2023 : mini journal de guerre – janvier

Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…

Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.

Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.

Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.

2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0


Les infos permanentes :

La situation radiologique semble normale

Mardi 31/1, 23h10

On peut pas être bon partout.

La Russie est constamment prête pour une guerre nucléaire, mais jamais prête pour l’hiver et la saison de chauffage.

La vie en Russie, Twitter, traduction automatique

Ruban de Möbius.

En bref, nous avons commencé une guerre pour mettre fin à la guerre que nous avons commencée.

La vie en Russie, Twitter, traduction automatique

Idées noires.

Si je comprends bien, les tâches de « l’opération militaire spéciale » sont : la destruction de l’économie, la destruction de la population masculine valide, la perte des marchés du pétrole et du gaz, la perte de 300 milliards de dollars de réserves d’or, la dépendance totale vis-à-vis de la Chine, la perte de l’industrie automobile, la transformation en parias et sponsors du terrorisme …

La vie en Russie, Twitter, traduction automatique

Défaitisme.

A ma question : « Pourquoi tu ne veux pas d’enfants ? », certains de mes amis ont répondu : « Pourquoi élever des voyous ! »

La vie en Russie, Twitter, traduction automatique

Mardi 31/1, 22h05

Korruptssia.

Transparency International a publié l’Indice mondial de perception de la corruption 2022. La Hongrie a été reconnue comme l’État le plus corrompu de l’Union européenne : elle a pris la 77e place, la partageant avec des pays comme le Koweït, le Burkina Faso et les Îles Salomon.

La Bulgarie était le membre de l’UE le plus corrompu dans l’indice précédent. Elle est actuellement classée 72e. Il y a 180 pays dans le classement.

Le gouvernement hongrois a déjà qualifié le rapport Transparency de biaisé et politiquement motivé, note Bloomberg . Pendant ce temps, l’Union européenne retarde l’aide financière promise à Budapest, invoquant, entre autres, le niveau élevé de corruption. En 2022, le gouvernement hongrois a créé un organisme indépendant pour lutter contre la corruption.

The Insider, traduction automatique

La France et l’Ukraine gagnent chacune un point. Bravo.


Mardi 31/1, 22h50

Qu’est-ce qui est vert, noir, avec une trompe en érection ?

Des soldats de l'armée polonaise se tiennent devant des chars sud-coréens au terminal à conteneurs de la Baltique à Gdynia, en Pologne, le 6 décembre 2022. Mateusz Slodkowski/AFP via Getty Images

Les opérateurs du Leopard 2, en particulier ceux confrontés à une menace russe à leur porte, s’interrogent sur la sagesse de la dépendance à Berlin pour un élément clé de leurs forces terrestres après avoir été témoins des dernières semaines de bouffonnerie.

[…] Les sud-coréens Hyundai Rotem et Hanwha Defence ont remporté d’immenses contrats d’armement avec la Pologne en 2022, qui comprenaient un accord pour 1 000 chars de combat principaux K2 et 672 obusiers automoteurs K9.

[…] en termes de ventes d’équipements, la volonté coréenne de transférer la technologie et de localiser la production [chez les acheteurs] est un avantage considérable.

[…] Alors que les industries de défense de nombreux États avancés, y compris les États-Unis, sont confrontées à de graves déficits de production dans leurs bases industrielles de défense, la Corée du Sud conserve une capacité robuste et évolutive pour la production industrielle de masse.

[…] Plutôt que de laisser la sécurité de l’Europe être l’otage de la crainte de Berlin d’offenser Moscou, davantage d’États pourraient choisir de suivre l’exemple de la Pologne en forgeant de nouvelles relations de défense extra-régionales avec des États qui offrent la flexibilité opérationnelle dont ils ont besoin tout en renforçant leurs propres économies nationales.

Foreign Policy, La Corée du Sud pourrait balayer le marché européen des chars, traduction automatique

Mardi 31/1, 21h05

Minute Bilal (y avait longtemps).

OSINTtechnical, Twitter

Mardi 31/1, 21h00

Ben voilà.

En 2022, l’éolien et le solaire ont produit conjointement plus d’électricité (22 %) que le charbon (16 %) au sein de l’Union européenne (UE), mais aussi davantage que le gaz (20 %) – ce qui est une première. « Toutes les craintes d’un retour du charbon sont désormais caduques, insiste Dave Jones, responsable de l’analyse des données chez Ember. Non seulement les pays européens sont toujours déterminés à éliminer progressivement le charbon, mais ils s’efforcent désormais également d’éliminer le gaz. »

[…] Au total, le bilan reste tout de même négatif : la production d’électricité à partir de charbon a augmenté de 7 % en 2022, contribuant à une hausse des émissions de gaz à effet de serre du secteur électrique de 3,9 %. « Cela aurait pu être bien pire : l’éolien, le solaire et une baisse de la demande d’électricité ont empêché un retour beaucoup plus important au charbon », insiste le rapport.

[…] L’année 2022 a en effet été marquée par deux phénomènes majeurs. D’abord, l’Europe ayant connu sa pire sécheresse depuis au moins cinq cents ans, la production d’hydroélectricité a atteint son plus bas niveau depuis plus de vingt ans (– 19 % par rapport à 2021) – la France a été l’un des pays les plus touchés. Ensuite, la production nucléaire a également connu son plus bas niveau historique (– 16 % par rapport à 2021) […]

Le Monde

Mardi 31/1, 19h50

Narratif russe : le goût des autres

Rebecca Rambar, Twitter
La chaîne de télévision d'état, Russia 1, a publié un "reportage" qui montrerait, selon l'animateur, comment les Européens consomment des vers, araignées et autres insectes pour faire des économies.
[Héhé]

Mardi 31/1, 19h25

Capsule #2.

[…] Une minuscule capsule de césium-137, de 6 mm x 8 mm, plus petite qu’une pièce de monnaie et plus petite que l’ongle humain moyen, a disparu après être tombée d’un camion de transport.

[…] Un camion transportait la capsule de la mine Gudai-Darri de Rio Tinto dans la région de Pilbara à Perth [Australie] lorsqu’elle est « tombée quelque part ». Mais il y a plus dans l’histoire. La société s’est rendu compte que la capsule manquait seulement après une inspection le 25 janvier. Elle a été vue pour la dernière fois le 12 janvier. On pense que les vibrations et les cliquetis dans le camion peuvent avoir provoqué le desserrage des boulons pendant le transport […] Maintenant, on craint que la minuscule capsule ne se soit coincée dans le pneu d’un véhicule qui passe et puisse se trouver à peu près n’importe où en Australie. Les équipes de recherche sont équipées de capteurs capables de détecter les radiations émises par la capsule dans un rayon de 20 mètres.

Opindia, traduction automatique

Mardi 31/1, 9h25

Capsule #1.

Les particules de combustible TRISO (de tristructural-isotrope) contiennent des sphères d’oxycarbure d’uranium (ou de dioxyde d’uranium) recouvertes de couches de céramique qui contiennent les produits de fission à l’intérieur de la particule et assurent sa stabilité mécanique et chimique lors de l’irradiation et des changements de température. Le Département américain de l’énergie (DOE) a décrit TRISO comme le combustible nucléaire le plus robuste sur Terre.

World Nuclear News, traduction automatique

Mardi 31/1, 1h45

On a déjà dit, quelque part sur Radio-Tchernobyl [], l’usage que l’on entendait faire du tableau de Munch, Le Cri : effrayer nos descendants aux environs de nos dépôts de crottes nucs.

Après le bazar de ces derniers temps autour du générateur de texte ChatGPT, Google sort un générateur de musique et lui donne à manger (entre autres) ce commentaire de la toile de Munch :

Inspiré d’une expérience hallucinatoire dans laquelle Munch a ressenti et entendu un cri dans toute la nature, il dépeint une créature affolée, à la fois cadavérique et rappelant un spermatozoïde ou un fœtus, dont les contours se répercutent dans les lignes tourbillonnantes du ciel rouge sang.« 

Britannica, traduction automatique
Google Research, MusicLM

C’est pas si pire.

Je n’écoute plus trop la radio ; l’autre soir, en rentrant, j’ai allumé les infos sur le coup de 19h. C’était la grève, Radio France passait des chansons. J’en ai laissé deux avant de couper, les paroles étaient en viande morte, ça devait être le quota français.

Je comprends maintenant que c’était déjà des productions de Google truc (ou apparenté). Je pense que l’on s’y fera très bien. Pourvu que l’on puisse conserver un bouton marche-arrêt.


Mardi 31/1, 1h25

Paysage numérique.

Baba i kit, Facebook
Quelqu'un s'étone que du gaz russe transite encore par l'Ukraine vers l'Europe.
Un Ukrainien lui répond : "Nous avons des obligations envers les consommateurs en Europe, pas seulement envers la Fédération de Russie. Voulez-vous que nous ne soyons pas aidés ?"

J’en profite pour noter que 2022 a refilé à 2023 ses petites questions sans réponse :

  • Pourquoi les Russes ont lâché Tcherno ?
  • Qui a cassé le pont de Kertch ?
  • Qui bombarde Zapo ?
  • Qui a badaboomé Nord Stream ?

Mardi 31/1, 1h25

J’y crois pas : le mois de janvier est passé.


Mardi 31/1, 1h15

Macron ni oui ni non.

Interrogé à propos d’hypothétiques envois d’avions de chasse à l’Ukraine lors de son déplacement lundi à La Haye, Emmanuel Macron a répondu que, « par définition, rien n’est exclu ». Le président français a évoqué plusieurs « critères » avant toute décision à ce sujet : une « demande formulée » par l’Ukraine, que cela ne « soit pas escalatoire », c’est-à-dire que les équipements livrés « ne soient pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider à l’effort de résistance et de protection du sol ukrainien »,et que « ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l’armée française à protéger son propre sol ».

Le Monde

Mardi 31/1, 1h00

Un journal israélien met les Américains dans sa poche au sujet de l’attaque par drones sur l’usine iranienne d’armement à Ispahan.

Des images de témoins oculaires montrent ce qui serait le moment d'une explosion dans une usine de l'industrie militaire à Ispahan, Iran, le 29 janvier 2023 (crédit photo : POOL/WANA (AGENCE DE PRESSE DE L'ASIE OCCIDENTALE) VIA REUTERS)

[…] Quelques heures après l’attaque, M. Blinken a déclaré que Washington préférait toujours une option diplomatique pour empêcher un Iran nucléaire et mettre fin à son agression. Mais « toutes les options sont disponibles sur la table pour empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire », a-t-il déclaré à Al Arabiya.

[…] L’administration Biden a été patiente dans les négociations nucléaires avec Téhéran pendant près de deux ans, et elle n’a pas fait grand-chose d’autre que d’agiter le doigt en signe de désapprobation et d’ajouter de nouvelles sanctions symboliques lorsque les ayatollahs ont continué à se rapprocher du seuil nucléaire.

Elle n’est plus patiente. Que ce soit parce que l’Iran a fourni des drones à la Russie pour attaquer l’Ukraine ou parce que Téhéran tue en masse son propre peuple, elle ne prend plus de gants.

La question est maintenant de savoir si l’Iran va saisir l’allusion et ajuster son comportement d’une manière ou d’une autre, comme il l’a fait en 2012, ou rester intransigeant et laisser celui qui a frappé Ispahan ce week-end – le Mossad, selon des sources étrangères – avec un soutien américain croissant pour faire des dégâts encore plus importants.

The Jerusalem Post, traduction Deepl

Mardi 31/1, 0h50

Service public russe quand ça caille sévère. La minute propagande qui ne donne pas envie.

Depuis plusieurs mois maintenant, la Russie détruit les infrastructures civiles de l’Ukraine à l’aide de bombardements et de tirs de missiles, privant les habitants d’eau chaude, de chauffage et d’installations sanitaires. Pendant ce temps, en Russie même, dans presque toutes les régions, les gens se retrouvent sans chauffage ni égouts, et parfois ils meurent – sans aucun bombardement, simplement à cause de l’usure des tuyaux que personne n’a changés depuis des décennies.

La semaine dernière, des enseignants et des parents d’élèves du district de Podosinovsky, dans la région de Kirov, ont enregistré sur vidéo un appel aux autorités : ils demandent de réparer leur école rurale, où le système de chauffage a « pourri avec la vieillesse », et la température dans les salles de classe chutent à +2 degrés. Les écoliers portent des vestes pendant les cours et le problème n’a pas été résolu depuis plus de 30 ans.

Vk, capture d’écran

[…] Au cours de la semaine écoulée, des accidents de diverses tailles se sont produits dans presque toutes les régions du pays. Par exemple, dans le district de Khanty-Mansiysk, les gens se sont retrouvés sans chauffage alors qu’il faisait moins 37 degrés à l’extérieur, à Tver, quand il faisait moins 25, les gens vivaient sans chauffage pendant plus d’une journée, la même chose s’est produite à Ryazan, Sverdlovsk, Orenbourg et d’autres régions.

La situation de l’assainissement n’est pas moins difficile. Par exemple, en ce moment dans la région de Tcheliabinsk, la ville de Bakal se noie littéralement dans les matières fécales en raison de problèmes d’assainissement. Des lacs fécaux se sont formés dans les sous-sols des immeubles d’habitation et des rivières fécales coulent dans les rues.

[…] Les tuyaux délabrés entraînent chaque année non seulement des coupures de chaleur, mais aussi des blessures graves et des décès. En mars de l’année dernière, les habitants d’une maison de la rue Malinovsky à Rostov se sont réveillés non pas d’un réveil, mais d’une fontaine d’eau bouillante.

[…] En 2020, les autorités régionales russes ont estimé qu’elles avaient besoin d’au moins 4 000 milliards de roubles pour remplacer les réseaux de services publics. Et la Russie a cet argent, mais il est dépensé à d’autres fins. Au cours des 9 premiers mois d’une guerre à grande échelle, la Russie a dépensé 82 milliards de dollars (~ 5,7 billions de roubles) en équipement, en munitions, en fournissant l’armée et en indemnisant les blessés et les familles des morts – un quart du budget annuel, estime l’édition ukrainienne de Forbes. Cet argent était suffisant pour réparer les réseaux de services publics dans tout le pays.

istories, traduction automatique

Lundi 30/1, 22h55

Le PCF a une représentation nationale ?

« Depuis quelques semaines, des étapes importantes ont été franchies (artillerie tractée, chars légers…) jusqu’à l’annonce de la livraison de chars lourds par la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l’Allemagne, la Pologne et demain, peut-être par la Suède ou la France. (…) Les conséquences d’un tel engrenage doivent pouvoir être mesurées par la représentation nationale. Sommes-nous prêts à assumer le risque d’entrer en guerre avec la Russie ? », s’interrogent dans une lettre à la première ministre, Elisabeth Borne, le chef de file des députés communistes et apparentés, André Chassaigne, et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.

Leur interrogation, qui soulève des débats stratégiques et théoriques, comme la définition d’un cobelligérant ou d’une escalade militaire, est soutenue par les députés LFI, qui partagent globalement le même logiciel géopolitique prônant sortie de l’OTAN et anti-atlantisme.

Le Monde

Le communisme a une doctrine en phase avec le 21e siècle ?

À l’heure où les grands médias ne cessent de nous dire, par experts interposés, ce qu’il faut que nous pensions, des millions de citoyens, et c’est vrai pour des milliards d’humains à l’échelle planétaire, ressentent la nécessité d’être partie prenante, à part entière, des décisions qui les concernent. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les rapports de domination, de subordination, d’aliénation peuvent être dépassés. Les frontières entre travail manuel et intellectuel s’estompent, entre exécution et conception aussi. Les organisations innovantes laissent de plus en plus de place à l’initiative individuelle.

Parti Communiste Français, site internet, le programme

Le travailleur est devenu citoyen.

Face à un capitalisme qui exploite, avec la même vigueur, les hommes et la nature, nous opposons l’écommunisme pour protéger l’humanité du chaos et préserver la planète.

Parti Communiste Français, site internet, l’écologie au coeur du combat communiste

Le capitalisme et le combat subsistent. Le concept d’écommunisme est compatible avec l’industrie :

L’industrie ne doit plus être guidée par les seuls intérêts financiers. Pour nous, l’industrie n’est pas le problème, c’est la solution car la novation industrielle au XXIème siècle sera écologique ou ne sera pas.

Op. Cit.

Pas trop confiance, moi.

Assez vite, je ressens que le PCF baisse les bras devant la criminalisation du communisme. D’autres camarades considèrent que la chute de l’URSS est une chance et que nous allons pouvoir nous libérer du modèle ; ils insistent sur l’idée que l’expérience de ces pays n’a rien à voir avec le communisme que nous allons construire.

Cause commune, Le PCF au tournant du XXIe siècle, entretien avec Entretien croisé avec Marie-Christine Burricand et Marie-France Marcaud

Ah, d’accord.

Il faut augmenter [la part de l’éolien et du solaire] dans le mix énergétique, en faisant attention : ces énergies doivent être vraiment renouvelables, c’est-à-dire disposer d’un bon bilan carbone, ce qui n’est pas toujours le cas. Elles sont par ailleurs gourmandes en minerais et terres rares. Le deuxième levier, c’est la production d’une énergie décarbonée et pilotable, donc disponible quand notre pays en a besoin pour répondre rapidement à une vague de froid ou de chaleur, par exemple. Je veux éviter le black-out afin de continuer à alimenter en énergie les Ehpad, les hôpitaux, mais aussi les usines. Cette énergie pilotable est constituée de deux moyens : l’hydraulique, avec les barrages construits depuis plus de quarante ans, et le nucléaire. C’est pour cette raison que je suis favorable au maintien de l’énergie nucléaire en France. Elle est celle qui permettra de répondre aux besoins du pays sans aggraver notre bilan carbone. Une autre nécessité s’impose : la maîtrise publique de ce mode de production d’électricité. C’est à l’État d’en assurer la sécurité, et d’investir dans la recherche. J’ai d’ailleurs condamné la mise à l’arrêt par Emmanuel Macron du programme Astrid [le réacteur de quatrième génération, NDLR]. Il faut investir dans le recyclage des déchets nucléaires afin de trouver une solution à ce problème.

Le Point, 20 mai 2021, entretien avec Fabien Roussel

Fissiophile de tous les pays, etc.

Dis donc, camarade, tu te sentirais pas un poil, je vais pas dire responsable, mais, allez, concerné par le délire poutinien, condensat de sa nostalgie soviétique ? Les Ukrainiens ne sont pas assez pro-nuc ?


Lundi 30/1, 21h30

Pour rappel, on peut suivre sur cette page le bulletin de santé du nucléaire ukrainien.

[…] 22 décembre

Le directeur général de Rosatom, Alexey Likhachev, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, ont eu des entretiens sur la création d’une zone de protection de sécurité nucléaire et physique à Zaporizhzhia, les deux parties soulignant l’objectif de convenir et de mettre en œuvre la mesure rapidement.

29 décembre

Les bombardements ont endommagé la ligne électrique de 330 kV Ferosplavna 1 reliée à la centrale de Zaporizhzhia. À l’époque, il s’agissait de la dernière ligne électrique de secours fonctionnelle.

17 janvier

Des équipes d’experts en sûreté et sécurité nucléaires de l’AIEA étaient stationnées dans les centrales nucléaires ukrainiennes et sur le site de Tchernobyl dans le cadre des efforts de l’AIEA visant à réduire le risque d’accident nucléaire grave pendant le conflit en cours. L’AIEA s’attendait à avoir environ 11 ou 12 employés dans le pays.

[…]

World Nuclear, traduction automatique
On dirait… une sorte de trou dans la sécurité.
Le directeur général de l’AIEA, Grossi, inspecte les dommages causés par les bombardements lors de sa visite à [Zapo] (Source : AIEA)

Lundi 30/1, 21h20

Phrase lourde (digestive ?).

Après le repas, je monte voir si Poutine est mort, formule habituelle désormais d’une perspective opportune à la fois peu probable, mais fondamentalement certaine (un jour).


Lundi 30/1, 21h10

Quand il était petit, le truc rêvait de mettre sa puissance au service, je ne sais pas, du bien commun (comme on dit aujourd’hui).

Il feuilletait les magazines de travaux publics, un poster de la mini-pelle Kubota KH-101 ornait son box.

Kubota, mini-pelle KH-101, document commercial

A l’âge adulte, au sommet de sa carrière (finalement militaire), il tentait dans un dernier pied de nez de labourer un champ. De la mini-pelle, il avait gardé le nom.

Special Kherson Cat, Twitter
Missile de croisière russe Kh-101 abattu lors de la dernière attaque massive de missiles russes le 26 janvier dans la région de Vinnytsia

Espèce d’animal aplati par la gravité de la sa mission de merde.


Lundi 30/1, 21h05

Olga retrouve des copines à Paris. Boudmo !


Lundi 30/1, 16h10

Je voulais mettre ici un bilan de l’année 2022, il est temps.

Il est temps de conclure cette année révolutionnaire. Ce n’est pas la révolution de Mélenchon, grand sire a sa manière, manière qu’il peut se garder, j’en ai soupé des vieillards égotiques. Mais c’est bien à l’un d’eux, le Russe, Poutine, Putler, comme le surnomment les Ukrainiens, que l’on doit de se souvenir, déjà, que cette sorte de troisième guerre mondiale commence un 24 février.

Procédons avec un minimum de méthode.

Le feu carbure dans la cheminée (un insert, très efficace, on se chauffe comme ça depuis dix ans).
Je suis bien à l’aise, j’ai mangé, mes proches vont bien. Cette troisième guerre mondiale est bizarre : elle a pas mal de franges.

Les ukrainiens que nous connaissons vont bien. Assez bien.
On se parle plus qu’avant. Starlink, Viber, l’ère numérique.
Les artistes français qui sont allés tremper du côté de Tcherno se bougent. Emmanuel Lepage vient de vendre deux planches d’Un printemps à Tchernobyl pour envoyer de l’aide là-haut (les villages au sud-ouest de la zone). Le mot Boudmo ! (qui servait à boire des coups) devient le nom d’une asso humanitaire.

L’Ukraine est devenue célèbre.
Elle aurait pu nous casser les bonbons pendant dix ans, comme la Syrie, l’Afghanistan ou ces pays d’Afrique toujours un pied dans le pire. Mais non.
L’Ukraine est devenue une icône. Elle incarne tout le bien dont on se croit/pense/veut les représentants. Elle l’incarne admirablement. Ma fille de onze ans aimerait bien que Zelenski soit le prochain président français.

Mais le coeur ukrainien ne suffit pas.
Notre vision du bien (à peu près compatible avec la civilisation mercantile) heurte la vitre derrière laquelle une autre réalité mène sa danse : le monde russe, tel que l’incarnent Poutine, Lavrov, Medvedev, Loukachenko, etc.

Le monde russe nous regarde aussi. Il se sent menacé — c’est ce qu’il dit. Quand tu veux noyer ton chien, tu dis qu’il a la rage. Le monde russe pète la vitre.
Les institutions internationales ne règlent pas les problèmes de vitres. Elles ne sont pas capables d’en mettre une nouvelle, sans parler de voter l’adoption d’un verre blindé : l’Organisation des Nations Unies est verrouillée par le droit de véto russe au Conseil de sécurité.

Le monde russe dispose d’ un arsenal nucléaire. Personne ne veut que ça dégénère..
Le monde russe peut prendre en otage des centrales nucléaires. Heu… Qu’est-ce qu’on fait ?
Le monde russe peut taper des hôpitaux, des écoles, des supermarchés, des centrales électriques (même pas nuc), des couloirs humanitaires.

Le monde russe maltraite ses propres citoyens, on ne peut pas s’attendre à ce qu’il traite bien des ex-colonisés. Encore moins les prisonniers de guerre.

Depuis que la vitre est pétée, le monde russe suinte, coule, inonde. Ça fait des courts-jus dans l’énergie, ça ravigote l’extrême droite, ça menace de faim, de boom-boom, ça donne des idées aux petits copains, ça fait réfléchir les alliances.

Depuis que la vitre est pétée, les éléments de langage du gouvernement russe flamboient, nos populistes en cuisinent des bouts, d’autant que la civilisation mercantile a du plomb dans l’aile, mais les ultra-riches ne pédalent pas, alors…

Il y a neuf tranches de centrales nuc en Ukraine, plus le site de Tchernobyl.
En dix mois de guerre [onze maintenant], et malgré des atteintes répétées aux règles de base de la sécurité de ces cocottes-minute de luxe, rien n’a pété. Chapeau.
Solidité, coup de pot, surestimation (manipulée ou non) des risques, héroïsme des personnels… Je ne sais pas. Si rien ne claque, l’AIEA dira : ben, vous voyez, c’est du costaud.

Les éoliennes font la course avec les cocottes-minutes.

Pacha est sur le front pour la troisième fois. Il ne devait pas être engagé plus d’un an, mais cette clause, comment dire, paraît périmée.

Les armes occidentales arrivent avec toute la prudence nécessaire (escalade, ligne rouge). Je ne suis pas assez malin pour envisager la suite. Fin février 2022, B. disait : « Qu’est-ce qu’on attend pour aller défoncer Poutine ? ».

Fin décembre 22

Lundi 30/1, 16h05

OTAN.

Malgré les tensions diplomatiques entre la Suède et la Turquie, la Finlande assure ne pas souhaiter entrer dans l’OTAN sans la Suède. « Notre grand souhait a été et est toujours d’adhérer avec la Suède », a affirmé le ministre des affaires étrangères, Pekka Haavisto, assurant que la position finlandaise était « inchangée ». « Je vois toujours le sommet de l’OTAN à Vilnius [le 11-12 juillet] comme une étape importante, où j’espère voir au plus tard nos deux pays membres de l’OTAN », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Le Monde

Lundi 30/1, 12h25

Offre d’emploi ?

Triste nouvelle pour l’association LES ENFANTS DE TCHERNOBYL.

Notre amie Oksana Panchenko vient de nous informer qu’elle n’est plus en mesure de coordonner et d’organiser les projets humanitaires de l’association en Ukraine au regard de ses fonctions actuelles au sein de l’Ambassade de France à Kyiv et des nouvelles contraintes de la vie quotidienne imposées par la guerre que fait la Russie à son pays.

Les Enfants de Tchernobyl, Facebook

Lundi 30/1, 12h10

Jalons.

ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 29 janvier, traduction automatique
[...] La guerre s'est déroulée jusqu'à présent en trois grandes périodes.
Les Russes avaient l'initiative et étaient à l'offensive du 24 février au 3 juillet 2022, après quoi leurs attaques ont culminé. Les Ukrainiens ont pris l'initiative et ont lancé des contre-offensives à grande échelle en août, se poursuivant jusqu'à la libération de l'ouest de l'oblast de Kherson le 11 novembre. L'Ukraine n'a pas été en mesure de lancer une nouvelle contre-offensive majeure depuis lors, permettant au conflit de se transformer en guerre de position et permettant aux Russes de reprendre l'initiative s'ils le souhaitent et de relever la barre pour les futures contre-offensives ukrainiennes même s'ils ne le font pas.
Le mode d'acheminement de l'aide occidentale a puissamment façonné le modèle de ce conflit.

[...] Les retards continuels dans la fourniture de matériel occidental lorsqu'il est devenu évident qu'il est ou sera bientôt nécessaire ont ainsi contribué à prolonger le conflit. Ils ne sont pas la seule raison de cette prolongation, bien sûr, mais l'Occident doit reconnaître les contributions que ces retards ont faites pour entraver la capacité de l'Ukraine à libérer plus rapidement une plus grande partie de son territoire. 

Dimanche 29/1, 23h40

Un article sur l’absence de prise en charge des syndromes de stress post traumatique (SSPT) en Russie.

[…] Sergey, 47 ans, a grandi en Russie mais a vécu plusieurs années dans la région de Zaporizhzhia en Ukraine, et sa femme avait de nombreux parents ukrainiens. Néanmoins, en mars, il a décidé de rejoindre le 141e régiment spécial motorisé de Russie, également connu sous le nom de « Kadyrovites », pour aider à « libérer Mariupol », selon ses propres termes.

Pendant ses premières semaines en Ukraine, Sergey n’avait pas de réseau cellulaire ni d’Internet. Lorsqu’il a finalement réussi à appeler chez lui en avril, il a appris que sa femme avait demandé le divorce ; plusieurs membres de sa famille avaient rejoint l’armée ukrainienne et elle avait décidé qu’elle ne pouvait plus être mariée à un soldat russe.

En mai, le déploiement de Sergey a pris fin et il est rentré en Russie. Après avoir assisté aux funérailles d’un ami, il a essayé de se réinstaller dans la vie civile, mais il a été hanté par des insomnies et des cauchemars.

« Mariupol était un véritable hachoir à viande », dit-il. « Quand je suis rentré chez moi, j’ai passé 10 jours dans la stupeur, à boire du vin et du cognac, parce que je n’arrivais pas à dormir. Je n’étais pas un gros buveur avant la guerre, mais maintenant c’était une nécessité.

Il a fini par croire que la seule façon de guérir ses symptômes serait de retourner en Ukraine et de faire à nouveau l’expérience du combat. Deux semaines après son retour de son premier déploiement, il a rejoint l’une des sociétés militaires privées de Russie (pas le groupe Wagner). Cette fois, il était stationné à Izium, où l’Ukraine organisait une contre-offensive réussie. Il a raconté à Verstka qu’il avait vu l’un de ses collègues mercenaires mourir en faisant exploser une grenade sur lui-même après avoir confondu d’autres combattants russes avec des Ukrainiens. Sergey est rentré chez lui en septembre.

De retour chez lui, Sergey a commencé à ressentir un sentiment constant de panique et a continué à avoir des problèmes de sommeil. Bien qu’il se soit initialement juré de ne pas retourner en Ukraine une troisième fois, lorsqu’il a reçu un nouvel appel d’une société militaire privée, il a accepté d’y aller. Il est revenu avec une commotion cérébrale au début du mois de décembre. Il continue à lutter contre les symptômes du SSPT.

[…] Selon le thérapeute Evgeny Aleksandrov, le fait que la Russie n’ait pas veillé à ce que les soldats souffrant de SSPT bénéficient d’un soutien efficace risque d’entraîner une multitude de problèmes pour les anciens combattants eux-mêmes, les membres de leur famille et la société dans son ensemble.

« C’est peut-être le Vasily au grand cœur qui part à la guerre, mais c’est le Vasily méchant, alcoolique et destructeur qui revient », a déclaré Aleksandrov. « Est-ce que cette famille va survivre ? Il n’y a aucune garantie. Une épouse m’a récemment demandé : « Suis-je obligée de supporter ça ? ». C’est une famille qui a peu de chances de durer. »

Selon M. Aleksandrov, le grand nombre d’hommes traumatisés qui ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin risque de provoquer d’importants troubles sociaux.

« Ce genre de personnes perdront leur emploi, parce qu’elles maudiront leurs patrons et les frapperont », a-t-il dit. « Ils perdront leur famille, et ils perdront leur liberté, parce que si un policier s’approche d’eux, ils le frapperont à la tête. Combien de gars sont tombés dans la criminalité après l’Afghanistan ? Si nous n’avons pas un plan bien pensé pour réhabiliter les soldats, cela signifiera la fin de la société civile. »

Meduza, Je vais à la guerre dans mon sommeil, traduction Deepl
Meduza a été déclarée organisation « indésirable » en Russie.
En d'autres termes, le travail de notre salle de rédaction est désormais complètement interdit dans le pays où vivent nos fondateurs.
Si Meduza ne se dissout pas maintenant, les poursuites pénales russes menacent non seulement nos cadres supérieurs et notre équipe de journalistes, mais également quiconque se contente de distribuer nos documents (y compris des actes aussi anodins que de partager un lien sur Facebook vers l'un de nos articles), quiconque essaie de donner de l'argent pour soutenir notre journalisme, et même quiconque accorde à nos journalistes une interview ou même un commentaire. [...]
Nous aimerions vous dire que notre nouveau statut "indésirable" ne nous inquiète pas, qu'il ne veut rien dire. Mais ce serait faux. Nous avons peur. Nous craignons pour nos lecteurs et pour ceux qui collaborent avec Meduza depuis de nombreuses années. Nous craignons pour nos proches et nos amis.
Mais nous croyons en ce que nous faisons. Nous croyons à la liberté d'expression. Et nous croyons en une Russie démocratique. Plus la pression contre nous et nos valeurs est grande, plus nous résisterons. [...]
Meduza, traduction automatique

Dimanche 29/1, 20h55

Déjà vu #2.

Glasnost Gone, Twitter

Dimanche 29/1, 20h55

Déjà vu #1.

Glasnost Gone, Twitter

Dimanche 29/1, 15h50

Marre de l’enfer ?

Selon [le député de la Douma, premier chef adjoint de la faction Russie juste, Dmitry Gusev], au cours de l’année écoulée, la population de la Russie a diminué. La situation pourrait être améliorée par un afflux d’étrangers, qui devraient être attirés par la distribution de terres gratuites.

« Il nous suffit de faire une grande campagne en Europe et en Amérique : « Venez chez nous, nous vous donnerons 10 hectares, vous travaillerez pour nous ! Les gens vont se précipiter hors de là. Sept millions de personnes, Européens et Américains, qui vivent actuellement l’enfer et l’horreur, viendront à nous avec plaisir », a déclaré Gusev.

[…] Plus tôt en janvier, le député de la Douma d’Etat, Fedot Tumusov , a proposé d’accorder un « projet d’amnistie » aux hommes qui ont quitté la Russie après l’annonce d’une mobilisation partielle à une condition. Selon son idée, ils seront libérés de la conscription s’ils travaillent dans le District fédéral extrême-oriental pendant un certain temps.

Lenta, traduction automatique

Dimanche 29/1, 12h40

Next step ?

Un contingent de responsables militaires pousse discrètement le Pentagone à approuver l’envoi d’avions de combat F-16 en Ukraine pour aider le pays à se défendre contre les attaques de missiles et de drones russes, selon trois personnes au courant des discussions.

[…] Malgré l’âge des avions à réaction ukrainiens, les défenses aériennes intégrées de Kyiv ont empêché la Russie de dominer son ciel depuis l’invasion du 24 février.

Mais maintenant, les responsables craignent que l’Ukraine ne manque de missiles pour protéger son ciel. Une fois son arsenal épuisé, les avions de chasse avancés de la Russie pourront s’installer et Kyiv « ne pourra pas rivaliser », a déclaré le responsable du DoD impliqué dans les discussions.

[…] Les responsables soulignent que le F-16 a été construit pour la première fois dans les années 1980 et que l’armée de l’air retire déjà certaines parties de la flotte. Alors que l’envoi en Ukraine des F-22 ou F-35 américains furtifs serait considéré comme une escalade, l’envoi de F-16 ne le serait pas, ont-ils déclaré. « Avouons-le, une guerre nucléaire ne va pas se produire sur les F-16 », a déclaré le responsable du DoD.

Politico, traduction automatique
Illia Ponomarenko, Twitter

Dimanche 29/1, 12h30

OTAN.

Le ministre finlandais des Affaires étrangères ne s’attend pas à des progrès sur les candidatures d’adhésion à l’#OTAN de son pays et de la Suède avant les élections turques de mai.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

Dimanche 29/1, 12h15

Botte secrète. Poutine devrait se méfier : ce gars (qui repart en campagne)ne rigole pas.

Et même maintenant, je pourrais résoudre ça en 24 heures.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Dimanche 29/1, 12h15

La République Tchèque vient d’élire son nouveau président et c’est un ancien général de l’OTAN, proeuropéen et proukrainien.

Le Monde - Un supporter salue le candidat présidentiel Petr Pavel, ancien chef d'état-major de l'armée tchèque, à Prague, en République tchèque, le 28 janvier 2023, après être devenu le quatrième président de la République tchèque selon les résultats officiels. Pavel, un ancien parachutiste, a remporté 58 % des voix, tandis qu'Andrej Babis en a obtenu 42 %, avec 99 % des votes comptés, selon l'Office statistique tchèque. (Photo de Michal Cizek / AFP)

Petr Pavel, qui revendique une République tchèque ancrée dans l’Union européenne et dans l’OTAN, ainsi que le soutien à l’Ukraine en guerre, remplacera le prorusse et eurosceptique Milos Zeman. Son prédécesseur n’avait pas hésité à afficher par le passé sa sympathie pour la Russie ou la Chine

Le Monde

Dimanche 29/1, 12h05

Après l’annonce (à suspens) de l’envoi de chars occidentaux en Ukraine, ce sont des avions F16 qui sont réclamés ces jours-ci (ça n’a pas traîné). Mais l’ancien ambassadeur ukrainien en Allemagne a une autre idée.

Salut les gars, je sais que je vais avoir une nouvelle tempête de merde, mais j’ai une autre idée créative. L’Allemagne (ThyssenKrupp) produit l’un des meilleurs sous-marins au monde HDW Class 212A. La Bundeswehr possède 6 sous-marins de ce type. Pourquoi ne pas en envoyer un en Ukraine ? Ensuite, nous virerons la flotte russe hors de la mer Noire. — Andrij Melnyk

Nexta, Twitter, traduction automatique

Dimanche 29/1, 11h40

Hors-sujet du dimanche #1.

Si des extraterrestres contactent l’humanité, qui décide de ce que nous ferons ensuite ?

Les scientifiques qui créent un «centre de post-détection» en Écosse craignent que les humains ne réagissent «comme des poulets sans tête».

[…] « Après l’annonce initiale, nous examinerions l’impact sociétal, la diffusion de l’information, les médias, l’impact sur les religions et les systèmes de croyance, le potentiel de désinformation, les capacités d’analyse dont nous aurons besoin, et bien plus : avoir des stratégies en place, être transparent avec tout ce que nous avons découvert – ce que nous savons et ce que nous ne savons pas », déclare le Dr John Elliott, linguiste informatique à l’Université de St Andrews.

[…] Depuis 1992, date à laquelle les astronomes ont confirmé pour la première fois l’existence d’une planète au-delà du système solaire, plus de 5 000 mondes de ce type ont été détectés. Les scientifiques soupçonnent désormais que la plupart des 300 milliards d’étoiles de la Voie lactée hébergent leur propre famille de planètes. « Quand les gens disent qu’ils ne pensent pas qu’il y a de la vie là-bas, ils vont vraiment à contre-courant de l’opinion scientifique », déclare Elliott.

[…] Un autre objectif majeur est d’encourager un engagement sérieux de l’ONU, peut-être le seul organisme mondial ayant le pouvoir de coordonner le traitement par la Terre d’un message, et en particulier de toute réponse. Les vastes distances entre les étoiles signifient que des conversations pourraient devoir avoir lieu sur plusieurs générations. Et c’est en supposant que la civilisation ne s’est pas éteinte pendant le temps qu’il a fallu pour que le message nous parvienne.

The Guardian, traduction automatique

Hors-sujet du dimanche #2.

Vous avez déjà donné à l’association Boudmo ! pour aider les riverains de Tchernobyl et il vous reste un peu d’argent. Bien sûr, vous souhaitez l’employer à bon escient. Pourquoi ne pas contribuer à résoudre une question cruciale ?

Un physicien organise un financement participatif afin de vérifier si nous vivons dans une simulation.

À ce jour, pas mal de personnes ont entendu parler de la « théorie de la simulation« , selon laquelle nous vivons dans un monde virtuel avancé. Un physicien théoricien affirme aujourd’hui qu’il dispose non seulement d’un moyen de tester ce concept, mais qu’il lance un financement participatif pour le concrétiser.

Gurumeditation

Je suis le Dr Melvin M. Vopson, maître de conférences en physique à l’Université de Portsmouth, co-fondateur et directeur scientifique de l’Information Physics Institute. Mon récent article sur le principe d’équivalence masse-énergie-information (M/E/I) offre une voie possible pour expérimenter l’hypothèse de simulation. En supposant que l’univers est en effet une simulation, alors il doit contenir beaucoup de bits d’information cachés partout autour de nous. La détection de ces bits d’information prouvera l’hypothèse de simulation.

Indiegogo, L’Univers est-il une simulation ? Testons-le !

Dimanche 29/1, 11h35

C’est l’une des limites de l’exercice : il n’est pas question de publier le détail des infos que Pacha s’autorise à transmettre. Sa position, ses activités, ses conditions de vie constituent, quel que soit l’audience sur ces pages, des informations sensibles. Pour cette raison, « Pacha va bien » signifie qu’il va aussi bien que possible et, finalement, aussi bien que nous pouvons le savoir.


Samedi 28/1, 22h50


Samedi 28/1, 9h10

Le point de vue du colonel Goya sur la nouvelle loi de programmation militaire française.

[…] Petit florilège d’avant-guerres mondiales : en 1899, le jeune Winston Churchill écrit qu’il ne connaîtra jamais de gloire militaire, car il n’y aura plus de guerre en Europe. En 1910, Norman Angell publie La Grande Illusion, un essai dans lequel il explique que toute grande guerre est impossible entre États modernes aux économies interdépendantes. C’est alors une opinion communément admise. En 1925, les accords de Locarno normalisent les relations entre la l’Allemagne et ses vainqueurs de 1918. Trois ans plus tard, toutes les nations du monde signent le pacte Briand-Kellog qui met la guerre hors la loi. En 1933, Norman Angell publie une nouvelle version de La Grande Illusion où il réaffirme la folie que représenterait une nouvelle guerre mondiale. Il obtient même le Prix Nobel de la paix pour cela. Cette année-là, alors qu’Adolf Hitler arrive au pouvoir, la France réduit son budget militaire. En août 1939, le capitaine Beaufre publie un article sur le thème de la « paix-guerre », on ne parle pas encore de « guerre hybride » ou de « confrontation » mais c’est la même chose et c’est plutôt bien vu. Il conclut en revanche qu’il n’y aura plus de guerre en Europe. Les horizons visibles sont toujours victimes d’obsolescence programmée. L’« Extremistan » dont parle Nassim Nicolas Taleb revient toujours, là et à un moment où on ne l’attend pas, y compris éventuellement près de chez nous. Cela peut donner des choses inattendues positives comme la fin de l’URSS et du Pacte de Varsovie ou dangereuses comme le basculement d’une démocratie dans une dictature nationaliste. […]

La voie de l’épée, Michel Goya, Pour une nouvelle Force d’action rapide

Samedi 28/1, 8h40

Soutenance.

La Corée du Nord sera toujours aux côtés de la Russie, « dans la même tranchée » avec son armée et son peuple, a déclaré Kim Yo-jong, sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Washington « franchit davantage la ligne rouge », a fustigé dans un communiqué Kim Yo-jong, sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, accusant les Etats-Unis, qu’elle qualifie d’« archicriminels », d’être responsables de la guerre en Ukraine.

Derrière cette décision « se cache la volonté sinistre des Etats-Unis d’atteindre leur objectif d’hégémonie » en continuant d’alimenter une « guerre par procuration pour détruire la Russie », a-t-elle poursuivi, ajoutant que Pyongyang se tiendra « toujours » aux côtés des Russes.

Le Monde

Samedi 28/1, 0h40

Journal des deux soeurs.

Sasha : Notre cinquantième « journal » dans M approche, tout comme le jour qui actera la première année de la guerre à grande échelle. J’envisage de tout relire. Parfois, il me semble que janvier 2022 était dans une autre vie et que je n’ai jamais connu autre chose que ma vie depuis le 24 février.

Olga : J’apprends qu’à moscou, au pied du Monument à Lessia Oukraïnka, la poétesse ukrainienne, des gens ont apporté des fleurs pour rendre hommage aux victimes de l’acte terroriste de Dnipro. Peut-être que tout n’est pas perdu pour ce peuple ?

Le Monde, Journal de deux soeurs ukrainiennes

Le Monde - Elena, 45 ans, fond en larmes près du mémorial improvisé aux pieds de la statue de la poétesse ukrainienne Lessia Oukraïnka, à Moscou, le 24 janvier 2023. Elle est venue y pour déposer des fleurs pour les victimes du bombardement russe à Dnipro, en Ukraine, qui a fait 46 morts. Photo Maria Turchenkova

Vendredi 27/1, 23h45

Tank nuc.

Le char M1 Abrams utilise de l’uranium appauvri sur son blindage. Il peut tirer des obus M829, qui disposent d’un noyau d’uranium appauvri, capables de transpercer les blindages russes.

Konstantin Gavrilov, chef de la délégation russe au Forum de l’OSCE pour la coopération en matière de sécurité à Vienne, a mis en garde les Occidentaux contre la fourniture de ces munitions : « Leur utilisation conduit à la contamination de la zone, comme ce fut le cas en ex-Yougoslavie et en Irak. Si de telles munitions pour les armes lourdes fabriquées par l’OTAN sont fournies à Kiev, nous considérerons cela comme l’utilisation de bombes nucléaires sales contre la Russie, avec toutes les conséquences qui en découlent », a-t-il déclaré.

Le Monde

les M1 Abrams peuvent tirer des munitions qui disposent d’un noyau d’uranium appauvri. Mais les Russes ont aussi déployé des T-90M. Ces chars tirent aussi des obus avec un noyau d’uranium appauvri. L’un d’eux a déjà été capturé par les Ukrainiens. Selon une vidéo diffusée par la chaîne de télévision russe NTV le 7 décembre 2022, la Russie a livré deux cents T-90M aux forces de la « république populaire de Louhansk ».

Le Monde

Vendredi 27/1, 23h35

300 balles l’oiseau farci.

Mil.in.ua, Tanya+Vova=coeur
Le travail d'un drone kamikaze est quelque peu différent du travail des "droppers" (drones largeurs de bombes - ndlr), car lors du largage du drone, vous pouvez le tourner à plusieurs reprises, et le drone kamikaze porte une charge de combat jusqu'à la toute fin . Ce type de drone peut être considéré comme consommable.
[...] les objectifs sont nombreux et chaque drone est jetable. [...] Leur coût est d'environ 300 $ par unité. (traduction automatique)

Vendredi 27/1, 23h20

Rédemption (totale).

Un cimetière en pleine expansion dans un village du sud de la Russie offre un aperçu des condamnés qui se battent – et meurent – pour l’armée secrète de mercenaires du groupe Wagner.

Reuters, traduction automatique & Deepl
Des tombes de combattants du groupe mercenaire russe Wagner sont vues dans un cimetière près du village de Bakinskaya dans la région de Krasnodar, en Russie, le 22 janvier 2023. REUTERS/Stringer

Vendredi 27/1, 23h10

Je viens d’avoir un message de Pacha. Il va bien.

Olga, Viber

Vendredi 27/1, 0h05

La MAF française en Ukraine.

Nexta, Twitter, traduction automatique
Grâce à un missile russe, j'ai vécu ma 1ère rencontre diplomatique bilatérale dans un abri. Le café était chaud, merci ! Дякую тобі

Une visite surprise pour réaffirmer le soutien de la France. La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, est arrivée ce jeudi à Odessa, au nord-est de l’Ukraine, dont la région a été visée le même jour par une nouvelle salve de missiles russes. «A Odessa ! Pour marquer le soutien de la France à la souveraineté de l’Ukraine, aujourd’hui comme hier», a tweeté la cheffe de la diplomatie française tandis que deux sites énergétiques essentiels de la région ont été endommagés par des frappes.

Libération

Jeudi 26/1, 23h50

Nouvelle attaque la nuit dernière ; les Ukrainiens disent avoir abattu les drones et 47 missiles (47/55).

InUAOfficial, Twitter
Métro de Kyiv pendant l’alerte de raid aérien aujourd’hui. Photo : Reuters
InUAOfficial, Twitter
Des défenseurs du ciel ukrainien abattent des drones iraniens dans la région de Kyiv.

Jeudi 26/1, 23h45

Zapo.

Une série d’explosions puissantes a eu lieu près de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia les 25 et 26 janvier, rapportent l’Agence internationale de l’énergie atomique et son directeur général Rafael Mariano Grossi.

Le 25 janvier, selon le rapport de l’AIEA, « huit fortes détonations » ont fait vibrer les fenêtres de la centrale électrique, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité de l’installation. Expliquant que des explosions ont été enregistrées presque quotidiennement « ces derniers jours et semaines », Grossi a appelé à la création d’une zone de sécurité nucléaire autour de l’installation.

En réponse, le conseiller de Rosenergoatom, Renat Karchaa, a démenti les informations de Grossi, insistant , au nom de la partie russe :

Je ne peux pas qualifier cela d’autre chose qu’une provocation. Avant de divulguer ce genre d’information, il faut la vérifier et déterminer ce qui s’est passé, au lieu de se fier à son ouïe. D’un côté, ils essaient de prouver qu’ils sont occupés à faire quelque chose d’utile, de l’autre, ils veulent inculquer à l’opinion publique occidentale l’idée que la Russie est incapable de gérer la sécurité nucléaire.

Meduza, traduction automatique

Au ZNPP, les six réacteurs restent à l’arrêt, deux d’entre eux restant en mode d’arrêt à chaud pour fournir de la vapeur et de la chaleur à la centrale et à la ville voisine d’Enerhodar. La centrale continue également de recevoir l’électricité hors site dont elle a besoin pour les fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires à partir de la dernière ligne électrique externe principale de 750 kilovolts (kV) en service, avec une ligne de secours de 330 kV disponible. En cas de coupure d’alimentation externe, l’ensemble des 20 groupes électrogènes diesel de secours du site sont prêts à alimenter le site en électricité nécessaire à l’ensemble des équipements liés à la sûreté et à la sécurité nucléaire. L’approvisionnement de l’installation à partir du réseau reste fragile, a déclaré le directeur général Grossi.

[…] Depuis leur arrivée dans les installations [nucs ukrainiennes], les experts de l’AIEA ont parcouru les sites et continueront à le faire. Bien qu’il y ait eu des allégations plus tôt cette semaine selon lesquelles du matériel militaire [ukrainien] serait stocké sur certains sites, les équipes n’ont rien observé d’incohérent avec les dispositions de sûreté et de sécurité nucléaires qui seraient attendues pour de telles installations nucléaires, a déclaré le directeur général Grossi.

AIEA, mise à jour 144, 26 janvier, tradution automatique

Jeudi 26/1, 22h50

Truc en isme.

Dark Poutin, Twitter

Jeudi 26/1, 22h45

Je ne comprends pas à quoi sert la présence de l’AIEA dans les centrales nucs ukrainiennes.

Le gouvernement suédois a promis, jeudi, près de 20 millions de couronnes suédoises (1,8 million d’euros) à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour soutenir sa mission de sécurité nucléaire en Ukraine.

[…] « L’effort spécifique concerne le financement des missions critiques de sûreté et de sécurité nucléaires de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporijia et aux autres centrales nucléaires, y compris la centrale déclassée de Tchernobyl » [a déclaré le ministre de la coopération internationale au développement et du commerce extérieur suédois, Johan Forssell, dans un communiqué.]

Le Monde

#Paris va fournir à #Kyiv 3 millions d’euros pour assurer la sûreté des centrales nucléaires Lors de sa visite à #Odessa , la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a noté que la présence d’ experts de l’#AIEA dans toutes les centrales nucléaires ukrainiennes renforcera sa sécurité.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Jeudi 26/1, 18h50

Co-responsables.

La #Russie et la #Biélorussie seront conjointement responsables des crimes en #Ukraine. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a voté pour la création d’un tribunal spécial et a reconnu que l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine avait commencé en 2014, et non en 2022.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Jeudi 26/1, 7h45

Pente nuc.

Greenpeace France et le Réseau « Sortir du nucléaire » annoncent mardi « claquer la porte » du débat public en cours sur l’éventuelle relance d’un programme nucléaire, face au « passage en force » du projet de loi du gouvernement pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs.

Les deux associations dénoncent dans un communiqué « une mascarade démocratique et un sabotage en règle du débat public par le gouvernement ».

Le Sénat a adopté mardi en première lecture un texte technique qui vise à simplifier la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, complété de dispositions controversées, comme la suppression du plafonnement à 50% de la part du nucléaire dans le mix électrique du pays d’ici 2035.

[…] « En soutenant une hausse de l’atome dans le mix électrique avant même la fin du débat pour satisfaire la droite et les lobbies du nucléaire, le gouvernement piétine le processus démocratique. L’urgence climatique nous impose de déployer des solutions rapidement et financièrement accessibles, à l’inverse de centrales nucléaires aux investissements financiers lourds, aux délais de constructions qui se chiffrent en dizaines d’années, et aux risques imprévisibles sur la gestion de ses déchets pour les générations futures », commente Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace France.

Le monde de l’énergie

Mercredi 25/1, 22h00

L’explication.

Cartoon Movement, Tjeerd Royaards, Tanks to Ukraine

Mercredi 25/1, 21h55

Recyclage (d’emballages d’armes anti-char).

Baba i kit, Facebook, Meuble intéressant

Mercredi 25/1, 21h05

Impact dévastateur des frappes russes du TOS-1A MLRS [roquette thermobarique] sur le village ukrainien de Novoselivske, dans la région de Louhansk. Les forces ukrainiennes ont libéré le village le 30 décembre, maintenant l’armée russe tente de le détruire complètement.

Clash Report, Twitter, traduction automatique

Mercredi 25/1, 20h55

Les démissions dans le gouvernement et l’administration ne sont pas une crise, mais une excellente nouvelle ! Cela veut dire que les institutions, agences anti-corruptions (NABU) et le quatrième pouvoir (médias) fonctionnent parfaitement en temps de guerre. […]

Stéphane Siohan, Twitter, Correspondent à #Kyiv depuis 2013 @libe, @rfi, @letemps, @lesoir

Mercredi 25/1, 20h35

C’est parti.

Illia Ponomarenko, Twitter

 J’annonce que nous allons envoyer 31 chars d’assaut M1 Abrams » à l’Ukraine, a déclaré le président américain mercredi en début de soirée,lors d’une brève allocution depuis la Maison Blanche.

[…] Plus tôt dans la journée, l’Allemagne a autorisé la livraison de chars Leopard à l’Ukraine et annoncé en fournir dans un premier temps quatorze du modèle 2A6, qui proviendront des stocks de la Bundeswehr.

[…] La livraison de chars à l’Ukraine n’est pas une « menace offensive contre la Russie », a affirmé Joe Biden. Elle s’inscrit, selon ses dires, dans « l’engagement de pays à travers le monde, menés par les Etats-Unis, à aider l’Ukraine à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale ».

Le Monde
Le Monde - Sur cette photo d'archive prise le 14 février 2017, un soldat américain aide à manœuvrer un char Abrams depuis un wagon de chemin de fer, alors que le personnel de l'armée américaine décharge du matériel militaire sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu près de Constanta en Roumanie. (Photo de DANIEL MIHAILESCU / AFP) (traduction Deepl)

Mardi 24/1, 22h45

Rhalala.

En raison de la météo de cet hiver, qui a amené des températures clémentes dans toute l’Europe, Ukraine comprise, et un « froid de gueux » dans l’Empire de #Russie, notre Empereur #Poutine a ordonné au Patriarche Kirill de dire à Dieu de « bien aller se faire cuire le cul ».

Ambassade de l’Empire de Russie en France, Twitter

Mardi 24/1, 22h05

Empire ibéro-américain… de l’Est.

La Russie est le dernier empire colonial européen encore intact. Il s’agissait au départ d’une entité étatique relativement petite, la principauté de Moscovie, dont l’énorme expansion territoriale n’a réellement commencé qu’au XVIe siècle. Cette période coïncide largement avec la création des premiers empires européens d’outre-mer. […] Nous pouvons comprendre la Russie plus facilement si nous la voyons comme un empire de type ibéro-américain qui n’a pas encore éclaté. Hormis la question certes importante de la continuité territoriale, la Fédération de Russie qui détient la Sibérie n’est pas radicalement différente de l’Espagne détenant le Mexique ou du Portugal détenant le Brésil.

[…] L’empire russe ne tient pas seulement par la force, mais aussi par le mythos. Celui-ci se déploie ainsi :

  1. La Russie est une puissance militaire supérieure (et donc il n’y a aucun moyen de la battre) ;
  2. Il n’y a pas de salut pour les provinces, sauf au sein de la Russie (et donc sans la Russie, vous retomberez à l’âge de pierre, au sens figuré).

Du point de vue russe, l’Ukraine est une province rebelle. Par conséquent, la guerre avec l’Ukraine est un test pour le mythos impérial. La province qui fait sécession sera battue, ou elle retombera à l’âge de pierre. Si cela ne se produit pas, eh bien, il faudra la ramener de force à l’âge de pierre pour maintenir le mythos.

L’intégrité territoriale de la Russie est ainsi maintenue par le mythos impérial :

  1. Vous ne pouvez pas survivre sans nous ;
  2. Nous pouvons vous détruire à tout moment.

Ces deux hypothèses permettent de maintenir l’empire. Or toutes deux sont testées en Ukraine (c’est pourquoi la Russie «doit» détruire les infrastructures).

[…] Deux scénarios s’ouvrent.

Dans le premier, la Russie se regroupe, se réapprovisionne, réattaque et gagne : les hypothèses 1 et 2 sont vraies. Dans le second, la Russie n’y parvient pas : les hypothèses 1 et 2 sont fausses. Le sort de l’empire dépend de sa capacité à écraser une province rebelle [selon le narratif russe].

Supposons en effet que la Russie n’ait pas réussi à écraser l’Ukraine et qu’elle n’ait pas pu persuader sa population qu’elle serait capable de le faire à l’avenir. Cela peut suffire à ébranler la foi dans les deux hypothèses du mythos impérial, et ainsi à déclencher le processus de désintégration.

[La suite de l’article fait le pari d’un démontage de la fédération non depuis les régions ethniques, mais plutôt depuis les régions riches]

En [vert], le territoire de Krasnodar et la région de Rostov ; en [rose], les régions de Sverdlovsk et Tcheliabinsk ; en [bleu], les territoires de Khabarovsk et Primorsk. | Document fourni par l'auteur

[…] Tous trois sont majoritairement russes, au plan ethnique. Peu de précautions sont prises envers eux. Tous trois sont riches, si on les prend isolément: ces régions paient les factures des autres régions plutôt que d’attendre la manne fédérale. Dans tous les trois, enfin, les élites régionales sont puissantes et ne sont que partiellement contrôlées par Moscou.

[…] La Sibérie est le joyau de la couronne russe, et c’est elle qui paie les factures de l’empire. Si la Fédération garde le contrôle de la Sibérie, elle peut facilement reconquérir tout le reste. Si elle la perd, c’est fini.

Slate, Kamil Galeev et Telos, La Russie pourrait se désintégrer si elle perd la guerre en Ukraine

Mardi 24/1, 21h30

Pacha va bien. Il a appelé deux minutes, peut-être moins. Il n’y aura pas de téléphone tous les jours. Ça va.

Olga, par téléphone

Mardi 24/1, 21h30

11 mois de ma guerre de 3 jours. Je reste un maître stratège.

Dark Poutin, Twitter, traduction automatique

Mardi 24/1, 21h20

Attaque russe de Dnipro. Un couple de civils (est-il besoin de le préciser ?)

Sant Javelin, Twitter, traduction automatique
Voici Olga Afanasyeva et son mari Oleg Valovyy, photographiés à l'hôpital après l'attaque de Dnipro.
Lorsque la roquette a touché le bâtiment, ils étaient assis à la table de la cuisine. La femme était à gauche de la fenêtre et l'homme était directement devant. L'onde de choc de verre et de débris a coupé la moitié du visage de Mme Afanasyeva.  Mais son mari en a fait les frais.

Mardi 24/1, 19h00

Guet.

Baba i kit, Facebook

Mardi 24/1, 17h20

Otan : la Turquie bloque le processus d’adhésion de la Suède et de la Finlande.

Le Coran brûlé devant l’ambassade de Turquie à Stockholm, le drapeau de la Suède incendié en face du consulat du royaume à Istanbul, plusieurs visites officielles annulées… Alors que les autorités suédoises tentent, depuis plus de huit mois, de convaincre le président turc Recep Tayyip Erdogan de ratifier la demande d’adhésion de la Suède à l’OTAN, le temps de la diplomatie semble passé.

En Suède, les appels se multiplient pour défendre la liberté d’expression, face au chantage d’Ankara, quelles que soient les conséquences pour la candidature du pays à l’OTAN. Un changement d’attitude qui s’explique par la conviction, désormais largement répandue, que seuls les Etats-Unis peuvent convaincre M. Erdogan de renoncer à son veto et que la Suède a tout à perdre en continuant à faire des concessions à Ankara.

Le Monde

Mardi 24/1, 16h35

Korruptssia.

Question corruption, l’Ukraine se situait – en 2021 – au 122e rang (sur 180) selon l’indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International. La Russie ne fait pas vraiment mieux, se situant au 136e rang, toujours selon Transparency. La France était au 22e rang.

Le Monde

Le Danemark est au premier rang de ce classement et le Sud Soudan au dernier, juste après la Syrie.


Mardi 24/1, 15h00

Ah, la Russie nous attaque…

Nexta, Twitter, traduction automatique
La Russie a répondu aux déclarations de Macron sur la fourniture de chars à l'Ukraine.
Dans la ville russe de Samara, une réplique miniature de la tour Eiffel a été démolie. La tour était un point de repère local, mais l'administration de la ville a apparemment pris au pied de la lettre le sens de "pays hostile".

Mardi 24/1, 12h40

Les chars allemands Leopard vont sans doute finir par y aller, mais le chancelier Scholz a déclenché une remarquable production d’images.

Festival Scholz (suite).

Dark Putin, Twitter
Mavka Slavka, Twitter
Mavka Slavka, Twitter

Mardi 24/1, 12h30

Nettoyage sous les lignes #2.

Le Monde – Photographie publiée le 22 janvier 2023 par le bureau ukrainien de lutte contre la corruption (NABU) montre l’argent saisi auprès du vice-ministre des infrastructures, Vasily Lozinsky.

Le Bureau national anti-corruption d’Ukraine (NABU) a déclaré le 23 janvier qu’il avait commencé à enquêter sur une possible corruption dans l’approvisionnement alimentaire du ministère de la Défense avant que ZN.ua, un site d’information, ne publie une enquête sur la question le 21 janvier.

[…] Selon le rapport, le ministère a cherché à acheter de la nourriture à des prix deux à trois fois plus élevés que ce qu’il en coûte dans les épiceries de Kiev, indiquant peut-être un stratagème de corruption.

The Kyiv Independant, citant un article de Zerkalo Nedeli, traduction automatique

La première déflagration au sein du pouvoir s’est produite le 21 janvier, lors de la parution d’une enquête retentissante dans l’hebdomadaire Zerkalo Nedeli, qui révélait la surfacturation massive de produits alimentaires destinés à l’armée à travers une société-écran. L’escroquerie, selon le magazine, atteindrait la somme de 330 millions de dollars (un peu plus de 303 millions d’euros).

Le jour suivant, le vice-ministre des infrastructures Vassyl Lozinsky était arrêté par la police anticorruption, la main dans le sac, alors qu’il empochait un pot-de-vin de 400 000 dollars (367 000 euros). Il a été limogé sur-le-champ du gouvernement.

[…] Selon Tymofiy Mylovanov, président de la Kyiv School of Economics, conseiller du bureau du président et ancien ministre de l’économie, la gestion de ces deux scandales « montre que la corruption est épisodique [dans le pays] mais que le changement de culture pour la combattre est systémique ». « Quand j’étais ministre il y a deux ans, il était facile d’ouvrir une enquête, mais cela n’a jamais abouti à des arrestations. Maintenant, c’est différent », a-t-il écrit sur Twitter. Non seulement le gouvernement est « proactif et répond très rapidement » avec le licenciement immédiat du vice-ministre, mais le « niveau d’attention de la société » est également « sans précédent ».

[…] L’Ukraine a engagé la lutte contre la corruption après la révolution proeuropéenne de Maïdan en 2014. En 2013, elle était classée 144e sur 180, contre 122e en 2021, selon le classement de l’ONG Transparency International.

Le Monde

Mardi 24/1, 12h00

Nettoyage sous les lignes #1.

Nexta, Twitter, traduction automatique
Depuis le début de la guerre, les spécialistes du Service d'urgence de l'État ont neutralisé plus de 316 000 munitions. Plus de 1 000 cartouches sont saisies chaque jour. Tout d'abord, les pyrotechniciens nettoient les lignes électriques, a déclaré le chef du Service Serhiy Kruk.

Mardi 24/1, 2h40

Réserve écologique de Tcherno, Facebook, photo Viktor Kuchynsky
Les loutres sont des créatures extrêmement joueuses. Mais encore plus ils aiment manger délicieusement. Par conséquent, ils profitent de toute occasion pour attraper un poisson, une grenouille, une écrevisse ou un autre invertébré aquatique.

Mardi 24/1, 2h35

Narratif fissiophile : fondamentalisme environnemental.

Un député européen espagnol demande la fin du « fondamentalisme environnemental » et le développement de l’énergie nucléaire.

L’énergie verte n’est pas un substitut viable aux combustibles fossiles aujourd’hui. Il faut mettre fin au « fondamentalisme écologique » et développer l’énergie nucléaire comme un outil permettant de réduire le prix des ressources énergétiques.

C’est ce qu’a déclaré Jorge Vijalda Bouchade, député européen espagnol et membre de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère, dans un commentaire adressé à Guildhall.

« Afin de réduire les prix de l’énergie, nous devons restaurer notre propre souveraineté énergétique. Il faut en finir avec l’intégrisme environnemental et aller vers le développement d’énergies bon marché et respectueuses de l’environnement, comme le nucléaire.

Plus tôt, Jorge Vialda Bushade a appelé à une révision de « l’agenda vert » et à dire à la population la vérité que « l’énergie verte » aujourd’hui ne peut pas remplacer les combustibles fossiles. Le parlementaire européen a appelé au développement de nos propres gisements de pétrole et de gaz pour contrer les cartels internationaux tels que l’OPEP +, qui limite artificiellement la production de pétrole, ce qui entraîne une hausse des prix.

Guildhall, traduction automatique & Deepl

Mardi 24/1, 2h25

Il se répète à droite à gauche que les équipes de l’AIEA ont gagné leur poste dans les centrales nucs ukrainiennes

pour maintenir la sûreté nucléaire et radiologique des installations nucléaires en Ukraine à un moment où la Russie commet un véritable terrorisme nucléaire.

Energoatom, Telegram, traduction automatique

Ce qu’elles y font n’est pas précisé.

Ministère ukrainien de la protection de l’environnement et des ressources naturelles, Facebook
(Rafael Grossi à Tcherno)

Mardi 24/1, 2h15

Trajectoire russe : Iran géant.

[Ancien économiste en chef au FMI, et aujourd’hui directeur de l’économie internationale à Harvard Université] Kenneth Rogoff a été souvent et volontiers invité en Russie, en partie parce qu’il appartenait à la cohorte la moins radicale des macroéconomistes occidentaux, qui, d’une manière générale, ne sont pas enclins à des déclarations teintées de politique. Leur affaire, c’est l’argent, au pire, les fameuses réformes structurelles. […] Lors de la session « La trajectoire du développement de la Russie », l’expert a déclaré que l’économie du pays attend des perspectives exceptionnellement peu enviables dans le contexte d’un isolement international croissant :

« Regardez l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, Cuba – c’est là que la Russie se dirige, malgré les statistiques. « L’Iran géant » est peut-être la meilleure description [de la direction que prennent les choses] pour l’incroyable pauvreté par rapport au niveau de vie auquel les Russes sont habitués. »

Republic, traduction automatique

Mardi 24/1, 2h00

Culture #1

Le programme cinéma du musée Azgur à Minsk (sur lequel l’état biélorusse vient de reprendre la main). Le musée est consacré à l’oeuvre de Zair Azgur, sculpteur soviétique originaire de Mogilev.

27 janvier • Blue Velvet, 1986, David Lynch
03 février • Citizen Kane, 1941, Orson Welles
10 février • Voleurs de vélos, 1948, Vittorio de Sica
17 février • Journal Intime, 1996, Peter Greenaway
24 février • Danse de la réalité, 2013, Alejandro Jodorowsky
03 mars • Le facteur sonne toujours deux fois, 1946, Tay Garnett
10 mars • Femme dans les sables, 1964, Hiroshi Teshigahara
17 mars • Le bourreau, 1963, Luis Garcia Berlanga
24 mars • Blowup, 1966, Michelangelo Antonioni
31 mars • Ascenseur pour l’échafaud, 1951, Louis Malle

Les séances commencent à 19h00. Tous les films en langue originale avec sous-titres russes.

Reform, traduction automatique

Culture #2

Dmitry Vyatkin, député à la Douma d’État et membre du parti conservateur Russie unie, a déclaré que les œuvres littéraires qui « n’ont pas résisté à l’épreuve du temps et ne correspondent pas à la réalité », comme l’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne, devraient être retirées des programmes scolaires.

Vyatkin a également suggéré de rétablir plusieurs romans de l’ère soviétique sur la Seconde Guerre mondiale, tels que Young Guard d’Alexander Fadeyev et Hot Snow de Yury Bondarev, qui ont, selon lui, un contenu patriotique approprié.

Olga Kazakova, présidente du comité de la Douma d’État sur l’éducation, a déclaré que les propositions de Vyatkin n’étaient pas à l’étude

Meduza, traduction automatique

Lundi 23/1, 18h30

Chars allemands : le poids de l’histoire.

Un des gars du Kremlin, je ne sais plus, Peskov sans doute, a dit que si les Allemands envoyaient leurs chars en Ukraine, qu’ils ne se sentent pas gênés avec leur logo, pas la peine de repeindre.

Glasnot Gone, Twitter

[…] Olaf Scholz n’est certes pas réputé pour son talent en matière de communication. Mais, sur ce point précis, si sensible politiquement et si important pour la suite du conflit, son silence est vraiment très surprenant, pour ne pas dire embarrassant.

Le Monde, Live avec Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

[…] Selon le dernier baromètre ARD/Deutschlandtrend, réalisé les 17 et 18 janvier, 46 % des personnes interrogées se déclaraient favorables à l’envoi de chars de combat à l’Ukraine, contre 43 % contre.

C’est parmi les personnes les plus âgées que les plus favorables à de telles livraisons sont les plus nombreux. Chez les plus de 65 ans, 52 % sont pour, 36 % contre.

Au niveau des préférences partisanes, c’est chez les électeurs conservateurs (CDU-CSU) et écologistes qu’il y a le plus de partisans de la fourniture de chars de combat à l’Ukraine (respectivement 66 % et 61 %). Chez les sympathisants du Parti social-démocrate (SPD) et du Parti libéral-démocrate (FDP), ils sont respectivement 49 % et 48 %. Sans surprise, ce sont les électeurs du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AFD) qui y sont le plus opposés, à 84 %.

Vous posez la question des Ossis, autrement dit des habitants de l’ex-Allemagne de l’Est. Selon ce sondage, ils sont 59 % à être contre la livraison de chars de combat à l’Ukraine, alors que dans les Länder de l’ouest, c’est le oui qui est majoritaire, à plus de 65 %.

Le Monde, Live avec Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

Il y a évidemment le spectre de la seconde guerre mondiale qui pèse dans le débat actuel. Mais en réalité, l’argument est à double tranchant. D’un côté, il y a ceux qui disent qu’au nom de ce qu’il s’est passé entre 1941-1945, l’Allemagne ne peut prendre le risque d’une nouvelle guerre avec Moscou. De l’autre, il y a ceux qui rappellent que l’Allemagne n’a pas seulement une dette vis-à-vis de la Russie, que le IIIe Reich était en guerre contre l’URSS et que parmi les Soviétiques il n’y avait pas que des Russes mais aussi d’autres peuples dont les Ukrainiens.

Le Monde, Live avec Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

La peur de l’escalade est réelle en Allemagne. Pour habiter à Berlin depuis maintenant un peu plus de six ans, je peux vous assurer que la perception de cette guerre est très différente en Allemagne et en France. A Berlin, l’histoire du XXsiècle, de la seconde guerre mondiale et de la guerre froide, reste très prégnante. La géographie, aussi : Berlin est à moins de 100 kilomètres de la Pologne, et l’Ukraine et la Russie ne sont pas loin.

Tout cela joue dans les peurs provoquées par ce conflit qui, par sa proximité dans l’espace, mais aussi par tout ce qu’il remue dans la mémoire collective des Allemands, n’a pas la même résonance qu’en France.

Le Monde, Live avec Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

La Bundeswehr disposait [à l’été 2022] de 312 chars de combat Leopard 2. Parmi eux, 99 se trouvaient alors en maintenance, tandis qu’un dernier devait être mis au rebut. En d’autres termes, l’armée allemande avait à l’époque 212 Leopard 2 considérés comme opérationnels.

Parmi les autres pays qui possèdent des Leopard 2, la Grèce en a plus de 800, la Pologne un peu moins de 250, la Finlande environ 200, la Suède plus d’une centaine, la Norvège une cinquantaine, le Portugal une quarantaine, les Pays-Bas une vingtaine. D’autres pays en sont également équipés, mais en moins grande quantité, comme la Slovaquie ou la République tchèque.

Le Monde, Live avec Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

Lundi 23/1, 14h00

Contamination.

J’ai souvent raconté cet échange avec un adolescent après l’un de nos spectacles sur Tchernobyl. Il trouvait que la radioactivité avait deux avantages : elle est facile à mesurer et finit par disparaître (même si c’est parfois excessivement long). Il s’inquiètait davantage des polluants chimiques, beaucoup plus discrets.

Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) sont une large famille de plus de 4000 composés chimiques aux propriétés antiadhésives, imperméabilisantes et résistantes aux fortes chaleurs — expliquant leur utilisation dans de nombreux objets du quotidien. Extrêmement persistants, ils se retrouvent dans tous les écosystèmes et présentent un grand risque pour la santé. Récemment, une étude a montré que la consommation de poissons d’eau douce aux États-Unis équivaut à un mois de consommation d’eau contaminée, avec de graves conséquences sur la santé. Malheureusement, l’extrapolation au continent européen est légitime et réaliste.

[…] L’identification et l’élimination des sources d’exposition humaine aux PFAS sont devenues une priorité pour la santé publique. En effet, ces composés chimiques sont associés à des lésions hépatiques, un taux de cholestérol élevé, des réponses immunitaires réduites et plusieurs types de cancer.

L’exposition aux PFAS provenant de l’eau potable contaminée est répandue aux États-Unis. De plus, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) déclare que l’alimentation est la principale source d’exposition aux PFAS pour la plupart des gens, le poisson, la viande, les fruits et les œufs étant des contributeurs importants.

Dans ce contexte, une équipe de chercheurs américains de l’Environmental Working Group, organisation à but non lucratif, révèle que la consommation d’une seule portion de poisson d’eau douce par an pourrait représenter la consommation d’un mois d’eau potable additionnée d’acide perfluorooctanesulfonique (PFOS) à des niveaux élevés (nocifs). […]

[…] es PFAS sont parmi les composés les plus persistants qui existent, contaminant tout, de l’eau potable aux aliments, en passant par les emballages alimentaires et les produits de soins personnels. Les PFAS s’accumulent dans notre corps et ne se décomposent jamais dans l’environnement. On les trouve dans le sang de pratiquement toute la population mondiale, y compris les nouveau-nés. […]

Trust my Science

Lundi 23/1, 13h55

Stockage d’énergie par gravité.

Si le stockage d’énergie par déplacement d’eau est connu, des scientifiques réfléchissent à la conversion de puits de mines abandonnées. Quand l’énergie est disponible, l’ascenceur hisse des masses de sables ; quand l’énergie est requise, les masses descendent et activent des générateurs.

Le véritable attrait de cette idée réside dans le fait qu’il existe déjà des millions de mines abandonnées dans le monde qui pourraient être converties à cette fin à un coût relativement faible. La plupart contiennent l’infrastructure de base requise et sont déjà reliées au réseau électrique […]

L’IIASA estime que la conversion d’une mine coûterait environ 1 à 10 dollars par kilowattheure, et 2 000 dollars (1840 euros) par kilowatt de capacité électrique. Mais le gain potentiel est énorme : les chercheurs estiment que leur méthode pourrait avoir un potentiel mondial de 7 à 70 térawattheures, la majeure partie de ce potentiel étant concentrée en Chine, en Inde, en Russie et aux États-Unis, les pays qui comptent le plus de mines abandonnées. Pour mettre cela en perspective, la consommation énergétique mondiale en 2021 était d’environ 25 térawattheures.

Gurumeditation, citant un article de l’IIASA

Lundi 23/1, 12h10

Attention : hors-sujet total.

L’espèce humaine est extraordinaire. Je tombe sur un article de Wikipedia consacré à une jument de course. Elle s’appelle Electra van’t Roosakker. Bon.

Elle est née en 2004 et a pris sa retraite sportive en 2018. Depuis, elle se consacre à la reproduction (ou plutôt son propriétaire la consacre). L’un de ses embryons a été vendu/acheté 100 000 euros en 2022.

Voilà.


Lundi 23/1, 10h35

50% de nuc dans le mix.

Il y a une décennie, l’heure était plutôt aux promesses de fermetures. En novembre 2011, huit mois après la catastrophe japonaise de Fukushima, le « pacte de mandature » entre le Parti socialiste (PS) de Martine Aubry et les Verts de Cécile Duflot ambitionnait la fermeture « progressive » de vingt-quatre des cinquante-huit réacteurs en exploitation. […]

[…] Son successeur, Emmanuel Macron, a d’abord suivi la même direction. En 2018, il annonçait l’arrêt définitif de quatorze réacteurs d’ici à 2035, dont ceux de Fessenheim.La perspective de ces quatorze fermetures figure d’ailleurs toujours dans la programmation pluriannuelle de l’énergie aujourd’hui en vigueur, adoptée en avril 2020.

Entre-temps, la donne a pourtant bien changé, sur fond de crise des prix de l’énergie et de guerre en Ukraine. Avec l’argument climatique d’une électricité bas carbone, le président de la République a attendu la fin de son premier quinquennat pour assumer la relance d’un programme nucléaire, en février 2022.

Non seulement il a annoncé le chantier de six à quatorze nouveaux réacteurs, mais il a aussi ouvert la voie à la prolongation de toutes les unités au-delà de cinquante ans, contredisant ses précédentes annonces de fermetures […]

Le Monde, Ramener le nucléaire à 50 % de l’électricité : l’insaisissable totem

Dimanche 22/1, 17h05

Reconfiguration psycho-motrice.

InUAOfficial, Twitter, Des soldats ukrainiens se remettent de leurs blessures

Dimanche 22/1, 16h50

Festival Scholz.

Nexta, Twitter, Couverture actuelle du magazine polonais Wprost, traduction automatique

Dimanche 22/1, 14h25

Arme thermobarique.

A l’approche de la cible, un explosif disperse le contenu d’un réservoir de carburant (qui peut être une poudre métalique nanométrique).

L’effet de la bombe est lié à l’inflammation de ce nuage, qui consomme l’oxygène disponible (comburant), produit des températures très élevées (2 500°C) et crée une surpression, puis une dépression.

C’est efficace sur les abris. La distance est la seule protection.

Contrairement aux bombes « classiques », qui contiennent une charge explosive, et les bombes à fragmentation, qui dispersent des morceaux d’obus ou de métal, la bombe thermobarique, aussi appelée « bombe à vide », contient un combustible gazeux ou liquide qui s’embrase au contact de l’air et produit une puissante et durable onde de choc. Elle est extrêmement meurtrière pour les populations humaines qui meurent asphyxiées ou brûlées par les flammes. Pire, le « brouillard » enflammé s’infiltre dans la moindre fissure des tunnels et des sous-sols.

Patrimoine militaire

« Après l’explosion de la charge principale, prend place la réaction post-détonation, produisant une énorme ‘boule de feu’ en l’espace d’une microseconde. » Lemi Türker, professeur au département de chimie de l’Université d’Ankara en Turquie, décrit en ces mots l’arme thermobarique, dans un article publié dans la revue Defence Technology« C’est une arme à effet de souffle, elle crée une onde de choc cumulée à une dépression, explique à Sciences et Avenir Jean-Marie Collin porte-parole de la branche française de la Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires (ICAN). En d’autres termes, ça va aspirer l’oxygène et le relâcher, créant ainsi un souffle. »

Le terme « thermobarique » provient lui-même de ces deux actes de destruction.Issu du grec, il est la combinaison de « chaleur » et « pression ».

C’est une arme redoutable. « L’objectif de cette bombe est de détruire des infrastructures solides ou des souterrains, décrit Jean-Marie Collin. En ce qui concerne les humains présents dans la zone, ils sont vaporisés. Je crois qu’on ne peut pas utiliser d’autre mot, l’onde de choc est terrible. »

Science et avenir
Libération - 09.05.2021 Les lance-roquettes multiples TOS-1A Solntsepyok participent au défilé du Jour de la Victoire marquant le 76e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, sur la Place Rouge à Moscou, en Russie. Evgeny Odinokov / Sputnik (Photo par Evgeny Odinokov / Sputnik / Sputnik via AFP) (traduction Deepl)

Début mars 2022

Le ministère russe de la Défense a confirmé l’utilisation du système d’arme TOS-1A en Ukraine. Le TOS-1A utilise des roquettes thermobariques, créant des effets incendiaires et de souffle.

— Ministry of Defence 🇬🇧 (@DefenceHQ) March 9, 2022, traduction Deepl

Dimanche 22/1, 14h05

Narratif fissiophile : nous n’avons pas de problème avec les déchets, nous avons un petit problème de communication.

Même au sein de l’industrie, nous continuons à voir la question du combustible nucléaire irradié traitée comme un sale secret qui ne devrait pas être discuté au cas où il ferait dérailler les plans de nouveaux investissements nucléaires.

Mais la vérité est que le combustible nucléaire irradié a été et continue d’être géré de manière sûre et responsable dans des installations de stockage provisoires à travers le monde. De plus, dans des pays comme le Canada qui développent des dépôts géologiques en profondeur pour stocker leur combustible nucléaire irradié à long terme, nous entrons dans une nouvelle ère de gestion des déchets nucléaires qui servira de modèle mondial de gérance responsable. L’industrie nucléaire doit cesser d’hésiter à le faire savoir à tout le monde.

[…] Que ce soit dans les canaux officiels avec les gouvernements, en corrigeant la désinformation sur les médias sociaux ou grand public, ou par le biais de discussions informelles avec la famille et les amis, nous devons tous jouer un rôle pour dire au monde : nous n’avons pas de problème de déchets nucléaires. Nous avons une solution aux déchets nucléaires.

World Nuclear News, Il est temps de faire savoir au monde que nous pouvons gérer les déchets nucléaires en toute sécurité
Un rendu 3D du dépôt géologique en profondeur proposé par le Canada
(Image : SGDN)

Rappelons que les déchets stockés en profondeur doivent restés intouchables sur une période de l’ordre de 100 000 ans.


L’Andra dépose son dossier de demande d’autorisation de création de Cigéo.

Notre mission : gérer les déchets radioactifs français pour protéger les générations présentes et futures


Dimanche 22/1, 13h55

Reportage sur un camp de prisonniers russes en Ukraine.

Le nombre de prisonniers de guerre (PG) détenus par les deux camps est encore inconnu. Les experts pensent qu’il y en a des milliers. Les militaires ukrainiens ont parlé à plusieurs reprises de la torture, des passages à tabac et de la violence en captivité russe. Les responsables russes n’ont pas répondu à ces allégations. L’ Ukraine, contrairement à la Russie, a accordé à l’ONU l’accès aux prisonniers de guerre et a lancé des enquêtes sur des cas connus de mauvais traitements. La plupart des prisonniers de guerre russes sont détenus dans des camps spéciaux en Ukraine, qui reçoivent la visite de représentants d’organisations internationales de défense des droits de l’homme.

Meduza, traduction automatique

Dimanche 22/1, 13h00

Pression économique russe sur l’Europe : raté.

Grâce à un hiver inhabituellement chaud en Europe, le moment de levier maximal de Poutine s’est passé sans incident et, comme nous l’avions correctement prévu en octobre dernier, la plus grande victime du stratagème gazier de Poutine a été la Russie elle-même. L’effet de levier de Poutine sur le gaz naturel est désormais inexistant, car le monde – et, plus important encore, l’Europe – n’a plus besoin de gaz russe.

Loin de mourir de froid, l’Europe s’est rapidement assurée des approvisionnements alternatifs en gaz en se tournant vers le gaz naturel liquéfié (GNL) mondial. Cela comprenait environ 55 milliards de m3 en provenance des États-Unis, soit deux fois et demie plus que les exportations américaines de GNL d’avant-guerre vers l’Europe. Couplées à l’augmentation de l’approvisionnement à partir de sources renouvelables, du nucléaire et, dans l’intervalle, du charbon, ces approvisionnements alternatifs ont réduit la dépendance de l’Europe vis-à-vis du gaz russe à 9 % de ses importations totales de gaz. En fait, l’Europe achète maintenant plus de GNL qu’elle n’a jamais acheté de gaz russe.

De plus, l’hiver inhabituellement chaud de l’Europe signifie non seulement que les pires scénarios ont été évités, mais que les réservoirs de stockage pleins de l’Europe ont à peine été vidé et peuvent continuer jusqu’à l’hiver prochain. En janvier, les réservoirs de stockage allemands étaient pleins à 91 %, contre 54 % l’an dernier, ce qui signifie que l’Europe devra acheter beaucoup moins de gaz en 2023 qu’en 2022.

[…] Les prix du pétrole sont plus bas aujourd’hui qu’avant la guerre, et dans la seule seconde moitié de 2022, il y a eu une augmentation de l’offre de 4 millions de barils par jour en provenance de producteurs tels que les États-Unis, le Venezuela , le Canada et le Brésil. Avec encore plus de nouveaux approvisionnements attendus cette année, tout brut russe perdu sera remplacé de manière transparente et facile en quelques semaines. Et cette fois, Poutine ne peut pas contraindre l’Arabie saoudite à monter à la rescousse en réduisant drastiquement les quotas de production de l’OPEP+ comme il l’a fait en octobre dernier. C’est parce que les États-Unis suspendent actuellement les transferts d’armes et de technologie saoudiens cruciaux dans un contexte d’intensification des échanges internationaux.

[…] Même les autres cartes de marchandises de Poutine sont épuisées. Son pari pour transformer la nourriture en arme s’est abjectement effondré lorsque même ses alliés nominaux se sont retournés contre lui. Et sur certains marchés de métaux où la Russie dominait historiquement, tels que le nickel, le palladium et le titane, les acheteurs craignant le chantage combinés à des prix plus élevés ont accéléré la relocalisation et redynamisé les investissements publics et privés dormants dans la chaîne d’approvisionnement en minéraux critiques et les projets miniers.

[…] Bien sûr, l’échec de la guerre économique et énergétique de Poutine n’a pas été sans conséquence. Les retombées ont eu un impact sur de nombreuses vies, transformé les chaînes d’approvisionnement, modifié les flux commerciaux et les consommateurs ressentent toujours le pincement des prix plus élevés, car les nouveaux prix plus bas mettent un certain temps à se répercuter sur l’économie.

Mais ce qui compte, c’est que la fin soit en vue. Jamais plus Poutine ne sera en mesure de provoquer un tel chaos et une telle perturbation dans l’économie mondiale, car il a affaibli de façon permanente la main la plus puissante de la Russie – son énergie et ses matières premières – de manière irréparable.

Politico, L’économie mondiale n’a plus besoin de la Russie, traduction automatique

Dimanche 22/1, 12h45

Des entraînements à Prypyat.

A quelques kilomètres de la frontière biélorusse , les forces ukrainiennes s’entraînent pour ce qu’elles s’attendent à être un printemps brutal.

Des chars T-72 vieillissants – dont certains ont deux fois l’âge de leurs équipages – tirent des obus dans la brume, tandis que les troupes au sol s’entraînent à prendre d’assaut des bâtiments abandonnés. Une partie de la formation a lieu dans la ville étrangement calme de Pripyat, déserte depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986. […]

CNN, traduction automatique
Les T-72 de l’ère soviétique, vus lors d’exercices près de Pripyat vendredi, sont nombreux mais ne font pas le poids face aux chars plus modernes.

Je me souviens que les premiers temps de la guerre avaient déclaré le char de combat obsolète. Les Russes en avaient perdu un paquet, décapités par les missiles d’épaule.


Samedi 21/1, 21h20

Collecte pour une lunette infrarouge avant de partir sur le front : c’est bon.

Pacha, via Viber

Samedi 21/1, 19h35

Et Scholz bis.

Cartoon Movement, Marian Kamensky, Léopard effrayé Olaf Scholz
Cartoon Movement, Marian Kamensky, Olaf Scholz & Putin

Samedi 21/1, 19h20

Gros chèque.

C’est par un chiffre massue énoncé d’une voix grave que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a choisi de répondre, vendredi 20 janvier, depuis la base aérienne de Mont-de-Marsan (Landes), à l’atmosphère de guerre, de retour en Europe depuis le début du conflit ukrainien. Alors qu’au printemps le président avait décidé de hâter la préparation d’une nouvelle loi de programmation militaire (LPM), le montant qui lui sera finalement alloué atteindra 413 milliards d’euros sur sept ans, a dévoilé Emmanuel Macron à l’occasion de ses vœux aux armées. Une somme sans précédent, constituée autant de paris que de choix drastiques.

[…] Soucieux que de telles dépenses puissent être incomprises d’une partie de l’opinion à l’heure où les carences du financement public, de l’école aux hôpitaux, alimentent les tensions sociales, M. Macron a visé en creux, dans son discours, à en justifier les enjeux. « Il n’y a dans ce projet ni luxe, ni aise, ni confort. Il n’y a que le nécessaire », a assuré le chef de l’Etat.

Le Monde
Le Monde - Le président français Emmanuel Macron chante l'hymne national après avoir prononcé son discours du Nouvel An devant l'armée française, vendredi 20 janvier 2023, sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, dans le sud-ouest de la France.
Le président français Emmanuel Macron a proposé une augmentation substantielle des dépenses de défense jusqu'à la fin de cette décennie et une "transformation" de l'armée française dotée de l'arme nucléaire pour faire face à l'évolution des menaces et prendre en compte l'impact de la guerre en Ukraine. (AP Photo/Bob Edme, Pool) (traduction Deepl)

Samedi 21/1, 18h20

Pense plus vite.

Postface à l’indécision mondiale… De toute façon, vous aiderez l’Ukraine avec les armes nécessaires et réaliserez qu’il n’y a pas d’autre option pour mettre fin à la guerre que la défaite de la Russie. Mais l’indécision d’aujourd’hui tue encore plus de nos concitoyens. Chaque jour de retard est la mort d’Ukrainiens. Pensez plus vite.

Mykhaïlo Podoliak, Twitter, traduction automatique

Armes lourdes.

il manque encore à ce stade deux armements cruciaux et de nature assez différente pour les Ukrainiens :

Des missiles pour frapper « dans la profondeur », au-delà de 100 km, pour fragiliser l’ennemi et lui interdire de structurer des bases de combat en arrière qui sont essentielles dans ces affrontements lourds […] Cela signifie concrètement que les armées russes [actuellement] peuvent structurer des bases solides à plus de 60 km de la ligne de front, une situation compliquée mais encore gérable. Ça ne serait plus soutenable si elles devaient éloigner leur propre soutien de plus de 200 km de la zone de combat, la logistique étranglerait alors la capacité de combat des armées russes. Sur ce sujet, les Etats-Unis ne semblent pas prêts à franchir le pas, ces armes – comme le missile ATACMS de 300 km de portée – étant susceptibles de frapper en Russie, offrant sur un plateau à Poutine la possibilité de déclencher une « guerre patriotique » pour sauver sa sainte patrie et son pouvoir.

L’autre « arme manquante » dans l’arsenal ukrainien, pour pouvoir mener une offensive, est l’engin structurant du combat blindé, le char de combat. Le problème est qu’il est, dans sa version moderne, particulièrement sophistiqué, complexe à entretenir et coûteux. […] En réalité, ces chars ne sont pas très difficiles à utiliser et la motivation des combattants ukrainiens leur permettrait d’employer n’importe lequel de ces engins après quelques semaines de formation. […] Le Leopard 2 [allemand] est le meilleur compromis entre capacité opérationnelle (même si ses nombreuses versions ont des performances assez différentes), rusticité relative (il est moins sophistiqué que le M1 Abrams américain qui est le plus compliqué dans le genre), le nombre d’exemplaires mobilisables pour l’Ukraine (plusieurs centaines) et surtout la capacité pour les pays voisins comme la Pologne à les soutenir puisqu’ils en possèdent déjà. […] Mais il faut pour cela lever un obstacle de taille, la réticence de l’Allemagne qui vient d’abord d’un frein historique. Ce sont des chars « made in Germany » qui se chargeraient de flanquer une raclée à l’armée russe, quatre-vingt ans après la deuxième guerre mondiale où les hordes nazis avaient ensanglanté l’Europe et une grande partie du Monde. Certes, cette sensibilité historique de l’Allemagne est un peu paradoxale si l’on considère que l’Ukraine faisait alors partie de l’URSS… Néanmoins, les Allemands accepteront l’emploi en Ukraine d’un matériel construit par eux seulement s’il s’agit bien d’une coalition internationale qui en supporte la responsabilité. […] la Russie de Poutine pourrait s’en prendre délibérément à l’Allemagne en considérant que c’est son consentement qui permettrait aux Ukrainiens de mettre en péril l’opération militaire spéciale de Vladimir Poutine.

Ne pas subir, Guillaume Ancel

En revanche, les États-Unis devraient livrer à l’Ukraine une arme redoutable: les Ground-Launched Small Diameter Bombs (GLSDB), des bombes lancées au sol, propulsées par une petite fusée et équipées d’ailettes pour diriger leur chute, au guidage d’une précision absolue et, surtout, d’une portée de 150 kilomètres. En attendant d’hypothétiques ATACMS, elles pourraient faire des ravages dans les rangs et la logistique russes.

Korii

Samedi 21/1, 11h15

Narratif russe : prechi-precha, va mourir.

Anton Gerashchenko, Twitter, traduction automatique
« Il n’y a pas de mort, il n’y a que le chemin de l’immortalité ! »

Samedi 21/1, 11h10

Visual Capitalist.

Mavka Slavka, Twitter

Samedi 21/1, 11h00

Mise à jour du dico.

Taras Kuzio, Twitter, traduction Deepl
Communiquer de bonnes intentions, pour ensuite utiliser/trouver/inventer toutes les raisons imaginables pour les retarder et/ou les empêcher de se réaliser.

En prend pour son grade.

Mavka Slavka, Twitter, traduction automatique
Putler récompensera Scholz avec « Hero of Russia » 1ère classe.

Samedi 21/1, 11h00

Otan+

DAVOS, Suisse – L’invasion de l’Ukraine par la Russie incite la Moldavie voisine à se demander si le pays doit s’éloigner de sa neutralité inscrite dans la Constitution et s’enfermer dans une « alliance plus large ».

Interrogée sur une éventuelle adhésion à l’OTAN, la présidente moldave Maia Sandu a déclaré dans une interview à POLITICO que le pays pesait toujours sa prochaine étape et s’il faudrait un changement constitutionnel pour le faire.

« Maintenant, il y a une discussion sérieuse … sur notre capacité à nous défendre, si nous pouvons le faire nous-mêmes ou si nous devrions faire partie d’une alliance plus large », a-t-elle déclaré. « Et si nous arrivons, à un moment donné, à la conclusion en tant que nation que nous devons changer la neutralité, cela devrait se faire par le biais d’un processus démocratique. »

Dans sa réponse, Sandu a pris soin de ne pas citer l’OTAN, un anathème pour le président russe Vladimir Poutine, qui tente déjà de déstabiliser le gouvernement moldave pro-UE . La Russie a mis en garde contre la poursuite de la coopération militaire entre la Moldavie et les alliés occidentaux.

Bien que la Moldavie ne soit pas membre de l’OTAN, elle coopère avec l’organisation et contribue à la force de maintien de la paix dirigée par l’OTAN au Kosovo. […]

Politico, traduction automatique

Samedi 21/1, 10h55

Aquarium iconique.

Tarmo Fella, Twitter, traduction automatique
Musée des sciences de Lviv 🇺🇦 Couler le croiseur Moskva

Samedi 21/1, 10h50

Grignoteuse.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
Une machine de déminage slovaque télécommandée Bozena-5 nettoie le territoire de la région de Kharkiv des mines russes.

Samedi 21/1, 0h25

Héhé.

Cartoon Movement, Bart van Leeuwen
Orban blocking EU-Ukraine Aid Plan

Samedi 21/1, 0h20

Le journal Le Monde entretient un fil d’actualités consacré à la guerre russe en Ukraine, ininterrompu depuis le 24 mars.


Samedi 21/1, 0h15

La poste.

[…] Dehors, un générateur diesel ronronne. La Poste ukrainienne, Ukrposhta, a aménagé là un centre de tri temporaire pour remplacer celui qui a été incendié lors de l’invasion. A l’arrivée du camion, les employés se dirigent vers lui à grandes enjambées et dans le froid pour sortir les sacs de billets, des boîtes de chaussures ficelées, des vieux cartons de bananes, recyclés pour transporter des marchandises, ou encore des couvertures enroulées.

Dans une Ukraine en guerre, chaque colis raconte un peu de la vie de son destinataire : une lampe ou un générateur pour s’éclairer pendant les coupures de courant, un casque militaire, une lettre envoyée du front. « Il y a de plus en plus de colis, et de moins en moins de destinataires », lâche Olga Galaka, la responsable d’Ukrposhta dans le district […]

[…] Pour transporter du courrier, il ne faut pas seulement des routes et des voies ferrées, mais de l’électricité pour alimenter les systèmes informatiques et les terminaux. Or, les coupures de courant sont devenues de plus en plus fréquentes. « On a ressorti les papiers et le stylo, comme à l’ère soviétique », s’amuse Lena. « Dans les centres de tri, la faible automatisation et les nombreux effectifs [60 000 dans le pays] ont facilité les opérations », reconnaît Benoît Pleska, un Belge nommé président du conseil d’administration d’Ukrposhta en décembre 2018. Tous les bureaux sont désormais autonomes grâce à Starlink – l’opérateur Internet par satellite fondé par Elon Musk – et aux générateurs. Ils sont parfois les seuls points d’accès au Web ou à l’électricité. […]

[…] Nova Poshta, le concurrent privé d’Ukrposhta, s’était préparé à l’invasion russe. « Nous avons déménagé notre siège en vingt-quatre heures de Kiev vers l’ouest du pays, raconte Viacheslav Klymov, son cofondateur. Pendant les premiers mois de la guerre, nous avons aussi eu à gérer des flux opposés, l’aide humanitaire de l’Ouest à l’Est, où les combats faisaient rage, et la relocalisation d’usines qui fuyaient les combats, dans le sens opposé. » […]

Le Monde, Julien Buissou, La Poste ukrainienne, ligne de vie dans un pays en guerre
(De gauche à droite, haut puis bas)
Olesya, 38 ans, déplacée interne et mère d’un bébé de 5 mois a acheté via internet des vêtements pour son enfant, à Zahaltsi, en Ukraine, le 5 janvier 2023.
A Yasnohorodka, Vira, 17 ans, s’est commandé un coupe-papier, afin d’améliorer son petit business d’impression de photos.
Mariana, 43 ans et son fils Vladislav, 19 ans, attendaient une décision de justice par rapport à une dette contractée par la mère décédée de Mariana.
Alina, 26 ans, récupère un colis d’habits commandés par sa mère, à Yasnohorodka.
Oleksander, 85 ans, a récupéré sa pension.
Olya, 44 ans, se fait retourner un colis qui contenait des chaussures qu’elle avait envoyées en don.
Photos Adrienne Surprenant / Myo

Vendredi 20/1, 21h15

Je ne comprends pas ce que l’Allemagne croit craindre.

En dépit d’une pression croissante, le chancelier allemand, Olaf Scholz, n’a pas donné son feu vert à la livraison de chars de combat à l’Ukraine. Une «prudence» qui contribue à isoler Berlin de ses alliés.

L’Allemagne ne veut toujours pas envoyer ses panzers Leopard dont les Ukrainiens ont tant besoin pour chasser les Russes des territoires occupés. La question a été «discutée» sur la base américaine de Ramstein en Allemagne, a déclaré le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius. «Mais nous n’avons rien décidé», a-t-il ajouté ce vendredi lors d’une réunion au cours de laquelle les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark ont annoncé de nouvelles livraisons d’armes à l’Ukraine, chars de combat mis à part.

L’impression que l’Allemagne s’oppose à une livraison de Leopard est «fausse», a-t-il voulu rassurer. D’autres alliés «partagent la même analyse», a-t-il ajouté sans toutefois nommer lesquels. «Nous ne tergiversons pas. Nous sommes tout simplement prudents en évaluant les conséquences [d’une telle décision].» […]

Libération

Vendredi 20/1, 8h10

Info choc.

Les puissants de ce monde sont venus à Davos à vélo, tous vaccinés, bien sûr, puis ils ont parlé de notre bien, mangeant des vers et ont accepté de donner la moitié de leurs avoirs privés pour soutenir l’Ukraine.

Chlop Antoni, Twitter, traduction automatique

Vendredi 20/1, 8h00

Des images circulent sur l’installation de systèmes anti-aériens Pantsir sur les toits de deux administrations moscovites, dont le ministère de la Défense.

Nexta, Twitter

Commentaire peu aimable :

Ils pourraient y mettre le porte-avions amiral Kuznetsov… Tout d’abord, il aurait l’air majestueux sur le toit ; deuxièmement, cela susciterait un sentiment de fierté nationale et une prise de conscience de la puissance de la Russie ; troisièmement, il n’est pas adapté à la baignade de toute façon.

Vous, Twitter, traduction automatique

Vendredi 20/1, 7h55

L’AIEA communique sur sa présence et la levée de son drapeau dans les centrales nucs ukrainiennes « pour aider à prévenir un accident nucléaire pendant la terrible et tragique guerre en Ukraine ». Les discussions sur la création d’une zone de protection autour de Zapo seraient toujours en cours.

Ça me semble une opération de comm.


Vendredi 20/1, 7h35

ISW continue d’évaluer qu’une attaque russe contre l’Ukraine depuis la Biélorussie reste un scénario hautement improbable dans le cône de prévision cet hiver et peu probable mais plus plausible à l’automne 2023.

[…] Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, en réponse à la réunion prévue du commandement de l’OTAN le 20 janvier en Allemagne, a déclaré le 19 janvier que les responsables occidentaux ne comprennent pas que « la perte d’une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut provoquer le déclenchement d’une guerre nucléaire. » Medvedev a soutenu que « les puissances nucléaires [comme la Fédération de Russie] n’ont pas perdu les conflits majeurs dont dépend leur sort ». Medvedev fait régulièrement des commentaires hyperboliques et incendiaires, y compris des menaces d’escalade nucléaire, à l’appui des opérations d’information russes qui visent à affaiblir le soutien occidental à l’Ukraine et qui sont déconnectés des positions réelles du Kremlin concernant la guerre en Ukraine. La rhétorique constamment incendiaire de Medvedev peut suggérer que le Kremlin l’a encouragé à promouvoir une rhétorique extrémiste qui vise à effrayer et à dissuader l’Occident de fournir une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine par crainte d’une escalade avec la Russie ou qu’il poursuit simplement un modèle d’extrémisme freelance rhétorique. L’ISW continue d’évaluer que les responsables russes n’ont aucune intention d’utiliser des armes nucléaires en Ukraine ou ailleurs, et certainement pas en réponse à la fourniture de systèmes d’armes individuels.

ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 19 janvier, traduction automatique

Vendredi 20/1, 1h25

Blabla.

Medvedev a dit qu’aucun pays doté d’armes nucs n’avait perdu de guerre ; Peskov a dit que oui, Medevedev a dit ça, mais que la doctrine n’avait pas changé ; Kirill a dit que la fin de la Russie serait la fin du monde [russe, j’imagine]. Etc.

Cartoon Movement, Bart van Leeuwen, Vladi Boom
Back to the 80’swith the Russian Fail Kids.

Vendredi 20/1, 1h10

Minute de vérité.

Le but de l’opération militaire spéciale est de mettre fin à la guerre que nous avons commencée et qui n’en est pas une.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 20/1, 0h45

Vieux comptes.

« Alors laissez-moi clarifier les choses, Olaf. Quand la Pologne *ne veut pas* que des chars allemands soient envoyés à travers la Pologne pour combattre la Russie, l’Allemagne les envoie quand même [WWII], mais quand nous *voulons* que des chars allemands soient envoyés à travers la Pologne pour combattre la Russie, l’Allemagne refuse de les envoyer [WWIII] ? » [dixit le président polonais au chancelier allemand]

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 20/1, 0h35

Louka n’abandonne pas son maître.

Anton Gerashchenko, Twitter, traduction automatique
Pistolet à patate, image commerciale

Vendredi 20/1, 0h15

Olga s’est lavée la tête dans le vent ce mardi.

Avec Pacha au téléphone en direct de Ploumanac’h
(« plu-de-maniak« , moyen mnémotechnique)

Jeudi 19/1, 23h55

Pacha repart sur le front.

Cher Pacha, ton verre t’attend. C’est toi qui va te cailler les miches dans la bouillasse, mais nous sommes avec toi par le coeur et l’esprit. Reviens indemne. Pas de mines, pas de balles, pas de bombes, ni pour toi, ni pour tes camarades.


Jeudi 19/1, 9h05

Journal des deux sœurs.

Olga : Je lis dans les médias que les rachistes [contraction de « russes » et de « fascistes »] ont encore changé de commandant en chef. Combien de leurs soldats doivent-ils mourir pour que leur société comprenne et sorte dans la rue ? Et cela sera-t-il vraiment possible un jour ? Je ne sais pas comment analyser les sondages des russes [Olga et Sasha ont choisi de ne pas mettre de majuscule à « poutine », « russe » et « russie »]. Les uns disent que 80 % de la population en russie est favorable à effacer l’Ukraine de la carte du monde. Les autres, qu’il y a des millions de gens qui sont contre la guerre. Mais combien sont-ils ?

Saha : J’entends parfois que des Ukrainiens déplacés se plaignent de la difficulté à prendre rendez-vous chez un médecin dans les pays où ils sont réfugiés. En Pologne, en Espagne, en France ou ailleurs, ça peut durer des semaines ou même des mois. Moi, en Ukraine, je peux m’inscrire d’un jour à l’autre pour consulter n’importe quel spécialiste. Je me demande comment il est possible que notre système médical soit plus flexible et efficace que celui de certains pays européens… […] Il y a une collecte pour le bataillon dans lequel se bat depuis février le père de V., ma copine d’Odessa. Le bataillon a besoin d’une voiture et de vêtements pour l’hiver. Au début, je comptais les sommes que je donnais, à présent je me contente d’ouvrir l’application de ma banque pour faire des virements. Je ne calcule plus.

Olga : Miraculeusement, je suis de très bonne humeur. Le soleil me remplit de joie. Cela fait près d’un an qu’on écrit ce journal. Presque un an que mon pays est en guerre, occupé par les russes. Parfois, je me le redis tout haut, car j’ai toujours du mal à réaliser.

Sasha : Je regarde les images de Bakhmout, on dirait des extraits de jeux vidéo… Des feux, des explosions, des hélicoptères qui volent au ras du sol. Je n’arrive pas à réaliser. Après presque onze mois de guerre dans tout le pays, j’ai par moments du mal à croire aux batailles, aux morts. Comme si c’était faux, comme si c’était une autre réalité. […] Quand il y a de longues interruptions entre les attaques, je suis agitée, je perds ma capacité d’adaptation. Et, comme une personne normale, je commence à avoir peur.

Olga : On déguste des vins au travail [Olga est caviste]. Je bois plus que de raison pour oublier. J’espère que cela aura un effet anesthésiant. Mais résonnent dans ma tête toutes ces voix qui s’échappaient de sous les tonnes de gravats. Je les ai entendues tout à l’heure dans une vidéo de l’immeuble détruit.

Saha : Je vois des collectes pour les victimes et ­l’appel au don de sang à Dnipro. J’ai envie de tout donner aux gens qui traversent cette tragédie, je ne sais pas où est ma place. Voilà, ce sont « les jours de Dnipro ». Comme il y a eu les jours de Marioupol, d’Azov, de Boutcha, d’Olenivka, d’Izloum, de Bakhmout… Tant de tragédies. On aura un calendrier complet de jours à se remémorer.

Le Monde, Journal de deux soeurs ukrainiennes

Jeudi 19/1, 9h05

Le Premier ministre [ukrainien] Denys Shmyhal a appelé le 18 janvier l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à imposer des sanctions à l’agence nucléaire russe « Rosatom ».

Shmyhal a exhorté l’AIEA à limiter les droits et privilèges de la Russie au sein de l’organisation et à arrêter la coopération avec la Russie dans le domaine nucléaire.

Selon lui, Rosatom gagne environ 9 milliards de dollars chaque année grâce à la vente d’uranium brut, à ses services d’enrichissement et à la construction de centrales nucléaires.

The Kyiv Independant, traduction automatique

Mercredi 18/1, 23h25

Sens de l’humour.

J’entend de plus en plus monter la petite musique pour déployer des Leclerc en Ukraine. Mais enfin, en pleine guerre, vous pensez vraiment que les Ukrainiens ont besoin de nouveaux centres commerciaux ? — Ségolène Impériale

Spoutenik en français, Twitter

Nous attendons d’avoir l’autorisation de Moscou pour envoyer des chars Léopard 2 en Ukraine. — Olaf Sholtz

Spoutenik en français, Twitter

Si l’Ukraine et l’OTAN n’avaient pas attaqué la Russie le 24 février dernier, nous n’en serions pas là. — Porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov

Spoutenik en français, Twitter

Mercredi 18/1, 21h15

Dans la commune ukrainienne d’Ivankiv, l’armée russe a détruit 800 immeubles. L’entrepreneur suisse Martin Huber fournit aux sans-abris des maisonnettes en bois.

L’Illustré, Une maison en quatre jours pour les victimes d’Ukraine
article cité par Les Enfants de Tchernobyl
Les enfants de Natalia reviennent demain d’Italie. Slata, 9 ans, et David, 8 ans, ont eu quatre mois de «vacances de guerre». Dans des familles qui, en 1986 déjà, avaient recueilli des enfants de la région après l’accident du réacteur de Tchernobyl.
En février dernier, les soldats russes ont attaqué l’Ukraine en passant par Tchernobyl. Les chars ont détruit la maison de Natalia. Elle était cachée à la cave avec les enfants et entendait les explosions assourdissantes. Hormis le frigo et le lave-linge, tout a été démoli. «Sans les enfants, je ne pourrais continuer de vivre», assure Natalia. Sans l’aide suisse non plus. Elle a reçu la première maison en bois en juillet. Des ouvriers ukrainiens l’ont montée à Savognin, dans les Grisons, et transportée en Ukraine. Ensuite, elle l’a peinte, tapissée, rendue accueillante et a éliminé les décombres. Comment s’y prend-elle toute seule? «Je suis une maman.» [...]

La famille est attablée à la lueur des bougies. Le courant électrique manque depuis plusieurs heures. Dès le début de la guerre, des soldats russes ont occupé le village. Il y eut de farouches combats entre Ukrainiens et Russes. Dix-sept jours durant, les Romanenko se réfugient dans leur cave, crevant de faim et de froid jusqu’à ce qu’ils puissent s’enfuir. A leur retour, ils trouvent leur maison et trois maisons voisines incendiées. Ils ne possèdent plus que ce qu’ils portent sur eux. [...]

Natif d’Appenzell, Martin Huber, 66 ans, se trouve dans une maison en bois presque entièrement construite. Il observe comment les ouvriers montent les parois et posent la tuyauterie. Finalement, une grue transfère le toit d’une seule pièce depuis un semi-remorque. C’est la quatorzième maison que l’entrepreneur de Herisau (AR) livre dans la région d’Ivankiv. Plus grande commune d’Ukraine par sa superficie, elle se situe entre Kiev, la capitale, et la frontière biélorusse.
C’est ici qu’a commencé l’agression contre l’Ukraine le 24 février 2022. Sur leur passage, les soldats russes ont détruit quelque 800 habitations de civils. Quand Martin Huber a contemplé les dégâts sur des photos, il s’est dit: «Je veux aider.» Il a un lien avec l’Ukraine. Depuis 2005, il fabrique, près de la ville de Vinnytsia, des cadres de fenêtres en chêne, qu’il finit à Herisau. Avec un entrepreneur grison, il a développé un prototype de maison en bois construit par des ouvriers ukrainiens à Savognin (GR). En juillet, la maison a été remise à une première famille. Depuis, des ouvriers construisent les maisons dans la fabrique ukrainienne de Martin Huber. Au début, il leur fallait quatre semaines, aujourd’hui quatre jours suffisent. C’est la maire d’Ivankiv qui attribue les maisons. Elle privilégie les familles avec enfants dont le logis a été détruit par la guerre. [...]

Mercredi 18/1, 21h10

Est-ce que le principe de réciprocité parle à ce type ?

Rebacca Rambar, Twitter
"En Ukraine, comme dans tout autre territoire frontalier de la Russie, il ne devrait y avoir aucune infrastructure militaire. Cela constitue une menace directe pour la Fédération de Russie", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Mercredi 18/1, 14h00

Tu vois, il nous faudrait notre Alexievitch pour raconter cette guerre.

Olga
Living The War, photo du livre ouvert Pierre Alonso, Twitter

Mercredi 18/1, 10h10

Des nouvelles de Tola et Valera.

Le réseau téléphonique s’est amélioré et, pour la première fois depuis des mois, nous avons pu parlé avec Valera. Ses filles sont avec lui (les vacances scolaires ont été allongées à cause du manque de chauffage et d’électricité) et vont bien. Valera dit qu’il n’a pas confiance dans la cave de l’école et si l’alerte sonne, il va chercher sa plus jeune. Le travail à la scierie est quasi à l’arrêt, c’est toujours plus ou moins le cas l’hiver, mais d’autant plus en ce moment : qui a envie de construire une maison ? La route de R a été déminée pour permettre le passage des civils. La recette que lui a donné Olga pour trouver une femme n’a pas marché. A part ça, ça va.

Les coupures de jus obligent à transférer le contenu du frigo dans le congélo, mais Aliona et Tola ont bien travaillé l’été dernier et il y a à manger, le puits est en eau et il y a toujours le sauna. Les soins médicaux du petit dernier coûtent chers. Une nouvelle analyse génétique a été demandée par l’hôpital pour rechercher l’éventuelle responsabilité de Tcherno. Le salaire est diminué par la guerre. Les alertes sont rares, les missiles volent vers Kyiv. Le SMS de Morgane, reçu dans la cave pendant l’occupation, en mars, est le petit miracle qu’il n’oubliera jamais. On peut débarquer quand on veut bien sûr et alors Aliocha nous offrira un concert de piano.

Ils craignent une nouvelle invasion russe depuis le Belarus, mais les terres du nord sont innondées et il n’y a plus de ponts.


Mardi 17/1, 14h20

Ah, la claquette en plastique bleu…

Mavka Slavka, Twitter

Mardi 17/1, 14h15

La minute des drones : un drone ukrainien récupère un talkie russe.

InUAOfficial, Twitter, traduction automatique
Le drone ukrainien prend un système de communication radio russe sur le champ de bataille, ce qui a permis à l'unité ukrainienne d'écouter les communications russes pendant 9 jours.

Mardi 17/1, 12h15

L’appartement jaune.

Le Monde - L’appartement de l’entraîneur de boxe ukrainien Mykhailo Korenovskyi détruit par le bombardement russe du 14 janvier, à Dnipro. L’explosion a endommagé plus d’un miller de foyers dans le quartier résidentiel.
L’appartement d’un entraîneur de boxe ukrainien dont le corps a été retrouvé par des voisins, à proximité des décombres. Les filles et l’épouse de Mykhaïlo Korenoïvsky étaient partis se promener au moment de la frappe. Photo Rafael Yaghobzadeh

Mardi 17/1, 12h00

Petite visite en 2020 dans le pendant biélorusse de la réserve écologique de Tcherno : la réserve radio-écologique d’Etat de Polésie (RREP). Un compte-rendu très intéressant (et rare) de la JNE, l’association des journalistes-écrivains pour la Nature et l’écologie, et repéré par Arnaud.

L’empreinte laissée par un ours sur une vieille tapisserie dans une maison
Photo JC Génot

Il suffit de monter sur une tour d’observation des feux pour prendre la mesure de ce qui se passe depuis trente ans, à savoir une reconquête de la végétation partout où c’est possible, et cela à l’échelle du paysage à perte de vue. Bouleaux, trembles, frênes, érables, charmes et saules colonisent les espaces ouverts autour des villages, et l’intérieur de certaines maisons, des arbres fruitiers se sont ensauvagés, des vignes vierges exotiques et du houblon recouvrent les toits des granges. Les champs drainés se sont transformés en marais, ce qu’ils étaient avant que les hommes les transforment pour l’agriculture, parce que les canaux de drainage ont été bouchés.

[…] Si la faune est si abondante dans la RREP, est-ce dû à l’abandon par l’homme de cette zone entraînant l’arrêt de la chasse, de l’agriculture et de l’exploitation forestière, ou bien au faible impact des radiations ionisantes sur les populations animales ? Pour les scientifiques, il est difficile de séparer l’effet sur la faune dû à l’abandon par les humains de celui potentiellement négatif des rayonnements ionisants. Derrière l’abondance et la densité des espèces se cachent des effets délétères à l’échelle moléculaire. Le rayonnement ionisant peut agir directement sur l’ADN et induire des mutations génétiques. Il peut également endommager les cellules par ce qu’on appelle un stress oxydant. Ainsi des anomalies de la formule sanguine et des altérations histologiques de la rate et du foie ainsi que du système endocrinien ont été relevées chez les micromammifères. Un taux élevé d’anomalies morphologiques (albinisme partiel, malformations du bec, tumeurs) a été observé chez les hirondelles ainsi qu’une baisse de leur survie (2). De surcroît, les populations d’oiseaux (546 individus de 48 espèces échantillonnées) présentent des cerveaux significativement plus petits que dans les zones témoins (3) et une augmentation des cataractes avec le niveau de radiation (57 espèces échantillonnées) (4). Une étude montre également que la descendance des sauterelles présente des anomalies de développement, de survie et de succès reproducteur (5). Enfin, une perte d’immunité provoquée par la radioactivité a été constatée parmi les plantes et les animaux, par l’occurrence de nombreuses maladies infectieuses (6). Ces effets négatifs sont surtout détectés au niveau individuel, mais ces altérations ne semblent pas affecter le maintien des populations. Peut-on parler de phénomène de résistance avec ce chien viverrin tué dans son terrier (très contaminé) pour faire l’objet d’une analyse : il présentait une dose de radioactivité létale pour un humain ! De même, une étude a montré une réaction adaptative chez les grenouilles au travers d’un changement de coloration. Les grenouilles vivant dans la zone d’exclusion sont plus foncées, ce qui pourrait les protéger des radiations parce que certains pigments permettent de lutter contre le stress oxydant.

[…] Dans les zones fortement contaminées où les conifères ont pu persister, depuis 1993, 50 à 60 % des jeunes arbres âgés de 2 à 9 ans présentent une anomalie morphologique, à savoir la perte du bourgeon apical (7). Par contre, les anomalies concernant les capacités reproductives ne sont plus significatives depuis 1995. Les pins semés en dehors de la RREP poussent plus vite que ceux plantés à l’intérieur, mais à terme les pins contaminés finissent par rattraper leur retard de développement. Les scientifiques ont aussi constaté que 10 % du césium et 40 % du strontium ont été accumulés dans les arbres, et que les fougères accumulaient plus de radionucléides que les lichens.

[…] Quel bilan tirer de ces 30 ans de suivi dans la RREP ? Nous n’avions pas besoin d’une catastrophe nucléaire pour nous rendre compte que la nature reprend ses droits quand les humains s’en vont. Le paysage autour de Tchernobyl est celui d’une nature férale qui se développe après abandon des activités humaines. Toutefois, le retour d’espèces absentes de cette région et l’augmentation des effectifs d’autres espèces plus rares à l’époque de l’occupation humaine sont des surprises pour beaucoup d’observateurs. Mais certains résultats montrent que l’abondance et la diversité des espèces peuvent masquer des effets sournois dus aux rayonnements ionisants à moyen et long terme sur des individus, voire les populations de certaines espèces.

JNE, Jean-Claude Génot et Annik Schnitzler

Mardi 17/1, 11h10

Imagerie médicale.

Anna Colin Lebedev, Twitter
En exclusivité : ce schéma qui représente le système de gouvernance de l’Etat russe.

Il y a deux manières dont un arbre tombe : il peut être fauché, ou il peut avoir pourri de l’intérieur en gardant une apparence de solidité. Un insecte qui dévore l’arbre du dedans n’est pas visible et ne fait pas la différence. A plusieurs, ils détruisent l’arbre.

Anna Colin Lebedev, Twitter, 21 décembre [déjà cité]

Mardi 17/1, 10h30

Le gouvernement allemand rechigne à fournir des armes lourdes.

Le secrétaire général de l’OTAN, Stoltenberg a rejeté les inquiétudes répétées du chancelier allemand Olaf Scholz selon lesquelles la fourniture d’armes occidentales à l’Ukraine pourrait provoquer une escalade nucléaire. Stoltenberg a déclaré que « ce risque d’utilisation d’armes nucléaires est faible » et que des pays, dont la Chine, ont fait savoir au Kremlin que « les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées ». Les déclarations de Stoltenberg s’alignent sur les évaluations continues de l’ISW selon lesquelles il est extrêmement peu probable que le Kremlin utilise des armes nucléaires en Ukraine.

ISW, Evaluation de la campampagne offensive russe, 16 janvier, traduction automatique

Mardi 17/1, 9h45

Pousse-toi.

Il est évident, désormais, que le couple changement climatique – guerre russe en Ukraine donne des ailes aux fissiophiles.

Les armes nuc restent l’assurance-vie des pires régimes et la dernière option pour les contrer (qui voudrait s’en priver ?). Pas d’armes nuc sans industrie nuc. Et puisque la civilisation mercantile doit s’électrifier de bout en bout, pas question de ne pas en être. Les plans de prolongation, construction, (re)négociation de filière (notamment de combustible) tapissent les bureaux d’une industrie qui ne produit aujourd’hui que 10% de l’électricité mondiale.

La France voudrait s’y remettre, paraît-il, dans l’amertume d’avoir failli, paraît-il. Un texte de loi doit simplifier les procédures pour de nouveaux réacteurs dont le Parlement n’a pas encore validé le principe. Ca nous semble en effet un sérieux coup d’accélérateur.

[…] Le texte [examiné par le Sénat français aujourd’hui] entend aussi minimiser le nombre de contentieux possible, à l’instar d’un autre projet de loi, déjà adopté au Sénat en première lecture, le 10 janvier, sur les énergies renouvelables. Les contestations à l’encontre des chantiers iraient directement au Conseil d’Etat, sans transiter par les échelons intermédiaires des juridictions. Au regard du droit actuel, EDF estime à une vingtaine de mois le gain de temps potentiel pour chaque recours. Figure par ailleurs, parmi les articles, l’expropriation possible d’emprises à proximité de centrales. Ainsi qu’une dérogation à la « loi littoral » encadrant l’aménagement des côtes – Penly donne sur la Manche et Gravelines sur la mer du Nord.

Le projet de loi en soi ne quantifie pas le temps gagnable, quand bien même il s’agit de son objet. Une certitude, cependant : tenir les délais demeure le « facteur de compétitivité le plus déterminant pour notre succès futur », selon le nouveau patron d’EDF, Luc Rémont, lors d’une table ronde au Sénat, il y a un mois. Pour l’EPR de Flamanville, les coûts de construction ont déjà quadruplé : jusqu’à 13,2 milliards d’euros, sur fonds propres. S’y ajoutent près de 7 milliards d’euros de frais intercalaires, selon la cour des comptes en 2020. « Vous avez des dépenses, mais pas de recettes », synthétise François Lévêque, professeur d’économie à Mines ParisTech.

Les retards à répétition offrent un angle d’attaque au mouvement antinucléaire. Un de plus, outre la question générale des déchets radioactifs et celle de la sûreté. « Faire une loi d’accélération du nucléaire, c’est comme vouloir faire accélérer un escargot », réagissait, en novembre 2022, Pauline Boyer, chargée de campagne pour l’ONG Greenpeace. Autre motif de crispation, le Sénat étudie ici les procédures pour de nouveaux réacteurs, dont le Parlement n’a pas même encore validé le principe – la future loi de programmation sur l’énergie et le climat doit être votée avant le 1er juillet –, et sur lesquels la Commission nationale du débat public travaille toujours.

[…] Impossible cependant de réitérer le tempo du parc historique français, lancé au début de la décennie 1970, puis amplifié avec le plan Messmer de 1974, en réponse au premier choc pétrolier. En ce temps-là, pas autant de procédures, pas d’obligation de débat public, pas d’autorité de sûreté indépendante

Le Monde

Mardi 17/1, 0h35

L’AIEA arrête les balles et protège les parties génitales.

Carbon, Twitter
Exemple de posture réglementaire contre les rayonnements appliquée aux balles. La deuxième personne à gauche est un peu rebelle.

« Le drapeau de l’AIEA flotte désormais sur Pivdennoukrainsk (centrale nucléaire du sud de l’Ukraine) en Ukraine », a posté M. Grossi sur son compte Twitter.

L’objectif est « d’assurer que les installations si importantes pour le pays, en particulier dans ces temps difficiles, continuent à fonctionner normalement », a-t-il déclaré depuis la centrale d’Ukraine du Sud, pour sa sixième visite dans le pays depuis le début de la guerre.

Le Monde

Lundi 16/1, 22h05

Réserve écologique de Tcherno, Facebook

Lundi 16/1, 11h15

Retour.

Pendant l’occupation de la centrale nucléaire de Tchernobyl, 169 gardes nationaux de l’unité militaire 3041, qui gardaient l’entreprise, ont été faits prisonniers par les occupants russes.

Le 8 janvier, le premier échange de prisonniers en 2023 a eu lieu. Parmi les Ukrainiens qui ont été échangés contre des soldats russes, il y avait 11 gardes nationaux de l’unité militaire 3041 qui ont été capturés lors de la prise de la station.

Au total, courant 2022 et début 2023, à la suite d’échanges, il a été possible de rapatrier 40 militaires de la Garde nationale qui défendaient la centrale nucléaire de Tchernobyl.

DAZV, Facebook, traduction automatique

Dimanche 15/1, 20h00

Général Ben Hodges : « Demain, nous livrerons sans doute des ATACMS et des chars Abrams. Que de temps perdu ! Depuis le début de la guerre, nous nous sommes autocensurés et avons surestimé le risque d’une escalade russe. »

Cédric Mas, Twitter, citant une interview du Général Ben Hodges publiée dans l’Express

Dimanche 15/1, 20h00

Irruption russe dans la cuisine.

United24, Twitter, traduction automatique
Un appartement ordinaire, une cuisine ordinaire, un bol de fruits ordinaire sur la table, un samedi ordinaire. Hormis le fait que la Russie a décidé d'envoyer un missile pour tout détruire et tuer des gens à l'intérieur…

Dimanche 15/1, 19h40

Olga est avec nous quelques jours.

Pacha est en ligne, il attend des nouvelles d’une amie qui tenait le magasin de pêche au bas de l’immeuble de Dnipro détruit hier par un missile conçu pour attaquer les porte-avions. Elle y travaillait hier après-midi. On espère qu’elle s’est réfugiée dans l’abri. Les travaux de déblaiement continuent.

Un verre de vodka attend Pacha ici.

— On finit les Russes et j’arrive.


Dimanche 15/1, 0h55

Je peux aujourd’hui m’enorgueillir d’avoir vécu en direct la fin de l’Ancien Monde : ce fut laid, stupide et mortellement dangereux », a résumé Erwin Blumenfeld dans son autobiographie brillante et cynique, sans doute romancée, Jadis et Daguerre (publiée à titre posthume, en 1975).

Le Monde
« Hitler, Grauenfresse » (« Hitler, gueule de l’horreur ») (Pays-Bas, 1933), d’Erwin Blumenfeld. THE ESTATE OF ERWIN BLUMENFELD 2022

Dimanche 15/1, 0h05

Moyak, affiche de spectacle

Je repense à mon manque de perspicacité dans l’hypothèse de l’Examen Moyak.

Dans cette dystopie, les conditions de la vie normale sont à ce point dégradées que le personnage principal se réfugie dans la zone de Tcherno pour y faire ses petits. C’était le constat qu’une zone impropre à la vie normale peut toujours devenir une zone de moindre risque quand la norme se casse la gueule.

C’était le cas des Tchétchènes, cités par Alexievitch, qui préféraient le cancer à long terme à la kalash russe tout de suite. C’était le cas des réfugiés ukrainiens après l’invasion russe de la Crimée et du Donbass, attirés par les prix hors concours de l’immobilier post-Tcherno. On se souvient du maire de la petite ville de Bazar, au sud-est de Naroditchi, bradant des logementn. Je me souviens du documentaire d’Arte dans lequel on suivait la réinstallation en périphérie de la zone d’un agriculteur et d’un ferrailleur du Dombass. L’un des deux, le ferrailleur je crois, commençait par blinder la cave de la nouvelle maison. Ca me semblait le signe d’un traumatisme. Sa femme ne se remettait pas de l’exil, du déclassement.

Je n’avais pas compris le risque biélorusse, alors imaginer les Russes creusant à l’ouest du réacteur, ou qu’il mine la zone, c’était impensable. Et ce n’était pas faute d’avoir traîné dans ces coins et beaucoup cogité aux impensables de l’accident.

De zone mortifère, la zone devenait un refuge (c’est le narratif actuel pour les animaux de la réserve « écologique »). Les Russes en ont fait une zone minée. On saura, sans la moindre ambiguité cette fois, pourquoi faire gaffe où mettre les pieds.


Samedi 14/1, 21h00

Trou russe.

Le Monde – A man stands inside a crater left by a Russian missile, amid Russia’s attack on Ukraine, in the village of Kopyliv, Kyiv region, Ukraine January 14, 2023. REUTERS/Valentyn Ogirenko

Libération russe (des tensions sous-jacentes à la physique des matériaux dans l’immobilier, on imagine).

Nexta, Twitter

Le Kremlin ne se fatigue plus à plus ou moins justifier le ciblage civil depuis un moment. On justifie depuis des années une sorte de guerre larvée contre le terrorisme pour tellement moins que ça. Il est vrai que nos terroristes homologués ne dispossent pas d’armes nuc.

Il y a encore des gens vivants sous les décombres, ils écrivent des SMS demandant de l’aide – Adjoint au maire de #Dnipro Mykhailo Lysenko. Selon lui, les victimes tentent d’entrer en contact. Les sauveteurs s’arrêtent pour observer un moment de silence et entendent les gens sous les ruines du bâtiment.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Samedi 14/1, 14h15

Hors-sujet du samedi.

Je veux parler de ce terrible drame qui résume bien les enjeux de notre époque : une femme s’est fait prendre en photo dans ses toilettes par son robot aspirateur qui a ensuite posté les images sur Facebook…

Ah oui…

Quand même…

Dur de savoir ce qu’il y a de plus atterrant là-dedans : l’usage de Facebook par un aspirateur ? Le côté Peeping Tom du robot ? Le fait qu’on n’ait jamais imaginé que Terminator pouvait être aussi court sur pattes ? Ou le fait que BFMTV, le Midi Libre et Ouest France (en plus de cet édito du coup) aient tous relayé l’info… Côté protection de la vie privée, le bon vieux balai, reconnu depuis toujours pour sa bêtise comme celle de son manche, demeure en tout cas une vraie solution d’avenir…

Audiofanzine, édito

Samedi 14/1, 14h15

Héhé.

Jour 324 de ma guerre de 3 jours. Pour mettre fin à la guerre, je dirai à mes trolls que Soledar est la capitale de l’Ukraine et que la capturer signifie que nous avons gagné. Je reste un maître stratège.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 13/1, 22h10

Zapo and Co.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), déjà présente dans la centrale nucléaire de Zaporijia occupée par l’armée russe, va envoyer dans les prochains jours des experts sur les autres sites ukrainiens et tripler à terme leur nombre. L’instance onusienne « sera bientôt déployée de manière permanente dans l’ensemble des centrales d’Ukraine, y compris à Tchernobyl », selon un communiqué publié ce soir.

[…] Le chef de l’AIEA va également rencontrer à l’occasion de sa [prochaine] visite de hauts responsables ukrainiens, dans le cadre de ses efforts pour mettre en place une « zone de protection » autour de la centrale de Zaporijia. Il mène des consultations depuis plusieurs mois avec Kiev et Moscou, sans succès pour l’instant.

Le Monde


Vendredi 13/1, 13h50

Le personnel de Zaporizhzhia s’est réuni le 16 février 2022 pour une journée d’unité célébrée par les employés d’Energoatom. (Photo: Energoatom)

Le personnel d’Energoatom de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia (ZNPP) a été sélectionné comme personne de l’année 2022 pour le contrôle des armements grâce à un sondage en ligne qui a attiré plus de 3 500 participants de près de 80 pays.

« L’occupation illégale et sans précédent par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia a créé une situation de sûreté et de sécurité nucléaires intenable. Face au harcèlement et aux menaces des forces russes, le personnel ukrainien a continué à exploiter la centrale et à éviter une crise nucléaire », a noté Kelsey Davenport . , directeur de la politique de non-prolifération à l’Arms Control Association.

« La communauté internationale a une dette de gratitude envers l’héroïsme et la bravoure du personnel de Zaporizhzhia, mais cette situation désastreuse ne peut pas continuer », a déclaré Davenport. « Les risques de sécurité actuels soulignent l’importance cruciale d’établir une zone de protection sur le site. , rendre le contrôle de Zaporizhzhia à l’Ukraine et renforcer la norme contre le ciblage des infrastructures nucléaires civiles », a-t-elle ajouté.

Arms Control Association, traduction automatique

Vendredi 13/1, 9h15

Les avantages de la désintégration à venir de la Russie

Nous assistons actuellement à une révolution en cours dans la sécurité mondiale à laquelle les décideurs politiques occidentaux ne sont manifestement pas préparés – l’effondrement imminent de la Fédération de Russie.

[…] la Russie est un État en faillite. Il a été incapable de se transformer en un État-nation, un État civique ou même un État impérial stable. Ce n’est une fédération que de nom, car le gouvernement central poursuit une politique d’homogénéisation ethnique et linguistique et dénie tout pouvoir aux 83 républiques et régions du pays.

[…] Au fur et à mesure que Moscou se repliera sur elle-même, sa capacité d’agression étrangère diminuera. Et en tant qu’État croupion, soumis à d’intenses sanctions internationales et privé de sa base de ressources en Sibérie, il aura des capacités considérablement réduites pour attaquer ses voisins. De l’Arctique à la mer Noire, le front oriental de l’OTAN deviendra plus sûr ; tandis que l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie retrouveront leurs territoires occupés et demanderont l’intégration à l’Union européenne et à l’OTAN sans craindre la réaction de la Russie.

[…] Même si les armes nucléaires resteront une menace potentielle, les dirigeants russes ne commettront pas un suicide national en les lançant contre l’Occident. Au lieu de cela, ils essaieront de sauver leur avenir politique et leur fortune économique – comme l’a fait l’élite soviétique. Et même si certains pays émergents acquièrent de telles armes, ils n’auront aucune raison de les déployer tout en recherchant la reconnaissance internationale et l’assistance économique. Les États post-russes sont plutôt susceptibles de poursuivre le désarmement nucléaire – tout comme l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan après la chute de l’Union soviétique.

[…] L’Occident a commis une grave erreur lorsqu’il a supposé que l’effondrement du communisme soviétique signifiait la fin de l’impérialisme russe. Et comme les États impériaux s’effondrent invariablement lorsqu’ils vont trop loin et lorsque les pressions centrifuges sont alimentées par la détresse économique, les ressentiments régionaux et les renaissances nationales, il doit maintenant éviter de répéter cette erreur – cette fois en présumant à tort que l’empire actuel est permanent.

Politico, Janusz Bugajski est chercheur principal à la Jamestown Foundation. Son nouveau livre,
Failed State : A Guide to Russia’s Rupture, vient de paraître.
Traduction automatique.

Vendredi 13/1, 8h55

La Russie poursuit son programme de perfectionnement à la tête de l’armée. Le « bombardeur du système électrique » vient d’être remplacé.

Mavka Slavka, Twitter, traduction automatique

Gerasimov, 67 ans, général de l’armée et vice-ministre de la Défense, a été chef d’état-major général pendant plus d’une décennie et est un initié du Kremlin qui a joué un rôle clé dans la planification de la guerre depuis le début. En tant que chef des forces conjointes en Ukraine, il remplace le général Sergei Surovikin, qui, en seulement trois mois à la tête de l’effort de guerre, a été crédité d’avoir stabilisé les positions de la Russie après que l’Ukraine a repris de vastes étendues de territoire.

[…] « Poutine a démontré à plusieurs reprises qu’il ne comprend pas les capacités des forces russes et n’a pas abandonné ses objectifs de guerre maximalistes en Ukraine », indique l’analyse [d’ISW]. « Poutine a peut-être nommé Gerasimov, l’officier le plus haut gradé de l’armée russe, pour succéder à une série de commandants de théâtre et superviser une offensive majeure que Poutine – probablement à tort – pense que les forces russes peuvent accomplir en 2023. »

D’autres analystes ont déclaré que Gerasimov était potentiellement mis en place pour prendre la responsabilité de nouveaux échecs russes sur le champ de bataille. D’autres encore ont émis l’hypothèse que Gerasimov et le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, cherchaient à réaffirmer le contrôle des chefs militaires traditionnels sur les forces irrégulières dirigées par le chef du groupe mercenaire Wagner, Yevgeniy Prigozhin, et l’homme fort, le chef tchétchène Ramzan Kadyrov.

[…] Prigozhin et Kadyrov étaient des partisans de Surovikin, mais avaient violemment critiqué d’autres commandants militaires russes, notamment le général Alexander Lapin, qui a été promu lors du remaniement de mercredi, selon les médias russes. Lapin avait été démis de ses fonctions lors d’un précédent remaniement, alors que la guerre battait de l’aile.

The Washington Post, traduction automatique & Deepl

Vendredi 13/1, 0h20

La Corée du Sud déclare vouloir la main sur des armes nuc.

Lancement de l’ICBM à capacité nucléaire nord-coréen Hwasongpho-17 le 24 mars 2022. Médias d’État nord-coréens

Le président sud-coréen [Yoon Suk Yeol] a déclaré que son pays pourrait construire des armes nucléaires en réponse à l’accumulation continue d’armes similaires en Corée du Nord. Il s’agit de l’annonce la plus explicite à ce jour de Séoul qu’elle envisage activement des armes nucléaires, bien que la divulgation soit également très probablement calculée pour faire pression sur les États-Unis pour qu’ils donnent à Séoul un rôle dans la planification de la guerre nucléaire sur la péninsule […]

[…] Yoon a noté : « Il est possible que le problème s’aggrave et que notre pays introduise des armes nucléaires tactiques ou les construise par lui-même. Si tel est le cas, nous pouvons disposer assez rapidement de nos propres armes nucléaires, compte tenu de nos capacités scientifiques et technologiques.

[…] en tant que signataire du Traité de non-prolifération nucléaire, ou TNP, il est actuellement interdit à la Corée du Sud de développer des armes nucléaires. Dans le cadre d’une déclaration conjointe distincte avec la Corée du Nord datant de 1991, Séoul et Pyongyang ont convenu de ne pas « tester, fabriquer, produire, recevoir, posséder, stocker, déployer ou utiliser des armes nucléaires ». Cependant, le fait que la Corée du Nord ait rompu cet accord, avec six essais nucléaires depuis 2006, signifie qu’un précédent a au moins été créé dans la péninsule et que Séoul pourrait chercher à lui emboîter le pas, surtout après l’ échec lamentable des négociations pour arrêter ou même ralentir considérablement le programme d’armement nucléaire de Pyongyang.

[…] Au cœur de tout cela se trouve la réalité croissante que Séoul – et une grande partie de la population sud-coréenne – semble actuellement mécontente du niveau d’assurance offert par le concept actuel de dissuasion conjointe avec les États-Unis. Il reste à voir si les deux parties peuvent trouver une voie mutuellement avantageuse ou si la Corée du Sud empruntera la voie nucléaire.

War Zone, La Corée du Sud discute maintenant ouvertement de s’armer d’armes nucléaires, traduction automatique
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol prononce un discours à l'Assemblée nationale de Séoul en octobre 2022. Photo de JEON HEON-KYUN/POOL/AFP via Getty Images, traduction automatique

Jeudi 12/1, 23h55

Le colonel Goya s’essaye, prudemment, aux hypothèses.

L’anticipation est au futur ce que le souvenir est au passé, une pure construction intellectuelle qui se prend un peu pour de la réalité, cette création permanente. Ces projections passées ou futures sont pourtant indispensables à l’action. On cède souvent aux premières aux anniversaires et aux secondes en début d’année, comme si par un biais optimiste on imaginait que cela pouvait se réaliser avant sa fin.

1 Reconquista

La campagne de frappes s’enraye face à la montée en puissance de la défense anti-aérienne et faute de munitions russes. Grâce à l’aide occidentale, qui ne faiblit pas, la mobilisation intérieure et un bon processus d’innovations, les forces aéroterrestres ukrainiennes restent supérieures aux forces russes. […] À défaut de démobiliser les pays occidentaux et bien sûr l’Ukraine, le Kremlin jouera donc la carte de la mobilisation accrue de la société russe. Après la première tranche de 150 000 hommes déjà engagée en Ukraine fin 2022 puis la deuxième bientôt, rien n’interdit désormais d’envoyer de nouvelles classes dans le brasier au fur et à mesure de l’avancée ukrainienne, pour au moins la freiner et au mieux la stopper. Si cela réussit, on basculera dans les scénarios 2 ou 3. […] Cela peut aussi échouer parce que les problèmes de l’armée russe sont trop structurels pour que l’envoi de mobilisées ou de conscrits y change vraiment les choses. […] Vladimir Poutine peut alors se retirer en douceur, à la manière de Khrouchtchev en 1964, mais c’est peu probable. Il tentera plus probablement de se maintenir au pouvoir à tout prix.

1bis, Crimée châtiment

Cette tentative peut passer par une « stalinisation » accrue à l’intérieur, purges et dictature, à condition de pouvoir s’appuyer sur un appareil sécuritaire de confiance, le FSB ou la Rosgvardia, et une escalade vis-à-vis de l’extérieur avec l’emploi de l’arme nucléaire, très probablement d’abord par une frappe d’avertissement en mer Noire ou en haute altitude. […] Admettons qu’il ne soit pas empêché et lance un avertissement nucléaire. Le recours en premier au nucléaire, même sous forme d’avertissement, entraînera immanquablement une condamnation internationale et la perte des quelques alliés, en particulier la Chine. Dans une hypothèse optimiste pour Poutine, on peut cependant imaginer que Joe Biden fasse comme Barack Obama face à Bachar al Assad en 2013 et se dégonfle finalement devant l’emploi d’armes de destruction massive. L’Occident ne bouge pas et l’Ukraine prend peur et accepte de négocier ou du moins d’aller plus loin. Nous voilà plongés dans le scénario 3. […] Dans un second cas, le plus probable, la Russie frappe mais n’empêche rien. Les pays de l’OTAN entrent en guerre. […] L’armée russe se trouve encore plus en difficultés […] [Poutine se fait éjecter] Le nouveau pouvoir […] devra bon gré mal gré admettre la défaite et le retrait forcé de l’Ukraine. Comme il est exclu que l’Ukraine poursuive son avantage sur le sol russe, les choses peuvent en rester là sous une forme de guerre froide prolongée, scénario 3, ou déboucher sur un vrai traité de paix et une normalisation progressive des rapports avec l’Ukraine et les pays occidentaux.

2 La route vers l’inconnu

Renverser le rapport de forces en Ukraine suppose d’abord un épuisement ukrainien par les pertes militaires trop lourdes, la ruine du pays et l’essoufflement de l’aide occidentale par manque de volonté ou simplement de moyens une fois les stocks disponibles épuisés. […] Trois hypothèses sont possibles.

  • La Russie peut décider de verrouiller le statu quo, en considérant que ce serait déjà une victoire même si largement en deçà de ce qui était espéré au départ. Vladimir Poutine sauve son pouvoir. Il peut espérer obtenir une paix négociée mais il est infiniment plus probable que l’on se tourne vers le scénario 3 de longue guerre.
  • La Russie peut renouveler sa tentative avortée de s’emparer de tout le Donbass […] Soit la nouvelle supériorité russe est importante et les choses se feront rapidement, soit et c’est le plus probable, elle n’est pas suffisante pour éviter à nouveau de très longs mois de minuscules combats et de progressions qui se mesurent en mètres. Ce serait la prolongation des tensions et des incertitudes intérieures sur une durée indéterminée, avec la perspective d’un éventuel nouveau croisement des courbes.
  • Si la supériorité est vraiment écrasante, Vladimir Poutine peut peut-être renouer avec les objectifs initiaux de destruction de l’armée ukrainienne, de conquête de Kiev puis d’occupation du pays. […] Que ce soit clandestinement, à partir d’un réduit à l’ouest ou depuis la Pologne, le pouvoir ukrainien actuel pourrait continuer à conduire une résistance centralisée, mais celle-ci peut s’effectuer aussi « à l’afghane » de manière dispersée mais toujours soutenue par les Occidentaux. Ce serait à nouveau le scénario 3 de longue guerre mais sous sa forme sans doute la plus terrible pour tous. A ce stade, c’est quand même la moins probable.

3 Ni victoire, ni paix

Dans ce scénario, l’effort ukrainien de reconquête se trouve contrebalancé par l’effort russe de mobilisation. Les deux adversaires sont en position d’équilibre sans jamais parvenir à modifier significativement le rapport de forces à leur avantage. […] Le conflit gelé devient alors comme celui du Donbass de 2015 à 2022 mais à plus grande échelle. […] À l’instar d’Israël, cela n’empêche pas la démocratie et le dynamisme économique. […] Avant même toute alliance militaire, il y a toute une architecture de soutien à l’Ukraine, humanitaire d’abord et économique ensuite, à organiser sur la longue durée. L’Union européenne peut être cette structure. […] Il faut penser aussi à une architecture de sécurité où la priorité ne sera pas de ménager une Russie hostile, mais au contraire de s’en préserver. Qu’on le veuille ou non et quel que soit en fait le scénario, la rupture avec la Russie est consommée et elle le restera tant qu’un régime démocratique et amical ne sera pas en place à Moscou. […] Cela implique aussi une remise en ordre de bataille de nos forces armées, de notre industrie de Défense et de nos divers instruments de puissance (c’est-à-dire tout ce qui peut nuire à la Russie ou à toute autre puissance qui nous ennuierait) et arrêter d’affirmer que le dialogue est la solution à tous les problèmes, ou alors on dialogue avec un gros bâton à la main. […]

La voie de l’épée, Michel Goya, Le tombeau de Poutine – Trois scenarios pour la suite de la guerre en Ukraine

Jeudi 12/1, 22h55

Chers amis des villages du nord, espérons que ce soit vrai.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réitéré qu’une nouvelle opération offensive russe depuis la Biélorussie reste hautement improbable. Zelensky a déclaré lors d’une réunion de coordination sur la sécurité des frontières nord-ouest de l’Ukraine le 11 janvier que l’Ukraine ne voit aucune inflexion en Biélorussie « en dehors de déclarations fortes ».

[…] L’état-major ukrainien a également signalé que l’Ukraine n’avait observé aucune formation de groupes d’assaut en Biélorussie le 11 janvier, après s’être écartée de son schéma normal de signalement des forces russes en Biélorussie le 10 janvier. L’ISW continue d’estimer qu’une nouvelle invasion du nord de l’Ukraine visant éventuellement Kyiv reste peu probable.

ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 11 janvier, traduction automatique

Jeudi 12/1, 20h45

Creusons.

A 540 mètres de profondeur, au coeur de la plus grande mine de fer souterraine du monde, en Suède, Jan Moström a fait jeudi une annonce cruciale pour l’industrie européenne et son approvisionnement en matériaux critiques. Le PDG de LKAB, entreprise publique qui exploite la mine de Kiruna depuis 1890, a déclaré avoir identifié dans cette région un gisement estimé à plus d’un million de tonnes de terres rares, soit le plus grand de ce type en Europe.

[…] La Chine raffine actuellement quelque 90 % des terres rares utilisées dans le monde. Il s’agit de composants essentiels à la transition énergétique (voitures électriques, turbines d’éoliennes) et numérique (ordinateurs, smartphones). Echaudée par sa dépendance au gaz russe, l’UE cherche à diversifier ses approvisionnements de matières premières et même à relancer l’exploitation minière sur son territoire.

Les Échos

Jeudi 12/1, 20h35

Plus besoin de la CIA.

Slate, dessin Pessin

Jeudi 12/1, 20h30

Narratif français : le nuc, c’est bien.

en 2022, EDF a recensé 500 000 visiteurs de ses sites ouverts au public (une centaine), dont 80 000 dans ses centrales nucléaires. Un chiffre en hausse de 28 % par rapport à la moyenne constatée avant la pandémie de Covid-19 (390 000 visiteurs). […] Le dispositif varie d’un site à l’autre, avec des espaces d’expositions, des conférences, des films ou des maquettes, mais aussi des promenades guidées, chaussures de sécurité et casque sur la tête, jusqu’aux salles des machines et simulateurs de pilotage du réacteur.

[…] Pour EDF, ces visiteurs sont du pain bénit : des occasions en or pour faire la promotion de son modèle, de la sécurité des installations, de ses différents métiers… Un enjeu d’image, mais aussi de ressources humaines, alors que les centrales font face à de lourdes difficultés pour recruter, en particulier des ouvriers et des techniciens qualifiés.

EDF a analysé l’effet de ces visites : les touristes en sortent « avec une meilleure image de l’entreprise », explique Xavier Delerue, responsable du patrimoine chez EDF. Le public est toutefois moins diversifié qu’EDF ne l’espérait : on y trouve avant tout des hommes, CSP+, avec une moyenne d’âge élevée. L’entreprise essaie de cibler davantage les jeunes et tente de faire la promotion de ses visites auprès de l’éducation nationale. Elle a d’ailleurs développé un atelier de deux heures clés en main pour les enseignants.

Le Monde

Jeudi 12/1, 20h15

Bonap’

Cartoon Movement, Christo Komarnitski, Putin and his chef
“Wagner units have taken the whole territory of Soledar under control,” said Yevgeny Prigozhin
Cartoon Movement, Hassan Bleibel, Putin ex-chef… Next chief !!!
WAGNER GROUP IN WAR

Jeudi 12/1, 19h45

Les Européens restent solidaires de la politique de soutien de l’Union à l’Ukraine.

Flash News, Twitter, traduction automatique
La plupart des citoyens de l'UE soutiennent le soutien continu du bloc à l'Ukraine. En témoignent les résultats du dernier sondage Eurobaromètre, Politico. Lorsqu'on leur a demandé s'ils approuvaient la position du bloc de soutien à l'Ukraine, 74% ont répondu "oui" et un tiers ont dit qu'ils approuvaient "fortement".

Jeudi 12/1, 9h00

La loi dite de Brandolini ou le principe d’asymétrie des baratins est l’aphorisme selon lequel « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des sottises […] est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ».

Ainsi, s’il est facile de créer une fausse information, sur le fond et la forme, en quelques minutes, il faudra probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et montrer la fausseté de l’ensemble.

[…] Il ressort de cet aphorisme que la désinformation a un avantage important sur la vérité, car rétablir la vérité est particulièrement coûteux en temps et en énergie.

Ce principe est l’une des raisons pour lesquelles il ne faut pas renverser la charge de la preuve. En science et en droit, notamment, la charge de la preuve revient toujours à celui qui affirme, sinon n’importe qui peut affirmer n’importe quoi sans la moindre preuve.

Wikipedia, Loi de Brandolini

Jeudi 12/1, 1h25

Nexta, Twitter, traduction automatique
Bakhmut, janvier 2023. Il y a des milliers de cratères de bombes sur le terrain.

Mercredi 11/1, 22h35

Olga : Je lis que l’on s’attend à quelque chose à la frontière biélorusse en février ou mars, peut-être pour l’anniversaire, enfin l’anniversaire du début de la guerre… les Russes aiment bien ce genre de rendez-vous…

Moi : C’est une opération spéciale, tu sais bien…

Olga : Poutine, tu as vu, a dit « c’est la guerre ». Hum… mais je pense que ce sosie est déjà mort.


Mercredi 11/1, 21h15

Ex-ligne rouge ? C’est parti.

Le président Andrzej Duda acclamé à Lviv.
La Pologne s’est dite prête à livrer à l’Ukraine une compagnie de chars Leopard réclamés par Kiev, a déclaré Andrzej Duda au cours d’une conférence de presse commune, à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président lituanien, Gitanas Nauseda. La Lituanie a également annoncé la livraison à l’Ukraine de systèmes antiaériens Zenit et des munitions nécessaires.
— Le Monde
Nexta, Twitter
Les États-Unis ont déplacé des centaines de véhicules militaires vers l'Europe, y compris des VCI Bradley et des chars Abrams. L'équipement - environ 1 250 unités - est livré aux Pays-Bas par bateaux. De là, il sera envoyé en Europe de l'Est. En particulier, en Lituanie et en Pologne.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Le gouvernement britannique a annoncé son intention de fournir des chars à l'Ukraine.
Nexta, Twitter, traduction automatique

Mercredi 11/1, 21h10

Livraison.

Nexta, Twitter, traduction automatique
Un drone ukrainien livre un pot de sucre aux soldats sur leurs positions.

Mercredi 11/1, 9h05

Zones de brouillage GPS.

Erik Kannike, Twitter, traduction automatique
Il est temps de mettre à jour l'activité de brouillage GPS. [10.01.23] Nouveaux sujets de préoccupation : 1) Gigantesque bloc de brouillage en mer Noire - s'étendant de la Turquie aux côtes de la Bulgarie et de la Roumanie. 2) Brouillage GPS russe s'étendant jusqu'au Kazakhstan.

Une nouvelle analyse de données révèle que plusieurs grandes villes russes semblent avoir été confrontées à une perturbation généralisée du GPS au cours de la semaine dernière. L’interférence du signal fait suite au lancement par l’Ukraine d’attaques de drones à longue portée en profondeur sur le territoire russe, et cela pourrait potentiellement arrêter les drones qui dépendent du GPS pour la navigation, selon les experts.

L’interférence du GPS s’est « étendue à une échelle jamais vue auparavant », explique Erik Kannike, responsable de programme à la société de renseignement de défense estonienne SensusQ, qui surveille la situation. « Ce que nous voyons maintenant, depuis environ une semaine, ce sont des bulles de brouillage GPS couvrant des centaines, voire des milliers de kilomètres autour des villes tactiques. » […]

Wired, traduction automatique

Mercredi 11/1, 8h50

Duo.

Glasnost Gone, Twitter
Bonjour, c’est le jour 322 en #Ukraine et j’adore cette photo d’une fille qui danse devant le travail de Banksy ; photo : Stephan Goss

Mardi 10/1, 21h35

Tchernobyl vous souhaite la bonne année.

DAZV, Facebook
Que 2023 nous apporte la victoire de l’Ukraine et la paix tant attendue ! Bonne année!

Mardi 10/1, 21h00

Énergie osmotique.

Ce n’est pas un truc ésotérique, mais le résultat d’un flux d’ions entre de l’eau salée et de l’eau douce à travers une membrane (dont dépend le rendement de l’échange).

L’énergie osmotique, ou énergie bleue, est l’énergie dégagée lors de la rencontre entre deux eaux aux concentrations en sel différentes (entre l’eau de mer et l’eau d’une rivière par exemple). À l’issue du processus ne reste que de l’eau saumâtre.

[…] Deux technologies, l’électrodialyse inverse (RED) et l’osmose à pression retardée (PRO) font l’objet d’un usage commercial aux Pays-Bas (RED) et en Norvège (PRO).

[La technique RED] utilise des membranes échangeuses d'ions pour ne séparer que le sodium ou le chlore de l'eau salée. Elle permet ainsi de générer un courant ionique, immédiatement convertible en courant électrique. Plus il y a de différence entre le taux de sel des deux solutions, plus le rendement est élevé. Wikipedia.

Cette énergie a été inscrite en 2022 dans la directive RED II de l’Union européenne, comme une source d’énergie renouvelable au même titre que d’autres énergies renouvelables telles que l’énergie solaire ou éolienne.

Wikipedia
Sweetch Energy, document commercial
Présentation de principe d’une station osmotique

En France, la société Sweetch Energy développe un programme de production industrielle à partir d’un brevet du CNRS.


Lundi 9/1, 23h25

#6

Sofia Ukraini, Twitter, DJ Daria Kolomiec
Morgane : Tu peux danser l'andro là-dessus...

Lundi 9/1, 23h20

#5

Vulpecula, Twitter, Flocons d’avoine (traduction Olga)

Lundi 9/1, 23h15

#4

Sofia Ukraini, Twitter, Art by Anna Kudriaken
🇺🇦Good morning, its day 315 in #Ukraine and I love the unity between the free nations that know what 🇷🇺 is.

Lundi 9/1, 22h55

#3

Sofia Ukraini, Twitter
Olga : Oh, mais c'est exactement la coutume dont on a parlé aujourd'hui, les gens déguisés, les chansons, les souhaits... C'est très contemporain quand-même. Où est l'étoile ? Où est Malanka [homme très costaud déguisée en femme] ? Le diable est présent, par contre.

Lundi 9/1, 22h45

#2

Baba i kit, Facebook
« Poutine est un imbécile, il a fait le plein de puces » : des enfants ont tracé le message sur un terrain de sport de Kyiv. (traduction automatique)

Lundi 9/1, 22h10

#1

Viens chercher ton sac mortuaire.

Les Bouriates attaquent les toilettes, les Yakouts prennent les machines à laver d’assaut, les Ingouches prient à genoux devant l’icône quand ils voient un drone, Zakhir et Ali sont comme la viande du mouton dans la casserole, Ibrahim n’a plus d’accès à TikTok, Murat s’est noyé dans le Dnipro, Tchinghiz est une fleur dans le champs […]

Masha Kondratenko, Vanka Vstanka, Youtube, traduction Olga
Olga : En fait c'est une reprise par une nouvelle chanteuse d'une chanson devenue populaire en mai. Je regarde pour la deuxième fois, et je crois que je regarderai encore...
Morgane : C'est ce que je disais hier : les Ukrainiens ont déjà gagné. Faire danser des sacs mortuaires, c'est du lourd.
Vanka Vstanka, poupée russe « culbuto », Youtube

Lundi 9/1, 21h50

En vrac.

Ça démange les Polonais d’envoyer de vrais chars (leurs Leopards 2 allemands). Les Anglais aussi (des Challenger 2).

Les Européens cherchent par quels montages juridiques ils pourraient se couvrir (contre quoi ?) pour transférer aux Ukrainiens les avoirs russes gelés en Europe. On parle de 68 milliards de dollars. L’Estonie est chaude pour y aller la première.


Lundi 9/1, 18h40

En soi.

Etat-major général des FAU, Facebook, traduction automatique
Nos médecins militaires ont effectué une opération pour retirer une grenade VOG [?] non explosée du corps d'un militaire. L'opération s'est poursuivie en présence de deux sapeurs qui ont veillé à la sécurité du personnel médical et du patient. 
L'un des chirurgiens les plus expérimentés des forces armées, le général de division Andriy Verba, a travaillé sans électrocoagulation, car la grenade pouvait exploser à tout moment. 
L'intervention chirurgicale a réussi et le militaire blessé a été envoyé pour une rééducation et un rétablissement plus poussés. 

Lundi 9/1, 18h35

Chacun.e peut voter.

Depuis 2007, l’Arms Control Association, une organisation non gouvernementale indépendante, a nommé des personnes et des institutions qui, au cours des 12 derniers mois, ont proposé des solutions efficaces de contrôle des armements, de non-prolifération et de désarmement et sensibilisé aux menaces posées par les armes de destruction massive.

Les nominés de cette année sont listés ci-dessous. Tous les candidats ont, à leur manière, fourni un leadership important qui a contribué à réduire les dangers pour la sécurité liés aux armes au cours de l’année écoulée.

Le vote aura lieu entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023. Les résultats seront annoncés le 13 janvier 2023. Suivez la discussion sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #ACPOY2022.

Votez ici.

[L’équipe ukrainienne de Zapo est en lice] Le personnel d’Energoatom travaillant à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia (ZNPP) pour leurs efforts héroïques pour maintenir la sûreté et la sécurité nucléaires à la centrale dans des conditions d’immenses difficultés résultant de l’occupation militaire russe illégale de l’installation, qui est la plus grande centrale nucléaire d’Europe, et au milieu des bombardements continus de l’installation ZNPP. Voir « Les attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne s’intensifient », dans Arms Control Today.

Arms Control Association, traduction automatique

Lundi 9/1, 16h20

Ça m’amuse encore…

InUAOfficial, Twitter

Lundi 9/1, 12h15

P’tit gars UKR.

Baba i kit, Facebook

Dimanche 8/1, 23h30

Un documentaire sur le travail de petites équipes mixtes (avec ou sans expérience militaire), avant la contre-offensive ukrainienne de Kherson.

Tout le monde comprend que nous allons gagner, mais personne ne veut être cette personne qui ne verra pas la victoire.

Ukraine : The Peoples Fight, Youtube, traduction automatique & Deepl
Ce documentaire d’une heure réalisé par une équipe de la BBC et filmé sur plusieurs mois est l’un des meilleurs travaux de journalistes non ukrainiens sur le quotidien de la guerre en Ukraine.
[Dana travaille dans une unité de collecte d'infos] C'est tellement excitant quand on atteint nos cibles.
Les gens applaudissent, ils ont de nouveaux espoirs, une lumière dans les yeux. Ils nous téléphonent et nous disent combien ils sont heureux.
Je ne pense pas être capable de retourner enseigner.
Je suis une personne totalement différente.

Dimanche 8/1, 22h00

Modestie des hypothèses : douze points de vue.

Un obusier Panzerhaubitze 2000 tire lors d’une mission dans la région ukrainienne de Donetsk en juillet 2022. Photo de Julia Kochetova

Les prédictions sur l’avenir de la guerre suivent les récits et les modes intellectuelles.

Au début du millénaire, l’émergence des drones de haute technologie – les yeux qui voient tout de l’armée américaine en Afghanistan – a alimenté des visions futuristes de batailles disputées par des robots et des ordinateurs. Au milieu des années 2010, le succès des opérations d’information russes, l’ingérence électorale et la corruption armée en Europe et aux États-Unis avaient fait naître l’idée que même un grand pays pouvait être contrôlé sans recourir à la force. D’autres pensaient qu’une dépendance mutuelle vis-à-vis des échanges et du commerce à l’ère de la mondialisation rendrait une guerre majeure peu probable ou la maintiendrait confinée localement.

Le déclenchement de la guerre européenne la plus grande et la plus brutale depuis 1945 nous a une fois de plus rappelé de ne pas projeter nos vœux pieux ou d’extrapoler du passé. Une grande partie de ce que les experts, les politiciens et les journalistes avaient prédit dans les premières heures de l’attaque sur trois fronts de la Russie contre l’Ukraine était fausse : que la machine militaire russe serait écrasante, que l’Ukraine s’effondrerait rapidement et que la réponse de l’Occident serait faible.

Foreign Policy, Leçons pour la prochaine guerre ; douze experts se penchent sur la manière de prévenir, dissuader et, si nécessaire, combattre le prochain conflit. (traduction automatique)

Un aspect particulièrement intrigant de la guerre russo-ukrainienne est l’apparente absence de succès de la cyberguerre russe. De nombreux experts en cybersécurité se demandent pourquoi. Avons-nous surestimé les capacités du cybermastodonte russe ? Les Russes étaient-ils simplement incompétents ? Ou y a-t-il quelque chose à propos des défenseurs ukrainiens ?

[…] Il ne fait aucun doute que la Russie a déjà démontré sa capacité à perturber les systèmes. Les cyberattaques russes ont fermé le réseau électrique ukrainien en 2015 et 2016. En 2017, l’attaque NotPetya contre des banques, des ministères et d’autres cibles ukrainiens, qui s’est finalement propagée à de nombreuses autres victimes, a causé plus de 10 milliards de dollars de dommages au total.

[…] Ce que nous savons, c’est que la Russie a déployé plusieurs attaques destructrices au début des hostilités. Ils ont mis hors ligne les sites Web du gouvernement ukrainien, perturbé les capacités de télécommunications et paralysé les principaux réseaux gouvernementaux et industriels . L’industrie de la cybersécurité est immédiatement intervenue pour détruire les logiciels malveillants russes, révélant une gamme de puissantes boîtes à outils suggérant des années de développement, de diversification et de raffinement. L’incapacité de Moscou à désactiver les réseaux de communication a permis au gouvernement ukrainien de coordonner les défenses militaires, de communiquer avec les citoyens ukrainiens, de dominer l’espace de l’information, d’obtenir un soutien international et de poursuivre la bataille.

[…] Ce sursaut défensif a porté ses fruits. Même sous les attaques russes constantes, les défenseurs du réseau ukrainien ont évité la catastrophe. Une leçon clé : la préparation, la prévention et la résilience sont possibles face à l’assaut numérique d’un adversaire redoutable. […]

La vraie guerre l’emporte sur la cyberguerre
Par Chris Krebs, associé chez Krebs Stamos Group et ancien directeur de la US Cybersecurity and Infrastructure Security Agency

Alors que les experts, les commentateurs et bien d’autres ont exhorté Washington à ignorer ou même à ignorer les menaces de Poutine, le président américain Joe Biden et son équipe savent mieux. Les affirmations selon lesquelles l’Ukraine manque de bonnes cibles, les bombes russes pourraient ne pas fonctionner, les officiers de Poutine pourraient refuser d’exécuter les ordres ou le risque de propagation des radiations en Russie serait inacceptable sont des vœux pieux dangereux. Biden, le directeur de la CIA William Burns et le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan ont conclu que Poutine est extrêmement sérieux.

[…] Que sait Biden qui le fait prendre les menaces de Poutine si au sérieux, et qu’est-ce que cela nous apprend sur tout conflit futur ? Premièrement, Poutine commande un arsenal nucléaire qui peut littéralement effacer les États-Unis de la carte.

[…] Deuxièmement, le grand impératif du président américain Ronald Reagan tient toujours : « Une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée. Pourquoi les États-Unis n’envoient-ils pas d’Américains combattre sur le champ de bataille aux côtés d’Ukrainiens ? Parce que cela reviendrait à tuer les troupes russes, et comme Biden l’a répété à plusieurs reprises , les États-Unis ne mèneront pas la Troisième Guerre mondiale pour l’Ukraine.

[…] Troisièmement, l’arsenal nucléaire de Poutine comprend environ 1 900 armes nucléaires tactiques conçues pour être utilisées à courte portée. Avec un impact explosif équivalent à la bombe que les États-Unis ont larguée sur Hiroshima, au Japon, une seule arme frappant Kharkiv ou Kyiv en Ukraine pourrait égaler les 140 000 morts causées par la première bombe atomique.

[…] Quatrièmement, […] les armes nucléaires sont l’égaliseur d’une puissance plus faible. Pendant la guerre froide, lorsque l’OTAN a fait face à 100 divisions soviétiques prêtes à attaquer l’Allemagne de l’Ouest et à atteindre la Manche en moins d’une semaine, comment les États-Unis ont-ils tenté de les dissuader ? En déployant des centaines d’armes nucléaires tactiques pour arrêter l’avancée soviétique et en annonçant qu’il était prêt à les utiliser.

[…] Cinquièmement […] les États-Unis fournissent également un parapluie nucléaire pour protéger les alliés du traité qui choisissent de ne pas acquérir leurs propres armes nucléaires en garantissant que l’arsenal américain sera utilisé pour les défendre. L’Ukraine, la Géorgie et Taïwan, cependant, n’ont aucun engagement des États-Unis à utiliser des armes nucléaires pour leur défense.

[…] Enfin, […] pendant la guerre froide, les Allemands de l’Ouest se demandaient si les États-Unis, en répondant à une invasion soviétique, risqueraient vraiment Boston pour Bonn. Si les Ukrainiens soutenus par les États-Unis envahissaient le territoire ukrainien que Poutine appelle maintenant la Russie, Poutine ordonnerait-il des frappes nucléaires pour les arrêter ? Tant qu’elle n’est pas contestée, il est difficile de faire la distinction entre une menace sérieuse et un bluff.

[…] La guerre de la Russie en Ukraine nous a appris que l’ère nucléaire ne s’est pas terminée avec la guerre froide. Pour autant que l’on puisse voir, les arsenaux nucléaires resteront un pilier majeur de l’ordre de sécurité international.

Les armes nucléaires comptent toujours
Par Graham Allison, professeur de gouvernement à la Harvard Kennedy School

Dimanche 8/1, 21h50

Bon retour.

La Russie et l’Ukraine ont procédé dimanche à un échange de prisonniers avec un total de 100 soldats retournant dans leurs pays d’origine respectifs, selon les autorités des deux pays.

[…] Il s’agit du 36e échange entre la Russie et l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, avec 1.646 personnes – militaires et civils – rapatriées en Ukraine, selon le quartier général de coordination sur le traitement des prisonniers de guerre à Kyiv.

CNN, traduction automatique

Dimanche 8/1, 18h50

Yeah !

Propagande, recyclage soviétique ou foutage de gueule ?

Cédric Mas, Twitter
Cédric Mas, Twitter

#Ukraine 08/01 (17) La nouvelle année ne change rien. La propagande du régime de Poutine s’intensifie entre clips hypersexualisés, affiches idem et manifestations de haine publique contre les Ukrainiens. Comme dans un univers parallèle.


Dimanche 8/1, 15h25

Quand la météo calque la géopolitique.

InUAOfficial, Twitter
Presque de quoi faire croire à une intervention divine : les Russes se réjouissent du gel de l'Europe cet hiver. Au lieu de cela, le continent se prélasse dans des températures anormalement élevées tandis que toute la Russie est frappée par un temps brutalement froid (traduction automatique)

Commentaire : Géo-ingénierie de l'OTAN. 
Commentaire : L'hiver n'est pas encore terminé, alors ne comptez pas vos poules avant qu'elles n'éclosent.  Les Russes ne sont pas encore complètement sortis d'Ukraine. Concentrons-nous d'abord sur leur élimination, puis nous pourrons célébrer.
Commentaire : Bon pour le permafrost sibérien.

Dimanche 8/1, 0h45

Zapo : débranche, rebranche et consulte.

L’alimentation de secours de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (ZNPP) a été rétablie hier soir après l’achèvement des réparations de la ligne de 330 kilovolts (kV), qui a été déconnectée la semaine dernière en raison de dommages causés par des bombardements, a annoncé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

AIEA, Mise à jour 140, 7 janvier – Déclaration du directeur général de l’AIEA sur la situation en Ukraine

Le directeur général poursuit ses consultations avec l’Ukraine et la Russie en vue de convenir et de mettre en œuvre dans les meilleurs délais une zone de protection et de sûreté nucléaire autour de la ZNPP.

AIEA, Mise à jour 139, 6 janvier – Déclaration du directeur général de l’AIEA sur la situation en Ukraine

Dimanche 8/1, 0h25

Dimanche, jour du Seigneur.

InUAOfficial, Twitter
InUAOfficial, Twitter
Said Ismagilov, ancien grand mufti de l'administration religieuse des musulmans ukrainiens, a récité la sourate Fetih à Bahkmut (traduction automatique)

Samedi 7/1, 16h25

Connaissance de l’Ukraine.

InUAOfficial, Twitter
La peinture Petrykivka est un style de peinture décorative ukrainienne traditionnelle, originaire du village de Petrykivka dans l'oblast de Dnipropetrovsk, où elle est traditionnellement utilisée pour décorer les murs des maisons et les articles ménagers de tous les jours. (traduction automatique)

Samedi 7/1, 16h25

Guerre hybride.

InUAOfficial, Twitter, image de Denis Zilber

Samedi 7/1, 16h10

Série de merde.

Cartoon Movement, Ramon Diaz Yanes
Trêve orthodoxe dans une guerre peu orthodoxe

Samedi 7/1, 14h35

Baisse de l’immobilier.

Anonyme, 5 janvier 2023 à 20:17

En se basant sur l’évaluation de Forbes et un calcul de CE2, le coût direct de la tentative d annexion pour la Russie est de 2€ le mètre carré !!!
En plus en comptant la Crimée et sans compter l’impact économique.
Soit le prix du terrain non constructible.
Putin aurait pu se payer le Bhoutan cash par exemple !

La voie de l’épée, AMX-men, commentaire

Pronostic vital.

Etienne, 5 janvier 2023 à 23:09

Je pense qu’il se passe quelque chose et que cet ordre de pause par putin masque quelque chose de beaucoup plus gros, comme la réalisation par putin qu’il va tout perdre (et accessoirement la Russie avec).
Je pense que tous les évènements sont liés : l’hécatombe à Makivka et ailleurs, le document en 35 pages de Zelensky [sur la dérussification de la Crimée], les crédits renouvelés, les messages sibyllins du chef du renseignement ukrainien, la fourniture accélérée de tanks par les européens, avec en tête par la France, la discussion de putin avec le président Turc et j’en oublie, tout cela après après la visite de Zelensky aux usa ? Ça pue la peur.
Il est temps que le barbon soviétique sénile profite du répit qu’il s’accorde ( et dont il risque d’être le seul à profiter), rejoigne sa modeste datcha de 17 691 m2, embarque sur un des nombreux hors-bords amarrés dans les tunnels reliant son home à la mer et qu’il disparaisse à jamais non sans avoir fait un dernier bras d’honneur à ses moujiks.
(on peut supposer que l’attendra au large son Eva dans un sous-marin)

La voie de l’épée, AMX-men, commentaire

Scan du soir.

Manu Scan, 5 janvier 2023 à 23:48

Avec plaisir, un petit scan de Poutine du soir.

Le gars se sent toujours poussé par un instinct fondamental pour avancer dans ses actions de « propriétaire du monde », jamais rassasié, comme un cyclope monstrueux dévorant tout ce qu’il rencontre. Il se rend mentalement bien compte de son problème, mais il est complètement soumis à son instinct dévoreur du monde. Il garde les yeux grand ouvert, il a peur de tout, et en regardant partout à la fois de droite et de gauche il perd sa vision lointaine.
Il n’arrive pas à s’organiser, il donne de grandes directions, mais çaw foire complètement au niveau organisation.
Je ne dirai rien sur son état de santé parce que je ne peux pas de toute façon. La seule chose que je peux dire c’est qu’il bouffe son énergie à vitesse accélérée. Il nourrit son énergie avec sa colère.
Il est dans le rouge. Prêt à exploser. Il sait qu’il doit faire très gaffe à lui.
Quand je me connecte à ses émotions au niveau du cœur et du plexus solaire, j’ai une sensation de chavirement. Du coup il n’y va pas du tout, et reste dans une grande distance de toute émotion, ancré dans sa mission de conquête du monde. Les relations interpersonnelles sont une menace très claire pour lui. Il les fuit.

Voilà, ça ne dit pas grand chose sur de quoi sera fait demain, mais je suis relativement certain que vlad ne va pas devenir sympathique et humaniste demain matin… au vu de son énergie c’est plutôt un monstre parmi les hommes, et un nain parmi les âmes.

La voie de l’épée, AMX-men, commentaire

Samedi 7/1, 12h25

Mavka Slavka, Twitter
Votre rappel quotidien que #RussiaInvadedUkraine & occupe illégalement la Crimée, le Donbass et d'autres parties de l'Ukraine. Jour 3244 de la guerre de Putler en Ukraine. Putler et KGB Kirill prennent les Ukrainiens pour stupides, voulant un cessez-le-feu, ne pas prier pour la paix, mais prier pour plus de troupes et de fournitures. (traduction automatique)

Samedi 7/1, 4h10

Le Kremlin, ébranlé par le carnage du Nouvel An, prépare son opinion à une nouvelle mobilisation.

[…] une émanation de l’administration présidentielle russe se présentant comme les « veuves des soldats de Russie », a demandé, le 2 janvier, à Vladimir Poutine, d’interdire aux hommes de quitter le territoire russe. Dans un communiqué, les « veuves » enjoignent au pouvoir de suivre l’exemple du dictateur soviétique Joseph Staline, « qui ne décidait pas en fonction des sondages et de l’opposition, mais n’avait qu’un seul objectif : la victoire ».

Le Monde

Samedi 7/1, 0h10

Y a-t-il dans l’histoire militaire une seule équivalence à cet état d’esprit ?

Baba i kit, Facebook, Défenseurs du ciel

Samedi 7/1, 0h05

Mise à jour.

Baba i kit, Facebook
— Étoile ?
— Himars !

Vendredi 6/1, 23h55

Quand Radio-Tcherno publie des photos d’aninaux, Radio-Tcherno se souvient que la zone s’est plus ou moins débarrassée du genre Sapiens.

Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook
Hier, un accord de coopération a été signé dans le cadre du programme de recherche sur la population de loups en Polissie centrale. Les participants à ce programme sont la réserve de Tchernobyl, l'université nationale de Polissky, la réserve de Polissya et la réserve naturelle de Drevlyansky.
Le loup est le grand prédateur le plus répandu dans notre pays. Cependant, il n'y a pas beaucoup d'informations sur lui.  Et ce qui existe contient de nombreuses contradictions. (traduction automatique)

Vendredi 6/1, 23h45

Quand Radio-Tcherno publie des photos d’aninaux, Radio-Tcherno est un tantinet fatigué du genre Sapiens.

Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook
[...] L'animal, qui dans l'imaginaire public est un symbole de puissance sauvage, s'est avéré vulnérable à la transformation anthropique de l'environnement naturel. Au début du 20ème siècle l'ours n'a survécu que dans les Carpates.
Son apparition dans la zone d'exclusion de la centrale nucléaire de Tchernobyl a commencé à faire parler d'elle en 2001-2002. Cependant, aucun indice de présence permanente de l'espèce sur le territoire n'a été relevé à cette époque.
En 2010, des "bosses" d'ours ont été enregistrées sur un tronc de pin (identifiées par des zoologistes qualifiés). En 2014-2016, les employés du "Centre de Tchernobyl" NSU utilisant des pièges photographiques ont obtenu des preuves fiables de la présence de l'espèce sur le territoire de ZViZB (O) V. [?] Cependant, il n'y avait aucune information fiable sur l'état de la présence de l'ours - sont-ils des résidents ou des "invités", leur nombre, etc.
[...] L'année dernière, nous avons enregistré un ours dans la partie sud de la réserve.
[...] Et, comme en 2020, en 2022 nous avons de nouveau enregistré un ours brun dans les aires protégées.  Nous espérons que cette personne restera ici de façon permanente. 
Si cet animal majestueux nous est revenu, on peut dire : la réserve remplit avec succès la fonction de conservation de la nature. (traduction automatique)

Vendredi 6/1, 23h40

Sans surprise, les Russes n’ont pas cessé le feu.

Baba i kit, Facebook
Dans la matinée, les Russes ont bombardé les pompiers de Kherson.

Vendredi 6/1, 21h00

InUAOfficial, Twitter
Bakhmut. Un jeu d’échecs avant le combat. Photo : Yan Dobronossov

Jeudi 5/1, 23h15

De la responsabilité de l’empoisonneur.

[…] Selon des éléments de l’ordonnance de non-lieu dont l’Agence France-Presse (AFP) a eu connaissance, les deux magistrates instructrices reconnaissent un « scandale sanitaire », sous la forme d’« une atteinte environnementale dont les conséquences humaines, économiques et sociales affectent et affecteront pour de longues années la vie quotidienne des habitants » de Martinique et de Guadeloupe.

L’enquête a selon elles établi « les comportements asociaux de certains des acteurs économiques de la filière banane relayés et amplifiés par l’imprudence, la négligence, l’ignorance des pouvoirs publics, des administratifs et des politiques qui ont autorisé l’usage du chlordécone à une époque où la productivité économique primait sur les préoccupations sanitaires et écologiques ».

Elles prononcent néanmoins un non-lieu, évoquant la difficulté de « rapporter la preuve pénale des faits dénoncés », « commis dix, quinze ou trente ans avant le dépôt de plaintes », la première ayant été faite en 2006.

[…] Utilisé dans les bananeraies pour lutter contre le charançon, le chlordécone a été autorisé à la Martinique et à la Guadeloupe jusqu’en 1993, sous dérogation, quand le reste du territoire français en avait interdit l’usage. Il a provoqué une pollution importante et durable des deux îles et est soupçonné d’avoir provoqué une vague de cancers. Il n’a été banni des Antilles que quinze ans après les alertes de l’Organisation mondiale de la santé. […]

Le Monde, Chlordécone aux Antilles : la justice prononce un non-lieu

Jeudi 5/1, 22h20

Le couple de l’année (dernière, déjà ?)

Demain soir, c’est Noël, j’ai invité les voisins et préparé le chou farci, les ravioles, il y aura de la vodka et du vin rouge pour les Français. Mais l’année prochaine, papa a dit que l’on fêtera les deux Nöel — et qui suis-je pour m’opposer à mon papa ?

Pacha, ça va. Il est avec son pote Kola, ils font les courses, ils cherchent un disque de roue pour la voiture et un garagiste pour l’installer. Il ne fait pas assez froid : les abris sont inondés. Ils se débrouillent.

Je ne connaissais pas Budanov avant la guerre. Je ne connaissais personne. Je connaissais quelques politiciens corrompus et voilà.

Il y a eu beaucoup de bruit dans les marécages (tu connais cette expression ?) à propos de sa carte d’anniversaire. Il partage la Russie : à l’est, le K pour la Chine. Au centre, « Tsar » et à l’ouest, « RF », pour fédération russe, mais je ne vois pas bien ce que ça veut dire.

Olga, par téléphone

Jeudi 5/1, 22h15

Les fissiophiles se bougent les miches pour vendre leur soupe.

Des Ardennes aux pays de la Loire, les territoires se mobilisent pour mettre en avant leurs sites respectifs. Mais ils ne sont pas les seuls. Cette opportunité n’a pas échappé aux élus de la Haute Gironde.

Ce territoire défavorisé sera lourdement handicapé lorsque les quatre réacteurs de la centrale du Blayais seront arrêtés définitivement. Une échéance qui est espérée la plus lointaine possible, mais qui finira bien par arriver.

L’histoire retiendra peut-être que c’est dans le petit village de St-Aubin de Blaye qu’est née le 1er Décembre 2022, une espérance qui paraissait un peu folle de voir un jour l’implantation sur le site du Blayais d’une nouvelle installation nucléaire qui garantira au territoire de la Haute Gironde un siècle de prospérité.

Le monde de l’énergie, Les élus se bousculent pour accueillir les réacteurs EPR2

Jeudi 5/1, 22h10

Sur proposition du pépère Kirill, Poutine a décrété un cessez-le-feu unilatéral de deux jours (pour que les croyants puissent jouir du noël orthodoxe, les 6 et 7 janvier).

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé jeudi que la trêve proposée par la Russie pour le Noël orthodoxe visait à empêcher l’Ukraine de progresser dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine.

Ils veulent utiliser Noël comme une excuse pour tenter, ne serait-ce que temporairement, d’arrêter la progression de nos hommes dans le Donbass et nous empêcher d’y acheminer des équipements, des munitions et d’y mobiliser des soldats.

Le Monde

Jeudi 5/1, 22h05

Dans la série « les mystères de la guerre » (en réalité, les trucs restés sans réponse publique) :

« Le Secrétaire général a décidé de dissoudre la mission d’enquête sur les incidents du 29 juillet 2022 à #Olenivka en raison du manque de conditions pour envoyer une mission sur les lieux », a déclaré Dujarric. Nous rappelons qu’au moins 53 tués et 73 ont été blessés à la suite de l’attaque.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Jeudi 5/1, 21h10

Budanov n’est pas un psychopathe, il est capricorne.

Nexta, Twitter
Le chef de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, Kyrylo Budanov, fête aujourd'hui son [37ème] anniversaire. (traduction automatique)

Les principaux points de l'interview du chef du service de renseignement ukrainien, Budanov :
📍Poutine est gravement malade et va bientôt mourir.  La guerre doit être finie avant sa mort.
📍L'armement de la Russie est épuisé, ce qui l'oblige à utiliser des solutions moins chères telles que les drones iraniens.
📍La Russie n'est plus une menace militaire pour le monde, ce n'est qu'une fiction, le seul problème restant est un arsenal nucléaire et un régime hors de contrôle qui feront prendre conscience au monde entier de la nécessité de dénucléariser la Russie.
📍À Bakhmut, des centaines de corps de soldats russes pourrissent en plein champ, les combattants russes utilisant ces corps pour se couvrir comme bouclier.

Jeudi 5/1, 20h30

Le Monde - Une femme est assise dans un bateau traversant la rivière Siverskyi-Donets près de Staryi-Saltiv, dans la région de Kharkiv, le mercredi 4 janvier 2023, transportant le cercueil contenant son fils décédé, un soldat tué lors des combats avec les Russes. (AP Photo/Erik Marmor) - traduction Deepl

Jeudi 5/1, 18h00

InUAOfficiel, Twitter

Mercredi 4/1, 22h25

Blindés légers.

La France annonce la livraison à l’Ukraine de chars de combat légers

Libération

— Pourquoi ce revirement entre « on ne donne pas des blindés pour éviter la cobelligerance » et maintenant ?

Ce n’est peut-être qu’un détail – sémantique – pour vous, mais l’AMX-10 RC n’est pas un blindé comme le char Leopard 2 [allemand] réclamé par l’Ukraine. Selon le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe de novembre 1990, il s’agit d’un « véhicule de combat à armement lourd ».

Le Monde (ajout du 5/1, 13h35)
Un char AMX 10 RC de l’armée française […]. Photo AFP François Nascimbeni
Wikipedia - L'AMX-10 RC est destiné à remplir des missions de renseignement blindé, de sûreté, d'investigation. Il est apte à combattre en atmosphère contaminée et était entièrement amphibie.

Le président américain Biden a confirmé un précédent rapport de Bloomberg selon lequel la possibilité de fournir à l’Ukraine des véhicules de combat Bradley était envisagée.

Philippe Horky, Twitter, traduction automatique

Les États-Unis vont, pour la première fois, envoyer à l’Ukraine plusieurs dizaines de véhicules de combat Bradley, a confirmé la Maison Blanche dans un communiqué publié jeudi à l’issue d’une conversation entre les chefs d’Etat américain et allemand.

Le Monde (ajout du 5/1, 20h35)

L’Allemagne livrera des Marders.

Le Marder est un véhicule de combat d’infanterie ouest-allemand, entré en service au tout début des années 1970. De la même manière, il est équipé de chenilles et peut transporter des troupes : six hommes en plus des trois hommes d’équipage. Depuis 2010, il est peu à peu remplacé par son successeur, le Puma.

Le Monde (ajout du 5/1, 20h35)

Mercredi 4/1, 21h35

La minute foutraque.

Nexta, Twitter
Le gouverneur de la région de Rostov a commenté l'opération de défense aérienne d'hier : "A une altitude de 2,5 km, un petit objet en forme de boule a été détecté qui volait librement dans le vent. Il a été décidé de l'éliminer".

Commentaire : "Le gouverneur de la région de Rostov a décidé de déclencher une guerre intergalactique ?"
Commentaire : "Attendez, dans 2 semaines, les vatniks diront qu'ils perdent parce qu'ils se battent non seulement contre tout l'OTAN, mais aussi contre des extraterrestres."
Kristina Skokova, Twitter

Dmitri Rogozine, l’ancien patron de l’Agence spatiale russe Roscosmos, blessé le 21 décembre à Donetsk lors d’un bombardement ukrainien, a écrit à l’ambassadeur français à Moscou, Pierre Lévy, pour lui envoyer un éclat d’obus.

Partisan de l’offensive russe en Ukraine, il affirme que l’obus a été tiré par un canon Caesar français fourni à l’Ukraine. « Dans cette enveloppe, avec ma lettre, vous verrez un fragment d’obus d’une pièce d’artillerie française de 155 mm Caesar », a déclaré M. Rogozine dans cette lettre ouverte publiée sur Telegram. « Il a perforé mon épaule droite et s’est logé dans la cinquième vertèbre cervicale, à un millimètre seulement de différence, il aurait pu me tuer ou de me rendre invalide », a-t-il écrit.

[…] « Et dites [à Emmanuel Macron] que personne n’échappera à la responsabilité des crimes de guerre », a-t-il ajouté.

[…] L’Ukraine n’a jamais affirmé l’avoir nommément pris pour cible mais les garde-frontières ukrainiens ont publié un commentaire ironique disant que Rogozine, citoyen russe, avait été « informé » qu’il se trouvait illégalement en Ukraine.

Le Monde
Nexta, Twitter
Commentaire : "Vive la France !"
Commentaire : "Je ne pense pas qu'il ait compris le message envoyé par le Caesar. Un autre est peut être nécessaire."
Commentaire : "Cher occupant Rogozine.  Vous avez le shrapnel avec amour comme cadeau d'anniversaire sur le territoire occupé. La prochaine fois, célébrez en Russie."
Commentaire : "Mettez-le aux enchères !"
Commentaire : "Sa virilité a été gravement blessée, selon d'autres sources."
Commentaire : "C'est probablement la seule fois où j'aurais aimé être ambassadeur de France en Russie..."
Commentaire : "La France devrait lui envoyer une prothèse de pénis en guise d'excuse."
Etc.

Mercredi 4/1, 21h30

De la part de Morgane : « du chaman kitch… »

Otyken, Youtube, capture d’écran
Otyken, Youtube, capture d’écran

Mercredi 4/1, 19h20

Pour Maya.

InUAOfficial, Twitter, Sauver chaque vie.

Mercredi 4/1, 0h25

Les Corées se menacent.

On a bien compris que le patron de la Corée du Nord (la seule personne bien nourrie de ce pays, ironisait quelqu’un sur Twitter) a fait de l’arme nuc l’assurance-vie de son régime (sans jeu de mot). Les annonces furent bien claires en 2022. Je crois me souvenir qu’une riposte automatique est désormais prévue en cas de tentative de décapitation du pouvoir.

Si le parapluie nuc américain couvre bien la Corée du Sud, les récentes démonstrations du Nord agitent Séoul.

Dans la liste des résolutions de la nouvelle année, les deux Corées ont fait du nucléaire une priorité. Séoul a maintenu, mardi 3 janvier, que la Corée du Sud et les États-Unis discutaient d’éventuels exercices conjoints impliquant des moyens nucléaires américains contre la menace croissante de Pyongyang. Jusque-là, l’usage de ces moyens nucléaires dans la péninsule était du seul ressort américain.

[…] Séoul durcit ses positions vis-à-vis de Pyongyang en répondant au nucléaire par le nucléaire. Alors que le Chosun publiait l’interview de M. Yoon, le ministère de la défense sud-coréen adressait un avertissement à Pyongyang : « Toute tentative de la Corée du Nord d’utiliser ses armes nucléaires se traduira par la disparition du régime de Kim Jong-un. »

[…] Dès le début de 2022, le dirigeant du Nord avait appelé au « renforcement des capacités de défense nationale ».La guerre en Ukraine, déclenchée en février, et l’élection, en mars 2022, du conservateur Yoon Seok-youl à la présidence sud-coréenne l’ont conforté dans ce choix. Pyongyang accorde un soutien sans faille à Moscou dans sa guerre contre Kiev. Le régime a reconnu l’annexion par la Russie des territoires ukrainiens et aurait fourni à Moscou 100 000 obus. En échange, Vladimir Poutine a évoqué une aide économique et militaire au Nord.

[…] Yoon Seok-youl a présenté, en août, une « initiative audacieuse » d’aide économique au Nord en échange de sa dénucléarisation, que Pyongyang a aussitôt rejetée. Il a, dans le même temps, relancé les exercices militaires annuels de grande ampleur avec les Etats-Unis, suspendus en 2018 pour faciliter le dialogue intercoréen.

[…] L’attitude de Pyongyang inquiète de plus en plus au Sud, où, selon un sondage du 2 janvier de l’institut Hankook Research, 67 % des habitants se disent favorables à ce que leur pays se dote d’armes nucléaires. Cheong Seong-chang, de l’Institut Sejong, y voit « le seul moyen de parvenir à la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Si la Corée du Sud n’entame pas ce processus, la Corée du Nord et la Chine ne bougeront pas ». Une telle option ne laisse pas d’inquiéter, car elle pourrait lancer une course aux armements nucléaires en Asie de l’Est, poussant d’autres pays, comme le Japon, à se doter d’un tel arsenal.

Le Monde, Philippe Mesmer, correspondant à Tokyo

Mardi 3/1, 22h30

Sanctions, mon cul.

Un chiffre illustre le poids de la Russie dans l’industrie nucléaire : sur quelque 440 réacteurs en opération à travers le monde, 80 sont de conception russe, soit de type VVER. Au cours des dernières décennies, le pays a exporté plus d’unités que n’importe quel autre acteur.

L’UE en compte dix-huit sur une centaine en activité, notamment dans les pays de l’ex-bloc soviétique. En Bulgarie, par exemple, les deux réacteurs russes fournissent un tiers de l’électricité du pays. En République tchèque, les six unités sont à l’origine de près de 37 % de la production tandis qu’en Hongrie les quatre réacteurs en produisent près de la moitié.

[…] Concernant l’uranium naturel, la Russie était en 2021 le troisième fournisseur de l’UE avec20 % des parts de marché, selon l’agence européenne Euratom. Le Kazakhstan figure en deuxième position ; or une certaine part de l’uranium extrait dans ce pays enclavé transite par le territoire russe. « Environ 45 % de l’uranium français vient de l’Ouzbékistan et du Kazakhstan, des régimes sous influence russe, et transite dans des cargos russes, ce n’est pas neutre », dénonce Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace.

[…] En avril, le Parlement européen appelait à un « embargo total » sur les importations de charbon, de pétrole, de gaz mais aussi de combustible nucléaire en provenance de Russie. Mais, après neuf mois de guerre et huit volets de sanctions, l’industrie de l’atome est l’un des rares secteurs à ne pas être concerné par les restrictions, au grand regret des dirigeants ukrainiens. Elle a même bénéficié d’exemptions : des avions cargo venant de Moscou et transportant du combustible destiné aux centrales slovaques ou hongroises ont été autorisés à circuler malgré la fermeture de l’espace aérien européen aux appareils russes.

Le Monde

Mardi 3/1, 22h15

On voit maintenant des vidéos de soldats ukrainiens accompagnés de chats aux aguets : blague du moment ou vigilance efficace ?

InUAOfficial, Twitter, En garde de nuit

C’est les biolab US. Ils ont réussi à mélanger l’ADN des soldats ukrainiens avec celui des chats. Maintenant chaque soldat Ukrainien dispose de 9 vies.

Ven Ceci, Twitter, traduction automatique

Mardi 3/1, 21h45

Il semble que le corollaire sexuel de la guerre soit le viol. Hromadske s’intéresse aux couples séparés dans un article intitulé : Guerre et sexe: comment le manque prolongé d’intimité affecte les gens.

Nous n’avons jamais vécu dans de telles conditions que maintenant, c’est une expérience complètement nouvelle pour toutes les Ukrainiennes et tous les Ukrainiens », déclare Oksana Pshegornytska, psychologue, thérapeute gestaltiste, sexologue avec de nombreuses années d’expérience.

Selon elle, l’absence de vie intime ne peut désormais être considérée que dans le contexte du reste de la vie : « Les gens sont confrontés à une telle solitude, qu’ils n’ont jamais connue auparavant. Les femmes et les hommes ont peur pour la vie de leurs proches, pour l’avenir, ils vivent l’effondrement des soutiens, les changements non planifiés dans la vie. »

[…] Deux scénarios : geler les sentiments et « faire l’amour comme la dernière fois ».

Les réactions des gens à la vie changée par la guerre, la séparation sont différentes, parfois polaires. Selon la sexologue, pendant dix mois de guerre totale, elle a observé deux scénarios opposés : « Dans un scénario, la sexualité est figée, l’énergie de la libido disparaît, le sexe semble être quelque chose de lointain, d’une autre vie, paisible. Dans un autre scénario, tout se passe dans l’autre sens : les sensations sont exacerbées, les réactions sont à leur comble, le sexe devient plus vif – comme la dernière fois. Les gens tombent passionnément et rapidement amoureux, prennent des décisions radicales concernant leur vie, mettent fin à des relations qui n’ont pas de sens et en entament de nouvelles. »

La base de ces réactions est que nous sommes très différents et réagissons différemment.

« Certains d’entre nous ne peuvent pas penser à la qualité de leur vie sexuelle sans pouvoir dormir dans leur propre lit. Certains d’entre nous considèrent le sexe comme un signal indiquant que nous sommes en vie, notre corps réagit », explique Oksana Pszhegornytska.

[…] Dans les cercles scientifiques, il y a souvent des discussions sur la question de savoir si le sexe est un besoin humain fondamental.

« Le sexe n’est pas un besoin fondamental, car sans lui on ne meurt pas. Une personne peut vivre sans sexe comme un acte physique, et pendant longtemps et bien, explique la sexologue Pshehornytska. — Sans sexe, comme sans acte d’interaction entre un couple déterminé, les relations subissent des épreuves et changent. Ce n’est pas nécessairement un changement pour le pire. »

Le sexe donne non seulement aux gens des émotions agréables de l’intimité, mais affecte également les processus métaboliques, améliorant la circulation sanguine, qui sature les organes en oxygène. Le sexe peut également améliorer l’immunité, le sommeil et réduire le stress (et à cause de la guerre et de ses conséquences, nous sommes tous constamment stressés).

Hromadske, traduction automatique & Deepl

Mardi 3/1, 21h25

Ce qu’ils désirent ? La victoire.

« Voices of Children » est une fondation caritative qu’Olena Rozvadovska et Azad Safarov ont enregistrée en 2019 [pour apporter de l’aide, notamment psychologique, aux enfants ukrainiens].

[…] En avril, Forbes a compilé un classement des fondations caritatives et des organisations publiques qui ont été en mesure de collecter des fonds le plus efficacement possible pour soutenir les Ukrainiens et les forces armées ukrainiennes. « Voix d’enfants » entre alors dans le top dix. À cette époque, il s’agissait des 68,3 millions de hryvnias collectés [environ 1,7 million d’euros].

[…] « Le plus grand nombre de dons est venu de Grande-Bretagne, des États-Unis et d’Allemagne. Pour nous, c’était l’occasion de ne plus penser à l’argent, mais à la façon d’aider rapidement tout le monde à la fois », explique Olena.

[…] Chaque enfant, explique-t-elle, est affecté par la guerre à sa manière, et il n’est pas nécessaire de parler spécifiquement du traumatisme. Certains enfants des villes et villages de première ligne à l’Est perçoivent la guerre comme quelque chose d’ordinaire. Ils écrivent calmement à Olena sur le fait qu’ils se préparent à obtenir leur diplôme scolaire, tout en signalant qu’ils ont récemment subi une commotion cérébrale ou une blessure.

[…] « Le jour où Dasha [17 ans] devait venir chez nous pour emballer ces cadeaux, sa mère a été tuée par un bombardement à Svitlodarsk. Coup direct. Aujourd’hui c’est Dasha qui peut aider, et le lendemain c’est Dasha qui a perdu sa mère. »

— Que disent les voix des enfants ukrainiens maintenant ? » demande-je finalement à Olena.

— Toutes les voix parlent maintenant de la victoire. Quel que soit l’enfant à qui vous demandez à quoi il rêve, ce qu’il dessine, vous obtiendrez certainement une réponse : « Victoire ». Il est très important pour eux de voir la fin de la guerre. Et beaucoup de voix d’enfants parlent de la mort de Poutine.

Hromadske, traduction automatique & Deepl
Présidente du conseil d’administration de la fondation « Voices of Children » Olena Rozvadovska
Oleksandr Khomenko / Hromadske

Mardi 3/1, 21h10

OTAN.

Pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan, ces deux pays ne tiennent pas assez compte des demandes sécuritaires de la Turquie.

Autre exigence d’Ankara : que soient levées les interdictions de vendre certaines armes à la Turquie, une mesure décidée par Stockholm au moment de l’intervention militaire turque contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie, en 2019. Cette demande est pourtant satisfaite depuis octobre 2022, selon le gouvernement suédois.

Le Monde

[…] à l’image de la Turquie, la Hongrie n’a pas ratifié l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Alliance atlantique. Le pouvoir de Viktor Orban maintient des liens avec Moscou et s’oppose à de nouvelles sanctions contre la Russie. Cette position fait partie des nombreux motifs de friction entre Budapest et ses partenaires européens.

Le Monde

Les pays membres de l’OTAN vont discuter dans les mois à venir de l’objectif de dépenses militaires fixé par l’Alliance, alors que certains d’entre eux appellent à ce que la cible des 2 % du produit intérieur brut (PIB) devienne un véritable plancher, a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg

Le Monde

Mardi 3/1, 17h45

On dirait bien que la guerre a commencé chez les Russes.

J’imagine que la reconnaissance (même partielle) des faits par le Kremlin vise à mobiliser la population russe. A défaut de la révolter contre les Ukrainiens (qui font leur job de soldats), la colère contre une armée russe incapable de protéger ses soldats les plus vulnérables devrait rendre acceptable une hausse de la nécessité militaire.

La Russie a reconnu hier ses plus lourdes pertes militaires en une seule attaque en Ukraine avec la mort d’au moins 63 soldats dans une frappe sur Makiïvka, dans l’Est.

[…] Selon l’ancien commandant séparatiste Igor Strelkov, très au fait de la situation sur le terrain, le bâtiment a été entièrement détruit par la frappe car des munitions y étaient stockées. Il a estimé sur Telegram le nombre de victimes à « plusieurs centaines ».

[…] L’annonce de ces pertes a provoqué un choc en Russie, mais aussi des critiques envers le commandement militaire russe, déjà embarrassé par une série d’humiliantes défaites ces derniers mois.

« Malgré plusieurs mois de guerre, certaines conclusions n’ont toujours pas été tirées », constate ainsi le blogueur Boris Rojine, proche des milieux séparatistes prorusses ukrainiens, fustigeant « l’incompétence » des hauts gradés de l’armée russe.

« Pourquoi continuons-nous à installer [les mobilisés] dans des hôtels, des auberges et des écoles professionnelles ? », s’interroge de son côté le correspondant de guerre russe Alexander Kots.

Le Monde
Nexta, Twitter
Capitan HIMARS s'est adressé aux soldats russes : « Soldat russe ! Donnez-moi les coordonnées des endroits où sont concentrés les véhicules blindés, les quartiers généraux, les munitions et je ne toucherai pas les positions [les dortoirs ?]. De cette façon, vous sauverez la vie de vos amis." (traduction automatique)

Les Ukrainiens ne sont jamais à court de solutions.

Des échecs militaires aussi profonds continueront de compliquer les efforts de Poutine pour apaiser la communauté pro-guerre russe et conserver le récit dominant dans l’espace d’information national. Des sources russes ont affirmé que le président russe Vladimir Poutine avait ordonné à l’armée et à la commission d’enquête d’enquêter sur l’incident de Makiivka avant le 6 janvier.[26] L’incapacité de Poutine à répondre aux critiques et à corriger les failles de la campagne militaire russe pourrait saper sa crédibilité en tant que chef de guerre actif.

ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 2 janvier, traduction automatique

Mardi 3/1, 13h35

Narratif français : « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? »

Le Monde – Le président français Emmanuel Macron est vu sur un écran alors qu’il prononce son discours télévisé du Nouvel An à la nation depuis le palais de l’Élysée, à Paris, le 31 décembre 2022. (Photo : JULIEN DE ROSA / AFP)
Des scientifiques et des membres de l’opposition reprochent au chef de l’Etat d’avoir prononcé une phrase maladroite, lors de ses vœux aux Français, samedi, sous-entendant que la crise climatique actuelle était imprévisible.
[...] « “Qui aurait pu prédire la crise climatique ?” C’est amusant, c’est exactement une de mes boutades préférées pour moquer les politiciens qui vivent hors du réel », a tweeté Gonéri Le Cozannet, géologue et coauteur du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
[...] Le protocole de Kyoto date de 1997, Jacques Chirac a parlé de “notre maison qui brûle” il y a plus de vingt ans… Il faut être totalement inconséquent pour écrire, puis prononcer ce genre de phrases. Le plus inquiétant est de dire la même chose de l’inflation, qui a commencé en septembre 2021 et est aussi un symptôme de la raréfaction des ressources. Cela veut dire que la personne la mieux informée de France ne comprend pas les ressorts structurels de ces crises qui sont toutes liées et ne sont pas conjoncturelles. Il se paie de mots, agit en tacticien et pas en stratège. » [...] analyse Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project, un groupe de réflexion voué à dessiner les contours d’une France décarbonée.

Mardi 3/1, 9h05

En gros.

Toutes les nuits, l’armée de Kiev utilise les lance-roquettes livrés par ses alliés occidentaux, principalement les États-Unis mais aussi la France, pour cibler des positions ennemies (dépôts de munitions, centres logistiques, voies de communication, etc.) situées jusqu’à 80 kilomètres de distance. Des drones de fabrication ukrainienne sont aussi lancés contre des bases situées en Crimée ou directement sur le territoire russe.

De son côté, l’armée de Vladimir Poutine continue de frapper les infrastructures énergétiques ukrainiennes, à l’aide de missiles balistiques ou de drones livrés par l’Iran, dans l’espoir de briser le moral des populations civiles à l’entame de l’hiver.

Le Monde

Lundi 2/1, 23h15

Certains de nos colocataires ne doutent de rien et publient la veille du nouveau jour un truc intitulé :

La fin du monde comme utopie

La fin du monde n’est plus ce qu’elle était. Elle nous accompagne davantage qu’elle nous hante. Nous la regardons se déployer au ralenti. L’apocalypse n’est pas un fantasme — c’est une utopie.

L’apocalypse fait partie de notre bagage idéologique. C’est un aphrodisiaque, un cauchemar, une marchandise comme une autre. On peut en faire une métaphore de l’effondrement du capitalisme, qui, comme nous le savons tous, est imminent depuis plus d’un siècle. Nous nous y heurtons sous les formes et les aspects les plus divers : comme un signal d’alarme et une prévision scientifique, une fiction collective et un cri de ralliement sectaire, un produit de l’industrie des loisirs, une superstition, une mythologie vulgaire, une énigme, un coup, une plaisanterie, une projection. Elle est toujours présente, mais jamais « actuelle » : comme une deuxième réalité, une image que nous nous construisons, une production incessante de notre fantasme — une catastrophe dans l’esprit.

[…] L’auditoire réprime un bâillement, même si, selon le professeur, le désastre est imminent. Mais ce n’est pas pour cet après-midi. Cet après-midi, tout continuera comme avant, peut-être un peu plus mal que la semaine dernière, mais sans que personne ne le remarque pour autant.

[…] Un autre aspect traditionnel de la fin du monde est tout aussi perdu pour nous : auparavant, il était généralement admis que l’événement toucherait tout le monde simultanément et sans exception. Ainsi, l’exigence jamais satisfaite d’égalité et de justice trouvait dans cette conception son dernier refuge. Mais tel que nous le voyons aujourd’hui, le désastre n’est plus un facteur de nivellement. Bien au contraire. Il diffère d’un pays à l’autre, d’une classe à l’autre, d’un lieu à l’autre. Au moment où il en emporte déjà certains, d’autres le regardent à la télévision.

Le Grand Continent, Une pièce de doctrine signée Hans Magnus Enzensberger. Cet article a été publié pour la première fois dans la New Left Review en 1978.

L’illustration est à l’avenant.

La premiere bombe atomique francaise – Le « champignon » de la premiere Bombe A francaise, quelques instant apres l’explosion, dans le desert du Tanezrouft. ALGERIE – 13/02/1960./1002151831

Lundi 2/1, 21h40

Tranchée russe près de Bakhmut.

Glasnost Gone, Twitter
Commentaire : Peut-être que Poutine peut simplement tirer sur beaucoup d'hommes en Russie et épargner à l'Ukraine la peine de la chair à canon.
Commentaire : Les sacs de sable blancs rendent la tranchée très facile à repérer depuis les airs.
Commentaire : Ce sont des engrais.

Lundi 2/1, 18h55

InUAOfficial, Twitter, Quand il reste une minute (traduction automatique)
— Qu'est-ce que tu lis en ce moment ?
— Moi qui ai servi le roi d'Angleterre, du tchèque Bohumil Hrabal
Un soldat ukrainien dans une tranchée lisant un livre de l'historien américain Timothy Snyder "The Road to Unfreedom". Nexta, Twitter, traduction automatique

Lundi 2/1, 18h45

De l’intérêt du cheveu gras. Merci.

Nexta, Twitter
Un soldat de l’AFU a miraculeusement survécu
après qu’une balle a pénétré son casque.

Lundi 2/1, 18h35

Éteignez vos foutus téléph…

[…] Le ministère de la défense russe a fait état, lundi, de la mort de soixante-trois soldats dans un bombardement ukrainien qui a visé une école où ils étaient logés près de Makiïvka, dans la partie de l’oblast de Donetsk occupée par la Russie.

[…] L’école réquisitionnée par l’armée russe a été totalement détruite par le bombardement en raison, selon plusieurs sources russes et prorusses, de la présence d’explosifs stockés au sous-sol du bâtiment.

[…] Ce bombardement a été rendu possible du fait d’une « utilisation importante par les militaires qui venaient d’arriver de leurs téléphones portables », ce qui aurait permis leur géolocalisation par l’armée ukrainienne, a expliqué lundi une source anonyme au sein des autorités séparatistes de Donetsk à l’agence de presse publique russe TASS.

Le Monde & Le Monde

Lundi 2/1, 15h10

Enfants de Tchernobyl.

Près de 100 000 euros d’aides offertes aux Ukrainiens les 8 derniers mois.

Depuis ce tragique printemps 2022, l’association humanitaire française LES ENFANTS DE TCHERNOBYL a acheté, transporté, livré et offert pour environ 100 000 euros d’aides (médicaments, matériel médical, alimentation et produits d’hygiène) aux Ukrainiens qui survivent dans les localités voisines de la zone d’exclusion de Tchernobyl et de la frontière avec le Bélarus.

EDT, mailing

Lundi 2/1, 13h50

Je vais prendre celui-ci, il a l’air bien frais.

Nexta, Twitter
Kim Jong-un, avec sa fille, a visité un entrepôt avec des missiles à capacité nucléaire KN-23 et inspecté le déploiement de missiles balistiques à moyenne portée Hwasong-12 (traduction automatique)

Lundi 2/1, 11h15

Perle atomique.

[…] Une autre date terrible de 2022 était le 3 mars. Lorsque les Russes ont saisi notre « perle atomique » – la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande et la plus puissante d’Europe. Et jusqu’à présent, c’est notre douleur et notre chagrin, mais en même temps, c’est une méga-tâche et un objectif primordial – libérer la centrale des occupants, libérer nos courageux travailleurs du nucléaire qui, malgré de terribles pressions et menaces , n’ont trahi ni l’Ukraine ni l’Energoatom ukrainien. Les gens sont notre trésor le plus précieux !

[…] Je nous souhaite à tous un ciel sans nuage au-dessus de nos têtes, paix et tranquillité, bonne santé, optimisme et joie, bien-être dans le pays et les familles ! Et Energoatom fera tout ce qui est possible et impossible pour que toutes les centrales nucléaires sur le territoire contrôlé par l’Ukraine fonctionnent à leur capacité maximale, afin que les Ukrainiens aient de la lumière et de la chaleur.

Energoatom, Facebook, traduction automatique

Lundi 2/1, 1h05

Musique indé biélorusse.

Molchat Doma, Monument
Wikipedia - Molchat Doma ( russe : Молчат Дома , lit.   'Houses Are Silent', prononcé [mɐlˈt͡ɕat dɐˈma] ) est un groupe biélorusse post-punk de Minsk , formé en 2017. Leur formation actuelle se compose de Egor Shkutko (chant), Roman Komogortsev (guitare, synthétiseur, boîte à rythmes) et Pavel Kozlov (guitare basse, synthétiseur). Leur style est influencé par la musique rock russe des années 1980 et a été décrit comme post-punk , new wave , synth-pop et cold wave. (traduction automatique)
Soyuz, Force of the Wind (Сила ветра)
Bandcamp - SOYUZ (qui se traduit par « union ») est un collectif créatif de Minsk, en Biélorussie, dirigé par le compositeur, arrangeur et chanteur Alex Chumak, le multi-instrumentiste Mikita Arlou et le batteur Anton Nemahai. Les albums précédents de SOYUZ ont exploré et réinventé l'héritage de la musique pop non anglophone et orientée jazz du XXe siècle. Pour leur troisième album, il y a une concentration plus forte, et il est influencé par la musique populaire Brasileira des années 70 et construit des ponts entre elle et la Biélorussie actuelle. (traduction automatique)

Lundi 2/1, 0h50

Microphone russe en équilibre sur un connecteur.

Microphone Soyuz 1973-S
image commerciale

Le 25 février, au lendemain de l’offensive militaire russe en Ukraine, Soyuz a tout de suite pris la bonne décision. Cette PME russe est pourtant loin du front et de la géopolitique. A Toula, petite ville industrielle à deux heures de train de Moscou, elle produit depuis neuf ans des micros haut de gamme pour les studios, avec près de 80 % des ventes à l’international.

« Ce jour-là, on a tout de suite senti que les méfaits seraient aussi économiques. Et à long terme », se souvient Eketarina Kim, vice-directrice de cette entreprise d’une quarantaine de personnes. Très vite, dans les stocks disponibles à Moscou, Soyuz a acheté le maximum de connecteurs made in Europe, petite pièce essentielle dans ses micros – le seul composant importé. Quelques jours plus tard, son exportateur habituel stoppait toute vente à la Russie.

Les Échos

Dimanche 1/1, 23h55

Et ce n’est évidemment pas un vol publicitaire.

InUAOfficial, Twitter

Dimanche 1/1, 13h40

Le conteur et le pays des contes de fées.

Le 24 février, je me suis réveillé dans mon Kherson natal un peu plus tôt que d’habitude. J’étais anxieux – comme il y a deux jours, lorsque je suis allé avec ma femme au port de fer pour me promener sur la côte de la mer Noire. Depuis six mois, j’ai souvent rêvé et rêvé de chars dans les rues de la ville.

« Conteur ». Photo: Mikhaïl Raï

Le photographe Mikhail Rai a passé neuf mois de février à novembre 2022 sous l’occupation russe dans sa ville natale de Kherson. Résumant les résultats de l’année écoulée, le Photojournal publie l’incroyable Kherson Diary de Mikhail, qui comprend les collages numériques de l’auteur et les entrées de journal faites par lui pendant l’occupation. Les photographies, créées plus intuitivement que consciemment, sont des collages multicouches que vous voulez regarder en détail et qui sont remplis de sens profond, parfois philosophique. Dans des textes honnêtes et en même temps ironiques, Mikhail parle des particularités de la vie des citoyens et des militaires, réfléchit sur le « conteur » (Vladimir Poutine) et le « pays des contes de fées » (Russie), l’absurdité et l’horreur, la peur et la responsabilité, la « haine russe » et la nécessité de rester un peuple même dans les circonstances les plus désastreuses.

Republic, traduction automatique
Z. Photo: Mikhail Rai

[…] Quand je regarde la « république de la pomme de terre » voisine [le Belarus], je comprends clairement ce qui se passera si nous nous rendons. Le président ukrainien sortira un jour avec un bout de papier et dira que la Pologne se prépare à nous capturer depuis longtemps, nous avons donc fourni nos aérodromes pour une « opération spéciale » préventive pour la démilitariser et la dénazifier.


Dimanche 1/1, 13h00

Mutation militaire de la citrouille.

Baba i kit, Facebook, Bonne année !
[face avant de Himars américain en tenue de Nouvel An]

Dimanche 1/1, 12h50

Narratif russe : existenZ

Nexta, Twitter

Le discours annuel du réveillon du Nouvel An du président russe Vladimir Poutine a continué d’illustrer que Poutine n’est pas certain de sa capacité à façonner l’espace de l’information russe et reste concentré sur la justification de la guerre et de ses coûts pour son peuple.

[…] Ce discours a poursuivi les affirmations rhétoriques de Poutine non seulement selon lesquelles la Russie a des droits historiques sur l’Ukraine, mais aussi que l’indépendance et la souveraineté de la Russie dépendent de la reprise du contrôle de l’Ukraine. Poutine tente ainsi de faire de la victoire dans la guerre un élément essentiel à l’existence continue de la Russie en tant qu’État indépendant.

[…] Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a profité de son discours de célébration du Nouvel An pour diaboliser l’Ukraine et annoncer que la victoire russe est aussi « inévitable » que l’arrivée de la nouvelle année. Choïgou a faussement crédité les soldats russes d’avoir défendu des civils victimes de « génocide et de violence » pour « le droit de parler russe », qui est une langue minoritaire nationale officiellement reconnue en Ukraine.

ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 31 décembre

[…] Pendant le dernier mandat de Vladimir Poutine, les rituels de rétroaction du 31 décembre étaient presque toujours apolitiques. Le président parlait de bonheur, de santé et encore de bonheur familial.

Le 31 décembre 2022, le rituel de rétroaction a changé. Il n’y a pas d’attributs du Nouvel An – le président parle sur fond vert, mais ce n’est hélas pas un arbre du Nouvel An, mais un uniforme militaire. Et il parle surtout de la guerre. La rhétorique de Poutine se rapproche du célèbre discours de Staline de 1941 « Frères et Sœurs… ». Sa structure est la suivante :

  1. Merci, frères et sœurs, d’être allés à la guerre,
  2. Merci, peuple de Russie, pour votre soutien et votre aide,
  3. L’Occident nous a trompés et nous trompera (ainsi que le peuple paisible d’Ukraine)
  4. Nous devons nous unir !

[…] Nous ne savons pas s’il y aura une autre vague de mobilisation militaire en Russie, mais la réaction du président le 31 décembre 2022 est certainement une demande d’une mobilisation idéologique au moins totale.

Republic, traduction automatique

Dimanche 1/1, 0h40

Héhé.

Loukachenko, 2 point quelque chose

Chers compatriotes, Biélorusses !

Alors que nous entrons dans la nouvelle année, je peux parler avec fierté des nombreux succès que nous avons remportés en tant que peuple. Malgré des circonstances difficiles, notamment une guerre dans un pays voisin et des sanctions injustes, nous avons persévéré et nous sommes unis dans notre détermination à protéger et à développer notre chère Biélorussie.

Je veux profiter de cette occasion pour dire quelques mots sur la désinformation sur la Biélorussie et sur nos actions, qui ont été propagées par nos détracteurs. Beaucoup ont essayé de nous présenter comme des agresseurs dans ce conflit, mais la vérité est que nous n’y avons jamais participé et n’avons agi que pour protéger notre Patrie. Nous ne resterons pas les bras croisés lorsque notre sécurité est menacée et nous continuerons à nous défendre et à défendre notre peuple à tout prix. […]

Zerkalo, traduction automatique
Qui est l'auteur du texte ci-dessous ?
Ce que vous vous apprêtez à lire n'est pas écrit par un humain. Il s'agit d'un texte entièrement généré par le réseau de neurones GPT-3. [...] GPT-3 est un réseau neuronal qui peut créer des textes qui sont presque impossibles à distinguer de ceux écrits par une personne. Il est formé sur un tableau de données provenant d'Internet, composé d'un grand nombre de mots. GPT-3 est capable d'écrire des histoires, de créer des textes qui ressemblent à des articles scientifiques ou à des supports médiatiques et d'imiter les commentaires typiques d'Internet.

Comment nous avons travaillé avec un réseau de neurones pour créer du texte
Pour obtenir le texte ci-dessous, nous avons fourni au réseau de neurones GPT-3 l'entrée suivante :
"Un long texte de 600 mots pour le discours télévisé du Nouvel An d'Alexandre Loukachenko à la nation à l'occasion de la venue de 2023. Dans son allocution, Loukachenko évoque ce qui s'est passé l'année dernière (guerre dans un pays voisin, sanctions contre la Biélorussie). À la fin, Loukachenka dit à quoi s'attendre à partir de 2023 et essaie de rassurer les gens et de leur donner de l'espoir.

Qui est l'auteur de l'image ci-dessus ?
L'image a été générée par le réseau de neurones Stable DIffusion. Pour obtenir l'image, nous avons en outre formé le modèle sur un ensemble de 50 photos réelles d'Alexandre Loukachenko.

Dimanche 1/1, 0h10

Musulman ukrainien.

InUAOfficial, Twitter, traduction automatique

Wikipedia – Dans le paysage religieux ukrainien, les musulmans ukrainiens représentent environ 0,9 % de la population ukrainienne, en 2010, et sont en majorité des Tatars de Crimée vivant dans la péninsule de Crimée


Mini journal de guerre de décembre