. [...]

CNN, traduction automatique

Mercredi 13/9, 6h05

Civilisation mercantile.

Une nouvelle mondialisation est en train de voir le jour. Dans son rapport annuel publié le 12 septembre, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) constate que les échanges de marchandises ne diminuent pas mais progressent à l’intérieur de blocs géopolitiques rivaux. Autrement dit, la mondialisation ne perd pas de terrain, mais devient de plus en plus cloisonnée.

[...] Est-ce le début de la démondialisation ? L’OMC reste prudente et relève que la part du commerce dans le PIB mondial stagne depuis une quinzaine d’années, après avoir grimpé de 25 % à 61 % entre 1970 et 2007. En raison non pas d’un arrêt de la libéralisation des échanges mais plutôt du redéploiement des chaînes de valeur à travers le monde qui a atteint ses limites, et d’une recomposition de l’économie mondiale.

[...] L’OMC met toutefois en garde contre une fragmentation de l’économie mondiale qui rendrait « les défis environnementaux plus difficiles à atteindre ». Selon les économistes de l’institution, l’ouverture des frontières facilite la circulation des technologies vertes et les économies d’échelle contribuent à la baisse de leurs coûts, donc à leur adoption.

[...] Dans un récent rapport, le think tank américain Council on Foreign Relations (CFR) s’inquiète de la course aux subventions engagée par les Etats-Unis [et] l’Union européenne [...], pour soutenir leurs industries. « Cela coûte très cher aux Etats, tout en défavorisant les pays qui n’ont pas les moyens de venir en aide à leur industrie »

Cette inquiétude est loin d’être partagée par tous les économistes. « Aucune révolution industrielle ne s’est produite sans le soutien de l’Etat, explique Isabelle Bensidoun, directrice adjointe du Centre d’études prospectives et d’informations internationales, car il y a des investissements trop risqués pour être pris en charge par le secteur privé, d’autres qui ne sont pas suffisamment rentables, comme dans les infrastructures ou la protection de la biodiversité. »

[...] Selon elle, les plans de subvention massifs des pays riches peuvent aider les autres dans leur transition énergétique en abaissant le coût des technologies vertes. C’est en subventionnant massivement son industrie de panneaux photovoltaïques que la Chine a contribué à leur diffusion dans le monde.

Le Monde

Mercredi 13/9, 0h10

Nucléaire, non merci.

Ils sont ne sont pas seulement physiciens, mais aussi médecins, mathématiciens, ingénieurs, anthropologues, archéologues, etc. Tous scientifiques et déjà plus de 1 000 à avoir signé un appel contre la relance du nucléaire en France.

Cet appel a été lancé par le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN), créé en 1975 contre le « plan Messmer » (qui a donné naissance au parc des 56 réacteurs nucléaires actuels d’EDF) et par Global Chance, une ONG présidée par Bernard Laponche, docteur en physique nucléaire et ancien ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique.

Ce mouvement, qui fait écho à l’appel des 400 scientifiques opposés au plan Messmer de 1975, veut signifier que  contrairement à ce que laisse entendre le gouvernement, ni la France ni la science ne sont entièrement acquises au nucléaire », indique le philosophe François Guerroué.

Les accidents de la courte histoire du nucléaire mondial sont rappelés : ceux des centrales de Three Mile Island (États-Unis), Tchernobyl (Ukraine) et Fukushima (Japon), mais aussi ceux, moins connus, d’usines de combustible ou de sites de stockage à Maïak (Russie), Tokaimura (Japon), WIPP (États-Unis), Asse (Allemagne)…

Bernard Laponche énumère, pour sa part, une longue liste de griefs contre le parc français :  une corrosion de réacteurs récents dont on ne connaît toujours pas bien la cause. Un EPR de Flamanville où on a successivement enchaîné les défauts sur le béton, les soudures, l’acier de la cuve. Des rejets en mer et dans les airs bien plus importants que ceux de Fukushima. Un parc de réacteurs conçu pour durer 30 ans qu’on veut faire durer 60 alors qu’il est établi que l’acier des cuves, fragilisé, nous fait entrer dans une zone de risque d’accident…

Le Dr Mariette Gerber, épidémiologiste et chercheuse à l’Inserm, martèle, quant à elle, qu’ il est désormais impossible de contester que toute exposition à des radiations, même faibles, expose à un risque de cancer ». C’est le résultat d’une importante étude publiée le 17 août à partir de données sur 300 000 travailleurs de l’industrie nucléaire en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Pour Marc Denis, docteur en physique atomique, "face à l’urgence climatique, les dérives systématiques des coûts et des délais des programmes nucléaires devraient nous dissuader d’y investir des milliards qui seraient bien mieux utilisés dans les énergies renouvelables". [...]

Ouest-France

Mercredi 13/9, 0h05

L'AIEA n'a pas de quoi payer son élec.

Les États membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doivent désormais plus de 200 millions d'euros (214 millions de dollars) et le directeur général Rafael Mariano Grossi a averti que si les paiements ne sont pas effectués, dans un mois, « nous serons à court d'argent ». ... Je ne pourrai pas payer les salaires ni l'éclairage... nous allons nous arrêter".

[...] [Grossi] a déclaré que 44% des États membres étaient en retard "y compris les principaux donateurs" et que ce qui rendait la situation encore plus frustrante était qu'il avait été en contact avec le Secrétariat des Nations Unies à New York et avec d'autres agences et institutions mondiales et " personne n'est dans une situation comme la nôtre". [...]

World Nuclear News, traduction automatique

Mardi 12/9, 23h00

Pacha a trente-huit ans.

Olga, Viber

[...] Irpin est belle malgré tout. Beaucoup de maisons sont restaurées, beaucoup de maisons restent exhibitionnistes et montrent leurs blessures aux gens qui passent. Les gens, d'ailleurs, sont tous beaux, souriants, bronzés, insouciants (ils ont l'air, en tous cas).
La nuit d'hier était chaude pour Kryvyi Rih, les drones et les missiles volaient comme les moustiques à Volodarka. Les nôtres vont bien, mais Irina est tombée du lit, coincée entre les draps, quand elle a entendu les avions (ukrainiens).
On a ouvert le champagne, Pacha est trop content, il l'adore.

Ah oui, Pacha a 38 ans aujourd'hui. Dieu et l'armée ukrainienne, merci, on peut le fêter.

Olga, Viber

Mardi 12/9, 9h10

Corée du Nord.

CNN - Kim Jong Un, accompagné de responsables gouvernementaux, quitte Pyongyang, en Corée du Nord, pour se rendre en Russie. KCNA (traduction automatique)

Les médias russes ont diffusé, ce mardi matin, les premières images du train blindé de Kim Jong-un circulant, à faible vitesse, un peu au nord de la frontière entre les deux pays, en direction de la région de Vladivostok, où le dictateur nord-coréen doit rencontrer le leader russe Vladimir Poutine.

Si Moscou a confirmé un imminent sommet entre les deux dirigeants, le pouvoir russe n'a donné pour l'instant aucun détail sur le lieu, le calendrier exact ou l'objectif, de leur rencontre, programmée en marge du forum économique de Vladivostok. Au cours de celui-ci, Vladimir Poutine doit aussi rencontrer des délégations étrangères venues d'autres nations « amies », telles que la Birmanie, le Laos ou encore la Chine.

[...] Ressortant pour la première fois de son territoire, Kim Jong-un s'est fait accompagner, cette fois, par son ministre des Affaires étrangères, Choe Sun-hui, et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l'armée populaire coréenne Ri Pyong-chol et Pak Jong-chon. Selon les services de renseignement sud-coréens, qui ont décortiqué les premières images du déplacement diffusées ce mardi par la propagande nord-coréenne, le dirigeant a également enrôlé pour ce voyage plusieurs hauts fonctionnaires chargés de ses différents programmes militaires.

Pointant la composition de cette délégation, les officiels américains et sud-coréens expliquent que le sommet entre les deux dirigeants pourrait être l'occasion d'un grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Incapable de produire dans ses usines, ou d'acquérir à l'étranger, suffisamment de munitions pour équiper son armée en Ukraine, Vladimir Poutine veut sécuriser un approvisionnement en armements nord-coréens . Pyongyang posséderait, selon les analystes, des dizaines de millions d'obus d'artillerie et de roquettes de conception soviétique qui pourraient donner un coup de fouet à l'armée russe en Ukraine. [...]

Les Echos

La coopération militaire entre la Russie et la Corée du Nord remonte au soutien de l'ancien dirigeant soviétique Joseph Staline au grand-père de Kim Jong Un au début de la guerre de Corée en 1950.

Mais cela a diminué ces dernières années, notamment lorsque la Russie, disposant d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU, a soutenu la mise en œuvre de sanctions contre la Corée du Nord.

[...] Doo Jin-ho, chercheur à l'Institut coréen pour les analyses de défense, partage cet avis : « Les munitions d'artillerie de 152 mm et les munitions de lance-roquettes multiples de 122 mm de la Corée du Nord peuvent être utilisées immédiatement sur les armes russes », a-t-il ajouté.

Et en échange, a déclaré Doo, la Russie pourrait fournir diverses choses figurant sur la liste de souhaits de la Corée du Nord : une technologie de rentrée, des capacités de lancement améliorées pour les missiles balistiques lancés depuis des sous-marins, des capacités de reconnaissance par satellite et même une aide au lancement de satellites.

CNN, traduction automatique

[...] En s'affichant ensemble, Vladimir Poutine et Kim Jong-un comptent aussi mettre en scène leur contestation de l'ordre mondial défendu par l'Occident. « Pyongyang veut promouvoir un monde débarrassé de toutes les normes et les standards promus par les Etats-Unis et jugés injustes ou inéquitables, un monde où les pays pourraient exercer leur droit souverain à faire ce qu'ils entendent sans avoir à craindre des pressions étrangères, des leçons sur les droits de l'Homme ou des sanctions internationales », explique Sydney Seiler.

Partageant cette vision de la géopolitique mondiale, Vladimir Poutine peut aussi espérer montrer à Joe Biden qu'il est capable, en aidant Pyongyang à accélérer le développement de son arsenal, de déstabiliser une péninsule coréenne dont la stabilité est l'une des priorités de Washington . « De nombreux intérêts transactionnels mais aussi stratégiques poussent ainsi les deux leaders l'un vers l'autre », résume Victor Cha, l'un des spécialistes du CSIS.

Les Echos

Mardi 12/9, 8h55

De l'éolien à Tcherno.

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Bärbock, lors d'une visite à Kiev [hier], a signé un mémorandum ukraino-allemand sur la construction d'une centrale éolienne dans la zone de la centrale nucléaire de Tchernobyl.

"L'électricité verte de Tchernobyl est la future version du monde", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères lors de la signature du document au ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles. [...]

Unian, traduction automatique

Mardi 12/9, 8h30

Zapo.

Energoatom, Facebook, 12/9, 8h00

Lundi 11/9, 23h35

Mer Noire.

Les forces spéciales ukrainiennes ont repris le contrôle de plate-formes de forage en Mer Noires.

Ministère des Affaires Etrangères UKR, Twitter

Le média public ukrainien Suspilne rapporte, en citant les services de renseignement, que l’Ukraine a repris des plates-formes de forage pétrolières et gazières près des côtes de la Crimée, occupée par les Russes.

Sur Telegram, la direction générale du renseignement militaire ukrainien (GUR) affirme que les forces spéciales ukrainiennes ont été confrontées à un avion de chasse russe Su-30. « L’avion [russe] a été endommagé et a dû battre en retraite », ajoute le GUR. Les unités ukrainiennes « ont réussi à s’emparer de trophées précieux : un stock de munitions pour hélicoptères (…) ainsi que le radar Neva, qui permet de suivre les mouvements des navires en mer Noire ».

Le Monde
Suspilne, photo GUR
Les « Vyshki Boyka » sont des plates-formes de forage de gaz et de pétrole situées près de la côte de Crimée, dans la mer Noire.
En 2014, la Russie s’est emparée de plateformes de forage à 100 km d’Odessa et à 150 km de la Crimée occupée.
Le 20 juin 2022, les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque de missiles sur les « tours Boika » en mer Noire – « Petro Godovanets » et « Ukraine », privant ainsi les Russes de la possibilité d'extraire du gaz en mer Noire.
La Fédération de Russie utilise ces plates-formes à des fins militaires depuis le début de l'invasion à grande échelle, notamment pour surveiller la situation en surface à l'aide de renseignements radiotechniques.
(traduction automatique)

Lundi 11/9, 23h25

L'AIEA a dit.

L'utilisation de munitions à l'uranium appauvri n'entraîne pas de conséquences radiologiques significatives. Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a déclaré cela lors d'une conférence de presse à l'occasion de l'ouverture de la session de septembre du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.

"Il n'y a pas de conséquences radiologiques significatives du point de vue de la sûreté nucléaire", a-t-il déclaré.

Le 6 septembre, les États-Unis ont annoncé l’attribution d’une aide militaire de 175 millions de dollars à l’Ukraine, qui comprenait pour la première fois des obus à l’uranium appauvri pour les chars Abrams. Auparavant, le Royaume-Uni avait annoncé son intention de fournir à Kiev ce type de munitions.

Nexta, Twitter, traduction automatique
Commentaire : "Ce n'est pas la faible radioactivité qui pose problème, c'est l'empoisonnement des champs de bataille par les métaux lourds qui sera le problème à long terme. Bien entendu, l’Ukraine peut décider que le coût est celui qu’elle doit payer, quoi qu’il en soit."

Le premier échantillonnage et analyse indépendant de l'eau de mer à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (FDNPS) réalisé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) depuis le début des rejets d'eau traitée par ALPS le 24 août confirme que les niveaux de tritium sont inférieurs à la limite opérationnelle du Japon.

Le personnel de l'Agence présent au bureau de l'AIEA sur le site a échantillonné de l'eau de mer à plusieurs endroits dans un rayon de trois kilomètres du site, en mer et depuis la côte.

L'échantillonnage et la mesure indépendants de l'eau de mer de la côte par l'Agence montrent une cohérence avec les valeurs rapportées par la Tokyo Electric Power Company (TEPCO) - opérateur du FDNPS - ainsi que par le ministère de l'Environnement du Japon. TEPCO publie quotidiennement sur son site Internet des résultats publics montrant que l'activité volumique du tritium dans la mer tombe en dessous de sa limite opérationnelle, c'est-à-dire la limite fixée pour le fonctionnement du processus de rejet ALPS qui ne doit pas être dépassée. L'Agence poursuit ses analyses de tous les échantillons d'eau de mer. [...]

AIEA, 8/9, L'AIEA effectue son premier échantillonnage d'eau de mer, traduction automatique

Respect des normes, du cadre, tout ça.


Lundi 11/9, 11h20

Un sauveteur russe parle sur son téléphone portable à côté d'un mur portant une image du président russe Vladimir Poutine et du Kremlin de Moscou dans un bureau de vote lors des élections locales organisées par les autorités installées par la Russie à Donetsk, en Ukraine sous contrôle russe, le 8 septembre 2023. (Photo de STRINGER / AFP)

Un scrutin dénoué de suspens. Moscou a revendiqué dimanche 10 septembre au soir la victoire du parti de Vladimir Poutine aux élections organisées dans les territoires annexés en Ukraine, à hauteur de plus de 70 % des suffrages. Des scrutins considérés comme «illégaux» par Kyiv et ses alliés. Mais cela n’a pas empêché la Commission électorale centrale de Russie de féliciter le parti Russie unie [unique ?] pour cette «victoire».

La présidente de la Commission électorale, Ella Pamfilova, s’est congratulée d’élections qui se sont déroulées «de manière dynamique, avec peu de violations». Avec ces élections réparties sur trois jours, de vendredi à dimanche, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant voter les territoires occupés dans l’est et le sud. [...]

Libération

Lundi 11/9, 11h00

Précieuse.

(Y a pas de problème, y a que des solutions... commerciales)

L'Eau neuve. (La Compagnie des Pyrénées)

La Compagnie des Pyrénées, à Mérens-les-Vals, en Ariège, lance la commercialisation de bouteilles d'eau minérale en aluminium. La jeune société a commencé l'embouteillage de l'eau de la source Pédoures en 2021, une eau faiblement minéralisée au pH neutre. Elle a innové dès l'ouverture en lançant la première eau minérale dans des briques en carton, avec Tetra Pak. « Le carton a une empreinte carbone très basse mais il se déforme et a une durée de vie limitée, alors que la bouteille en aluminium est haut de gamme, collector et recyclable à l'infini, explique Sébastien Crussol, PDG et cofondateur de La Compagnie des Pyrénées. Les consommateurs peuvent aussi réutiliser la bouteille comme une gourde. » [...]

Les Echos
L'eau neuve, site commercial, captures d'écran
Source, site commercial, capture d'écran
L'usine Nouvelle, photo LCDP
La ligne de conditionnement en briques Tetra Pak 50 centilitres installée sur le site de La Compagnie des Pyrénées (LCDP) à Merens-les-Vals.

Est-ce que toute l'eau sur Terre n'est pas vieille ?


Lundi 11/9, 10h50

Quand ton voisin est anthropophage (suite).

Après l'Inde, le Brésil acceuillera le sommet du G20 de l'année prochaine. Le président brésilien a invité Putler, mais vient de rétropédaler.

C'est la décision du système judiciaire brésilien d'arrêter ou non le dirigeant russe Vladimir Poutine s'il se rend dans le pays pour le sommet du G20 de l'année prochaine, a déclaré lundi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

"Si Poutine décide de nous rejoindre, c'est le pouvoir judiciaire qui décidera et non mon gouvernement", a déclaré Lula aux journalistes à New Delhi, où il participait cette année au sommet du G20.

Sa dernière déclaration s'écarte de sa position antérieure de samedi, lorsque Lula avait déclaré que Poutine ne serait pas arrêté s'il venait au Brésil pour le sommet de l'année prochaine à Rio de Janeiro.

"Je pense que Poutine peut facilement aller au Brésil", a déclaré Lula dans une interview accordée au média indien Firstpost. "Ce que je peux vous dire, c'est que si je suis président du Brésil et qu'il vient au Brésil, il ne sera pas arrêté." [...]

CNN, traduction automatique

Lundi 11/9, 10h50

Hot spots.

Cartoon Movement, Glen Le Lievre, le futur du tourisme

Lundi 11/9, 10h45

Haut-Karabakh.

Des sources russes ont affirmé que le contingent russe de maintien de la paix au Haut-Karabakh n'avait pas procédé à des rotations de personnel en raison des tensions croissantes entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Les sources russes ont également affirmé que le contingent russe de maintien de la paix est en « pleine alerte » en raison de l'escalade potentielle entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 10/9, traduction automatique

Lundi 11/9, 10h40

Plaintes russes.

Le Groupe de sabotage et de reconnaissance « Rusich », une unité paramilitaire irrégulière russe d’extrême droite, a publié le 8 septembre une liste de divers problèmes qui, selon lui, persistent le long de la ligne de front.

Rusich a affirmé que la portée et la précision de la contre-batterie russe étaient inférieures aux capacités ukrainiennes et que les forces russes manquaient d'obus Krasnopol à guidage laser et de drones pour les guider. Le groupe Rusich a également affirmé que le système de fusées à lancement multiple (MLRS) russe Tornado-S est moins résistant à la guerre électronique (GE) que les systèmes HIMARS fournis par l'Ukraine.

Le groupe Rusich a également noté que de nombreux personnels russes achètent leur propre technologie de communication, ce qui rend difficile la communication entre les différentes unités utilisant différents modèles de technologie.

Le groupe Rusich a affirmé que les forces russes n'évacuent pas le personnel blessé ou mort des zones de première ligne, et que ce manque d'évacuation a incité certains militaires russes à refuser d'accomplir des tâches de combat.

Le groupe Rusich est peut-être confronté à ces problèmes à une intensité et une fréquence plus élevées que les forces russes dans leur ensemble, car il s'agit d'une formation petite et irrégulière, mais l'ISW a régulièrement observé d'autres unités russes exprimant des problèmes similaires en matière de capacités de contre-batterie, de communications et d'évacuation.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 10/9, traduction automatique

Lundi 11/9, 10h30

Zapo.

Energoatom, Facebook, 11/9, 10h00

Lundi 11/9, 10h25

G20 : autrement dit.

Libération - Le Premier ministre indien Narendra Modi (à droite) et les dirigeants du monde entier arrivent pour rendre hommage au mémorial du Mahatma Gandhi à Raj Ghat en marge du sommet du G20 à New Delhi le 10 septembre 2023. (Photo de Ludovic MARIN / POOL / AFP)

Le groupe du G20 venait profondément divisé. Il sort du sommet de New Delhi avec une déclaration commune inespérée, et donc une unité d’apparence. Dans ce groupe des 19 pays les plus riches du monde – dont les Etats-Unis, la Russie et la Chine – et de l’Union européenne, les dissensions étaient importantes autour de la façon de qualifier la guerre en Ukraine, de ses responsabilités et conséquences économiques.

La présidence indienne a réussi, dans les dernières heures et certainement grâce à sa position diplomatique neutre dans le conflit, à sauver un consensus. Il en résulte une dilution du langage contre la Russie par rapport à la déclaration de l’année dernière, à Bali. La Russie n’est plus nommée comme le pays agresseur, ce qui a choqué les autorités ukrainiennes. A la place, les membres rappellent leurs positions prises à l’ONU, où 16 des 19 pays du G20 ont condamné cette «agression» russe, et rappelé l’obligation de respecter l’intégrité territoriale des pays et l’interdiction de toute menace d’attaque nucléaire contre un autre Etat. [...]

Libération

Après des centaines d'heures de négociations au G20 tenu à New Delhi, en Inde, les représentants des nations les plus riches du monde ont accepté une déclaration édulcorée qui ne va pas jusqu'à condamner l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

La déclaration finale du groupe indique que « tous les États doivent s'abstenir de la menace ou du recours à la force pour rechercher une acquisition territoriale » sans aucune condamnation explicite de l'invasion russe.

Moscou a salué dimanche le sommet du G20 comme un « succès inconditionnel », tandis que Kiev a déclaré que le groupe n'avait « aucune raison d'être fier ».

CNN, traduction automatique

Autrement dit, quand ton voisin est anthropophage, mieux vaut avoir de la grosse caillasse, j'allais dire nuc, sous la main.


Dimanche 10/9, 17h05

Hongrie.

Pour l'exploitation de la centrale nucléaire de Paks, le gouvernement hongrois a l'intention de passer à l'avenir du combustible nucléaire russe au combustible français afin de réduire sa dépendance énergétique à l'égard de la Russie. C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Nexta, Twitter, traduction Deepl

Les commentaires s'étonnent : Orbanovitch a-t-il besoin d'argent européen ? Ne veut-il pas mettre ses oeufs dans le même panier ? Craint-il un défaut russe ?

Centrale nuc de Paks, sur le Danube, Google Earth, captures d'écran

Dimanche 10/9, 16h55

Roumanie (membre de l'OTAN).

Un homme enquête sur un cratère visible sur le site présumé de l'accident d'un drone de l'armée russe, à proximité de troncs d'arbres carbonisés et d'une zone d'explosion, près de Plauru, comté de Tulcea, Roumanie, le 7 septembre 2023. Inquam photos/Ovidiu Micsik via REUTERS

La Roumanie, membre de l’OTAN, a annoncé dimanche avoir protesté auprès de la Russie suite à la découverte sur son territoire de débris de drone « similaires à ceux utilisés par l’armée russe ». Le secrétaire d’Etat Iulian Fota a rencontré samedi le chargé d’affaires russe à Bucarest pour lui transmettre « la protestation de la Roumanie quant à la violation de l’espace aérien roumain », a annoncé le ministère des affaires étrangères roumain. M. Fota « a fermement demandé à la partie russe de mettre fin aux actions contre la population et les infrastructures ukrainiennes, y compris celles qui menaceraient de quelque manière que ce soit la sûreté et la sécurité des citoyens roumains dans la région ». [...]

Le Monde

Dimanche 10/9, 14h00

G20.

Putler et Xi étaient aux abonnés absents lors du G20. Lavrov représentait la Russie et s'est déclaré satisfait.

« Le sommet est sans aucun doute un succès », a déclaré Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, lors d’une conférence de presse. « Nous avons été capables de déjouer les tentatives de l’Occident d’“ukrainiser” l’ordre du jour. »

[...] Les dirigeants des pays du G20 ont dénoncé samedi l’« emploi de la force » en Ukraine visant à obtenir des gains territoriaux, mais sans mentionner la Russie, selon une déclaration adoptée à l’issue du sommet. [...]

Le Monde
Mavka Slavka, Twitter, G20 - 2 = G18

Dimanche 10/9, 13h55

Des nouvelles d'Irina.

Irina, Viber
Bonjour. Je partage ma réussite : j’ai suivi une formation en radioprotection [elle montre son "certificat"].
Irina, Viber
Cela nous a été envoyé pour travailler en cas d'explosion nucléaire.
Terribles réalités...

Dimanche 10/9, 12h50

Olga & Pacha, Viber

Dimanche 10/9, 10h20

Zapo.

Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) basés à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) ont rapporté avoir entendu de nombreuses explosions au cours de la semaine dernière, signe possible d'une activité militaire accrue dans la région qui pourrait également constituer une menace potentielle pour la sécurité nucléaire et sécurité sur le site, a déclaré aujourd'hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.

Un peu plus d'un an après que l'AIEA a établi une présence permanente dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe pour aider à prévenir un accident lors du conflit en Ukraine, la situation générale de l'installation reste très précaire, a déclaré le directeur général Grossi.

Dès samedi dernier, l’équipe de l’AIEA a entendu une vingtaine d’explosions en trois jours, suivies de plusieurs autres ces derniers jours. La centrale elle-même n’a subi aucun dommage.

[...] Par ailleurs, le ZNPP a informé l’équipe de l’AIEA que d’autres frappes de drones avaient eu lieu dans la ville voisine d’Enerhodar – où vivent de nombreux employés de la centrale avec leurs familles – dans la matinée du 7 septembre. Aucune victime n'a été signalée. En outre, l'équipe de l'AIEA a été informée que le ZNPP avait décidé de réduire temporairement le nombre de personnel sur le site à des niveaux minimum au cours des prochains jours en raison des craintes d'un risque plus élevé d'activités militaires dans la région.

À l'usine, les experts de l'AIEA ont observé la présence continue de mines entre les clôtures périmétriques, mais ils n'en ont pas vu d'autres lors de leurs fouilles sur le site. Toutefois, ils n'ont toujours pas accès aux toits des tranches de réacteurs 1, 2, 5 et 6. L'équipe de l'AIEA a également demandé une visite guidée des six salles des machines, l'une après l'autre, afin de pouvoir évaluer pleinement : à un moment donné, s'il peut y avoir des éléments présents qui pourraient contrevenir aux cinq principes. À l'heure actuelle, cette demande n'a pas été accordée.

[...] Le ZNPP continue de recevoir de l'énergie hors site de la dernière ligne électrique restante de 750 kilovolts (kV) et d'une seule ligne électrique de secours de 330 kV. Les experts de l'AIEA ont été informés par le ZNPP que le site ne dispose actuellement d'aucune information sur l'état des réparations des lignes électriques hors site endommagées, car elles traversent toutes les zones de conflit militaire.

Ailleurs en Ukraine, des rotations d'experts de l'AIEA ont eu lieu cette semaine dans les centrales nucléaires de Khmelnitsky, Rivne et du sud de l'Ukraine, et une rotation de l'équipe sur le site de Tchernobyl est prévue la semaine prochaine. [...]

AIEA, mise à jour 182, traduction automatique

Dimanche 10/9, 10h00

Déni de fait.

[...] L’envolée des températures de l’Atlantique Nord, le défaut de reconstitution des glaces de mer autour de l’Antarctique, notamment, ont suscité chez nombre d’observateurs une terreur teintée d’incrédulité. Au premier coup d’œil sur les courbes de températures de l’océan, un chercheur confie avoir eu le réflexe de penser que les radiomètres du système de surveillance par satellite Copernicus étaient peut-être défectueux. Ce n’était – hélas – pas le cas.

Cette aggravation récente des effets du réchauffement coïncide, et c’est une autre cause de sidération, avec un retour apparent du climatoscepticisme dans la conversation publique. Très marqués sur les réseaux sociaux ces derniers mois, les discours niant la réalité du changement climatique et/ou ses causes anthropiques seraient sur une pente ascendante depuis quelques années.

[...] Le monde politique en est le reflet. Il n’y existe aujourd’hui presque plus de déni pleinement assumé sur le sujet. Néanmoins, il persiste, à travers tout l’échiquier politique, une variété de prises de position ou de déclarations trahissant mille nuances de scepticisme. A commencer par le président de la République, qui, dans ses vœux pour l’année 2023, marquée par des températures caniculaires et la pire sécheresse depuis quatre siècles en Europe, s’est interrogé : « Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique aux effets spectaculaires, cet été dans notre pays ? » Ce n’est pas un lapsus. Un tel texte n’a pas été prononcé sans avoir été méticuleusement relu par les collaborateurs d’Emmanuel Macron [...] ignorant plus de trois décennies d’expertise internationale sur le changement climatique.

[...] Ce qui est vrai à l’Elysée l’est aussi à tous les niveaux de responsabilité, et à travers presque tout le spectre politique. De l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui attribue la crise climatique à la démographie africaine, au député (RN) du Loiret Thomas Ménagé, qui estime que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) « exagère ». Dans des communes de la « banlieue rouge » de Paris, on fait arracher des arbres centenaires – un des meilleurs remparts contre les îlots de chaleur urbains – pour des aménagements urbains contingents, comme si la prochaine canicule était la dernière. Quant à Carole Delga, la présidente (PS) du conseil régional d’Occitanie, elle assure placer très haut la question climatique dans l’ordre de ses priorités, tout en soutenant l’abattage de centaines d’arbres et le bétonnage de plus de 300 hectares de terres agricoles pour construire l’A69, entre Castres et Toulouse.

[...] Ces arbitrages trahissent chez ceux qui les prennent, au-delà des déclarations convenues, un for intérieur profondément sceptique sur la réalité de la menace et tout son potentiel d’aggravation. [...]

Le Monde

Dimanche 10/9, 9h55

Gros défis.

La Libre, capture d'écran

Dimanche 10/9, 9h30

Grosse opportunité.

[...] Pour clore le symposium, le directeur général de l'Association nucléaire mondiale, Sama Bilbao y León, a déclaré : "Nous avons la reconnaissance des décideurs politiques, nous avons l'attention de la communauté financière - nous sommes maintenant prêts à agir ensemble et à tenir nos promesses… et à tirer le meilleur parti de l'énorme opportunité qui s'offre à nous".

World Nuclear News, traduction automatique

Samedi 9/9, 22h35

Hors-sujet (ambiance fin de quart de siècle).

Text with Jesus, images commerciales

L’application repose entre autres, sur l’outil d’intelligence artificielle conversationnel ChatGPT. Ses fonctionnalités de dialogue qui sont tout de même poussées offrent alors la possibilité de créer des conversations fictives avec Jésus, Marie, Moïse, Dieu et de nombreux apôtres comme Pierre, Matthieu, Marc, Luc, Jean et plus encore.

D’après son créateur, le français Stéphane Peter, elle présente tout de même quelques limites comme celles de se bloquer après huit messages envoyés successivement. Pour pouvoir bénéficier de messages supplémentaires, les utilisateurs doivent inviter leurs contacts à tester l’application. De plus, seuls certains personnages bibliques sont accessibles avec la version gratuite. Pour profiter d’une utilisation complète et sans limite, il faudra débourser 2,77 euros par mois. [...]

Creapils

Est-ce que je parle vraiment à Jésus ? N'est-ce pas blasphématoire ? Notre application est un outil d'exploration, d'éducation et d'engagement avec les récits bibliques, et elle n'est pas destinée à remplacer ou imiter la communication directe avec des entités divines, qui est un aspect profondément personnel de la foi. L'application basée sur l'IA ne prétend pas fournir de véritables idées divines ni posséder une quelconque forme de conscience divine, mais utilise simplement son modèle de langage pour générer des réponses basées sur un large corpus de textes bibliques et religieux. Le but de l'application est de stimuler la réflexion, d'approfondir la compréhension des textes religieux et d'encourager des conversations significatives sur la foi.

Puis-je vraiment discuter avec Satan ? Satan est inclus dans l'application pour fournir une compréhension complète des récits bibliques, reflétant le rôle du personnage tel que décrit dans la Bible. Cependant, l'interaction avec Satan est désactivée par défaut et doit être activée manuellement par l'utilisateur s'il choisit d'interagir avec ce personnage. La représentation est ancrée dans les enseignements chrétiens et les utilisateurs ont un contrôle total sur leur engagement avec toutes les personnalités de l'application. [...]

Text with Jesus, FAQ, op. cit.

Samedi 9/9, 22h20

Rappel.

[...] Si la guerre était strictement entre l'Ukraine et la Russie et que l'Occident n'avait aucun intérêt réel dans cette guerre (comme le prétendent un nombre non négligeable de personnes de droite et de gauche), alors l'aide occidentale à l'Ukraine serait un acte de générosité pour lequel les Ukrainiens devraient en effet être très reconnaissants.

D'autre part, les dirigeants occidentaux parlent souvent comme si la guerre n'était pas simplement entre la Russie et l'Ukraine, et qu'en défendant sa propre démocratie (aussi imparfaite soit-elle) contre l'agression d'une autocratie russe, l'Ukraine défendait la liberté et la démocratie contre l'oppression tyrannique et l'autocratie dans le monde entier.

D'autres, dont le politologue canadien Waller Newell et moi-même, ont soutenu que les enjeux sont encore plus importants : ce sont les principes et la culture de la civilisation occidentale moderne, éprise de liberté, qui sont de plus en plus attaqués par les forces anti-occidentales dirigées par la Russie et la Chine, et l'Ukraine est le champ de bataille actuel de ce "choc des civilisations" mondial.

Cela signifie que l'Occident peut tirer d'importants bénéfices en termes de sécurité de l'énorme sacrifice que fait l'Ukraine en supportant le fardeau d'une guerre qu'elle mène toute seule. Si ces dirigeants étaient fidèles à leurs paroles, les membres de l'OTAN se battraient aux côtés des Ukrainiens, mais ce n'est pas le cas.

The Kyiv Independent, Comment la « double pensée » occidentale pourrait entraîner la défaite de l’Ukraine, traduction Deepl

Samedi 9/9, 22h00

Ozone (suite) : de l'emploi des normes.

Accablée par la chaleur, Paris suffoque et se prépare à subir, dimanche 10 septembre, son cinquième jour consécutif de pic de pollution à l’ozone. Une situation totalement inédite pour la saison. Pourtant, la Préfecture de police de Paris se refuse toujours à activer la circulation différenciée. Prérogative de la préfecture, cette mesure permet d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants sur la base de la fameuse vignette Crit’Air en cas d’épisode de pollution persistant (plus de deux jours).

[...] « Pour ne pas entraver la Coupe du monde rugby, la Préfecture de police de Paris refuse de baisser la circulation, déplore David Belliard [élu écologiste de la Mairie de Paris]. Elle semble considérer que la circulation différenciée, moyen efficace de réduire la pollution rapidement, serait trop contraignante pour les spectateurs et spectatrices attendues à l’événement. Couplée à la gratuité des transports, cela ne devrait être que très peu contraignant et ce serait même économiquement intéressant. »

Une seule réunion d’information a été organisée entre la préfecture, les élus et les experts de la qualité de l’air et de la santé, mercredi 6 septembre. Lors de cette réunion, la Coupe du monde a bien été invoquée par les autorités pour expliquer la non-mise en place de la circulation différenciée, confirme un participant.

[...] La directrice d’Airparif juge, en outre, que les recommandations sanitaires ont été « insuffisantes » : « Cette fin de semaine, des élèves faisaient de l’athlétisme sur des stades en bordure du périphérique, en pleine vague de chaleur et de pollution. »

Le Monde

Samedi 9/9, 19h20

Géographie chinoise (suite).

Jeudi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a rejeté toute suggestion de réouverture du conflit territorial [autour de l'île Bolchoï Ussuriysky], qui, selon elle, avait été réglé par des accords bilatéraux il y a plus de 15 ans.

"Les parties russe et chinoise adhèrent à la position commune selon laquelle la question frontalière entre nos pays a été finalement résolue", a déclaré Zakharova dans un communiqué publié sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères.

"Son règlement a été marqué par la ratification en 2005 de l'Accord complémentaire sur la frontière russo-chinoise dans sa partie orientale, selon lequel l'île Bolchoï Ussuriysky a été divisée entre les parties."

[...] La nouvelle carte de Pékin a créé de nouvelles tensions avec plusieurs autres voisins. L’Inde, la Malaisie, Taiwan et les Philippines ont tous exprimé leur opposition à cet accaparement symbolique des terres.

Les responsables chinois ne s’excusent pas. "Une carte nationale correcte est un symbole de souveraineté nationale et d'intégrité territoriale", a déclaré Li Yongchun, un haut responsable du ministère des Ressources. [...]

Newsweek, traduction automatique

Samedi 9/9, 19h15

Pacha a eu son congé ! On se rejoint demain à Irpin, chez nous ! Je prends le train tout à l'heure, je serai à Kyiv demain matin vers 6 heures et lui devrait arriver vers midi. J'ai une bouteille de champagne français...

Olga, Viber (vocal)

Samedi 9/9, 18h10

Le Japon vise la Lune avec délicatesse.

Lancement de la mission « Moon Sniper » © JAXA, Live Youtube

La fusée japonaise H-2A transportant l’atterrisseur lunaire SLIM et le télescope spatial XRISM a décollé du centre spatial de Tanegashima à 23h42 GMT le 7 septembre, soit environ 10 jours plus tard que prévu initialement, en raison d’imprévus météorologiques.

Les deux engins spatiaux ont été déployés dans les délais, l’un après l’autre moins d’une heure après le décollage, selon l’agence spatiale japonaise (JAXA). Si tout se passe comme prévu, dans quelques mois, SLIM tentera de réaliser le tout premier atterrissage en douceur du Japon sur la Lune. Au-delà d’une simple quête de découverte, cette mission vise à établir de nouvelles normes en matière d’atterrissage lunaire et à renforcer la place du Japon dans l’arène spatiale internationale.

Le « SLIM » (Smart Lander for Investigating Moon) représente une prouesse technologique majeure de la mission « Moon Sniper ». Contrairement aux atterrisseurs traditionnels, qui peuvent avoir des marges d’erreur de plusieurs kilomètres lors de l’atterrissage, SLIM promet une extrême précision. Il est capable de cibler un emplacement spécifique sur la surface lunaire et d’y atterrir avec une marge d’erreur inférieure à 100 mètres.

[...] en réussissant un atterrissage en douceur, le Japon ne se contenterait pas de démontrer sa maîtrise technologique, mais affirmerait également sa position en tant que puissance spatiale majeure, capable de rivaliser avec les leaders établis du domaine.

Trust my science
Animation 3D de l'alunissage, Youtube, op. cit.

Samedi 9/9, 14h45

Mael, les prix baissent...

Pour le cinquième mois consécutif, les prix des modules [photovoltaïques] ont continué à baisser avec une moyenne d’environ 6 %. La baisse continue des prix a conduit à une réduction moyenne globale de 25 % pour toutes les technologies de modules depuis le début de l’année.

Indice des prix des modules pvXchange, août 2023.

Même si les coûts des matières premières en Chine se stabilisent, les stocks élevés continuent à faire baisser les prix des modules. Les fabricants et les grossistes sont confrontés à des pertes récurrentes dans leurs activités quotidiennes et, pour écouler ces stocks accumulés, des rabais sont consentis sur les prix des modules. Les entreprises qui ne sont pas disposées à vendre à des prix inférieurs à ceux de la production ou de l’achat risquent d’être perdantes. [...]

PV magazine

Samedi 9/9, 14h35

Embauches.

Photo : World Nuclear Association

L'expansion prévue de l'énergie nucléaire dans le monde signifie que le secteur aura besoin de beaucoup plus de travailleurs. Les participants au World Nuclear Symposium [du 6 au 8 septembre à Londres] ont donné leur avis sur les meilleurs moyens de recruter du personnel, et une nouvelle initiative de mentorat a été annoncée.

Le modérateur de la session, Tamer Albishawi, responsable du nucléaire à Hinkley Point C au Royaume-Uni, a expliqué qu'un rapport récent prévoyait que la main-d'œuvre nucléaire britannique, qui compte actuellement 64 000 personnes, devrait plus que tripler pour atteindre environ 200 000 personnes dans les cinq prochaines années. "Il y a donc un fossé, et je pense honnêtement qu'il est peut-être plus grand que ce que certains d'entre nous peuvent voir", a-t-il déclaré.

Shaima Al Mansoori, directrice de l'éducation et de la formation à l'Autorité fédérale de régulation nucléaire des Émirats arabes unis (FANR), a déclaré qu'il existait une situation similaire dans d'autres pays, ce qui témoigne de la nécessité d'élargir le recrutement à l'échelle mondiale. Elle a réparti les compétences en trois catégories, au-delà des attributs généraux - tels que l'intégrité - que l'on attendrait de toutes les recrues. Ces trois catégories sont tout d'abord les compétences génériques des diplômés universitaires, puis la spécialisation dans le domaine nucléaire, par exemple dans le domaine de la réglementation. La dernière catégorie, qui ne concerne peut-être pas encore un grand nombre de personnes, mais qui est requise dès maintenant, est celle des compétences liées aux nouveaux types de réacteurs et aux petits réacteurs modulaires, "la plupart des pays s'orientant dans cette direction".

[...] Grace Stanke, qui est étudiante en ingénierie nucléaire et qui, en tant que Miss America 2023, a défendu le nucléaire, a déclaré que les technologies émergentes "ajoutent cette excitation et cet intérêt" pour les jeunes qui "veulent simplement faire le bien, ils veulent faire mieux - je pense que le thème récurrent est que nous sommes très orientés vers la mission … l'une des choses les plus importantes pour moi est de savoir ce que fait réellement cette entreprise ? Quel est son objectif final ? Comment rend-elle le monde meilleur ?

[...] La session a également été l'occasion d'annoncer une nouvelle initiative mondiale de mentorat qui devrait être officiellement lancée par Women in Nuclear Global (WIN-Global) en novembre. Mme Thomas a déclaré que cette initiative était ouverte à tous les acteurs du secteur, quel que soit leur niveau ou leur sexe, et qu'il s'agissait d'un premier appel à l'industrie pour attirer des mentors et des mentorés. [...]

World Nuclear News, traduction Deepl

Samedi 9/9, 14h15

Cher nuc.

Trois chercheurs du Bureau européen de l’environnement (EEB), de la Stockholm School of Economics (SSE) et de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique (PIK) ont publié un article questionnant l’injonction politique à augmenter les investissements nucléaires, en particulier dans l’Union européenne (UE) et aux États-Unis (États-Unis).

PV magazine

Une forte pression a été exercée pour promouvoir l'augmentation des investissements dans les nouvelles centrales nucléaires en tant que stratégie de décarbonisation des économies, en particulier dans l'Union européenne (UE) et aux États-Unis (US). Ces initiatives ne reposent pas sur des bases factuelles solides. Les investissements dans les nouvelles centrales nucléaires sont néfastes pour le climat en raison des coûts élevés et des longs délais de construction. Compte tenu de l'urgence de l'atténuation du changement climatique, qui nécessite de réduire les émissions du réseau électrique de l'UE à près de zéro dans les années 2030 (Pietzcker et al.1), la préférence devrait être donnée à la technologie la moins chère qui peut être déployée le plus rapidement. En termes de coûts et de rapidité, les sources d'énergie renouvelables l'emportent sur le nucléaire. Chaque euro investi dans de nouvelles centrales nucléaires retarde donc la décarbonisation par rapport aux investissements dans les énergies renouvelables. Dans un monde en voie de décarbonisation, les retards augmentent les émissions de CO2.

[...] Les dépassements de coûts des projets nucléaires récents sont spectaculaires. Dans une évaluation comparative internationale des dépassements de coûts de construction des infrastructures électriques, Sovacool et al. constatent que les réacteurs nucléaires sont le type d'investissement qui présente les dépassements de coûts les plus fréquents et les plus importants, avec les barrages hydroélectriques. 97 % des 180 projets d'investissement dans des réacteurs nucléaires inclus dans leur analyse ont subi des dépassements de coûts, avec une augmentation moyenne des coûts de 117 % par projet. Plus récemment, l'estimation actuelle des coûts de construction du projet français de Flamanville s'élève à 13,2 milliards d'euros contre 3,3 milliards d'euros initialement (chiffres qui n'incluent même pas les coûts de financement, que la Cour des comptes française a estimés à 4,2 milliards d'euros contre 1,2 milliard d'euros initialement) et ceux de la centrale finlandaise d'Olkiluoto, récemment mise en service, à 11 milliards d'euros au lieu de 3 milliards d'euros. "Les coûts de construction sont suffisamment élevés pour qu'il devienne difficile d'avancer un argument économique en faveur du nucléaire", constate Davis. De même, Wealer et al. concluent que "l'investissement dans une centrale nucléaire de génération III/III+ … engendrerait très probablement des pertes significatives".

Les coûts de construction sont déterminés par la sécurité. Les accidents nucléaires restent possibles et les dommages peuvent être mondiaux. Rangel et Lévêque notent qu'il est difficile de déterminer si les investissements en matière de sûreté sont rentables en raison des dommages considérables qui surviennent avec une "probabilité faible et incertaine". Les centrales nucléaires construites relativement rapidement au cours des décennies précédentes avaient des exigences de sûreté moins élevées. La préférence des décideurs politiques pour la sécurité est logique étant donné que la couverture d'assurance privée des exploitants de centrales nucléaires est généralement très limitée.

[...] Au-delà des coûts de construction, le coût du capital est un paramètre critique pour évaluer la viabilité de l’énergie nucléaire. Premièrement, les délais et délais de construction très longs génèrent des coûts de financement particulièrement importants pour un taux d’intérêt donné. Portugal-Pereira et al. font état d’une escalade des coûts d’investissement à l’échelle mondiale en raison des retards croissants dans la construction de la dernière génération de réacteurs nucléaires construits depuis les années 2010. La Cour des comptes française estime que le coût de la centrale nucléaire française de Flamanville passera de 13,2 milliards d'euros à 20 milliards d'euros une fois pris en compte les coûts et les retards de financement.

[...] Malgré sa faible rentabilité, l’énergie nucléaire est présentée comme un bon investissement pour lutter contre le changement climatique. Cependant, aujourd’hui, le défi de la rentabilité du nucléaire ne vient pas du charbon ou du gaz mais des énergies renouvelables. Il est difficile d’exagérer à quel point les coûts des énergies renouvelables ont diminué (voir Figure 1). Peu de publications ont anticipé ces baisses de coûts, et le débat public repose souvent sur des hypothèses de coûts dépassées.

Figure 1 . Baisse du coût des énergies renouvelables

[...] L’analyse de rentabilisation et les aspects économiques sont peut-être médiocres, mais à la lumière de la menace très réelle d’une catastrophe climatique, ne devrions-nous pas investir dans toutes les alternatives aux combustibles fossiles ? Le problème est que la construction des centrales nucléaires est lente et la livraison incertaine.

Même l'Agence internationale de l'énergie atomique et l'Agence pour l'énergie nucléaire, organisations promouvant l'utilisation de l'énergie nucléaire, supposent des délais de construction d'environ une décennie, alors que les énergies renouvelables peuvent être mises en ligne en une fraction de ce temps. Compte tenu des retards dans la planification et l’approbation réglementaire, toute nouvelle centrale nucléaire serait mise en service trop tard pour contribuer à décarboner nos économies à temps.

[...] Avec suffisamment de temps, il sera peut-être possible de construire une centrale nucléaire répondant aux normes de sécurité les plus élevées et de rester économique même en tenant compte des coûts de stockage des déchets nucléaires pendant des milliers d’années. Cependant, la construction de centrales nucléaires nécessite de nombreuses années de planification et de construction et est coûteuse, tandis que la crise climatique exige une urgence et nécessite des investissements si importants que la rentabilité est d'une importance capitale. S'appuyer sur de nouvelles constructions nucléaires pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE est pratiquement impossible : même dans des hypothèses très optimistes, le nouveau nucléaire en France ne commencera à fournir de l'électricité à faibles émissions qu'en 2035 – trop tard pour les réductions beaucoup plus rapides des émissions du secteur électrique requises par les objectifs climatiques de l’UE. Et que se passerait-il en cas de nouveau retard, comme cela a été le cas pour toutes les constructions nucléaires récentes dans les pays de l’OCDE ? Dans un monde en voie de décarbonation, les retards dans les constructions nucléaires se traduisent par une augmentation des émissions. Si les gouvernements et les acteurs économiques croient que l’énergie nucléaire sera mise en service à une certaine date, ils ne feront pas de plans alternatifs, et sans plans alternatifs, le système électrique actuel à forte intensité de carbone restera en place, rendant les objectifs climatiques irréalisables.

Science Direct, Luc Haywood, Marion Léroutier, Robert Pietzcker, Pourquoi investir dans de nouvelles centrales nucléaires est mauvais pour le climat

[Voir l'article source pour les références d'auteurs ôtées par souci de lisibilité]


Samedi 9/9, 14h05

Gepards roumains en 2021.
Photo de l'armée américaine

Le Flakpanzer Gepard de fabrication allemande est une paire de canons automatiques de 35 millimètres guidés par radar dans une tourelle pour deux personnes couplée à un châssis de char Leopard 1, qui accueille un conducteur.

Il s’agit sans doute du meilleur canon anti-aérien automoteur au monde. Un ancien commandant du Gepard a affirmé que le radar de suivi en bande Ku d'une portée de neuf milles du véhicule, signalé par un radar de recherche en bande S, pouvait se verrouiller sur les oiseaux.

[...] En avril 2022, deux mois seulement après le début de la guerre plus large menée par la Russie contre l'Ukraine, l'Allemagne a promis à l'effort de guerre ukrainien 52 Gepard remis à neuf provenant des stocks allemands. Quatorze mois plus tard, en juin 2023, l'Allemagne a promis 15 Gepards supplémentaires. Et les États-Unis ont annoncé qu’ils rachèteraient 30 Gepard à un opérateur non spécifié – la Jordanie, semble-t-il – et les remettraient également à l’Ukraine.

Quelque part dans l'envoi allemand se trouvaient une partie ou la totalité des 15 Gepard 1A2 que le Qatar a acquis en 2018 spécifiquement pour protéger l'espace aérien pendant les matchs de la Coupe du monde que ce pays a accueillis. Des informations ont été publiées en février selon lesquelles Berlin était en pourparlers avec Doha pour racheter les 15 Flakpanzers [...]

Forbes, traduction automatique

Samedi 9/9, 13h00

Fusion ASN-IRSN : le retour.

Le projet de loi sur la sûreté nucléaire, retour d'une réforme controversée voulue par le gouvernement [français], est en cours de rédaction, l'intersyndicale de l'IRSN, l'institut expert du secteur promis au démantèlement, mettant en garde vendredi contre "une usine à gaz" source de risques.

Un "Conseil de politique nucléaire" réuni autour d'Emmanuel Macron a donné fin juillet "mission à la ministre de la Transition énergétique d'engager les concertations avec les parties prenantes et les parlementaires en vue de préparer un projet de loi d'ici l'automne", indique le ministère.

[...] Sur fond de relance du programme nucléaire, elle vise pour le gouvernement à "adapter" et "fluidifier" les décisions, mais ses détracteurs redoutent une perte d'indépendance et de qualité de l'expertise et une moindre transparence à l'égard du public. Ce projet avait été retoqué par le Parlement en mai.

[...] "la ministre nous a précisé que le projet de loi n'intègrerait pas de garanties sur la séparation des fonctions expertise et décision", ajoutent les représentants du personnel [de l'IRSN] dans un communiqué.

"L'évaluation technique des risques se trouvera donc sous le contrôle du décideur et de ses contraintes. C'est contraire aux règles de déontologie qui font consensus au plan international", s'alarment-ils. [...]

L'info durable

Samedi 9/9, 13h00

Carotte nuc.

Qu'il paraît lointain, le temps du repli du nucléaire voulu par l'Etat [français]... Tandis que le projet de loi sur l'avenir énergétique de la France, supposé acter la relance de l'atome, devrait atterrir sur le bureau des parlementaires à l'automne, le gouvernement veut montrer qu'il fait tout son possible pour doper la production des réacteurs d'EDF. Car si cette dernière est repartie à la hausse cet été, la débâcle de l'an dernier reste dans toutes les têtes : en 2022, le pays n'a produit que 62,7% de son électricité à partir de nucléaire, du jamais vu depuis 30 ans. D'autant que la baisse s'avère tendancielle. Alors qu'en 2015, les centrales françaises ont généré 420 térawattheures (TWh), ce n'était plus que 279 TWh l'an dernier, et 330 TWh au plus cette année, selon les prévisions de l'énergéticien.

Afin de faire grimper la courbe, l'exécutif a ainsi dégainé l'argument financier. Avec un instrument bien connu dans le privé : une partie de la rémunération des dirigeants d'EDF dépendra en partie de l'atteinte ou non d'objectifs de la production nucléaire fixés chaque année par l'Etat, a annoncé ce matin la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur Radio J.

De quoi rendre perplexe un ex-cadre dirigeant ayant requis l'anonymat. « Cela ressemble à un effet d'annonce. Depuis très longtemps, les bonus accordés en fin d'année chez EDF aux responsables de la production sont liés aux performances de production », affirme-t-il. Une information confirmée par plusieurs salariés et ex-salariés du groupe contactés par La Tribune.

Alors, pourquoi une telle déclaration ? « C'est une décision du Conseil de politique nucléaire (CPN) de juillet dernier. S'il est exact que certains cadres ont une rémunération variable basée sur des indicateurs sur la production, ce n'est pas une pratique généralisée », explique-t-on au sein du cabinet d'Agnès Pannier-Runacher. [...]

La Tribune

Et le bâton ?


Samedi 9/9, 10h25

Zapo.

Energoatom, Facebook, 9/9, 10h00

Samedi 9/9, 10h10

Extraterrestre.

Darpa/Nasa

La NASA et l’armée américaine prévoient de lancer un vaisseau spatial à propulsion nucléaire en orbite terrestre fin 2025 ou début 2026.

Le projet, connu sous le nom de DRACO (« Demonstration Rocket for Agile Cislunar Operations »), vise à tester dans l'espace la propulsion nucléaire thermique (NTP), une technologie potentiellement révolutionnaire qui pourrait aider l'humanité à s'installer sur Mars et dans d'autres mondes lointains.

[...] Les fusées nucléaires thermiques transportent de petits réacteurs à fission, qui libèrent des quantités incroyables de chaleur lorsqu'ils divisent les atomes. Cette chaleur est ensuite appliquée à un gaz propulseur, qui se dilate et est canalisé dans l'espace à travers une tuyère pour créer une poussée. [...]

Space

Le programme DRACO [...] est peut-être bien sur le point de réaliser un rêve technologique vieux de plus de soixante ans.

La propulsion nucléaire et aérienne est en effet un projet qui était très en vogue dans les années 1940 à 1970. On en a pour preuve le mode de propulsion imaginé par Hergé dans sa bande dessinée, et qui, bien que visionnaire, reflétait en réalité surtout l’air du temps. Il faut dire que, les sous-marins à propulsion nucléaire étant déjà de la partie, et pouvant évoluer sous eau pendant des mois, l’idée d’un avion ou d’une fusée qui n’aurait jamais (ou presque) besoin d’être alimenté en carburant, avait de quoi faire rêver.

Récemment, l’idée est un peu revenue sur le devant de la scène. Aussi bien pour l’aviation, avec par exemple le projet fou du Sky Cruise (un avion-paquebot propulsé nucléairement et qui ne se poserait jamais), que pour l’industrie spatiale avec ce projet DRACO qui est, il faut le dire, beaucoup plus réaliste.

Tellement réaliste qu’il pourrait bien voir le jour pour 2027. Il faut dire que les enjeux sont de taille. Pour l’instant, se rendre sur Mars devrait prendre plus de six mois au minimum. Avec cette nouvelle technologie, il ne faudrait plus que quarante jours. [...]

Le Soir
CNN, Comment cartographier Mars pourrait nous aider à y vivre

[...] Vous savez tous ce que c'est qu'un sous-marin nucléaire ? Un sous-marin nucléaire, c'est un sous-marin avec une sorte de mini-centrale nucléaire dans ses fesses qui lui permet d'avancer. D'avancer de façon furtive, mais surtout, ai-je pensé en caleçon, de façon décarbonée ! Et donc, là, je me suis dit, mais attends, puisqu'on sait faire des sous-marins nucléaires, pourquoi on ne fait pas des avions nucléaires ? Hop, on fout un mini Fessenheim dans un Airbus et paf, à nous les Paris-Nice trempés dans la conscience tranquille.

Et puis j'ai fait des petites recherches et j'ai découvert que les êtres humains ont déjà envisagé de faire des avions à propulsion nucléaire pendant la Guerre froide. Bon, l'idée bien sûr à l'époque c'était pas de pouvoir aller au Maldives sans se faire engueuler par la planète.

Non, l'idée c'était de faire un bombardier qui puisse rester dans les airs pendant des mois sans jamais remettre du carburant, comme un sous-marin nucléaire.

Mais tristement, on a vite été confronté à un problème, au-delà du fait que ça fait un Fukushima volant, ce qui peut être un petit peu embêtant. Le problème c'est que si vous mettez une centrale nucléaire dans un avion, il faut aussi mettre dedans un bouclier anti-radiation qui pèse super lourd. Alors on fait à peu près la même chose dans les sous-marins, mais dans les sous-marins c'est pas grave que ça pèse super lourd.

Je veux dire, les baleines aussi, elles sont super lourdes et pourtant elles nagent de ouf. Mais dans un avion, ça rend les décollages trop laborieux. Pourtant au début des années 1960, il y a quand même des types de l'armée américaine qui ont dit : « Viens, c'est pas grave, on ne met pas de bouclier anti-radiation dans l'avion nucléaire ».

Et on lui a répondu « Ouais, mais attends, les pilotes de l'avion, du coup, ils vont être irradiés et ils vont choper le cancer ». Et là, je vous jure que c'est vrai, les types de l'armée, ils ont répondu « Bah, on n'a qu'à prendre des pilotes très très vieux, comme ça ils mourront de leur belle mort de vieux avant de mourir du cancer ». Trop fort, on sacrifie les vieux !

Aujourd'hui, l'avion nucléaire, pour plein de raisons, dont celle-ci, il est très largement aux oubliettes, mais j'avoue que quelquefois, chez moi, en caleçon, j'en rêve encore.

France Inter, David Castello-Lopes se demande si l'on a déjà pensé à utiliser l'énergie nucléaire pour faire voler les avions.

Samedi 9/9, 9h25

Céréales en Mer Noires.

L'Ukraine a commencé à exporter des céréales via les ports maritimes croates, dans le but d'élargir ses routes d'exportation alors que ses ports de la mer Noire sont bloqués, a déclaré un haut responsable ukrainien jeudi 7 septembre, cité par Reuters . La principale route d'exportation des céréales de l'Ukraine passe généralement par les ports de la mer Noire, mais Kiev cherche des alternatives depuis l'invasion russe l'année dernière et la décision de Moscou en juillet de se retirer d'un accord autorisant un transport sûr sur la mer Noire. [...]

Timpul, traduction automatique

Selon un communiqué de Downing Street, des avions de la Royal Air Force survolent la mer Noire pour « dissuader la Russie de mener des frappes illégales contre des navires civils transportant des céréales ».

« Nous utiliserons nos services de renseignement, de surveillance et de reconnaissance pour suivre l’activité russe en mer Noire, interpeller la Russie si nous voyons des signes avant-coureurs montrant qu’elle prépare des attaques contre des navires civils ou des infrastructures en mer Noire », précise le communiqué.

Le Monde

L’armée russe continue de bombarder systématiquement les installations portuaires destinées aux exportation de céréales. Et au cours de leurs attaques, les troupes de Poutine ont atteint au moins à deux reprises le territoire de la Roumanie voisine.

Et pourtant les réactions de la Roumanie comme de l’OTAN semblent gênées, exprimant une volonté manifeste de minimiser la gravité des faits et surtout d’éviter une question qui semble pourtant simple : pourquoi l’OTAN ne déploie pas une protection sol-air pour protéger son propre territoire dans cette zone qui est frappée quotidiennement par des missiles et des drones russes ?

De fait, cette couverture sol-air de la frontière de la Roumanie pourrait apporter un peu d’aide à la défense ukrainienne sans risque d’engager autre chose que des aéronefs russes sans pilotes. Pourquoi une telle frilosité de l’OTAN ? Probablement pour empêcher toute escalade, au moment où la guerre en Ukraine est à son paroxysme, parce que le front est en bouillonnement et que l’offensive ukrainienne peut désormais basculer carrément. 

L’offensive de l’Ukraine n’est pas sans inquiéter ses alliés qui pourtant la soutiennent : mais veulent-ils vraiment la victoire de l’Ukraine ou craignent-ils plus encore une escalade du conflit et au fond la déstabilisation d’un empire menaçant ? Il me semble que sur ce point, le soutien des alliés n’est pas toujours très net…

Ne pas subir, Guillaume Ancel

Vendredi 8/9, 20h05

Ozone.

[...] Les fortes chaleurs et l’ensoleillement réagissent avec les gaz d’échappement des voitures et camions et des composés organiques volatils pour générer de l’ozone, un gaz nocif en basse altitude qui provoque des problèmes respiratoires et des crises d’asthme.

C’est ce que subit l’Ile-de-France depuis mercredi, avec «un vent faible empêchant la dispersion de la pollution», a noté l’organisme Airparif, qui estime qu’aucune amélioration «franche» n’est à attendre avant le début de semaine prochaine. Cet épisode «aussi tardif dans la saison estivale est rare», ajoute cette association régionale de surveillance de la qualité de l’air, soulignant «les liens étroits entre pollution de l’air et changement climatique». [...]

Libération

Vendredi 8/9, 19h35

1,2°C.

Les pays du monde entier doivent faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" en matière de lutte contre le changement climatique, selon un premier bilan de la mise en oeuvre de l'accord de Paris de 2015, publié vendredi par l'ONU à 83 jours de la COP28.

"Le monde n'est pas sur la trajectoire pour atteindre les objectifs de long terme de l'accord de Paris", conclut le bilan publié sous l'égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

[...] L'intérêt de ce nouveau rappel à l'ordre, qui puise dans les volumineux et alarmants rapports scientifiques du Giec, est qu'il constituera la base indiscutable des âpres négociations de la 28e conférence climatique de l'ONU, du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis, annoncée comme la plus grande COP jamais réunie, avec au coeur des discussions l'avenir des énergies fossiles: charbon, pétrole et gaz.

[...] Ce "bilan des efforts mondiaux de mise en oeuvre de l'Accord de Paris" -- "Global stocktake" dans le jargon onusien -- est un document attendu de longue date, et le premier exercice du genre depuis l'accord de 2015.

A cette occasion, les nations du monde s'étaient engagées à limiter l'augmentation de la température mondiale bien en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre leurs efforts pour la limiter à 1,5°C.

Avec déjà près de 1,2°C de réchauffement, le monde subit dès à présent des événements extrêmes comme les canicules, sécheresses, inondations et méga-feux qui ont ravagé diverses régions du monde cet été, le plus chaud jamais mesuré sur le globe. Et sont démultipliés à chaque dixième de réchauffement supplémentaire. [...]

Connaissance des énergies

Vendredi 8/9, 19h30

Zapo.

Energoatom, Facebook, 8/9, 8h00

Vendredi 8/9, 19h20

Gros moyens.

Nexta, Twitter
[...] Dans la région de Kalouga, des prêtres ont déversé 100 litres d'eau bénite sur une base militaire depuis un hélicoptère Pour ce faire, ils ont fait appel à des militaires, à des pulvérisateurs et à des bouteilles d'eau bénite. [...] (traduction automatique)

Vendredi 8/9, 19h15

Olga a signalé qu'elle allait bien après l'attaque sur Kryvyi Rih ce matin.


Vendredi 8/9, 9h05

Sous-marin nuc.

Kim Jong-un assiste au lancement du sous-marin «Hero Kim Kun Ok», le 6 septembre 2023. Image publiée par l'agence nord-coréenne KCNA. AFP - STR

la Corée du Nord a annoncé avoir construit un « sous-marin nucléaire tactique d'attaque » dans le cadre de ses efforts pour renforcer sa force navale, a indiqué l'agence de presse d'État KCNA.

Le nouveau sous-marin n°841, baptisé Hero Kim Kun Ok a été dévoilé mercredi lors d'une cérémonie présidée par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un [...] La Corée du Nord va transformer ses sous-marins existants pour en faire des vaisseaux de combat équipés d'armes nucléaires, a-t-il déclaré.

[...] Selon la Nuclear Threat Initiative, un groupe de réflexion basé aux États-Unis, la Corée du Nord possède entre 64 et 86 sous-marins, soit l'une des plus importantes flottes de sous-marins au monde. Toutefois, les experts doutent qu'ils soient tous opérationnels étant donné l'âge des navires, selon NTI. En 2019, les médias d'État avaient montré Kim Jong Un inspectant un sous-marin qui n'avait jamais été signalé auparavant.

« Il s'agit du même sous-marin, bien que modifié en profondeur », a estimé Joseph Dempsey, chercheur à l'Institut international d'études stratégiques, sur X (anciennement Twitter). « Bien que la Corée du Nord ait ajouté un compartiment à missiles et imité extérieurement des caractéristiques de conception plus contemporaines, le sous-marin - à la base - est un classe Romeo à propulsion diesel-électrique obsolète, conçu à l'origine dans les années 1950 », a-t-il déclaré. De ce fait, « Il présentera des limites et des vulnérabilités fondamentales ».

Ankit Panda, analyste basé aux États-Unis, a ajouté que les capacités du nouveau sous-marin « ne seront pas révolutionnaires, mais augmenteront la complexité de la menace nucléaire posée par la Corée du Nord ». [...]

RFI
Le Monde - Des gens assistent à ce que les médias d'État nord-coréens rapportent comme la cérémonie de lancement d'un nouveau sous-marin nucléaire d'attaque tactique, en Corée du Nord, dans cette image publiée le 8 septembre 2023. KCNA via REUTERS (traduction automatique)

Vendredi 8/9, 8h50

Céréales.

L'Ukraine a soumis une proposition officielle à la Turquie visant à exploiter un « corridor céréalier » dans la mer Noire sans la participation de la Russie, a déclaré jeudi l'ambassadeur d'Ukraine en Turquie, Vasyl Bodnar.

Bodnar a noté dans une interview avec les médias ukrainiens que les cargos naviguent déjà sans restrictions dans les eaux territoriales de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Turquie.

Quatre navires ont emprunté un couloir temporaire depuis que les forces navales ukrainiennes ont annoncé, le 10 août, de nouvelles routes temporaires pour les navires civils se déplaçant vers ou depuis la mer Noire.

CNN, traduction automatique

Jeudi 7/9, 23h45

Nécrologie.

L'ancien patron d'EDF Marcel Boiteux, qui aura fait toute sa carrière chez "Electricité de France" à partir de 1949, devenant directeur général en 1967, puis président (1979-1987), et enfin président d'honneur, est décédé mercredi à l'âge de 101 ans, a-t-on appris jeudi auprès du groupe.

Marcel Boiteux avait lancé quelques mois avant l'embargo pétrolier de l'Opep de 1973 contre les Etats-Unis le slogan "Tout nucléaire, tout électrique", avant que le second choc pétrolier de 1979 ne confirme son option.

[...] Sous son impulsion, l'établissement [EDF] allait, pendant plus de dix ans, mobiliser ses ressources techniques, financières et humaines pour tenir le pari nucléaire. 

Mais Marcel Boiteux avait dû mener une très rude bataille contre les opposants à l'énergie nucléaire, et avait échappé de peu à un attentat - une bombe avait explosé à l'entrée de son domicile en 1977. [...]

La Montagne

Jeudi 7/9, 21h50

Cramer des actifs.

Nexta, Twitter
Destruction d'une station radar côtière mobile russe d'une valeur de 200 millions de dollars.
La station "Predel-E" a été détruite dans le port de Zaliznyi. La station n'a servi les occupants que pendant une semaine, après quoi elle a été touchée par un missile. (traduction Deepl)

Predel-E (en russe : Предел-Е) est un système radar militaire russe au-dessus de l'horizon présenté depuis 2017, conçu pour détecter les navires dans les zones côtières.

Il a été développé par Concern Morinformsystem-Agat , avec au moins une variante conçue par NPP Salyut. Predel-E s'appuie sur un phénomène connu sous le nom de canalisation atmosphérique, dans lequel certaines conditions météorologiques créent un guide d'ondes à une hauteur pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la surface, ce qui augmente considérablement la portée des signaux radar au-dessus de 3 GHz, permettant à Predel-E de détecter des cibles à une distance de plus de 400 km, selon le constructeur. Predel-E est conçu pour prendre en charge le système de missile K-300P Bastion-P et d'autres systèmes.

En août 2023, l'armée ukrainienne a annoncé avoir détruit une station côtière russe PREDEL-E dans la région de Kherson , estimant sa valeur à environ 200 millions de dollars.

Wikipedia

Jeudi 7/9, 21h45

Futilité.

La chaîne CNN, qui a eu accès à un extrait de la biographie d’Elon Musk du journaliste américain Walter Isaacson (Elon Musk, en vente le 12 septembre), rapporte que le patron de SpaceX, Tesla et Twitter a ordonné aux ingénieurs d’éteindre ses satellites Starlink alors que l’Ukraine préparait une attaque avec des drones contre la flotte russe. Selon l’auteur, qui ne précise pas la date de cet incident, le patron de Starlink a craint que Moscou ne réponde avec des armes nucléaires à une attaque ukrainienne infligeant un « mini-Pearl Harbor » à la flotte russe de Crimée, une peur renforcée par ses conversations avec des responsables russes.

[...] « Comment je me positionne dans cette guerre ? » « Starlink n’a pas été conçu pour être impliqué dans les guerres. C’était pour que les gens puissent regarder Netflix et se détendre, se connecter à l’école et faire de bonnes choses pacifiques, pas des frappes de drones », se justifie Elon Musk auprès de Walter Isaacson. [...]

Le Monde

Jeudi 7/9, 21h45

A gauche, à droite.

Cartoon Movement, Marian Kamensky, Apocalypse climatique

Jeudi 7/9, 18h35

Carbu russe.

Des restrictions dans les stations services russes sont relayées depuis quelques temps. C'est quand même gland d'être un gros producteurs d'hydrocarbures et de manquer de raffiné.

Dmitri Patrushev, ministre de l'agriculture, a annoncé un grave pénurie de carburant : "Nous avons déjà des problèmes de dispo de carburant & lubrifiants. Si nous arrêtons les récoltes maintenant et ne parvenons pas à couper les cultures d'hiver, ce sera un désastre."

Rebecca Rambar, Twitter

La Russie, l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde, est confrontée à des pénuries de carburant, crucial pour récolter les récoltes dans certaines parties de son grenier du sud, et la situation pourrait s'aggraver dans les mois à venir, ont déclaré à Reuters des sources du marché.

Les commerçants ont déclaré que le marché du carburant a été touché par une combinaison de différents facteurs, notamment la maintenance des raffineries de pétrole, les goulots d'étranglement des infrastructures ferroviaires et la faiblesse du rouble qui encourage les exportations de carburant.

La Russie a tenté de remédier aux pénuries de diesel et d'essence ces derniers mois, envisageant de freiner les exportations comme une ultime tentative pour éviter une grave crise du carburant - un sujet sensible pour le Kremlin à l'approche de l'élection présidentielle de mars.

La décision du gouvernement de réduire les subventions aux raffineries risque d'aggraver la disponibilité de carburant chez le plus grand exportateur mondial de céréales.

Les dépôts régionaux de produits pétroliers dans les régions du sud de la Russie ont dû réduire, voire suspendre leurs ventes de carburant, tandis que les stations-service au détail ont été contraintes de limiter les volumes de carburant vendus à leurs clients.

Reuters, traduction automatique

Jeudi 7/9, 16h35

Filière propre.

L'Autorité [française] de la concurrence a annoncé jeudi avoir sanctionné pour un montant total de 31,24 millions d'euros plusieurs entreprises françaises pour des pratiques d'entente lors d'appels d'offres passés concernant le site nucléaire de Marcoule (Gard).

Les entreprises sanctionnées, actives dans le secteur des services, d'ingénierie et de traitement des déchets nucléaires, sont Nuvia Process (filiale du groupe Vinci), Endel (ancienne filiale d’Engie), Bouygues Construction Expertises, SNEF et Spie Nucléaire.

Dans un communiqué, l'Autorité de la concurrence les accuse d'avoir mis en oeuvre des pratiques d'entente lors d'appels d'offres passés par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) pour son centre de recherche de Marcoule, situé non loin du site nucléaire de Tricastin. [...]

Boursorama, citant Reuters

[...] Les infractions à la réglementation ont porté sur un accord-cadre lancé en 2015, puis neuf autres appels d’offres lors desquels "les parties se sont concertées et se sont réparti de manière artificielle les différents marchés". Ces pratiques "figurent parmi les infractions les plus graves aux règles de concurrence", dénonce l’Autorité dans un communiqué, qui n'a pas réservé le même traitement à chacun.

Elle a alourdi les sanctions appliquées à Bouygues et Vinci, en "situation de réitération", mais elle a exonéré le groupe Onet. Celui-ci a bénéficié de la procédure de clémence, "qui permet aux entreprises ayant participé à une entente d’en dévoiler l’existence". Onet a notamment fourni des pièces, durant les investigations, qui "ont ensuite été complétées par les opérations de visite et saisie réalisées". [...]

Midi Libre

Jeudi 7/9, 13h50

Je ne mettrai pas un orteil dans l'eau froide sans y être archi-obligé.

L'OTAN n'a aucune indication que les restes de drones trouvés sur le territoire roumain ont été causés par une attaque intentionnelle lancée par Moscou contre la Roumanie, a déclaré jeudi 7 septembre le chef de l'alliance, Jens Stoltenberg, cité par News.ro.

"Nous ne disposons d'aucune information indiquant une attaque intentionnelle de la Russie et nous attendons les résultats de l'enquête en cours", a ajouté le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, devant les parlementaires européens.

Le ministre de la Défense, Angel Tîlvăr, a confirmé mercredi, lors d'une visite à Plauru, dans le département de Tulcea, que des pièces "pouvant provenir d'un drone russe" ont été trouvées.

[...] Mercredi soir, le porte-parole de l'OTAN, Dylan White, a indiqué que la Roumanie avait informé les alliés de l'OTAN du fait qu'elle avait trouvé les restes d'un éventuel drone sur son territoire lors de la réunion de mercredi du Conseil de l'Atlantique Nord, et que les alliés ont exprimé une forte solidarité avec Roumanie. "Nous continuons de suivre de près la situation et restons en contact étroit avec notre alliée, la Roumanie", a déclaré le représentant de l'OTAN.

Timpul, traduction automatique

Jeudi 7/9, 13h20

Les deux soeurs.

«Je ne souhaite que la mort à ce gnome qui a plongé son propre pays dans la misère, qui a tué des milliers d’Ukrainiens, de Tchétchènes, de Syriens, de Géorgiens et même des russes ! Et tout ça pour quoi ? Pour continuer à tenir le monde entier par les couilles avec son gaz mélangé au sang de toutes ses victimes.» [...]

Libération
Les sœurs Olga et Sasha Kurovska tiennent un journal de guerre à deux voix.
(Daria Svertilova)

Olga et Sasha Kurovska avec Elisa Mignot, le Journal d’Olga et Sasha - Ukraine années 2022-2023, Actes Sud


Jeudi 7/9, 12h40

Pas de brutalité, svp.

La détaxe sur le gazole dont bénéficient certaines professions sera supprimée pour les agriculteurs et les entreprises de travaux publics, mais pas les transporteurs routiers, afin de préserver leur "compétitivité", a annoncé jeudi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"Nous supprimerons la niche fiscale sur le gazole non routier (GNR) tout simplement pour faire basculer notre fiscalité d'une fiscalité brune - c'est une fiscalité qui incite à consommer des énergies fossiles, donc c'est mauvais pour le climat - à une fiscalité qui valorise les investissements verts", a déclaré M. Le Maire sur Franceinfo.

Cette mesure concernera les agriculteurs et les entreprises du BTP, avec lesquels des discussions sont en cours afin de "trouver un accord", a-t-il poursuivi, précisant qu'il y aurait "compensation pour accompagner la transformation".

"Il ne faut pas procéder par brutalité", a ajouté le ministre.

[...] "Le niveau de taxation du gazole est de 3,8 centimes pour les agriculteurs, de 18 centimes pour les travaux publics, donc c'est très inférieur à ce qui existe dans la moyenne de pays européens et en France", a-t-il détaillé. "Mais il est de 45 centimes pour les transporteurs routiers, c'est plus élevé que ce qui est pratiqué en Espagne, plus élevé que ce qui est pratiqué en Italie." [...] [j'aurais aimé que l'article rappelle le niveau de taxation des gens]

[...] Le président de la FNSEA, premier syndicat agricole, sera à Bercy la semaine prochaine, a-t-on ajouté de même source. Le syndicat s'est dit prêt à se passer de manière progressive du GNR si une solution alternative était proposée aux exploitants: des tracteurs roulant avec un autre carburant, des aides pour la transition... Son président Arnaud Rousseau a encore déclaré ce jeudi sur RMC qu'il n'était "pas question que ce soit supprimé" de "manière abrupte". [...]

Connaissance des énergies

Jeudi 7/9, 12h40

Olga la magnifique.

Olga à Kryvyi Rih, Viber

Jeudi 7/9, 12h35

Zapo.

Energoatom, Facebook, 7/9, 8h00

Jeudi 7/9, 12h30

Le Kremlin connaît le mot "illégitime".

Le Kremlin a dénoncé jeudi la remise par Washington à l’Ukraine de 5,4 millions de dollars d’actifs russes gelés, annoncée la veille par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken lors d’une visite à Kiev. « Nous l’avons perçue de manière tout à fait négative », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en soulignant que la Russie considère comme « illégitime » toute saisie d’actifs russes, « qu’ils soient publics ou privés ».

Le Monde

Jeudi 7/9, 9h35

Le Kremlin connaît le mot "inhumanité".

« La décision de l’administration américaine d’envoyer des munitions à uranium appauvri à Kiev est un signe clair d’inhumanité », a fustigé sur Telegram l’ambassade de Moscou, mettant en avant les risques liés aux « nuages radioactifs mouvants » provoqués par les explosions de ces armes.

Cette réaction survient après l’annonce américaine d’une aide d’un milliard de dollars à l’Ukraine censée donner un « nouvel élan » à la contre-offensive de Kiev. Le volet strictement militaire, d’un montant de 175 millions de dollars, prévoit notamment la livraison de munitions de 120 mm contenant de l’uranium appauvri et destinées à des chars de combat américains Abrams promis à l’Ukraine. Ces munitions, capables de percer les blindages, sont controversées en raison des risques toxiques pour les militaires et les populations.

Le Monde

Jeudi 7/9, 9h30

Il y a des journées pour tout en Ukraine.

Ukrainan Front, Twitter
Aujourd'hui, c'est la Journée du renseignement militaire de l'Ukraine. M. Boudanov dit : "Faites un vœu". (traduction automatique)

Jeudi 7/9, 8h40

Mavka Slavka, Twitter

Il est question d'un accord sur des livraisons d'armes entre la Corée du Nord et la Russie en ce moment.

Washington a réagi à l’éventualité d’une réunion – qui pourrait éventuellement avoir lieu après que Kim soit monté à bord de son train blindé en direction de l’Extrême-Orient russe – en se moquant de Poutine, en avertissant la Corée du Nord et en essayant de comprendre ce que cela pourrait signifier.

La Russie pourrait se tourner vers Kim pour reconstituer ses réserves de munitions et d’artillerie alors que la guerre en Ukraine se transforme en un nouvel hiver sanglant. Pyongyang est également adepte de la technologie des drones et des missiles.

Kim, quant à lui, sait que la Russie est une puissance nucléaire sophistiquée et de longue date dont l’expertise pourrait contribuer à l’expansion de son propre programme. C'est également un gros fournisseur de pétrole, et la Corée du Nord et la Russie vivent toutes deux sous des sanctions occidentales sévères et des restrictions sur leur accès au marché mondial. S’ils peuvent s’entraider pour atténuer les souffrances des blocus, ils pourront peut-être faire des affaires.

CNN, traduction automatique

Jeudi 7/9, 7h35

Du plomb.

Fondée en 2021, la start-up Dual Fluid a fait sensation dans le domaine de l’énergie en développant une méthode novatrice de fission nucléaire qui repose sur l’utilisation de deux fluides distincts : un combustible liquide métallique et un liquide de refroidissement à base de plomb. Cette technologie prometteuse a le potentiel de transformer radicalement le paysage énergétique en offrant une efficacité, une rentabilité et une polyvalence inégalées.

Le cœur de la méthode développée par Dual Fluid réside dans l’utilisation d’un combustible liquide et d’un réfrigérant á base de plomb, qui permet une exploitation bien plus efficace de la fission nucléaire par rapport aux réacteurs classiques à base de combustibles solides. Cette innovation se traduit par un rendement exceptionnellement élevé, permettant à Dual Fluid de générer de l’électricité à un coût nettement inférieur à celui des méthodes traditionnelles. De plus, la technologie Dual Fluid fonctionne à des températures élevées, atteignant environ 1 000 °C, ce qui ouvre la voie à une utilisation polyvalente de la chaleur produite. « Nous opérons à des températures très hautes ce qui permet d’aider des procédés industriels qui opèrent à haute température en particulier pour les carburants de synthèse » ajoute Claire Schaffnit Chatterjee, directrice des opérations.

En effet, un avantage majeur réside dans la possibilité d’utiliser cette chaleur pour alimenter des processus industriels exigeant d’importantes quantités de chaleur, tels que la production d’hydrogène, de carburants de synthèse, de verre ou de ciment. Cette polyvalence d’utilisation renforce considérablement l’attrait économique de la technologie Dual Fluid et la positionne comme une solution énergétique complète.

[...] Avec la préparation de sa deuxième levée de fonds d’un montant ambitieux en dizaines de millions d’euros, Dual Fluid montre la confiance que les investisseurs ont dans le potentiel de cette technologie révolutionnaire. Cette injection de capital va permettre à l'entreprise de réaliser un premier petit réacteur qui sera la première démonstration de ce nouveau principe de fonctionnement. Un site a déjà été trouvé : le premier réacteur Dual Fluid sera mis en service dans un pays africain, ce qui favorisera également sa distribution future en Afrique, un continent très avide d'énergie.

Challenges, communiqué commercial
Dual Fluid

Jeudi 7/9, 7h20

La réglementation s'applique (sous-entendu : pour l'instant).

EDF envisage de réduire la production de ses réacteurs nucléaires à la centrale du Bugey dans l'Ain et à Saint-Alban en Isère, à partir de samedi, rapporte l'AFP. En cause, les fortes chaleurs attendues et l'échauffement de l'eau du Rhône.

[...] "En raison des prévisions de températures élevées sur le Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d'affecter le site de production nucléaire de Bugey" les samedi 9 et dimanche 10 septembre explique EDF. La même mesure pourrait être prise sur le site de Saint-Alban. [...]

Lyon Capitale

Jeudi 7/9, 7h15

Fiat Lux, nuclearis (si possible !) : une sorte de réponse au cauchemar de monsieur Nieuviaert.

[...] Les dirigeants français n’en finissent pas de déclarer leur flamme au nucléaire. Fiat lux, nuclearis si possible ! Ces déclarations tant attendues par une industrie, au mieux ignorée, au pire vilipendée pendant dix ans, s’adressent aussi à l’Allemagne. "Le nucléaire est une ligne rouge absolue de la politique économique française", martèle Bruno Le Maire.

[...] Il faut évidemment se réjouir de ce changement radical de ton après un débat énergétique scandé par l’Energiewende allemand. Mais soyons lucides : le nucléaire français a pris du retard. [...] Mais si l’élève nucléaire veut retrouver la tête de classe, il doit dès aujourd’hui [...] faire face aux défis de la relance sur laquelle travaillent tous les autres grands du secteur : Etats-Unis, Chine, Corée du Sud, Grande-Bretagne et Russie. C’est dans cette cour, celle des grands, qu’il faut jouer, pas dans le bac à sable des cancres antinucléaires.

[Pousser l'actuel]

[...] La phrase répétée à l’envi selon laquelle "le nucléaire ne peut rien apporter à l’urgence climatique avant 2035", c’est-à-dire avec l’arrivée des nouveaux réacteurs, est fausse. Penser le nucléaire selon la dichotomie entre l’existant et le nouveau omet cet enjeu fondamental du nucléaire virtuel, ces TWh qui peuvent être activés si, en plus de la prolongation des réacteurs existants, on augmente la puissance de certains d’entre eux, on réduit la durée des arrêts de tranche, bref, si l’outil existant produit plus, à l’instar de ses pairs à l’étranger qui s’y emploient depuis plusieurs années. Tout ceci est possible bien avant 2035.

[Miser sur le petit]

[...] Si cette accélération est possible, c’est aussi grâce à la révolution des SMR, ces petits réacteurs modulaires. Les SMR sont au nucléaire ce que la révolution du gaz de schiste a été à l’industrie gazière. C’est grâce à elle que les Etats-Unis sont devenus les nouveaux géants du gaz et des liquides pétroliers. La France s’est lancée tardivement dans cette course, qui continue de laisser sceptique une partie de l’establishment nucléaire. Elle doit changer d’échelle en la matière.

[Coût-bénéfice de la sureté]

[...] Accélérer signifie à la fois augmenter les moyens dévolus à l’Autorité de sûreté, pour lui permettre d’accompagner l’industrie au bon rythme, tout en réinterrogeant ses pratiques. L’hyperbureaucratisation française a envahi la sphère nucléaire au cours de la décennie passée. La complexité des procédures actuelle n’est pas compatible avec la relance, alors même que cette couche de paperasserie n’ajoute rien à la sûreté. Et, pour aller plus loin, il faut interroger le rapport coût-bénéfice des mesures de sûreté

[Renoncer au franco-français]

[...] Dans l’industrie nucléaire aussi, la "désoccidentalisation" du monde est à l’œuvre. Les premiers constructeurs de centrales sont chinois et les principaux exportateurs sont russes. L’industrie française reste évidemment puissante à l’international, comme fournisseur de services aux centrales existantes, aussi bien dans le cycle du combustible que pour les réacteurs. Mais sur le nouveau nucléaire, elle est loin… Faire cavalier seul, y compris à domicile, paraît illusoire dans un monde d’alliances opportunistes. Alliance européenne ou euroatlantique, nous devrons y arriver pour contrer ces nouveaux concurrents.

L'Express, Cécile Maisonneuve, présidente de Decysive et conseillère auprès du centre énergie et climat de l’Ifri

Jeudi 7/9, 0h40

Arménie : oups.

L’Arménie a annoncé mercredi accueillir la semaine prochaine des exercices militaire communs avec les Etats-Unis. Il s’agit d’un nouveau signe des efforts d’Erevan pour s’éloigner de son allié traditionnel russe.

Les Arméniens reprochent à Moscou et ses soldats de la force du maintien de la paix de ne pas accomplir leur mission, en laissant l’Azerbaïdjan bloquer une route clé pour approvisionner le Nagorny Karabakh, territoire que se disputent les deux pays depuis des décennies.

Les manœuvres communes avec les USA doivent se dérouler du 11 au 20 septembre. Elles visent à "augmenter le niveau inter-opérationnel" des forces américaines et arméniennes participant à des opérations de maintien de la paix. Leur tenue intervient quelques jours après que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a accusé la Russie d’être soit "incapable de maintenir le contrôle sur le corridor de Latchine, soit qu’il n’en a pas la volonté". [...]

RTBF

En novembre 2020, et après plusieurs semaines de combats meutriers au Haut-Karabakh [ou République séparatiste d’Artsakh], l’Arménie et l’Azerbaïdjan acceptèrent de signer un accord de cessez-le-feu négocié sous l’égide de la Russie, qui prit soin de ne pas prendre ouvertement parti dans cette affaire, malgré ses liens militaires avec Erevan.

En outre, Moscou estima que les combats au Haut-Karabakh, territoire à majorité arménienne revendiqué par Bakou et dont l’indépendance n’a jamais été reconnue, ne pouvaient pas être concernés par la clause de défense collective de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC] que le gouvernement arménie avait pourtant sollicitée.

Quoi qu’il en soit, cet accord fut une victoire pour l’Azerbaïdjan, qui avait ainsi atteint ses principaux objectifs après avoir lancé les hostilités. Ainsi, ses forces avaient repris les districts entourant le Haut-Karabakh [et qui formaient une sorte de glacis de sécurité] et mis la main sur la ville de Choucha, stratégique de par sa proximité avec avec Stepanankert, la capitale séparatiste. Et l’Arménie n’était reliée à la République séparatiste d’Artsakh que par le corridor de Latchine. Enfin, et pour empêcher la reprise des hostilités, la Russie déploya 2000 soldats le long de la ligne de contact.

Depuis, les tensions entre les deux pays sont lancinantes. [...] Ainsi, malgré deux décisions rendues le 22 février et le 6 juillet 2023 par la Cour internationale de justice, Bakou impose un blocus au Haut-Karabakh, après avoir mis en place un barrage routier à l’entrée du corridor de Latchine « pour des raisons sécuritaires »… quitte à provoquer une crise humanitaire.

Dans ce contexte, les relations entre l’Arménie et la Russie se sont dégradées, Erevan reprochant à Moscou de faire preuve d’une certaine passivité face aux agissements de Bakou.

[...] Toujours est-il que l’Arménie est sans doute en train de reconsidérer ses alliances, alors que, pour rappel, elle abrite la 102e base militaire russe, à Guymri. Ainsi, ce 6 septembre, elle a annoncé qu’elle accueillerait prochainement des exercices militaires communs… avec les États-Unis.

En effet, les manoeuvres « Eagle Partner 2023 » se tiendront au centre d’entraînement de Zar, entre les 11 et 20 septembre. Elles viseront à « augmenter le niveau inter-opérationnel » des forces américaines et arméniennes engagées dans des opérations de maintien de la paix. Il s’agira également d’accroître la préparation des unités arméniennes au « concept de capacités opérationnelles » dans le cadre du Partenariat pour la Paix de l’Otan [OTAN/PfP]. [...]

Opex360
The Times of Israel, novembre 2020
En 1922, l’URSS avait d’abord réuni les républiques de Géorgie, d’Arménie et d’Azerbaïdjan au sein de la République de Transcaucasie, puis y avait pratiqué un découpage ethnique entre Arméniens et Azéris par lequel le Haut Karabakh dont la population était à 95% arménienne devait faire partie de l’Arménie. [...]

NAKHITCHEVAN

Il s’agit d’une exclave de l’Azerbaïdjan enclavée entre l’Iran et l’Arménie et qui souffre d’une isolation comparable à celle de du Haut Karabakh. En fait la frontière avec l’Iran est avec l’Azerbaïdjan occidental intégré à l’Iran. L’intégrité du Nakhitchevan bénéficierait d’une dangereuse garantie de la Turquie qui ne partage pourtant avec lui que 9 km de frontière.

HAUT KARABAKH

Ce territoire est naturellement arménien avec une population à 95% arménienne. L’Arménie est entrée en conflit avec l’Azerbaïdjan de 1988 à 1994 et les combats se sont intensifiés de 1992 à 1994 à la suite  de la dislocation de l’URSS. L’Arménie a été alors trop largement victorieuse en prenant le contrôle du Haut Karabakh et du large corridor de Latchin qui la soude au Haut Karabach et en faisant une légère avancée à l’Est en territoire Azéri.

Les arméniens ont conquis environ  8% du territoire azéri soit 7 000 km2 en plus de celui du Haut Karabakh dont la superficie de 4 400km2 représente 5% du territoire Azéri.

Ainsi les territoires du Haut Karabakh de 4 400 km2, celui du corridor de Latchin et l’avancée arménienne à l’Est représente 11 400 km2 et l’ensemble s’est autoproclamé République Artsakh. Le conflit a donné lieu à des déplacements ethniques  (400 000 arméniens et 800 000 azéris). En  septembre 2020 le conflit a repris, l’Azerbaïdjan désirant regagner le territoire conquis par l’Arménie. [...]

Jeudi 7/9, 0h35

iStories
Un habitant de Konstantinovka (région de Donetsk en Ukraine) recherche sa femme dans un marché bombardé par l'artillerie russe. Plus tard, il la retrouve morte. La frappe a tué 17 personnes, dont un enfant, et blessé 32 personnes. (traduction automatique)

Mercredi 6/9, 23h55

Le cauchemar nucléaire français (suite).

Le monsieur à qui le pauvre avenir du nuc français donne des suées poursuit sa démonstration.

Dans le premier épisode, il incriminait l'ASN, RTE et Engie. Dans cette deuxième partie, il lui semble évident que les calculs du gouvernement trahissent la mise en avant des énergies non nucs. Mais il admet qu'une relance du nuc en France ne peut avoir qu'un impact trop tardif.

[...] Que nous propose l’Etat français ? [...] En fait beaucoup de choses, mais, en particulier, accompagnant ce qui ressemble en apparence à un revirement spectaculaire sur le nucléaire, une très large ouverture aux EnR intermittentes.

Ainsi, dans un document du 14 juin, intitulé « Mieux produire, la planification écologique dans l’énergie », le SGPE [Secrétariat général à la planification écologique] préconise de pousser tous les leviers au maximum sur le nucléaire et sur l’ensemble des énergies renouvelables, ces dernières devant passer de 26 % à 34 % dans le mix électrique en 2030.

Nucléaire

Concernant le nucléaire, le document du SGPE prévoit la prolongation à 60 ans de l’ensemble du parc existant, tout en prenant en compte le fait que neuf unités pourraient avoir à fermer plus tôt.

[...] Concernant les nouveaux EPR, Le gouvernement cible maintenant de 8 à 14 EPR2 à l’horizon 2050, et non plus de 6 à 14. Mais rien de significatif ne se produira avant au minimum 2037, l’essentiel des mises en service se produisant surtout vers 2045, soit trop tard pour répondre aux 640 TWh de RTE [en 2035, contre 459 TWh en 2022].

Du coté des petits réacteurs modulaires (SMR), la stratégie gouvernementale prévoit maintenant pour la première fois des SMR, alors que jusqu’à présent ils semblaient destinés à l’export, mais en capacité il ne s’agit que de 4 GW.

Si une tribune de « scientifiques » viscéralement anti-nucléaires a été lancée le 20 juin pour marquer leur opposition à la poursuite du nouveau programme nucléaire français, il faut reconnaitre qu’au moins un de leurs arguments est assez pertinent : « miser sur de nouveaux réacteurs dont le premier serait au mieux mis en service en 2037 ne permettra en rien de réduire dès aujourd’hui et drastiquement nos émission de GES » !

Eolien terrestre

En février 2022, le Président de la République avait plaidé pour un ralentissement du programme des éoliennes onshore [...] Le problème c’est qu’à partir des prévisions de RTE il faut réaliser une décarbonation super accélérée, ce qui conduit le SGPE à envisager un déploiement de 1,2 à 1,9 GW par an jusqu’en 2035 puis jusqu’à 2,5 GW par an au-delà. Cela conduirait à doubler le parc français en dix ans.

[...] Concrètement sachant qu’en 2022, 21 GW d’éolien onshore ont produit 38 TWh, atteindre 37 GW pourrait fournir 67 TWh, mais une production sans lien direct avec la demande (qui risque d’obliger le parc nucléaire à moduler de plus en plus).

Eolien marin

D’après le SGPE il s’agit maintenant d’atteindre 45 GW d’éolien offshore en 2050, et non plus 40 GW. Mais l’objectif 2035 de 18 GW semble déjà très aléatoire, alors que la cible 2030 n’est que de 4 GW.

[...] En tout état de cause si 18 GW pouvaient quand même être installés, leur production pourrait être évaluée à 63 TWh, avec une plus grande prévisibilité que celle de l’onshore.

Solaire

D’après le SGPE, il s’agirait d’atteindre, en 2050, entre 128 et 160 GW de PV.

Si on estime un point de passage 2035 à 80 GW (effort considérable en partant de 16 GW), la production estimé pourrait être de 95 TWh (Sur la base de 19 TWh réalisés en 2022 avec 16 GW).

Bioénergie

Le 12 juin, le SGPE a réagi aux perspectives tendues dès 2030 sur les bioénergies et suggère d’en clarifier les usages prioritaires. Il a conclut que les usages pour le transport sont à interroger, tandis que ceux pour produire de l’électricité ou pour le chauffage et la cuisson sont à réduire. Donc il n’y a rien à espérer de ce côté pour le mix électrique.

Synthèse

En résumé face à une consommation estimée par RTE à 640 TWh en 2035, les différentes technologies envisagées par le SGPE pourraient fournir :

  • Nucléaire 380 TWh
  • Hydraulique 60 TWh
  • Eolien onshore 67 TWh
  • Eolien offshore 63 TWh
  • PV [photovoltaïque] 95 TWh
  • Autre EnR 12 TWh

Soit un total de 677 TWh, mais avec seulement 440 TWh de pilotable, les 237 TWh restant risquant fort de conduire les pilotables à devoir moduler massivement lors des périodes de forte production EnR (il s’agit d’une capacité intermittente de 135 GW qui dépasse largement le besoin de pointe en France). Ceci fait qu’en pratique la valeur en énergie de 677 TWh sera impossible à atteindre, ou alors qu’elle devra être en partie exportée. La France devrait ainsi disposer au mieux de 550 à 600 TWh pour satisfaire sa demande, un déficit de 40 à 90 TWh…

En synthèse :

Côté nucléaire : attente du parc nucléaire actuel trop faible, livraison des EPR2 trop tardive et appel aux SMRs trop limité.

Côté renouvelables : développement de l’éolien offshore à cause d’EPR trop tardifs, éolien onshore inefficace et solaire inexistant l’hiver, tandis que la biomasse doit être réservée à des usages « non électrifiables » [...]

Le monde de l'énergie, Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE)

Donc, en gros, le gouvernement français anticipe une moindre consommation.
Allez, un dernier épisode est annoncé pour la mi-septembre et j'en aurai fini avec ce cauchemar.


Mercredi 6/9, 19h20

Reznikov s'en va (suite).

Nexta, Twitter

Mercredi 6/9, 19h15

Tcherno.

Nouveau départ de feu au nord de Poliské.

Report de FIRMS, sur dépôt de césium au sol, Google Earth, capture d'écran

Mercredi 6/9, 13h40

Roumanie (suite)

Le ministre roumain de la Défense, Angel Tilvar, a confirmé que des parties d'un drone russe étaient tombées sur le territoire roumain après avoir visé un port ukrainien sur le fleuve Danube, qui longe la frontière entre les deux pays.

Tilvar s'est entretenu avec la filiale roumaine de CNN, A3CNN, lors d'une visite dans la région mercredi.

Le ministère de la Défense avait initialement démenti les informations publiées plus tôt cette semaine selon lesquelles des parties d'un drone russe seraient tombées sur la rive roumaine du Danube. [...]

CNN, traduction automatique

Mercredi 6/9, 13h30

Zapo.

Energoatom, Facebook, 6/9, 9h00

Mercredi 6/9, 8h45

Arménie (suite).

[...] Le gouvernement arménien semble sérieusement remettre en question ses relations de sécurité avec la Russie, établies depuis des décennies, au milieu d'informations faisant état d'une aide humanitaire arménienne à l'Ukraine et d'un mécontentement croissant du public à l'égard des garanties de sécurité de la Russie.

Le service arménien Radio Azatutyun, a rapporté le 5 septembre que le gouvernement arménien aurait envoyé une aide humanitaire non spécifiée à l'Ukraine pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine. Les sources de Radio Azatutyan ont affirmé que l'épouse du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, Anna Hakobyan, livrerait personnellement l'aide à Kiev et assisterait au « Troisième Sommet des Premières Dames et Messieurs » qui débutera le 6 septembre. Le gouvernement arménien n'a pas officiellement confirmé cette information. [...]

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 5/9, traduction automatique

Mercredi 6/9, 8h40

Contre-offensive ukrainienne.

Situation autour de Robotyne, au sud-est de Zaporijia, ISW

Les forces ukrainiennes continuent d’avancer dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia.

Des images géolocalisées publiées le 5 septembre montrent les forces russes frappant des positions ukrainiennes au nord-ouest et à l’ouest de Robotyne, indiquant que les forces ukrainiennes ont avancé dans une zone proche de la colonie que les forces russes prétendaient auparavant contrôler.[1] Des images géolocalisées supplémentaires publiées le 5 septembre montrent que les forces ukrainiennes ont également avancé au sud de Robotyne et au nord-ouest de Verbove (à environ 10 km à l'est de Robotyne)

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 5/9, traduction automatique

Le chef de l’administration temporaire (prorusse) de Zaporijia, Ievhen Balytsky, a reconnu que les troupes russes s’étaient retirées de Robotyne, dont la reprise a été revendiquée par Kiev, selon plusieurs médias russes.

« L’armée russe (…) a abandonné tactiquement cette colonie, car rester sur une surface nue alors qu’il n’y a aucun moyen de s’enterrer complètement, (…) en général, ne semble pas conseillé », a déclaré M. Balytsky sur le média du propagandiste russe Vladimir Soloviev, cité par des journaux russes. « L’armée russe s’est repliée sur les collines », a-t-il poursuivi.

Le Monde [edit]

Mercredi 6/9, 8h40

Pacha a terminé sa formation de mitrailleur et a été affecté loin du front. On ne sait pas pour combien de temps.


Mercredi 6/9, 8h30

Espèce supérieure.

Nukes, Twitter
Un scientifique derrière un bouclier de plomb mobile se prépare à retirer une cible irradiée d'un cyclotron Argonne de 60 pouces au Laboratoire national d'Argonne. (traduction automatique)

Le laboratoire national d'Argonne (en anglais Argonne National Laboratory ou ANL) est l'un des plus importants laboratoires de recherche des États-Unis, créé par le gouvernement fédéral des États-Unis le 1er juillet 1946 pour poursuivre la recherche et développement dans le domaine de l'utilisation de l'énergie nucléaire.

Argonne est le centre d'origine des recherches nucléaires aux États-Unis. Il est issu du projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale et, au début, était sous la direction d’Enrico Fermi qui avait dirigé les travaux de recherche pour achever la première réaction en chaîne de fission nucléaire contrôlée menés à l’université de Chicago. Parmi les employés originels d'Argonne, plusieurs ont participé, avant de travailler pour Argonne, au projet Manhattan. [...]

Wikipedia, Laboratoire national d'Argonne

Mercredi 6/9, 8h20

Flexinuc.

La forme peut varier mais le fond demeure : les énergies renouvelables (ENR) prendraient la place du nucléaire. L’assertion surgit régulièrement, ressassée par de farouches défenseurs de l’atome. Dernière sortie en date : celle de l’ex-PDG d’EDF Henri Proglio, dont les propos tenus lors d’un séminaire organisé par la fondation Res Publica en mars dernier, ont récemment été rapportés par Marianne. Selon lui, "demander au nucléaire de s’effacer quand les énergies renouvelables – intermittentes et non programmables – arrivent représente un surcoût gigantesque. […] Or, aujourd’hui, priorité d’accès est donnée au renouvelable, et le nucléaire doit s’adapter. Encore une idée géniale !" L’urgence, à ses yeux, serait de "définir un optimum de production nucléaire" auquel se tenir. Sous-entendu : il faudrait déterminer une limite haute à la part des ENR dans le mix électrique français pour profiter au maximum des rendements de l’atome.

"C’est une très mauvaise façon de défendre le nucléaire, juge Nicolas Goldberg, senior manager énergie et environnement à Colombus Consulting. Ce débat est inaudible, car pollué par un tas de positions politiques et éloignées de la technique." Avis partagé par Géry Lecerf, président de l’Association française indépendante de l’électricité et du gaz (Afieg), qui affirme : "Accuser les ENR d’être coupables de la modulation du parc nucléaire, c’est un sophisme, un faux procès relevant d’un discours anti-renouvelables."

Surtout, rappellent les deux experts, la modulation du parc nucléaire n’a rien d’une nouveauté puisqu’elle a toujours existé – ou presque. Nicolas Goldberg évoque d’ailleurs "un savoir-faire de pointe" maîtrisé par l’énergéticien tricolore. "Une réelle force", confirmait en janvier dernier Cédric Lewandowski, directeur exécutif d’EDF chargé du parc nucléaire et thermique, lors de son audition devant la commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France. "Le parc nucléaire français dispose de capacités de modulation dont la plupart des autres parcs du monde ne bénéficient pas", ajoutait-il.

[...] Concernant leurs conséquences sur l’outil industriel – fatigue accélérée et usure sont souvent avancées –, elles apparaissent pour l’heure "tout à fait mineures". "Nous n’avons pas constaté de traces de vieillissement accéléré du parc", constatait Cédric Lewandowski, d’EDF, devant la commission d’enquête.

[...] Rien, pour l’heure, n’incite donc à fixer un plafond à ne pas dépasser pour les ENR. "Ce serait une folie, lance le consultant Cédric Philibert. C’est plutôt à la filière nucléaire de fournir la preuve qu’elle peut encore construire une centrale dans les délais et les coûts prévus." D’après le chercheur associé à l’Ifri, la problématique devrait plutôt être inversée : "Quel est le niveau idéal du nucléaire dans une Europe interconnectée et avec beaucoup de renouvelables ?" [...]

L'Express


Mercredi 6/9, 8h15

Fusion allemande.

Alors que Berlin a définitivement tourné le dos à la fission nucléaire, déconnectant au printemps dernier ses dernières centrales, le pays accélère au contraire dans la fusion. Un nouveau programme de soutien de 370 millions d'euros d'ici à 2028 pour la fusion de l'atome a été annoncé ce mardi. Avec les financements des instituts de recherche impliqués dans les projets, ce sont « plus d'un milliard d'euros au total » qui seront investis dans les cinq prochaines années, a indiqué la ministre fédérale de la Recherche, Bettina Stark-Watzinger.

Contrairement à la fission de l'atome à l'origine de l'énergie nucléaire actuelle, la fusion ne produit pas de déchets et pourrait être, à terme, un complément aux énergies renouvelables. La crise énergétique a montré à quel point « il est essentiel de disposer d'un approvisionnement énergétique propre, fiable et abordable », a fait valoir la ministre, et « la fusion est une chance énorme de résoudre tous nos problèmes énergétiques ». Alors que les écologistes allemands étaient traditionnellement opposés à la fusion, une solution « chère » et trop long terme selon eux, la ministre libérale a clairement emporté la partie sur ses homologues Verts au sein de la coalition gouvernementale. [...]

Les Echos

Mercredi 6/9, 8h05

Guerre assymétrique.

— J'ai des bombardiers stratégiques.

— Oui, mais j'ai des drones en cartons...

— J'ai des pneus de bagnoles.

Maxar

Les forces russes ont commencé à couvrir certains de leurs avions d'attaque avec des pneus de voiture, ce qui, selon les experts, pourrait être une tentative improvisée pour les protéger des frappes de drones ukrainiens.

Les images satellite de Maxar de la base aérienne d'Engels, au cœur de la Russie, montrent deux bombardiers stratégiques Tu-95 avec des pneus de voiture sur le dessus des cellules. CNN n'a pas pu vérifier de manière indépendante pourquoi les pneus ont été placés sur l'avion, mais les experts estiment qu'il pourrait s'agir d'une tentative grossière non seulement d'ajouter une autre couche de protection contre les drones ukrainiens, mais également de réduire visiblement la détectabilité des avions, en particulier la nuit.

Francisco Serra-Martins, du fabricant de drones One Way Aerospace – dont les drones ont été utilisés par les forces ukrainiennes – a déclaré à CNN que recouvrir l'avion de pneus aurait un effet limité sur l'atténuation des dommages. "Cela pourrait réduire la signature thermique des moyens aériens stratégiques exposés placés sur les aires de trafic des aérodromes, mais ils seront toujours observables sous les caméras infrarouges." "Les pneus peuvent limiter les dégâts, mais cela semble être un effort symbolique pour limiter les frappes de drones plutôt que d'utiliser des abris renforcés pour avions et des défenses de guerre électronique appropriées", a-t-il ajouté.

Steffan Watkins, un consultant en recherche open source qui suit les avions et les navires, a déclaré à CNN que les pneus pourraient être utilisés pour empêcher la fragmentation d'une explosion aérienne au-dessus de l'avion de percer l'avion. « Même si cela semble assez ridicule, ils semblent essayer de faire de leur mieux pour renforcer le blindage des avions qui, autrement, seraient des cibles faciles. Que cela fonctionne dépend de l'ogive du missile/drone", a ajouté Watkins.

Interrogé sur cette nouvelle tactique russe, un responsable militaire de l'OTAN a déclaré à CNN que l'alliance avait été témoin de cette tentative de fortune. Le responsable a parlé sous couvert d'anonymat : car ils n'étaient pas autorisés à parler aux médias. "Nous pensons que cela vise à les protéger contre les drones", a déclaré à CNN un responsable militaire de l'OTAN. "Nous ne savons pas si cela aura un effet."

CNN, traduction automatique

Mardi 5/9, 21h50

Bouillie premier âge (et pauvres nourrissons).

[...] Interrogé aujourd’hui par le journaliste de la télévision russe Pavel Zarubin, le président russe affirme que les Occidentaux ont installé Volodymyr Zelensky à la tête de l’Ukraine pour dissimuler la glorification du nazisme. « Les Occidentaux ont placé une personne – un juif ethnique, avec des origines juives – à la tête de l’Ukraine moderne. Ils essaient ainsi, à mon avis, de dissimuler l’essence anti-humaine qui est le fondement… de l’Etat ukrainien moderne. Cela rend toute cette situation extrêmement dégoûtante, dans la mesure où un juif ethnique couvre la glorification du nazisme et couvre ceux qui ont dirigé l’Holocauste en Ukraine – c’est-à-dire l’extermination d’un million et demi de personnes. » [...]

Le Monde

Mardi 5/9, 21h45

On compte les mètres.

De nouvelles attaques visant l’Ukraine sont survenues mardi à proximité de la frontière avec la Roumanie, a déclaré Klaus Iohannis, le président de ce pays membre de l’OTAN, au lendemain de la chute de drones explosifs russes sur la rive roumaine du Danube.

« Nous avons encore eu des attaques aujourd’hui, m’a dit le ministre de la défense, qui ont été recensées à 800 mètres de notre frontière. Donc très, très près », a déclaré Klaus Iohannis, lors d’une conférence de presse aux côtés du premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel.

Le Monde

Et si ça tombe dedans, qu'est-ce qui se passe ?


Mardi 5/9, 20h05

Quadrupède (suite).

Spot à Dounreay (Image : Dounreay)

Spot, un robot quadrupède, a réalisé un essai sur le site de Dounreay en Écosse, au Royaume-Uni, où il a réussi à naviguer dans une cellule d'évaporateur située dans la zone du cycle du combustible, fermée depuis 25 ans.

Décrit comme un « robot agile mobile », Spot – développé par Boston Dynamics – a négocié des conditions d'obscurité totale et plusieurs volées d'escaliers pour relever ce dernier défi.

À Dounreay, sa mission était double ; cartographier la cellule de quatre étages, collectant des données radiologiques importantes que l'équipe pourra utiliser lors de la planification du déclassement de l'installation ; et acquérir une expérience utile sur la manière dont le robot et l'équipement d'enquête doivent être utilisés.

Les menuisiers du site ont construit une maquette en bois de l'entrée de la cellule d'évaporation et du confinement temporaire dans une zone propre pour tester les capacités du robot et former les opérateurs qui assisteraient Spot, avant que les travaux ne soient transférés dans la cellule d'évaporation.

Enveloppé dans sa combinaison de protection, une fois à l'intérieur de la cellule de l'évaporateur, le robot a collecté des données pour fournir à l'équipe une carte tridimensionnelle complète de la zone. L'équipe a également collecté des données radiologiques pour créer une carte dosimétrique complète montrant les zones de radioactivité plus élevée, ce qui permettra à l'équipe de développer une empreinte radiologique.

[...] Dounreay était le centre britannique de recherche et de développement sur les surgénérateurs expérimentaux rapides de 1954 à 1994.

World Nuclear News, traduction automatique
Sites nucléaires anglais, Google Earth, capture d'écran
Site nucléaire de Dounreay, Google Earth, capture d'écran

Mardi 5/9, 20h00

Avis de recherche.

Notre coopérative [Enercoop] se lance dans le développement de projets photovoltaïques et pour ce faire, nous recherchons des terrains.

L’objectif est d’utiliser des sites pollués (ancienne décharge, carrière, etc.) ou des friches avec un passé industriel pour produire de l’électricité renouvelable sans empiéter sur les terres cultivables ou constructibles et sans empêcher une activité de pâturage.

[...] La technologie photovoltaïque est facile à déployer, les données d’ensoleillement sont bien maîtrisées et son implantation a peu d’impact sur l’environnement en matière d’aménagement : peu de génie civil donc réversible, peu de perturbation faunistique.

C'est aussi une installation rapide à développer - environ deux ans pour une centrale 300kWc - contrairement aux projets éoliens que nous menons (même si ceux-ci produisent beaucoup plus d'énergie !)

[...] Pour chaque installation photovoltaïque en France, l'achat des modules comprend systématiquement une écoparticipation destinée à financer leur recyclage. C'est l'éco-organisme Soren (anciennement PV CYCLE France) agréé par les pouvoirs publics, qui perçoit cette somme et assure la gestion des panneaux en fin de vie. Les panneaux photovoltaïques sont collectés à 100% et sont recyclables à 95%, ce qui est plus performant que la plupart des autres industries. Les constructeurs de panneaux garantissent une production de 80% de leur puissance initiale au bout de 25 ans mais c’est bien une limite basse car leur durée de vie est bien au-delà de 40 ans. [...]

Enercoop, mailing

Mardi 5/9, 18h00

Micro-réacteur nuc en Alaska.

La Defense Logistics Agency Energy, au nom de l'US Air Force, a publié un avis d'intention d'attribuer un contrat à Oklo Inc. pour fournir de l'électricité et du chauffage à la base aérienne d'Eielson [en Alaska] dans le cadre du programme pilote de micro-réacteur [nuc] de l'Air Force. Ce projet représente une avancée significative vers la garantie d’un approvisionnement en énergie propre et résilient pour les infrastructures critiques de sécurité nationale.

[...] Oklo obtiendrait une licence pour sa centrale électrique auprès de la Commission de réglementation nucléaire, construirait la centrale électrique et l'exploiterait pour fournir à la fois de l'électricité et de la vapeur à la base aérienne d'Eielson

Oklo, communiqué, traduction automatique

[...] L’armée américaine est le plus grand consommateur d’énergie du pays. Le Congrès américain, dans la National Defense Authorization Act de 2019, a ordonné au ministère de la Défense (DOD) d’installer et d’exploiter au moins un réacteur nucléaire dans une installation du DOD d’ici une décennie, afin de répondre aux besoins de résilience et d’assurance énergétiques. L'US Air Force a confirmé en 2021 qu'Eielson - qui dépend actuellement du charbon pour alimenter ses opérations - serait le site de son premier microréacteur, et a publié en septembre 2022 un appel d'offres pour une « installation de production d'énergie par microréacteur nucléaire » capable de produire d'électricité et de vapeur et de répondre à une demande d'électricité de base de 5 MWe. [...]

World Nuclear News, traduction automatique

Mardi 5/9, 17h55

Zapo.

Energoatom, Telegram, 5/9, 11h00

Mardi 5/9, 9h15

Un pour cent.

Pour les cinq cents réacteurs en service dans le monde, il y eut cinq fusions de cœurs : la fréquence d’un accident majeur est donc d’une chance sur cent durant la durée de vie du réacteur.»

[...] La conseillère nationale (PLR/SG) Susanne Vincenz-Stauffacher, présidente désignée de l’Association suisse pour l’aménagement des eaux, propose de construire des centrales atomiques, mais seulement «de nouvelle génération». C’est sa réponse à cette pénurie d’électricité qui menace chaque hiver de plus en plus.

Dans la conjoncture actuelle, c’est-à-dire une production croissante de CO2, un réchauffement accéléré de la planète, l’incapacité politique de mettre en œuvre l’énergie renouvelable, on peut décrire le système technique comme étant aux soins palliatifs: on n’essaie pas vraiment de le guérir mais de lui assurer une fin de vie dans l’inconscience.

L’emploi de combustibles fossiles aurait dû se réduire, mais ce ne fut pas le cas. L’Agence internationale de l’énergie revoit à la hausse ses prévisions de la demande mondiale de pétrole en 2023, qui s’achemine vers son «niveau le plus élevé jamais enregistré» pour atteindre 102,2 millions de barils par jour.

[...] Faute d’autre solution, l’opinion politiquement correcte consiste maintenant à répéter que les centrales nucléaires doivent fonctionner aussi longtemps que leur sécurité est assurée. On suppose confusément que celle-ci, diminuant avec le temps, peut être améliorée par des travaux adéquats. La conseillère nationale Vincenz-Stauffacher conjecture en plus qu’une «nouvelle génération», serait parfaitement sûre, ce qui est faux.

[...] Les accidents majeurs connus ont été provoqués soit par des erreurs humaines, soit par un phénomène naturel. Rien ne permet d’exclure ces facteurs par le progrès technique. Avec la technologie de 1970 on a couru un risque certain, qui s’est matérialisé avec une ampleur imprévue et désastreuse.

Maintenant que ces centrales existent, il n’y a rien à faire que d’attendre en croisant les doigts. Pour les croyants, reste la possibilité de faire une neuvaine de prières. Le recours rituel au nucléaire s’évertue à repousser la fatalité d’une pénurie d’électricité par le fantasme d’une énergie qui serait inépuisable, bon marché, sans danger et non polluante. C’est une naïve croyance au miracle de la technique.

Agefi
Qui sommes-nous ? Depuis 1950, L’Agefi est un média suisse qui couvre l’actualité économique et financière. Il offre un flux unique d’informations en français spécialisé sur la Suisse. Il contribue aussi à animer les débats économiques et politiques grâce à sa section Acteurs et grâce à ses éditoriaux qui défendent l’économie de marché.
Nucléaire suisse, Google Earth, capture d'écran

Mardi 5/9, 9h00

Nuage exponentiel.

Seuil

Le 'nouveau nucléaire' n’existe pas. Ce n’est qu’un slogan faisant appel à d’anciennes techniques remises au goût du jour". Le physicien Harry Bernas, ancien directeur du centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CNRS-Université Paris-Saclay) ne mâche pas ses mots, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Les merveilleux nuages (éditions Seuil) [...]

[...] il rappelle avoir "eu le temps d’étudier finement l’histoire du nucléaire et l’histoire des technologies du nucléaire". Et aujourd’hui, tel un lanceur d’alerte, avertit d’un "décalage entre le nucléaire réel et le nucléaire tel qu’il est raconté". Il s’en inquiète en rappelant que son propos n’est pas de savoir ou de dire "si on est 'pour' ou 'contre' le nucléaire dans une société où il faut de l’énergie". [...] "Quelle société voulons-nous, qui va évoluer vers une situation difficile, même très dangereuse par certains aspects", celui du dérèglement climatique étant en haut de l’agenda, de même que l’accroissement des inégalités.

Sciences et Avenir : Vous insistez sur le fait qu’il n’y a pas de « nouveau nucléaire ». Pourquoi ?

Harry Bernas : Il faut effectivement rappeler qu’il n’y a aucun concept nouveau de réacteur nucléaire qui soit né après 1960. On peut même remonter à 1955. Je parle ici de concept scientifique ou de construction technologique originale. Ce à quoi on a assisté, c’est à des modifications plus ou moins complexes – en général de techniques anciennes conduisant à faire des appareils ayant l’air d’être nouveaux mais fonctionnant sur les mêmes principes. Or, c’est sur cela qu’il vaut la peine d’insister : on fait appel à la fission qui est un processus exponentiel (2). Or, le fonctionnement industriel ne vit pas bien avec les processus exponentiels. [...]

Que serait alors un vrai « nouveau nucléaire » ?

Il faut refaire le programme que Fermi, Oppenheimer et tous les physiciens nucléaires avaient proposé en 1947, consacrer quinze à vingt ans de recherche pour aboutir à un nouveau nucléaire. La différence entre le monde d’aujourd’hui et celui des années 1940- 1950-1960 ? La sûreté est devenue prioritaire. Pour toute nouvelle conception, il faut désormais partir des problèmes de sûreté qui vont se poser. C’est plus rationnel mais beaucoup plus complexe ! Le vrai paradoxe de Fermi n’est pas celui que l’on dit , c’est celui qu’il a énoncé à propos du nucléaire : "Il n’est pas sûr que le nucléaire soit acceptable".

[...] L’entreprise française Naarea envisage cette solution de sels fondus pour un SMR (small modular reactor) un "petit" réacteur d’environ 300 MW. Il y aussi le projet Nuward d’EDF comme petit réacteur. 1 milliard d’euros est envisagé pour faire émerger les petits réacteurs modulaires…

L’engouement actuel pour les SMR est un moyen pour de nombreux états d’accéder aux techniques nucléaires - militaires comme civiles. L’exemple de la Corée du Nord le prouve : un pays avec un savoir technique adéquat, à l’industrie modérément développée, doté d’un minimum d’uranium enrichi, peut fabriquer une bombe nucléaire en moins de deux ans. C’est le nucléaire civil qui forme les cadres scientifiques et techniques dont une partie poursuivent ou pourraient entreprendre le nucléaire militaire. C’est pourquoi beaucoup de gens s’y intéressent. Le Brésil, l’Argentine pourraient revenir dans le nucléaire, l’Arabie saoudite y accéder… Du point de vue du marché, les SMR me paraissent aberrants. C’est une porte ouverte aux Russes, qui savent les faire - ils en ont déjà un, sont capables de le reproduire autant qu’il le faut.

Ce sont les vendeurs les plus importants sur le marché nucléaire et ils utilisent cela comme un élément de politique étrangère. [...] Et pour ce qui est de l’aspect "modulaire", j’y crois encore moins. Il faudrait mettre en place une structure industrielle spécifique, compte tenu des exigences techniques du nucléaire – en France, peut-être jusqu’à 100.000 personnes à former pour la protection, le transport, la surveillance… La création d’une chaîne d’approvisionnement intégrée pour SMR constituerait un défi industriel majeur qui ne se justifierait que par l’existence d’un marché très important de l’ordre de 2000 réacteurs (sans oublier qu’il faut une quantité minimale d’uranium enrichi ou de plutonium). Ce chiffre laisse rêveur en regard des risques attenants de prolifération, de malveillance, et des difficultés de contrôle international, de manipulation et de traitement des déchets.

Science & Avenir
Paradoxe de Fermi : On appelle souvent "paradoxe de Fermi" celui que le prix Nobel de physique 1938 a énoncé sur les "extraterrestres" : "Alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que très probablement, comme nous le savons assez précisément aujourd’hui, plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par de (nombreuses) civilisations d’extraterrestres ?"

Mardi 5/9, 8h50

Maroc.

L'atome pour faire face à la pénurie d’eau au Maroc ? Fin juillet, en marge du deuxième sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, l’entreprise marocaine Water and Energy Solutions a signé un protocole d’accord avec le groupe étatique nucléaire russe Rosatom pour la construction de stations de dessalement d’eau de mer fonctionnant à l’énergie nucléaire. Plus précisément, ces unités de dessalement seraient adossées à de petits réacteurs modulaires (SMR).

[...] Pour son approvisionnement en uranium, le Maroc pourrait puiser dans ses propres réserves. Selon le groupe de réflexion étasunien Middle East Institute, le sous-sol du pays abriterait 6,9 millions de tonnes d’uranium dans ses réserves de phosphate, soit la plus grande quantité au monde de ce minerai. Il reste néanmoins difficilement exploitable. [...]

Reporterre, citant un article du Monde

Mardi 5/9, 8h50

Tritium et compagnie.

Vendredi 1er septembre 2023, 18 h, une équipe de l’Acro, l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, a chaussé les bottes pour se rapprocher de l’eau à marée basse, sur la plage de Saint-Aubin-sur-Mer. Une démarche presque banale pour une association de surveillance qui revendique son indépendance et réalise, tous les six mois depuis vingt ans, des prélèvements d’eau de mer, de sable, d’algues, de coquillages sur quatorze plages normandes, de Granville à Dieppe.

« Le niveau de rejet de certains éléments radioactifs par l’usine de retraitement d’Orano-La Hague, comme le cobalt 60 et l’argent 110, est plutôt à la baisse, constate Mylène Josset, responsable du laboratoire d’analyse de l’Acro à Hérouville-Saint-Clair. Mais, la présence de tritium, l’hydrogène radioactif, est en légère hausse. » Idem pour l’iode 129 dont le rejet porte forcément la marque d’Orano-La Hague, les centrales nucléaires n’en émettant pas dans leur environnement. « Des traces de cet iode 129 ont été retrouvées jusque dans des algues au Danemark. »

[...] Cette relative tranquillité étonne l’équipe de reporters de NHK, la grande chaîne de télévision japonaise, venus spécialement de Paris, vendredi, pour assister aux prélèvements. « Chez nous, le rejet de Tritium par la centrale nucléaire de Fukushima vient de déclencher une crise diplomatique avec la Chine, » rappelle une journaliste nipponne. Or, l’usine de la Hague est autorisée à rejeter 840 fois plus d’hydrogène radioactif que la centrale japonaise ! « Ce rejet, bien plus important, est inhérent à l’activité de retraitement, relativise Mylène Josset de l’Acro. Le tritium de La Hague est dilué par les forts courants du raz Blanchard. » [...]

Ouest-France

Mardi 5/9, 8h45

Cheval mort.

A Berlin, Olaf Scholz a sifflé la fin de la partie. Alors que le groupe parlementaire libéral avait appelé jeudi dernier à arrêter le démantèlement des trois dernières centrales du pays, le chancelier allemand s'est clairement prononcé contre cette idée.

« L'énergie nucléaire est un cheval mort en Allemagne », a-t-il indiqué dans un entretien sur la radio publique allemande, autrement dit, c'est une question qui n'a plus de sens. « L'énergie nucléaire, c'est terminé. Elle n'est plus utilisée en Allemagne. Sa sortie est inscrite dans la loi », a expliqué le dirigeant.

Avec la déconnexion du réseau, les travaux de démantèlement ont commencé et « celui qui voudrait construire de nouvelles centrales nucléaires aurait besoin de quinze ans pour le faire et devrait dépenser de 15 à 20 milliards par unité », a ajouté Olaf Scholz.

[...] « Avec l'arrêt des trois dernières centrales nucléaires, nous avons renoncé à 30 térawattheures d'électricité climatiquement neutre par an », avait déclaré le patron des députés libéraux, Christian Dürr, au quotidien « Tagesspiegel ».

Dans les faits, une centrale nucléaire ne se pilote pas comme un vélo. Les préparatifs des démantèlements sont déjà lancés et un redémarrage nécessiterait une révision complète, des barres de combustibles et une majorité au parlement pour modifier la loi sur le nucléaire.

Sur le plan politique en revanche, agiter cette idée à quelques semaines des élections en Bavière et en Hesse a du sens. Cela permet aux libéraux de se distinguer des autres acteurs de la coalition alors qu'une des trois centrales est située en Bavière et que les sondages sont au plus bas pour les trois partis au pouvoir. [...]

Les Echos

Mardi 5/9, 8h20

Céréales.

Cartoon Movement, Vasco Gargalo, L'épouvantail

Erdogan a rencontré Putler à Sotchi hier pour tenter de relancer l'accord sur le transit des céréales ukrainiennes en Mer Noire. En vain apparemment.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a déclaré que les conditions posées par la Russie pour relancer l'accord sur les céréales de la mer Noire constituaient un « chantage classique » après que Poutine a rencontré son homologue turc lundi, dans le cadre des efforts visant à ramener Moscou dans l'accord. Poutine a déclaré que Moscou serait prêt à envisager de réintégrer l'accord "dès que tous les accords sur la levée des restrictions sur l'exportation de produits agricoles russes seront pleinement mis en œuvre". Aucune avancée majeure n'a été enregistrée lors des pourparlers, qui ont eu lieu quelques heures seulement après que la Russie a attaqué les ports ukrainiens du Danube pour la deuxième nuit consécutive

CNN, traduction automatique

Pendant la campagne d'Erdogan, Poutine a accepté de reporter les paiements de gaz alors qu'Ankara était aux prises avec une grave crise économique. Le dirigeant russe a également inauguré la première centrale nucléaire de Turquie lors d'une cérémonie virtuelle qui n'a fait que consolider le soutien de Moscou à Erdogan, tandis que son rival électoral Kemal Kilicdaroglu était considéré comme trop amical avec l'Occident.

Avant sa réélection, Erdogan a salué sa relation « spéciale » avec Poutine alors que les États occidentaux faisaient pression sur Ankara pour qu’elle se joigne aux sanctions contre Moscou. La Turquie est le seul membre de l’OTAN à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie.

« Nous entretenons une relation positive avec la Russie », a déclaré Erdogan à Becky Anderson de CNN dans une interview en mai, ajoutant que « la Russie et la Turquie ont besoin l'une de l'autre dans tous les domaines possibles ».

Mais après avoir obtenu son siège présidentiel, Erdogan se sent désormais enhardi, a déclaré Asli Aydintasbas, chercheur invité à la Brookings Institution à Washington, DC. Même si le président turc n’est peut-être pas entièrement « tourné » vers l’Occident, il a montré son intérêt pour l’amélioration des liens avec l’Occident, qui se sont détériorés ces dernières années, a-t-elle déclaré.

"(Erdogan) veut avoir de meilleurs liens avec les alliés de l'OTAN et les États-Unis, mais il veut également s'assurer qu'il reste en bons termes avec Poutine", a déclaré Aydintasbas à CNN.

CNN, traduction automatique

Mardi 5/9, 8h10

Reznikov s'en va (suite).

[...] La charge du grand ménage [au sein du ministère de la Défense ukrainien] reviendra à Roustem Oumerov, ancien député, leader tatar de Crimée, qui a émergé en 2020 à la faveur de la gestion hospitalière de la crise du Covid. Oumerov, très respecté dans la société civile, est issu du parti d’opposition démocrate-libéral Holos, ce qui ne l’a pas empêché en mars 2022 de faire partie de l’équipe de négociateurs avec la Russie. «Il effectue beaucoup de missions en dehors des radars pour notre armée, il connaît très bien le secteur de la défense, commente un de ses anciens collègues. Il a fondé un programme d’études à Stanford, il parle anglais et turc couramment et connaît parfaitement les pays musulmans.»

[...] Pour Daria Kaleniuk [directrice du Centre d’action anticorruption AntAC à Kyiv], Volodymyr Zelensky a eu raison de nommer un Tatar de Crimée à la Défense. «C’est un message puissant à nos partenaires, au monde entier et même à la Russie, pour montrer que l’Ukraine se battra pour la Crimée aussi longtemps que nécessaire, estime-t-elle, rappelant qu’entre un tiers et la moitié des missiles tirés sur l’Ukraine proviennent de la péninsule. «Certains Occidentaux croient que la Crimée est un sanctuaire pour le Kremlin, alors que militairement c’est le centre logistique de tout le front sud. Il sera désormais difficile aux alliés d’expliquer à un ministre tatar pourquoi la Crimée devrait être abandonnée, ou en quoi c’est aller à l’escalade que d’y bombarder des bases ou la flotte russe de la mer Noire, alors que la Crimée semble être bel et bien une ligne rouge, en particulier pour les Américains.»

Libération

[Oumerov] a été étroitement impliqué dans les échanges de prisonniers de guerre et a aidé à négocier l’Initiative céréalière de la mer Noire. À ce titre, il a exprimé à plusieurs reprises son scepticisme quant au respect de l’accord par la Russie. Il est actuellement président du Fonds immobilier de l'État, dont la mission est d'attirer les investissements en Ukraine.

CNN, traduction automatique

Mardi 5/9, 0h05

République Tchèque.

Dans son discours d'ouverture d'une conférence sur la stratégie future de la République tchèque, le Premier ministre Petr Fiala a déclaré que le pays aurait besoin de quatre nouvelles centrales nucléaires.

"Les transports, les infrastructures énergétiques, le nucléaire, le lithium, les puces et les tendances des technologies de l'information, ce sont, à mon avis, six domaines précis qui ont un énorme potentiel pour changer notre pays. C'est pourquoi une grande partie des investissements stratégiques doit y aller", a-t-il déclaré dans son discours.

Il a ensuite souligné que le nucléaire était l'un de ces projets qui allient innovation et valeur ajoutée avec le potentiel de donner un élan important à l'ensemble de l'économie.

"Nous n'avons pas besoin d'avoir de longues discussions sur l'énergie nucléaire. C'est notre secteur traditionnel. Nous avons suffisamment d'experts et le potentiel pour en préparer davantage, nous avons des installations dans les universités et les instituts de recherche. Le nucléaire doit rester la source d’énergie propre de choix en Europe. Nous faisons absolument tout pour cela dans le cadre de notre politique étrangère. La République tchèque aura besoin de davantage de réacteurs nucléaires - jusqu'à quatre à l'avenir - et d'énormes sommes d'argent y seront consacrées", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que l'appel d'offres nucléaire pour une nouvelle unité à Dukovany, "que nous avons finalement lancé après des années de retard, est loin d'être la seule opportunité".

[...] En mars 2022, Elektrárna Dukovany II, filiale à 100 % de ČEZ, a lancé un appel d'offres pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire sur le site. Fin novembre 2022, ČEZ a annoncé avoir reçu des offres initiales d'EDF, Westinghouse et Korea Hydro & Nuclear Power. Les offres finales sont attendues dans les prochains mois.

[...] Quatre unités VVER-440 sont actuellement en service sur le site de Dukovany, qui a commencé à fonctionner entre 1985 et 1987. Deux unités VVER-1000 sont en service à Temelín, qui ont été mises en service en 2000 et 2002. Dans le passé, la politique énergétique tchèque a proposé deux nouvelles unités unités sur chacun des deux sites existants. La République tchèque tire environ 34 % de son électricité de ses centrales nucléaires.

World Nuclear News, traduction automatique
Centrales nucs, République Tchèque, Google Earth, capture d'écran

[...] Au début du XVIe siècle, une mine d'argent fut découverte dans la région. [...] Entre 1520 et 1528, les frères Schlick firent frapper près de 2 millions de pièces de monnaie en argent à la manière de Saxe qui reçurent l'appellation joachimsthalers, abrégée par la suite en thaler dans les pays germanophones, adaptée en daler en Scandinavie et tolar en Slovénie (c'est l'origine du nom du dollar).

[...] Au milieu des années 1890, Pierre et Marie Curie firent venir de Joachimsthal [Jáchymov], grâce à un financement inespéré, une tonne de pechblende [minerai d'uranium] dans leur laboratoire de Paris. Quelques années plus tôt, Becquerel avait mis en évidence dans ce minerai la présence d'uraninite. Par des étapes de raffinage précises et dangereuses, ils isolèrent successivement deux corps purs, le polonium puis le radium, découverte qui valut à Marie Curie le prix Nobel de chimie en 1911. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, Joachimsthal fut le seul gisement connu de radium au monde.

[...] Les mines d'uranium, exploitées jusqu'en 1962, ont donné quelque 8 000 tonnes de métal utilisées pour le programme nucléaire soviétique. Elles ont aussi servi de camps de travail forcé pour les prisonniers politiques du régime soviétique. [...]

Wikipedia, Jáchymov

Lundi 4/9, 23h55

Arménie.

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a déclaré que la politique de son pays consistant à compter uniquement sur la Russie pour garantir sa sécurité était une erreur stratégique, car Moscou n'a pas été en mesure de tenir ses promesses et est en train de réduire son rôle dans la région.

Dans une interview accordée au journal italien La Repubblica , publiée dimanche 3 septembre, Nikol Pashinian a accusé la Russie de ne pas avoir assuré la sécurité de l'Arménie face à ce qu'il a qualifié d'agression de l'Azerbaïdjan voisin concernant la région séparatiste du Haut-Karabakh, a noté Reuters.

Pashinian a suggéré que Moscou, qui a un pacte de défense avec l'Arménie et une base militaire dans le pays, ne pense pas que son pays soit suffisamment pro-russe et a déclaré qu'il pensait que la Russie était sur le point de quitter la région plus large du Caucase du Sud.

Erevan tente donc de diversifier ses dispositifs de sécurité, a-t-il déclaré, faisant apparemment référence à ses liens avec l'Union européenne et les États-Unis et à ses tentatives de forger des liens plus étroits avec d'autres pays de la région.

"L'architecture de sécurité de l'Arménie était liée à 99,999 % à la Russie, y compris l'achat d'armes et de munitions", a déclaré Pachinian à La Repubblica.

"Mais aujourd'hui, nous constatons que la Russie elle-même a besoin d'armes, d'armements et de munitions (pour la guerre en Ukraine) et dans cette situation, il est compréhensible que, même si elle le voulait, la Fédération de Russie ne puisse pas satisfaire les besoins de sécurité de l'Arménie."

"Cet exemple devrait nous prouver que la dépendance à l'égard d'un seul partenaire en matière de sécurité est une erreur stratégique."

Timpul, traduction automatique

Lundi 4/9, 23h05

Courage.

Rebecca Rambar, Twitter
Alena Kozhevnikova, qui s'est rendue aujourd'hui sur la Place Rouge, enveloppée dans le drapeau ukrainien, a été arrêtée, puis libérée par la police avec des poursuite pour «discrédit» de l'armée russe et la violation des règles d'un événement public.

Lundi 4/9, 19h40

On n'est pas sorti de l'auberge.

Cent trente mille barquettes de cuisson, 5 000 rouleaux de film alimentaire, 72 000 sacs de cuisson sous vide, 7 000 pochettes de congélation… Une vague de plastique s’apprête à déferler dans les cuisines de l’Elysée. Les services du Château ont conclu en mars un contrat avec trois fournisseurs pour s’approvisionner en « articles jetables de cuisine » jusqu’à la fin du quinquennat. A rebours des prises de position publiques du président Emmanuel Macron, qui dénonçait le 29 mai le « fléau » de la pollution plastique, une « bombe à retardement » qu’il s’agirait de désamorcer « le plus vite possible » afin de « sauver notre planète ».

Ce marché permettra à l’Elysée de fournir ses restaurants et sa crèche en articles jetables de cuisine en fonction de ses besoins sur la période 2023-2027, pour un montant maximal de 432 000 euros.

[...] De fait, le cahier des charges imposait d’emblée aux entreprises candidates la fourniture d’articles jetables, en fermant la porte à des solutions de réemploi, comme les barquettes en verre ou le film alimentaire réutilisable. Le critère environnemental, qui ne comptait que pour 15 % dans l’évaluation des candidats au marché, se concentrait surtout sur la qualité du parc automobile utilisé pour les livraisons, sans s’attarder sur les produits eux-mêmes. [...]

Le Monde

Lundi 4/9, 15h45

IA. Sentir, voler.

Une nouvelle modélisation olfactive formée par ordinateur a fait mieux que les humains pour identifier les odeurs. En analysant 500 000 molécules odorantes potentielles qui n’avaient jamais été synthétisées auparavant, il a également accompli un travail qui aurait nécessité 70 années-personnes.

[...] Si les machines imitent de mieux en mieux les sens de la vue et du goût, elles sont un peu à la traîne en ce qui concerne le développement de l’odorat. Certes, il existe des nez électroniques capables de détecter le cancer dans les cellules sanguines et d’évaluer l’air autour des stations d’épuration, par exemple, mais un véritable sens de l’odorat alimenté par un ordinateur reste insaisissable. Cela s’explique peut-être par le fait que notre nez possède 400 récepteurs olfactifs, ce qui est beaucoup plus que les quatre récepteurs que nous utilisons pour la vision et les quelque 40 récepteurs que nous utilisons pour le goût.

[...] Dans la recherche sur l’olfaction […], la question des propriétés physiques qui font qu’une molécule en suspension dans l’air a l’odeur que le cerveau lui attribue est restée une énigme. Mais si un ordinateur peut discerner la relation entre la forme des molécules et la façon dont nous percevons leurs odeurs, les scientifiques pourraient utiliser cette connaissance pour faire progresser la compréhension de la façon dont notre cerveau et notre nez fonctionnent ensemble.

[...] Pour entraîner le système, l’équipe de recherche lui a fourni la structure moléculaire de 5 000 substances odorantes ainsi qu’une série de descriptions d’odeurs telles que « menthe » ou « moisi ». L’équipe a également fait appel à 15 panélistes qui ont reniflé 400 odeurs et à qui l’on a donné 55 mots pour décrire chaque odeur.

[...] Le plus surprenant, cependant, est que le modèle a réussi des tâches olfactives pour lesquelles il n’avait pas été formé.

Gurumeditation

Un drone autonome piloté par IA a battu des pilotes de drones humains dans une série de courses.

[...] Alex Vanover, Thomas Bitmatta, Marvin Schaepper, ces trois pilotes de drones de renommée mondiale ont été surpassés par une IA lors d’une série de courses. Celle-ci a remporté 15 courses sur 25 et a établi un record de vitesse sur le parcours. Conçue par des chercheurs de l’Université de Zürich et d’Intel, l’IA est baptisée Swift. Les détails de cette expérience sont publiés dans la revue Nature.

La course de drones est un sport où des pilotes humains manœuvrent des quadcoptères à travers un circuit à des vitesses dépassant parfois les 100 km/h. Les pilotes, équipés de casques vidéo, suivent le parcours en temps réel grâce aux caméras embarquées sur les drones. Ces quadcoptères doivent naviguer à travers une série de portes, placées dans un ordre et une orientation spécifiques.

Lors de la compétition entre Swift et les pilotes humains, le circuit était conçu sur une superficie de 25 mètres carrés. Il comportait sept portes que les drones devaient franchir. Le parcours incluait également un virage nécessitant un mouvement acrobatique connu sous le nom de « Split-S », où le drone doit effectuer un demi-roulement suivi d’une demi-boucle descendante à grande vitesse. [...]

La piste de course utilisée pour l’étude. © Leonard Bauersfeld
Trust my Science

Lundi 4/9, 15h15

Nuc : utile ou non ?

Une source d’énergie d’avenir ou du passé ?

— Pourquoi avez-vous décidé de rédiger un ouvrage vulgarisant le fonctionnement de l’énergie nucléaire, en particulier en France ?

Thomas Blosseville — En France, le débat sur l’énergie est longtemps resté cantonné à un cercle d’initiés avec des spécialistes décidant pour la population des infrastructures dont elle avait besoin. On peut le comprendre : le sujet est difficile à appréhender. Mais, en le réduisant à une approche technique, on néglige sa dimension politique, au sens où le modèle énergétique façonne et reflète la manière dont la société s’organise. Dans le cas du nucléaire, le débat s’est structuré autour de positions parfois très contrastées. La filière a ses ardents défenseurs, ses opposants farouches et, entre les deux, il y a une grande partie de la population à qui j’ai voulu m’adresser. [...]

— Le grand public vous semble-t-il correctement informé sur les énergies en général, et sur le nucléaire en particulier ?

Thomas Blosseville — Il l’est de plus en plus et de mieux en mieux. Peut-être même submergé par les informations et l’étendue des interrogations sur le devenir de notre modèle énergétique. Il me paraît donc essentiel de commencer par correctement poser le débat. Sur le nucléaire, l’heure n’est plus à se positionner pour ou contre : les réacteurs sont déjà présents par dizaines sur le territoire français. Tôt ou tard, ils seront arrêtés. Quand et dans quelles conditions ? Beaucoup reste à déterminer. Sans même envisager la construction de nouvelles installations, l’avenir du parc existant est déjà un point structurant pour l’avenir énergétique du pays. [...]

— Pourquoi, à votre avis, un nombre important de citoyens continuent de penser qu’une centrale nucléaire émet du CO2, alors que ce n’est pas le cas ?

Thomas Blosseville — Je le formulerais autrement. Disons que de nombreux citoyens s’interrogent sur le caractère utile ou non du nucléaire face au changement climatique et, plus largement, face à la crise écologique. Ils n’abordent pas le sujet par le seul prisme de la « décarbonation » souvent mise en avant par les responsables politiques. Les citoyens se positionnent de façon à la fois plus globale et plus fine. Ils le font à travers la réalité de leur quotidien. Ils s’intéressent aux besoins à satisfaire et aux usages de l’énergie, pas uniquement à la manière de la produire. Les problématiques liées à la maîtrise des consommations s’enracinent dans les esprits, que ce soit pour des motivations environnementales ou économiques. Sur un autre plan, le nucléaire est loin de rassurer complètement sur la gestion des matières et déchets radioactifs.

Pour ces raisons, le bilan carbone n’est à mon avis pas le seul critère considéré par les Français au moment de juger la pertinence de la filière. [...]

— Les outils de vulgarisation sur l’énergie disponibles en France vous semblent-ils suffisamment qualitatifs et accessibles ? Le grand public dispose-t-il d’informations fiables sur le sujet ?

Thomas Blosseville — L’énergie est de plus en plus abordée dans les médias. Au-delà des informations fiables, l’important me semble de donner du sens, de hiérarchiser et mettre en perspective les faits au regard des enjeux de court et de moyen termes. Dit autrement, de créer les conditions d’une appropriation par chacun d’un sujet aux multiples facettes. C’est encore loin d’être le cas. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment, depuis deux ans, l’État prépare les esprits à la construction de nouveaux réacteurs comme si le sujet avait été largement débattu et tranché collectivement en toutes connaissances de causes et de conséquences.

[...] Beaucoup d’experts assènent des certitudes, mais l’évolution de notre modèle énergétique sera surtout marquée par les incertitudes. C’est à cette réalité que chacun doit se préparer.

Le monde de l'énergie, entretien avec Thomas Blosseville, auteur de Le nucléaire (presque) facile

Lundi 4/9, 14h50

Leurres solides.

Photo : Oleg Solokha pour The Guardian

Dans un atelier poussiéreux, un groupe unique d'experts ukrainiens en armement s'empresse de produire des canons d'artillerie qui ne tireront jamais, des camions radar qui ne peuvent rien détecter et des missiles sans explosifs.

Les pièces sont des leurres qui visent à attirer le feu russe, gaspillant les munitions, les missiles et les drones ennemis tout en protégeant l'équipement réel et les soldats qui l'équipent.

Les compétences de l'équipe, perfectionnées pendant plus d'un an, transforment le plastique, les chutes de bois, la mousse et le métal en copies de systèmes d'armes avancés, suffisamment précis pour convaincre les opérateurs russes de caméras de drones et les troupes aguerries sur le terrain qu'il s'agit de véritables cibles militaires.

Ils mesurent leur succès à la rapidité avec laquelle leurs produits sont détruits. "Quand les militaires viennent nous voir et nous disent 'nous n'en avons plus', cela signifie que nous avons totalement réussi notre travail", déclare l'un d'entre eux.

[...] Frapper un leurre est une erreur coûteuse pour la Russie et signifie également une attaque de moins contre une véritable position ukrainienne. «Cela peut sauver la vie de nos gars, de nos amis qui servent», ajoute le travailleur. "Nous avons un accord avec l'armée pour partager des photos et des restes d'attaques (sur des leurres), comme preuve que nous avons fait du bon travail."

[...] Dernièrement, des astuces ont été ajoutées pour imiter la chaleur des systèmes d'armes réels, de sorte que les modèles sont convaincants non seulement à la lumière du jour, mais aussi la nuit lorsqu'ils sont observés à travers des viseurs à image thermique.

« L'ennemi n'est pas stupide. Nous devons nous adapter à la réalité, nous ajoutons toujours quelque chose de nouveau dans notre travail. Et nous nous évaluons de cette façon : si rien ne se passe lorsque nous envoyons un nouveau modèle, s'il n'est pas ciblé, nous avons quelque chose de mal dans la conception.

[...] Aucun membre de l’équipe n’a d’expérience en théâtre ou en scénographie, mais leur savoir-faire est impeccable. Ils estiment que leurs créations sont supérieures aux leurres gonflables également fabriqués pour les troupes ukrainiennes. [...]

The Guardian, traduction automatique

Lundi 4/9, 12h45

La semaine dernière, je n'ai pas parlé de la polémique qu'a déclenché une adresse du patron des catholiques à un parterre de jeunes russes (si j'ai bien compris) durant laquelle il leur recommandait d'être fiers de la grandeur de leur pays (un truc comme ça). Le Vatican à vaguement rétropédalé.

Nexta, Twitter
La couverture du magazine polonais Wprost, faisant allusion aux déclarations pro-russes du pape Francis.

Cela nécessite des explications pour les non-Polonais. Ce titre de Wprost est anti-occidental, antidémocratique et soutient le parti antidémocratique au pouvoir, le PiS. En Pologne, le PiS d'extrême droite et ses électeurs majoritairement catholiques détestent le pape F., car au départ, la gauche avait de grandes attentes à l'égard de ce pape.

In Poland, Twitter, traduction automatique

Le PiS, soutenu par l’Église catholique polonaise, n’est antirusse que nominalement. En fait, ils sont extrêmement anti-UE. Au début de l’invasion russe en Ukraine, le PiS a organisé une réunion des dirigeants d’extrême droite en Europe qui s’attendaient à une chute rapide de l’Ukraine et étaient prêts à coopérer avec la Russie.

In Poland, Twitter, traduction automatique

Lundi 4/9, 12h40

Rentrée des classes.

Le Monde - Les écoliers s'assoient dans une salle de classe installée dans une station de métro pour éviter les attaques aériennes, dans le contexte de l'attaque russe contre l'Ukraine, à Kharkiv, en Ukraine, le 4 septembre 2023. REUTERS/Vyacheslav Madiyevskyy

Lundi 4/9, 10h05

Reznikov s'en va.

Photo d'Andriy Zhyhaylo/Obozrevatel/Global Images Ukraine

Le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov, annonce avoir remis sa démission au Parlement et a déclaré que « c’était un honneur de servir le peuple ukrainien et l’armée ukrainienne ces vingt-deux derniers mois, la période la plus dure dans l’histoire ukrainienne moderne ».

Le Monde

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé le 3 septembre qu'il avait limogé l'actuel ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, et avait l'intention de le remplacer par Rustem Umerov.

Umerov est actuellement président du Fonds des biens de l'État ukrainien. Zelensky a déclaré qu'il pensait que le ministère de la Défense « avait besoin de nouvelles approches et d'autres formats d'interaction avec l'armée et la société en général » et qu'il espérait que la Verkhovna Rada ukrainienne confirmerait Umerov cette semaine.

ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 3/9, traduction automatique

Suite à la décision du président ukrainien Volodymyr Zelensky, j'ai présenté ma démission au Parlement ukrainien. Je suis prêt pour le rapport. Gardons le cap !" a-t-il écrit sur Facebook, à côté de photos de lui avec sa lettre de démission.

La destitution de Reznikov fait suite à un certain nombre de scandales de corruption impliquant le ministère ukrainien de la Défense. Bien que Reznikov n’ait été impliqué dans aucun des scandales, ils ont néanmoins été perçus comme lui portant préjudice par association.

CNN, traduction automatique

Zelensky a déclaré que l'élimination de la corruption au sein du gouvernement ukrainien était vitale pour les chances de Kiev d'accéder à l'adhésion tant attendue à l'OTAN et à l' Union européenne.

CNN, traduction automatique
Nexta, Twitter
Rustem Umerov, un Tatar de Crimée, est sur le point de devenir le nouveau ministre de la Défense alors que la guerre entre dans une phase critique.

Lundi 4/9, 10h00

Zapo.

Energoatom, Facebook, 4/9, 9h00

Dimanche 3/9, 15h00

Feu signalé par FIRMS au sud de Tcherno.

Report d'un point FIRMS, dépôt de césium au sol (carte européenne)
sur fond Google Earth, capture d'écran

Dimanche 3/9, 11h45

Géographie du dimanche (nous sommes gâtés).

Anton Gerashchneko, Twitter
Un Russe est convaincu que la Russie a un grand avenir devant elle, où elle parviendra à dominer l’Europe et le système solaire.
"Kiev dans trois jours", "Le système solaire en... ?" (traduction automatique)

Dimanche 3/9, 10h45

Géographie du dimanche (suite).

Velina Tchakarova, Twitter
Après que la Chine ait appelé l'Inde à « rester objective et calme » et à éviter de « surinterpréter » la nouvelle carte chinoise, l'Inde publie désormais sa propre carte. (traduction automatique)

Cette carte serait parodique et n'émanerait pas du gouvernement indien (si j'en crois les commentaires). Mais la Corée du Nord a eu chaud.


Dimanche 3/9, 10h40

Nouvelles du front.

Les Russes ont bombardé la ville de Kramatorsk avec un MLRS vers 16h40 [hier]. Apparemment, l'une de leurs cibles était un cimetière.

L'impact du missile a déchiré les tombes. La deuxième armée en Ukraine lutte « courageusement » contre les morts afin de « libérer » les vivants.

Natalka, Twitter, traduction automatique

J'en déduis que les biolabs américains ont dû travaillé sur une souche de zombie résistante à la vodka, mais ça reste une hypothèse.


Dimanche 3/9, 10h35

Belarus.

Un système de reconnaissance des émotions «patriotiques» a été présenté au Technoparc que Loukachenko a visité hier. Le nouveau système aurait montré que les enfants qui écoutaient le leader «éprouvaient de la fierté, du bonheur, de l'intérêt et du respect».

Rebecca Rambar, Twitter

Sur la vidéo, on voit Louka écouter ce blabla et ça n'a pas l'air réciproque, mais je surinterprète peut-être (sans doute).


Dimanche 3/9, 10h15

Éclaté.

Nukes, Twitter
Certains composants de la bombe thermonucléaire B83, 1,2 mégatonnes. Les parties non nucléaires sont au premier plan ; l'ogive nucléaire est le cylindre en forme de balle à l'arrière. (traduction automatique)

Nouvelles utilisations

La B83 est l'une des armes envisagées pour être utilisées dans le projet « Nuclear Bunker Buster », connu pendant un temps sous le nom de « Robust Nuclear Earth Penetrator », ou RNEP. Alors que la plupart des efforts se sont concentrés sur la plus petite bombe nucléaire B61-11, le laboratoire national de Los Alamos analysait également l'utilisation du B83 dans ce rôle.

La charge physique du B83 a été étudiée pour être utilisée dans des stratégies d'évitement d'impact d'astéroïdes contre tout objet géocroiseur sérieusement menaçant. Six de ces ogives, configurées pour le maximum 1,2 mégatonnes de TNT, seraient déployées en manœuvrant des véhicules spatiaux pour dévier un astéroïde de sa trajectoire, s'il présentait un risque pour la Terre.

Wikipedia, B83

Dimanche 3/9, 10h10

Zapo.

La personne en charge de publier sur Facebook les relevés d'eau de Zapo ne travaille pas le dimanche (statistiquement).


Dimanche 3/9, 8h50

Conservez-nous.

Arnano, images commerciales
Support extrêmement stable
Résistance au feu
Résistance aux produits chimiques
Insensible à la lumière
Documents infalsifiables
Conservation analogique renumérisable
Indépendant des évolutions technologiques [lecture sous loupe]
Faible volume d'encombrement
Archive passive sans entretien
Pérennité de plus de 2 000 ans

Arnano, document commercial

Conservez-nous sur la Lune.

Moonarts (traduction automatique)
Cette image ingénieuse et fascinante est le portrait d’une publication individuelle sur Twitter comme représentation de notre identité à l’ère des médias sociaux numériques.

Conservez-nous sous terre.

Andra, Youtube, capture d'écran

Au-delà des enjeux de sûreté, les centres de stockage font partie d’un héritage scientifique et technologique que notre génération transmettra aux suivantes, et qui leur permettra de comprendre les évènements passés, au même titre que d’autres types de patrimoines (architectural, littéraire, artistique, etc.). Les installations de stockage de déchets radioactifs, par leur conception et leur fonction, ont vocation à traverser les siècles. Et les informations sur les déchets radioactifs, leur conditionnement, leur origine et la manière dont ils ont été produits pourront être considérées par nos successeurs comme une source précieuse de connaissances sur l’époque particulière qu’auront été le XXet le XXIe siècles nucléaires.

La mémoire ne se limite donc pas à collecter des éléments du passé et du présent, elle est fondamentalement tournée vers l’avenir, comme un témoignage culturel de l’époque industrielle qui a produit les déchets. [...]

Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs, Conserver et transmettre la mémoire

Conservez-nous sur Terre.

La bataille sémantique autour des boulettes végétales et autres steaks à base de plantes est relancée. Un an après qu’un premier décret publié au Journal officiel, fin juin 2022, interdisant de désigner des produits végétaux par des termes de boucherie, a été suspendu par le Conseil d’Etat, le gouvernement français a notifié, le 23 août, un nouveau texte à la Commission européenne [...]

[...] Si le veto aux termes de « paleron », de « tendron », de « hampe » ou de « bavette » végétaux ne devrait guère perturber le secteur des simili-carnés, celui visant les appellations « steak », « jambon » ou « escalope » porterait davantage à conséquence.

Le projet de décret comporte en outre une seconde liste d’une centaine de termes – parmi lesquels « bacon », « boudin », « lardon », « nugget », « saucisse »… – désignant des produits qui ne pourraient contenir qu’une teneur marginale de protéines végétales (de 0,5 % à 5 % autorisés selon les catégories).

[...] « Les études scientifiques sur le sujet montrent que les consommateurs font très bien la différence entre la viande et ses substituts, souligne Romain Espinosa [chercheur en économie au CNRS]

[...] En attendant les retours de la Commission européenne sur le projet de décret, l’appellation « steak végétal » continue de creuser son sillon. Le 9 mai, le ministre de l’agriculture lui-même employait le terme lors d’une interview radio. Interrogé par Franceinfo sur la nomination de sa directrice de communication, venue de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), Marc Fesneau répondait : « Si elle avait travaillé pour quelqu’un qui fait du steak végétal, ça ne vous poserait pas de problème ? » Preuve que le ministre a bien intégré la distinction entre steak végétal et steak d’origine animale.

Le Monde

Samedi 2/9, 22h00

Cochonneries.

Les sangliers en liberté dans les forêts d’Autriche et d’Allemagne présentent des niveaux de radioactivité qui rendent leur viande impropre à la consommation. Alors que l’on pensait qu’il s’agissait d’une conséquence de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, de nouvelles recherches mettent en évidence une autre source de contamination, plus sombre.

[...] Même si la faune de la zone d’exclusion humaine de 4 200 km2 a fini par se reconstituer, la contamination radioactive des animaux par le césium se poursuit, bien qu’elle ait diminué chez de nombreux animaux. [...] Dans ce que l’on appelle désormais le « paradoxe du sanglier », leurs niveaux de radioactivité restent suffisamment élevés pour dépasser les limites réglementaires applicables à la consommation humaine. Pour comprendre pourquoi, des chercheurs de l’université Leibniz en Allemagne et de l’université technologique de Vienne ont collaboré avec des chasseurs du sud de l’Allemagne pour collecter de la viande de sanglier.

En l’examinant à l’aide d’un détecteur de rayons gamma et de la spectrométrie de masse, ils ont pu déterminer les ratios spécifiques des deux formes de césium. Ces rapports ont révélé que, si une partie de la contamination provenait bien de Tchernobyl, une autre source importante de radioactivité était constituée par les essais d’armes nucléaires menés à l’échelle mondiale dans les années 1960. Le césium libéré par ces essais s’est retrouvé dans les sources de nourriture des sangliers, notamment les truffes souterraines, ce qui explique que leur niveau global de radioactivité ne soit toujours pas revenu à des niveaux sûrs [pour nous...].

[...] L’étude a révélé que 88 % des échantillons testés étaient encore trop radioactifs pour être consommés et que, dans certains cas, la contamination due aux essais d’armes suffisait à elle seule à rendre la viande dangereuse. [...] [Les chercheurs] en ont conclu que les essais d’armes nucléaires menés pendant des décennies ont été une source sous-estimée de contamination des porcs par le césium et que le mélange de matières radioactives provenant de sources multiples est plus persistant et plus dangereux que celui provenant d’une seule source.

[...] Une fois libéré, le radiocésium restera dans l’environnement pendant des générations et aura un impact immédiat sur la sécurité alimentaire et, comme le montre notre étude, pendant des décennies. [...]

[Les ratios entre les isotopes 135 et 137 du césium diffèrent selon leur provenance]
Gurumeditation

Samedi 2/9, 21h30

Avions militaires russes explosés par des drones en carton.

Jour 555 de ma guerre de 3 jours. J'ai demandé à mes généraux comment nous gérerions les F-16 ukrainiens si nous ne parvenions même pas à arrêter les drones bon marché. Ils regardèrent nerveusement la fenêtre.

Dark Poutin, Twitter, traduction automatique

Samedi 2/9, 21h05

Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.

[...] l’Ukraine a remporté ses premiers succès dans son offensive, notamment en s’emparant de Robotyne. Un village insignifiant par rapport aux espaces qui restent à reconquérir par les Ukrainiens, mais un point clef dans leur tentative de percer une brèche dans cette immense digue érigée par les Russes pour les empêcher de passer. [...] Se pose maintenant la question des suites possibles de cette percée, que je vais essayer de résumer sans les caricaturer.

1. « Objectif Crimée » : scénario d’une débâcle des armées de Poutine

Trois facteurs sont favorables à ce scénario :

1.La formidable motivation des combattant(e)s ukrainiens qui ne s’accorderont aucun répit s’ils arrivent à traverser cette digue érigée par les Russes.

2.La rigidité de cette digue qui est devenue du fait de son ampleur (1,000 km de long sur environ 30 de largeur) une ligne Maginot raide et « immobilisante » pour les troupes de Poutine. [...]

3.Plus encore, les armées russes sont épuisées par cette « opération militaire spéciale » qui ne devait durer que quelques semaines. [...]

2. L’asphyxie : le dangereux scénario d’étranglement des forces

Mais si débâcle il n’y avait pas, la percée des forces ukrainiennes déboucherait sur une avancée où chaque km serait à reconquérir par des combats acharnés. Or, il reste seulement jusqu’à octobre pour mener des combats offensifs sans être enlisés par les pluies qui reviendront à l’automne, soit 8 semaines encore « jouables » pour cette offensive, après 12 semaines de combats beaucoup plus intenses que nous ne l’avons perçu. [...] Des unités ukrainiennes figées dans un couloir étroit entouré par les troupes de Poutine risqueraient plus de se faire écraser par l’artillerie russe que de paralyser son dispositif grâce aux coups qu’elles pourraient porter. C’est le problème de l’asphyxie, menée à partir d’une position qui peut être dangereuse aussi : qui étranglerait réellement l’autre ?

3. L’enlisement, le scénario catastrophe qui donnerait du souffle à Poutine

[...] L’offensive n’arriverait pas à percer, ou ne déboucherait pas réellement au-delà de la digue et elle s’enliserait avec l’automne.
Le front resterait quasiment inchangé : la Russie occupe pratiquement 100,000 km2 du territoire ukrainien, alors pourquoi continuer à se battre et abîmer autant de vies pour gagner quelques villages détruits par les bombardements incessants sur la ligne de front ? [...]

Ne pas subir, Guillaume Ancel

Samedi 2/9, 18h00

Tcherno.

Photo de Denys Vishnevsky

Cinq faits intéressants sur Sagittaria sagittifolia L.

1. Cette plante vivace est le seul type de Sagittaire qui pousse en Ukraine.

2. On le trouve dans les eaux stagnantes et à faible débit, au bord des rivières, des étangs et des prairies marécageuses.

3. La sagittaire à feuilles en flèche est une plante aquatique semi-immergée, caractérisée par le phénomène d'hétérophilie, c'est-à-dire que les feuilles ont des formes différentes.

4. Les rhizomes de la sagittaire à feuilles en flèche sont souterrains, aux extrémités desquels se forment des tubercules de la taille d'une noix. Dans de nombreux pays, elles sont consommées : elles contiennent 35 pour cent d'amidon, soit plus que les pommes de terre.

5. En termes de nombre de protéines, les tubercules de la sagittaire à feuilles en flèche sont également plus riches que les pommes de terre. De plus, ils sont considérés comme le polysaccharide le plus connu qui remplit l'estomac et ne provoque pas d'augmentation du poids corporel.

Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook, traduction automatique

Samedi 2/9, 17h50

Je t'appelle pour dire que tout va bien si tu as déjà vu les nouvelles. Il y a eu une explosion ce matin. Je pense que c'était un drone espion, il a été abattu. C'était fort. Ça va.

Olga, Viber (vocal), 10h35

Les enfants derrière ma fenêtre jouent à la guerre. Tout à l'heure c'était l'attaque des drones, maintenant c'est l'artillerie (je crois): pav-pav-pav. Il y en a ceux qui utilisent des bâtons ou des branches sèches des arbres comme des pistolets, les bruits sont différents. Une petite fille demande pourquoi elle ne peut pas faire "pav-pav-pav", un garçon plus âgé (pré-ado, je dirais) explique que son rôle est différent, pour elle c'est "piv-piv-piv". Ils se cachent derrière les garages, je n'entends plus rien.

Olga, Viber(message), 17h50

Samedi 2/9, 17h15

Autosatisfecit.

Aujourd'hui, cela fait un an que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a visité pour la première fois la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (ZNPP) et a créé la Mission de soutien et d'assistance de l'AIEA à Zaporizhzhya (ISAMZ). La présence permanente d'experts de l'AIEA au ZNPP a été essentielle pour réduire la probabilité d'un accident nucléaire.

[...] « Comme je l’ai dit il y a un an, la présence permanente de l’AIEA au ZNPP est d’une grande valeur. Il ne fait aucun doute que cette présence a changé la donne », a déclaré le directeur général Grossi. « La présence de l'équipe ISAMZ dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, en première ligne de la guerre, a été un élément crucial des activités de l'AIEA pour surveiller la situation et aider l'Ukraine. » [...]

AIEA, mise à jour 181, 1er septembre 2023, traduction automatique

Samedi 2/9, 15h05

SaveEcoBot.

Les relevés du dispositif de suivi environnemental SaveEcoBot sont dans la liste des ressources permanentes de Radio-Tchernobyl pour le suivi de la dosimétrie ukrainienne. Il résulte en réalité d'une action citoyenne appuyée sur un réseau de capteurs peu chers destinés à surveiller la qualité globale de l'air, à l'origine dans l’environnement pollué de la ville de Dnipro.

SaveEcoBot

Le chatbot écologique SaveEcoBot est né dans la ville de Dnipro en 2018. L'idée de sa création est venue à l'informaticien Pavel Tkachenko après un an de participation active au groupe d'initiative SaveDnipro et à sa campagne de plaidoyer visant à protéger l'environnement pollué par le TPP DTEK Prydniprovska [DniproEnergo].

C'est ce qui donne à la centrale DTEK Prydniprovska un avantage dans la guerre avec les autorités de la ville. Les dommages environnementaux causés par la centrale électrique sont devenus un casus belli à Dnipro. Les militants veulent que la centrale électrique de DTEK Prydniprovska mette fin à la pollution de l'air. La centrale électrique fait chanter la ville en cessant l'approvisionnement en eau chaude. "Arrêtez de faire pression sur nous, sinon nous fermons la station et vous n'aurez ni électricité ni chauffage", disent les dirigeants de la station aux militants.
Save Dnipro, traduction automatique

En 2017, l'informaticien Pavlo Tkachenko ne voulait pas respirer la fumée multicolore que DTEK Prydniprovska TPP émettait dans l'atmosphère. Lui et un groupe de personnes partageant les mêmes idées ont lancé des actions de protestation, puis la campagne de sensibilisation #Приднипровка_фильтруй, qui a obligé l'entreprise polluante à entreprendre la modernisation environnementale du TPP et à investir près d'un milliard de hryvnias sur ses fonds propres en trois ans.

Un nouveau précipitateur électrostatique, une station moderne de surveillance de l'air, la conservation de deux centrales électriques de Prydniprovka, l'écologisation de la zone de l'accumulateur de scories de cendres, le contrôle de la qualité du charbon et d'autres améliorations environnementales sont les réalisations de la communauté du Dnipro.

La première étape de la mise en œuvre de cette mission a été l'achat d'une station professionnelle certifiée de surveillance de la qualité de l'air pour plus de 200 000 hryvnias et l'achat d'un appareil portable de mesure de la qualité de l'air Aeroqual S500. Le financement participatif a duré plusieurs mois [...] Après cela, l’équipe a décidé de rechercher une solution plus simple et, surtout, plus rapide. Cela a été aidé par nos amis Sensor.Community d'Allemagne avec leur solution open source et open hardware pour la surveillance de la qualité de l'air public.

Nettigo
Pour l'Europe occidentale, les capteurs sont distribuées par l'entité polonaise Nettigo.

[...] Les données sont collectées à partir de 399 stations de surveillance de la qualité de l'air de notre propre production, ainsi que de stations installées par des organismes publics, des collectivités locales, par exemple la mairie de Lviv, des entreprises, des universités et des particuliers.

En plus du chatbot, l'équipe prend également en charge son site Web , où vous pouvez voir une carte de l'installation des stations de surveillance, un indice de qualité de l'air par agglomération, des graphiques interactifs des données historiques et télécharger toutes les données dans un format ouvert.

[...] Les stations de surveillance de la qualité de l'air atmosphérique « SaveEcoSensor » mesurent les particules solides de poussières fines connues sous le nom de PM2,5 et PM10 et des indicateurs météorologiques. Cette information est importante pour tout le monde, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, car vivre dans des endroits où l'air atmosphérique est constamment fortement pollué par des particules solides de poussière, c'est-à-dire des produits de combustion, entraîne des maladies des voies respiratoires et d'autres systèmes du corps humain.

Nettigo

Les Ukrainiens s'intéressent de plus en plus à l'indice de qualité de l'air (AQI PM2,5) , c'est pourquoi jusqu'à 60 000 événements ont eu lieu chaque jour sur le site Web SaveEcoBot lorsque les forêts dites de Tchernobyl brûlaient en avril 2020. [...]

Bloggers4gg, traduction automatique

AQI (Air Quality Indice)

L'AQI est un indice synthétique des concentrations de 6 polluants dans l'air : dioxyde d'azote, dioxyde de soufre, ozone, monoxyde de carbone, particules fines PM 10 et PM2,5 (dont le diamètre est inférieur à 10 et 2,5 microns - le diamètre d'un cheveu mesure de 50 à 70 microns).

IQAIR.com
0-50 - La qualité de l'air est jugée satisfaisante et la pollution de l'air pose peu ou pas de risque ;

51-100 - La qualité de l'air est acceptable ; cependant, pour certains polluants, il peut y avoir un risque sur la santé pour un très petit nombre de personnes inhabituellement sensibles à la pollution atmosphérique ;

101-150 - La qualité de l'air est acceptable ; cependant, pour certains polluants, il peut y avoir un problème de santé modérée pour un très petit nombre de personnes qui sont particulièrement sensibles à la pollution de l'air ;

151-200 - Tout le monde peut commencer à ressentir des effets sur la santé ; les membres des groupes sensibles peuvent ressentir des effets de santé plus graves ;

201-300 - Avertissements de santé de conditions d'urgence ; toute la population est plus susceptible d'être affecté ;

301+ - Alerte de santé : tout le monde peut ressentir des effets de santé plus graves.

AQICN
WAQI

Samedi 2/9, 14h30

Colibacilles dans la soupe (suite).

La Fondation Nobel a annoncé qu’elle renonçait à inviter les ambassadeurs de Russie et de Biélorussie à la cérémonie de remise du prix Nobel de cette année à Stockholm, après la colère suscitée par son invitation. La fondation suédoise avait annoncé jeudi qu’elle revenait à sa pratique antérieure consistant à inviter les ambassadeurs de tous les pays représentés en Suède.

« Nous avons choisi de réitérer la mesure d’exception de l’an dernier, c’est-à-dire de ne pas inviter les ambassadeurs de Russie, de Biélorussie et d’Iran à la cérémonie de remise des prix Nobel à Stockholm », écrit-elle finalement dans un communiqué.

Le Monde

L'ambiance aurait été naze.

[...] Dmitri Mouratov a reçu le prix Nobel de la paix en 2021 pour ses efforts visant à promouvoir la liberté d’expression et la liberté d’information, ainsi que le journalisme indépendant. Il est triste que les autorités russes tentent maintenant de le réduire au silence », a déclaré Berit Reiss-Andersen, présidente du comité Nobel norvégien, dans un communiqué. « Les accusations portées contre lui sont motivées par des considérations politiques », a-t-elle ajouté.

Vendredi, la Russie a annoncé avoir inscrit le rédacteur en chef de Novaïa Gazeta sur sa liste d’« agents de l’étranger », qualification utilisée pour étouffer les critiques. Le ministère de la justice russe a déclaré que M. Mouratov avait « utilisé des plates-formes étrangères pour diffuser des opinions visant à former une attitude négative à l’égard de la politique étrangère et intérieure de la Fédération de Russie ». [...]

Le Monde [edit]

Samedi 2/9, 14h00

Autoconsommation.

Le ministère de l'Énergie du Kazakhstan a proposé la réintroduction potentielle de l'énergie nucléaire pour réduire la dépendance du pays aux combustibles fossiles, diversifier son mix énergétique et réduire les émissions de CO2. La centrale nucléaire du Kazakhstan (KNPP), qui a été désignée propriétaire/exploitant de la future centrale, a commencé à préparer une étude de faisabilité en 2018 pour justifier la nécessité de l'énergie nucléaire, le choix de l'emplacement de construction de la centrale et examiner les caractéristiques de la centrale. puissance de sortie projetée.

"Le développement de l'énergie nucléaire est devenu une question économique et politique très importante", a déclaré Tokaïev. "Vous savez qu'il existe différentes opinions sur la question de savoir s'il est nécessaire ou non de construire une centrale nucléaire."

Il a souligné qu'en tant que plus grand producteur mondial d'uranium, le Kazakhstan a « tous les droits de construire une centrale nucléaire dans notre pays ». Il a ajouté : « Certains experts estiment qu'il faut construire de petites centrales nucléaires. Cependant, de nombreux citoyens et certains experts sont sceptiques quant à la sécurité des centrales nucléaires. C'est pourquoi nous devons poursuivre les auditions publiques et les discussions approfondies et approfondies sur ce sujet. Nous devons prendre la décision finale sur les questions stratégiques importantes par le biais d'un référendum.

[...] Quatre fournisseurs étrangers potentiels de technologie nucléaire sont envisagés par le Kazakhstan, a indiqué le ministère en janvier. Il s’agit du français EDF, de la China National Nuclear Corporation, de la Korea Hydro & Nuclear Power et du russe Rosatom.

Un réacteur rapide BN-350 refroidi au sodium de conception russe a fonctionné près d'Aktaou [sur la Mer Caspienne] au Kazakhstan pendant 26 ans jusqu'en 1999, produisant de l'électricité et dessalant de l'eau. Le Kazakhstan exploite actuellement des réacteurs de recherche ainsi que plusieurs autres installations nucléaires liées à l'amont du cycle du combustible nucléaire, notamment l'extraction d'uranium.

World Nuclear News, traduction automatique

Kazakhstan, Google Earth, capture d'écran
Site d'Aktaou, Google Earth, capture d'écran
BN-350, Google Earth, capture d'écran

[...] Les travaux de construction [du réacteur BN-350] ont débuté dans le complexe énergétique de Mangyshlak le 10 janvier 1964. Il a été mis en service en juillet 1973. D'une puissance électrique nette de 52 Mégawatts, il développait une puissance brute de 90 MW. En plus de produire de l'électricité pour la ville voisine, il produisait du plutonium de qualité militaire. À partir de 1967, il est couplé à une unité de production d'eau potable par dessalement. La production d'eau potable atteint alors 40 000 m3 par jour.

En 1975, le réacteur est accidenté par une réaction violente du sodium avec de l'eau, ce qui a entretenu un feu de sodium pendant 2 heures.

Après avoir produit une quantité d'énergie électrique totale égale à 91,88 TWh, il est définitivement arrêté en 1999. Le démantèlement est effectué en collaboration avec le laboratoire américain Argonne National Laboratory, qui avait déjà réalisé une expérience similaire lors du démantèlement de l'Experimental Breeder Reactor II arrêté en 1994.

Après son indépendance en 1991, le président Nazerbaïev décide de démanteler les armes nucléaires du Kazakhstan. C'est pourquoi le réacteur BN-350 est devenu une priorité de la lutte internationale contre la prolifération nucléaire en raison du combustible nucléaire usagé présent sur le site (environ 10 tonnes d'uranium hautement enrichi et 3 tonnes de plutonium) de quantité et de qualité suffisante pour construire environ 775 armes nucléaires. En 2010, le combustible, stocké dans les piscines de désactivation du réacteur, a été entièrement transporté à 3 000 km de là, sur le site du polygone nucléaire de Semipalatinsk dans le Kazakhstan-Oriental.

Wikipedia, BN-350

[...] Sur le polygone de Semipalatinsk se trouvent 3 des 4 réacteurs nucléaires kazakhs. Le complexe IGR héberge un réacteur nucléaire modéré au graphite de 50 mégawatts. Le complexe Baykal-1 héberge deux réacteurs nucléaires : un réacteur modéré à l'eau de 60 mégawatts, et un petit réacteur de recherche hybride uranium-zirconium. Les laboratoires de ces complexes disposent aussi de deux cyclotrons et deux accélérateurs de particules.

[...] Le polygone atomique de Semipalatinsk est fermé depuis 1991 sur décision de Nursultan Nazarbayev, président de la République du Kazakhstan. Une enquête de l'AIEA en 1998 a conclu qu'il ne restait pas ou peu de radioactivité attribuable aux essais atomiques.

Semipalatinsk est le site choisi par le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan pour la signature de la Zone exempte d'armes nucléaires en Asie centrale le 8 septembre 2006, pour célébrer le quinzième anniversaire de la fermeture du site. [...]

Wikipedia, polygone nucléaire de Semipalatinsk

Les Russes ont fait comme nous avec leurs colonies.


Samedi 2/9, 13h05

Cannabis.

[...] Les métaux lourds sont naturellement présents dans la plupart des sols et peuvent être retrouvés dans l’air, l’eau et la nourriture. Cependant, certains sols peuvent présenter des niveaux plus élevés, notamment en raison de la contamination par les pesticides et les rejets industriels. Si toutes les plantes peuvent absorber ces substances, le cannabis est un « hyperaccumulateur » doté d’une capacité d’absorption nettement supérieure. Sa croissance rapide et ses longues et larges racines lui confèrent une incroyable efficacité pour capturer non seulement des métaux lourds, mais également des solvants pétroliers et d’autres produits chimiques toxiques. En outre, il peut s’adapter à de nombreux types de sols et peut tolérer ceux hautement contaminés. Cette capacité est telle qu’il a été utilisé avec succès en tant que purificateur pour les terrains situés autour de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. [...]

Trust my Science [l'article évoque le risque de contamination aux métaux lourds pour les fumeurs]

Phytoremédiation.

Selon Alain Vavasseur, responsable d'un laboratoire de physiologie végétale au CEA, cité par Le Parisien, la procédure est même assez simple: «Il suffit de récolter la plante, de la faire sécher puis de l'incinérer, les cendres étant ensuite traitées comme des déchets nucléaires». Contacté par Libération.fr, il précise toutefois «qu'il faut incinérer les végétaux contaminés dans une installation adaptée munie des filtres nécessaires pour retenir les contaminants», au risque sinon de dégager une fumée radioactive.

Libération, 22 avril 2011

En 1990, quatre ans seulement après l’explosion initiale, l’administration soviétique de l’époque avait demandé à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’évaluer la situation environnementale. Les résultats avaient révélé de fortes concentrations de métaux toxiques incluant le mercure, le césium-137, le strontium-90 et le plutonium dans les sols et les tissus végétaux et animaux à l’intérieur de la zone d’exclusion de 30 km entourant Tchernobyl.

A la lumière de ces résultats, des efforts concertés ont été déployés afin de réduire la contamination des sols à l’aide de plantes bénéfiques. Le procédé de la phytoremédiation a été appliqué sans délai.

Plusieurs plantes ayant un bon potentiel d’absorption de contaminants spécifiques ont été utilisées à Tchernobyl. Deux variétés de brassica ont été cultivées pour extraire le chrome, le mercure, le cuivre et le nickel, le maïs pour absorber le mercure (des études ont démontré son excellent potentiel pour le mercure) et plus récemment, le tournesol et le chanvre.

La culture du tournesol a commencé en 1996 lorsqu’une nouvelle variété s’est avérée absolument efficace dans la décontamination ; la culture de chanvre a suivi de près, en 1998. Slavik Dushenkov, un scientifique chercheur allié à Phytotech, une des entreprises ayant planté le chanvre, avait déclaré que « le chanvre représente l’une des meilleures plantes pour la phytoremédiation que nous avons trouvées. »

[...] Dans la région italienne des Pouilles, le chanvre industriel est cultivé à grande échelle pour contribuer à la décontamination de certains des sols les plus contaminés en Europe. Depuis des décennies, les rejets toxiques de l’usine d’acier Ilva, la plus grande d’Europe, polluent et contaminent les sols, les plantes, les animaux et les résidents de la région. Il est défendu de faire paître le bétail dans un rayon de 20 km autour de l’usine.

Depuis 2012, lorsque l’ampleur de la crise est devenue manifeste, les fermiers ont planté des millions de plantes de cannabis dans le but de décontaminer les sols. A la suite de ces efforts, la superficie des terres consacrées au chanvre est passée de 3 à 300 hectares. Environ 100 fermiers cultivent le chanvre, et le mouvement a même stimulé l’économie. Une nouvelle usine vient d’ouvrir et transformera la fibre de chanvre en vêtements et matériaux de construction.

Depuis le désastre de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en 2011, le Japon a été appelé à utiliser le chanvre pour la phytoremédiation. Pourtant, en vertu de la Cannabis Control Law imposée par les Américains lors de l’occupation en 1948, le chanvre ne peut être cultivé qu’avec un permis, et l’octroi de permis est hautement restreint et difficile à obtenir.

Quelques mois après l’accident, les résidents de Fukushima se sont mis à planter des millions de plantes de tournesol ainsi que des champs de moutarde et d’amarante afin d’extraire le césium et d’autres toxines des sols. L’Agence d’exploration aérospatiale japonaise a aussi démarré un projet expérimental avec le tournesol en 2011, et poursuit plusieurs autres projets de phytoremédiation avec des algues, le sarrasin et les épinards. Il ne semble pourtant pas que le Japon ait jusqu’à présent utilisé le chanvre.

[...] Plus récemment, une étude pakistanaise publiée en 2015 a identifié plusieurs gènes dans la plante de chanvre associés à la tolérance aux métaux lourds dont le nickel, le cadmium et le cuivre. Ces résultats peuvent servir à développer des variétés de chanvre transgénique avec un meilleur potentiel d’absorption des métaux.

L’utilisation de chanvre génétiquement modifié dans les projets de phytoremédiation pourrait avoir des suites. En 2017, l’Université de la Virginie a annoncé sa collaboration avec l’entreprise de biotechnologie 22nd Century, laquelle « a breveté des plantes de chanvre particulièrement adaptées à la phytoremédiation ».

Phytotech, l’entreprise de biotechnologie ayant des liens avec l’entreprise de Tchernobyl, a utilisé « des plantes spécialement sélectionnées et modifiées », mais il ne semble pas y avoir d’information disponible au sujet de l’élaboration des variétés exploitées.

[...] Depuis de nombreuses années, les restrictions américaines qui affectent la culture du chanvre ont empêché l’application d’opérations à grande échelle. Cependant, maintenant que de plus en plus d’Etats lèvent ces restrictions, la situation pourrait changer.

L’entreprise de biotechnologie 22nd a déclaré ceci : « comme il y a plus de 30 000 sites qui doivent être décontaminés aux Etats-Unis, on peut s’attendre à l’essor du secteur des affaires entourant la phytoremédiation ».

Sensiseeds

Samedi 2/9, 11h25

Minotaure 2.0

Le robot ANYmal parcourt les tunnels souterrains d'Onkalo
(Image : Tapani Karjanlahti / Posiva)

Un robot à quatre pattes conçu pour fonctionner de manière autonome dans des environnements difficiles a été mis à l'épreuve à plus de 400 mètres de profondeur dans les tunnels du dépôt souterrain de combustible nucléaire irradié d'Onkalo, près d'Olkiluoto, en Finlande.

Une équipe de recherche dirigée par la société suisse de robotique ANYbotics s'est rendue à Olkiluoto en juin pour tester la fonctionnalité de son robot ANYmal dans des installations souterraines. Le test a été organisé par Euratom - la Communauté européenne de l'énergie atomique - en collaboration avec la société finlandaise de gestion des déchets radioactifs Posiva Oy.

[...] Le robot ANYmal utilise des capteurs laser et des caméras pour observer l'environnement et peut localiser très précisément sa propre position. En combinant les données d'observation avec les données de localisation - telles qu'une carte ou des données d'analyse de zone - il peut planifier son itinéraire de navigation de manière indépendante si nécessaire.

[...] Posiva a déclaré qu'Onkalo offrait un cadre unique pour le déplacement du robot, notant qu'il existe des tunnels dans d'autres parties du monde, mais qu'aucune autre installation de stockage souterraine n'a encore été construite. [...]

World Nuclear News, traduction automatique
Anybotics, vidéo commerciale, captures d'écran

Samedi 2/9, 10h25

Zapo.

Energoatom, Facebook, 2/9, 9h00
Energoatom, Facebook, 9 juin, 8h00 [pour mémoire]

Le discours ne change pas :

Même si les occupants russes ont fait sauter le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, la situation reste stable et sous contrôle.
Dès 9h00 le 2 septembre, une légère baisse du niveau d'eau dans le bassin de refroidissement est enregistrée. Actuellement, elle mesure 16,05 m.
Le niveau d'eau dans le canal « chaud » de la TPP de Zaporizhzhya, à partir duquel l'étang du ZNPP est alimenté si nécessaire, est de 17,16 m. Dans le canal « froid » du ZaTPP, le niveau d'eau atteint 10,81 m.
Notez que récemment, le niveau d'eau dans les deux canaux n'a presque pas baissé et que les indicateurs ne dépendent plus du réservoir Kakhovsky, car les rashistes l'ont détruit.
Nous vous rappelons également que les groupes électrogènes du ZNPP ne fonctionnent plus depuis septembre 2022, aucune évaporation supplémentaire active de l'eau du bassin de refroidissement n'a donc eu lieu depuis.

Energoatom, op. cit.

Samedi 2/9, 10h00

Bosnie.

[...] Comme en Ukraine, le conflit avait éclaté pour la première fois lorsque le chef d’un État voisin plus grand avait justifié l’intervention de son armée par l’affirmation d’un statut culturel et historique, soutenant la formation d’un État séparatiste dans l’État. Au milieu de l’année 1993, la couverture médiatique avait commencé à décliner, mais les frappes de missiles et d’artillerie se poursuivaient contre les centres urbains, détruisant des bâtiments historiques, des écoles et des marchés, tuant des centaines de civils, dont des enfants, dans une série d’atrocités déchirantes.

[...] Il y a des limites à toute comparaison entre les conflits bosniaque et ukrainien. Aucun des protagonistes bosniaques n’avait accès à l’arme nucléaire et aucun d’entre eux n’était membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Les différences culturelles entre les Croates catholiques, les Serbes orthodoxes et les Bosniaques musulmans ne trouvent aucune comparaison dans l'Ukraine d'aujourd'hui.

[...] La guerre en Ukraine est une histoire assez claire d’agression russe non provoquée contre un voisin plus petit. Le chef du groupe Wagner, Eugène Prigojine, faisait probablement écho aux opinions d'autres Russes bien informés lorsqu'en juin, lors de sa courte mutinerie, il a dénoncé le mensonge selon lequel l'OTAN l'avait provoquée. (Son sort découragera d’autres de répéter ce point de vue à voix haute dans un avenir proche.) Il n’est pas aussi simple de désigner une faction comme étant l’unique méchant en Bosnie. Toutes les parties ont commis au moins quelques atrocités.

[...] Lorsque la guerre de Bosnie a éclaté pour la première fois, la réponse internationale ressemblait davantage à celle de l’Ukraine de 2014 qu’à celle de l’Ukraine de 2022. Elle a mis à nu la faiblesse du nouvel ordre international arrogant annoncé après la chute du rideau de fer. Les Nations Unies sont allées jusqu'à imposer un embargo sur les armes à toutes les parties, cimentant ainsi un déséquilibre entre les Bosniaques et les Serbes soutenus par la JNA. Les États-Unis et l’Europe ont tenté diverses sortes de navettes diplomatiques impuissantes, tout comme ils l’ont fait lorsque la Russie a annexé la Crimée en 2014. Une force de protection de l’ONU a été déployée en Bosnie pour imposer la stabilité, mais elle disposait de pouvoirs limités et était considérée avec mépris par les différentes factions.

Mais à peu près à ce moment-là, il y a 30 ans, la brutalité implacable de la guerre avait commencé à raidir les vertèbres internationales. En mars 1993, le Conseil de sécurité de l'ONU a convenu d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Bosnie et les chasseurs de l'OTAN ont abattu des avions serbes violant cet accord en février 1994. Au cours de cette année, les forces de l'OTAN et de l'ONU ont lancé des opérations militaires contre un certain nombre de forces serbes. cibles.

Mais le véritable tournant s’est produit un an plus tard. À la suite du massacre de 8 000 hommes et garçons bosniaques à Srebrenica en juillet 1995 et des attaques meurtrières au mortier contre le principal marché de Sarajevo en août, l'OTAN a lancé des frappes aériennes généralisées contre les positions des Serbes de Bosnie, avec un solide soutien d'artillerie de l'ONU. Cette réponse plus acerbe a finalement forcé les Serbes à se joindre à leurs homologues bosniaques et croates pour des pourparlers de paix à Dayton, dans l'Ohio. [...]

[...] La justice a même rattrapé Slobodan Milošević, le chef en exercice de ce qui est généralement reconnu comme le principal État agresseur. Au début du conflit, la communauté internationale semblait intimidée par Milošević. Comme Poutine, il a gardé ses cartes de négociation très près de sa poitrine tout en menant une guerre secrète, donnant le sentiment qu’il lui restait encore beaucoup à faire. La plupart des observateurs ont reconnu qu’il y avait une substance sous-jacente à cette projection – tout comme ils l’ont souvent fait avec le dirigeant russe plus récemment.

Au fil du temps, cependant, il est devenu de plus en plus évident que Milošević, sur la photo de droite, n’était finalement pas un maître des échecs, et les fondements de son pouvoir sont devenus de plus en plus fragiles. Il a finalement été contraint de démissionner de la présidence en 2000 à la suite de manifestations suite à une élection présidentielle contestée, et il a été arrêté l'année suivante par le gouvernement qui lui a succédé pour corruption, abus de pouvoir et détournement de fonds. Le nouveau régime a alors accepté de l'extrader vers La Haye pour y être jugé pour crimes de guerre. Milošević a refusé avec colère d'accepter l'autorité du tribunal et est mort d'une crise cardiaque dans sa cellule de prison alors que son procès était encore en cours.

[...] Alors que la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine , restreignant sa liberté de mouvement international, il est très difficile d'imaginer un scénario dans lequel une Russie post-Poutine livrerait un ancien président à un tribunal international. Il reste encore quelque espoir que les trajectoires de ces deux hommes soient finalement similaires. La réputation de Milošević en tant que maître stratège et sa position apparemment inattaquable dans son pays se sont progressivement effondrées face à une réponse de plus en plus ferme de la communauté internationale, aux revers militaires et au mécontentement croissant dans son pays. [...]

The Interpreter, traduction automatique

Samedi 2/9, 9h20

Mon voisin est anthropophage.

[...] Rédigé par un journaliste ukrainien devenu à la faveur de l’invasion russe un volontaire impliqué dans le soutien à l’armée ukrainienne [...] ce texte, publié le 18 août par Petro Shuklinov sur sa page Facebook, dresse le portrait sombre et parfois même dystopique d’une Ukraine engagée dans une guerre éternelle avec la Russie [...]

[...] Ce texte ne doit pourtant pas être compris comme un constat partagé par l’ensemble de la société ukrainienne — loin de là. [...] Il sort [à un] moment où la société ukrainienne évoque, de plus en plus, et tente d’accepter l’idée d’une guerre longue. [...]

Un soldat ukrainien de la 53e brigade tient des cartouches dans une tranchée sur la ligne de front près de Donetsk, en Ukraine, le samedi 19 août 2023. (AP Photo/Libkos)

Petro Shuklinov — Je pense que la guerre sera sans fin. Il n’y aura pas de paix entre l’Ukraine et la Russie. Même lorsque le pic de la guerre sera passé, la guerre ouverte se transformera en un échange de tirs d’artillerie. Les conflits frontaliers seront la norme, même après la libération du Donbass et de la Crimée. Tant que la Russie existera, il y aura la guerre. Sous une forme ou une autre. Bien sûr, si la Russie devait disparaître, la guerre prendrait fin.

[...] En résumé, je nous vois de la manière suivante :

  1. L’entraînement militaire et les exercices permanents ;
  2. Le temps des faibles est terminé, le temps des forts arrive ;
  3. Dans une nation unique en son genre.

Les deuxième et troisième points changent tout, dans tous les domaines. De la construction à l’éducation. On construit en pensant aux bombardements. On enseigne en tenant compte du conflit permanent. L’anglais devient une langue essentielle, les techniques de tir s’apprennent à l’école. Et, bien sûr, à la fin, ne resteront que ceux qui se mobilisent entièrement.

[...] Je pense qu’avec la transformation de notre conscience, la société mutera. 

Par exemple, ceux qui sont faibles ou qui ne peuvent tenir le coup partiront pour toujours. Il faut l’accepter. Dès que nos frontières seront ouvertes, des centaines de milliers de personnes en quête d’une vie meilleure partiront pour ne plus jamais revenir.

[...] Bien entendu, je ne parle pas de force physique.

Les temps difficiles créent des gens différents, plus forts. C’est un fait que l’histoire nous a montré des centaines de fois. Je l’observe chaque jour autour de moi. Des informaticiens qui pouvaient paraître frêles sont aujourd’hui un fléau opérationnel dans la guerre contre l’ennemi. Je pourrais en dire autant des petits commerçants, des gens du bâtiment, des électriciens. Je ne citerai pas tous les secteurs. Mais je l’ai vu avec mes yeux : des millions de personnes sont devenues des titans par rapport à ce qu’elles étaient avant février 2022.

Peut-être qu’il vaut mieux que je me prenne moi-même comme exemple. Je ne suis qu’un journaliste. J’ai toujours travaillé dans des rédactions. Écrit ou édité des articles. Ai-je jamais pensé que je pourrais organiser un processus impliquant plusieurs millions de dollars pour acheter et livrer plus d’une centaine de voitures indispensables à notre lutte ? Je ne suis qu’un exemple au milieu d’un océan. [...]

[...] Je dirais donc que nous devons nous habituer à être forts. Nous devons nous habituer à l’idée que nous pouvons tout faire. Changer un peu notre regard. Oui, ce sera difficile. À partir de maintenant ce sera encore plus difficile. Nous avons de nombreux problèmes. Beaucoup de choses à changer. Merci à ceux qui nous les rappellent. Où en serions-nous si ces personnes ne nous les rappelaient pas ? J’espère que de plus en plus de gens choisiront d’agir et de changer plutôt que d’avoir peur des problèmes.

[...] N’ayez pas peur du changement. Acceptez les changements. Et croyez en vous. Mes amis, nous aurions dû mourir il y a longtemps. Selon toutes les prévisions. Au lieu de cela, nous sommes là. Nous avançons. Nous changeons. Nous construisons. [...]

Le Grand Continent, Fabrice Deprez

Ah ben, si j'avais les mots, j'aurais dit exactement la même chose.

Olga, Viber

Samedi 2/9, 9h00

Ma chérie, si l'on allait en Iran mi-octobre ?

[...] Pour un automne au chaud, l’air se fait plus respirable au Moyen-Orient à mesure que la saison avance. En Iran, l’arrière-saison est agréable. Elle voit le retour d’une certaine fraîcheur, et permet des visites culturelles plus confortables. On s’attable de nouveau en terrasse pour le thé, sous les arbres qui se colorent. Les Iraniens célèbrent l’automne avec de grandes fêtes zoroastriennes. Mehregan, début octobre, marque l’équinoxe d’automne. C’est l’un des plus anciens festivals d’Iran. Au programme : rassemblements en costumes traditionnels et repas de fête. [...]

Le Figaro, où partir en octobre ?

Vendredi 1/9, 22h40

Géographie chinoise (suite).

L'Inde a protesté après que Pékin a publié la carte montrant le nord-est de l'État d'Arunachal Pradesh et le plateau controversé d'Aksai Chin comme territoire chinois.

Pékin a répondu en disant que ses voisins devraient s'abstenir de « surinterpréter » la question.

Par ailleurs, les médias rapportent que le président chinois Xi Jinping risque de ne pas participer aux négociations des dirigeants du G20 la semaine prochaine à Delhi.

[...] L'Inde n'est pas le seul pays à s'opposer à la carte : jeudi, les Philippines et la Malaisie ont protesté contre la revendication de propriété de la Chine sur la majeure partie de la mer de Chine méridionale figurant sur la carte. Taïwan – que la Chine considère comme une province séparatiste qui sera éventuellement sous le contrôle de Pékin – s'est également opposée à son inclusion sur la carte.

[...] Jeudi, la Chine a indiqué qu'elle ne bougeait pas sur la carte – la frontière contestée est une question qui trouble les relations depuis des années.

"Il s'agit d'une pratique courante dans l'exercice de la souveraineté de la Chine conformément à la loi", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin. "Nous espérons que les parties concernées pourront rester objectives et calmes, et s'abstenir de surinterpréter la question."

BBC News, traduction automatique
Commentaire : "Inde, donnez simplement à la Chine les territoires contestés pour que nous puissions avoir la paix." Twitter, traduction automatique

Vendredi 1/9, 22h20

Des étrons menacent le potage : tirer la chasse ou pas.

Nexta, Twitter
La décision de la Fondation Nobel semble particulièrement cynique, surtout si l’on considère que le prix Nobel Ales Bialiatski est reconnu comme prisonnier d’opinion et est illégalement détenu dans une prison biélorusse. (traduction automatique)

La Fondation Nobel, qui organise la remise des prix et un dîner de gala dans la capitale suédoise, a annoncé jeudi qu’elle inviterait cette année tous les ambassadeurs des pays présents en Suède et en Norvège, pour favoriser le dialogue en faveur de la paix. L’an dernier, elle n’avait pas convié les ambassadeurs russe et biélorusse en raison de la guerre en Ukraine, ainsi que l’ambassadeur iranien à cause de la répression du mouvement de protestation.

[...] Le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, s’est dit « très surpris » par ces invitations. « Je ne l’aurais pas fait si je devais m’occuper des invitations à une cérémonie de remise de prix et je comprends que cela dérange en Suède et en Ukraine », ajoute-t-il dans une déclaration à l’Agence France-Presse.

Pour la Fondation Nobel, « il est clair que le monde se divise de plus en plus en sphères et que le dialogue entre points de vue divergents est de plus en plus réduit », a, de son côté, déclaré Vidar Helgesen, son directeur, dans un communiqué. « Pour inverser cette tendance, nous élargissons notre invitation à célébrer et comprendre le prix Nobel et l’importance d’une science libre, d’une culture libre et de sociétés libres et en paix », ajoute-t-il.

Le Monde

[...] À la radio nationale suédoise, l'eurodéputée libérale suédoise Karin Karlsbro s'est demandé pourquoi la fondation avait invité « trois États voyous… qui répriment leurs citoyens, mènent la guerre et la terreur à la fois dans leur propre pays et dans les pays voisins » et « ne souscrivent en aucun cas aux valeurs démocratiques ». [...]

CNN, traduction automatique

Vendredi 1/9, 18h25

Gabon (suite).

Narratif nuc : l'aubaine des réacteurs naturels.

Illustration Nicolas Waeckel

En 1972, le laboratoire d’enrichissement de Pierrelatte a analysé un échantillon provenant d’une mine gabonaise située à Oklo près de Franceville et a mis en évidence un déficit d’uranium 235 (235U). Certes, la proportion d’uranium 235 issu de la mine d’Oklo (0,717%) ne présentait qu’une très faible différence avec celle observée dans les autres gisements (0,7202%) mais ce déficit constituait une anomalie qui n’avait jamais été observée. Les investigations menées par le CEA ont conclu que cette anomalie ne pouvait s’expliquer que si ces échantillons avaient connus une réaction de fission, identique à celle qui a lieu dans un réacteur nucléaire !

[...] Toutes les conditions d’une réaction auto-entretenue, par ailleurs décrites par Paul Kazuo Kuroda de l’université de l’Arkansas, sont présentes sur le site d’Oklo. D’autres hypothèses ont bien été envisagées, mais la découverte de traces de produits de fission, comme les signatures isotopiques du néodyme ou du ruthénium, ont validé la thèse de réacteurs naturels spontanés. La région d’Oklo  reste à ce jour le seul endroit connu de réacteur nucléaire naturel ; seize sites de ce type ont été découverts à proximité d’Oklo et un à Bangombé, à une trentaine de kilomètres, avec des traces de réactions de fission datant de près de 2 milliards d’années.

La réaction nucléaire a pu ainsi se maintenir localement, sans doute de façon intermittente, durant plusieurs centaines de milliers d’années et générer, à l’instar des réacteurs industriels d’aujourd’hui, des produits de fission non volatils. Les observations ont confirmé qu’à Oklo ces produits de fission n’ont migré, en 2 milliards d’années, que de quelques centimètres. La nature a donc confiné localement ces éléments radioactifs, non pas durant des centaines de milliers d’années, ni même des millions d’années, mais pendant deux milliards d’années, sans barrière ouvragée ni emballages spéciaux.

Patrimoine nucléaire et climat
Pour la science
les gisements d’Oklo réunissaient toutes les conditions pour devenir des réacteurs nucléaires. Leur production d’énergie a été évaluée à 100 kilowatts en moyenne par réacteur ; 100 000 fois moins que la production des réacteurs industriels. Ils ont fonctionné pendant 100 000 à 800 000 ans. En conséquence, ils ont produit des déchets radioactifs. Une partie de ces déchets a été évacuée dans par les eaux d’écoulement, mais l’étude des couches géologiques environnantes a montré que les matériaux proches du gisement en avaient retenu une autre partie.

[...] « Nous voulons que les gens en sachent plus sur la radioactivité naturelle et qu’ils prennent conscience du fait que la radioactivité est un phénomène omniprésent dans la nature qui ne présente aucun danger à de faibles niveaux. Elle est présente dans les sols et les murs de nos maisons, dans la nourriture que nous consommons, dans l’air que nous respirons et même dans nos corps », explique Ludovic Ferrière. « Quel meilleur moyen d’expliquer cela que d’exposer un échantillon authentique d’Oklo, où une fission nucléaire s’est produite naturellement il y a des milliards d’années ? ». [...]

AIEA, juin 2018, traduction automatique

[...] L’exemple des réacteurs « naturels » d’Oklo constitue une base d’informations particulièrement intéressante pour l’étude du stockage géologique des déchets radioactifs. Les observations faites sur place valident ainsi le stockage en profondeur des déchets radioactifs de l’industrie nucléaire, même sur de très longues durées. Aucun impact sur la faune n’a été mis en évidence, comme l’ont confirmé les découvertes, à proximité du site d’Oklo en 2010, de traces d’organismes pluricellulaires, puis en 2014 de fossiles macroscopiques (dont les tailles allaient jusqu’à 17 cm) datant de 2 milliards d’années. Or à cette période, le réacteur « naturel » d’Oklo était en pleine activité.

Patrimoine nucléaire et climat, op. cit.

[...] C'est aussi à 30 km de là qu'on trouve les plus anciennes traces d'organismes pluricellulaires connues à ce jour (2020), datées de la même époque, le groupe fossile de Franceville : le CNRS annonce en 2010 la découverte à Franceville des traces de vie pluricellulaire organisée. En juin 2014, il confirme cette découverte par de nouveaux fossiles macroscopiques d'une taille allant jusqu'à 17 cm et confirme l'âge de 2,1 milliards d'années.

Cette date est approximativement la même que celle à laquelle le réacteur était en activité. Ces deux phénomènes sont indépendants, mais une conséquence de leur proximité géographique est que la datation des couches contenant les fossiles a été très vite acceptée, la zone étant très bien connue des géologues français [...]

Wikipedia
Gabonionta, Wikipedia
[...] Un hiatus de plusieurs centaines de millions d'années sépare Gabonionta de la vague suivante des multicellulaires, actuellement connus (les algues rouges apparues il y a environ 1 200 Ma), et encore davantage de la faune de l'Édiacarien (datée d'environ 585 Ma).
[...] Pour les paléontologues, les gaboniontes pourraient représenter une forme de vie éteinte, sans descendance connue, une sorte de « premier essai » radiatif de vie multicellulaire. Si ce sont bien des eucaryotes, et s'ils ont effectivement disparu sans descendance, les raisons restent à explorer (environnementales, ou peut-être bactériennes, ou virales), peut-être liées à la fin de la « Grande oxydation » lors de l'« évènement Lomagundi », une euxinisation [apparition de sulfure d'hydrogène dans un système aquatique fermé] des eaux océaniques. [...]

Vendredi 1/9, 18h05

Incendies électriques.

Tôt le matin du 8 novembre 2018, une forte rafale de vent a fait tomber une ligne électrique appartenant à Pacific Gas & Electric, ou PG&E, le service public d'électricité qui dessert la majeure partie de la Californie. Lorsque la ligne a touché le sol, elle a enflammé un lit d’aiguilles de pin sèches, déclenchant un incendie qui est rapidement devenu incontrôlable. L'incendie, connu sous le nom de Camp Fire, allait détruire plus de 18 000 structures et tuer des dizaines de personnes, ce qui le classerait comme l'incendie de forêt le plus meurtrier et le plus destructeur de l'histoire de la Californie.

Dans les années qui ont suivi l'incendie, PG&E a fait face à une série de poursuites civiles et pénales de la part des victimes de l'incendie, des autorités municipales et des compagnies d'assurance, cherchant à tenir le service public responsable du déclenchement de l'incendie. Alors que les actions de l'entreprise s'effondraient, l'entreprise a déposé une demande de mise en faillite et a ensuite plaidé coupable à 84 chefs d'accusation d'homicide involontaire suite à des décès par incendie. Afin de sortir de la faillite, l'entreprise a versé 23 milliards de dollars à divers plaignants et créanciers. [...] En manque de liquidités, l'entreprise a augmenté ses tarifs : la facture moyenne du client PG&E augmentera de 18 % cette année et de 32 % d'ici 2026.

Photo de Mike Newbry

Les lignes électriques et autres infrastructures électriques ont déclenché des centaines d’incendies dans l’Ouest américain au cours des dix dernières années, et ces incendies de forêt ont détruit des milliers de maisons et brûlé des millions d’acres. Dernier exemple en date, les incendies de forêt meurtriers à Maui ce mois-ci semblent avoir été déclenchés par des infrastructures électriques.

[...] "Il semble qu'il y ait cette tendance historique selon laquelle les services publics se contentent de payer pour les incendies, de payer pour les incendies, puis il y a une tendance catastrophique et ils se font tabasser", a déclaré Todd Logan, avocat au cabinet d'avocats Edelson PC qui a gagné des procès contre PG&E et PacifiCorp. "Et puis ils commencent à changer leurs pratiques."

[...] "Les contribuables doivent absolument payer le coût des activités du service public", comme l'enfouissement des lignes électriques et l'élagage des arbres, a déclaré Michael Wara, chercheur principal à la faculté de droit de Stanford et expert de la manière dont le changement climatique affecte les services publics. "Les poursuites judiciaires entraînent également des sanctions importantes, et quelqu'un devra les payer – et la réalité est que ce seront les clients de l'entreprise et les actionnaires."

[...] Au lieu de dépenser de l’argent pour prévoir les perturbations météorologiques ou pour renforcer leurs lignes électriques contre ces perturbations, [les exploitants] ont simplement dépensé de l’argent pour les réparer par la suite. Dans le cas de PG&E, cela a permis aux anciennes lignes de transmission de vieillir et de s'user, augmentant ainsi le risque d'inflammation.

[...] De grands fournisseurs d’électricité comme PG&E et Southern California Edison ont embauché des météorologues en interne, investi des millions dans une modélisation avancée des incendies et déployé des centaines de capteurs sur leurs réseaux électriques afin d’identifier les zones à risque. [...] PG&E a coupé des milliers d'arbres et enterré plus de 300 miles de lignes électriques [...] Parallèlement, une étude récente a révélé que l’enfouissement des lignes électriques en Californie a tendance à profiter aux communautés riches et à laisser de côté les zones à faible revenu.

[...] La question clé que se posent les services publics est de savoir quelle part de ces travaux d'amélioration des infrastructures ils doivent effectuer pour éviter d'être tenus responsables d'avoir déclenché des incendies, explique Wara.

[...] L'adaptation au changement climatique nécessitera la reconstruction des routes, des systèmes d'approvisionnement en eau et des lignes de transport en commun, et les gouvernements locaux de tout le pays ont déjà du mal à suivre le rythme. Cependant, en ce qui concerne les infrastructures électriques, les efforts d'adaptation en Occident ne sont pas menés par les gouvernements mais par certaines des plus grandes entreprises du pays, des entreprises détenues par des investisseurs qui doivent également penser à redistribuer les bénéfices aux actionnaires. Cette dynamique signifie que même lorsque la loi permet aux victimes d'arracher de l'argent aux grands services publics responsables de bon nombre des pires incendies de la région, ce sont les résidents ordinaires qui finissent par payer la facture de l'adaptation.

Bulletin of the Atomic Scientists, Jake Bittle, Qui doit payer pour la prévention des incendies de forêt ?, traduction automatique

Vendredi 1/9, 18h00

Tcherno.

Les points chauds (incendies) au dessus de Poliské n'apparaissent plus sur la carte FIRMS.


Vendredi 1/9, 15h35

Zapo.

Energoatom, Telegram, 1/9, 9h00

Vendredi 1/9, 13h55

Un certain manque d'imagination.

La destructivité de la culture dominante – la civilisation industrielle – repose sur un éventail de facteurs, parmi lesquels figure le manque d’imagination. J’ai beaucoup pensé à cela après la catastrophe nucléaire de Fukushima, notamment après avoir lu trois réactions assez typiques, dont chacune faisait montre de moins d’imagination que la précédente.

1.

La première était celle de George Monbiot, un fervent militant du « mouvement climat » qui, dix jours à peine après le tremblement de terre et le tsunami, écrivait dans le Guardian : « En conséquence du désastre de Fukushima, je ne suis plus neutre vis-à-vis du nucléaire. Je soutiens désormais cette technologie. » D’après lui, cette catastrophe – des émissions massives de radiations hautement toxiques – n’était pas liée à la production et au stockage routiniers de matériaux hautement radioactifs, mais était le fruit d’une catastrophe naturelle combinée à un « legs de mauvaise conception et d’économies de bouts de chandelle ». Si les capitalistes concevaient un peu mieux ce monstrueux processus, semble-t-il croire, ils pourraient continuer à produire et à stocker des matériaux hautement radioactifs sans générer d’accident.

[...] Pourtant, il n’est pas très difficile de comprendre que la reproduction quotidienne d’actions aussi incroyablement dangereuses que le stockage intentionnel de matériaux hautement toxiques et radioactifs implique que leur éventuelle et catastrophique dissémination n’est pas tant accidentelle qu’inéluctable : nous ne devrions pas nous inquiéter de savoir si cela peut arriver, mais quand, à quelle fréquence, et avec quels impacts. [...]

2.

[...] À la fin du mois de mars de la même année, un responsable de l’agence japonaise de réglementation nucléaire déclara au Wall Street Journal que le Japon ne remettrait pas en question l’énergie nucléaire à la suite de Fukushima, parce que « le Japon ne pourrait pas continuer sans l’énergie nucléaire pour couvrir ses besoins énergétiques actuels ». Il expliqua qu’une réduction importante de leur production d’énergie nucléaire entraînerait des black-out, puis ajouta : « Je ne pense pas que quiconque puisse imaginer une vie sans électricité. » Sa réaction est tout sauf surprenante. La plupart des exploiteurs ne peuvent imaginer leur vie sans les avantages qu’ils tirent de leur exploitation et, plus important encore, ils ne peuvent imaginer que quiconque puisse concevoir de vivre en exploitant moins. Beaucoup de propriétaires d’esclaves ne pouvaient imaginer leur vie sans ceux qu’ils asservissaient au quotidien.

[...] Le manque d’imagination dont cela témoigne est stupéfiant. Du moins, il le serait s’il ne s’expliquait pas déjà par la relative insensibilisation à laquelle nous exposent nos addictions et notre asservissement aux techniques autoritaires, techniques qui sont en quelque sorte devenues des croyances parmi les plus incontestables de cette culture. Les humains ont vécu sans aucune électricité d’origine industrielle durant pratiquement toute leur existence ; nous avons prospéré sur tous les continents, sauf en Antarctique. [...]

[...] La réponse ? Ce n’est pas notre problème. Et à moins que les capitalistes ne parviennent à réaliser ces actions sans nuire aux autres communautés, y compris aux communautés non humaines, le véritable problème auquel nous sommes confrontés est le suivant : comment fait-on pour les arrêter ? [...] Soyons clairs. Il n’est pas de ma responsabilité de trouver un moyen de fournir l’énergie dont les capitalistes ont « besoin » pour faire tourner leurs usines (en fait, ce dont ils ont besoin, c’est de respirer de l’air pur, de boire de l’eau propre et de manger des aliments nutritifs ; ils n’ont pas « besoin » de faire tourner des usines). Ce n’est pas non plus celle de tous les autres qui sont lésés par cette production d’électricité. Et si cette électricité ne peut être produite sans nuire à d’autres communautés, elle ne devrait pas être produite du tout. [...]

3.

Ce qui m’amène au troisième article, intitulé « Qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour renoncer à l’énergie nucléaire ? » L’auteur y discutait, comme l’avaient fait avant lui le fonctionnaire japonais et pratiquement tous ceux qui tiennent l’économie en plus haute estime que la vie sur Terre, de l’importance d’une énergie bon marché pour l’économie industrielle. Mais il avait tout faux. La véritable question est en fait : qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour la perpétuation de l’énergie nucléaire ? Et plus généralement : qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour la perpétuation du mode de vie industriel ?

Étant donné que la production d’électricité industrielle n’est pas soutenable et que de nombreuses personnes, y compris non humaines, sont régulièrement tuées par cette technique, voici une autre question qui mériterait d’être posée : que restera-t-il du monde lorsque nous viendrons au terme de la production électrique ? [...]

Greenwashing Economy, Débrancher devient vital, Derrick Jensen, 1 juin 2023

Vendredi 1/9, 10h30

Carton.

Corvo/Sypaq

Pour frapper des infrastructures militaires russes comme les aéroports d’où les bombardiers décollent, ou plus symboliquement Moscou, l’armée ukrainienne exploite actuellement des drones suicides en… carton. Conçus en Australie, ils sont difficilement détectables par les radars et peuvent gravement endommager les aéronefs militaires russes.

[...] Ces drones suicides proviennent d’Australie. Baptisés Corvo et produits par la société Sypaq, ces avions en carton mousse cirés sont plutôt conçus pour la surveillance et des opérations de livraison. Mais les Ukrainiens les auraient transformés en drones explosifs. L’Australie en aurait livré 500 depuis le printemps aux forces armées de Kyiv.

Corvo

[...] L’aile mesure deux mètres d’envergure et la masse à vide est de 2,4 kilos. La capacité d’emport est de 3 kilos, mais une version plus lourde permet de porter jusqu’à 6 kilos. Les Ukrainiens exploitent donc cette capacité pour emporter une charge explosive. C’est encore peu pour faire de gros dégâts, mais suffisant pour neutraliser des avions de combat. [...] Compact lorsqu’il n’est pas monté, il s’assemble facilement et se lance à la main ou avec une catapulte. Mais surtout, sa structure constituée de carton, le rend indétectable par les radars, ce qui permet aux Ukrainiens de montrer à la population russe que les systèmes de défense aérienne ne protègent pas les bases militaires.

Futura-Sciences

Vendredi 1/9, 10h00

Le cauchemar nucléaire français.

Un monsieur se plaint amèrement : pas facile de porter la vérité.

[...] les médias n’arrêtent pas d’évoquer le fait que le vent de l’histoire semble avoir tournée pour le nucléaire. [...] [Mais] l’avenir de notre secteur nucléaire est loin d’être rassurant, car de nombreux obstacles subsistent encore, à commencer par la présence d’acteurs influents qui sont loin de nourrir de bonnes intentions à son égard.

[...] Commençons par examiner les points clés des discours des acteurs professionnels mal intentionnés vis-à-vis d’un renouveau du nucléaire en France (le caractère dogmatique de la position des ONG anti-nucléaires n’a pas sa place dans une réflexion économique et technologique).

ASN

Pour arriver à développer des unités nucléaires en France, il faut déjà en effet réussir à surmonter le parcours du combattant dressé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Il suffit de revenir sur la prise de position de cette dernière le 14 juin dernier, où elle a précisé qu’elle ne prendrait formellement position sur la poursuite de l’exploitation des réacteurs au-delà de 50 ans qu’au moment de leur cinquième visite décennale. En conséquence l’ASN a précisé « qu’au mieux elle ne pourra avoir une position sur le sujet que fin 2026 », et elle demande donc à EDF de justifier de manière anticipée l’hypothèse d’une poursuite du fonctionnement des réacteurs actuels jusqu’à 60 ans et au-delà.

Comment ne pas opposer à cette vision très contraignante celle de la NRC américaine. En effet, au 15 juin 2023, 87 des 92 réacteurs nucléaires commercialement exploités aux États-Unis ont vu leur licence prolongée à 60 ans. Faut-il considérer les américains comme des irresponsables, ou l’ASN en fait-elle trop en termes de sureté, à moins évidemment que sa position ne soit justifiée par un mauvais management historique du parc par EDF, ce qui pourrait expliquer des craintes sécuritaires qui n’existent pas aux USA.

RTE

Mais la situation actuelle du nucléaire doit également beaucoup à RTE [Réseau de Transport d’Électricité], qui s’est évertué pendant dix ans, pour plaire en particulier aux administrations précédentes, à expliquer que la consommation d’électricité n’augmenterait quasiment pas, position commode pour justifier de ne pas avoir besoin de prolonger le parc, et encore moins d’augmenter sa capacité. [...] Si, depuis, RTE a fini par reconnaitre que ces prévisions étaient erronées, son objectif est quand même atteint, car il est trop tard pour que les EPR2 puissent répondre au pic de production qui s’annonce, ce qui laisse la voie libre aux ENR.

ENGIE

Après s’être refusée ces dernières années à s’engager sur le nucléaire en France (ce qui n’avait pas été le cas sous la Présidence de Gerard Mestrallet, mais à l’époque c’était EDF qui avait fait barrage), Engie peut maintenant emboiter le pas à RTE [...] Engie ne perd pas de vue ses propres intérêts pour essayer de sauver son réseau gazier tout en renforçant sa stratégie renouvelable. [...] Ainsi, en cas d’une faible disponibilité du nucléaire historique, d’un retard de cinq ans dans la construction des nouveaux EPR, et d’une rénovation des bâtiments trop lente, le groupe a « la conviction » qu’un développement supérieur de l’éolien et du solaire, par rapport au scénario de référence, permettrait d’offrir une sorte d’assurance contre ce risque.

Le monde l'énergie, Une tribune sur les obstacles qui se dressent sur la relance du nucléaire en France, en trois parties, signée Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE).

Les commentaires sont plus longs que l'article : suite de rebonds qui réfutent chacun la compétence du précédent intervenant. Le premier, néanmoins, ajoute EDF à ce trio infernal pour son incapacité à démarrer l'EPR de Flammanville.

Parmi les acteurs professionnels mal intentionnés vis-à-vis d’un renouveau du nucléaire en France, Monsieur Nieuviaert semble avoir oublié le principal : EDF !
En effet, en 2005 EDF est chargée de la création du nouveau nucléaire avec notamment celle d’un prototype qui sera construit à Flamanville avec un début de construction en 2007 pour une livraison clef en main et opérationnel en 2012, démontrant ainsi sa capacité à développer un réacteur de nouvelle génération en 5 ans. Cette démonstration faite EDF pouvait à partir de ce moment honorer toutes commandes par l’état et gouvernement étrangers, de ce nouveau type de réacteur.
L’avenir du nucléaire français était donc entre les mains d’EDF, qui n’a pas livré son produit en 2012, ni 2013, ni 2014…2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 …et après ? on ne sait toujours pas !
Soit EDF est le plus hypocrite des opposants au nucléaire et a volontairement saboter sa démonstration de faisabilité, soit EDF est incapable de construire ce qu’il croyait maitriser !

Vendredi 1/9, 9h10

De l'hydrogène blanc (blanc, on vous dit).

[...] Blanc ? Gris ? Derrière ces « couleurs » de l’hydrogène se cache en fait sa provenance en lien avec son mode de production. Pour rappel, l’hydrogène est un gaz qui, la plupart du temps, est combiné à d’autres éléments, dans l’eau, dans les énergies fossiles…

L’hydrogène gris correspond ainsi à l’hydrogène produit en usine par transformation de gaz naturel. Il s’agit actuellement de la première provenance d’hydrogène utilisée comme source d’énergie, qui est critiquée pour la quantité de CO2 émise durant le procédé. L’hydrogène noir est quant à lui produit à partir de charbon, l’hydrogène vert est lui le résultat d’électrolyse de l’eau avec de l’électricité produite à partir d’énergie renouvelable. Pour toutes ces formes d’hydrogène, on parle donc d’énergie secondaire. L’hydrogène blanc, qui nous intéresse ici, correspond à l’hydrogène déjà présent en l’état dans la nature. Il s’agit alors d’une source d’énergie primaire.

[...] En recherche scientifique comme ailleurs, il arrive que l’on découvre quelque chose que l’on ne cherchait pas, voire même que l’on découvre quelque chose d’intérêt supérieur à ce que l’on cherchait. C’est la sérendipité. C’est ce qui nous est arrivé en sondant le sous-sol lorrain depuis la commune de Folschviller et en y dénichant un gisement potentiel d’hydrogène blanc.

[...] nous avons été surpris de constater que l’hydrogène était présent en forte proportion et que sa concentration augmentait avec la profondeur pour atteindre 20 % à 1 250m de profondeur. De telles proportions nous permettent désormais de considérer qu’à 3000 m de profondeur, la teneur en hydrogène pourrait dépasser 90 %, d’après nos modélisations. Ainsi et sur la base des données gazières à -1 100m (14 % d’hydrogène), ce gisement lorrain pourrait contenir jusqu’à 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc, c’est-à-dire plus de la moitié de la production annuelle mondiale actuelle d’hydrogène gris.

[...] Pour le grand public, l’hydrogène peut cependant parfois faire peur, du fait, notamment dans les esprits plus âgés, d’images du Zeppelin LZ 129 Hindenburg. Gonflé à l’hydrogène, ce dirigeable, en explosant en plein vol en 1937 a durablement entaché l’image de ce gaz. Comme tous les gaz fossiles, certes, l’hydrogène est inflammable et explosif. Il peut former des mélanges explosifs dès que sa concentration dépasse 4 % dans l’air. Cependant, il n’y a pas de risque d’explosion dans le milieu souterrain, notamment dans les roches carbonifères de Lorraine, car il n’y a pas d’oxygène. Un des défis d’une potentielle exploitation future consiste donc à éviter tout contact de l’hydrogène avec l’oxygène de l’air dans les unités de séparation et de distribution.

The Conversation, Découverte d’un potentiel gisement d’hydrogène colossal en Lorraine

Vendredi 1/9, 8h35

Du nuc pour capter du CO2.

World Nuclear News
[...] Une partie de l'étude proposée examinera la faisabilité d'une nouvelle conception de système DAC qui intègre le petit réacteur modulaire BWRX-300 de GE Hitachi et l'électricité renouvelable pour permettre de capturer le gaz dans l'air ambiant et de le stocker sous terre ou de l'utiliser comme produit à valeur ajoutée tel qu'une matière première pour les carburants durables destinés à l'aviation.. [...] (traduction automatique)

Mini-journal d'août