2022 : mini journal de guerre – sept

Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…

Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.

Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.

Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.

2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0


Les infos permanentes :

La situation radiologique semble normale

Vendredi 30/9, 23h40

Le coup de l’attaque sur les gazoducs doit peut-être nous suggérer que la menace nuc est un chiffon rouge. On commence à se souvenir qu’Internet est fragile.

La civilisation mercantile est fragile à bien des endroits.

La civilisation mercantile répond par des sanctions économiques. Mais les objectifs, les cibles, les briefings, les pénétrations, viennent de retrouver leur acception militaire. Les armuriers respirent. Dans cet acception, l’énergie aussi est une arme. Les fissiophiles aussi voudraient respirer.

La civilisation mercantile ne peut pas hâcher menu ses consommateurs sur des lignes de front sanglantes, car chacun est précieux (ce qui n’exclut pas des régimes pré-fachistes).

La civilisation mercantile est mondiale et dépend de la vitesse de déplacement d’échanges transfrontaliers, physiques et numériques. D’où l’inquiètude sur les câbles sous-marins. Les satelites et les drones regardent intensément par terre, mais sous la mer, on ne voit pas grand-chose.

La civilisation mercantile roule sur de l’argent bizarre, un peu mystérieux, peut-être un peu fictif, comme dans un grand jeu. On entend fleurir les milliards par grandes brassées. Comment va-t-il se comporter dans l’acception militaire ?

D’autant que la civilisation mercantile (chacun est un potentiel) entre dans une sérieuse révision de son plan de confort : le synoptique général des services (alimentation, énergie, soins, etc.) voit venir le mur de l’eau et du feu, après celui du virus. Les assureurs vont réviser les contrats. Maintenir, corriger, soutenir coûtera des paquets : l’argent bizarre ne va-t-il pas défaillir ? S’évanouir ?


Vendredi 30/9 23h30

Evidence de l’absurde.

Le Monde, première page à 23h30

Vendredi 30/9, 23h30

[…] Dans l’entreprise française dans laquelle ce Russe travaille, une petite partie des employés soutiennent Poutine et la guerre en Ukraine, assure-t-il. “C’est un peu surprenant pour une compagnie européenne, mais bon…” Lui ne l’approuve pas, mais dit être impuissant. “Ceux qui nous critiquent doivent comprendre qu’ils ont, eux, une influence sur les décisions politiques de leur pays. Pas nous. En Russie, si tu manifestes, tu es aussitôt embarqué au poste. Tu ne peux rien changer à la situation”, assure-t-il.

Artem, qui a quitté Moscou en hâte avec sa femme après l’annonce de la mobilisation, aimerait aller ailleurs qu’en Arménie, où il ne trouve pas ses repères, en Allemagne ou aux Etats-Unis. “Mais, aujourd’hui, c’est presque impossible”, regrette-t-il. Ce Russe privilégié ayant fui la mobilisation redoute de perdre son travail si l’entreprise venait à fermer à son tour. “Je ne vois pas pourquoi je devrais tout perdre à cause d’un seul homme, Poutine”, explique-t-il.

Le Monde, Faustine Vincent, envoyée spéciale à Erevan

Vendredi 30/9, 23h20

Résumé militaire russe.

Philips P. Obrien, Twitter, traduction automatique

Vendredi 30/9, 23h00

Lyman, noeud ferroviaire encore un peu tenu par les Russes.


Vendredi 30/9, 22h55

Le dernier numéro de Chernobyl Scientific Hub revient sur les conséquences de la guerre et de l’occupation dans la zone d’exclusion.

Chernobyl Scientific Hub, pages 14-15, images de mines, pdf en ukrainien

Vendredi 30/9, 22h00

Rien sur l’annexion en première page de Belta.

Belta, traduction automatique

Vendredi 30/9, 21h45

Début de distribution d’iode en Pologne.

La guerre en Ukraine crée un véritable climat de peur dans tous les pays voisins. Aussi, quelques heures après le discours d’annexion de quatre régions ukrainiennes par la Russie et alors que les combats se poursuivent autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la Pologne se prépare au pire. Les autorités polonaises ont annoncé avoir distribué des comprimés antiradiation aux services d’incendie du pays, en prévention d’une exposition déclenchée par la guerre en Ukraine. La Pologne nie toutefois qu’il y ait lieu de s’alarmer.

[Le vice-ministre de l’Intérieur] Blazej Pobozy a également déclaré que les comprimés d’iodure de potassium constituaient une mesure préventive en cas d’accident nucléaire, mais qu’ils ne seraient d’aucune utilité en cas d’attaque à l’arme nucléaire tactique. Dans ce scénario, « des isotopes totalement différents sont libérés, contre lesquels il n’existe malheureusement aucun comprimé pour nous protéger »

Le Point

Vendredi 30/9, 21h45

OL3 tourne à fond.

Il aura fallu 12 ans de plus que prévu mais le réacteur finlandais de type EPR, Olkiluoto-3 (OL3), tourne enfin à plein régime. Il a en effet commencé à produire de l’électricité à pleine puissance, ont annoncé ce vendredi l’opérateur TVO et le groupe français chargé de sa construction, Areva.

Les Echos

Vendredi 30/9, 21h30

Les Etats-Unis et leurs alliés ne se laisseront pas « intimider » par Poutine, dit Biden.

Le président américain Joe Biden a affirmé ce soir, lors d’un discours à la Maison Blanche, que « les Etats-Unis et leurs alliés ne se laisseront pas intimider » par Vladimir Poutine, promettant que l’OTAN défendrait « chaque centimètre de [son] territoire ».

Le Monde

Vendredi 30/9, 21h25

Le Monde - De gauche à droite, Vladimir Saldo, chef de la région de Kherson nommé par Moscou, Yevgeny Balitsky, chef de la région de Zaporizhzhia nommé par Moscou, le président russe Vladimir Poutine, au centre, Denis Pushilin, chef de la République populaire de Donetsk autoproclamée, et Leonid Pasechnik, chef de la République populaire de Luhansk autoproclamée, posent pour une photo lors d'une cérémonie de signature des traités permettant à quatre régions d'Ukraine de rejoindre la Russie, au Kremlin à Moscou, vendredi 30 septembre 2022. 30, 2022.
La signature des traités faisant des quatre régions une partie de la Russie suit l'achèvement des "référendums" orchestrés par le Kremlin." (Grigory Sysoyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)

Vendredi 30/9, 21h15

Defense of Ukraine, Twitter
Le monde a eu une chance de mettre fin à cette folie en 2008, lorsque l'Ukraine aurait pu bénéficier d'un plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN. Le monde a une nouvelle chance de mettre fin à cette folie en acceptant la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Unissons-nous pour notre paix commune. (traduction Deepl)

Vendredi 30/9, 20h00

Je suis en train de me demander quel sera le prochain de coup de Poutine et je n’aime vraiment pas ce que ça implique.

Tout le détestable du 20e siècle est là.

Faut-il détailler ?

Il faut détailler, oui. Redire, reformuler sans cesse, à mesure que l’épisode mental d’un homme s’incarne dans la destruction du réel. Deux mondes s’affrontent, mondes mentaux qui crachent des mots, des mantras et des narrations, et dont le scintillement appartient déjà à l’histoire, au registre des guerres mondiales. L’infection du Dombass, la capture sans écusson de la Crimée, l’invasion du 24 février, le rapt des centrales, le ciblage systématique des civils, les exactions de soldats sans discipline, l’incomensurable dépenses de ses propres soldats, l’incompétence rigide, l’inconséquence en tout, le chantage, le mensonge, la conduite (du monde) en état d’ivresse (paranoïaque).

Tout le détestable du 20e siècle est là. A la différence que l’arme nucléaire existe déjà.

Je fais illusion, mais ma viande a peur.


Vendredi 30/9, 19h50

Marco Melgrati, Twitter

Vendredi 30/9, 9h15

Une fois décrété l’annexion, vendredi, le Kremlin va sans doute redécouvrir le principe d’intangibilité des frontières et clamer son intention de les défendre. Les alliés de l’Ukraine ont plus de raisons que jamais de soutenir Kiev.

[…] Il est instructif que ces opérations russes en Ukraine coïncident avec l’organisation en Hongrie, Etat illibéral s’il en est, d’une « consultation » de l’opinion sur la pertinence des sanctions adoptées contre la Russie, dont Viktor Orban ne se prive pas de dire tout le mal qu’elles lui inspirent. Le premier ministre hongrois est coutumier de ces manœuvres maquillées en exercices démocratiques, qui n’abusent que les naïfs, ou les sots.

Le Monde, éditorial, Les « référendums » prorusses enferment Vladimir Poutine dans la guerre

Vendredi 30/9, 8H50

Sauter par dessus la Russie vers la Chine, nous dit Belta, l’agence de presse nationale du Belarus.

Belta, traduction automatique
Nexta, Twitter, traduction automatique

Vendredi 30/9, 1h15


Vendredi 30/9, 1h00

Son but est atteint. Enfin presque : à la fin, les dirigeants de l’Union Soviétique disparaissent gentiment.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 30/9, 0h50

Excellent article d’Isabelle Chaperon, intitulé « EDF ou l’histoire d’une débâcle française ».

[…] Qui blâmer ? Les dirigeants d’EDF ou ceux d’Areva – le frère ennemi défaillant –, l’exécutif, les écologistes, ou Bruxelles et son libéralisme échevelé ? Communistes et Républicains réclament l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire pour faire la lumière sur ce désastre. Alors qu’il suffit d’avoir lu Agatha Christie : « EDF, c’est Le Crime de l’Orient-Express. Tout le monde est coupable », tranche un ancien de Bercy qui a souhaité rester anonyme, comme la plupart des grands témoins sollicités.

[…] Abou Dhabi choisira finalement, fin 2009, un consortium coréen. L’EPR français, nettement plus cher, pâtit des déboires rencontrés par Areva en Finlande. En décembre 2003, le groupe dirigé par « Atomic Anne », associé à l’allemand Siemens, a été retenu pour construire une centrale nucléaire « clé en main » de type EPR à Olkiluoto, dans l’ouest de la Finlande. Une folie. Areva n’a ni les plans ni les compétences. EDF ricane et réplique en lançant, en 2006, le projet de Flamanville 3 : nouvelle folie, l’électricien n’est guère plus prêt…

[…] « La libéralisation est un échec. Elle a créé de la précarité et fait flamber les tarifs de l’électricité », martèle le syndicaliste, qui appelle à « enterrer les directives européennes encore plus profondément que des déchets nucléaires ».

Le Monde

Vendredi 30/9, 0h40

(Ce n’est plus son homologue depuis un moment)

Alors que le président russe Vladimir Poutine va formaliser, vendredi, l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky va, de son côté, convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale et de défense.

« Il y aura des décisions », annonce M. Zelensky dans sa vidéo de soirée. « Nous savons comment réagir à toute action russe », ajoute-t-il, énigmatique.

Volodymyr Zelensky s’adresse également, une nouvelle fois, aux Russes en évoquant les conséquences sur leur quotidien d’une guerre qui les prive « d’une économie normale, d’une vie décente et du respect de toute valeur humaine ».

Une guerre qui peut encore être arrêtée, mais pour cela, « il faut arrêter celui, en Russie, qui veut la guerre plus que la vie. Votre vie, citoyens russes », clame le président ukrainien en visant Vladimir Poutine sans le nommer.

Le Monde

Vendredi 30/9, 0h35

Message d’Olga.

Olga, Viber

Vendredi 30/9, 0h20

Je pense beaucoup à Pacha.

On était planqué contre un talus tout à l’heure pour écouter le cerf qui bramait juste en face et je me disais : voilà, rien ne va nous tomber dessus, personne ne nous braque, les étoiles sont splendides, une étoile filante passe, il fait froid, quand j’en aurai assez, je m’en irai.

Pacha est l’absent auquel j’aurai le plus pensé cette année.


Jeudi 29/9, 16h50

Ah, Forsmark…

En Suède, les deux principales centrales nucléaires du pays, situées à Forsmark (centre-est) et Ringhals (sud-ouest) ont fait savoir qu’elles étaient passées en « vigilance accrue » du fait des évènements en mer Baltique.

Le Monde
Google Earth, capture d’écran, les centrales nuc à l’ouest de St Petersbourg

Jeudi 29/9, 16h35

Principe de réalité.

Macha craint que son mari soit mobilisé à son retour en Russie : « On en parle beaucoup avec mon mari. J’aimerais vraiment rester ici [à Erevan (Arménie), où elle est arrivée avec son mari ici deux jours plus tôt pour un match de hockey sur glace prévu de longue date]. On est patriotes et si on devait faire la guerre on la ferait, mais pas dans ces conditions ». Cette mère de famille russe a eu un choc après l’annonce de la mobilisation en découvrant l’état de l’armée russe.

Le fils de son cousin a été mobilisé il y a trois jours. « Ses parents ont dû collecter de l’argent autour d’eux pour lui payer un uniforme ! Et là ils viennent de recevoir un papier de l’armée leur demandant d’acheter un casque ! (…) Ils ont dû dépenser 2500 dollars pour l’équiper, c’est une somme énorme, ce n’est pas normal ! L’armée ne donne pas à ses soldats les moyens de se battre !  », s’indigne cette Russe. Le fils de son cousin, réserviste de 30 ans et jeune père, n’a pas essayé de fuir la mobilisation. « Il n’avait pas le choix. C’était partir combattre en Ukraine ou 10 ans de prison », affirme Macha. Il doit être envoyé sur le front en Ukraine dans deux jours.

Le Monde

Faustine Vincent, Twitter, entretien avec « Macha » à Erevan

Jeudi 29/9, 15h25

Pour les sangliers, yaka leur envoyer nos meilleurs chasseurs : avec un peu de vodka, ils pourraient trophétiser quelques Russes.

Des informations peu fiables sur l’incendie de la deuxième unité d’alimentation du ZNPP se répandent sur les chaînes Telegram. Nous vous informons officiellement que ce n’est pas vrai. À 15 h 40 le 29 septembre 2022, aucun incendie ni incendie n’a été enregistré dans les centrales de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya.

[…] Le périmètre autour du ZNPP est miné par le personnel militaire russe stationné à la station. Il y a déjà eu six cas où ces mines ont explosé à travers des sangliers, des chiens et des renards.

Aujourd’hui, une autre explosion s’est produite sur le périmètre – sur la ligne d’alimentation en tension de la station d’azote-oxygène de l’unité de puissance n ° 6. À la suite de l’explosion, la ligne a été endommagée, en raison d’une surtension, l’un des transformateurs de tension de l’unité de puissance n° 6 a été court-circuité avec une légère fumée.

Energoatom, Telegram, traduction automatique

Jeudi 29/9, 11h25

Si besoin.

Mathieu Bourdin, Twitter

Jeudi 29/9, 11h20

Avec les pluies d’automne, retour de la bouillasse sur le front.


Jeudi 29/9, 11h00

– On se plaint beaucoup des dictateurs, autocrates et compagnie, mais on ne parle jamais des femmes monstrueuses qui ont jalonné l’histoire de l’humanité.

– Des dictatrices ?

Anonyme

La première personne à utiliser ce terme semble être la duchesse du Maine en 1702, s’attribuant ce titre en guise de dérision. Elle fonda en effet l’ordre de la mouche à miel (son surnom), où pour y entrer il fallait prêter le serment suivant : « Je jure par les abeilles du Mont Himette, fidélité & obéissance à la Dictatrice perpétuelle de l’Ordre, de porter toute ma vie la médaille de la mouche, & d’accomplir tant que je vivrai, les statuts de l’ordre. & si je fausse mon serment, je consens à ce que le miel se change pour moi en fiel, la cire en suif, les fleurs en ortie, & que les guêpes et les frelons me percent de leurs aiguillons. »

Wiktionary

En fouillant un peu, on trouve quelques noms féminins associés à des exactions dictatoriales. La mainmise masculine sur le pouvoir et les forces armées seraient responsable du manque d’occasions.


Jeudi 29/9, 7h55

Très gros pet.

L’agence fédérale de l’environnement allemande a estimé, de son côté, que 300 000 tonnes de méthane devraient être relarguées dans l’air. « Il n’existe aucun mécanisme de blocage sur ces gazoducs, de sorte que l’intégralité de leur contenu va probablement s’échapper », confirme-t-elle dans un communiqué.

Le Monde
Cette photo publiée le 27 septembre 2022 et prise depuis un avion des garde-côtes suédois (Kustbevakningen) montre le dégagement de gaz émanant d'une fuite sur un gazoduc Nord Stream dans la zone économique suédoise en mer Baltique, près de l'île danoise de Bornholm.
Trois fuites de gaz inexpliquées, précédées de deux explosions, se sont produites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 de la mer Baltique le 26 septembre 2022.
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 sont des infrastructures stratégiques reliant la Russie à l'Europe. Alors qu'ils n'étaient pas en service, ils contenaient du gaz, que les fuites ont fait remonter à la surface dans les zones économiques de la Suède et du Danemark. [...] Il pourrait s'écouler jusqu'à deux semaines avant que les fuites de gaz inexpliquées puissent être inspectées, a déclaré le ministre danois de la Défense le 28 septembre. "PHOTO AFP / GARDE-CÔTES SUÉDOIS" -

Jeudi 29/9, 1H10

Sputnik Not, Twitter, traduction automatique

Jeudi 29/9, 1h00

Cartoon Movement, Adão Conde, The temptations of Vladimir Putin

Jeudi 29/9, 0h45

Si le dictateur Hitler avait disposé d’un arsenal nuc, je ne vois vraiment pas pourquoi il n’aurait pas voulu l’utiliser.


Mercredi 28/9, 23h50

Pacha est arrivé dans son secteur. Il y a déjà des tirs.

Olga, par téléphone

Tola a envoyé des nouvelles, mais je ne sais pas ce que je peux diffuser. J’ai posé la question.


Mercredi 28/9, 23h30

Toujours rien chez Belta, l’agence de presse nationale du Belarus, à propos des soi-disant référendums et de l’agrandissement de la grande fraternité russe, une civilisation remarquable (des exemples chaque jour).

Le président est chaque jour en première page. Quand le président (ou peu imorte son nom, le grand vizir, le p’tit joufflu) est en première page tous les jours, vous savez que vous êtes dans la catégorie « Pater omnipotens » de l’autocratie. De loin, Loukachenko a un côté sympa, il a l’air de se croire sincère.

(si tu vois ce que je veux dire)

Belta, capture d’écran

Mercredi 28/9, 23h20

Le nuc menacé par les animaux.

AIEA, Twitter, traduction automatique

Mercredi 28/9, 22h40

Les Russes continuent de bombarder les civils, chaque jour.

Un jour Poutine sera dans une boîte et des gens, chaque jour, seront morts, auront été mutilés, auront perdu leur maison, leur boulot, les sortes d’avenir qu’ils avaient en tête.


Mercredi 28/9, 22h30

L’Ukraine prévient Louka.

Nous comprenons que Poutine exerce chaque jour des pressions sur Loukachenko pour déclencher une agression armée depuis la Biélorussie. […] Je ne pense pas que Loukachenko prendra une telle décision. Mais si des troupes viennent de Biélorussie, comme c’était le cas le 24 février, elles recevront une réponse à laquelle elles ne s’attendaient pas.

Current Times, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine Oleksiy Danilov

Mercredi 28/9, 22h20

Je me demande pourquoi :

  • les Russes ont quitté Tchernobyl
  • Poutine a laissé passer le grain ukrainien en Mer Noire
  • les prisonniers d’Azovstal ont été relâchés

Mercredi 28/9, 8h00

L’AIEA prend note des dernières explosions sur le site de Zapo dans son point du 27 septembre.


Mercredi 28/9, 0h35

Je ne l’avais pas vu venir celle-là. Jusque là, sous la mer était le domaine des… sous-marins lanceurs d’engins.

Flash News, Twitter, traduction automatique
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Mercredi 28/9, 0h30

En disant que l’intégrité territoriale de l’Ukraine doit être respectée, ce serait encore plus clair et… nouveau.

Ce soir, toujours devant le Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur chinois à l’ONU, Zhang Jun, a déclaré que « la Chine a pris note des dernières évolutions de la situation en Ukraine ». Et d’ajouter : « Notre position [est] claire et constante ; c’est-à-dire que la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées ».

Le Monde

Mercredi 28/9, 0h25

Pour l’instant, Loukachenko est encore à Sotchi et « continue de s’entretenir avec Poutine » et Belta, l’agence de presse nationale du Belarus, ne dit rien du résultat des référendums.

Belta, capture d’écran

Mercredi 28/9, 0h10

Je crois que j’en reviens toujours aux points de vue du journal Le Monde quand ça commence à partir dans tous les sens. C’est toujours raisonnable, disons.

[…] L’escalade militaire en Ukraine ne fait pourtant pas du tout le jeu du dictateur de Minsk. Plutôt discret ces deux derniers mois sur la scène internationale, il voit avec inquiétude se rapprocher le moment où il devra clarifier, par des actes, sa solidarité avec le Kremlin.

[…] Durant le trimestre précédant l’invasion russe en Ukraine, [le] positionnement [de Loukachenko] s’alignait davantage sur le Kremlin. « S’ils déclenchent à nouveau une guerre dans le Donbass ou quelque part à la frontière avec la Russie, la Biélorussie ne restera pas à l’écart. Et il est clair quel côté la Biélorussie choisira », menaçait-il. Début février, Alexandre Loukachenko prédisait aussi : « L’Ukraine ne se battra jamais contre nous : cette guerre durera un maximum de trois ou quatre jours. Il n’y aura personne pour nous affronter. » Mais, surtout, il faisait, le 27 février, réviser la Constitution biélorusse, avec deux changements majeurs : la suppression du statut de pays neutre et l’autorisation de déployer l’arsenal nucléaire russe sur son territoire.

[…] « Il faut guetter la réaction de Loukachenko mardi, lorsque la Russie annoncera le résultat de ses pseudo-référendums en Ukraine et annexera de facto ces régions », explique, de son côté, le politologue et dissident biélorusse Pavel Oussov. Selon lui, le chef d’Etat et son entourage, « du moins ceux à qui il reste un peu de bon sens, ont compris que Poutine a déjà perdu la guerre ». « Le fiasco de Kharkiv et la contre-offensive de Kherson ont clarifié la situation,poursuit l’expert. Loukachenko ne veut pas se retrouver pieds et poings liés avec le perdant. Il voit bien que les référendums truqués et la mobilisation partielle en Russie ne sont qu’un moyen de repousser l’échéance inévitable. »

Le Monde
Alexandre Loukachenko, le dirigeant biélorusse, a dispensé, lundi 26 septembre au matin, ses bons conseils à son homologue russe, Vladimir Poutine : « Laissez 30 000, allez, 50 000 [Russes] s’enfuir. S’ils restent, seront-ils des nôtres ? » Op. cit.

Le Président russe Vladimir Poutine, à gauche, et le Président biélorusse Alexandre Loukachenko posent pour une photo lors de leur rencontre dans la résidence Bocharov Ruchei dans la station balnéaire de la mer Noire de Sotchi, en Russie, lundi 26 septembre 2022. (Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)

Mercredi 28/9, 0h05

Je n’avais pas pensé à ça : obliger les Ukrainiens à tirer sur des Ukrainiens (dans les deux sens).

Soupir.

[…] Prenant la parole par message vidéo, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, comme de nombreux membres du Conseil de sécurité, a dénoncé encore une fois des « parodies de référendums ». « C’est une tentative cynique de forcer les hommes ukrainiens des territoires occupés en Ukraine à être mobilisés dans l’armée russe pour les envoyer se battre contre leur patrie », a-t-il lancé […]

Le Monde

Mardi 27/9, 23h10

Si la coupure des gazoducs est un sabotage russe, au moment de l’annonce des résultats des soi-disant référendums et après les menaces nuc ou sous-entendues nuc, alors, le message russe peut être :

  • le gaz, c’est fini
  • et je vous emmerde.

Et si le sabotage n’est pas russe (histoire de tout imaginer), eh bien, je n’ai pas d’idée.

En tout cas, l’attention est à nouveau sur la Russie, après le gros effet de la contre-offensive balayante ukrainienne. Et ça me laisse penser que c’est sans doute une partie de l’objectif de Moscou.


Mardi 27/9, 23h10

Poubelle.

« Les référendums sont terminés. Le résultat est clair. Bienvenue à la maison, en Russie !  », a rapidement réagi sur Telegram l’ancien président Dmitri Medvedev.

Le Monde


Mardi 27/9, 21h00

Journal des deux soeurs.

Sasha : En russie, il n’y a donc officiellement pas de guerre contre l’Ukraine mais on mobilise les réservistes ? Les russes sont-ils assez bêtes pour croire à cela ? Cette annonce de mobilisation partielle fait ricaner tous les réseaux sociaux. Le moral des Ukrainiens est inimaginable, on est sûrs de se rapprocher de la victoire chaque jour un peu plus.

Maman regarde les vidéos des manifestations à Moscou, elle est très déçue. Il y a plus de monde dans la file du McDo de Kyiv qui vient de rouvrir qu’à leurs manifs ! Les russes libéraux quittent leur pays au lieu d’affronter ce tyran autocrate qui a trahi toute sa nation. Ce pays est foutu. Et dire qu’à Téhéran un mouvement révolutionnaire défie le pouvoir islamique.

[…] Olga : Les photos des aéroports, des gares, des routes russes défilent partout. Tous ces endroits sont blindés d’hommes qui fuient la mobilisation dans leur pays. Mais ne serait-il pas plus efficace de se révolter ? De faire un coup d’Etat ? Certains disent que se révolter n’est pas si facile, et que si les Ukrainiens l’ont fait en 2014, c’est quand même beaucoup plus compliqué pour les russes aujourd’hui. J’ai envie de leur répondre des gros mots. Ça fait presque dix ans que la révolution de Maïdan a eu lieu. Je repense à la soirée du 30 novembre 2013.

Ce soir-là, un concert avait été organisé sur la place pour les gens qui manifestaient. J’y étais avec une copine, on est parties à la fin du spectacle. Le lendemain matin, on a appris avec maman et Sasha que dans la nuit, les berkouts (la police spéciale de l’ancien président prorusse Ianoukovitch) avaient attaqué des étudiants pour disperser cette manifestation pacifique. On était anéanties, on n’y croyait pas. Les manifestants battus s’étaient réfugiés dans la cathédrale Saint-Michel.

Le pouvoir a essayé de «cacher» ces événements, mais les gens sont sortis dans les rues, nous sommes sortis. On a pris d’assaut l’hôtel de ville et l’administration du président. Je me souviens aussi qu’en janvier 2014, avec Sasha et des copines, on a apporté de l’eau et de la nourriture aux manifestants qui vivaient sur la place Maïdan. On sentait dans notre dos le regard des snipers prorusses, sur les toits. On avait raison d’avoir peur car en février, ils ont tué cent personnes sur la place. Alors, non, ce n’était pas plus simple pour les Ukrainiens de se battre pour la liberté.

[…] Sasha : Kyiv nous accueille avec le soleil et un automne doré. Je prends le taxi pour rentrer chez moi et maman va chez elle. Elle me manque déjà. J’ai hâte de revoir ma maison et le parc tout près. La guerre change notre appréhension de notre foyer, de notre environnement. Je suis plus sensible, attachée et attentive. J’espère que cela me restera toute ma vie.

Le Monde, le journal de deux soeurs ukrainiennes

Mardi 27/9, 20h30

A priori, personne n’ira réparer ça : cette route du gaz est fermée.

Les vastes fuites en cours dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2 près d’une île danoise en mer Baltique sont dues à des « actes délibérés » et « pas à un accident », a affirmé mardi soir la première ministre danoise, Mette Frederiksen.

Copenhague estime que les fuites sur les pipelines, non opérationnels mais remplis de gaz, devraient durer « au moins une semaine » jusqu’à épuisement du méthane qui s’échappe des conduites sous-marines, selon M. Jørgensen. Hors service à cause de la guerre en Ukraine, les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique ont été tous deux touchés par des fuites spectaculaires, mystérieuses et précédées d’explosions sous-marines qui alimentaient les soupçons de sabotage.

Le Monde

[…] ces incidents semblent planter le dernier clou au cercueil des flux de gaz russe vers l’Europe. « Avant, la reprise des livraisons par Nord Stream était improbable. Elle est devenue impossible », résume à l’AFP Johan Lilliestam. Des sommes considérables seraient nécessaires pour reconstruire les tubes qui se sont remplis d’eau ces dernières heures, souligne Thierry Bros. « Ça sera impossible de les remettre en état (…), c’est assez peu imaginable de dépenser autant d’argent pour essayer de réparer des tuyaux qui nous relient à la Russie », estime l’expert.

Le Monde

Mardi 27/9, 19h00

Un téléphone et le numéro de la hot-line ukrainienne pour les déserteurs, ça devrait suffire, non ?

Il semblerait que les mobilisés découvrent la réalité de l’armée russe et, conséquemment (espérons), du gros cinéma débile qui l’a poussé vers l’ouest.

Vidégrad24, Twitter, traduction automatique

Cédric Mas éprouve de l’empathie.

Témoignage d’un conscrit. Après deux jours, il est directement envoyé dans un régiment blindé à Kherson. Je ne sais pas si vous imaginez la situation : cet homme menait une vie normale il y a moins d’une semaine, et là il est tankiste en route pour le front…

Cédric Mas, Twitter

Je le comprends. Mais ça fait sept mois que les soldats ukrainiens n’ont pas le choix. Et Pacha va repartir. Donc… Pouet pouet camenbert.

Leçon du soir :

Maya, il nous appartient d’empêcher les gens dangereux d’arriver au pouvoir.

– Ben ça, j’avais compris.


Mardi 27/9, 18h50

Moins 2.

Pour la Hongrie, je suggère (humblement) d’être clair avec Orban : il fait le beau en ce moment pour toucher ses subs européennes.

Vidégrad24, Twitter, traduction automatique

Mardi 27/9, 18h45

Même pas mort.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

Mardi 27/9, 18h30

On continue dans le délicat.

Il paraît que les magasiniers de l’armée russe conseillent aux mobilisés d’acheter des serviettes hygiéniques féminines pour éponger les trous que leur feront les Ukrainiens. Autant dire que le paquetage du trouffion est sommaire (le sac de couchage n’est pas fourni).

Serhi Lipko, Twitter
"90% des blessés reprennent du service" est le nouveau slogan publicitaire de Tampax.
Special Kherson Cat, Twitter, traduction automatique

Mardi 27/9, 18h15

Minute pipi-caca.

Comme je me réveillais ce matin d’un long et langoureux sommeil de quasiment neuf mois (mais c’est une autre histoire, n’est-ce pas), je découvrais qu’un pays doté de l’arme nucléaire essayait tant bien que mal de coloniser l’Ukraine.

Comme je m’interrogeais sur les motivations de l’envahisseur, je découvrais (deuxième choc) qu’il voulait, lui aussi (y a pas de raison) jouir des commodités de la faïence dans sa forme, disons, la plus propice à poser son derrière.

Nova Pochta, Twitter
Nous sommes retournés dans les villes libérées de la région de Kharkiv et avons vu ceci dans une des branches. 🚽 Qui a deviné quel est le plus grand trésor pour l'occupant ? (traduction Deepl)

Mardi 27/9, 17h50

Pas la peine d’avoir gratté un tas de pognon si tu ne peux pas sauver tes miches quand, à l’entrée de l’hiver, ton gouvernement t’envoie faire la nouba chez les Cosaques avec ta bite et ton couteau.

Les vols réguliers ne suffisent plus. Certains Russes fortunés fuient leur pays vers l’Arménie, la Turquie et l’Azerbaïdjan, qui permettent aux Russes d’entrer sans visa, à bord de jets privés, rapporte le Guardian, mardi. Le prix des places varie entre 20 000 et 25 000 livres (22 000 à 28 000 euros). D’autres affrètent des jets privés : prévoir de 80 000 à 140 000 livres (89 000 à 156 000 euros) pour un appareil emportant huit passagers. Yevgeni Bikov, directeur de Your Charter, une société de courtage d’avions, cité par le Guardian, explique être passé « de cinquante à cinq mille demandes par jour ».

Le Monde

Mardi 27/9, 17h40

Olga nous signale que quelqu’un a laissé un mot sur la tombe des parents de Poutine.

«Шановні батьки! Ваш син жахливо поводиться! Прогулює уроки історії, б'ється із сусідами по парті, загрожує підірвати всю школу. Вжийте заходів!".

"Chers parents ! Le comportement de votre fils est terrible ! Il sèche les cours d'histoire, se dispute avec ses voisins, menace de faire exploser toute l'école. Agissez !".

Mardi 27/9, 14h15

Travaux d’intérêt général : c’est pas une punition, ça ?

Le ministère de la transition énergétique a présenté un projet de loi qui assimile la construction de nouveaux réacteurs à des travaux d’intérêt général. Objectif : lancer les premiers coups de pioche avant mai 2027 et la fin du mandat d’Emmanuel Macron.

[…] Le texte établit que « les projets de réacteurs électronucléaires peuvent être qualifiés, par décret en Conseil d’Etat, de projet d’intérêt général. » Tous les délais sont ainsi optimisés, comme la procédure de mise en compatibilité du schéma de cohérence territoriale, du plan local d’urbanisme ou de la carte communale. Dans l’exposé des motifs, le ministère de la transition énergétique justifie le procédé par une urgence climatique et par la situation internationale, qui a révélé « la dépendance de notre économie et de nos modes de vie aux énergies fossiles importées. »

Les Echos

Mardi 27/9, 13h15

Menace.

Le Kremlin a affirmé que les « référendums » d’annexion qui s’achèvent mardi dans quatre zones d’Ukraine contrôlées par Moscou auraient des « conséquences » importantes pour ces territoires. « Dans ces territoires, il y aura des changements cardinaux du point de vue juridique, du point de vue du droit international et du fait de toutes les conséquences respectives [des mesures prises] pour assurer la sécurité », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par l’agence TASS et Interfax.

Le Monde

Et je nous épargne le couplet de Medvedev, que j’aurais intitulé : menace menaçante. Quel intérêt ?


Mardi 27/9, 13h05

Depuis le 21 septembre, 98 000 Russes sont entrés au Kazakhstan . C’est ce qu’a déclaré le ministère de l’Intérieur du Kazakhstan.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Le président kazakh a assuré mardi que son pays protégerait les Russes qui fuiraient vers lui pour échapper à la mobilisation militaire en cours en Russie. « Ces derniers jours, beaucoup de gens viennent chez nous de Russie. La plupart sont obligés de partir à cause d’une situation sans issue », a déclaré Kassym-Jomart Tokaïev, ajoutant : « Nous devons nous occuper d’eux, assurer leur sécurité. »

Le chef de l’Etat kazakh, allié de Moscou mais qui a pris ses distances avec le Kremlin depuis le début de son offensive en Ukraine, a aussi une nouvelle fois condamné ce conflit et appelé au respect de l’intégrité territoriale, au moment où la Russie organise de prétendus référendums dans quatre régions ukrainiennes pour les annexer. Le Kazakhstan, ex-république soviétique d’Asie centrale, cultive par ailleurs de bonnes relations avec l’Occident et la Chine.

L’offensive de Moscou contre l’Ukraine a réveillé chez certains Kazakhs la crainte de devenir également la cible des ambitions russes, notamment du fait de la longue frontière commune de leur pays avec la Russie et de son importante minorité ethnique russe.

Le Monde

Mardi 27/9, 13h00

Héhé.

Jaanika Merilo, Twitter, traduction automatique

Mardi 27/9, 7h10

Un pays doté de l’arme nucléaire essaye de coloniser l’Ukraine.


Lundi 26/9, 23h50

Pacha part demain à la frontière biélorusse. Il y restera dix semaines. Ensuite il retournera à la position 0, au front.

Ca va, il a le moral, il est un peu énervé — énervé-méchant. Mais pas plus que moi.

Et tu as vu ? Des soldats russes vendent leurs armes aux Ukrainiens !

Et il y a ce numéro de téléphone mis en place par les services ukrainiens pour aider les soldats russes à sauver leur vie ; des types même pas encore mobilisés appellent ! Ils veulent savoir comment ça se passe !

J’ai parlé avec maman pendant une heure hier ; plus de nouvelle de sa soeur russe ; le mari d’une cousine russe (Lena) a été mobilisé et elle est hystérique : « l’Ukraine est coupable de la mobilisation ! ». « Mais qu’il se cache, qu’il aille au Belarus… » Mais elle a dit qu’il serait emprisonné et qu’elle ne voulait pas être la femme d’un prisonnier. Bon. Elle préfère être la femme d’un mort.

Je donne des cours d’anglais à la fille d’une amie ; « c’est gratuit, mais tu peux donner cet argent aux soldats ou pour de l’aide ». Elle fabrique des bougies chauffantes pour les soldats, elle en déjà fait des centaines. Elle en a donné six à Pacha (il est passé vite fait à Irpin). Pacha a dit : « Il est un peu bizarre votre circuit… ».

Olga, par téléphone

Lundi 26/9, 23h45

Il se passe trop de trucs le lundi.

Cartoon Movement, Marian Kamensky, BUNGA BUNGA IN ITALY

Lundi 26/9, 23h35

Retrait massif.

J’ai lu ce matin un truc à propos des retraits de tunes en Russie à l’annonce de la la mobilisation, je ne le retrouve pas. La somme semblait faramineuse, mais c’était en roubles (56 et quelques pour 1 euro au taux d’aujourd’hui).

On imagine mal tous ces jeunes gens quitter l’empire sans un pécule. Y a quand même peu de chance, à part chez Loukachenko (mais l’on ne signale pas trop de bouchons à la frontière Biélorusse), que les réfugiés russes bénéficient des mêmes attentions que leurs victimes ukrainiennes.


Lundi 26/9, 23h25

On ne peut pas compter sur le petit personnel.

Mobilisation : le Kremlin admet des « erreurs ».

Le Kremlin a admis lundi des « erreurs » au cours de le mobilisation de centaines de milliers de réservistes pour aller combattre en Ukraine, alors que des manifestations de colère ont eu lieu et que de nombreux Russes fuient le pays. « Il y a des cas où le décret [de mobilisation] a été violé », a dit le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, ajoutant espérer que « les erreurs seront corrigées ».

Les autorités ont affirmé que la mobilisation de 300 000 réservistes ne concernerait que les personnes ayant une expérience militaire ou les compétences recherchées. Mais de nombreux cas de mobilisation de personnes âgées, malades ou sans expérience ainsi que des étudiants ont été recensés.

Le Monde

Lundi 26/9, 23h25

Réussite.

La Bourse de Moscou plonge de 10 %, à son plus bas depuis le début de l’offensive contre l’Ukraine.

La Bourse de Moscou plongeait lundi matin de 10 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début de l’offensive contre l’Ukraine fin février, sur fond de tensions dans de nombreuses régions quant à la mobilisation militaire.

Le Monde

Lundi 26/9, 23h20

Poubelle.

La Hongrie, très dépendante de l’énergie russe, dit son opposition à des sanctions sur le nucléaire russe.

Au lendemain de consultations européennes concernant un éventuel nouveau train de sanctions visant Moscou, la Hongrie s’est vigoureusement opposée à toute mesure de l’Union européenne (UE) qui toucherait à la coopération nucléaire avec Moscou.

Le Monde

Lundi 26/9, 23h10

Un point sur le risque nuc.

La doctrine russe le prévoit : en cas d’attaque conventionnelle qui menacerait l’existence de la Russie, le recours à l’arme nucléaire est envisageable — tout est donc dans la définition de cette notion de « menace existentielle ». Vladimir Poutine vient-il de briser un tabou ? Jusqu’où peut-il aller ? Dans cette étude, Bruno Tertrais fait le point sur une question complexe.

[…] Le scénario du pire consisterait sans doute dans l’explosion symbolique, destinée à effrayer, d’une arme nucléaire, soit en haute altitude, soit en pleine mer. Et ce ne serait pas une surprise, car nombre de moyens de renseignement ont été détournés vers la détection de tout mouvement suspect au sein du complexe nucléaire russe.

Le Grand Continent, Bruno Tertrais


Lundi 26/9, 23h05

Fuite.


Lundi 26/9, 23h00

Et c’est grave ?

Flash News, Twitter, traduction automatique

Lundi 26/9, 22h55

Des promos sur l’espérance de vie à la frontière géorgienne.

Flash News, Twitter, traduction automatique
Poussière, Twitter, traduction automatique

Lundi 26/9, 22h45

A l’occasion du raout de l’AIEA, le VRP du nuc s’affiche. Une avancée pour Zapo ?

Rafael Mario Grossi, Twitter
Début de la réunion de la semaine du #IAEAGC avec @StateDept, UnderSecT, @Jenkinsbd. La création urgente d'une zone de protection de la sûreté et de la sécurité nucléaires à la centrale de #Zaporizhzhya est au centre des discussions. Le travail visant à assurer la sûreté et la sécurité des sites nucléaires ukrainiens reste une priorité et le soutien des États-Unis est hautement apprécié. (traduction Deepl)

Lundi 26/9, 12h05

Illia Ponomarenko, Twitter, campagne de dons pour les soldats blessés d’Azovstal, photo sans crédit

Lundi 26/9, 11h50

Bravo !

Depuis le début de l’invasion russe du 24 février, l’association LES ENFANTS DE TCHERNOBYL est intervenue à 7 reprises pour apporter des aides aux Ukrainiens qui survivent dans la vingtaine de localités proches de la zone d’exclusion de Tchernobyl et de la frontière avec le Bélarus.

[…] Après les aides importantes offertes à 2 hôpitaux et 2 premières missions en mai et juin (voir nos bulletins N°40 et 41, l’association est intervenue à 3 reprises durant cet été dans les régions de Narodychi, Ivankiv, Federivka et Marianivka.

[…] En juillet, l’association a acheté à Kyiv puis distribué à 200 familles 4 tonnes d’aides (alimentation, produits d’hygiène et vêtements). Début septembre, une 4ème opération d’achats – livraisons – distributions fut réalisée avec des chiffres de dons en nature en  augmentation : 5 tonnes pour 250 familles bénéficiaires. Enfin, suite à la demande de nos responsables locaux, nous avons procédé ces derniers jours à l’acquisition dans la capitale, au transport jusque dans les villages concernés et à la distribution de grandes quantités de fournitures scolaires aux écoliers.

Les besoins d’aide sont gigantesques, les dons financiers sont les bienvenus.

Les Enfants de Tchernobyl, Lettre d’information aux donateurs, n°42

A ce jour, l’association Boudmo ! a contribué à ces distributions à hauteur de 4 500 euros. 7 000 autres ont été adressés par d’autres voies. Merci aux donateurs ! Continuons !


Lundi 26/9, 8h50

La minute de l’avocate : blanc comme neige.

Lumière de Sion, Twitter, traduction automatique

Un commentateur fait de l’esprit : « Oui, et comparée au tabac, la cocaïne sauve des vies ».


Lundi 26/9, 8h20

Yop !

Nexta, Twitter, traduction automatique

Lundi 26/9, 8h15

Dans la lutte contre l’arbitraire.

Le mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini ne cesse de prendre de l’ampleur, en Iran et en dehors, mouvement qui a été durement réprimé, faisant au moins 35 morts. Retour en images sur un peu plus d’une semaine de soulèvement des femmes iraniennes.

Le Monde
In this photo taken by an individual not employed by the Associated Press and obtained by the AP outside Iran, protesters chant slogans during a protest over the death of a woman who was detained by the morality police, in downtown Tehran, Iran, Wednesday, Sept. 21, 2022. (AP Photo)

Lundi 26/9, 7h50

Je suis étonné qu’Amnesty n’ait pas encore manifesté contre la maltraitance infligée aux Orcs dans la prop ukrainienne.

Glasnost Gone, Twitter, The age of the orc is over. The time of Ukraine has come.
Kristina Jendesen, Twitter,
S’il vous plaît !!! Arrêtez de comparer notre race avec les Russes. C’est tellement humiliant pour nous !

Lundi 26/9, 7h20

Redite.

Confronté à une pression politique croissante dans son pays, à l’isolement à l’étranger et aux humiliations sur le champ de bataille, le dirigeant russe a intensifié son approche nucléaire la semaine dernière en avertissant qu’il pourrait utiliser tous les systèmes d’armes à sa disposition s’il considérait l’intégrité territoriale de la Russie menacée.

[…] « Si la Russie franchit cette ligne, il y aura des conséquences catastrophiques pour la Russie. Les États-Unis répondront de manière décisive », a déclaré Sullivan [conseiller à la sécurité nationale] sur « Meet the Press » de NBC. Il a ajouté que dans les chaînes privées, l’avertissement américain avait été plus sévère mais avait refusé de tracer des lignes rouges afin de maintenir de tels contacts ouverts et d’éviter « un coup de poing rhétorique ».

[…] Il n’y a aucun rapport public indiquant que le Kremlin prépare son stock d’armes nucléaires de champ de bataille pour utilisation ou qu’il a changé la position de ses missiles stratégiques internationaux. Et Poutine a déjà joué la carte nucléaire dans le conflit dans un effort apparent pour effrayer les publics occidentaux et pour rompre le soutien à Kyiv dans l’alliance transatlantique.

[…] certains observateurs occidentaux estiment que l’OTAN n’aurait d’autre choix que d’envisager l’intervention directe dans le conflit ukrainien que le président Joe Biden a toujours désespérément tenté d’éviter, peut-être en utilisant la puissance aérienne contre les forces russes.

[…] un autre dirigeant européen qui connaît bien Poutine, le président finlandais Sauli Niinistö, a averti dimanche d’un moment dangereux puisque le dirigeant russe avait désormais investi tant de crédibilité dans une guerre qui s’est retournée contre lui ces dernières semaines. « Il a tout misé », a déclaré Niinistö à Fareed Zakaria de CNN.

« C’est un combattant, il est donc très difficile de le voir accepter n’importe quel type de défaite et cela rend sûrement la situation très critique. » L’impossibilité pour Poutine – pour des raisons historiques, personnelles et politiques – d’admettre qu’il a échoué en Ukraine a amené le monde à un moment potentiellement périlleux.

CNN, traduction automatique

« Nous avons été très clairs avec les Russes, publiquement et en privé, pour qu’ils cessent de parler d’armes nucléaires », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un entretien à la chaîne CBS News diffusé dimanche. « Il est très important que Moscou nous entende et sache que les conséquences seraient horribles. Et nous avons été très clairs à ce sujet », a insisté le secrétaire d’Etat. « Toute utilisation d’armes nucléaires aurait des effets catastrophiques pour le pays qui les utilise, bien sûr, mais aussi pour beaucoup d’autres. »

Le Monde

Lundi 26/9, 7h10

Poubelle.

Le patriarche Kirill a déclaré lors d’un sermon dominical que le sacrifice « dans l’accomplissement du devoir militaire » « efface tous les péchés »

Medusa, Telegram, traduction automatique

Lundi 26/9, 7h05

Poubelle.

L’Ukraine paie du sang le fait que ses politiciens aient oublié la fraternité historique des trois peuples. […] Nous sommes convaincus que le conflit en Ukraine découle d’un chaos géopolitique plus général dont les causes doivent être recherchées dans les événements d’il y a 30 ans.

Zerkalo, traduction automatique
Samedi 24 septembre, le ministre biélorusse des Affaires étrangères Vladimir Makei, représentant la Biélorussie, s'est exprimé lors de la session politique générale de la 77e Assemblée générale des Nations Unies

Lundi 26/9, 7h00

Le point de vue des connaisseurs.

« Qualifier l’Ukraine de nazi n’a aucun sens et relève d’une réécriture de l’histoire pour justifier l’invasion du pays », explique le directeur de l’Institut national de la mémoire.

[…] Qualifier l’Ukraine de pays nazi, comme le fait la Russie aujourd’hui, n’a « aucun sens » et relève d’une « réécriture de l’histoire » pour « justifier » l’invasion du pays, tonne-t-il.

L’insulte est d’autant plus amère qu’après 1945, les Juifs ont été confrontés à « une politique officielle d’antisémitisme en URSS », ajoute Anton Drobovytch.

[…] À 83 ans, Roman Gherstein a échappé à la Shoah en Ukraine, où elle fit 1,5 million de morts. Il se sait donc bien placé par récuser la justification du Kremlin de l’invasion de son pays : « Il n’y a pas de nazis ici. »

[…] « Je fais partie des rares personnes à avoir été évacuées deux fois de Tchernobyl », sourit-il. La première, lorsque les nazis s’emparèrent de sa ville dans le nord de l’Ukraine. La seconde 45 ans plus tard, lors de la pire catastrophe nucléaire de l’histoire, à la centrale ukrainienne éponyme.

The Times of Israel
Roman Gerstein, 83 ans, pose devant la synagogue de Kryvyj Rig, dans le centre de l'Ukraine, le 22 septembre 2022, alors que la guerre Russie-Ukraine entre dans son 211e jour. - Pour certains des survivants ukrainiens de la Shoah ou Holocauste qui a fait quelque 1,5 million de morts en Ukraine, aujourd'hui "il n'y a pas de nazis" dans leur pays, contrairement à ce que dit le Kremlin de Moscou comme l'une de ses justifications de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022. (Photo de Genya SAVILOV / AFP) - traduction Deepl

Lundi 26/9, 6h35

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Lundi 26/9, 6h10

Point militaire.

La Russie met en oeuvre des drones kamikazes iraniens (qu’elle n’a pas reçu), notamment contre Odessa. Les Etats-Unis ont fait parvenir à l’Ukraine un système anti-aérien norvégien NASAMS.

Mauvais week-end pour l’aviation russe : 4 avions ont embrassé la terre ukrainienne.

L’armée ukrainienne a traversé la rivière Oskil près de Dvorichna et avance à l’est de Kupyansk. Les forces ukrainiennes ont également percé les lignes russes dans la partie nord de l’oblast de Donetsk.

MilitaryLand, jour dinvasion 214, traduction automatique

ISW consacre son point à la difficulté pour Poutine de transformer sa mobilisation en force armée.

Il est peu probable que le président russe Vladimir Poutine surmonte les défis structurels fondamentaux en tentant de mobiliser un grand nombre de Russes pour poursuivre sa guerre en Ukraine.

ISW, point du 25 septembre, traduction automatique

Lundi 26/9, 5h50

Cette semaine, l’AIEA (le drapeau bleu avec des atomes qui se promènent entre deux lauriers) « tient sa conférence générale annuelle ».

On imagine qu’ils parleront quand même un petit peu de la guerre de Poutine.

« Nous continuons à aider les États Membres à relever certains des défis les plus pressants auxquels ils font face en matière de développement », a déclaré la semaine dernière le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, devant le Conseil des gouverneurs de l’Agence. Il a détaillé les travaux de l’AIEA dans des domaines allant du changement climatique et de la sécurité alimentaire à la pollution par le plastique et aux zoonoses. À l’ouverture de la Conférence, lundi matin, M. Grossi rendra compte des travaux et des réalisations de l’Agence au cours de l’année écoulée.

AIEA, traduction automatique

Lundi 26/9, 5h40

Son enfant est ukrainien !

Olga, par téléphone
Defense of Ukraine, Twitter, traduction automatique

Lundi 26/9, 5h35

La prop ukrainienne a déjà beaucoup remercié la Russie pour ses dons d’armes.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

Lundi 26/9, 5h30

Hop.

Les concerts prévus en Pologne par le co-fondateur de Pink Floyd, Roger Waters, ont été annulés en raison de l’indignation suscitée par la position du musicien sur la guerre en Ukraine.

BBC, traduction automatique

Lundi 26/9, 5h15

Après la Suède.

Le Monde - Far-Right party Brothers of Italy's leader Giorgia Meloni shows a placard reading in Italian "Thank you Italy" at her party's electoral headquarters in Rome, Sunday, Sept. 25, 2022. Italians voted in a national election that might yield the nation's first government led by the far right since the end of World War II. (AP Photo/Gregorio Borgia)

Le parti post-fasciste Fratelli d’Italia, dirigé par Giorgia Meloni, est arrivé en tête aux législatives dimanche 25 septembre en Italie. Un fait sans précédent depuis 1945.

[…] La coalition qu’elle forme avec l’autre parti d’extrême droite, la Ligue de Matteo Salvini, et Forza Italia, le parti conservateur de Silvio Berlusconi, raflerait jusqu’à 47 % des suffrages et avec le jeu complexe des circonscriptions, devrait s’assurer la majorité absolue des sièges aussi bien à la Chambre des députés qu’au Sénat.

[…] Avec ses deux alliés Salvini et Berlusconi, elle promet des baisses d’impôt, le blocage des migrants traversant la Méditerranée, ainsi qu’une politique familiale ambitieuse pour relancer la natalité dans un pays vieillissant.

[…] Giorgia Meloni a prévenu Bruxelles qu’elle exigerait de revoir les termes de la relation de l’Italie avec l’UE : « La fête est finie, l’Italie va commencer à défendre ses intérêts nationaux », a-t-elle mis en garde.

[…] Les Européens s’alarment aussi des positions sur les questions de société de « La Meloni », comme on l’appelle en Italie, dont la devise est « Dieu, famille, patrie », et qui est proche du Premier ministre hongrois Vitkor Orban.

[…] Dans le dossier ukrainien, l’Europe et les alliés de l’Italie, membre de l’Otan, scruteront également la répartition des portefeuilles entre les trois partis. Car si Giorgia Meloni est atlantiste et soutient les sanctions frappant Moscou, Salvini s’y oppose.

Le Point, Législatives en Italie : victoire historique de l’extrême droite

Un commentateur se rassure : « Il s’agit de l’Italie, donc, l’alliance ne tiendra pas un an ».


Lundi 26/9, 5h10

Ah ?

Nexta, Twitter, traduction automatique

Lundi 26/9, 4h45

Mobilisation russe.

Pas mal de videos circulent depuis l’annonce de la mobilisation russe : files de voitures russes aux frontières, avions pleins vers les pays pour lesquels les Russes n’ont pas besoin de visa, manifestations (un peu partout et en particulier au Daghestan), arrestations de manifestants. On parle ce matin de 260 000 départs ( à rapprocher des 300 000 mobilisés annoncés par le Kremlin…).

Des alertes signalent que les conditions de la mobilisation ne seraient pas respectées : les hommes mobilisés ne seraient pas tous compétents, les quotas territoriaux seraient inégaux. On voit des vidéos de mobilisés saouls, des bagarres entre eux, des distributions d’armes rouillées, des bus en route directement vers la frontière ukrainienne (sous-entendu sans préparation militaire).

Viségrad24, Twitter, traduction automatique

Dans le village de Tyumenevo dans la région de Kemerovo, […] il est rapporté que dans le village vivaient 59 hommes, tous ont reçu des citations à comparaître pour l’armée. La situation dans les villages voisins est presque la même.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Six bus d’une petite ville du Daghestan, regardez avec le son. Les bus ont un panneau « vers Sébastopol » qui indique clairement qu’il n’y aura pas d’entraînement juste de la chair à canon. Moscou a également déployé des milliers de policiers anti-émeute de la Bouriatie au Caucase du Nord en tant que « gardiens de l’ordre ».

Fatima Tlis, Twitter, traduction automatique

Après le 28 septembre, il sera interdit aux hommes en âge de mobiliser de quitter la Russie , rapporte « Meduza ».

Nexta, Twitter, traduction automatique

Le FSB a rapporté qu’après l’annonce d’une mobilisation « partielle », 261 000 hommes ont quitté la Russie. À ce sujet à Novaya Gazeta. Europe », a déclaré une source au sein de l’administration présidentielle (AP).

Novaya Gazeta, traduction automatique
Glasnost Gone, Twitter

Lundi 26/9, 4h30

Plus tôt dans l’année, il y a déjà eu des hausses de thermomètre, ça va ça vient.

[…] Les responsables américains affirment que l’administration Biden ne demande pas aux Ukrainiens de retenir leurs attaques, y compris avec des armes fournies par les États-Unis, dans les zones que Moscou envisage d’annexer.

[…] Les responsables américains ont refusé de préciser publiquement quelles mesures seraient prises si la Russie utilisait des armes nucléaires, bien que M. Sullivan [conseiller à la sécurité nationale] ait déclaré que les États-Unis avaient été plus explicites envers les Russes en privé.

The Washington Post, traduction automatique

Dimanche 25/9, 17h25

Guerre des mots.

En 1966, la célèbre reporter de guerre Martha Gellhorn s’est rendue au Viêt Nam, où elle a témoigné du long conflit qui sévissait dans le pays, tout comme elle l’avait fait pendant la guerre civile espagnole et sur les champs de bataille de France, d’Allemagne et d’Italie pendant la Seconde Guerre mondiale.

[…] « Il y a deux guerres au Sud-Vietnam », écrit Gellhorn. « La vraie guerre et la guerre de propagande ». Cette dernière, selon elle, pouvait être divisée en deux catégories – « le syndrome de la peur » et « le syndrome de l’enthousiasme ».

[…] L’allégation selon laquelle l’Ukraine est envahie par les nazis et que, grâce à son invasion, la Russie peut « dé-nazifier » le pays est au cœur de sa propagande du syndrome de la peur.

Cela a été signalé par l’énorme poussée des mentions médiatiques du nazisme en relation avec l’Ukraine à l’approche de l’invasion : un ensemble de données Semantic Visions, partagé par le New York Times, a surveillé 8 000 sites d’information russes et a constaté une hausse massive des références au nazisme dans les semaines précédant l’invasion du 24 février, alors qu’elles étaient assez stables depuis 2014.

[…] Pour la Russie, le nazisme allemand était une menace pour l’URSS, et non le génocide du peuple juif. Aujourd’hui, sa propagande de peur prétend faussement que le pays est confronté à un danger existentiel similaire de la part de « l’Occident ».

Cela renvoie à la deuxième ligne de la propagande du syndrome de la peur qui place la Russie dans une guerre de survie contre les alliés de l’Ukraine : l’OTAN, les États-Unis et l’Union européenne.

[…] Dans le rapport de Gellhorn de 1966, elle définit la propagande du syndrome de l’acclamation comme celle qui « falsifie de manière optimiste les conditions de la vie civile vietnamienne ». Dans le cas de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il s’agit du faux récit de succès et de libération que sa propagande sert à son public consentant – que, comme l’a dit Simonyan, dans une « guerre chaude, nous vaincrons l’Ukraine en deux jours ».

[…] Bien sûr, le danger de la propagande sur le syndrome de l’acclamation est qu’il s’agit d’un mensonge – et un mensonge qui est finalement remis en question par les mères qui pleurent leurs fils qui ne sont pas censés être morts.

[…] Gellhorn conclut son rapport par la réflexion suivante : « Il me semble que la propagande est un signe de peur ». Vrai pour les États-Unis au Vietnam en 1966, encore plus vrai maintenant pour la Russie en 2022.

Bylines Times, Sian Morris, traduction Deepl
Martha Gellhorn (8 novembre 1908 – 15 février 1998) est une journaliste, correspondante de guerre et écrivaine, née à Saint-Louis dans le Missouri et morte à Londres. En tant que journaliste, elle a couvert tous les grands conflits mondiaux du XXe siècle, de la guerre d'Espagne à l'invasion du Panama par les États-Unis. Wikipedia

Dimanche 25/9, 11h25

Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des Affaires Etrangères, Twitter, traduction automatique

Dimanche 25/9, 11h15

Rappel.

Rappelons que l’Ukraine a renoncé en 1994 à son stock d’armes nucléaires soviétiques en échange d’une garantie de sécurité territoriale signée par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la… Russie.

[…] en 1994, après de nombreuses pressions extérieures et un examen de conscience intérieur, l’Ukraine a accepté de renoncer à sa précieuse possession nucléaire en échange de « garanties » formelles pour sa sécurité et son intégrité territoriale, ancrées dans le Mémorandum de Budapest, cosigné par les États-Unis, la Russie et le Royaume-Uni.

Radio-Tchernobyl, jeudi 30 juin, 0h25, Mémorandum de Budapest

Dimanche 25/9, 0h55

Enfumage.

Vu qu’il avait dit qu’il ne mobiliserait pas

Vu que l’on y a cru

Vu qu’il vient de mobiliser

Quand il dit « doctrine nuc », faut-il se dire :

– S’il en arrive à mobiliser alors qu’il ne voulait pas, il doit être capable d’atomiser

– S’il en arrive à mobiliser alors qu’il ne voulait pas, croyait-on, cherche-t-il à prendre le bénéfice de cet enfumage sur le volet nuc ?


Dimanche 25/9, 0h45

Les territoires annexés sous chapeau nuc.

Nexta, Twitter, traduction automatique
Lavrov : "Toutes les lois et doctrines russes, y compris la doctrine nucléaire, s'appliqueront également aux territoires de l'Ukraine annexés à l'aide de "référendums". (traduction Deepl)

Normalement, à partir de là, c’est le bras de fer.


Samedi 24/9, 23h45

Il y a quelques années, quand je me suis intéressé aux armes dites « non-léthales », le postulat qui sous-tendait le développement de ces machins semblait simple :

« Les prochains conflits sont internes, ce sont des guerres civiles et les forces de l’ordre doivent être dotées en conséquence. Faites le job, tapez fort, mais sans cadavres ».

J’étais tombé là-dessus à cause des armes soniques. Dans l’ultrason, pour zigouiller la comprenette, ou dans l’infra — plus délicat — pour liquéfier les boyaux. On trouvait dans cette liste des produits marqueurs, des produits super glissants, des gaz pour tous les goûts, des filets collants enduits de lames de rasoir, un vrai concours d’inventeurs débridés.

Finalement, si l’on voit bien que les conflits sociaux butent sur une expression de l’ordre toujours plus proche du « militaire », avec les yeux crevés notamment (pas léthal, pas trop, du militaire soft ?), la guerre qu’a déclenché Poutine en Ukraine change la donne. Il faut des bombes, des chars, de la caillasse.

Mais finalement, compte tenu des répercussions économiques et sociales du conflit sur nos contrées, la résurgence de la « haute intensité » ne remplace pas les conflits internes. Il se pourrait même qu’elle les stimule.


Samedi 24/9, 23h35

De petit rituel de buveuses&buveurs de vodka, Boudmo ! (« Soyons ! ») aura pris en 2022 une toute autre dimension : quand Poutine parle de menace existentielle, il ne parle pas de la Russie, mais de ses cibles.

Association Boudmo !, logo, Arnaud Gautron

Samedi 24/9, 23h25

Quand l’argent est enfin une pure expression de l’énergie.

Le problème principal du protocole réside dans la manière dont sont désignés les validateurs des nouvelles pages de transactions à enregistrer dans la blockchain. Avec Bitcoin, le validateur choisi est celui qui remporte un concours de calcul équivalant à proposer une sorte de grille de Sudoku valide de plus en plus grande, ou sortir un sextuple six avec six dés… En pratique, le calcul est lié à un problème cryptographique difficile. La conséquence est qu’il y a une compétition, de plus en plus dure et de plus en plus coûteuse en énergie. Au départ, la dépense énergétique était faible, puis elle a décuplé environ tous les ans pour représenter, selon les estimations, l’équivalent de la consommation annuelle de la Suisse ou de la Suède, de l’ordre de 100 térawattheures !

Le Monde, « La consommation énergétique annuelle du Bitcoin, équivalente à celle de la Suisse, pourrait être divisée par mille »

Samedi 24/9, 23h15


Samedi 24/9, 23h10

Le commerce aura-t-il le dernier mot ?

War Monitor, Twitter, traduction automatique

Samedi 24/9, 19h10

L’image de ce bracelet jaune et bleu sur ce poignet sorti d’Izium est devenue emblématique des souffrances ukrainiennes.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Samedi 24/9, 15h30

Poubelle.

David Carretta, Twitter, traduction automatique

Samedi 24/9, 12h40

Acceptabilité sociale.

AIEA, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/9, 22h00

C’est incroyable la poursuite, dans un pays en guerre, de ces processus de collecte des faits à des fins de justice.

Les autorités ukrainiennes ont annoncé vendredi avoir exhumé 447 cadavres qui étaient enterrés dans une forêt près de la ville d’Izioum reprise aux Russes, dont trente présentent des « signes de torture » voire sont émasculés. « A Izioum, l’exhumation de tous les corps sur le site d’enterrement de masse est terminée », a indiqué le parquet régional sur Facebook, précisant qu’il s’agit de 425 civils, dont 5 enfants, et 22 militaires ukrainiens.

Le Monde

Vendredi 23/9, 21h55

La minute de l’avocat.

Collectifission, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/9, 21h10

Kadyrov aussi a dit qu’il en faisait assez.

[…] lors d’une conversation avec des journalistes, Loukachenko a de nouveau assuré qu’il n’y aurait pas de mobilisation en Biélorussie. […] « Nous ne nous battrons que lorsque nous aurons à défendre notre maison, notre terre « , a-t-il déclaré.

Il convient de noter que le 21, le jour de l’annonce des mesures de mobilisation en Fédération de Russie, le secrétaire d’État du Conseil de sécurité du Bélarus, Alexander Volfovich, a déclaré que des actions similaires ne seraient pas prises dans le pays, car «le peuple de la Biélorussie et du pays se mobilisent de toute façon.

Reform, traduction automatique

Vnedredi 23/9, 21h10

Je comprends de moins en moins pourquoi les Russes ont relâché les défenseurs de Marioupol.


Vendredi 23/9, 20h40

Defense of Ukraine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/9, 19h30

Bel exemple de l’humour en vigueur durant la guerre de Poutine en Ukraine au premier quart du 21e siècle.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/9, 18h15

Ca sonne bien si la démarche aboutit ; mais je me demande ce que ça changerait dans les faits.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/9, 13h05

En Ukraine, joie et soulagement après la libération des « héros » d’Azovstal.

La simple existence de ces combattants servait à justifier, à elle seule, un pan entier de l’« opération militaire spéciale » de la Russie en Ukraine – la « dénazification » de ce pays.

[…] Dans ce contexte [de la mobilisation russe], l’échange de prisonniers est passé complètement inaperçu en Russie, et en particulier la libération de combattants et de commandants du régiment Azov, passée sous silence. Cette libération a pourtant de quoi interroger la population russe, et irriter sa frange la plus radicale. Le nationaliste Igor Guirkine, ancien chef de guerre russe du Donbass, a ainsi dénoncé une « trahison ». Cet échange de prisonniers est « pire qu’un crime et qu’une erreur. C’est d’une stupidité incroyable », s’est-il emporté sur sa chaîne Telegram, très suivie. Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui se positionne parmi les faucons du régime et critique régulièrement l’armée, s’est quant à lui dit « extrêmement mécontent » de cet échange, effectué, selon lui, « aux conditions de l’Ukraine ».

Le Monde

Vendredi 23/9, 8h10

De Moscou.

La mobilisation décrétée par le Kremlin en réponse au recul de ses forces en Ukraine se met en place, de manière massive et chaotique. Contrairement aux promesses des autorités, des hommes sans expérience du combat sont enrôlés.

[…] Sur un coin de trottoir moscovite, deux hommes devisent joyeusement en se donnant de grandes tapes dans le dos. Un petit et un grand, une veste de cuir et une veste de sport. Il y a dix minutes, ils ne se connaissaient pas ; bientôt, ils partiront ensemble pour le front ukrainien. « On est comme ça, dans notre pays, chaleureux, s’amuse Andreï, le petit. Et puis le proverbe le dit bien, la misère unit. »

[…] « Je préfère que ce soit moi plutôt que mes enfants dans quelques années, explique Anatoly, 47 ans, qui a reçu sa convocation la veille, mercredi 21 septembre. Je n’ai pas sauté de joie, bien sûr, mais que faire ? En face, il y a 200 000 soldats ukrainiens, des mercenaires arabes, français… Il faut bien que quelqu’un y aille, malgré la peur, malgré nos femmes qui voudraient nous retenir. Vous, vous aurez froid cet hiver à cause de ce débile de Biden… A chacun son destin. »

[…] En Bouriatie, des images montrent la police militaire venir chercher des étudiants jusque dans leur salle de classe, autre violation flagrante des promesses de MM. Poutine et Choïgou, qui avaient explicitement exclu les étudiants du processus. « Je vais citer une série de noms de famille… En sortant de la classe, vous allez directement dans les bus. Vous aurez un arrêt pour fumer et aller aux toilettes à la sortie de la ville », dit un gradé, filmé par téléphone.

[…] Mains tremblantes, yeux rivés à son téléphone, le jeune homme regarde son destin basculer sous ses yeux. Il a 26 ans, des lunettes à la mode, un emploi enviable, et dans ses mains crispées une convocation pour le voenkomat reçue la veille. Ne pas l’honorer l’exposerait à dix ans de prison, il n’a pas les moyens de fuir à l’étranger.

Le Monde, Benoit Vitkine (correspondant Moscou)

Vendredi 23/9, 8h00

J’ai oublié : ça fait combien de temps qu’il est revenu de Zapo, M. Grossi ?

Trois semaines.

Il y a nettement moins d’alertes. La dernière, c’était la conduite d’eau.

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré le 22 septembre que l’AIEA avait entamé des « conversations productives » avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le président français Emmanuel Macron afin d’établir une zone de sûreté et de protection nucléaires au ZNPP.

ISW, point du 22 septembre, traduction automatique
Rafael Mario Grossi, Twitter, traduction automatique
Rafael Mario Grossi, Twitter, traduction automatique

Vendredi 23/9, 7h55

Sous le tapis.

Le Kremlin a probablement tenté de minimiser un échange de prisonniers avec l’Ukraine qui est profondément impopulaire parmi les nationalistes et les bloggers russes en entreprenant l’échange le jour même où Poutine a annoncé une mobilisation partielle.

Le Kremlin a échangé 215 prisonniers de guerre ukrainiens, y compris des ressortissants étrangers capturés et des chefs du bataillon Azov, contre au moins 55 prisonniers de guerre et prisonniers politiques russes, dont l’ami personnel de Poutine, le milliardaire ukrainien Viktor Medvechuk, le 21 septembre.

Le ministère russe de la Défense a affirmé le 22 septembre que les prisonniers de guerre russes et DNR et LNR étaient en « danger de mort » en détention ukrainienne. Des milbloggers russes d’extrême droite ont critiqué l’échange et ont demandé si le Kremlin avait renoncé à la « dénazification » de l’Ukraine, l’un des objectifs déclarés de l’invasion russe.

ISW, point du 22 septembre, traduction automatique

Vendredi 23/9, 7h45

Décentralisation.

Le syndicat français des professionnels de l’énergie solaire Enerplan a appelé le 19 septembre à la mise en œuvre d’un plan national « giga bouclier solaire » visant « au déploiement massif et rapide de circuits courts d’électricité solaire partout en France ».

En France, Enerplan souligne une « bonne » dynamique du marché de l’autoconsommation photovoltaïque, avec « de l’ordre de 400 à 500 MW installés en 2022, pour 250 MW en 2021 ». À fin juin 2022, la France disposait au total de 867 MW photovoltaïques raccordés au réseau d’Enedis en autoconsommation, précise le syndicat.

Enerplan juge qu’il est possible d’accélérer le rythme actuel de développement, en installant plus de 1 GW de nouvelles capacités photovoltaïques en autoconsommation en 2023 et en visant 1,5 GW de capacités supplémentaires en 2024

Connaissance des énergies

Vendredi 23/9, 7h30

On ouvre : troisième tranche de Barakah (EAU).

L’unité de 1400 MWe produit actuellement de la chaleur à partir de la fission nucléaire et sera connectée au réseau électrique des Émirats arabes unis dans les prochaines semaines, a déclaré Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC). Deux unités sur le site, dans la région d’Al Dhafra de l’émirat d’Abu Dhabi, sont déjà en exploitation commerciale.

[…] La construction des quatre unités APR-1400 de conception coréenne à Barakah a commencé en 2012, les travaux sur l’unité 3 commençant en 2014. Les unités 1 et 2, qui ont commencé l’exploitation commerciale en avril 2021 et mars de cette année, respectivement, fournissent maintenant 2800 MW au réseau des Émirats arabes unis et l’unité 4 est en phase finale de mise en service avant l’achèvement de la construction.

World Nuclear News, traduction automatique

Vendredi 23/9, 7h00

On ferme.

La Belgique ferme, vendredi 23 septembre, un premier réacteur dans le cadre de sa sortie du nucléaire, mais la décision suscite doutes et polémiques en pleine flambée des prix de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine. L’opérateur Engie mettra à l’arrêt, vers 21 heures, l’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, situé dans le port d’Anvers (nord) sur l’Escaut. Il pouvait produire à lui seul jusqu’à 10 % de l’électricité du pays.

La déconnexion du réacteur Doel 3, âgé de 40 ans, a été préparée de longue date. Elle s’inscrit dans le plan belge de sortie du nucléaire approuvé en 2003 qui prévoyait à l’origine l’arrêt à l’horizon 2025 des sept réacteurs qui assurent environ la moitié des besoins du pays. À l’approche des échéances, le doute semble pourtant gagner le gouvernement fédéral qui se divise sur la question alors que la hausse des coûts de l’énergie met à rude épreuve ménages et entreprises.

[…] En Belgique, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité Elia a indiqué ne pas s’attendre à des risques en matière d’approvisionnement liés à cet « arrêt qui était prévu ». « On a suffisamment de capacité de production disponible pour répondre à la demande », a expliqué à l’AFP un porte-parole.

L’essor des énergies renouvelables, solaire et éolien, y compris offshore, a permis au pays d’atteindre des exportations records en 2021. Les centrales à gaz ont représenté un quart du mix énergétique. Greenpeace affirme que « la fermeture de Doel 3 ne pose aucun problème pour la sécurité d’approvisionnement et n’a pas d’impact significatif sur le prix de l’électricité ».

Le Point

Vendredi 23/9, 6h55

Plus vite.

Aller plus vite, le plus vite possible. La France doit sérieusement accélérer le calendrier de ses chantiers énergétiques – du nucléaire à l’éolien en passant par le solaire. Voilà le message martelé par Emmanuel Macron ce jeudi à Saint-Nazaire à l’occasion de l’inauguration du premier parc éolien en mer français porté par EDF.

[…] Lancé en 2008 pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et attribué à EDF en 2012, ce projet éolien en mer aura mis plus de dix ans à voir le jour.

[…] Comme lors de son déplacement à Belfort en février dernier , le chef de l’Etat a vanté une stratégie de transition énergétique construite sur trois piliers. La baisse de la consommation (une réduction de 40 % d’ici à 2050 est envisagée), une accélération dans les énergies renouvelables et la relance du nucléaire.

[…] La relance de l’atome devra aussi accélérer la cadence. Emmanuel Macron a confirmé la volonté du gouvernement de présenter un projet de loi dédié cette fois au nucléaire. Celui-ci viserait une accélération des procédures administratives pour permettre à EDF d’aller plus vite dans le lancement de ses chantiers .

Les Echos

Jeudi 22/9, 21h05

On déconnait, avant, sur Radio-Tchernobyl. Surtout dans la revue de presse : les couches-culottes contaminées, la recette du lapin en gelée, James Bond (à qui l’on doit notre peur du nuc, héhé)…

Plus je simplifie la chose, pire elle semble :

Un chef d’état ôte la vie dans un pays voisin dont il se croit le parrain.

Il annonce qu’il est prêt à en ôter davantage.

Il annonce même qu’il est prêt à toutes les enlever. Non seulement chez le voisin, mais sur toute la Terre.

Pour que personne, absolument personne, ne se souvienne de son nom.

Un jour, sa volonté s’éteint. Reste le gaspillage, insondable.


Jeudi 22/9, 20h50

Sans commentaire non plus.

Special Kherson Cat, Twitter, traduction automatique
[13 mars 1938, Adolf Hitler ? JA / nein]

Les événements de 1938 marquent le point culminant des pressions de l’Allemagne et des nazis autrichiens pour unifier les populations allemandes et autrichiennes au sein d’une même nation. Dans les années précédant l’Anschluss, l’Allemagne nazie a soutenu le parti nazi autrichien dans sa tentative de conquérir le pouvoir et de doter l’Autriche d’un gouvernement nazi. Totalement attaché à l’indépendance de son pays, mais soumis à des pressions grandissantes, le chancelier autrichien, Kurt Schuschnigg, tente d’organiser un référendum pour demander à la population autrichienne si elle souhaite rester indépendante ou être incorporée à l’Allemagne.

Alors que le chancelier espère un résultat favorable au maintien de l’indépendance de l’Autriche, l’Allemagne nazie exige l’annulation du plébiscite et la démission de Schuschnigg le 11 mars 1938, peu avant le référendum, qui est annulé. Les troupes de la Wehrmacht entrent en Autriche le 12 mars 1938 pour mettre en œuvre l’annexion, sans rencontrer la moindre opposition. Au cours du mois suivant, les nazis organisent un plébiscite, demandant au peuple de ratifier le rattachement de l’Autriche au Reich, qui, de facto, a déjà eu lieu : 99 % des votes ont été favorables à l’annexion.

Bien que les Alliés de la Première Guerre mondiale soient, en théorie, responsables du respect des termes du traité de Versailles et du traité de Saint-Germain-en-Laye, qui prohibent une union entre l’Allemagne et l’Autriche, l’Anschluss ne suscite que peu de réactions. Les deux principales puissances, la France et le Royaume-Uni, n’émettent que des protestations diplomatiques qui n’ont aucun effet.

[…] L’Anschluss entraîne une profonde « nazification » de la société autrichienne et l’Autriche cesse d’exister en tant qu’État indépendant jusqu’en 1945. Considérée comme « la première victime du nazisme » par les Alliés, l’Autriche est dotée d’un gouvernement provisoire le 27 avril 1945, lors de sa libération par l’Armée rouge, et est divisée en quatre zones d’occupation chacune administrée par une des forces alliées également présentes en Allemagne. Elle retrouve sa pleine souveraineté en 1955.

Wikipedia, Anschlouss

Jeudi 22/9, 20h45

Pacha va se rapprocher de nous. Je répète. Il est allé chercher les doudounes d’hiver. Tandis que les pulls nous guettent, pauvres de nous, privés du gaz qui infatuait Mister Poutine.

(Est-ce que je me souviendrai, dans dix ans, de ce que je voulais dire avec ces formules à deux balles ?

Ben oui, y a pas de raison.)


Jeudi 22/9, 20h40

Sans commentaire.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Jeudi 22/9, 20h30

Sans commentaire.

Philips P. Obrien, Twitter, traduction automatique

Jeudi 22/9, 8h00

Dosimétrie citoyenne.

SafeCast, site de Tcherno
SafeCast, Europe

Les actions imprudentes et dangereuses des troupes russes dans les installations nucléaires ukrainiennes, notamment à la centrale nucléaire de Tchernobyl (CHNPP) et à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP), ont semé la peur et l’inquiétude en Ukraine, dans les pays voisins et dans le monde entier. En réponse, Safecast, SaveDnipro, l’Institut national tchèque de radioprotection (SÚRO) et la Réserve de biosphère écologique de rayonnement de Tchernobyl ont uni leurs forces pour fournir une surveillance radiologique à jour et précise à Tchernobyl et dans d’autres parties de l’Ukraine. Il s’agit d’une initiative sans précédent, motivée par un besoin sans précédent d’informations publiques crédibles et indépendantes d’un pays sous attaque militaire. Un ensemble de données important a déjà été accumulé dans le cadre de cette initiative, que nous rendons maintenant public.

SafeCast, 20 juillet, traduction automatique

Jeudi 22/9, 7h45

Petit départ de feu hier dans un atelier de Framatome.

Le départ de feu qui s’est déclaré, mercredi après-midi, dans un atelier contenant de l’uranium a été éteint et aucune substance radioactive n’a été touchée par l’incendie, annonce l’Autorité de sûreté nucléaire. […] L’événement, dû à une « imprimante qui a pris feu », a duré environ une heure, a expliqué à l’Agence France-Presse l’inspecteur en chef de l’ASN, Christophe Quintin.

[…] Sur son site Internet, le groupe Framatome, majoritairement détenu par Electicité de France (EDF), mentionne que son usine de Romans-sur-Isère fabrique des « assemblages de combustibles pour les réacteurs de production d’électricité » et des « éléments combustibles pour les réacteurs de recherche à base d’uranium enrichi ». « Il y a eu un départ de feu dans un atelier, à la suite duquel les équipes de sécurité sont intervenues, permettant de rapidement maîtriser l’incendie », a déclaré Framatome.

Le Monde

Jeudi 22/9, 7h25

La Corée du Nord semble avoir passé ce seuil quand elle déclarait tout récemment s’autoriser des frappes « préventives » en cas de menace sur son dirigeant.

Comment fracasser en une seule phrase l’ordre international en vigueur depuis l’invention des bombes atomiques ? Vladimir Poutine semble avoir, dans son discours de mercredi, dramatiquement abaissé le « seuil » à partir duquel les armes nucléaires pourraient être utilisées, puisqu’il a menacé explicitement de s’en servir dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine : « Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple. Je dis bien tous les moyens […] Ce n’est pas du bluff. »

Au lendemain de l’annonce d’un référendum, du 23 au 27 septembre, dans quatre régions ukrainiennes contrôlées majoritairement par l’armée russe en vue de leur annexion expresse , ce discours du président russe s’avère inquiétant : ces territoires intégrés à la Russie seraient alors sanctuarisés. C’est-à-dire qu’en reconquérant les régions du Donbass, de Kherson et de Zaporijjia, l’armée ukrainienne menacerait ce que Moscou considérerait comme son intégrité territoriale et s’exposerait à une frappe nucléaire en riposte.

[…] Ce qui induit un changement dramatique de la « grammaire » des armes nucléaires en vigueur depuis Hiroshima, où les puissances nucléaires admettaient ne pouvoir utiliser ces armes apocalyptiques qu’en dernier recours et seulement en cas d’attaque menaçant leur existence même. Et non pas juste pour appuyer l’annexion d’un territoire, reconnue au demeurant par à peu près personne dans la communauté internationale.

Les Echos

Jeudi 22/9, 7h15

L’Ukraine en mesure de récupérer ses gars : bon signal.

Dans le cadre de cette « opération longuement préparée », cinq commandants militaires, « des superhéros », dont des chefs de la défense d’Azovstal, ont été transférés en Turquie, a souligné M. Zelensky. Les négociations sur leur échange ont été « les plus longues, les plus difficiles », a-t-il ajouté. Ces personnes resteront en Turquie « en sécurité absolue et dans des conditions confortables » jusqu’« à la fin de la guerre » mais vont pouvoir y rencontrer leurs familles, aux termes d’un accord avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, selon le chef de l’Etat ukrainien.

[…] Dix prisonniers de guerre étrangers – cinq Britanniques, deux Américains, un Marocain, un Suédois et un Croate – font partie de cet échange, selon M. Zelensky. Leur transfert de Russie en Arabie saoudite avait été annoncé plus tôt dans la journée par la diplomatie saoudienne.

[…] De son côté, la Russie a récupéré 55 prisonniers, dont l’ex-député Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine, accusé de haute trahison en Ukraine, a précisé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son adresse quotidienne. Ils « ne méritent ni regrets ni sympathie » ceux qui « ont combattu contre l’Ukraine et ceux qui ont trahi l’Ukraine », a-t-il lancé.

Le Monde

Jeudi 22/9, 0h05

Pourquoi le dire maintenant si c’est vrai ?

SEOUL, 22 sept. (Yonhap) — L’armée nord-coréenne a déclaré ce jeudi qu’elle n’avait pas exporté d’armes ou de munitions vers la Russie et ne prévoyait pas de le faire, selon ses médias officiels.

« Nous n’avons jamais exporté d’armes ou de munitions vers la Russie auparavant et nous n’envisageons pas d’en exporter », a déclaré le vice-directeur général du Bureau général de l’équipement du ministère nord-coréen de la Défense dans un communiqué en anglais diffusé par le journal officiel coréen Central News. Agence.

Yonhap News, traduction automatique

Mercredi 21/9, 23h15

Conduite crevée quelque part du côté des réfrigérants de Zapo après la dernière attaque.

Sur le site de Zapo, au moins une partie du refroidissement de l’eau semble confiée à une collection de jets d’eau.

Google Earth, capture d’écran
Olena Halouchka, Twitter

Mercredi 21/9, 23h00

Des prisonniers de Marioupol ont été libéré aujourd’hui !

Au total, 215 militaires ukrainiens ont été libérés de captivité russe, a annoncé le chef de l’OPU, Andriy Yermak. 108 d’entre eux sont des combattants « Azov ». En échange des défenseurs ukrainiens, l’Ukraine a livré Viktor Medvedtchouk.

Suspilne, traduction automatique
Le retour de Dianov dans la société a été confirmé par sa sœur Alyona. "Il a appelé et a dit qu'il avait été échangé. Nous ne nous sommes pas encore vus. Quels sont les sentiments ? Une joie sans bornes ", a-t-elle déclaré. (traduction automatique)

On se souvient du photographe d’Azovstal au rayon bleu…

Serhii Sternenko, Twitter

Les trois combattants étrangers volontaires UKR condamnés à mort en juin par un semblant de tribunal à Donetsk viennent d’être libérés via une négo avec l’Arabie Saoudite.

Nexta, Twitter, 9 juin, traduction automatique
Nexta, Twitter, 21 septembre
Les trois personnes condamnées à mort dans l'autoproclamée "République populaire de #Donetsk" sont libres. Une vidéo de l'agence de presse #Saudi montre les hommes descendant d'un avion et serrant la main des officiels saoudiens. (traduction automatique)

Mercredi 21/9, 22h00

Cartoon Movement, Marilena Nardi, It’s not a bluff

Mercredi 21/9, 21h55

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s’inquiète pour la situation à la centrale de Zaporijia. « La situation se dégrade encore et on ne peut pas se permettre le luxe d’attendre que quelque chose de catastrophique se produise », a déclaré M. Grossi à l’issue d’une réunion sur la situation à la représentation française auprès de l’ONU, ouverte par le président Emmanuel Macron. Le directeur de l’AIEA a ajouté qu’il en avait discuté avec le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, qu’il a rencontré mercredi matin en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. « Tant qu’il y aura des bombardements, les risques sont énormes », a-t-il ajouté.

[…] En faisant état de nouveaux bombardements, l’opérateur public des centrales nucléaires ukrainiennes, Energoatom, a appelé mercredi l’AEIA à des « actes plus résolus » contre Moscou.

Le Monde

Mercredi 21/9, 19h20

Sans douleur.

Cédric Mas, Twitter

Mercredi 21/9, 19h10

Ces images vont circuler (il y a en a plein). Nouvelle gifle pour M. Poutine.

Cédric Mas, Twitter

Mercredi 21/9, 16h15

Compta à deux balles.

Ambassade de l’Empire de Russie en France, Twitter

Mercredi 21/9, 16h05

Glasnost Gone, Twitter, Politico, traduction automatique

Mercredi 21/9, 9h05

La Russie annonce mobiliser les réservistes ayant une expérience du combat.


Mercredi 21/9, 9h05

Nouvelle explosion à Zapo.

Le bombardement a endommagé une ligne électrique provoquant l’arrêt de plusieurs transformateurs du réacteur no 6 de la centrale et une brève mise en marche de groupes électrogènes de secours, a précisé Energoatom. « Même la présence d’inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique [AIEA] n’arrête pas » les Russes, a encore ajouté l’opérateur, en appelant l’AIEA à des « actes plus résolus » contre Moscou.

Le Monde

Mercredi 21/9, 0h10

Légèrement fatigué des bipèdes de luxe ?

Biomasse en mégatonnes de carbone
Arthropodes terrestres - Fourmis - Mammifères sauvages - Oiseaux sauvages - Hommes

Mardi 20/0, 23h35

Nuit de la chauve-souris dans la réserve écologique de Tcherno.

🦇 NUIT INTERNATIONALE DES CHAUVES-SOURIS

L’une des dates de conservation de la nature les plus insolites est la Nuit des chauves-souris, célébrée dans la nuit du 20 au 21 septembre.

Depuis 1997, il s’agit d’une action de conservation paneuropéenne impliquant tous les pays [signataires de] l’Accord sur la conservation des chauves-souris en Europe – EUROBATs (en vigueur depuis 1991, ratifié par la Verkhovna Rada le 19 mai 1999).

L’objectif de l’accord est de coordonner les actions, de développer et de mettre en œuvre des mesures communes par les États européens pour la préservation des chauves-souris et de leurs habitats. International Bat Night a lieu depuis 2001 dans plus de 60 pays.

En Ukraine, la tenue de la nuit des chauves-souris est un événement important, car sur le territoire de notre État, toutes les espèces de chauves-souris sont répertoriées dans le Livre rouge de l’Ukraine et nécessitent une protection. Photo des archives de la réserve de Tchernobyl

Zapovidny, Facebook, traduction automatique – dessin NB : Zapovidnyk, footer page web

Mardi 20/9, 20h45

La Turquie a l’air d’avoir la main.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Recep Tayyip Erdogan, le président turc, qui est parvenu à maintenir ses liens avec Moscou et Kiev depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février, a régulièrement offert sa médiation dans ce conflit, répétant la nécessité de trouver un accord qui satisfasse les deux parties. Mardi, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, il a lancé : « Ensemble, nous devons trouver une solution diplomatique raisonnable qui offrira aux deux parties une sortie digne de la crise. » « Nous continuerons d’intensifier nos efforts pour mettre fin à la guerre (…) sur la base de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de l’Ukraine », a-t-il ajouté.

Le Monde

Mardi 20/9, 20h25

L’Ukraine est solvable.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Mardi 20/9, 19h35

Réponse occidentale : « Nous ne reconnaîtrons jamais les référendums ».


Mardi 20/9, 19h10

Etrange image de la guerre. Il faut ressortir les morts. Le plastique traduit le médico-légal du 21e siècle.

Des ouvriers exhument un corps sur un site d'inhumation collective contenant environ 450 tombes à Izium libéré, dans l'oblast de Kharkiv, le 16 septembre 2022. (Kostyantyn Chernichkin/The Kyiv Independent)

Mardi 20/9, 19h00

Ce que la Russie ne réussit pas à rapter par les armes, elle prétend l’incorporer par des espèces de reférendums.


Mardi 20/9, 12h20

La situation militaire (vue par MilitaryLand), et, pour rappel, celle du 28 août.


Mardi 20/9, 12h10

Munitions incendiaires russes contre le village d’Ozerne, récemment libéré par l’armée ukrainienne.

MilitaryLand, Twitter

Mardi 20/9, 11h45

Base de données de criminels de guerre russes.

Russian-Torturers, traduction automatique

Zelenskiy a déclaré que ce serait un élément clé de sa promesse de longue date de traduire en justice les militaires russes qui ont commis ce que les autorités ukrainiennes ont décrit comme des meurtres, des viols et des pillages.

« Ce sont des faits concrets concernant des individus concrets coupables de crimes cruels concrets contre les Ukrainiens », a déclaré Zelenskiy.

Reuters, 7 juin 2022, traduction automatique

Mardi 20/9, 9h55

Engagement.

D’un point de vue diplomatique, la faiblesse relative du soutien militaire français tend à affaiblir la crédibilité de notre pays auprès de nos partenaires, en particulier en Europe de l’Est. Elle contribue à entretenir le mythe selon lequel les dirigeants français seraient en fait ambigus voire complaisants à l’égard de la Russie.

Le Monde, Pierre Haroche, chercheur spécialiste en sécurité européenne

Mardi 20/9, 7h05

Précisions.

The Kyiv Independent : Juste pour clarifier, lorsque vous dites que les États-Unis devraient s’impliquer directement si la Russie utilisait une arme nucléaire, voulez-vous dire que ce serait la bonne chose à faire pour eux, ou que c’est ce qu’ils feront ?

Ben Hodges : Je crois que les États-Unis devraient réagir à l’utilisation d’une arme nucléaire. Cela ne signifie pas que les troupes américaines vont venir en Ukraine. Je ne le sais pas, bien sûr, mais je crois que le devoir du Pentagone serait de dresser une liste d’options pour le président qui dirait, selon ce que fait la Russie — où, quel type de cible, était-ce une manifestation ou a-t-il frappé une ville – il faudrait qu’il y ait une sorte de réponse pour signaler aux Chinois, aux Nord-Coréens et aux Iraniens que vous ne pouvez pas utiliser d’armes nucléaires. Et c’est ce que je veux dire [par] les États-Unis devraient être impliqués.

La réponse pourrait être nucléaire, mais je pense que ce serait plus probablement une réponse non nucléaire à l’intérieur de l’Ukraine, très probablement pas à l’intérieur de la Russie.

The Kyiv Independent : Donc, s’il s’agit d’une réponse non nucléaire, et à l’intérieur de l’Ukraine, mais qu’elle n’envoie pas de troupes, qu’est-ce que cela pourrait être ?

Ben Hodges : Il faudrait envoyer des troupes, c’est-à-dire de la puissance aérienne ou des missiles de croisière, quelque chose comme ça. Pour moi, la chose la plus probable serait quelque chose comme des frappes aériennes contre la flotte russe de la mer Noire – pour l’anéantir. Ou pour écraser les forces russes qui sont en Crimée ou ailleurs en Ukraine.

The Kyiv Independent, Olga Rudenko, Le général américain à la retraite Ben Hodges : « Nous avons atteint un élan irréversible pour l’Ukraine », traduction automatique

Mardi 20/9, 6h45

On ferme.

Depuis minuit, dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 septembre, les touristes russes munis d’un visa Schengen, délivré par n’importe quel pays européen, n’ont plus le droit d’entrer en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne.

Le Monde


Mardi 20/9, 6h45

Annexion.

La république autoproclamée de Louhansk a réclamé, lundi, un référendum « immédiat » en faveur d’un « rattachement » à la Russie, rapporte l’agence d’État russe TASS.

Le Monde

Les législatures des mandataires de la Russie en Ukraine occupée, les Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk (DNR et LNR), ont chacune appelé leurs dirigeants à organiser « immédiatement » un référendum sur la reconnaissance de la DNR et de la LNR comme sujets russes. La propagandiste russe et RT, Margarita Simonyan, a parlé avec enthousiasme de l’appel, le qualifiant de « scénario de Crimée ». Elle a écrit qu’en reconnaissant les terres ukrainiennes occupées comme territoire russe, la Russie pourrait plus facilement menacer l’OTAN de frappes de représailles contre les contre-attaques ukrainiennes, « déliant les mains de la Russie à tous égards ».

Une annexion partielle à ce stade placerait également le Kremlin dans la position étrange d’exiger que les forces ukrainiennes désoccupent le territoire « russe », et dans la position humiliante de ne pas pouvoir faire respecter cette demande. Il reste très peu clair que le président russe Vladimir Poutine serait prêt à se placer dans une telle impasse pour le bénéfice douteux de faciliter la menace de l’OTAN ou de l’Ukraine avec une escalade qu’il reste très peu probable de mener à ce stade.

ISW, point du 19 septembre

Mardi 20/9, 0h25

Héhé.

Glasnost Gone, Twitter, avantage inconnu jusque là des blindés russes

Mardi 20/9, 0h15

Point de vue russe.

Beaucoup de choses ont changé depuis les événements de l’oblast de Kharkiv. Alors que le retrait des troupes des oblasts de Kiev, Tchernihiv et Sumy pouvait encore être accepté sans broncher et que l’exode de l’île aux Serpent pouvait s’expliquer par une nécessité tactique, la situation dans l’oblast de Kharkiv était bien pire.

Des selfies des Forces armées ukrainiennes sur fond d’affiches « Ensemble avec la Russie pour toujours ! », des mesures de filtrage et de représailles contre des « collaborateurs » et toute une série de campagnes d’information russophobes – vous savez déjà tout cela.

[…] Une campagne à grande échelle est en cours pour privatiser à la fois les biens de l’État et les biens privés des hommes d’affaires ukrainiens qui ne sont pas pressés d’entrer dans les territoires contrôlés par la Russie.

[…] La semaine dernière, l’ordre « Pas un pas en arrière » a été transmis à toutes les unités de Donbas et du sud. Ils ont reçu l’ordre de tenir leur position à tout prix. Il reste à espérer que la tâche principale consiste désormais à réduire le potentiel offensif de l’AFU et à tenter de prendre l’initiative.

rybar, Telegram, traduction automatique & Deepl

Lundi 19/9, 23h50

Si je comprends bien.

Autrement dit, les TRVE qu’EDF propose à ses clients deviennent déconnectés de ses coûts de production et sont à présent liés aux coûts d’approvisionnement des concurrents.

The Conversation, François Mirabel, professeur en économie de l’énergie et des transports, Université de Montpellier, Décryptage : L’ouverture à la concurrence en Europe, aux racines de la flambée des prix de l’électricité

Avant, en France, EDF fabriquait l’électricité avec l’appareil de production payé par les françaises et les français et leur vendait ; le coût du kWh dépendait des coûts de production d’EDF.

Ensuite, il a fallu permettre à une concurrence d’émerger. La position dominante d’EDF ne le permettait pas. Il a donc été convenu qu’EDF vendrait à ses concurrents une partie de sa production à un prix d’amis. Pour que les concurrents d’EDF puisse la revendre aux ex-clients d’EDF avec un bénéfice.

Comme ça ne suffisait pas à bien faire émerger la concurrence, les coûts de production des autres moyens de production restant plus élevés que ceux d’EDF, il a été décidé d’indexer les Tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE), les tarifs qu’EDF applique à ses clients, sur les coûts d’approvisionnement de ses concurrents.

Comme les coûts de production non nuc ont explosé, notamment le prix du gaz, les prix de vente d’EDF grimpent aussi. Le gouvernement doit sortir les boucliers.

Tu m’étonnes que ça énerve certains commentateurs du Point. Je me demande s’il y a des précédents dans l’histoire économique.

[…] le système nous semble avoir montré de grandes limites. Les consommateurs s’avèrent soumis à la volatilité d’un prix de marché de gros qui peut passer en un an de 80 euros/MWh à des pics à plus de 1000 euros/MWh pour un bien essentiel. Il nous semble souhaitable de revenir à une organisation beaucoup plus centralisée du secteur électrique où les TRVE seraient à nouveau calés sur les coûts de production.

Op. Cit.

Lundi 19/9, 23h20

Un article sur le recrutement de prisonniers russes.

[…] Pendant les deux mois que Maxim est à la guerre, il a contacté sa famille à plusieurs reprises : « Quand nous avons parlé avec Maxim, il était sûr que tout cela était officiel et légal. Parce qu’il y avait des papiers avec des signes présidentiels. Je lui ai dit que c’était illégal, qu’il n’y avait pas de décision sur sa libération conditionnelle sur le site Internet du tribunal, et qu’il n’y avait pas non plus de messages sur les grâces sur le site Internet du président de la Russie.

Après cela, il a eu l’espoir que, puisque c’est illégal, nous pourrons le faire sortir de là, il nous demande [à la famille] de continuer à essayer. Mais ce n’est qu’un espoir, il ne croit pas à son retour.

Quand nous avons parlé avec lui, je lui ai demandé s’il n’avait pas peur que, même s’il parvenait à tenir six mois et à survivre, les siens le tuaient ? Il a dit: « Oui, nous en avons déjà discuté avec les gars … »

Par conséquent, j’envisage déjà l’option selon laquelle Maxim ne reviendra pas. Je l’ai déjà accepté. Mais même s’il ne revient pas, nous continuerons à écrire et chercherons à poursuivre ceux qui ont permis cela.

istories, Ioulia Krasnikova, « Wagner » a recruté environ six mille prisonniers. Dans certaines prisons, les recruteurs ont commencé à venir au second tour

Lundi 19/9, 22h55

– Qu’est-ce que tu proposes à la place du nucléaire ? C’est bien de critiquer, mais ça ne va pas suffire.

– Qu’est-ce que j’en sais moi ? Je ne suis pas producteur d’électricité. Je n’ai rien à proposer, je ne suis pas qualifié.

– T’es pas qualifié, mais tu ne veux pas de nuc parce que tu penses savoir que c’est dangereux.

– C’est ça.

– Tu peux détailler ?

– Il y a le côté cocotte-minute énorme de luxe, qu’il est raisonnable d’arrêter pour des fissures qu’on ne voit pas, et puis le côté crottes, pas bien compatibles avec la couche la plus intéressante de la planète, celle qui nous permet de palpiter gentiment et de faire nos trucs. Et puis, il y a le côté boum, l’échec de la cocotte-minuterie. Et bien sûr, le côté boum-boum, badaboum. Mais qui normalement est bien séparé.

– On va pas aller loin avec des gugus comme toi.

– On veut aller où ?


Lundi 19/9, 22h40

Si : l’AIEA acte qu’elle a été informée d’une arrivée à Pivdeno.

Yop.

AIEA, Twitter, traduction automatique

Lundi 19/9, 22h35

La minute de l’avocate.

AIEA, Twitter
L'énergie nucléaire est l'une des formes d'énergie les plus sûres et les plus propres - mais pour la plupart des gens, ce n'est peut-être pas le cas. Pourquoi donc ? Isabelle Boemeke, la première influenceuse de l'énergie nucléaire au monde et créatrice du personnage des médias sociaux Isodope, démystifie habilement les principales objections à l'énergie nucléaire et explique sa manière non conventionnelle d'éduquer les gens sur cette source d'énergie propre.
Ted, Isabelle Boemeke (traduction automatique)
Ted, Isabelle Boemeke/Isodope

Nuclear power ? It’s good, we need it, people hate it. (L’énergie nuc ? C’est bien, on en a besoin, les gens la déteste)

Voilà, cette équation se résoud en retournant la composante people.


Lundi 19/9, 22h30

Pas de nouvelles de l’AIEA au sujet de la frappe à la centrale nuc de Pivdeno.


Lundi 19/9, 22h20

J’ai oublié de citer le moment où Dugin range la France dans les pays raisonnables.

Nous sommes au bord d’une troisième guerre mondiale, vers laquelle l’Occident nous pousse de manière obsessionnelle. Et ce n’est plus de la peur ou de l’attente, c’est un fait. La Russie est en guerre avec l’Occident collectif, avec l’OTAN et leurs alliés (mais pas avec tous – la Turquie et la Grèce ont leur propre position, et un certain nombre de pays européens, principalement la France et l’Italie, mais pas seulement, ne veulent pas participer activement participer à la guerre avec la Russie).

WarTranslated, Aleksandr Dugin appelle à la mobilisation de toute la Russie pour combattre le monde occidental de l’Antéchrist, traduction automatique

Lundi 19/9, 21h00

Lecture fatidique.

Ouch ! Fini de rire. Il fait peur ce gars.

Aleksandr Dugin, le père qui aurait (peut-être) dû mourir dans l’attentat qui a tué sa fille aux environs de Moscou.

Il envoie son couplet à propos des succès UKR et ça vaut son pesant de pensée totalitaire (ce que je classe comme pensée totalitaire). Son discours semble une expression assez pure du récit russe.

Je ne suis un expert en rien du tout en ce qui concerne la politique, les armes, c’est la réflexion d’un lambda. Mais quand le gars déplie son antithèse du récit que l’on aime bien ici, c’est un choc :

Nous n’avons pas choisi cette guerre, nous ne l’avons pas voulue.

Nous n’en avons rien à battre, ce qui nous intéresse c’est que vous l’ayez déclenchée. Et, partant, qu’il vous soit possible de l’arrêter, à tout instant, maintenant. Sortez d’Ukraine.

Il faudrait tout citer. Traduction automatique.

Nous sommes au bord d’une troisième guerre mondiale, vers laquelle l’Occident nous pousse de manière obsessionnelle

Nous voulons tuer la Russie. Mais, chose intéressante, il envisage un retrait russe complet.

L’utilisation d’armes nucléaires est une question ouverte. Mais la probabilité d’un Armageddon nucléaire augmente chaque jour. C’est bien clair, et de nombreux chefs militaires américains (comme le récent ex-commandant des forces armées américaines en Europe, Ben Hodges) le proclament ouvertement, l’Occident ne se contentera plus même de notre retrait complet du territoire de l’ancien L’Ukraine, ils nous achèveront sur notre sol, insistant sur la « capitulation sans condition » (Jens Stoltenberg), la « désimpérialisation » (Ben Hodges), le démembrement de la Russie.

La Russie n’a pas reculé face à l’Ukraine (qui n’existe pas), mais face à l’Occident. Comment ne pas reculer ?

La contre-offensive des Forces armées ukrainiennes dans la région de Kharkiv est un coup direct de l’Occident contre la Russie. Tout le monde sait que cette offensive a été organisée, préparée et équipée par le commandement militaire des États-Unis et de l’OTAN et s’est déroulée sous leur supervision directe.

Par conséquent, cela vaut la peine de l’admettre froidement : l’Occident nous a déclaré la guerre et la fait déjà. Nous n’avons pas choisi cette guerre, nous ne l’avons pas voulue.

Contre notre volonté, nous sommes maintenant en guerre, et cela s’applique à chaque citoyen de la Russie : chacun de nous est dans le collimateur de l’ennemi, un terroriste, un tireur d’élite, un groupe de sabotage.

Le volet civilisationnel.

La Russie s’est retrouvée en état de guerre idéologique. Les valeurs prônées par l’Occident mondialiste : LGBT, la légalisation des perversions, la drogue, la fusion de l’homme et de la machine, le brassage total lors de migrations incontrôlées, et autres, sont inextricablement liées à son hégémonie militaro-politique et à son système unipolaire.

Le moment central de la confrontation mondiale qui a commencé est l’aspect spirituel, religieux. La Russie s’est retrouvée en état de guerre avec une civilisation anti-religieuse combattante de Dieu qui renverse les fondements mêmes des valeurs spirituelles et morales : Dieu, l’Église, la famille, le sexe, l’humain. Avec toutes les différences entre l’orthodoxie, l’islam traditionnel, le judaïsme, l’hindouisme ou le bouddhisme, toutes les religions et cultures construites sur eux reconnaissent la vérité divine, la haute dignité spirituelle et morale d’une personne, honorent les traditions et les institutions : l’État, la famille, la communauté. L’Occident moderne a aboli tout cela, le remplaçant par la réalité virtuelle, l’individualisme extrême, la destruction du sexe, la surveillance universelle, une « culture d’annulation » totalitaire et une société post-vérité.

Le satanisme ouvert et le racisme pur et simple fleurissent en Ukraine, et l’Occident ne fait que le soutenir.

La complète est lisible ici sur Wartranslated, qui pointe vers le texte russe.

Bon. Je ne suis vraiment pas fan de la civilisation financière, mais la vôtre, cher monsieur, je n’en veux pas pour mes enfants.


Lundi 19/9, 20h50

Je pourrais prendre le bus pour la Pologne, si je me décide.

Pacha va bien, il est occupé avec des petites choses, allez là, partir chercher, arranger ceci, cela.

Ma mère m’a envoyé une [je n’ai pas bien compris, une carte] pour la Saint Michel, alors si tu me demandes comment vont mes parents, je dois dire que si mère a le temps pour ce genre de… bétise, alors elle va bien !

Je ne veux pas trop me faire des plans.

Olga, par téléphone

Lundi 19/9, 17h25

Espoir de justice.

La journaliste russe Maria Ponomarenko, qui a été arrêtée en avril pour avoir discrédité les forces armées russes avec de « faux » messages sur les réseaux sociaux au sujet de la guerre en Ukraine, a déclaré qu’elle avait tenté de se suicider en se coupant les poignets pour protester contre son incarcération provisoire.

[…] Ponomarenko, qui est la mère de deux jeunes enfants, risque jusqu’à 10 ans de prison pour un article de Telegram sur l’attaque aérienne russe sur un théâtre le 16 mars dans la ville ukrainienne de Marioupol dans laquelle des centaines de civils ont été tués.

[…] Elle a déclaré en juillet avoir été emmenée de force dans une clinique psychiatrique, où on lui a ordonné de subir une « évaluation psychiatrique » et on lui a injecté de force des substances inconnues lorsqu’elle a exigé ses effets personnels ou des articles d’hygiène. L’évaluation psychiatrique des suspects criminels ne comprend aucune injection.

[…] « Être placé dans une cellule avec des fenêtres recouvertes de papier, je considère [qu’il s’agit de] torture. Je n’impose aucun danger à la société. La seule personne à qui je pourrais infliger des dommages à cause de la dépression, c’est moi-même », a déclaré Ponomarenko lors de l’audience […]

Radio Free Europe, traduction automatique
CPJ, La journaliste russe Maria Ponomarenko a été arrêtée et accusée de diffusion de fausses informations. (Photo: Sota.Vision)

Lundi 19/9, 17h15

Espoir de justice.

Cédric Mas, Twitter

Lundi 19/9, 16h25

Espoir de justice.

Nexta, Twitter
- Une invitation de l'Ouest, Monsieur
- Ah, les funerailles royales...
- Non, un tribunal de crimes de guerre

Lundi 19/9, 14h50

L’association Les Enfants de Tchernobyl communique sur une nouvelle livraison d’aide humanitaire dans le nord de l’Ukraine : 5 tonnes de produits alimentaires et d’hygiène distribuées à 250 familles dans une vingtaine de villages de la région de Tchernobyl. Bravo !

Les Enfants de Tchernobyl, Facebook

Lundi 19/9, 14h30

Raout (« Grande réception mondaine ») à l’ONU

L’ombre de Vladimir Poutine devrait planer sur les débats de l’Assemblée générale des Nations unies, qui commencent lundi 19 septembre, à New York, dans le lourd contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. […]

Jamais l’ordre international n’a paru aussi fracturé, le conflit révélant une nouvelle cartographie des rapports de force mondiaux. D’un côté, les Occidentaux et leurs alliés, emmenés par des Etats-Unis fatigués de jouer les gendarmes du monde, mais fers de lance du soutien à l’Ukraine dans une Europe traumatiséepar le retour de la guerre. De l’autre, la Russie, membre du Conseil de sécurité, accusée de violer la charte des Nations unies en envahissant son voisin, et soutenue avec prudence et non sans arrière-pensées par la Chine.

Enfin, un groupe hétérogène, représenté par l’Inde, des pays asiatiques, africains, comme l’Afrique du Sud, du Moyen-Orient et de l’Amérique du Sud, qui ne veulent pas choisir leur camp, et s’inquiètent des conséquences diplomatiques, alimentaires et énergétiques de cette guerre sur le continent européen.

Le Monde

Lundi 19/9, 13h30

Emmanuel Grynszpan, Twitter

Lundi 19/9, 10h35

Allo, l’AIEA ?

Explosion militaire à côté de la centrale nuc du Sud de l’Ukraine (Pivdenno-Oukraïnska Atomna Elektrostantsiia), aussi appelée Konstantinovka.

Une puissante explosion s’est produite à seulement 300 m des réacteurs du PAES. L’onde de choc a endommagé les bâtiments de la centrale nucléaire, plus de 100 fenêtres ont été brisées. L’une des unités hydrauliques de la centrale hydroélectrique d’Oleksandrivskaya, qui fait partie du complexe énergétique du sud de l’Ukraine, a été arrêtée. Trois lignes électriques à haute tension ont également été déconnectées. Actuellement, les trois groupes électrogènes du PANPP fonctionnent normalement. Heureusement, il n’y a pas eu de victimes parmi le personnel de la station.

Energoatom, Facebook, traduction automatique

Le site comprend trois réacteurs actifs de 1 000 MW.

German Galushchenko [ministre de l’énergie UA], Facebook
Google Earth, capture d’écran

Lundi 19/9, 0h50

Tu notes le détail de sept mois de guerre aux portes de l’Europe.

L’Europe vient de montrer, dans l’exemple pandémique, qu’elle pouvait par la crainte existentielle d’une révolution sociale, ouvrir le robinet de l’argent (maintenir le niveau de vie du consommateur), mais qu’elle était incapable de fédérer les gens (la maîtrise du récit a explosé). A peu près idem pour le changement climatique. On discute toujours de l’interprétation des faits, mais désormais aussi de la réalité des faits.

Tous les Ukrainiens ne sont pas braves (il y a des fuites aux frontières), tous les Ukrainiens n’aiment pas Zelenski et n’adhèrent pas à sa mentalité, mais le récit global est un mur massif : vade retro Poutine. Et cette unicité du récit semble traduire l’unité ukrainienne. On peut certes en douter.

Mais pourquoi en douter ?

Les Ukrainiens ne défendent pas leur confort. Leur combat n’est pas braqué contre des appréhensions ou des versions de la réalité. Leurs problèmes endémiques n’ont pas disparu, les Ukrainiens ne sont, fondamentalement, sans doute pas meilleurs qu’avant, mais la hiérarchie de leurs problèmes vient d’exploser. Un ensemble de faits durs s’impose à tous. La crise que leur impose Poutine oriente, collectivement, leur vie.

Le ciel apporte les bombes.

L’immeuble résidentiel, la gare, le supermarché sont des cibles.

L’occupation russe est une expérience éminement dangereuse.

Les lieux séculaires peuvent disparaître (ton village natal peut perdre toute verticalité, passer en 2D).

La centrale peut péter.

Les mines ne choisiront pas leurs victimes.

Les enfants peuvent être déportés.

Pour nous qui sommes biberonnés depuis des années à la menace terroriste, dont l’extrémité est aussi brève qu’aveugle (l’attentat), la guerre de Poutine en Ukraine — ces sept mois d’observation me l’apprennent — semble en effet la forme continue de l’attentat, un continuum d’attentats. Et dans le terrorisme d’état, tant pis si les combattants n’ont qu’une conviction molle, le nombre compense.

Cet attentat sans fin (il en aura une) s’appliquait en Tchétchénie, en Syrie. La Russie paraîssait sans doute increvable, ou bien ça ne dérangeait pas tant nos affaires. Le braquage de la Crimée par des soldats sans couleurs (les uniformes n’étaient pas badgés) montre qu’alors la Russie de Poutine n’était peut-être pas si sûre de son fait. La mentalité de Poutine se faisait les dents.

Peut-être que la mentalité européenne n’est pas bien équipée pour limer les jeunes dentitions cannibales. Peut-être vient-elle de se mettre à jour.

Glanost Gone, Twitter, Tchétchénie 1999-2000

Lundi 19/9, 0h30

Les savants n’ont rien à voir là-dedans.

Rien, c’est vite dit : quand on leur explique qu’il y a de l’argent pour développer des armes, ils voient le verbe.

Mais les savants ne sont pas la clé de cette béance russe vers le siècle dernier. C’est autre chose. Qui tient à la façon de considérer la conduite du pays. Finalement, la mentalité d’un autocrate peut tenir une nation en apnée pendant quelques dizaines d’années.

C’est bien ce dont Loukachenko menace les Biélorusses : l’inconnu d’une rotation plus rapide. « Sévère, mais juste,comme un père préoccupé de l’avenir, hors de moi : l’intense désordre des possibles. »

La mentalité, tout simplement. Et le temps biologique qui la porte, pour les autocrates.


Dimanche 18/9, 23h15

Ne soyons pas simplistes. Les savants russes ont donné à Poutine un accès à l’espace-temps du siècle dernier, un balèze d’accès, comme une grande gueule, et les deux moments s’affrontent évidemment, l’un pour entrer et renaître, l’autre pour lui fermer le clapet et replanter des arbres dessus.


Dimanche 18/9, 23h10

En réalité, les spectres du 20e siècle ont mandaté Poutine pour revenir.


Dimanche 18/9, 23h05

Ok. En fait, Poutine est un agent de la CIA et sa mission est d’émietter la Fédération de Russie. Autant de nouveaux clients détachés de Moscou.

IllimarLepikvonWirén, Twitter

Dimanche 18/9, 23h00

Alla Pougatcheva, 73 ans, icône soviétique puis post-soviétique – qui est probablement la femme la plus célèbre de Russie –, a demandé à Moscou de la classer elle aussi comme « agent étranger » après que son mari, Maxime Galkine, comédien de télévision de 46 ans, a été inscrit sur la liste de l’Etat le 16 septembre. « Je vous demande de m’inclure dans les rangs des agents étrangers de mon pays bien-aimé car je suis solidaire de mon mari », a déclaré Alla Pougatcheva sur le réseau Instagram, interdit en Russie. La star a ajouté que son mari était un patriote qui voulait un pays prospère, la paix, la liberté et la « fin de la mort de nos garçons pour des objectifs illusoires ».

Le Monde

Dimanche 18/9, 22h30

Raisons humanitaires.

Le lundi 5 septembre, Vladimir Poutine a approuvé une nouvelle doctrine de politique étrangère de trente-et-une pages qui affirme son droit d’intervenir «pour raisons humanitaires» dans tout pays où les droits des russophones seraient en danger –et, de manière plus large, de «protéger, sauvegarder et faire progresser les traditions et idéaux du monde russe».

Ordinairement, une déclaration de ce type serait considérée comme une menace directe pour tous les pays ayant autrefois fait partie de l’Union soviétique. C’est, par exemple, en prétendant que les Russes de l’est de l’Ukraine étaient victimes d’un «génocide» que le président russe avait annoncé, et justifié, son invasion de l’Ukraine.

Néanmoins, au vu des circonstances actuelles, cette nouvelle doctrine, qu’il ne faut certes pas prendre à la légère… ne doit pas être prise trop au sérieux non plus.

Il est peu probable que Poutine ait la capacité d’envahir d’autres anciennes républiques soviétiques –comme la Géorgie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, voire les petits États baltes que sont l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie (rappelons que les États baltes sont membres de l’OTAN, ce qui rendrait une éventuelle attaque particulièrement peu opportune).

[…] Il est aussi indéniable que la Russie possède un important arsenal nucléaire et que c’est sans doute la principale (si ce n’est la seule) raison pour laquelle Joe Biden et les autres dirigeants occidentaux ne sont pas allés plus loin dans leur soutien à l’Ukraine. Personne n’a envie d’une troisième guerre mondiale.

Pourtant, si on exclut ce fait précis, il devient très difficile de considérer sérieusement la Russie comme une superpuissance –que ce soit d’un point de vue politique, économique ou militaire. Les grands discours de Poutine sur la protection du «monde russe» dans des territoires étrangers ne sont que du cinéma destiné à épater un public intérieur captif de sa machine de propagande et enclin à croire à ses fantasmes de retour à une grandeur impériale passée.

Le tout est de savoir si Poutine croit à sa propre rhétorique –et s’il pourrait, dans un moment de désespoir, passer à l’acte. Ce n’est que dans ce sens, et seulement dans ce sens, que la nouvelle doctrine du président russe devrait susciter une certaine inquiétude.

Slate
Vladimir Poutine, leader diminué d’un pays diminué. | Valery Sharifulin / Sputnik / AFP

Dimanche 18/9, 21h50

– J’ai un peu décroché de l’actualité, là…

– Depuis combien de temps ?

– Un mois…

– Eh bien, les UKR ont foutu une branlée aux RUS, en dessous de Kharkiv, la grosse ville la plus à l’est. Les Russes sont partis en courant, en laissant des charniers, des lieux de tortures et des kilotonnes de matos. Au sud, les UKR poussent les RUS contre le fleuve, les ponts sont coupés, les RUS vont manquer de tout. Poutine comptait sur des soutiens en Asie, mais la Chine et l’Inde ont juste besoin que le délire de Poutine ne les emmerde pas trop. Ca commence à tousser en Russie. Poutine est en train de perdre. On se demande en combien de temps et à quel prix.

– Tu as vu ce qui s’est passé à Callac [à une demi-heure de route] ?

– Heu…

– La ville a en tête d’ouvrir un centre d’hébergement pour des réfugiés ; le fan-club de Zemour [ça s’écrit comme ça ?] a rappliqué de toute la France, les flics ont fait tampon pour éviter la castagne avec un groupe d’anti-fachos… C’est dingue !

Echange après le concert à Kerprovost

Callac est quadrillée. De très nombreux barrages de gendarmerie filtrent, ce samedi matin, les accès à cette petite ville de 2 300 habitants, reculée dans les terres du Centre-Bretagne, entre Guingamp et Carhaix. Une compagnie de CRS s’est aussi déployée dans les rues du modeste centre-ville, pour garantir la séparation entre les deux rassemblements prévus : le premier devant la mairie, organisé par le parti Reconquête, pour protester contre un projet d’accueil de réfugiés baptisé Horizon. Le second, sur la place principale toute proche, pour soutenir le projet et faire le nombre face à l’extrême droite.

Libération
France, Bretagne, Côtes d'Armor, Callac, 17 septembre 2022, Rassemblement des organisations de gauche, des antifas, des ONG, des syndicats pour s’opposer à la manif organisée par Reconquête contre le projet Horizon qui doit accueillir des migrants à Callac, Habitante de Callac et forces de l’ordre.

C’est le grand projet de la commune de Callac : sur les 10 années à venir, le projet Horizon doit permettre l’accueil de réfugiés sur la commune tout en rénovant plusieurs friches. Une réunion publique a eu lieu le 14 avril dernier, pour présenter l’ambition d’Horizon, avec les représentants du fonds de dotation Merci, qui porte ce projet aux côtés de la municipalité.

Le maire, Jean-Yves Rolland, a indiqué qu’a la suite de cette réunion publique, la mairie a reçu, durant le mois de mai, des mails malveillants pour tenter d’intimider les élus. « Il était écrit qu’ils brûleraient ou feraient exploser nos domiciles. Dans un des messages étaient indiqués nos adresses et numéros de téléphone. C’était des menaces de mort ». Jean-Yves Rolland a déposé plainte à titre personnel et en tant que maire.

Le Télégramme
La rénovation et l'aménagement du quartier Saint laurent sont entre-autres au programme du projet « Horizon »

– Alors comment s’est passée la première semaine de Vlad ?

– Bien apparemment ; il ne comprenait pas qu’en 4 jours, il avait fait ses 35 heures ; il voulait travailler aussi le vendredi.

Échange avant le concert à Kerprovost, à propos de l’embauche (on ne peut plus légale) d’un réfugié ukrainien dans une entreprise du bâtiment qui ne trouvait personne depuis un moment

Dimanche 18/9, 13h40

Ambassade de l’Empire de Russie en France, Twitter

Dimanche 18/9, 13h35

Concert ce soir à Kerprovost, 17h.

Boudmo !, capture d’écran

Dimanche 18/9, 13h30

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Dimanche 18/9, 12h40

Les forces russes continuent de mener des opérations offensives inutiles autour de la ville de Donetsk et de Bakhmut au lieu de se concentrer sur la défense contre les contre-offensives ukrainiennes qui continuent de progresser.

Les troupes russes continuent d’attaquer Bakhmut et divers villages près de la ville de Donetsk, d’une importance émotionnelle pour les résidents pro-guerre de la République populaire de Donetsk (DNR), mais de peu d’autre importance.

ISW, point du 17 septembre, traduction automatique

Dimanche 18/9, 12h40

L’Allemagne a renoncé au nuc après Fukushima. « Prétexte, 0 mort » diront sans doute les fissiophiles.

Fukushima, chronique d’un accident sans fin, Galic/Vidal, Glénat
[les 5 premiers jours vus de l’intérieur de la centrale]

Dimanche 18/9, 12h25

Le Kazakhstan essaie de s’éloigner de son allié toxique, la Russie.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a peut-être pas changé l’ordre mondial mondial, mais elle a certainement changé la géopolitique de l’Asie. Avant la guerre, si la Biélorussie était l’allié le plus proche de la Russie à l’ouest et de la Chine à l’est, le Kazakhstan était incontestablement son plus grand allié au sud. Contrairement à la Biélorussie ou à la Chine, cependant, le Kazakhstan ne cherche pas d’opportunités supplémentaires dans ses relations avec la Russie, mais tente plutôt de démanteler discrètement une alliance qu’il n’a jamais vraiment voulue sans provoquer la colère de Moscou. Le président chinois Xi Jinping choisissant le Kazakhstan pour son premier voyage à l’étranger depuis janvier 2020 et promettant de soutenir le Kazakhstan dans la « sauvegarde de l’indépendance nationale, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale », offre une occasion en or de poursuivre cet objectif.

Pas un seul responsable au Kazakhstan n’a exprimé son soutien à Moscou depuis son invasion de l’Ukraine en février, pas même pour exprimer une compréhension (comme celle de la Chine ) des « préoccupations raisonnables en matière de sécurité » de la Russie. Au lieu de cela, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a ouvertement refusé de soutenir la Russie. Le Kazakhstan n’a pas reconnu les républiques autoproclamées de la région ukrainienne du Donbass et n’aide pas la Russie à contourner les sanctions économiques. Sur le plan intérieur, le Kazakhstan a combattu tout signe de soutien à la guerre du président russe Vladimir Poutine contre l’Ukraine au sein de la société kazakhe en interdisant les symboles de propagande militaire russe et en annulant le défilé du jour de la Victoire du 9 mai. […]

Foreign Policy, traduction automatique

Dimanche 18/9, 12h15

Poutine rentre les mains vides de Samarcande

[…] De l’aveu même de Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping lui a exprimé en coulisses ses « préoccupations ». En séance plénière, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan l’a appelé à mettre fin au conflit « au plus vite ». Shavkat Mirziyoyev, le président ouzbèque hôte du sommet et en pleine « perestroïka » dans son pays, n’a cessé de promouvoir les mérites du « dialogue ». Quant à Kassym-Jomart Tokayev, à la tête du Kazakhstan, ex-république soviétique dépendante du grand frère russe, il a publiquement insisté sur l’importance du respect de « l’intégrité territoriale ». Les autres dirigeants ont simplement évoqué « la crise ukrainienne », prudente formulation pour ne pas irriter Vladimir Poutine tout en signifiant une prise de distance bien embarrassante pour le Kremlin.

Puis le coup de tonnerre est venu de Narendra Modi. Devant la presse au début de leur rencontre bilatérale, le Premier ministre indien a lancé à Vladimir Poutine : « je sais que l’heure n’est pas à la guerre ». Début de désaveu ou simple appel à la négociation comme l’a ensuite expliqué le ministre indien des affaires étrangères lors d’un briefing ? « Habile bémol ministériel pour protéger les enjeux économiques. Mais c’est bel et bien la première fois que Modi, sans doute sous pression des Etats-Unis, ose une telle rebuffade face à Poutine, condamnant de facto sa guerre », confie aux Echos un membre de la délégation indienne.

Les Echos, Dos au mur, Poutine rentre les mains vides de Samarcande

Dimanche 18/9, 3h30

Héhé… Amis de la chimie de haut vol…

[…] L’injection d’aérosols stratosphériques est une intervention climatique prospective qui viserait à réduire les températures de surface moyennes mondiales en détournant de la Terre une très petite fraction de la lumière solaire entrante. Cette injection est une intervention climatique controversée et non testée qui pourrait entraîner des impacts indésirables, et n’est pas proposée comme substitut à la réduction des émissions ou à l’adaptation.

[…] Néanmoins, il existe des limites pratiques à la hauteur à laquelle les aérosols peuvent être déployés dans l’atmosphère. Récemment, une équipe de chercheurs menée par Wake Smith de l’Université de Yale, a évalué la sécurité et la rentabilité du déploiement à une altitude de 25 km, qui serait la plus efficace, mais aussi l’altitude pour laquelle les coûts et les risques sont accrus.

[…] Concrètement, les injections de particules (13 millions de tonnes nécessaires) seraient effectuées de façon saisonnière pendant les longues journées du printemps local et du début de l’été. La même flotte de jets pourrait desservir les deux hémisphères.

[…] Ce plan fait débat chez les scientifiques. En effet, dans une interview donnée à SkyNews, l’auteur principal a estimé que pour entraîner un véritable ralentissement de la fonte des glaces et du réchauffement climatique, il faudrait environ 175 000 vols d’avions et de drones espions de haut vol chaque année.

Néanmoins, ces jets libéreraient eux-mêmes de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, amenant les gaz à effets de serre à des altitudes où leur présence est la plus nocive pour le climat. Wake Smith souligne : « Il y a une appréhension répandue et raisonnable à propos du déploiement d’aérosols pour refroidir la planète, mais si l’équation risque/bénéfice devait porter ses fruits n’importe où, ce serait aux pôles ».

Trust my Science
SkyNews - Des ravitailleurs militaires, comme ce TU-95 russe, seraient utilisés pour libérer un nuage de particules microscopiques de dioxyde de soufre à une altitude de 43 000 pieds. (traduction Deepl)

Dimanche 18/9, 3h15

Après la France avec l’Algérie (entre autres).

[…] Lorsque la parlementaire australienne indigène nouvellement élue Lidia Thorpe a prêté serment le mois dernier, elle a levé le poing au-dessus de sa tête en signe de protestation et a qualifié la reine Elizabeth II de « reine colonisatrice ».

[…] L’avènement du roi Charles intervient au milieu d’une montée de l’anticolonialisme alimentée par une prise de conscience croissante des atrocités historiques et une plus grande reconnaissance de la culture et des connaissances autochtones.

« Il y a une prise de conscience populaire croissante autour des injustices dans le monde, de ce qui est commis au nom de sa propre nation pour l’exploitation des peuples autochtones », a déclaré Veldon Coburn, professeur autochtone Anishinaabe à l’Université d’Ottawa, Canada.

« Se chevauchant presque avec le règne de la reine Elizabeth, à partir des années 1950, vous voyez également émerger des mouvements de résistance. »

Les appels se multiplient dans certains pays des Caraïbes pour des paiements de réparation et des excuses pour l’esclavage, tandis que les dirigeants autochtones canadiens veulent que la monarchie agisse sur une série d’injustices historiques.

[…] « Peut-être que le roi Charles pourrait intervenir … pour corriger ces torts historiques qui ont eu un impact sur les peuples autochtones dans le monde », a-t-elle déclaré.

« Il a les yeux du monde en ce moment. Quel ton va-t-il envoyer dans son règne de roi? »

Reuters, traduction automatique
La parlementaire australienne autochtone Lidia Thorpe lève le poing lors de sa cérémonie de prestation de serment dans la chambre du Sénat au Parlement à Canberra, Australie, le 1er août 2022. AAP Image/Lukas Coch via REUTERS

Dimanche 18/9, 3h00

L’Ukraine insiste beaucoup sur le fait qu’il y aura une justice, que la justice s’appliquera, que les coupables d’exactions seront jugées.


Dimanche 18/9, 1h25

Se changer les idées.

L'île aux blaireaux, dérushage des pièges vidéo semaine 37, capture d'écran

Dimanche 18/9, 1h00

A un moment, on a vu qu’ils s’annonçaient un peu moins neutres, les Suisses.

SwissMFA, Twitter

Des commentaires réclament des transferts d’armes suisses.

Selon les données douanières, plus de 3 tonnes d’or – d’une valeur d’environ 200 millions de dollars – ont été importées de Russie en Suisse le mois dernier. Le secteur a fait l’objet de nombreuses spéculations, notamment après que l’association des raffineurs suisses a déclaré que ses membres n’avaient pas importé le métal.

[…] L’or russe est devenu tabou en Occident suite à l’invasion de l’Ukraine par le pays, même si les autorités du marché ont explicitement déclaré que les lingots frappés avant la guerre pouvaient toujours être échangés. Les raffineurs suisses – qui dominent l’industrie – peuvent toujours importer légalement de l’or de Russie, selon l’administration des douanes, bien que la plupart aient dit qu’ils ne le feraient pas.

« Toutes les barres produites par les raffineries russes après le 7 mars 2022 ne peuvent plus être commercialisées en Suisse », selon le communiqué. « Les barres produites par les raffineries russes avant le 7 mars 2022 peuvent continuer à être commercialisées. »

Bloomberg, importation d’or russe, traduction automatique et Deepl

Dimanche 18/9, 0h45

Comment les Ukrainiens ont-ils réussi à se faire entendre ?

Comment a-t-on réussi à les entendre ?

Leur niaque, la proximité, internet ?

Illia Ponomarenko, Twitter, traduction automatique

Samedi 17/9, 23h00

Petite voix : « Est-ce qu’elles fonctionneraient ? »

Les généraux sensés disent qu’il n’existe pas d’armes nucléaires « tactiques ». Il n’y a que des armes nucléaires. Les armes « tactiques » russes qui pourraient frapper l’Ukraine sont « livrées » par des missiles de croisière tirés depuis des sous-marins et des navires, ou depuis des lanceurs de missiles basés à terre. (Puisque nous parlons d’euphémismes, quel bel euphémisme que de dire « livrées ». Il fait ressembler les armes de destruction massive à des pizzas).

Les bombes qu’ils transportent ont une puissance destructrice d’environ 10 kilotonnes. Pour comprendre la dévastation que 10 kilotonnes peuvent causer, il faut savoir que la bombe atomique larguée sur Hiroshima avait une puissance de 15 kilotonnes. Elle a tué environ 70 000 personnes, en a blessé 70 000 autres et a rasé la ville sur 12 kilomètres carrés autour du lieu de l’explosion.

À notre époque, l’explosion qui a détruit une grande partie du centre de Beyrouth en 2020 avait une puissance inférieure à 1 kilotonne. Elle a tout de même arraché le revêtement des bâtiments à ossature métallique et laissé 300 000 personnes sans abri. Il n’y a rien de délicat avec les armes tactiques.

[…] Les meilleurs analystes de la guerre en Ukraine sont convaincus qu’il fanfaronne. Dans une interview accordée à l’Economist cette semaine, le général américain à la retraite Wesley Clark a expliqué que faire exploser une bombe serait militairement inutile. Les Ukrainiens diraient-ils « oh mon Dieu, ils ont lâché une arme nucléaire sur Izyum… OK, rendons-nous » ? Non, ils ne se rendront pas et Poutine le sait ».

[…] Poutine voit-il une différence rationnelle entre ses intérêts et ceux de la Russie ? Il n’y a aucune raison de penser que oui. La menace existentielle pour son autocratie que pourrait représenter une défaite en Ukraine lui apparaît sûrement comme une menace existentielle pour la Russie elle-même. Le tsar ne peut pas séparer les deux.

Dans ces circonstances, nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’un retour de la terreur nucléaire.

[…] nous vivons avec la faible possibilité d’un Hiroshima européen. Les insouciants n’y pensent pas. Les décideurs politiques, qui doivent y réfléchir, estiment qu’ils ne peuvent plus rien faire pour l’éviter.

The Spectator, traduction Deepl

Samedi 17/9, 22h35


Samedi 17/9, 21h25

La minute de l’avocat.

Collectifission, Twitter, traduction automatique

Samedi 17/9, 21h15

Front sud, sous occupation russe.

War Monitor, Twitter, 21h24, traduction automatique
War Monitor, Twitter, 20h34, traduction automatique

Samedi 17/9, 18h45

J’ai lu des commentaires pro-russes.

Il se trouve que je m’apprêtais à citer un truc officiel russe épinglé sur Twitter. La citation, au second degré, était dans le ton des détails qui m’intéressent. « Si la Russie entre dans une vraie guerre, alors Kyiv prendra fin dans les plus brefs délais », dixit l’ambassadeur russe en Suède. Personne ne dit ça au premier degré dans mon système narratif.

Finalement, je vois que le responsable du tweet se présente comme un « souverainiste » (je ne sais pas ce que c’est) et qu’il ne peut pas citer Zelenski sans y mettre une injure. J’ai passé un peu de temps à lire ses publications et les commentaires affiliés.

En gros, ce sont les mêmes news, le même genre de vidéo de terrain, sauf que les amorces tricotent autour de (exemples) :

  • s’il faut citer l’Ukraine, c’est le binome Kyiv-OTAN ;
  • les Russes n’ont pas courru, non, ils préparent une nasse, un piège ;
  • les blindés allemands arborent la même croix que pendant la Deuxième guerre mondiale ;
  • les antivax sont martyrisés en France (entre parenthèses) ;
  • les Américains viennent de mettre en garde Poutine contre l’usage d’armes chimiques ou nuc : c’est pour qu’ils puissent en user eux-mêmes et accuser Vladimir ;
  • une version avec deux hommes en Roméo et Juliette dans un spectacle de danse et la France part en couilles ;
  • les soldats ukrainiens sont les « miliciens du régime de Kyiv » ; ils se plaignent de « manger des ragouts infects » ;
  • entre parenthèses, les véhicules électriques, c’est n’importe quoi !
  • alerte à Zaporijia : les terroristes ukrainiens ont ouvert le feu sur la centrale
  • urgent, des documents prouvent que la crise énergétique, le conflit en Ukraine et les sanctions contre la Russie ont été dictés par Washington et l’Europe (tiens bon, Vladimir)
  • la propagande onusienne croise des discours de Maduro (Vénézuela), Medvedev ne rigole pas, les eurodéputés sont des croutes
  • l’ampleur de la capacité russe : notre armée vient d’infliger « quelques coups sensibles, nous considérons cela comme un avertissement », citation de Poutine ; « si la Russie entre dans une vraie guerre, alors Kyiv prendra fin dans les plus brefs délais », la citation de l’ambassadeur russe en Suède qui nous vaut cet épisode.

Au bout d’une heure de ce cinéma, plusieurs choses :

  • si je n’avais pas fréquenté l’Ukraine pendant quinze ans, sans doute n’aurais-je pas la même façon de voir :
    • le Kremlin serait piloté par des verreux,
    • le complexe militaro-indus américain se frotterait les mains,
    • les Anglais rejoueraient Churchil pour exister à l’international,
    • la Pologne deviendrait une nation de droite surarmée,
    • les soldats RUS me feraient pitié, les soldats UKR joueraient aux drones,
    • sans les tours de scotch aux bras, faire la différence entre un RUS et un UKR ne serait pas évident,
    • et tout ce cirque, in fine, nous pousserait à davantage de nuc ;
  • comme j’ai fréquenté l’Ukraine et des gens d’Ukraine, je les aime ; ça ne dissout pas le reste, ça le pousse dans un coin pour bien laisser la place à la vérité qui coïncide avec mon expérience ;
  • consulter une vérité différente, un récit à ce point opposé, est troublant :
    • oui, ma vérité est un récit, il y en a d’autres,
    • se peut-il que l’autre vérité soit plus proche de l’avenir ?
    • la simultanéïté de narratifs aussi différents (j’en avais pris conscience durant la pandémie) est-elle compatible avec nos systèmes démocratiques molassons ?
  • ensuite il faut réaccorder le cerveau analytique avec les sentiments
  • et recharger le bon doc.

Poutine a tripé dans sa tête / il a passé la frontière en tirant partout / pour renverser le gouvernement ukrainien / c’est vrai qu’en Crimée, ça s’était bien passé / et c’est parti en couilles.

Base du narratif sur Radio-Tchernobyl

Et c’est tout.

On peut détailler.

Le président Poutine, régulièrement mandaté par la population de la Fédération de Russie, a déclenché une opération militaire ouverte de trois jours a priori visant à décapiter le gouvernement d’une démocratie voisine. Un coup d’état.

Son armée a dû entrer dans une réalité qu’elle ne connaissait pas et ça ne s’est pas bien passé. Depuis, elle fait ce qu’elle sait faire : démolir la vie sans trop faire le tri.

Quant au complexe militaro-indus américain, je suis content qu’il confie ses jouets de précision (mon côté tech) à des gars sympas.

Glasnost Gone, Twitter [Trois paires de rails parallèles interrompus par une frappe UKR]

Samedi 17/9, 18h15

Baba i Kit, Facebook

Samedi 17/9, 18h05

Eléments de langage.

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Samedi 17/9, 18h00

Bonne nouvelle.

War Monitor, Twitter, traduction automatique

Samedi 17/9, 17h45

Un fil de plus pour tenir Zapo. Flèche vers le haut.

Avec la reconnexion de la ligne principale [de 750 kV] hier après-midi, les trois lignes électriques de secours sont à nouveau mises en réserve.

Les trois autres principales lignes électriques externes de 750 kV qui ont été perdues plus tôt pendant le conflit sont toujours en panne.

Tous les six réacteurs du ZNPP sont en état d’arrêt à froid, mais ils ont encore besoin d’énergie pour maintenir les fonctions de sûreté nécessaires.

Depuis le 5 septembre, la centrale ne fournit plus d’électricité aux ménages, usines et autres qui en dépendent pour leurs besoins.

AIEA, point du 17 septembre, traduction automatique

Pas de nouvelle du projet de zone de sécurité. Mais on n’entend plus parler d’explosions dans le périmètre ou aux environs du site.

Pour aider à stabiliser la situation, le Directeur général a engagé des consultations avec les parties concernées en vue de la création urgente d’une zone de sûreté et de sécurité nucléaire à la ZNPP. Plus tôt ce mois-ci, il a établi une présence continue de l’AIEA au ZNPP après avoir dirigé une équipe d’experts sur le site.

Op. Cit.

Samedi 17/9, 13h35

Glasnost Gone, Twitter, CBS News, traduction automatique

Samedi 17/9, 13h30

De passage.

Mariana Betsa, Twitter
« Nous, soldats ukrainiens, avons utilisé votre appartement, nous devions vivre quelque part, désolé pour le désordre, tout est en place, nous avons nourri le chien et les chats. Le chien est un véritable garde du corps. « Opération de libération de Balakliya ». 07.09.22 (traduction automatique)

Samedi 17/9, 0h10

J’ai cherché une synthèse toute faite des pays intéressés par l’installation de réacteurs nuc modulaires (SMR), mais je n’ai rien trouvé de récent. A suivre.

[En Roumanie,] l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a mené sa toute première mission SEED (Site and External Events Design) pour examiner la sélection d’un site pour un petit réacteur modulaire (SMR). La mission de trois jours en Roumanie a été menée le mois dernier à la demande de Nuclearelectrica.

World Nuclear News, traduction automatique

Vendredi 16/9, 23h45

Deux travailleurs se tiennent sur un site d'inhumation de masse contenant environ 440 corps retrouvés à Izium libéré, dans l'oblast de Kharkiv, le 16 septembre 2022. (Kostyantyn Chernichkin/The Kyiv Independent). Traduction automatique

Fosses communes en Ukraine : « 99 % des corps exhumés présentaient des signes de mort violente », annonce un gouverneur régional

Oleh Synehoubov, le gouverneur régional de Kharkiv, a déclaré dans la soirée que « 99 % » des corps exhumés ce vendredi à Izioum, ville de l’est de l’Ukraine récemment reprise aux Russes, « présentaient des signes de mort violente ».

« Il y a plusieurs corps avec les mains liées derrière le dos, et une personne est enterrée avec une corde autour du cou. De toute évidence, ces personnes ont été torturées et exécutées », a affirmé M. Synehoubov sur Telegram, accompagnant son message de photos des centaines de tombes retrouvées près d’Izioum. Selon lui, « 450 corps de civils portant des traces de mort violente et de torture ont été enterrés » sur ce site découvert par les autorités ukrainiennes.

Le Monde

Vendredi 16/9, 23h13

Pendant ce temps, dans l’orbite de Moscou.

Arménie-Azerbaïdjan

Malgré les revendications d’un cessez-le-feu, les combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie se sont poursuivis mercredi, un jour après la mort de près de 100 soldats dans des affrontements, selon les ministères de la Défense azerbaïdjanais et arménien.

La Russie a suggéré qu’elle avait négocié un cessez-le-feu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans un communiqué mardi, mais cela s’est avéré de courte durée. Le cessez-le-feu négocié par la Russie a été « presque immédiatement rompu », selon le coordinateur du Conseil de sécurité nationale des États-Unis pour les communications stratégiques, John Kirby.

CNN, traduction automatique
Philips P. Obrien, Twitter, traduction automatique

La visite de Pelosi signifiera beaucoup pour la communauté arméno-américaine, qui a appelé à une plus grande concentration politique sur la crise. « L’Arménie n’a pas reçu le genre d’attention que l’Ukraine a reçue, et cela mettra en lumière un pays [l’Azerbaïdjan] traversant une frontière internationale en violation du droit international », a déclaré Anthony Barsamian, coprésident de l’Assemblée arménienne d’Amérique.

Politico, traduction automatique, à propos d’un voyage de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, annoncé pour ce week-end, traduction automatique

Tadjikistan-Kirghizistan

Le Kirghizistan a annoncé, vendredi 16 septembre, un cessez-le-feu avec le Tadjikistan après des affrontements à la frontière entre ces deux pays d’Asie centrale, les deux parties s’accusant toutefois dans l’après-midi de violations mutuelles de cette trêve.

Le Monde
War Monitor, Twitter, traduction automatique

Vendredi 16/9, 23h00

Livraison à Zapo. Flèche vers le haut.

Aujourd’hui, 16 septembre 2022, un convoi de 25 camions de SE « NAEK » Energoatom », ayant passé des points de contrôle ennemis, a atteint Energodar. L’entreprise a assuré la livraison des pièces de rechange nécessaires de toute urgence pour la réparation des lignes électriques endommagées et des groupes électrogènes de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, qui continue d’être terrorisée par les occupants russes.

Par ailleurs, la fourniture […] de réactifs chimiques nécessaires au fonctionnement de la ZNPP a été renouvelée et, surtout, des approvisionnements supplémentaires en carburant ont été livrés pour assurer le fonctionnement des groupes électrogènes diesel en cas de panne de la centrale.

Energoatom, Telegram, 19h11, traduction automatique

Vendredi 16/9, 19h10

Ogun Ferraille.

Praise the Steph, Twitter

Vendredi 16/9, 19h00

Le (mauvais) rêve se réalise ?

Le Monde, 18h06 & 18h12

Vendredi 16/9, 17h05

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Vendredi 16/9, 17h00

Pas le moment de faire la guerre (sauf dans tes rêves éventuellement et du moment que ça ne concerne que ton oreiller).

SAMARKAND, Ouzbékistan, 16 septembre (Reuters) – Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré vendredi au président russe Vladimir Poutine que ce n’était pas le moment de faire la guerre, attaquant directement le chef du Kremlin en public à propos du conflit qui dure depuis près de sept mois en Ukraine.

Enfermé dans une confrontation avec l’Occident à propos de la guerre, Poutine a répété à plusieurs reprises que la Russie n’était pas isolée car elle pouvait regarder vers l’est les grandes puissances asiatiques telles que la Chine et l’Inde. Mais lors d’un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), les inquiétudes ont éclaté au grand jour.

« Je sais que l’ère d’aujourd’hui n’est pas une ère de guerre, et je vous en ai parlé au téléphone », a déclaré Modi à Poutine lors d’une réunion télévisée dans l’ancienne ville ouzbèke de Samarcande.

Reuters, traduction automatique
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi assistent à une réunion en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarkand, en Ouzbékistan, le 16 septembre 2022. Spoutnik/Alexandrur Demyanchuk/Pool via REUTERS. Traduction automatique

Vendredi 16/9, 16h30

C’est en cours pour l’Espagne.

Il ne manque donc la ratification que de cinq membres de l’OTAN (la Turquie, la Slovaquie, l’Espagne, le Portugal et la Hongrie) sur trente [pour accepter la Suède et la Finlande dans l’OTAN].

Le Monde

Vendredi 16/9, 14h50

Une maison et deux esclaves (dans tes rêves).

Nous entrons dans Verbivka, qui se trouve à quelques kilomètres de Balakliya. […] J’aborde les villageois avec une question : comment avez-vous vécu ces six mois sous l’occupation ?

« Nos vies étaient très dures. Tous ceux qui étaient ici travaillaient sous les balles dans les jardins. On nous a même dit que nous avions des ‘femmes kamikazes’ : on leur tire dessus, et elles jardinent encore. Avoir des patates et ne pas en mourir faim », se plaint Olha, 62 ans.

Nadiya Vasylivna, 70 ans, se souvient que pendant six mois, les villageois n’ont pas touché de pensions et que le jardin était souvent la seule source de nourriture : « Pendant six mois, nous avons dormi dans des sous-sols sans nous déshabiller, en pulls et vestes, [à cause des bombardements]. Ce n’était pas une vie, mais un supplice ».

Je demande comment les Russes ont traité les villageois. Nadiya, 72 ans, parle de manière fragmentaire et fond souvent en larmes : « […] nous leur avons demandé : Qu’est-ce que vous faites ici ?’ Et il dit: « Poutine nous a promis une maison et deux esclaves chacun ». J’aimerais que sa mère le noie dans les fonts baptismaux, ce Poutine – quelque chose ne va pas avec sa tête. »

[…] Même les conditions rurales faisaient parfois l’envie des Russes. « Ils nous ont demandé : ‘Est-ce une ville ?’ Vous [avez] de l’eau et des toilettes à l’intérieur de la maison, comme dans les villes », se souvient Natalia Vasylivna. « Ils ont dit ‘nous amènerons nos familles ici’. »

[…] « Depuis le 24 février jusqu’à présent, nous n’avons pas eu un seul jour de congé. Nous avons travaillé 24 heures sur 24, dormi dès que nous le pouvions. Il manquait toujours quelque chose. Notre chirurgien opérait à la lueur des bougies, cousait et soignait les plaies », admet Larysa [une soignante] à la fin de la conversation.

Hromadske, par Oleksandr Khomenko, traduction automatique

Vendredi 16/9, 13h40

Cartoon Movement, Jean-Michel Delambre

Vendredi 16/9, 11h15

Petit résumé à quelques jours de l’automne.

Olga est toujours dans les Ardennes françaises et me prépare une autorisation de vacances. Pacha, à la frontière hongroise, prêt à couper toute tentative d’Orban de rallier Moscou, devrait changer d’air dans quelques temps. Les parents d’Olga ont mangé des sushis hier pour l’anniversaire d’une petite de 11 ans, après les dernières arrivées sur Kriviy Rih. On dit « arrivée » pour missile.

L’OMS annonce la fin de la pandémie de Covid, mais une recudescence de cas est signalée qui pourrait annoncer une huitième vague. Le virus en veut à Poutine de lui avoir volé la vedette. Poutine s’en fout, il vide les prisons (petite baisse de charges publiques) pour repiquer de l’ADN russe en terre ukrainienne, car les graines se servent de leurs pattes pour retourner chez maman. Un ou deux coins de la Fédération jouent aux opérations spéciales.

L’Europe soutient l’Ukraine, mais l’extrême droite n’est pas contente, et d’autres démocrates de grande valeur. Le prix du kilowatt électrique flambe, l’argent public déploie des rideaux de pluie devant chaque foyer. Je n’ai pas compris où va l’argent de ces formidables hausses des prix sur l’énergie.

Les fissiophiles protègent de leurs doigts pré-engourdis par le prochain hiver quelques bougies commémoratives devant Fessenheim et n’aiment pas Macron, piètre soudeur, qui n’a pas réparé l’excellence française. Le parc nuc est à mi-temps. Le charbon recharbonne, les glaciers fondent.

La Chine a dit un truc à la Russie, le Pape a dit un truc au monde, l’AIEA a redit quelque chose à propos de Zaporijia, centrale nuc tenue par trois fils électriques. L’armée russe fournit plus de blindés aux Ukrainiens que l’Allemagne.

Les chasseurs lâchent les faisans. Il est temps de ramasser les pommes.

Restez connectés.

Jetée dans la nature sauvage, une poule faisane
nous a demandé hier soir l’asile politique.
Je lui suggère de larguer des grenades.

Vendredi 16/9, 10h40

L’armée ukrainienne peut-être en difficulté sur le Dnipro.

Ambassade de l’Empire de Russie en France, Twitter,

Vendredi 16/9, 10h30

Frontière tadjiko-kirghize.

Radio Free Europe, Twitter, traduction automatique

Le Kirghizistan et le Tadjikistan, qui abritent tous les deux des bases militaires russes, se querellent régulièrement pour des questions frontalières. Mais la guerre en Ukraine semble avoir libéré les velléités bellicistes des deux pays, comme le note l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) dans son dernier rapport. La faute, là encore, à la mauvaise gestion des troupes russes par le Kremlin.

Ce dernier « a presque certainement drainé une grande partie des forces initialement stationnées dans les bases russes des anciens Etats soviétiques, (…) ce qui a probablement affaibli l’influence russe dans ces Etats », notent les experts de l’ISW.

Le Monde, 12h00, [Edit]

Vendredi 16/9, 9h40

Moralités du moment.

Nexta, Twitter
Le #ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de "profondément immorale" la décision des #autorités britanniques de ne pas inviter la partie russe aux funérailles de la #Reine #Elizabeth II.

Le pape François a déclaré jeudi qu’il était moralement légitime que les nations fournissent des armes à l’Ukraine pour aider le pays à se défendre contre l’agression russe.

Reuters, traduction Deepl
Snakier, Twitter, The Young Pope

Vendredi 16/9, 0h20

Ça se calme entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Eh ben, tant mieux.


Jeudi 15/9, 21h15

J’espère que ça ravigote le personnel de la centrale et les riverains.

Le conseil des gouverneurs de 35 pays de l’organe de surveillance nucléaire de l’ONU a adopté jeudi une résolution exigeant que la Russie mette fin à son occupation de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia en Ukraine.

[…] Le texte, qui dit que le conseil appelle la Russie à « cesser immédiatement toutes les actions contre et à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya et à toute autre installation nucléaire en Ukraine« , a été adopté avec 26 voix pour, deux contre et sept abstentions […] La Russie et la Chine sont les pays qui ont voté contre tandis que l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Burundi, le Vietnam, l’Inde et le Pakistan se sont abstenus, ont indiqué les diplomates.

Reuters, traduction automatique

Jeudi 15/9, 21h00


Jeudi 15/9, 20h30

Fait référence à une déclaration américaine d’hier à propos de 300 millions de dollars distribués par Moscou à des partis politiques étrangers pour leur filer le coup de pouce. Probablement des méthodes à des années-lumière de l’éthique américaine (et c’est pas bien de cafter), mais dans le moment, si ça peut rendre service.

Cédric Mas, Twitter, évoquant le risque que la prochaine Première ministre italienne soit d’extrême-droite
Le gouvernement italien a demandé à Washington de fournir les noms des hommes politiques qui auraient reçu des fonds de Moscou.

L’Italie fait évidemment figure de cible privilégiée de Moscou à quelques jours d’importantes élections. Sa classe politique s’est toujours montrée peu enthousiaste à mettre en oeuvre des sanctions contre la Russie et le pays a été dirigé de 2018 à 2019 par une coalition formée par le M5S et la Ligue. Le premier parti a pris des positions accommodantes avec le régime de Vladimir Poutine pour lequel le deuxième n’a jamais caché sa profonde admiration.

Les Echos, [edit du 16/9]

Jeudi 15/9, 20h15

Allez, c’est soirée blindés et tout de suite, un point de vue rafraîchissant.

Cédric Mas, Twitter

Ça fait penser à ces mails écrits avec les pieds qui vous annoncent que votre compte est désactivé à moins de vous connecter vite fait.

Quelqu’un a publié dans la foulée la photo originale du char de gauche et quelqu’un a ajouté : « il y en a un qui a laissé le canon dépasser… pour pouvoir respirer ».

Héhé.


Jeudi 15/9, 20h05

Éternelle érection vaine.

Glasnost Gone, Twitter

Jeudi 15/9, 19h55

Donc, oui, si on pouvait échanger Orban contre Zelenski, l’Europe s’en porterait mieux et ma gamine serait contente. C’est important que les personnes qui se coltineront nos conneries trouvent un peu de confiance et d’espoir dans des conduites qui leur semblent correctes.

AFP, Twitter
Philips P. Obrien, Twitter, traduction automatique

Jeudi 15/9, 19h55

Moi, j’aimerais bien un président comme ça.

Maya, 11 ans 1/2, à propos de Zelenski

Jeudi 15/9, 8h10

Pas de nouvelles de Zapo.

Si c’est ce que l’on attend habituellement d’une centrale nuc, là, on se sait pas trop. Je me dis que ça va aller.


Jeudi 15/9, 0h35

Un texte en français sur la situation en Géorgie.

[…] Dans l’après-midi étouffant, les mamans et leurs enfants aiment habituellement se détendre à l’ombre et profiter de la fraîcheur du jardin.

C’est exactement ce qui s’est passé hier : une jeune femme aux cheveux clairs est entrée avec ses deux enfants d’environ 10 et 12 ans. Elle portait des vêtements de luxe et, bien que je sois plutôt ignorant de la mode, difficile de ne pas en deviner le prix lorsque la marque est inscrite en grosses lettres sur le t-shirt. Elle a commandé une glace pour ses enfants et un café glacé pour elle-même, puis a demandé à la serveuse le mot de passe du Wi-Fi. […] Dans son anglais à l’accent géorgien, la serveuse lui a calmement répondu que c’était “StandwithUkraine” – “Aux côtés de l’Ukraine”.

En une seconde, la maman à l’air respectable s’est transformée en furie : elle a crié, hurlé et juré en russe – une langue que, malheureusement, je connais assez bien. Apparemment, parce qu’elle ne parlait pas russe, la serveuse n’a pas compris quel était le problème, ce que la femme disait ou ce qui l’avait mise en colère. Folle de rage, cette dernière criait que tout le monde la comprenait parfaitement mais refusait de lui parler en russe parce qu’ils étaient russophobes.

Après dix minutes de hurlements, le flot de jurons qu’elle débitait s’est tari, et elle est sortie du café en traînant ses enfants derrière elle, marmonnant plus d’insanités tout en s’éloignant. La glace à la fraise et au chocolat des enfants et son café glacé sont restés intacts sur la table. Très vite, trois ou quatre mouches se sont ruées dessus.

Ainsi vit la Géorgie pendant qu’une guerre sanglante fait rage en Ukraine.

Voxeurop, Davit Gabunia, L’impérialisme russe, ou la maladie chronique de la Géorgie

Mercredi 14/9, 23h20

Couac de récit.

Selon le plan initial de la Russie, une guerre longue et à grande échelle était hors de question. Après tout, cela signifierait que l’Ukraine est un ennemi puissant, et les Russes n’y croyaient pas. La défaite de la nation qu’ils ont qualifiée d' »inexistante » et de l’armée qu’ils ont qualifiée de « fausse » n’est pas seulement humiliante – c’est un désastre qui pourrait potentiellement conduire à un changement de régime ou même à l’effondrement de l’empire.

Et mentalité militaire.

[…] L’armée ukrainienne ne mène aucune « opération militaire spéciale » avec des objectifs politiques, stratégiques et même opérationnels peu clairs. Nous luttons pour l’existence de notre pays et de nos familles, et tout le pays le fait d’une manière ou d’une autre. Nous menons une guerre totale contre un ennemi existentiel.

[…] Il y aura plus de défaites et de mauvaises nouvelles nécessitant des explications. De nouveaux appels à punir la négligence criminelle des officiers de la bouche des blogueurs et propagandistes russes. Ils auront besoin de nouvelles victimes sur lesquelles les échecs seront imputés.

Que fera un officier de l’armée russe lorsqu’il réalisera qu’il pourrait devenir le prochain bouc émissaire ? En comprenant la culture organisationnelle d’une armée post-soviétique, nous pouvons dire que chaque officier de l’armée russe a peur de faire partie de mauvaises décisions, d’accusations d’erreurs de calcul, de négligence et d’erreurs.

Plus que tout, un soldat russe aura peur à un niveau ou à un autre de diriger des unités qui fuiront les troupes ukrainiennes. Ils auront peur de diriger les brigades et les groupes tactiques de bataillons que l’armée ukrainienne pourrait détruire. Ils auront peur de commander des navires qui couleront lorsqu’ils seront touchés par des missiles ukrainiens. Mais surtout, ils auront peur d’être un rouage du système qui pourrait être tenu pour responsable d’un nouvel échec.

[…] Par conséquent, l’objectif principal [des officiers] est de s’asseoir et de rentrer chez eux en toute sécurité. Lorsqu’un nombre écrasant de commandants adoptent cette approche, l’armée est assurée de perdre.

The Kyiv Independent, Andriy Zagorodnyuk est président du Centre des stratégies de défense. Il a été ministre ukrainien de la Défense en 2019-202, texte initialement publié en ukrainien par Ukrainska Pravda le 14 septembre, traduction automatique

Mercredi 14/9, 22h50

Papa Louka nous prépare du bois.

–  » Nous ne laisserons pas l’Europe geler, Semyonitch. Aidons nos frères. Peut-être qu’un jour ils nous aideront « , a déclaré Loukachenko à Teterin.

– Alexandrych, tu penses à tout le monde : à la fois à l’Europe et à la planète entière.

– Eh bien, mais comment … Nous sommes le centre de l’Europe, nous nous en vantons.

Dans la description de la vidéo, la chaîne Telegram « Pool of the First » [proche du service de presse d’Alexandre Loukachenko] a souligné que Loukachenko avait décidé de couper du bois de chauffage « à la veille d’événements internationaux à grande échelle ».

Zerkalo

Mercredi 14/9, 22h35

Un soldat ukrainiens croise deux gamins de 10-11 ans dans un village libéré :

– Comment ça s’est passé ?

– On a brûlé un char avec une grenade

– Vous avez brûlé un char avec une grenade que vous avez trouvé où ?

– Ben, y en avait partout ; on a bricolé avec un fil et l’essence et on a mis le feu au char. Et on a tué deux Russes.

Je suis fière d’eux, mais comment ça va changer leur vie ?

Et tu te souviens de cette mémé qui a tué un drone depuis sa fenêtre avec un bocal de cornichons !

Les policiers ont arrêté une collaborationiste, une femme de soixante ans peut-être ; depuis son fauteuil roulant, elle surveillait la route et transmettait des informations aux Russes. Les policiers étaient presque gênés : comment parler à une femme, âgée, handicapée et traitre ?

Les collabos fuient vers la Russie, mais les Russes n’en veulent pas.

Maman et Papa ont tout de suite compris que ce n’était pas une explosion de mine contrôlée, parce que tout le monde est au courant quand une explosion est prévue dans une mine. Il y a de l’eau dans certaines caves.
Les Russes ont déjà tout essayé : écoles, hôpitaux, usines, trains, transfos électriques, centrales nuc, maintenant le barrage à Kryvyi Rih.

Olga, par téléphone

Mercredi 14/9, 22h25

Quelqu’un a publié à propos d’un mouvement militaire en Georgie cette fois. Aucune idée de ce que ça vaut.

AceJaceu, Twitter, traduction automatique

Mercredi 14/9, 20h35

La centrale nuc arménienne est à une trentaine de bornes de la capitale. Elle s’appelle Metsamor.

Ben quoi, c’est pas comme ça que ça marche la guerre maintenant ?

Anonyme
Google Earth, capture d’écran

LiveUaMap a ouvert un live sur la situation.


Mercredi 14/9, 19h10

Le leadership russe est à nouveau attendu au tournant.

War Monitor, Twitter, traduction automatique

Le ministère de la défense arménien a affirmé mercredi matin que Bakou « avait repris ses attaques avec de l’artillerie, des mortiers et des armes de gros calibre dans les directions de Djermouk, Verin Chorja ». Pour sa part, le ministère de la défense azerbaïdjanais a déclaré mercredi que les forces arméniennes avaient violé le cessez-le-feu et « bombardé pendant la nuit nos positions dans les zones de Kelbajar et Latchine avec des mortiers et de l’artillerie ». Dans un communiqué distinct, Bakou a déclaré que les forces arméniennes tiraient notamment à l’obusier sur trois villages azerbaïdjanais. Le porte-parole de l’armée arménienne, Aram Torossian, a démenti mercredi ces accusations.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques rivales du Caucase, se sont affrontés lors de deux guerres au cours des trois dernières décennies pour le contrôle du Haut-Karabakh […] enclave majoritairement peuplée d’Arméniens, ayant fait sécession de l’Azerbaïdjan avec le soutien de l’Arménie. Les nouveaux combats illustrent combien la situation reste explosive, dans cette région […]

Le Monde

Et la position turque (l’Azerbaïdjan utilise des drones Bayraktar TB2).

le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé mercredi l’Arménie d’être responsable de la reprise des affrontements avec l’Azerbaïdjan. « Nous jugeons inacceptable cette situation qui résulte de la violation de l’accord conclu après la guerre » de 2020 entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a déclaré le chef de l’Etat turc lors d’un discours. Il a dénoncé « l’attitude constamment agressive de l’Arménie », qu’il accuse de « ne pas respecter les termes de l’accord » de paix conclu alors sous l’égide de la Russie.

Op. cit.

[2020] Avec l’aide de la Turquie, Bakou veut reconquérir cette région majoritairement peuplée d’Arméniens qui a fait sécession de l’Azerbaïdjan au moment de l’effondrement de l’URSS.

[…] L’armée azerbaïdjanaise pilonne la capitale des indépendantistes, Stepanakert, à coups de missiles russes Smerch tandis que les forces arméniennes ripostent avec des frappes sur Ganja, la deuxième ville d’Azerbaïdjan. Amnesty International a déclaré mardi qu’elle avait identifié des bombes à fragmentation, une arme interdite par le droit international, dans la vidéo d’une frappe du week-end contre un quartier de Stepanakert.

ataturquie.fr, citant Le Monde du 7/10/2020

C’est incroyable comme des engagements similaires, deux ans avant l’Ukraine, me sont totalement passés au-dessus. Comme pour la Syrie, l’Afghanistan, je n’ai jamais mangé chez eux.

L’Arménie a, par ailleurs, peu ou pas utilisé ses missiles russes Iskander (un tir semble néanmoins avéré) : ce point a soulevé, après le conflit, une polémique, le Premier ministre arménien ayant mis en doute la fiabilité de ces missiles, qui n’auraient, d’après lui, explosé que dans 10 % des cas, ce que les Russes ont démenti.

Tandis que l’Arménie disposait d’une flotte modeste de drones non armés, l’Azerbaïdjan a fait l’acquisition de systèmes armés innovants, ayant démontré leur effectivité sur d’autres théâtres. L’Azerbaïdjan a tiré des enseignements des conflits en cours, accompagnant ses acquisitions de matériel d’une évolution de ses méthodes.

Par rapport aux avions, les drones présentent l’intérêt d’avoir une faible signature radar et d’être donc moins décelables par les défenses anti-aériennes. Leur perte éventuelle a un coût bien moindre que la perte d’un avion de chasse, ce qui en fait, dans une certaine mesure, du moins pour les drones de taille petite à moyenne, un équipement « consommable », notamment dans le cadre d’une guerre de courte durée.

La flotte de drones de l’Azerbaïdjan était constituée d’une trentaine de drones (une vingtaine de drones israéliens et une dizaine de drones turcs), dont notamment :

– des drones tactiques israéliens Hermes 900 ;

– des drones MALE israélien Heron ;

– des drones MALE armés turc Bayraktar TB2 dont l’Azerbaïdjan détenait une dizaine d’exemplaires au début du conflit. Ce drone turc a fait ses preuves en opérations. Il a été déployé en Libye et en Syrie. L’Ukraine et la Pologne en ont récemment fait l’acquisition. C’est un succès à la fois opérationnel et industriel pour la Turquie.

Sénat.fr, Haut-Karabagh : dix enseignements d’un conflit qui nous concerne, 7 juillet 2021

Mercredi 14/9, 19h05

Dark Poutine, Twitter, traduction automatique

Mercredi 14/9, 18h55

Excellence du kitsch.

Baba i Kit, Facebook, [izium = raisin sec]

Mercredi 14/9, 18h45

перемога = victoire

Baba i Kit, Facebook, [ça charge…]

Mercredi 14/9, 18h10

Elévation du débat ?

Glasnost Gone, Twitter

Mercredi 14/9, 16h05

Faudrait que les Russes demandent à l’Ukraine de la peinture bleue pour leurs casques.

War Monitor, Twitter, traduction automatique

Mercredi 14/9, 15h00

Le président Zelenski est passé à Izyum saluer les soldats.

Cédric Mas, Twitter

J’imagine que ça donne aussi une idée de l’état du renseignement militaire russe.


Mercredi 14/9, 12h00

Ca fait plaisir.


Mercredi 14/9, 10h15

Contre-offensive ukrainienne toujours en cours, frictions dans la « Pax Russia » (des échanges de tirs à la frontière entre le Kirghizistan et le Tadjikistan, en plus de la reprise des combats entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan).

Des affrontements à la frontière ont fait au moins 100 morts des deux côtés, faisant craindre un nouvel embrasement, deux ans après la guerre au Haut-Karabakh. La Russie, affaiblie par la guerre en Ukraine, a du mal à tenir son rôle d’arbitre.

Le Monde

Mercredi 14/9, 9h30

Saint Javelin, Twitter

Mercredi 13/9, 0h44

Consommation électrique d’un processus visant à produire… quoi déjà ?

Comme les autres cryptomonnaies, l’Ethereum a été vivement critiquée pour son empreinte énergétique particulièrement élevée : la blockchain génère environ 50 à 60 millions de tonnes de CO2 par an. Son créateur, Vitalik Buterin, a donc entamé une mise à jour, baptisée The Merge, visant à diminuer drastiquement ce coût énergétique. La validation des transactions reposera désormais sur un nouveau processus nécessitant jusqu’à 99% d’énergie en moins qu’à l’heure actuelle.

Trust my Science

Mercredi 14/9, 0h15

Troisième ligne électrique à Zapo. Flèche vers le haut.

Les ingénieurs ukrainiens ont fait de nouveaux progrès dans la réparation des infrastructures électriques vitales à proximité de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (ZNPP), offrant à la centrale un nouvel accès à une troisième ligne électrique de secours, a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à le site aujourd’hui.

Pour aider à stabiliser la situation, le Directeur général a engagé des consultations avec les parties concernées en vue de la création urgente d’une zone de sûreté et de sécurité nucléaire à la ZNPP.

AIEA, point du 13 septembre

Mardi 13/9, 23h50

Double salto arrière.

[…] Il serait hasardeux aujourd’hui de prédire une issue rapide à un conflit qui était déjà existentiel pour l’Ukraine et qui le devient pour le régime en place à Moscou. Il s’agit en effet du second revers essuyé par l’armée en théorie la plus puissante sur le même théâtre d’opérations. Après l’échec de l’offensive initiale sur Kiev, au tout début des hostilités, les troupes russes ont été incapables, cette fois-ci, d’anticiper une offensive qui a pourtant mobilisé des forces respectables. Ces deux échecs en un peu plus de six mois laisseront des traces durables.

De fait, la percée ukrainienne sonne la fin de la fiction de l’« opération militaire spéciale », qui visait à masquer d’un brouillard sémantique la réalité de la guerre à une opinion russe matraquée par la propagande d’Etat. Cette offensive décuple à Moscoula rage de ceux qui demandent une guerre totale, au risque d’une escalade incontrôlable. Elle doit tout autant commencer de travailler en profondeur une société qui ne peut que constater le gouffre béant entre le récit officiel et des témoignages toujours plus discordants. C’est aussi à ce travail de sape, essentiel, que contribuent les armes occidentales.

Le Monde, éditorial du 13 septembre

Mardi 13/9, 23h40

C’est la version animale du drapeau ukrainien : le dauphin et des pinces.

Maya

Mardi 13/9, 22h30

L’un des très émouvants récits de cette guerre.

Olga : Je n’ai aucune motivation pour rien ces derniers temps. Ni pour le travail ni pour le chant, rien. Je donne de l’argent à l’armée. Pour acheter des drones, des sous-vêtements thermiques destinés aux femmes militaires, des prothèses pour les soldats et les enfants blessés. […]

Sasha : Je ne regarde plus beaucoup de films ou de séries, ma vie propose les scénarios les plus intéressants. Les vidéos de nos héros qui se battent au front, les images de bataillons devant les pancartes des villes libérées, Kyiv qui se militarise avec, partout, des groupes de soldats, des voitures camouflage, dont certaines marquées du chiffre 200 [le code utilisé pour les soldats morts]. Mon cœur s’arrête une seconde quand j’en vois une, puis j’éprouve une profonde reconnaissance. […]

Olga : Je reçois ce matin une énième newsletter d’une ONG humanitaire appelant aux dons. Je ne peux même pas expliquer à quel point ma confiance en ces organisations a chuté. Elles sont si bureaucratisées que n’importe quel agent russe peut les infiltrer. Parfois, je me dis qu’on peut vraiment tout acheter dans ce monde : les avis, les opinions, l’amour, la vie… Je me désabonne de tous ces mailings. […]

Sasha : Je ne vis qu’en pensant à la contre-offensive au sud et au nord-est. La libération de nos territoires est tellement attendue, chacun de nos soldats tombe pour elle. Tout le pays suit leurs avancées, on fait des dons aux équipes paramédicales. Les rachistes commencent à avoir peur, à fuir comme des rats. Je tombe des nues quand je lis sur les réseaux sociaux leurs publications. Exemple : « Prochainement, on va perdre Kharkiv, elle deviendra ukrainienne. » La plupart des russes considèrent donc que depuis des décennies l’Ukraine fait partie de la russie et qu’ils ont tous les droits sur nos villes et nos vies. […]

Olga : Ce matin, sur Facebook, j’ai passé du temps à regarder la photo d’un soldat de 18 ans, mort à la guerre. Il n’a pas eu de vie d’adulte. Il n’a pas eu d’enfant. Je ne sais pas s’il a connu l’amour. C’est un lourd chagrin que je ressens pour mon peuple. De combien de personnes devons-nous encore nous priver pour que poutine calme sa soif de sang ? […]

Sasha : Les rues de Kyiv changent de nom. Les toponymes post-soviétiques et russes deviennent enfin ukro-ukrainiens. Une des artères les plus importantes devient l’avenue Volodymyr Ivassiouk, du nom de ce compositeur et musicien torturé par le NKVD [l’ancienne police politique soviétique]. J’écoute sa musique chaque jour et je me réjouis de cette nouvelle. […]

Olga : Un client qui connaît l’Ukraine et la russie vient chercher quelques bouteilles. Il porte des baskets avec des lacets jaunes et bleus ! Un autre habitué me montre Le magazine du Monde, qu’il vient d’acheter. Il me demande si c’est bien ma sœur et moi qui tenons ce journal. Ça fait bizarre de se rendre compte qu’on a de vrais lecteurs ! Ça me touche. Je suis reconnaissante envers ceux qui s’intéressent à l’Ukraine et suivent des événements si tristes, c’est important. […]

Sasha : Je vois les réactions du monde entier sur les succès de notre armée, ma préférée est celle de l’écrivain Stephen King. Il a écrit sur Twitter : « The Ukrainians are kicking some ass today. SLAVA UKRAINI ! » (Traduction : « Les Ukrainiens ont botté des culs aujourd’hui. Vive l’Ukraine ! ») […]

Sasha : Aujourd’hui, le discours de Zelensky où il interpelle les russes était un de ses plus forts : « Sans gaz ou sans vous ? Sans vous. Sans lumière ou sans vous ? Sans vous. Sans nourriture ou sans vous ? Sans vous. Le froid, la faim, l’obscurité et la soif ne nous font ni peur ni mourir, en revanche “votre fraternité” et” votre amitié”, oui. » […]

Le Monde, Journal de deux soeurs ukrainiennes

Merci.

Et une pensée pour Nazar parce que dans leur journal cette semaine les deux soeurs parlent de la petite ville de Trouskavets, au pied des Carpates, et où Nazar, le petit dernier de Tola est allé en cure cet été.


Mardi 13/9, 22h15

Donc là, normalement, le Kremlin est obligé de crier à la cobéligérance, ce truc qui a l’air d’avoir été inventé exprès.

Les Etats-Unis constatent « un changement d’élan de la part des forces armées ukrainiennes », engagées dans plusieurs contre-offensives, a déclaré mardi John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche pour les affaires de sécurité nationale.

« De nombreux équipements que nous avons livrés ces dernières semaines et ces derniers mois se sont révélés importants et efficaces dans la capacité des Ukrainiens à passer à l’offensive, a ajouté John Kirby. Vous allez prendre connaissance d’un autre [volet d’assistance militaire] dans les prochains jours. »

Le Monde

Mardi 13/9, 22h00

Et donc, effectivement, mandatée par la République d’Ukraine, l’armée au drapeau jaune et bleu, vient de renvoyer derrière la frontière un envahisseur massif, brutal et vide.

Dans le même temps, mandatée par la Fédération de Russie, l’armée Z (chacun complètera selon son goût) expose en mondovision la civilisation russe.

Zéro. Zut. Zaporijia.

Je me dis que, fatiguée de l’humiliation, l’armée russe pourrait finir par mordre la main qui la mène. Ceci s’ajoutant au reste.

Baba i Kit (grand-mère et chat), Facebook, deux jeunes grizzlis ukrainiens s’entraînent, déguisés en doudous

Mardi 13/9, 21h45

Dégâts sur le système électrique.

Cédric Mas, Twitter

L’intérêt militaire des Russes à frapper les installations civiles : ralentir l’Ukraine.


Mardi 13/9, 20h20

Trace d’éolienne dans un vin japonais (allez, je blague).

Les produits de la cave ont remporté des prix au Japon et à l’étranger, et – comme l’Observer peut le confirmer – son chardonnay frais fait mouche lors d’une soirée humide. Pourtant, il fait face à un défi marketing peu enviable : chaque raisin, pomme, poire asiatique et pêche qui entre dans ses vins, cidres, calvados et liqueurs est cultivé localement, à Fukushima.

[…] Lorsque la Grande-Bretagne a récemment levé ses restrictions restantes sur les importations alimentaires en provenance de Fukushima, les utilisateurs des médias sociaux ont plaisanté sur les dangers potentiels de manger des aliments qui « brillent dans le noir ». En fait, Fukushima possède certains des régimes de sécurité alimentaire les plus rigoureux au monde , avec la limite supérieure fixée par le gouvernement pour le césium radioactif dans les denrées alimentaires ordinaires, telles que la viande et les légumes, à 100 becquerels par kilogramme, contre 1 250 Bq/kg dans l’UE et 1 200 Bq/kg aux États-Unis.

[…] « Nous ne nous contentons pas de dire qu’ils répondent aux normes de sécurité officielles, nous informons les gens exactement des lectures et les laissons décider par eux-mêmes. Il ne suffit pas de continuer à dire que les aliments de Fukushima sont sûrs – vous devez présenter les preuves aux consommateurs. Ce n’est qu’en étant totalement ouvert que vous pouvez défier les rumeurs nuisibles.

The Guardian, traduction automatique

Ouse Winery, Fukushima

Ouse Winery, fermiers, traduction automatique

Mardi 13/9, 19h20

Calendrier français.

Jean Carr, Twitter
Redémarrage des réacteurs nucléaires en France, à peu près prévu. La semaine dernière, 7 ont prévu de redémarrer, 4 l'ont fait à pleine puissance, 2 à faible puissance. La production nucléaire totale est aujourd'hui de 27 GW, contre 23 GW fin août. Aujourd'hui réacteur 24/56 à pleine puissance. Projeté à 50/56 d'ici fin décembre.

Mardi 13/9, 18h55

En résumé.

Defense of Ukraine, Twitter

Mardi 13/9, 18h40

Videgrad24, Twitter
Des soldats ukrainiens demandent à un soldat russe son grade après l'avoir sorti d'un char en feu. Il répond qu'il est un marin de première classe, qui a été réaffecté à un char, après avoir reçu une semaine de formation. (traduction automatique)

Mardi 13/9, 18h15

Quand dans le même temps, des armes russes émiettent des écoles.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

Mardi 13/9, 18h10

World Central Kitchen, Twitter
Proskovia a 92 ans - elle a vécu la Seconde Guerre mondiale et vit maintenant sous des bombardements constants dans l'est de l'Ukraine. Son petit-fils est en première ligne et elle s'inquiète pour lui. Proskovia attend avec impatience les livraisons de nourriture WCK et ne nous laisse pas partir tant que nous n'aurons pas pris des pommes de son jardin ! (traduction automatique)

Mardi 13/9, 18h00

7,7 millions d’euros le gigawatt ?

[Le] distributeur d’électricité français Electricité de Strasbourg SA a survendu de grandes quantités d’électricité en raison d’erreurs de négociation plus tôt cette semaine, une erreur [de 2,03 gigawatts et 5,75 gigawatts d’électricité] qui pourrait coûter à l’entreprise 60 millions d’euros (60,3 millions de dollars).

Bloomberg, traduction automatique

Mardi 13/9, 17h55

Pression au sud-est.

Au moins 49 soldats arméniens et un nombre indéterminé d’Azéris ont été tués mardi dans les combats les plus meurtriers entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie depuis la guerre de 2020, incitant le président russe Vladimir Poutine à appeler au calme.

[…] La Russie a des troupes de maintien de la paix dans la zone de conflit azéro-arménienne en tant que garant d’un accord qui a mis fin à une guerre de six semaines sur l’enclave contestée du Haut-Karabakh il y a deux ans.

[…] La guerre de la Russie en Ukraine a sapé son statut de garant de la sécurité dans la région, laissant la place à l’Azerbaïdjan pour faire plus de revendications, selon Laurence Broers, chercheur associé au programme Russie et Eurasie du groupe de réflexion Chatham House.

L’Azerbaïdjan, qui est politiquement et culturellement lié à la Turquie, a réalisé des gains territoriaux importants en 2020, récupérant des terres qu’il avait perdues au profit des Arméniens de souche lors d’une guerre antérieure contre le Haut-Karabakh 30 ans auparavant.

Reuters, traduction automatique

Mardi 13/9, 17h50

Pétition russe d’élus anti-Poutine

Près de 50 députés municipaux ont désormais signé une pétition réclamant la démission du président Vladimir Poutine, soit 29 de plus que lundi, selon l’un des concernés.

Ksenia Thorstrom, députée municipale du district de Semenovsky à Saint-Pétersbourg, a déclaré à CNN : «Nous avons maintenant 47 signatures vérifiées. Leur géographie s’est considérablement élargie. « Mes collègues et moi voulions soutenir les députés de Smolninsky, qui ont récemment été convoqués à la police et qui auront bientôt un procès », a déclaré Thorstrom.

La pétition dit : « Nous, les députés municipaux de Russie, pensons que les actions de son président Vladimir Poutine sont préjudiciables à l’avenir de la Russie et de ses citoyens. Nous exigeons la démission de Vladimir Poutine du poste de président de la Fédération de Russie. »

CNN, traduction automatique

Mardi 13/9, 17h45

Mobilisation générale ?

Après qu’un parlementaire russe a suggéré la nécessité d’annoncer une mobilisation nationale pour stimuler la campagne militaire de Moscou en Ukraine, le Kremlin a déclaré qu’il n’y avait eu aucune discussion à ce sujet.

« Sans une mobilisation totale, sans pied de guerre, y compris de l’économie, nous n’obtiendrons pas de résultats appropriés », a déclaré lundi le député de la Douma d’Etat du parti au pouvoir Russie unie, Mikhail Sheremet, cité par le média local Ura.ru.

Mais le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes lors d’une conférence téléphonique mardi qu’il n’y avait « aucune discussion à ce sujet pour l’instant ».

CNN, traduction automatique

Mardi 13/9, 17h30

Boîte de conserve.

Pour les milieux pro-ukrainiens, Ségolène Royal est une « boîte de conserve ». C’est ainsi qu’ils désignent des personnalités qui sur le papier n’étaient pas considérées comme pro-russes, mais qui, soudain, apparaissent comme tel, au grand jour. « Conserve », dans la voix des Ukrainiens cela signifie « agents conservés », comme des agents dormants du Kremlin.

La Parisien

Mardi 13/9, 17h30

Mauvais exemple unique, espérons.

Je n’imaginais pas vivre ça en France » : Alina, réfugiée ukrainienne, victime d’une violente agression.

Deux réfugiées ukrainiennes ont été rouées de coups dimanche soir à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) par un homme s’exprimant en russe, pour avoir écouté une chanson humoristique se moquant de Moscou.

Le Parisien
Alina et sa mère Olena sont arrivées en France en avril. (association Happy Life Planet)

Mardi 13/9, 17h25

J’avais oublié les armes chimiques.

Au stade de la guerre où la Russie se trouve, la perspective d’une frappe nucléaire tactique ne peut être écartée, tout comme celle de l’utilisation d’armes chimiques, notamment des gaz incapacitants, pour arrêter la progression des troupes ukrainiennes. Cette conviction est partagée par les états-majors occidentaux, mais aussi par les Ukrainiens.

Le commandant en chef des forces de Kiev, le général Valeri Zaloujny, y a explicitement fait référence dans une tribune publiée il y a quelques jours, dans laquelle il expose ses réflexions sur la guerre en cours. Selon une source militaire, ce pourrait être l’une des raisons pour lesquelles les Ukrainiens ont décidé de lancer plusieurs contre-offensives. Eloigner les fronts les uns des autres rend le résultat d’une frappe tactique plus aléatoire.

Le Monde, tchat avec Cédric Pietralunga, journaliste

Mardi 13/9, 2h50

Extension de la réserve écolo de Tcherno.

[…] le gouvernement [ukrainien] a transféré 226 964,7 hectares à l’utilisation permanente de la réserve de rayonnement et de biosphère écologique de Tchernobyl.

Le statut d’utilisateur légal des terres permettra à l’institution scientifique de gérer plus efficacement le territoire protégé et d’exercer des fonctions de préservation de la diversité biotique et paysagère du territoire de la zone d’exclusion, ainsi que d’élargir les possibilités de coopération scientifique internationale et de création de projets uniques, car le CHREBZ est actuellement la seule zone de conservation de la nature au monde située en zone de rayonnement ☢️ région polluée.

DAZV, traduction automatique

« Réserve de biosphère radio-écologique de Tchernobyl. » Le pouvoir des mots.


Mardi 13/9, 2h45

Deuxième ligne électrique pour Zapo. Flèche vers le haut.

Une deuxième ligne électrique de secours vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) a été rétablie, permettant à l’exploitant de garder une ligne en réserve tandis que l’autre fournit à la centrale l’électricité externe dont elle a besoin pour le refroidissement du réacteur et d’autres fonctions essentielles de sûreté pendant fermeture, a appris l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le site aujourd’hui.

AIEA, point du 12 septembre

Mardi 13/9, 2h15

Taniere Dulk, Twitter

Mardi 13/9, 2h10

Philips P. Obrien, Twitter, traduction automatique

Mardi 13/9, 2h00

Des Russes en casques bleus… ou bien leur nouveau front ?

Nexta, Twitter, traduction automatique

L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) (russe : Collective Security ( CSTO )) est une organisation à vocation politico-militaire fondée le 7 octobre 2002 . Elle regroupe l’Arménie , la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan

Wikipedia
War Monitor, Twitter, traduction automatique

Lundi 12/9, 23h30

Zapo, suite. Pour rappel, la série est sous-titrée : comment le nuc mélange civil et militaire. Flèche vers le bas.

[Le porte-parole du Kremlin] Peskov s’est […] prononcé contre le retrait des troupes de la centrale nucléaire de Zaporozhye. L’AIEA et l’ONU ont proposé plus tôt de créer une zone démilitarisée autour de la centrale nucléaire.

« Maintenant, il n’est plus question de retirer les troupes « , a-t-il dit.

Reform, traduction automatique

Lundi 12/9, 23h20

?

War Monitor, Twitter, traduction automatique

Lundi 12/9, 23h20

2.0

Parmi les initiatives prises par le jeune parlement ukrainien dès le début de l’offensive russe le 24 février : l’abrogation d’une loi qui empêchait le gouvernement de stocker ses données dans une base dématérialisée. « Ils ont déplacé toutes leurs données des serveurs du gouvernement vers le cloud », a-t-il dit. Ensuite, les Ukrainiens se sont tournés vers le PDG de SpaceX Elon Musk, pour recevoir des terminaux du service interne par satellite Starlink, ce qui a fait « échouer » la stratégie russe de désactiver les communications ukrainiennes, selon M. Schmidt [l’ancien PDG de Google].

[…] Le gouvernement ukrainien a aussi élargi l’utilisation d’une application cryptée estonienne dont les Ukrainiens se servaient déjà pour stocker sur leur téléphone des copies de leur passeport, leur carte d’identité, leur compte en banque etc. « Si votre maison était bombardée, vous pouviez envoyer une photo et les services d’urgence étaient immédiatement prévenus », et les militaires informés, a-t-il précisé. Enfin les autorités de Kiev ont lancé un service utilisant l’application suisse de messagerie cryptée Threema qui permettait à chaque Ukrainien de signaler des tanks russes au gouvernement. Les informations reçues étaient ensuite analysées avec l’aide d’intelligence artificielle pour définir les cibles les plus utiles.

Le Monde

Lundi 12/9, 21h55

Allez, j’ouvre un groupe de signets « foutage de gueule ».


Lundi 12/9, 21h40

Regard sur l’offensive ukrainienne.

En quelques jours, les Ukrainiens ont libéré à peu près autant de territoire que la Russie en avait capturé en quelques mois, tout en provoquant la désintégration des forces russes autour d’Izium, Kupyansk et d’autres villes vitales sur le plan logistique. De l’extérieur, l’Ukraine semble avoir complètement changé le visage de la guerre.

[…] Les Ukrainiens ont écrit un scénario et les Russes ont joué leur rôle assigné. Contrairement à Kherson, où les envahisseurs avaient rassemblé des forces et mis en place une défense à plusieurs niveaux, l’oblast de Kharkiv était à peine protégé par les forces russes.

[…] Bien que la guerre soit loin d’être terminée et que la Russie puisse trouver de nouveaux moyens de punir l’Ukraine, les forces russes en déroute n’ont pas seulement été repoussées ; en abandonnant leur ancien quartier général à Izium, elles ont également laissé derrière elles d’importants stocks d’équipements et de munitions que les Ukrainiens peuvent désormais utiliser contre elles. Même si les Russes stabilisent la ligne dans les prochains jours, ils seront dans une position bien pire que celle qu’ils avaient le 1er septembre. Après des mois d’efforts minutieux pour préparer les forces ukrainiennes et détruire les forces russes, l’Ukraine a réalisé un coup de maître stratégique que les spécialistes militaires étudieront pendant des décennies.

The Atlantic, Philips P. Obrien, L’Ukraine a réussi un coup de maître, traduction Deepl

Lundi 12/9, 21h15

Où l’on se demande qui signera la défaite russe.

Mikola Bielieskov, Twitter, traduction automatique

« Ce qui nous surprend vraiment », m’a dit hier matin à Kyiv le lieutenant-général Yevhen Moisiuk, commandant en chef adjoint des forces armées ukrainiennes, « c’est que les troupes russes ne ripostent pas ».

[…] Un rapport d’état-major ukrainien a déclaré que les soldats russes abandonnaient leurs uniformes, enfilaient des vêtements civils et tentaient de se faufiler sur le territoire russe. Le service de sécurité ukrainien a mis en place une hotline que les soldats russes peuvent appeler s’ils veulent se rendre, et il a également publié des enregistrements de certains des appels.

[…] même si les combats peuvent encore prendre plusieurs tournants, les événements de ces derniers jours devraient obliger les alliés de l’Ukraine à s’arrêter et à réfléchir. Une nouvelle réalité s’est créée : les Ukrainiens pourraient gagner cette guerre. Sommes-nous vraiment préparés en Occident à une victoire ukrainienne ? Sait-on quels autres changements cela pourrait apporter ?

[…] Hier à Kyiv, j’ai vu le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, dire à un auditoire que la victoire devrait désormais inclure non seulement un retour aux frontières de l’Ukraine telles qu’elles étaient en 1991 – y compris la Crimée, ainsi que le Donbass dans l’est de l’Ukraine – mais aussi des réparations à payer que les tribunaux des dommages et des crimes de guerre donnent aux victimes le sens de la justice.

[…] Mais même si elle est justifiée, la définition ukrainienne de la victoire reste extraordinairement ambitieuse. Pour le dire franchement : il est difficile d’imaginer comment la Russie peut répondre à l’une de ces exigences – territoriales, financières, juridiques – tant que son président actuel reste au pouvoir.

[…] Lorsque j’écris que les Américains et les Européens doivent se préparer à une victoire ukrainienne, voici ce que je veux dire : nous devons nous attendre à ce qu’une victoire ukrainienne, et certainement une victoire au sens ukrainien du terme, entraîne également la fin du régime de Poutine.

[…] Non seulement nous n’avons aucune idée de qui remplacerait ou pourrait remplacer Poutine ; nous n’avons aucune idée de qui choisirait ou pourrait choisir cette personne. […] Il n’y a pas de dauphin. Poutine a même refusé de permettre aux Russes d’envisager une alternative à sa marque miteuse et corrompue de pouvoir kleptocratique. Néanmoins, je le répète : il est inconcevable qu’il puisse continuer à gouverner si la pièce maîtresse de sa prétention à la légitimité – sa promesse de reconstituer l’Union soviétique – s’avère non seulement impossible mais risible.

[…] Même s’ils s’avèrent éphémères, les événements de ces derniers jours changent la nature de cette guerre. Dès le début, tout le monde – Européens, Américains, la communauté mondiale des affaires en particulier – a souhaité un retour à la stabilité. […] La possibilité d’instabilité en Russie, une puissance nucléaire, en terrifie plus d’un. Mais c’est peut-être désormais inévitable.

The Atlantic, Anne Appelbaum, traduction automatique

Une hotline !


Lundi 12/9, 20h00

Complexe d’infériorité.

Les Ukrainiens ont su tenir quand personne n’y croyait, on imagine aisement, question motivation, comment ça va déménager maintenant que l’ogre a montré, en partie au moins, qu’il est flatulent.

Et l’on espère que cet impeccable élan national de l’Ukraine au combat (on verra plus tard pour les bémols) saura fonder dans le retour au civil un foutu beau pays. Et d’une parce que le peuple ukrainien le mérite absolument (justice) et de deux parce que ça pourrait bien continuer à nous remettre en train (leçon). A quoi on tient ? Si demain, je dois m’identifier à un scotch de couleur sur le bras et risquer le temps qui me reste (alors que mes gosses ne sont pas finis), à quoi je tiens ? Va falloir autre chose que le choix au rayon céréales. Bio, pas bio ? Bio-bio, demi-bio ? Eco ?


Lundi 12/9, 19h50

On en a quelques uns et quelques unes en France.

TheDreamGame, Twitter, traduction automatique

Lundi 12/9, 19h40

Zapo, par Kotin.

S’adressant à CNN via Skype, Petro Kotin a déclaré que les sept lignes reliées à la centrale avaient été endommagées et qu’elle était passée à ce qu’il appelait le « mode insulaire » – où la centrale fournissait de l’électricité uniquement pour elle-même.

« Nous avons essayé de prolonger le plus longtemps possible le fonctionnement de l’une de nos unités de puissance, même dans les conditions où elle fonctionnait en mode îlot. Cela a fonctionné pour nous pendant trois jours », a-t-il déclaré à CNN.

[…] Les réacteurs « regorgent de matières nucléaires, de combustible et il y a aussi six piscines situées à proximité des réacteurs de chaque unité de puissance. Ils doivent être constamment refroidis », a-t-il déclaré. « Le danger est que s’il n’y a pas d’alimentation électrique, les pompes s’arrêteront et il n’y aura pas de refroidissement, et dans environ une heure et demie à deux heures, vous aurez une fusion de ce combustible qui se trouve dans le réacteur », a-t-il ajouté. […] « A partir d’aujourd’hui, les générateurs diesel peuvent fonctionner pendant dix jours. »

[…] Kotin a déclaré que des représentants de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), étaient restés à la centrale. « Ils ont des réunions avec la direction de l’usine deux fois par jour, ils ont donc toutes les informations actuelles sur le fonctionnement de l’usine », a-t-il déclaré.

Quant à la proposition de l’AIEA pour une zone de sécurité autour de l’usine, Kotin a déclaré : « Nous ne comprenons pas exactement ce que signifie exactement cette zone de sécurité. »

CNN, traduction automatique

Lundi 12/9, 18h15

Héhé.

Visegrad24, Twitter, traduction automatique

Lundi 12/9, 18h00

On voit de tout. Celui du bas questionne celui du haut.


Lundi 12/9, 17h25

Paka.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Lundi 12/9, 16h30

Voilà. Pas son mandat. Et c’est vrai. Sauf, qu’il en faudrait un.

« Il faut que l’Ukraine et la Russie se mettent d’accord sur le principe très simple de ne pas attaquer ou bombarder la centrale (….), il faut l’engagement qu’aucune action militaire ne visera la centrale et ses environs », a avancé M. Grossi, soulignant : « Je ne peux pas entrer dans des considérations portant sur un large processus de démilitarisation ou des mouvements de troupes, qui ne font pas partie de mon mandat ».

Le Monde

Lundi 12/9, 15h20

Pour de vrai ?

L’Ukraine et la Russie sont toutes deux intéressées par une proposition de l’organisme de surveillance atomique de l’ONU visant à établir une zone de protection autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia occupée par la Russie en Ukraine, a déclaré lundi le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Vienne, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré qu’il avait eu des entretiens avec les deux pays depuis qu’il avait lancé l’appel pour la zone dans une interview avec Christiane Amanpour de CNN la semaine dernière.

Grossi a déclaré que l’Ukraine était un « partenaire naturel » dans les pourparlers puisque Zaporizhzhia est une usine ukrainienne, mais a ajouté que la Russie est également « une partie indispensable des discussions puisqu’elle contrôle l’installation ».

CNN, traduction automatique
IAEA Director General Rafael Grossi attends a news conference in Schwechat, Austria, on September 2. (Leonhard Foeger/Reuters)

Lundi 12/9, 14h10

Relisons La Supplication.

En écho à la fameuse phrase attribuée à Clémenceau « La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires », les pro-nuc considèrent que les écolos ne valent pas tripette pour nous sauver. Ils ont peut-être raison. Même si je crois qu’ils confondent opportunement avec les politiques.

Collectifission, Twitter

Pourtant, parfois, le marketing peut ne pas suffire.

Un groupe de scientifiques est arrivé en hélicoptère. Ils portaient des vêtements spéciaux de caoutchouc, des bottes hautes, des lunettes de protection. Comme pour un débarquement sur la Lune…

Une vieille femme s’est approchée de l’un d’eux :

— Qui es-tu ?

— Un scientifique.

— Un scientifique ? Voyez comment il est affublé. Et nous alors ?

Elle l’a poursuivi avec un bâton. Je me suis dit à plusieurs reprises que l’on finirait par faire la chasse aux savants pour les noyer, comme au Moyen Âge.

Svetlana Alexievitch, La Supplication, témoignage de Evgueni Alexandrovitch Brovkine, enseignant à l’Université de Gomel, JC Lattes

Mais c’est vrai que c’était au siècle dernier.


Lundi 12/9, 13h35

Est-ce que quelqu’un ne va pas se décider à libérer M. Grossi de « ses graves préoccupations » ?

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique a déclaré « qu’il reste gravement préoccupé par la situation » à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia tant que les bombardements se poursuivent, a déclaré dimanche l’organe de surveillance nucléaire de l’ONU.

[…] La ligne électrique de secours de 330 kilovolts a permis à la centrale d’arrêter son dernier réacteur en service tôt dimanche, selon l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU.

CNN, traduction automatique

Tous les réacteurs sont à l’arrêt et nécessitent d’être refroidis en permanence ; une seule ligne électrique s’en charge actuellement. Des générateurs de secours sont disponibles.


Lundi 12/9, 13h15

Plus d’incendies visibles en zone.

FIRMS, capture d’écran

Lundi 12/9, 10h20


Lundi 12/9, 9h35

La lecture du Colonel Goya.

Quand on assiste à une telle surprise, triomphe pour les uns, désastre pour les autres, c’est qu’il y a une conjonction de très bonnes choses d’un côté et d’incompétence de l’autre. D’un côté, les Ukrainiens ont été capables d’organiser simultanément deux offensives très différentes, dans la région de Kherson et celle de Kharkiv, incluant au total au moins 15 brigades de manœuvre, là où les Russes ne parviennent plus à monter des attaques d’une ampleur supérieure à une brigade ou un régiment depuis juillet.

Le plus étonnant est peut-être que la réunion de cinq brigades blindées-mécanisées près du front à Zmiv soit passée inaperçue des Russes, malgré leurs moyens de renseignement depuis les satellites d’observation jusqu’aux équipes de reconnaissance en profondeur et les espions, en passant pas les moyens d’écoute ou les drones, voire les avions ou hélicoptères, car les Russes ont toujours la supériorité dans les airs au moins près du front. Il est vrai que beaucoup de ces moyens ont été réduits par les combats, mais il y a eu incontestablement une défaillance grave dans l’estimation tactique de la situation au sein de la chaîne de commandement russe.

[…] Surestimant une nouvelle fois les Russes et sous-estimant les Ukrainiens, on imaginait cela plutôt en automne voire en 2023, avec de nouvelles opérations offensives d’ampleur, voire le retour de la guerre de mouvement. C’est visiblement arrivé maintenant.

[…] Si on est bien passé à une nouvelle phase, on ne voit pas comment les Russes pourraient s’en sortir sans un changement radical de leur armée. Le problème est que ce changement radical est une boîte de Pandore.

Michel Goya, la voie de l’épée, point du 11 septembre

La lecture des commentaires est instructive.


Lundi 12/9, 8h00

La presse acte l’avancée ukrainienne dans l’oblast de Kharkiv et relaye les réactions de dépit des soutiens de Poutine.

Les efforts du Kremlin pour créer un récit de propagande élogieux sur sa guerre en Ukraine sont en lambeaux, alors que les blogueurs loyalistes populaires, les groupes de réflexion et même les politiciens commencent à poser des questions inconfortables sur la défaite en première ligne.

[…] Sergei Markov, un analyste politique lié au Kremlin et ancien parlementaire du parti présidentiel Russie unie, a critiqué samedi les célébrations de l’anniversaire de Moscou, au cours desquelles Poutine a inauguré de manière quelque peu surréaliste une nouvelle grande roue géante avant un feu d’artifice nocturne, tout comme les nouvelles de l’Ukraine les victoires se répandaient rapidement.

[…] Alexei Chadayev, un groupe de réflexion politique fidèle au Kremlin, estime que l’armée russe « dans son ensemble, en tant que structure, dans sa forme actuelle – c’est un euphémisme – a une aptitude limitée à la guerre moderne ».

Politico, traduction automatique

Deux groupes de députés municipaux à Saint-Pétersbourg, puis à Moscou, ont exigé, vendredi 9 septembre, que Vladimir Poutine quitte le pouvoir, sur fond de fiasco militaire en Ukraine et d’élections locales à travers le pays. Le motif invoqué par les élus est cinglant : le président russe a, selon eux, failli.

Le Monde
Mavka Slavka, Twitter

La prop ukrainienne se moque du coût des missiles russes gaspillés pour couper l’électricité quelques heures ou de la grande roue inaugurée par Poutine à Moscou et tombée en panne le lendemain.

Alors que des millions de Russes n’ont toujours pas d’égouts, la Russie tire 12 missiles, d’une valeur totale de près de 100 millions de dollars (selon Forbes Ukraine), pour couper l’électricité dans quatre régions ukrainiennes pendant plusieurs heures.

Saint Javelin, Twitter, traduction automatique

Lundi 12/9, 0h50

Saint Javelin, Twitter
« Ils ont la tâche difficile de remorquer une division entière de véhicules blindés russes cette semaine »

Dimanche 11/9, 23h45

Mesdames et messieurs, la bataille de Kharkiv est terminée. Vodka !

MilitaryLand, jour 200
- Le commandement russe, après le succès de l'opération ukrainienne dans les environs de Balakliia, Kupyansk et Izium, a ordonné aux forces russes restantes de se retirer de l'autre côté de la frontière et de la rivière Oskil.
- Les forces ukrainiennes sont ensuite entrées dans des dizaines de colonies, la plupart sans aucune résistance. Les villages visuellement confirmés sont marqués en bleu, ceux dont nous manquons actuellement de preuve visuelle sont marqués en gris.
- Les troupes ukrainiennes ont atteint la frontière avec la Russie dans l'après-midi du 11 septembre 2022.
- Mesdames et messieurs, la bataille de Kharkiv est terminée.

Dimanche 11/9, 22h55

Mikko Hinkkanen, Twitter

Dimanche 11/9, 22h50

Bord du nationalisme.

BrunNata, Twitter, traduction automatique

Dimanche 11/9, 22h00

Calendrier.

Il était essentiel pour la présidence Zelensky d’éviter l’érosion de son soutien populaire à l’intérieur et de manifester sa détermination à l’extérieur. Élu le 21 avril 2019 pour cinq ans, le président Zelensky aborde en effet le dernier tiers de son mandat : face aux risques d’usure à l’intérieur et de « fatigue » à l’extérieur, il se devait de prendre l’initiative.

Son projet est également de parvenir à des résultats militaires tangibles avant la 77ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui aura lieu du 20 au 26 septembre 2022. L’Ukraine veut s’y présenter non seulement comme victime de la Russie mais également comme État souverain capable d’assurer sa sécurité, pour peu qu’il bénéficie des soutiens internationaux nécessaires.

[…] En février 2022, le but de la Russie était en effet de faire apparaître l’Ukraine comme un « État failli » à l’identité nationale illusoire et au gouvernement incapable. Les deux contre-offensives qui viennent d’être lancées réduiront la portée de ces éléments de langage de Moscou.

[…] Dans les deux actions [de Kharkiv et Kerson] se manifestent les ressorts qui ont permis aux forces armées ukrainiennes de répliquer à la tentative de conquête russe : rapidité, agilité, utilisation des informations de terrain, mobilisation de soldats motivés, etc. Les troupes ukrainiennes tirent en effet parti de leurs blindés pour fondre rapidement sur des nœuds logistiques essentiels de l’armée russe au nord ; pour mener la campagne du Donbass au sud-est de Kharkiv ; et enfin, au sud, près de la Crimée, pour bloquer les troupes russes qui continuent à se diriger vers la région d’Odessa. Encore une fois, les forces armées ukrainiennes ont mis en évidence la fatigue des troupes russes, le niveau discutable de leurs équipements et la qualité médiocre de leurs tactiques.

[…] Dans de nombreux forums politiques, les représentants officiels de l’Ukraine affirment que leur but est la victoire complète contre la Russie. Et ils considèrent tout compromis d’armistice et de paix comme une véritable « trahison » de l’idée nationale ukrainienne.

[…] Si elle est dans son droit au regard des normes internationales, l’Ukraine doit-elle s’engager résolument dans un conflit nécessairement très long pour reconstituer son territoire ? En conséquence, les soutiens de l’Ukraine doivent-ils également assumer cet objectif de « victoire » ? C’est la position que plusieurs voix influentes défendent aux États-Unis.

The Conversation, Cyrille Bret, géopoliticien, Sciences Po

Mais, bien sûr, ces derniers jours pousse du coude le postulat du « conflit nécessairement très long ».


Dimanche 11/9, 20h50

Régulièrement, je me repose la question.

Qu’est-ce qu’il t’a fait le nuc pour que tu ne l’aimes pas ?

Le nuc n’est pas pire que la chimie, le tripatouillage génétique, les langages manipulants, le transhumanisme, ou je ne sais quoi qui menacerait l’humain antérieur.

C’est quoi d’ailleurs ce référentiel avant la contamination ? Un être humain sain de corps et d’esprit, nourri d’aliments propres, sur tous les plans ?

C’est vrai, c’est quoi le problème avec la radioactivité ? Il faut des doses énormes pour mettre quelqu’un par terre. Quant aux effets des faibles doses chroniques, la science n’a pas l’indépendance d’y voir clair : entre « circulez, y a rien à voir » et les rares études de chercheurs obligés de crier.

Cet être humain de référence, je le connais, finalement, dans l’expérience de ma propre existence : je respire avec aisance, je mange avec apétit, mon tube digestif a l’obligeance de faire son taf sans la ramener, tous mes sens fonctionnent, j’ai tous mes doigts, je dors bien. C’est mon expérience de la santé. Et je sais bien qu’avec l’âge c’est voué à se dégrader, et que, par ailleurs, une grande partie de mes semblables n’a pas la chance d’en avoir une expérience complète.

Toutes les pollutions dérangent mon idée de la santé. Je voudrais qu’aucune des manifestations de notre génie de la transformation n’occasionne de changement irrémédiable. Je voudrais préserver la qualité originale de notre biotope. Bien entendu, c’est trop tard. Julian me racontait l’autre jour que dans les carottages glaciaires, on voit la pollution mondiale au plomb concomittante à l’exploitation des métaux préciaux de l’Amérique du sud par l’Europe à partir de 1500.

La pollution nuc, avant, pendant, après, la production d’énergie, me dérange parce qu’elle n’est pas assumée. Dans un monde idéal, on devrait dire : ok, les p’tits loups, vous voulez Netflix sur grand écran avec un prix du kilowatt absolument négligeable ? Ben, ça va nous coûter 100 000 ans de crottes de nez chaudes enterrées profond. Ca vous va comme ça ?

Et si ça va comme ça, pourquoi pas ? On est quand même les maîtres du monde. Bien sûr, il faudrait poser le même genre de question pour chaque maillon (Netflix, le grand écran, le soda, les cacaouettes), ce qui supposerait de résoudre des équations de coûts à long terme totalement délirantes.

Ca fait longtemps que je sais que l’industrie nuc a foiré un truc, côté comm. Le monde de la chimie n’a pas de problème avec l’opinion publique. Les pesticides passent pour un problème du monde agricole, qui ne sait pas refuser. C’est con. D’ailleurs, c’est marrant de voir les pro-nuc reprocher au solaire de consommer des trucs et de polluer pour ça. Ils ont compris que ça comptait. Du moment où le carbone est devenu l’ennemi numéro 1, il est rentré dans les jeux de mots de la comm : « Hiérarchise les problèmes et le nuc est green ; quasiment le moins de mort au kilowatt« ..

Si je résume : le nuc n’est pas pire que les autres processus indus, la santé fondamentale du monde est un souvenir, celle de l’humanité une vue de l’esprit. C’est presque injuste de ne pas aimer le nuc, non ?

C’est vrai. Le feuilleton de Zaporijia, produit par Kremlin Films, en est un bon exemple.


Dimanche 11/9, 19h35

Marre du catstrophisme ambiant ? Eco-anxieux ? Noué des boyaux avec les sécheresses, incendies, innondations, famines, conflits ?

Lisez Michael Shellenberger, Hero of the environnement et auteur à succès de « Apocalypse Never ».

Shellenberger, Twitter, traduction automatique

Cette crise aurait dû être le moment de gloire du nucléaire français !

ENTRETIEN. « Rendez-moi mon Macron », s’insurge l’essayiste américain Michael Shellenberger, pour qui la « fin de l’abondance » cache un échec du politique.

Le Point

Dimanche 11/9, 18h30

Je me suis endormie en larmes. De joie et d’espoir cette fois.

Olga, Viber

Dimanche 11/9, 18h25

Supériorité aérienne russe.

Un domaine qui doit être abordé est le manque d’efficacité stupéfiant, une fois de plus, de la puissance aérienne russe. Il a été largement absent et / ou inefficace pour repousser cette offensive, d’autant plus qu’il existe d’importantes colonnes de troupes se déplaçant sur des routes établies à travers ce qui n’était que le territoire sous contrôle russe. Désormais, l’Ukraine peut pousser ses défenses aériennes à plus longue portée pour empêcher de nouvelles opérations de l’armée de l’air russe beaucoup plus profondément à l’est.

The War Zone, traduction automatique

Dimanche 11/9, 18h10

Ne nous apprend rien de plus.

La restauration hier soir d’une ligne de réserve de 330 kilovolts (kV) – qui relie la plus grande centrale nucléaire d’Europe au réseau ukrainien via le poste de départ d’une centrale thermique dans la ville voisine d’Enerhodar – a permis au ZNPP d’arrêter plus tôt son dernier réacteur en service. ce matin. Ce réacteur avait, au cours de la semaine écoulée, alimenté le ZNPP après la déconnexion de l’installation du réseau. Avec le rétablissement de la ligne, l’électricité nécessaire à la sûreté nucléaire à la ZNPP provient à nouveau du réseau extérieur.

AIEA, point du 11 septembre

Dimanche 11/9, 18h05

Confusion russe.

L’incapacité du ministère de la Défense russe à admettre les échecs russes dans l’oblast de Kharkiv et à définir efficacement les conditions d’information effondre l’espace d’information russe. Les propagandistes télévisés parrainés par le Kremlin ont offert un large éventail d’explications confuses aux succès ukrainiens, allant des justifications selon lesquelles les forces russes se battent contre l’ensemble du bloc occidental, à la minimisation de l’importance des lignes de communication terrestres russes à Koupyansk. Les propagandistes du Kremlin sont apparus inhabituellement désorganisés dans leurs récits, certains confirmant la libération de certaines villes et d’autres réfutant de tels rapports.

ISW, traduction automatique
Le Monde / This photograph taken in Balakliya, Kharkiv region, on September 10, 2022 shows a destroyed Russian military vehicle. - Ukrainian forces said September 10, 2022 they had entered the town of Kupiansk in eastern Ukraine, dislodging Russian troops from a key logistics hub in a lightning counter-offensive that has seen swathes of territory recaptured. (Photo by Juan BARRETO / AFP)

Dimanche 11/9, 17h45

Macron-Poutine.

Le président russe a averti dimanche son homologue français des « conséquences catastrophiques » des attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, occupée par les forces russes, a fait savoir le Kremlin. Lors de leur entretien téléphonique, initié par M. Macron, M. Poutine a attiré l’attention de son interlocuteur sur des « attaques régulières ukrainiennes contre les sites de la centrale de Zaporijia, y compris le dépôt des déchets radioactifs, ce qui pourrait aboutir à des conséquences catastrophiques », selon un communiqué du Kremlin.

Le président russe a également informé son homologue français des « mesures prises par des spécialistes russes afin d’assurer la sécurité de la centrale et souligné la nécessité de faire pression sur les autorités de Kiev pour que les bombardements visant la centrale s’arrêtent immédiatement ». Les deux dirigeants ont par ailleurs exprimé leur volonté de « coopérer de manière dépolitisée sur la situation autour de la centrale de Zaporijia, avec la participation de l’Agence internationale de l’énergie atomique », d’après le communiqué.

Le Monde

Dimanche 11/9, 14h30

Des prisonniers, des armes, de l’information.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

Kadyrov va expliquer la vie aux Russes. Ouf.

Jean-Marc Lafon, Twitter

Et oui : que se passe-t-il ensuite ? Surenchère ou … ?

Cedric Mas, Twitter

Point de vue américain.

Philips P. OBrien, Twitter, traduction automatique

Point de vue ukrainien.

Philips P. OBrien, Twitter, traduction automatique

Dimanche 11/9, 14h15

Etat sûr, dépendant du gas oil en cas de coupure de jus et fin de la production électrique à Zaporijia.

Après le rétablissement hier de la ligne électrique – qui relie la centrale nucléaire de Zaporijia au poste de commutation d’une centrale thermique voisine –, l’exploitant de la centrale nucléaire de Zaporijia a arrêté ce matin son dernier réacteur en service, qui avait fourni à la centrale, au cours de la semaine, l’énergie nécessaire après sa déconnexion du réseau électrique. Le personnel de l’AIEA présent dans la centrale a été informé ce matin de ces nouveaux développements. »

Le Monde

Selon l’opérateur de la centrale de Zaporijia, Energoatom, il reste un risque élevé que l’alimentation électrique soit à nouveau coupée. Dans ce cas, la centrale devrait allumer, en urgence, des groupes électrogènes fonctionnant au diesel, pour permettre le maintien du refroidissement des réacteurs et éviter un accident nucléaire.

Le Monde

Dimanche 11/9, 0h50

Les négociations avec Moscou sont actuellement impossibles, car « personne ne croit » les autorités russes, a jugé vendredi le président ukrainien au forum international annuel Yalta European Strategy (YES) qui se tenait à Kiev. Selon un site internet d’information ukrainien, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a évoqué l’idée de la reprise de négociations de paix, au cours de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky jeudi dans la capitale ukrainienne.

Le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, a de son côté exclu tout compromis territorial avec la Russie, notamment concernant la Crimée, une péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, et le Donbass, un vaste bassin industriel de l’est de l’Ukraine, en partie aux mains des séparatistes soutenus par la Russie depuis la même année.

Le Monde

Dimanche 11/9, 0h30

À la veille de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, qui aura lieu la semaine prochaine, le Canada et la Pologne ont préparé un document qui contient un appel à la Russie pour qu’elle cesse toutes les actions dans les installations nucléaires en Ukraine.

Le projet de résolution, qui est réparti entre les 35 pays du Conseil d’administration de l’Agence internationale de l’énergie atomique, est une continuation de la résolution adoptée lors d’une réunion d’urgence en mars, rapporte Reuters. Seules la Russie et la Chine s’y sont alors opposées.

Comme en mars, les diplomates ont déclaré que l’objectif principal était de montrer l’isolement diplomatique actuel du pays agresseur et de faire pression sur lui pour qu’il arrête l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. Car, comme le souligne l’AIEA, cette occupation et ces bombardements menacent d’être une catastrophe.

[Reuters] rapporte que les auteurs du document appellent la Russie à « cesser immédiatement toutes les actions contre la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et toute autre installation nucléaire en Ukraine, afin que les autorités compétentes rétablissent le contrôle total de toutes les installations nucléaires à l’intérieur des frontières internationalement reconnues ». de l’Ukraine. »

Energoatom, Telegram, 15h15, traduction automatique

Le projet de texte vu par Reuters indique que le conseil « déplore les actions violentes persistantes de la Fédération de Russie contre les installations nucléaires en Ukraine, y compris la présence continue des forces russes et du personnel de Rosatom à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya », en utilisant l’orthographe du nom de la centrale favorisée par l’AIEA et faisant référence à l’agence nucléaire russe Rosatom.

Reuters, traduction automatique

Dimanche 11/9, 0h10

Ils peuvent pas perdre avec un enthousiasme pareil.

Maya, qui découvre les vidéos délirantes de la propagande ukrainienne

Samedi 10/9, 23h30

Michel Goya quitte sa remémoration de Sarajevo et s’interroge.

Micgel Goya, Twitter

Samedi 10/9, 23h25

Fuite.

Glasnost Gone, Twitter, tradcution automatique

Samedi 10/9, 22h55

Ca se lâche dans tous les sens. Un peu comme si l’Ukraine venait de gagner la coupe du monde de coups de pied au cul.


Samedi 10/9, 20h50

On ne sait pas comment ça tournera, mais pour l’instant, ça fait plaisir.


Samedi 10/9, 20h45

« Tu as vu ça ? « La deuxième armée du monde vient de rencontrer la première... »

Olga, par téléphone à l’apéro

Samedi 10/9, 20h35

OSINTtechnical, Twitter
Secteur de Kharkiv, soldat ukrainien capturé par une poignée de main et un autre attaqué par des bisous.

Samedi 10/9, 20h30

La sélection de Morgane.

EvilBunny, Twitter, traduction automatique

Samedi 10/9, 19h15

De parfaits gentlemen. Vous pouvez aussi en envoyer un peu sur Mars.

« Afin de sauver la vie des civils, les forces armées russes ont pris la décision de quitter notre ville [Volchansk]. [L]’administration de la ville sera transférée à Belgorod. Ses succursales seront à Koursk, Iakoutsk, Vladivostok et Saint-Petersbourg jusqu’à ce que la situation dans la ville se stabilise », a déclaré Evtushenko [membre du parlement russe].

CNN, traduction automatique

Samedi 10/9, 17h55

Qu’elles se regroupent à Moscou, pas de problème.

« Il a été décidé de regrouper les forces russes déployées dans les régions de Balakliïa et d’Izioum », a fait savoir le ministère de la défense russe dans un communiqué relayé par les agences, assurant y avoir procédé « afin de renforcer les efforts » autour de Donetsk, l’une des capitales des séparatistes prorusses.

Le Monde

Samedi 10/9, 15h45

Avancée UKR dans le secteur d’Izium.


Samedi 10/9, 15h40

Rien de neuf à Zapo.

Emmanuel Macron a de nouveau échangé par téléphone samedi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à propos de la situation toujours « très préoccupante » autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, a annoncé l’Elysée.

[…] Le chef de l’Etat français a aussi « interrogé le président Zelensky sur les développements du conflit sur le terrain, et sur les besoins de l’Ukraine auxquels la France pourrait contribuer à répondre », a ajouté l’Elysée, alors que les Etats-Unis ont déjà annoncé une nouvelle aide militaire de 2,7 milliards de dollars pour Kiev et des pays de la région.

Le Monde

Samedi 10/9, 14h00

Je n’en crois pas mes yeux. Izium repris, Lyman repris (Svyatohirsk probablement aussi). Le secteur du front russe au nord-est s’effondre d’heure en heure.

Illia Ponomarenko, Twitter, traduction automatique

Samedi 10/9, 13h45

Propagande ukranienne.

Ukrainian Memes Forces, Twitter
Dites-moi en un mot comment se porte notre défense / Bien / Et en deux mots ? / Pas bien
Alexei Morozov, Twitter
Nous avons exécuté… votre ordre… et atteint la frontière de l’Ukraine / La frontière avec quel pays ? Pologne ? Hongrie ? Moldavie ? / La Fédération de Russie

Samedi 10/9, 12h40

Grosse bouchée. Secteur d’Izium.


Samedi 10/9, 12h10

Exit.

Les députés municipaux du district municipal de Lomonossov à Moscou ont fait appel au président russe Vladimir Poutine en lui demandant de démissionner. Ils estiment qu’un changement de pouvoir est nécessaire pour le bien-être du pays, et constatent qu’après le second mandat de Poutine, « tout s’est mal passé ». La décision protocolaire des députés sur l’appel au président est publiée sur le site officiel du district.

Dans leur appel, les députés soulignent que la rhétorique agressive de Poutine et de ses subordonnés a replongé la Russie dans l’ère de la guerre froide, que le PIB n’a pas doublé, que le salaire minimum n’a pas atteint les chiffres déclarés, que les gens intelligents et travailleurs partent La Russie en masse, et il n’y a aucune trace de la stabilité promise.

A cet égard, ils demandent au président de quitter son poste. « Vos opinions, votre modèle de gestion sont désespérément dépassés et entravent le développement de la Russie et de son potentiel humain », écrivent les députés municipaux.

Svoboda, traduction automatique

Samedi 10/9, 12h05

Allez, pour de vrai

LanceR, Twitter

De gauche à droite : Medvedev, ex-président russe, Pescov, secrétaire de presse du régime, Poutine, Lavrov, ministre des Affaires étrangères, Konachenkov, porte-parole de la Défense, Zakharova, porte-parole des Affaires Etrangères, Soloviev, journaliste TV, Choïgou, ministre de la Défense.


Samedi 10/9, 11h55

Délégation de service.

Les travailleurs du Calcine Retrieval Project (CRP) sur le site du Laboratoire national de l’Idaho (INL) sont formés pour faire fonctionner un drone équipé de détection de lumière et de télémétrie en vue de cartographier l’intérieur d’une chambre forte de stockage de déchets radioactifs de haut niveau.

[…] « La cartographie de l’intérieur de ce coffre-fort est un problème difficile », a déclaré Young. « Le coffre-fort n’est pas conçu pour un accès humain, et même s’il l’était, les niveaux de rayonnement sont bien trop élevés pour qu’une personne puisse y pénétrer. L’utilisation du drone est la solution la plus sûre et la plus rentable pour obtenir les données dont nous avons besoin. »

World Nuclear News, traduction automatique
Travailleurs formés à l’INTEC pour utiliser le drone (Image : DOE EM)

Samedi 10/9, 11h45

Boum-boum-bof.

La Biélorussie organisera des exercices militaires au cours desquels les simulations se concentreront sur le franchissement de la frontière biélorusse avec l’Ukraine, selon le chef adjoint de l’état-major ukrainien Oleksii Hromov.

Hromov a déclaré que les exercices, qui auront lieu du 8 au 14 septembre, se concentreront également sur la prise de parties de l’Ukraine que la Biélorussie considère comme des « territoires perdus », y compris potentiellement des parties des oblasts ukrainiens de Volyn, Rivne et Jytomyr qui bordent la Biélorussie.

Cependant, il a déclaré que les chances d’une offensive biélorusse en Ukraine restent faibles.

The Kyiv Independent, traduction automatique

Samedi 10/9, 11h10

Moscou : école à la maison.

Opposé à l’offensive militaire en Ukraine, Piotr a pris sa décision. Cette semaine, il n’enverra pas sa fille à l’école. « Il faut réagir. Des éléments de propagande sont apparus en classe », s’inquiète ce jeune père de famille à Moscou. La semaine dernière, lors de la traditionnelle cérémonie d’accueil des élèves le jour de la rentrée, le Kremlin a fait ajouter des éléments dans toutes les écoles publiques à travers le pays : lever du drapeau et chant de l’hymne national, nouvelle habitude des lundis matins.

Les Echos

Samedi 10/9, 10h50

Audace médiatique ?

Le numéro un du Parti communiste, ex-candidat à la présidentielle, enjoint les maires, les présidents de collectivité mais aussi les entreprises, non soumis au tarif réglementé de l’énergie, à ne pas payer leurs factures lorsque celles-ci explosent.

Le Parisien

Le gouvernement met pourtant la pression sur EDF pour que plus de réacteurs nucléaires soient opérationnels cet hiver…

C’est un numéro d’hypocrisie absolument hallucinant. La responsabilité est politique, et renvoyer la responsabilité à EDF, c’est une manière pour Macron de se défausser à peu de frais, comme il en a l’habitude. La stratégie qui a été menée au cours des dernières années a consisté à se retirer de la filière nucléaire, on l’a fragilisée. Le Parti communiste a toujours été très cohérent sur ce sujet. On ne relèvera pas le défi climatique sans s’appuyer sur la filière nucléaire. Parce que si on veut se débarrasser des énergies fossiles, il faut bien s’appuyer à la fois bien sûr sur les énergies renouvelables, mais aussi sur l’énergie nucléaire, qui présente quand même le double avantage d’être décarbonée et pilotable.

Le Point, interview de Ian Brossat, porte-parole du Parti Communiste

Le nom de parti communiste a été utilisé par de nombreux partis politiques se réclamant de la théorie communiste (sous sa forme politique marxiste, mais en fait le plus souvent léniniste, stalinienne, trotskiste, maoïste et communiste libertaire)

Wikipedia

Samedi 10/9, 10h45

Chevauchée.

Saint Javelin, Twitter, à propos d’une collecte pour des drones à vision nocturne

Samedi 10/9, 0h45

Frange droite.

«La guerre en Ukraine continuera jusqu’à la défaite complète de la Russie. Nous avons déjà perdu, le reste n’est plus qu’une question de temps», a ainsi affirmé Igor Guirkine, sans détour et en vidéo, aux 430.000 abonnés de son compte sur Telegram.

Comme le note le Guardian, Igor Guirkine n’est pas n’importe qui. Ancien colonel du renseignement russe, ex-commandant des forces proséparatistes lors du conflit entamé en 2014 en Ukraine, l’homme est l’une des voix les plus influentes de cette extrême droite à laquelle le Kremlin n’ose s’attaquer.

[…] «Il doit être dit qu’à Balaklia, les forces ukrainiennes ont complètement surpassé notre commandement», a ainsi écrit Starshe Eddy, un blogueur russe dont l’audience est passée de 28.000 à 500.000 abonnés sur Telegram depuis le début de la guerre.

«Il faut que nous fassions quelque chose à propos de ce système dans lequel nos leaders n’aiment pas nous annoncer de mauvaises nouvelles, et où les subordonnés ont peur de fâcher leurs patrons», a quant à lui écrit le journaliste proguerre Alexander Kots, lors d’un accès de lucidité surprenant dans un pays à ce point englué dans le mensonge.

Beaucoup appellent de leur vœux une mobilisation générale en Russie, solution pour l’instant écartée par Vladimir Poutine qui préfère aller piocher sa chair fraîche à canon dans les prisons ou parmi les sans-abri, mais qui, «pour dire les choses franchement, est [leur] seule chance d’éviter une défaite cuisante», écrit par exemple le blogueur Andrei Morozov.

Selon les spécialistes interrogés par le Guardian, une telle liberté de ton, laissée par un Kremlin habituellement sévère, est surprenante. Mais elle pourrait servir de soupape de sécurité à une population russe mise dans son ensemble sous l’étouffoir des «fake news». «Le Kremlin a trop peur pour simplement ignorer la composante nationaliste», estime l’analyste russe Pavel Luzhin.

Korii, citant The Guardian

Samedi 10/9, 0h00

Le début de l’éternité.

Les scientifiques de l’Institut coréen de l’énergie de fusion, où siège le réacteur nucléaire connu sous le nom d’expérience KSTAR (Korea Superconducting Tokamak Advanced Research), annoncent avoir réussi à maintenir un plasma à 100 millions de degrés pendant 30 secondes. Cette stabilité du plasma à très haute température indique que nous sommes peut-être proches d’un réacteur à fusion viable.

[…] L’expérience KSTAR a établi son premier record mondial en 2016, lorsqu’elle est parvenue à maintenir un plasma à 50 millions de degrés pendant 70 secondes. La barre des 100 millions de degrés a été franchie en 2018 : l’expérience n’avait alors duré qu’1,5 seconde. Mais l’équipe n’a eu de cesse de chercher à augmenter cette durée, maintenant le plasma à cette même température pendant 8 secondes en 2019, puis 20 secondes en 2020. L’amélioration de la technologie de contrôle du plasma et l’optimisation des conditions de champ magnétique leur ont finalement permis de garder le plasma extrêmement chaud pendant 30 secondes.

À noter que le record de temps d’entretien du plasma est pour le moment détenu par le tokamak chinois EAST (Experimental Advanced Superconducting Tokamak), qui en décembre 2021, a maintenu un plasma à 70 millions de degrés pendant plus de 17 minutes (1056 secondes). Plus récemment, le tokamak européen (le Joint European Torus ou JET), installé à Oxford, a lui aussi battu un record en produisant une quantité d’énergie inédite : 59 mégajoules pendant cinq secondes.

Trust my Science

Et accessoirement :

Malgré ces avancées, il reste de grandes incertitudes concernant la façon dont cette physique pourra être adaptée à des dispositifs plus grands, tels que des centrales électriques. En particulier, il faudra trouver le moyen d’extraire efficacement la chaleur du réacteur, sans quoi ces centrales seraient tout simplement inutiles.

Op. cit.

Vendredi 9/9, 23h50

Traitement de cheval.

MilitaryLand, Twitter

Vendredi 9/9, 23h25

Je deviens gaga : je trouve que c’est vraiment un foutu beau drapeau.

MilitaryLand, Twitter

Vendredi 9/9, 23h15

Si je relis tout ça un jour, évidemment ce sera sachant comment l’histoire finit. Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas, les hypothèses sont sur la table. Celle d’une victoire ukrainienne totale palpite un peu à l’écart. C’est la seule que je veux bien glisser dans deux mots d’existence.


Vendredi 9/9, 22h50

Résistance biélorusse. Je ne vois pas comment j’aurais le courage d’un truc comme ça.


Vendredi 9/9, 22h45

Si je regarde bien les vidéos, les combattants ukraniens ont toujours plus ou moins la banane, par rapport à leurs conditions de vie. Ils affichent leur niaque. On dirait, je ne sais pas, qu’ils sont branchés sur un gros-gros transfo.

Un jour, je demanderai à Pacha, dans un restau des Carpates, ou là-haut, s’il savait, quand il vivait sous la terre du front, quel truc énorme s’était mis en branle dans son dos, la somme d’énergie de résistance nationale multiplié par le saint tremblement des riches.

Est-ce que ça suffisait ?

Comme j’aimerais qu’un tel courant n’ait pas besoin d’un front de carnage pour travailler au mieux commun.


Vendredi 9/9, 22h30

Ca n’a pas été prévu avant ? Faut faire un trou et enterrer profond. De rien.

Alexandre Loukachenko a rappelé : « Nous avons créé une nouvelle industrie avec la centrale nucléaire biélorusse dans le pays pratiquement à partir de rien. Nous devrons nous débarrasser des déchets nucléaires – du combustible usé – d’un jour à l’autre. C’est un truc extrêmement dangereux mais très précieux. C’est pourquoi j’ai donné des instructions pour construire un système fiable de gestion de ce type de déchets et créer l’infrastructure appropriée en Biélorussie. Le président a dit qu’il voulait une décision claire sur la meilleure façon de gérer ces déchets et quelle agence s’en occupera finalement. « Les Biélorusses doivent être assurés qu’aucune radiation n’apparaîtra sur le territoire du pays. C’est le principal ! » [a-t-il] souligné.

Belta, traduction automatique

Vendredi 9/9, 22h20

Si la Reine d’Angleterre là-haut pouvait intercéder pour remonter Poutine, ce serait sympa.

Morgane

Vendredi 9/9, 21h30

Les commentateurs pro UKR commencent à se lâcher.

Saint Javelin, Twitter
Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
Philips P. Obrien, Twitter, traduction automatique

Vendredi 9/9, 20h50

J’ai trouvé de nouveaux amis fissiophiles. Moi aussi j’aimerais bien aimer l’énergie nucléaire. Mais j’ai un peu marché dedans du côté de Tcherno et c’était surtout sympa parce qu’il n’y avait plus de bruit, une fois le dosimètre éteint.

Collectifission, Twitter, traduction automatique
Collectifission, Twitter, traduction automatique

Vendredi 9/9, 20h35

Fond noir, éclairage dramatique : l’heure est grave. La chose militaire doit s’incliner devant la chose nucléaire. Les états-majors sont impressionnés.

Rafael Grossi, Twitter

Message subliminal de la guerre de Poutine : le nuc militaire rend fort, le nuc civil rend faible.

Auto-citation

Vendredi 9/9, 16h45

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état vendredi d’une « coupure totale de courant » dans la ville ukrainienne d’Enerhodar, où est située la centrale nucléaire de Zaporijia, ce qui « compromet la sécurité des opérations ». « C’est totalement inacceptable. Cela ne peut pas continuer », a déclaré dans un communiqué le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, qui appelle à « cesser immédiatement les bombardements dans la zone ».

Le Monde

Vendredi 9/9, 13h55

Vent d’est.

FIRMS, capture d’écran

Vendredi 9/9, 11h55

Baromètre allemand.

Twitter, traduction automatique

Vendredi 9/9, 11h15

Mini nuc.

L’électricien roumain Nuclearelectrica et le producteur polonais de cuivre et d’argent KGHM Polska Miedź SA ont signé un protocole d’accord non contraignant pour une coopération dans le développement de petits réacteurs modulaires (SMR). Les deux sociétés ont déjà signé des accords avec NuScale des États-Unis sur le déploiement de sa technologie SMR.

World Nuclear News, traduction automatique
NuScale Power Corporation est le fournisseur leader de l'industrie de la technologie exclusive et innovante de petits réacteurs modulaires nucléaires (SMR) avec pour mission d'aider à alimenter la transition énergétique mondiale en fournissant une énergie nucléaire sans carbone sûre, évolutive et fiable. (traduction automatique)

Vendredi 9/9, 11h05

Hop.

« Il y a une opportunité énorme (…) de se débarrasser une bonne fois pour toutes de cette dépendance à l’égard de la Russie, de se débarrasser de ce pouvoir que la Russie a sur l’Europe en utilisant l’énergie comme une arme », a dit Antony Blinken à la presse, avant de s’envoler de la Pologne vers le siège de l’OTAN, à Bruxelles, au lendemain d’une visite à Kiev.

Le Monde

Vendredi 9/9, 11h00

Témoignage anonyme d’un auteur russe.

Sa conclusion pourrait être celle-ci, extraite d’une réflexion inscrite à la date du 4 mai : « Nous tous, toute la Russie, nous sommes fatigués de nous-mêmes, de notre lourd destin, de notre lourde histoire (…) et avons décidé de déclencher une guerre pour mourir de façon spectaculaire. » Par autodestruction.

Le Monde, « Je vous écris de Moscou »
Livre. Alexandre S. est un intellectuel russe qui n’échappe pas à la règle : pour s’exprimer sur l’invasion en Ukraine, mieux vaut préserver un semblant d’anonymat, surtout quand on possède une certaine notoriété, y compris en Europe, pour des romans traduits. A plus forte raison si l’on a décidé de rester à Moscou.

Vendredi 9/9, 10h50

Une procédure doit être lancée ce vendredi par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) à l’encontre d’Ohm Energie, soupçonné d’avoir revendu à prix fort de l’électricité régulée destinée à ses clients. D’autres fournisseurs seraient dans le collimateur de la CRE.

Le Parisien

« [Nos] tarifs après augmentation restent inférieurs ou équivalents à ceux de [nos] concurrents et (…) [Ohm] compte les maintenir tout l’hiver sans augmentation supplémentaire », a encore soutenu la société. « On essaie de faire porter le chapeau aux [fournisseurs] alternatifs, alors que les autorités ont une obligation de neutralité. (…) La responsabilité de la crise n’est pas à chercher chez les alternatifs, mais plus dans une indisponibilité catastrophique du nucléaire », a dit M. Joubert [président de Ohm Energie et ancien ingénieur EDF] à l’AFP.

Le Monde

Vendredi 9/9, 10h45

Pression turque sur la Finlande.

La Justice n’a pas l’intention d’ouvrir les six dossiers d’extradition rejetés par la Finlande, dont la Turquie a demandé la réévaluation.

« Les six demandes d’extradition en question ont été traitées conformément aux obligations fixées par la loi finlandaise et les accords internationaux. Les questions ont été résolues et les décisions sont définitives », écrit l’experte spéciale Sonja Varpasuo de l’unité d’aide juridique internationale du ministère de la Justice dans sa réponse par e-mail à HS.

[…] La Turquie est l’un des six pays qui n’ont pas encore béni une fois pour toutes l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN. Les protocoles d’adhésion des pays doivent être ratifiés dans les 30 pays de l’OTAN pour que les pays deviennent membres à part entière de l’alliance.

Helsingin Sanomat, traduction automatique

Vendredi 9/9, 10h35

Nouveau collègue.

La RPDC a adopté une loi sur la politique à l’égard des forces armées nucléaires. Ainsi, Pyongyang s’est en fait proclamée État nucléaire.

Reform, traduction automatique

Une nouvelle loi nord-coréenne appelle à des lancements nucléaires « automatiques » si la direction ou les systèmes de commandement et de contrôle du pays sont menacés, soulignant les craintes du dirigeant Kim Jong Un d’une soi-disant frappe de « décapitation », selon des experts.

Dans une loi sur la politique nucléaire mise à jour adoptée jeudi, la Corée du Nord a consacré le droit d’utiliser des frappes nucléaires préventives pour se protéger, Kim affirmant que la législation rend le statut nucléaire du pays « irréversible » et interdit les pourparlers de dénucléarisation.

Reuters, traduction automatique

En tant que dictateur, « Kim Jong-un n’a pas besoin de lois pour lancer une frappe nucléaire », selon [Cheong Seong-chang, du Centre des études nord-coréennes à l’institut Sejong], mais la nouvelle doctrine sert à « justifier son utilisation d’armes nucléaires en cas d’urgence, en divulguant par avance les principes d’utilisation du nucléaire dans le pays et à l’étranger ».

Le Monde
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un est assis dans son véhicule après son arrivée à la gare de Dong Dang, au Vietnam, à la frontière avec la Chine, le 26 février 2019. REUTERS/Athit Perawongmetha/File Photo

Vendredi 9/9, 10h20

Témoignage anonyme d’un docteur russe.

Nous ne produisons rien en Russie – tout est importé. Par exemple, le colorant blanc pour le papier d’impression est presque entièrement importé d’Occident, nous ne pouvons donc plus dorénavant produire du papier d’impression. Nous ne produisons aucune substance chimique utilisée dans les médicaments. Il n’y a pas de micropuces. La production automobile s’est arrêtée. Tous les approvisionnements modernes ont cessé – nous n’avons aucune production nationale. Et tandis que la hausse des prix a été énorme, les revenus sont restés les mêmes. L’inflation, cette année, pourrait être proche de 20 %. Tous les prix ont d’ores et déjà augmenté concernant les produits alimentaires. La vie ici est en train de devenir beaucoup plus compliquée.

Times of Israel, Un docteur russe témoigne de l’humeur nationale et de la perte de liberté
Alors que le gouvernement russe continue à réprimer la liberté d’expression et les positions dissidentes de ses propres citoyens, un médecin de Moscou a accepté – avec prudence – de s’entretenir avec le Times of Israel afin de témoigner de son quotidien dans la capitale dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Jeudi 8/9, 23h15

Foreign Policy, Oleksandr, un soldat ukrainien, soulève sa fille de 2 ans, Nikole, après avoir débarqué d’un train à Lviv, en Ukraine, le 25 août. Jeff J. Mitchell/Getty Images

Jeudi 8/9, 20h45

MilitaryLand, Twitter

Jeudi 8/9, 20h35

Quand tu avances, c’est que tu ne recules plus.

Nathan Ruser, Twitter
Cette carte montre les avancées revendiquées par les forces ukrainiennes vers Kupiansk, dans la campagne de Kharkiv. Toutes ces affirmations n'ont pas été vérifiées visuellement. Une percée dans ce domaine met à rude épreuve les positions russes à Izyum et Lyman, car Kupiansk est un nœud d'approvisionnement clé. (traduction automatique)

Jeudi 8/9, 19h45

Réflexion de base.

Si je me souviens bien, il y a quelques printemps, l’argent public était une denrée rare, âpre, épineuse. Cette évidence faisait le ménage dans les services publics avec un balai à grosses dents.

Et puis, je ne sait pas, un virus a détraqué quelque chose, la denrée rare s’est mise à proliférer et à vaillamment colmater tout un tas de manques. Du chômage partiel, des espoirs de chiffres d’affaire, des vaccins.

Depuis, il semble que la pompe à flouze débite, débite, n’en finisse plus de débiter. On voit quantité de zéro filer réparer des baisses. L’argent public soutient le niveau de vie dans la crise énergétique, l’argent public soutient Ukraine, l’argent public file rafistoler les routes inondées et arroser les lubies climatiques.

Chaque fois que je me réjouis d’une annonce d’aide à l’Ukraine, je me dis : « bon sang, pourvu que personne ne se souvienne du paradigme d’il y a cinq ans… »

Si j’écarte l’idée qu’il s’agit d’un prêt (si j’ai signé, je n’ai pas vu le contrat), de deux choses l’une (pour rester basique) :

  • ou bien la source est abondante et qu’est-ce qu’il fallait déjà comme dipôme pour s’en approcher ? Il y a pas mal d’endroits où l’arrosage profiterait.
  • ou bien, tout cela repose sur notre bonne mine (et notre bonne mine à long terme) et combien de temps ça peut durer ?

Je ne m’en fais pas trop. On est en démocratie : je pense que si c’était chaud, je le saurais.


Jeudi 8/9, 19h10

Des drapeaux jaunes et bleus flottent dans des coins d’Ukraine où l’on ne les avaient pas vus depuis longtemps.


Jeudi 8/9, 19h00

Et association d’idées.

Les devises Shadok
Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.

Jeudi 8/9, 18h45

Efficacité perçue.

Nexta, Twitter

Jeudi 8/9, 17h30

20mn.ch, capture d’écran Twitter

Sur le réseau social LinkedIn, il se qualifie de « diplomate en exil », se domicilie à « nulle part » et mentionne être ouvert à toute proposition d’emploi. Boris Bondarev avait presque disparu depuis le 23 mai et l’annonce spectaculaire de sa démission de la diplomatie russe, qu’il a fidèlement servie pendant vingt ans […]

Quel est le scénario le plus probable pour que cette guerre se termine ?

Stratégiquement, la Russie l’a déjà perdue, dès le début, quand nous avons décidé d’envahir l’Ukraine.

Pourquoi ?

La Russie ne peut pas gagner une guerre avec les ressources et l’économie dont elle dispose. Elle ne peut pas se battre contre l’ensemble de la communauté occidentale, dont le potentiel économique est vingt fois supérieur au sien. Cette guerre peut, et doit, se terminer par une victoire ukrainienne. Les pays occidentaux qui soutiennent l’Ukraine doivent continuer à le faire et même accroître leur soutien. Les Ukrainiens peuvent non seulement combattre l’armée russe comme ils l’ont amplement prouvé, je crois même qu’ils peuvent vaincre la Russie militairement. Ils n’ont besoin que d’armes et de munitions, ils ont déjà les hommes, le courage et le moral. Avec le matériel sophistiqué, en provenance surtout des Etats-Unis et du Royaume-Uni, ils obtiennent des résultats sur le terrain, et si l’aide occidentale ne faiblit pas, alors ce sera dévastateur pour la Russie.

Le Monde, Pour le diplomate russe dissident Boris Bondarev, la Russie « a déjà perdu la guerre »

Jeudi 8/9, 17h10

Eté radieux.

Entre mai et août 2022 (période de l’année la plus propice à l’énergie solaire), le parc photovoltaïque de l’Union européenne a généré 99,4 TWh, soit 12,2% de la production électrique totale des États membres selon [le think tank] Ember (contre 77,7 TWh à la même période en 2021, alors 9,4% de la production électrique totale de l’UE).

Connaissance des énergies

Jeudi 8/9, 17h00

L’ancien président François Hollande défend sa politique nucléaire.

La fermeture de Fessenheim décidée sous le mandat de M. Hollande (2012-2017) mais effective sous celui d’Emmanuel Macron, en 2020, « devait normalement être compensée par la production de Flamanville » mais, a expliqué l’ancien président à l’antenne de France inter, l’EPR de Flamanville lancé en 2007 « devait être réalisé en cinq ans, 15 ans après, il n’est toujours pas ouvert ». « Donc là-dessus, s’il y a eu un manque, c’est parce que l’EPR, c’est un fait, n’a pas été livré à temps », a-t-il ajouté.

« Pourquoi il y a 30 réacteurs qui sont à l’arrêt ? », a-t-il interrogé. « Parce qu’une loi de 2006, à juste raison, sous un gouvernement de droite, a prévu qu’il fallait faire de la maintenance chaque année et tous les 10 ans » or la période du Covid-19 a retardé beaucoup d’opérations de maintenance. « Il a fallu donc faire beaucoup plus de vérifications des centrales là, dans la dernière période », a-t-il détaillé.

M. Hollande a ajouté que des fissures avaient été découvertes sur des réacteurs récents, « l’autorité de sûreté nucléaire a donc demandé, et elle a eu parfaitement raison, qu’on arrête les centrales (…) tant que ces questions de fissure n’avaient pas été réglées ». Selon lui, les difficultés actuelles d’approvisionnement liées à ces « décisions de sûreté » seront résorbées « au début de l’année 2023 ».

Connaissance des énergies / AFP

Jeudi 8/9, 14h00

Petit vent de nord.

FIRMS, capture d’écran

Jeudi 8/9, 13h55

Ce que tu ne payes pas tout de suite ne sera pas sans doute moins cher demain.

La nouvelle première ministre britannique, Liz Truss, a dévoilé, jeudi 8 septembre, un gel des prix de l’énergie de deux ans pour les particuliers, à 2 500 livres (plus de 2 800 euros) par an pour un foyer moyen, pour lutter contre la flambée du coût de la vie.

La mesure correspond à une économie d’environ 1 000 livres par an par rapport aux hausses de prix qui étaient attendues au 1er octobre, a précisé Mme Truss, qui s’exprimait devant le Parlement et a aussi annoncé bloquer les prix de l’énergie pendant six mois pour les entreprises.

[…] D’après plusieurs médias, l’addition s’élèverait à 150 milliards de livres. C’est [deux fois] plus que les 70 milliards de livres dépensées pour payer les salaires des employés en chômage technique pendant toute la pandémie.

Le Monde

Jeudi 8/9, 13h40

Arrièré comptable.

A nna, Twitter
Pour chaque grain de 1933, pour l’Holodomor (traduction automatique)

Le terme Holodomor (ukrainien : Голодомо́р, littéralement « famine », de la racine го́лод, « faim », et мор, « fléau », formé comme calque du tchèque hladomor (« famine ») en 1933, mais qu’on peut traduire par « extermination par la faim ») désigne la grande famine qui eut lieu en RSS d’Ukraine et dans le Kouban (RSFS de Russie), en URSS, en 1932 et 1933, et qui fit, selon les estimations des historiens, entre 2,6 et 5 millions de morts.

[…] Au début du XXIe siècle, la responsabilité des autorités soviétiques dans la genèse et l’ampleur de la famine […] est généralement reconnue.

[…] La Douma d’État russe, dans sa déclaration du 2 avril 2008 commémorant les 75 ans de la « grande famine des années 1930 sur le territoire de l’URSS »174, parle d’une terrible tragédie ayant coûté la vie à 7 millions de personnes dans une grande partie de l’Union soviétique et accuse sans équivoque le régime stalinien en tant que son principal responsable.

Wikipedia

Jeudi 8/9, 13h30

Le site de Zaporijia est auto-alimenté par son dernier réacteur en service.

Depuis quelques jours, la ZNPP s’appuie sur son seul réacteur en fonctionnement pour l’énergie nécessaire au refroidissement et à d’autres fonctions de sûreté. Bien que l’usine dispose également de générateurs diesel d’urgence disponibles en cas de besoin, le directeur général Grossi a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation concernant la situation de l’alimentation électrique.

AIEA, point du 7 septembre

Jeudi 8/9, 13h25

Message subliminal de la guerre de Poutine : le nuc militaire rend fort, le nuc civil rend faible.

Les livraisons d’armes des alliés ont été suspendues en raison d’un manque de compréhension de l’ampleur de la guerre. « Il reste difficile pour les populations modernes du monde entier, principalement pour les Européens, d’imaginer même des opérations de combat de style Seconde Guerre mondiale dans la vraie vie », écrivent-ils.

La menace de l’arsenal nucléaire russe a également découragé de plus grandes livraisons d’armes. « La possibilité d’une implication directe des principales puissances mondiales dans un conflit nucléaire « limité », rapprochant la perspective d’une Troisième Guerre mondiale, ne peut pas non plus être totalement exclue », écrivent-ils.

CNN, Analyse du commandant en chef UKR, traduction automatique
Commander-in-Chief of the Armed Forces of Ukraine Valeriy Zaluzhnyi waits before a meeting with US Defense Secretary and other officials in Kiev on October 19, 2021. (Photo by GLEB GARANICH / POOL / AFP) (Photo by GLEB GARANICH/POOL/AFP via Getty Images)

Jeudi 8/9, 13h10

Marge de progression dans le vent politique.

En théorie, l’Hexagone pourrait compter sur 80 GW d’énergie éolienne « terrestre » potentielle répartis sur 10 000 km2 (soit 1,83 % de la superficie métropolitaine) et 140 GW répartis sur 25 000 km2 pour l’éolien en mer, selon France énergie éolienne (FEE) et l’agence de la transition énergétique, l’Ademe, soit 220 GW au total.

[…] Bien qu’elle ait raccordé lors de la première moitié de l’année 2022 un gigawatt (GW) d’électricité supplémentaire – quatre fois plus que sur la même période en 2021 –, elle demeure largement en retard sur l’objectif de puissance installé défini par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de 24,3 GW d’ici à la fin de 2023, puisqu’elle n’a atteint que les 20 GW, selon le ministère de la transition écologique.

[…] Si l’on compare la France à l’Allemagne et au Royaume-Uni – des pays proches géographiquement, de population et de superficie du même ordre de grandeur et disposant de gisements éoliens comparables –, son retard est évident. Les Britanniques et les Allemands ont installé davantage de turbines, avec lesquelles ils ont produit respectivement 21 % et 23 % de leur électricité en 2021. Contre 7,8 % pour la France.

[…] Ce retard de la part d’éolien dans la production française se retrouve aussi du côté de la puissance installée. Les Britanniques émargent à 25,7 GW contre 63,7 GW pour les Allemands en 2021.

[…] Parmi les premières raisons du retard français, on trouve le manque de constance politique en matière d’énergie renouvelable, et d’éolien en particulier. […] Il est d’autant plus difficile pour la filière de se structurer que le discours politique change sans cesse.

[…] Il existe plusieurs types d’opposition locale à l’éolien […] si les projets de parc éolien sont rarement annulés par la justice, ils sont systématiquement ou presque attaqués devant la justice administrative, entre autres par la Fédération environnement durable (FED), principale association antiéolienne française. […] Ces opposants à l’éolien sont parfois rejoints par des politiques nationaux ou des personnalités, comme Stéphane Bern, qui « essaie de sauver le patrimoine avec les Français ». On compte parmi les politiques Marine Le Pen, qui proposait lors de la campagne présidentielle de 2022 de démanteler les éoliennes déjà installées.

Le Monde, Les raisons du retard français en matière de production et d’installation d’éoliennes

Jeudi 8/9, 2h00

Gros sous : j’achète du nuc ou j’achète du vent ?

Je cherche à comparer le coût du nuc avec cet exemple récent du parc élolien en mer de Saint-Nazaire, dont on nous dit qu’il coûte, démantèlement compris, dans les 2 milliards d’euros.

Par une lettre du 17 mai 2011, le Premier ministre a demandé à la Cour des comptes, au titre de sa mission d’assistance au Gouvernement, d’expertiser « les coûts de la filière nucléaire, y compris ceux relatifs au démantèlement des installations et à l’assurance des sites », en précisant qu’il souhaitait « pouvoir disposer de ce rapport avant le 31 janvier 2012 ».

Autant dire tout de suite que le rapport sur le coût de la filière électronuc publié en janvier 2022 par la Cour des Comptes est touffu. J’élague.

Cour des Comptes, Les coûts de la filière électronucléaire – janvier 2012, page 269

Pour une puissance installée de 62 GWh, la Cour des Comptes arrivent à un total de 228,3 milliards d’euros, je n’ai pas compris comment. J’arrondis à 228.

Le coût du MW nuc est donc aux environs de 228 Md€ / 62 000 MWh, soit 3,7 millions. A ce prix, la puissance installée sur la parc de Saint-Nazaire (480 MWh) devrait coûter 1,76 milliard. La doc du site éolien parle de 2 milliards. Le nuc est moins cher que le vent. D’autant plus qu’il faudrait ajouter à l’éolien une ligne « dépenses de recherches ». D’un autre côté, le coût de l’EPR de Flammanville a encore flambé.

Donc, oui, pourquoi pas ?

Pour la partie risque de l’investissement, voyons l’historique et les hypothèses. Pour solder la catastrophe de la centrale de Fukushima, je vois des chiffres entre 63 et 188 milliards d’euros.

Le coût de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon atteindra probablement 22.600 milliards de yens (188,5 milliards d’euros), soit un peu plus du double que la précédente estimation, a dit une source impliquée dans les discussions sur le sujet au sein du gouvernement japonais.

Le Figaro, 30/11/2016

Le coût total du démantèlement, qui devrait durer de 30 à 40 ans, est actuellement estimé à 8.000 milliards de yens (63,5 milliards d’euros), que Tepco dit pouvoir couvrir. Mais ce chiffre ne comprend pas le coût du traitement et d’élimination des eaux contaminées.

La Croix, 11/03/2022

Pour Tcherno, je consulte le dossier de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire.

Combien la catastrophe de Tchernobyl a-t-elle coûté à l’URSS ?

Les chiffres publiés suite à la catastrophe ont varié de 2 milliards de roubles en 1986 à 17 milliards de roubles en 1991. Ces chiffres couvriraient les interventions, la perte de production pour le secteur électrique et les coûts sanitaires. Il est délicat de traduire les roubles d’il y a vingt ans en euros d’aujourd’hui, mais l’ordre de grandeur pourrait être de 30 milliards d’euros de 2006.

Les chiffres présentés depuis les années 2000 par les pays concernés par la catastrophe sont d’une toute autre ampleur. Ils prennent en compte l’ensemble des actions de réhabilitation du site et le traitement des personnes concernées. La Biélorussie a ainsi estimé le coût à 235 milliards de dollars sur 30 ans. L’Ukraine donne un chiffre de 201 milliards de dollars sur cette période, et les chiffres de la Russie sembleraient avoisiner 20 milliards de dollars.

Ces trois estimations ne sont pas comparables entre elles. Mais elles permettent probablement de dégager un ordre de grandeur sur 30 ans de l’ordre de 300 à 500 milliards de dollars.

IRSN, base de connaissance

Le coût d’un accident grave [en France]

Selon les évaluations réalisées par l’IRSN, un accident grave représentatif engendrerait un coût global de quelque 120 milliards d’euros (avec une fourchette entre 50 et 240 milliards d’euros).

IRSN, base de connaissance

Le coût d’un accident majeur

Au total, un accident majeur pourrait coûter plus de 430 milliards d’euros, soit plus de 20 % du PIB français annuel. Le pays serait durablement et fortement traumatisé, car deux impacts se combineraient : il faudrait faire face simultanément à des conséquences radiologiques sévères sur une partie du territoire, et à de lourdes pertes économiques, ainsi qu’à des conséquences internationales. L’Union Européenne serait affectée, et l’histoire garderait pendant longtemps la mémoire de la catastrophe.

IRSN, base de connaissance

Jeudi 8/9, 1h25

L’offensive nucléaire manque à l’appel

Malgré la crise énergétique, l’industrie nucléaire n’a pas de nouvelles commandes. Au lieu de cela, les réacteurs plus anciens s’effondrent tandis que les coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires augmentent.

Dans aucun autre pays, il n’y a une discussion aussi passionnée sur la politique énergétique qu’en Allemagne. Mais la crise énergétique laisse également de profondes cicatrices dans d’autres pays européens. Jusqu’à présent, elle n’a pas fait avancer les nouveaux projets de construction de centrales nucléaires, d’autant plus que celles-ci ne fourniraient pas d’électricité pour la prochaine décennie au plus tôt et ne pourraient actuellement influencer ni l’urgence gazière initiée par Poutine ni la hausse des prix de l’électricité, du gaz et du pétrole. des prix. La discussion porte principalement sur les extensions de durée de vie.

Une autre raison pour laquelle l’industrie nucléaire ne convient guère comme sauveur dans la crise est qu’elle se présente actuellement « dans une forme effrayante », selon Mycle Schneider, éditeur du World Nuclear Industry Status Report , au taz. La situation de l’industrie nucléaire est précaire et beaucoup plus problématique qu’on ne le pense généralement. Et pas seulement à cause de l’explosion des coûts et des retards extrêmes des centrales en construction. Beaucoup plus dramatique, selon Schneider, est l’effondrement du parc nucléaire français et le cauchemar en Ukraine. Là-bas, au milieu de la zone de guerre, la centrale nucléaire de Zaporijia est utilisée à mauvais escient comme bouclier protecteur.

Taz, traduction automatique

Jeudi 8/9, 1h15

Poids du 3e âge.

Les vingt centrales nucléaires entièrement démantelées dans le monde.
Gris clair : période de construction, bleu : période d’exploitation, brun : période de démantèlement. ©Mycle Schneider Consulting — World Nuclear Industry Status Report 2020 (WNISR2020)
Le Courrier, "Et elles rayonneront éternellement !..." - Traduction automatique

Jeudi 8/9, 1h05

Concours franco-allemand.

Depuis que l’été règne en Allemagne, les centrales solaires allemandes ont parfois produit plus que toutes les centrales nucléaires françaises réunies. Cette semaine, ils ont atteint des sommets quotidiens de plus de 30 gigawatts, alors que la production des centrales nucléaires en France n’a pas grimpé au-dessus de 28 gigawatts.

World Nuclear Report, traduction automatique, d’après NTV
Contribution énergétique des centrales nucléaires françaises à la production d’électricité du pays par an depuis 1990, en TWh [le max de production a 17 ans]

La production nucléaire française en 2022 devrait atteindre 280-300 TWh, selon un communiqué d’EDF [du] 19 mai [2022].

Usine Nouvelle

Jeudi 8/9, 0h50

Du bleu.

LiveUAMap, capture d’écran

Jeudi 8/9, 0h30

Un peu plus au sud-est.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a affirmé mercredi « ne pas être en position de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique », du fait de l’absence de réponses de Téhéran sur la question des sites non déclarés.

[…] Les stocks [d’uranium enrichi] dépassent désormais de plus de 19 fois la limite autorisée par l’accord international de 2015, d’après un rapport consulté par l’AFP.

Times of Israel

Jeudi 8/9, 0h10

Philips P Obrien, Twitter, traduction automatique

Jeudi 8/9, 0h05

Tout à l’heure, l’année sera passée, on n’aura rien vu du monde normal.


Mercredi 7/9, 21h55

Tonton Nono, sors de ce casque…

UkrArmy, Twitter

Mercredi 7/9, 21h05

Vous êtes fous.

Pacha a envoyé à son frère les épices des Carpates pour préparer le bogradch. Et son frère lui déjà envoyé le pâté suédois, tu sais qui est en tube (qui a l’air du dentifrice, mais qui s’appelle kaviar et qui a le goût de poisson)…

Olga, par téléphone
Photo Pacha ; Kalles

Рецепт бограчу на багатті / Ingrédients du bogradch pour le feu de joie

  • Яловичини – 1 кг,
  • Свинячого сала – 100 г,
  • Картоплі – 1 кг,
  • Цибулини – 2,
  • Морква – 1,
  • Болгарських перців – 2,
  • Помідори – 2,
  • Зубки часнику – 3,
  • Томатної пасти – 1 ст. л,
  • Меленої паприки – 2 ст. л,
  • Кмину – щіпка,
  • Чорний мелений перець за смаком,
  • Сіль за смаком,
  • Води – 1-2 л.
  • Bœuf – 1 kg,
  • Lard de porc – 100 g,
  • Pommes de terre – 1 kg,
  • Oignons – 2,
  • Carotte – 1,
  • Poivrons bulgares – 2,
  • Tomates – 2,
  • gousses d’ail – 3,
  • Pâte de tomate – 1 cuillère à soupe. je,
  • Paprika moulu – 2 c. je,
  • Cumin – une pincée,
  • Poivre noir moulu au goût
  • Sel au goût
  • Eau – 1-2 l.

Je pense que la dernière recette publiée sur Radio-Tchernobyl doit être celle du lapin en gelée, dans Recette de prouts.


Mercredi 7/9, 21h05

En parlant de la Suisse : mise à jour de la base de données des taux de radioactivité.

Du 5 au 9 septembre 2022, un hélicoptère de l’Armée suisse survolera à une altitude d’environ 90 mètres une partie de la Suisse romande pour mesurer le taux de radioactivité.

Il s’agit d’une analyse annuelle effectuée par le Centre de compétences NBC-DEMUNEX. Les données obtenues permettront d’actualiser les connaissances sur la situation radiologique en Suisse et servent de base en cas de situations d’urgence.

Confédération suisse

Mercredi 7/9, 21h00

La Suisse a déclaré qu’elle chercherait à se rapprocher de l’OTAN et de l’Union européenne pour renforcer ses « capacités de défense » à la suite de la guerre de la Russie en Ukraine tout en maintenant sa neutralité traditionnelle dans la crise.

[…] Le pays cherchera à accroître sa participation aux exercices conjoints avec l’OTAN et à rejoindre les équipes de déploiement rapide de l’UE pour les opérations de sauvetage et d’évacuation.

Le Conseil fédéral suisse a également déclaré qu’il avait décidé de moderniser les forces armées du pays en « incorporant les leçons tirées » de la guerre en Ukraine.

CNN, traduction automatique

Mercredi 7/9, 20h55

Accordage de violons ?

« La Russie n’a pas déployé d’équipement militaire à la centrale de Zaporijia », affirme Poutine.

C’est ce qu’a affirmé Vladimir Poutine. Dans un rapport dévoilé mardi, « l’AIEA écrit qu’il est nécessaire de retirer le matériel militaire du territoire de la centrale. Mais il n’y a aucun équipement militaire sur le territoire de cette centrale » contrôlée par les forces russes dans le sud de l’Ukraine, a-t-il déclaré lors d’un forum économique.

Le Monde, 12h03

« Je peux vous assurer que la présence de forces militaires russes spécialisées sur le site de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia est la meilleure garantie de sa sûreté et de sa sécurité », a déclaré Chizhov [ambassadeur de Russie auprès de l’UE] dans l’interview.

CNN, 20h48, traduction automatique

Mercredi 7/9, 20h15

Ah ben si : j’avais mal regardé.

L’Ukraine envisage de fermer la centrale nucléaire de Zaporizhzhia en raison de la détérioration de la situation en matière de sécurité, a déclaré Oleh Korikov, inspecteur en chef de l’État pour la sûreté nucléaire et radiologique de l’Ukraine.

« La détérioration continue de la situation, le manque prolongé d’alimentation électrique à partir d’une source d’électricité externe nous obligeront à déployer des générateurs diesel de secours, et il est extrêmement difficile de faire le plein de carburant diesel pendant la guerre », a-t-il ajouté.

Actuellement, la centrale « produit de l’électricité et la fournit pour ses propres besoins » grâce à un processus exceptionnel appelé îlotage où la centrale – bien que déconnectée d’un réseau électrique – utilise sa propre énergie pour alimenter les systèmes de refroidissement, selon Korikov.

CNN, traduction automatique
Rive Nord, les Ukrainiens, rive sud, l’Ukraine

Mercredi 7/9, 20h10

L’AIEA a dû être efficace : on n’entend plus parler de Zapo.


Mercredi 7/9, 20h00

Les graphiques commencent à croiser la réalité.

[…] Le scénariste du film est maître du récit qu’il produit, notamment de l’issue. Une longue tradition filmographique a privilégié le « happy end ». Les scénarios font souvent preuve d’une grande créativité pour retourner les situations les plus désespérées.

En matière climatique, les règles sont bien différentes. Ce sont les lois de la physique et de la biologie qui fixent les contraintes et décideront de l’issue. Les scénarios du Giec explorent les climats du futur en considérant le stock de gaz à effet de serre que les hommes ont déjà rejeté dans l’atmosphère et en faisant des hypothèses sur leurs trajectoires futures d’émissions. Ici, aucune place pour les retournements miraculeux de situation. Pour que le récit ne vire pas à la catastrophe, il faut vite amplifier la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

[…] En se basant sur les scénarios de référence du Giec, Météo-France produit régulièrement des projections climatiques pour la France. Les scénarios les plus récents ont été publiés en 2020. Ils anticipent que le réchauffement moyen d’ici à la fin du siècle sera plus prononcé que la moyenne mondiale calculée par le Giec. Cette moyenne intègre en effet les températures à la surface des océans qui augmentent plus lentement que sur les terres émergées.

Les modèles permettent désormais d’anticiper les variations du climat à l’échelle locale. Sur le territoire métropolitain, ils anticipent un réchauffement d’autant plus marqué qu’on s’éloigne des façades maritimes du Nord-Ouest et qu’on progresse vers le Sud-Est. Les massifs montagneux seront plus affectés que les zones de plaine. Enfin, les modèles anticipent un réchauffement plus fort en été et moindre au printemps, ce qui laisse augurer une accentuation des canicules estivales.

Le Point, Ces « scénarios climatiques » qui imaginent le monde de demain

Mercredi 7/9, 19h55

Marie et le Sanglier.

Le Point
Électricité : les outils de la France pour gérer la pénurie / Commentaires

Mercredi 7/9, 18h50

Ca gatouille un brin chez les UKR avec les zanimos.


UkrArmy, cats & dogs, Twitter

Mercredi 7/9, 18h45

La Grande-Bretagne maintient le cap.

J’ai parlé au président @ZelenskyyUa ce soir et réitéré notre soutien indéfectible à la liberté et à la démocratie ukrainiennes. Les tentatives de la Russie de militariser l’énergie ne doivent pas dissuader l’Occident. L’Ukraine peut compter sur le Royaume-Uni pour un soutien à long terme. 🇬🇧🇺🇦

Liz Truss, Twitter

Mercredi 7/9, 18h35

Bravo !


Mercredi 7/9, 18h20

Yaroslav Melnyk commande une batterie de missiles anti-aériens Buk M1. Décoré par Zelenski pour avoir dégommé 28 cibles, il s’exprime sur son expérience dans le journal de l’armée UKR.

Yaroslav Melnyk près du russe ZSU-23-4 « Shilka » (traduction automatique)

[…] Nous avons [quelques] secondes. Allumez l’équipement, détectez et capturez l’objet. Nous allumons le radar d’éclairage – dans la cabine du rashiste, les indicateurs bipent et s’allument, lui signalant qu’il est déjà notre cible. Tous ses acolytes au paradis le savent déjà aussi. Nous effectuons un lancement de combat et quittons rapidement notre position pour échapper aux missiles anti-radar. Lors d’une bataille anti-aérienne, nous « menons » une cible. Nous ne pouvons pas voir ce que font les autres avions en ce moment. Mais on se rend compte. En règle générale, à ce moment-là, ils lancent déjà leurs missiles sur nous.

[…] Pendant plusieurs semaines, notre installation automotrice a été notre maison. Nous avons vécu, mangé, bu, dormi et combattu dans un tank. Plus tard, nous nous sommes rapprochés des zones peuplées. Une famille locale nous a invités chez elle. Les gens ont pris soin de nous comme de la famille. Ils allumaient le poêle, cuisinaient les aliments, apportaient divers produits et plats.

[…] Les civils regardaient notre travail de combat et nous respectaient, car ils voyaient comment nous abattions des avions qui, avant notre arrivée ici, lançaient des bombes sur des villes et des villages en toute impunité. Toute panne d’équipement – les gens sont déjà là. Ils apportent des pièces de rechange. « Dites ce dont vous avez besoin. Nous trouverons tout », ont-ils déclaré.

Armia Inform, traduction automatique

Mercredi 7/9, 18h10

La Cour des Comptes inaugurent une plateforme de signalement sécurisée pour les lanceurs d’alerte.

L’affaire Orpea aurait-elle pu donner lieu à une enquête de la Cour des comptes ? Sans doute, si les manquements lui avaient été signalés en amont. A partir de ce mardi 6 septembre, l’institution met en ligne une nouvelle plate-forme à destination des « lanceurs d’alerte » qui souhaiteraient attirer son attention sur des « situations indues », a expliqué Pierre Moscovici, le premier président de l’institution.

[…] Au printemps, l’institution avait lancé une vaste consultation afin de recueillir auprès des particuliers des suggestions d’enquêtes. Elle a finalement retenu six sujets d’étude […] : l’école inclusive, la détection de la fraude fiscale des particuliers, les soutiens publics aux fédérations de chasseurs, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’intérim médical et la permanence des soins et, enfin, le recours par l’Etat à des cabinets de conseils privés. La Cour doit publier le résultat de ses contrôles d’ici à la fin de l’année 2023.

Le Monde

Mercredi 7/9, 13h40

Glasnost Gone, Twitter
« Je n’aime pas les minuscules dictateurs russes aux seins nus qui envahissent l’Ukraine. »

Mercredi 7/9, 13h30

Le pékin lambda (moi) voudrait voir, bien sûr, le schéma logique qui relie la fermeture du gaz russe à de tels surcouts, histoire de vérifier, tout simplement, que les profits de la crise sont aussi réduits que possible. Et/ou, le cas échéant, comment se débarrasser d’une chaîne logique aussi vulnérante.

« Le prix de notre électricité est figé jusqu’à la fin de l’année. Pour 2023, nous ne savons pas à combien nous achèterons notre kilowattheure, mais un doublement est déjà évoqué », avance Jean-Yves Millet, qui exploite une grande surfaceU près de Tulle, en Corrèze. Ce magasin a dégagé un résultat de 100 000 euros sur l’exercice clos en juin, avec un coût de l’électricité atteignant 150 000 euros : si cette facture est multipliée par deux, « [il va] être dans le rouge ». « La solution de facilité, dit-il, c’est d’augmenter les prix et de supprimer du personnel. Ce n’est pas mon souhait, loin de là. » Et de confesser : « J’en ai parlé à ma femme ce week-end, je ne sais pas où on va… »

Des patrons atterrés, Olivier Ducatillion, président de l’Union des industries textiles, en croise tous les jours : « Une petite entreprise de tissage de l’est de la France avec un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros a signé en juillet un contrat qui fait passer sa facture d’électricité de 250 000 à 850 000 euros par an. Une autre dans le Nord, plus importante, voit son budget annuel bondir de 1,5 million d’euros à 10 millions d’euros », égrène-t-il.

[…] Ici et là, les plus énergivores en tirent déjà des conclusions : « Depuis 2021, le prix de l’électricité a été multiplié par vingt-deux ; celui du gaz par dix-huit », a justifié le verrier Duralex en annonçant, jeudi 1er septembre, la mise en veille de son four de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) pour quatre mois cet hiver.

Le Monde

Quelques éléments de réponse : le prix de l’électricité en sept questions


Mercredi 7/9, 13h00

J’avais mis de côté le dernier article de Romain Huet. Portrait d’Alessia, architecte à Dnipro.

La violence cerne de toutes parts l’exilé. Il est tenté de se rendre, d’abdiquer face aux forces qui haïssent et détruisent. La douleur est intérieure. Les exilés la gardent pour eux. Dans ce minibus, ils vivent la fin du monde, de leur monde. Ils ne fuient pas la guerre, ils l’emmènent avec eux sous la forme d’images, de sons qui les hanteront durablement. […] Au bout de la nuit, je rencontre Alessia, une volontaire de 32 ans qui participe à l’accueil des réfugiés dans la ville de Dnipro.

[…] Que peut-on faire face au monstre de la guerre quand on se pense incapable de tout ? Elle n’a ni compétences militaires, ni médicales. La photo, l’architecture et l’enseignement ne paraissent d’aucun secours dans ces moments : « Où aller lorsqu’on a seulement envie de faire quelque chose ? ».

Avec [une] amie, Alessia suit le mouvement et décide de prendre en charge un lieu, une garderie située non loin du centre de la ville [de Dnipro où les réfugiés affluent]. Il y a tout à faire : aménager l’espace pour accueillir des familles, trouver des lits, des denrées alimentaires, et organiser le lieu, de sorte qu’il soit vivable. […] Il accueillera rapidement une centaine de personnes.

[…] Il est assez commun de constater que la guerre tue les questions et débarrasse du souci de soi. Ce n’est pas tout à fait le cas pour Alessia. Elle n’a pas perdu le contact avec elle-même. Depuis le début de la guerre, elle est assaillie par une foule d’impressions nouvelles qui produisent de nombreux soubresauts de sa vie intérieure. C’est d’abord le choc moral d’être témoin des ravages de la guerre, de populations affolées et déplacées, de récits bouleversants des familles endeuillées.

[…] « C’est difficile de se réveiller le matin dans le noir, difficile d’écouter ces sirènes pendant des heures, difficile d’entendre ces explosions, difficile d’écouter les douleurs et le désespoir des autres, difficile de penser à la mort, difficile de penser au futur, difficile de composer avec toutes ces émotions, difficile d’accepter le silence des autres, difficile de penser que demain pourrait ne pas avoir lieu, difficile d’être. Difficile… »

[…] Alessia me fait penser à l’une de ces fragiles lucioles chères à Piero Paolo Pasolini. Ces petits insectes à la lumière faible et aléatoire crépitent au milieu de la nuit. Seule l’obscurité permet à l’œil de percevoir leur « danse ». Dans les temps sombres de la guerre, quelques âmes, souvent errantes comme celle d’Alessia, résistent malgré leur fragilité et leur sentiment d’être impuissantes devant l’ampleur du désastre.

The Conversation, Portraits d’Ukraine, Romain Huët

Mercredi 7/9, 12h55

On en rêvait.

Une équipe de scientifiques est parvenue à relier des composants électroniques au système nerveux de blattes de Madagascar, de manière à prendre le contrôle de leurs mouvements.

Trust my science

L’équipe du RIKEN (Cluster for Pioneering Research) au Japon a mis au point un système de cafards cyborgs télécommandés, équipés d’un module de commande sans fil, de batteries rechargeables et d’une minuscule cellule solaire.

Ces insectes équipés d’appareils électroniques peuvent se rendre dans des endroits où les humains ne peuvent pas aller. Les serpents équipés d’appareils de mesure des radiations ont fourni des informations précieuses sur Fukushima, par exemple.

Gurumeditation

Mercredi 7/9, 12h05

J’essaye d’être optimiste, avec modération.
Pour mon retour en Ukraine, je suis moins optimiste : je ne comprends pas comment les gens peuvent vivre, faire des shashliks [brochettes], acheter des pastèques…

Le centre commercial où Iryna a son magasin est à côté d’un grand hôpital : il y a beaucoup de blessés, le sang manque. La société Luksoptika pour laquelle Iryna travaille a un programme pour donner des lentilles de contact aux militaires.

Pacha n’allait pas bien hier, c’était difficile, il pleurait : son chef à l’Est est mort au combat. C’était le vrai papa pour ses soldats ; sa famille n’est pas encore au courant.

Oui, 6 mois de séparation, hier.
J’ai dit à Pacha que j’avais peur de revenir.

Il y a des orages ici ; quand ça tonne, on reste une heure dans la salle de bain avec Fidèle, il attend que ça passe.

L’autre jour, j’étais en colère, de façon générale. J’ai fais de la purée de patates, pour écraser quelque chose.

Et qu’est-ce que je voulais te dire encore ?

Olga, par téléphone

Mercredi 7/9, 11h20

Rien de neuf à Zaporijia.

Difficile de dire en quoi la visite de l’AIEA change quelque chose : certes, le rapport de l’agence acte la présence militaire russe, les atteintes à la sécurité et la situation d’otage du personnel ukrainien, mais n’a rien de contraignant.

J’imagine mal les Russes accepter le déploiement de casques bleus, comme le suggère Petro Kotin.

Grossi a souligné que la meilleure mesure pour assurer la sécurité des installations nucléaires en Ukraine et la sécurité des personnes serait la fin immédiate de ce conflit armé. Mais jusqu’à ce que cela se produise, des mesures provisoires urgentes sont nécessaires pour prévenir un accident nucléaire.

Energoatom, Telegram, 9h01, traduction automatique

L’Ukraine est favorable à l’envoi de casques bleus de l’ONU à sa centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les troupes russes, a déclaré, mercredi, à la télévision le chef de l’opérateur public Energoatom. « Déployer le contingent du maintien de la paix et sortir les militaires russes peut être un des moyens pour créer la zone de sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijia », a déclaré à la télévision Petro Kotine, cité par l’agence Interfax-Ukraine.

Le Monde, 11h25

les conclusions de la mission et les résultats de ses travaux ultérieurs au ZNPP […] devraient « vraiment devenir la base de futurs changements dans la législation internationale – pour permettre des contre-mesures efficaces contre le terrorisme nucléaire ». Après tout, en raison de « l’incapacité du monde à contenir un État qui se comporte comme un terroriste dans une centrale nucléaire capturée ».

Energoatom, Telegram, 11h50, Herman Galushchenko, ministre ukrainien de l’énergie, traduction automatique

« La Russie n’a pas déployé d’équipement militaire à la centrale de Zaporijia », affirme Poutine.

C’est ce qu’a affirmé Vladimir Poutine. Dans un rapport dévoilé mardi, « l’AIEA écrit qu’il est nécessaire de retirer le matériel militaire du territoire de la centrale. Mais il n’y a aucun équipement militaire sur le territoire de cette centrale » contrôlée par les forces russes dans le sud de l’Ukraine, a-t-il déclaré lors d’un forum économique.

Le Monde, 12h03

Mercredi 7/9, 11h00

Crise du siècle : spam ce matin.


Mercredi 7/9, 10h40

[…] L’Australie partage la même histoire avec de nombreux autres pays. Et cela nous amène à la même conclusion : nous devons changer les systèmes énergétiques mondiaux à des taux que nous n’avons jamais vus auparavant.

[…] Bien qu’il soit un important producteur et exportateur d’uranium pour le combustible nucléaire, l’utilisation de l’énergie nucléaire en Australie est actuellement interdite par la législation fédérale et étatique. Les gouvernements australiens successifs ont maintenu ce moratoire, bien qu’une enquête fédérale en 2019 ait recommandé une levée partielle des interdictions actuelles pour permettre le déploiement de technologies nouvelles et émergentes telles que les petits réacteurs modulaires, et le débat public et politique sur l’utilisation de ces technologies se poursuit.

World Nuclear News, traduction automatique

L’Australie a construit une paire de réacteurs de recherche.


Mercredi 7/9, 10h30

Des initiatives collectives de réparations en Ukraine.


Mercredi 7/9, 2h30

2 milliards pour 480 MW avec le parc éolien de Saint-Nazaire. Démantèlement inclus.

EPR de Flammanville : 1650 MW, 3 milliards d’euros annoncés en 2006, 12 milliards (coût actuel), 19 milliards (coût final estimé par la Cour des Comptes en juillet 2020). On n’ose pas demander si le démontage est compris.


Mercredi 7/9, 2h10

Les lettres post-apo de BoJo sont périmées.

Dès qu’un nouveau Premier ministre prend ses fonctions, il reçoit des informations hautement classifiées sur les capacités d’armes nucléaires du pays, en particulier sur la destruction massive qu’un seul Vanguard classe nucléaire de missiles balistiques de et ses 16 missiles Trident II D5 peuvent entraîner. Ils entendent également parler des immenses quantités de morts que les adversaires nucléaires potentiels du Royaume-Uni peuvent infliger à tout moment.

Ensuite, et en collaboration avec leur principal conseiller militaire, le Premier ministre écrit quatre lettres identiques de sa propre main, écrivant des instructions sur ce qu’il faut faire si un échange nucléaire a eu lieu et le gouvernement britannique, y compris le Premier ministre et une deuxième personne désignée, a été tué ou frappé d’incapacité. Dans les pires circonstances, la lettre de dernier recours serait le dernier acte du gouvernement de Sa Majesté.

Une fois les lettres rédigées, elles sont transférées vers les quatre Vanguard qui constituent la force de dissuasion nucléaire du Royaume-Uni. À bord, ils sont stockés dans des coffres-forts à double emboîtement et y resteront jusqu’à ce que le Premier ministre décide de modifier les ordres ou que leur règne prenne fin. Après quoi, ils seront détruits dans un état scellé afin que personne ne sache quels étaient les ordres.

Il existe une poignée d’instructions connues parmi lesquelles le Premier ministre peut choisir lors de la rédaction de ses lettres de dernier recours, et une combinaison de celles-ci peut également être indiquée. Ces commandes incluent riposter, ne pas riposter, utiliser votre propre jugement, vous mettre sous le commandement de la marine américaine si elle existe toujours, ou aller à la même chose en Australie. De toute évidence, le secret entourant les lettres est essentiel car sans connaissance de ce que sont les commandes de deuxième frappe à sécurité intégrée, la dissuasion nucléaire reste crédible.

The War Zone, traduction automatique
Le déclencheur des SLBM D5 Trident à bord d'un SNLE de classe Vanguard. Il est fabriqué à partir de la poignée d'un Colt 45 (photo AP) - traduction automatique - [J'imagine que c'est une blague]

Mercredi 7/9, 1h40

2007-2022 : quinze ans.

Le projet se compose de 80 éoliennes en mer d’une capacité unitaire de 6 Megawatts (mW) pour une puissance totale de 480 MW. Les éoliennes seront localisées entre 12 et 20 km au large de la Loire-Atlantique, sur une surface globale de 78 km², a des profondeurs variant entre 12 et 25 m. La production envisagée équivaut à couvrir l’équivalent de 20% de la consommation en électricité de la Loire-Atlantique.

Le montant total de l’investissement pour le projet éolien en mer de Saint-Nazaire est de l’ordre de 2 milliards d’euros. Ce coût intègre la fourniture et l’installation des éoliennes, des fondations, de la station électrique, des câbles inter-éoliennes et du raccordement à terre. Il intègre également le coût des études et du démantèlement à l’issue de la phase d’exploitation du projet.

Parc éolien en mer de Saint-Nazaire

Mercredi 7/9, 1h30

La Russie est le deuxième plus grand exportateur d’armes au monde avec une importante industrie militaire. Le pays a une longue tradition de production de son équipement militaire lui-même et à partir de son propre point de départ, explique le chef du groupe de recherche russe, le lieutenant-colonel Simo Pesu Université de la Défense nationale.

« L’achat d’armes et de munitions de l’Iran et de la Corée du Nord montre que les lacunes de la Russie sont immédiates et que la situation est très difficile », a déclaré Pesu.

[…] l’Iran et la Corée du Nord sont des « partenaires naturels » pour la Russie, qui mène une guerre prolongée. Les deux pays ont une longue expérience de l’organisation de la société sous sanctions internationales.

Helsingin Sanomat, traduction automatique
Un drone militaire iranien a été lancé depuis le pont d'un navire de guerre lors d'un exercice fin août. Département d'information de l'armée iranienne / Zuma (traduction automatique)

Mercredi 7/9, 1h20

L’Open Society Foundations publie l’enquête internationale qu’elle a effectuée auprès de 21 000 personnes.

Des majorités à travers le monde soutiennent le retrait de la Russie d’Ukraine et une plus grande action contre le changement climatique.

Une nouvelle enquête de grande envergure auprès des citoyens couvrant 22 pays à travers le monde a révélé un haut niveau d’accord concernant les défis les plus importants auxquels le monde est confronté aujourd’hui – et un désir commun d’une action mondiale efficace en réponse.

Open Society Foundations, Newsroom, traduction automatique
  • Les répondants du Nord et du Sud ont des points de vue différents sur les causes de l’invasion de l’Ukraine. Mais il existe un soutien fort et généralisé à l’idée que la paix exige que la Russie se retire du territoire ukrainien qu’elle a occupé. Ce n’est que dans quatre des 20 pays où cette question a été posée – le Sénégal, l’Inde, l’Indonésie et la Serbie – que moins de 50 % des personnes interrogées sont de cet avis.

  • Sur tous les répondants à l’enquête, 62 % ont convenu que l’agression de la Russie contre l’Ukraine pourrait conduire à une guerre nucléaire, et 65 % ont convenu que la Russie est une menace pour la sécurité mondiale. Pourtant, le changement climatique était le problème le plus souvent classé comme le défi le plus important auquel le monde était confronté, 86 % d’entre eux s’accordant à dire qu’il affectait déjà la vie des gens par le biais de vagues de chaleur, de sécheresses, d’inondations et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes.

  • Il y a des niveaux élevés d’inquiétude mondiale partagée sur l’inflation et l’augmentation du coût de la vie, et sur les pénuries alimentaires potentielles. Dans les trois pays d’Amérique latine étudiés, 80 % des personnes interrogées ont convenu qu’elles « s’inquiètent souvent de savoir si ma famille va avoir faim ».

  • Il existe un intérêt commun pour une gamme de solutions politiques mondiales ambitieuses – y compris l’annulation de la dette, le financement de la justice climatique et le soutien à la recherche sur les vaccins – même dans les pays les plus riches qui seraient les principales sources de financement et d’investissement nécessaires. […]

  • Malgré l’intérêt apparent pour les solutions mondiales, il y avait un mécontentement évident à l’égard du travail de l’ONU, en particulier dans les pays les plus riches. Dans trois pays seulement – le Kenya, le Nigéria et l’Ukraine – au moins 50 % des personnes interrogées pensent que l’ONU a généralement fait du bon travail en ce qui concerne l’invasion de l’Ukraine – chutant à 25 % ou moins dans huit pays, dont la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Japon.

Les Open Society Foundations, fondées par George Soros, sont le plus grand bailleur de fonds privé au monde de groupes indépendants travaillant pour la justice, la gouvernance démocratique et les droits de l’homme. Nous accordons des milliers de subventions chaque année par le biais d’un réseau de fondations et de bureaux nationaux et régionaux, finançant un vaste éventail de projets, dont beaucoup sont désormais façonnés par les défis de la pandémie de COVID-19. (traduction automatique)


Mercredi 7/9, 0h55

J’attends l’argumentaire d’Orban.

Mercredi, la Commission européenne doit proposer aux États membres cinq domaines d’action : réduction des pics de demande, contributions des énergéticiens à la fois bas carbone et fossiles, liquidité des marchés, plafonnement du prix d’achat du gaz russe. Les Vingt-Sept se réuniront vendredi et Bruxelles voudrait adopter un texte formel dès le 13 septembre.

Les Échos
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, prévoit de proposer un paquet de mesures sur l'énergie dès le 13 septembre. (Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix/via REUTERS)

Mercredi 7/9, 0h50

Bas bruit.

[…] « On est dans une situation où l’Etat et EDF ont du mal à se comprendre, voire à s’écouter. Il est urgent de régler le sujet de la gouvernance d’EDF », estime une source proche des pouvoirs publics.

En interne chez EDF, la situation est tout aussi explosive. En atteste, la brouille entre le PDG d’EDF et les représentants de l’Etat à son conseil d’administration, qui ont refusé la semaine passée de signer le government investment decision (GID) négocié par EDF avec le gouvernement britannique pour paver le chemin à la construction de deux réacteurs EPR supplémentaires, à Sizewell, dans le sud-ouest de l’Angleterre.

[…] Il faut dire que trouver un successeur à Jean-Bernard Lévy [sur le départ] n’est pas aisé. Si les candidatures internes ont afflué cet été chez EDF, ce n’est a priori pas l’option privilégiée par le gouvernement qui veut engager un nouveau souffle.

Or, compte tenu de la feuille de route considérable qui échoira au nouveau patron de l’énergéticien – entre autres enrayer la chute vertigineuse de la production nucléaire, relancer la construction de nouveaux réacteurs en France et redonner un élan stratégique au groupe pour assurer sa survie -, les candidats sont peu nombreux.

[…] Une candidature tient désormais la corde. Il s’agit de celle de Luc Rémont, l’actuel responsable des opérations internationales de Schneider Electric. […] Polytechnicien, il affiche une expérience industrielle internationale et une bonne connaissance de l’appareil d’État puisqu’il est passé par le Trésor, les participations de l’État et également par les cabinets de Francis Mer, de Nicolas Sarkozy et de Thierry Breton.

Les Échos

Mercredi 7/9, 0h40

Héhé.

Le Parisien, à propos de l’empreinte carbone des fouteux de luxe

Mardi 6/9, 23h45

Le rapport de visite de l’AIEA à Zaporijia (à partir d’une traduction automatique) :

  • rappelle la chronologie des événements en Ukraine dans le secteur du nuc, depuis la première alerte du SNRIU, l’autorité de régulation ukrainienne, le 24 février, jusqu’à l’arrivée, 6 mois plus tard, de la mission de l’agence à la centrale de Zaporijia

  • rappelle le principe des 7 piliers de la sécu, au centre du discours de Rafael Grossi, directeur de l’AIEA :
    • intégrité des installations physiques
    • systèmes de sécu pleinement fonctionnels
    • personnel d’exploitation en capacité de prendre des décisions sans pression indue
    • alimentation électrique externe disponible
    • chaîne d’approvisionnement ininterrompue
    • systèmes dosimétriques opérationnels
    • communication fiable entre les parties

  • donne un aperçu de la situation des différentes installations nuc ukrainiennes et pointe les manquements au paradigme des piliers.

  • Pour la centrale de Zaporijia, au centre des inquiétudes actuelles, les difficultés vont du manque de pompiers (80 au lieu de 150) à la livraison de carburant pour les groupes de secours, en passant par interdictions d’accès à certaines zones pour le personnel ukrainien, dont « le moral et l’état émotionnel sont très bas » et les risques d’interférence avec « les lignes de commandements » par les technos russes de Rosatom. Sans parler, évidemment, des attaques et des incendies.

  • pour Zapo, l’AIEA recommande :
    • « l’arrêt des bombardements sur le site et à proximité, immédiatement, pour éviter tout autre dommage à l’usine et aux installations associées, pour la sécurité des personnel d’exploitation
    • « de maintenir l’intégrité physique pour soutenir une exploitation sûre et sécurisée. Cela nécessite accord de toutes les parties concernées à la création d’une zone de sûreté et de sécurité nucléaires autour de la ZNPP »
    • « le retrait des véhicules [sous-entendu militaires russes] des zones qui pourrait interférer avec le fonctionnement des systèmes et équipements de sûreté et de sécurité »
    • « qu’un environnement de travail approprié, y compris un soutien familial, pour le personnel d’exploitation [soit] rétabli »
    • « que la redondance de la ligne d’alimentation électrique hors site telle que conçue [soit] rétablie et disponible à tout moment »
    • « que toutes les parties concernées s’engagent et contribuent à assurer des chaînes d’approvisionnement efficaces pour la sûreté et la sécurité nucléaires »
    • « que les fonctions d’intervention d’urgence soient exercées et les installations d’intervention d’urgence rétablies »
    • « le maintien de moyens de communications fiables »
  • pour les autres sites, le rapport liste les évènements, les interventions de l’AIEA, les livraisons de matériel.

En conclusion, le rapport de l’IAEA après la visite à Zaporijia :

  • rappelle que « la situation en Ukraine est sans précédent. C’est la première fois qu’un conflit militaire s’est produit dans les installations d’un vaste programme électronucléaire bien établi »
  • déclare que « l’AIEA est toujours gravement préoccupée par la situation au ZNPP […] Les sept piliers ont tous été compromis sur le site »
  • « malgré des circonstances sans précédent, les trois autres centrales nucléaires (Khmelnytskyy, Rivne et le sud de l’Ukraine) ont continué à fonctionner en toute sécurité depuis le début du conflit »
  • « le personnel de toutes les installations nucléaires ukrainiennes a continué de faire preuve d’endurance et la résilience pour assurer le fonctionnement sûr et sécurisé des sites au milieu du conflit, et l’AIEA les salue »
  • que « l’AIEA n’a trouvé aucun indice qui donne lieu à un problème de prolifération ».
AIEA, pdf

« La situation actuelle est intenable », écrit l’instance onusienne dans ce texte de 52 pages. « Il est urgent de prendre des mesures provisoires », poursuit-elle, préconisant « l’établissement d’une zone de sécurité nucléaire et de protection ».

Le Monde

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué mardi le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) mentionnant la présence de matériel militaire russe dans la centrale nucléaire de Zaporijia.

« Le rapport mentionne la présence de matériel militaire russe dans l’enceinte de la centrale nucléaire, la pression qui y est exercée sur nos employés, et fait clairement allusion à l’occupation militaire russe. C’est une bonne chose », a déclaré le président ukrainien lors de son message quotidien.

Le Monde

Mardi 6/9, 22h30

Actualité musicale : Roger prend l’eau.

Sur Facebook, le bassiste Roger Waters s’est fendu d’une lettre ouverte à Madame Zelenska. Il lui demande, en substance, pourquoi le président Zelenski, son mari, a trahi le peuple ukrainien.

Depuis Kansas City, une bourgade américaine couramment bombardée, il lui explique que « les [factions] nationalistes extrémistes [ukrainiennes] ont mis [le] pays sur la voie de cette désastreuse guerre » et lui suggère de ramener Zelenski à ses promesses électorales : la paix dans le Dombass et le respect des accords de Minsk.

Merci Roger. L’un de vos familiers voudrait-il vous parler d’un certain Poutine ?

Werner Fouche, Twitter

Mardi 6/9, 22h00

L’AIEA a rendu son rapport sur Zapo. Les Russes regrettent que l’Ukraine n’y soit pas désignée comme la responsable des bombardements. Le patron d’Energoatom réclame les casques bleus.

La situation à la station ne s’est pas améliorée même après la visite de l’AIEA, censée faciliter le retrait des troupes russes du ZNPP, a déclaré Petro Kotin : « Voyez-vous des changements ? C’est encore pire. Amenez les soldats de la paix de l’ONU là-bas et tout ira bien. »

Energoatom, Petro Kotin, Facebook, traduction automatique

Le retrait des troupes russes était un vœu de l’Ukraine, évidemment, et l’on sait que l’AIEA ne l’a pas transmis, au motif d’une mission purement technique. Si l’AIEA admet que le technique est impactée, elle ne peut pas reconnaître sa dépendance au politico-militaire : ce serait reconnaître la fragilité du nuc.

Nexta, Twitter

Mardi 6/9, 19h35

De deux choses l’une : ou bien cette crise est l’occasion de bouger nos fesses, une nécessité dans le bazar climatique, ou bien ce qu’il y a de précieux dans notre mode de vie va se dissoudre, c’est-à-dire la possibilité pour l’individu d’orienter son existence plus ou moins à son goût.

Plus de gaz russe ? De toutes façons, il fallait passer à autre chose. Poutine nous file un coup de pouce et va couler son business.


Mardi 6/9, 8h20

Sous le tapis.

Le système de Deep Isolation consiste à utiliser l’élimination directionnelle des déchets nucléaires en forage, en s’appuyant sur certaines des « innovations incroyables qui ont eu lieu au cours des 20 à 30 dernières années dans l’industrie du forage où il est maintenant peu coûteux et courant de descendre trois quarts de kilomètre de profondeur et d’avoir des tronçons horizontaux de deux, trois ou quatre kilomètres de long ».

World Nuclear News, traduction automatique

Mardi 6/9, 8h15

Le Belarus à la pointe de la fin du moteur thermique.

Le marché biélorusse des voitures neuves continue de chuter. En août, les concessionnaires n’ont vendu que 542 voitures.

Zerkalo, traduction automatique

Mardi 6/9, 8h10

Les services de renseignement américains ont estimé que Moscou achetait des millions d’obus d’artillerie et de roquettes à la Corée du Nord, a rapporté [le New York Times], à la suite d’informations selon lesquelles l’armée russe aurait commencé à utiliser des drones de fabrication iranienne.

Reuters, traduction automatique


Mardi 6/9, 7h50

Deuxième pays du monde en matière de réserves renouvelables d’eau douce (derrière le Brésil et devant le Canada), la Russie entend tirer profit de ses immenses ressources en eau en la commercialisant. Non pas en exportant de l’eau en bouteille mais de l’eau destinée à un usage agricole et industriel. Les usages domestiques ne correspondent qu’à 10 % des prélèvements mondiaux en eau là où l’agriculture représente 70 % et l’industrie 20 %.

[…] Pour illustrer la faisabilité du transport hydraulique à grande échelle, l’hebdomadaire mobilise l’exemple de la Libye, qui à grand renfort de puits et pipelines transfère chaque jour via sa grande rivière artificielle 2,5 millions de mètres cubes d’eau de la Nubie vers les zones désertiques du pays. Un projet pharaonique dont la construction a duré près de 25 ans (1984-2008) et coûté 33 milliards de dollars.

[Mais] quand bien même [l]es 23 km³ [du lac Baïkal] abritent 20 % de l’eau douce de la planète, les investissements économiques seraient titanesques. […] Seule l’impasse que représente une guerre de l’eau pourrait motiver de tels investissements.

Les Echos, En Russie, la chimère de l’exportation d’eau douce ; d’après un article du journal russe Profil

Les gens n’ont commencé à se battre pour le pétrole qu’au 20ème siècle, et le conflit entre les cités-états sumériennes de Lagash et Umma au milieu du 3ème millénaire avant JC peut être considéré comme la première guerre pour l’eau.

Profil, traduction automatique

Mardi 6/9, 0h15

T’es où ?

Elina, 13 ans, et Tim, 12 ans, développent un site Web gratuit Kidshelptalk où les enfants peuvent s’appeler, discuter, se comprendre et se soutenir.

Anton Gerashchenko, Twitter

Mardi 6/9, 0h05

Bonne nuit.

FIRMS, capture d’écran

Lundi 5/9, 23h50

Pour l’Ukraine, ça va, je fais assez, mais pour la France, non, pas assez. Hier dimanche, je suis allée repeindre le pont avec une équipe d’une dizaine de personnes du village. Tu sais, c’est le petit pont au bout de ma rue.

Pacha va bien. Il pleut et ça caille, mais il a eu des bottes en caoutchouc.

Olga, par téléphone depuis les Ardennes

Lundi 5/9, 23h45

Le personnel ukrainien de Zapo va s’en souvenir de son crash-test à rallonge.

L’Ukraine a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qu’une ligne électrique de secours entre la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (ZNPP) et une centrale thermique voisine a été délibérément déconnectée aujourd’hui afin d’éteindre un incendie, mais la ligne elle-même n’a pas été endommagé. Le ZNPP continue de recevoir l’électricité dont il a besoin pour sa sécurité à partir de son unique réacteur en fonctionnement.

[…] L’un des six réacteurs du ZNPP continue de produire l’électricité dont la centrale a besoin pour le refroidissement et d’autres fonctions de sûreté nucléaire. Le réacteur sera connecté au réseau lorsque la ligne 330 kV sera remise en marche.

[…] Le directeur général Grossi publiera mardi un rapport sur la situation de la sûreté, de la sécurité et des garanties nucléaires en Ukraine – y compris les conclusions de la mission au ZNPP – et plus tard le même jour, il informera le Conseil de sécurité des Nations unies de la mission à la centrale.

AIEA, point du 5 septembre, traduction automatique

Lundi 5/9, 23h40

Ça se calme. Vent de nord. Mais les feux de tourbes ont commencé au nord-est de Kyiv.

FIRMS, capture d’écran

Lundi 5/9, 23h25

Longueur d’avance. Problème de synchro entre les bureaux de la prop et le terrain ?

Defense of Ukraine, Twitter, traduction automatique

Lundi 5/9, 22h05

On parle musique avec le clip « l’innovation chez EDF ». Une voix masculine entre slam et rap sur un salmigondis d’éléments de langage. C’est très bien.


Lundi 5/9, 20h55

Le pot pourri.

La Ségo pré-républicaine est passée aux infos de Moscou : l’ex-candidate à la présidentielle (quand même) a dit de la merde et c’est trop bien pour la prop russe. Elle était peut-être jalouse de Marine. Rhalala.

Un dispensaire neuropsychologique (on ne sait pas trop ce que c’est) de Saint-Pétersbourg recrute des volontaires pour la guerre. Poutine a l’esprit large.

Un type du foot, à qui l’on reprochait d’avoir mis ses joueurs dans un avion pour un trajet qu’ils auraient pu faire en train, a ricané et suggéré le char à voile. Héhé.

Des loups ont tué l’un des poneys d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.


Lundi 5/9, 20h05

L’Allemagne se garde sous le coude une paire de centrales nuc [jusqu’au prochain anniversaire de Tcherno] en avril 23.


Lundi 5/9 18h45

Le président Macron renvoie les mauvais joueurs à leurs postes à soudure. Petite revue de presse.

[Pour le nuc] chacun à sa place doit prendre ses responsabilités. Pour ma part, je les ai prises et la visibilité a été donnée. (…) Qui pourrait raisonnablement penser qu’un pays avec un tel parc installé puisse conditionner les travaux de maintenance de son parc à des décisions de création de nouveaux réacteurs ?

[…] Quand je vois les difficultés qu’il y a à ce que certaines centrales soient maintenues ouvertes, alors même qu’elles sont beaucoup plus récentes, qu’on ne vienne pas me rechercher sur Fessenheim.

Le Monde
France's President Emmanuel Macron addresses media following a conference with Germany's Chancellor Olaf Scholz on the energy crisis via video link, at the Elysee presidential palace in Paris on September 5, 2022. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)

Emmanuel Macron a tenu lundi à faire un large état des lieux de l’état énergétique français et européen après un entretien qu’il a mené avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Solidarité avec l’Allemagne, « contribution européenne » pour les profits énergétiques, plafonnement du prix du gaz russe… Voici ce qu’il faut retenir de la prise de parole du président français.

Le Point, Énergie : ce qu’il faut retenir des annonces d’Emmanuel Macron

Le chapitre sur le nuc n’a pas ému le Point, qui n’en parle tout simplement pas. Est-ce pour permettre aux commentateurs de vitupérer sur Macron; gaspilleur du trésor national, plutôt que sur leur journal préféré ?

Mais il y a aussi des gens raisonnables.

Et il y les rigolos.


La façon de résumer l’intervention présidentielle du Parisien devrait permettre aux fissiophiles énervés de devenirs des fissiophiles honteux.

« L’Allemagne a besoin de notre gaz et nous avons besoin de l’électricité produite dans le reste de l’Europe, confesse Emmanuel Macron. Le parc nucléaire installé en France fait face à des défis techniques. Nous avons plus de centrales que prévu qui sont en maintenance. »

Le Parisien, Production, prix, sobriété, solidarité… ce qu’il faut retenir du plan de Macron sur l’énergie

Les commentaires ricanent (jaune) des « mécanismes de contrôle contre les pratiques spéculatives », évoquées durant la conférence de presse.


De son côté, Les Echos s’intéresse au prix de l’électricité : ponctionner les producteurs (dont les poches semblent devenues petites tellement elles sont pleines) et, dès que possible, réviser les mécanismes de fixation des prix (entre autres aspérités financières qui m’échappent).

A l’instar de son homologue allemand, le président français a défendu lundi un prélèvement sur les « bénéfices indus » des producteurs d’énergie, liés à la flambée des cours de l’électricité. Cette contribution serait instaurée en France même si l’Union européenne ne la décidait pas pour l’ensemble des Etats membres.

[…] le président défend des mesures pour « réduire la volatilité » des prix du gaz et de l’électricité sur les marchés de gros, stimulée selon lui par des « pratiques spéculatives ». Il s’inquiète notamment de l’envolée des contreparties financières qui servent de garantie aux transactions.

Ce week-end, la Suède et la Finlande ont dû voler au secours de leurs énergéticiens pour éviter des faillites en cascade. L’Allemagne a renfloué Uniper dont la fragilité financière menaçait de provoquer, par effet domino, un « Lehman Brothers de l’énergie » sur les marchés. Il y a « au moins un accord franco-allemand » sur ce sujet, selon Emmanuel Macron, qui souhaite toutefois que le contrôle de ces mesures de lutte contre la volatilité et la spéculation se fasse « au niveau européen ».

[…] Thomas Pellerin-Carlin [directeur du Centre énergie de l’Institut Jacques Delors] souligne aussi l’importance, si l’on veut modifier en profondeur le mécanisme de fixation des prix de l’électricité, comme la Commission [européenne] en a l’intention, de « bien prendre le temps d’étudier le sujet sous toutes les coutures, sous peine de se retrouver dans des situations de crise comme au Texas en 2021, où les opérateurs n’avaient pas reçu les bonnes incitations ». Voilà pourquoi en attendant une telle refonte, de fait complexe, Paris et Berlin avancent leur proposition de contribution exceptionnelle.

Les Échos

Lundi 5/9, 18h30

Amis ferrailleurs, qui avez fait vos armes dans la zone interdite, l’avenir est rose : des kilotonnes de ferrailles non-contaminées vous attendent. Vivement que l’armée russe rentre à la maison.

KYIV, UKRAINE - JUNE 07 : A destroyed Russian tank begins to rust in woodland near Kyiv on June 07, 2022 in Kyiv, Ukraine. A sense of normality has increasingly returned to Kyiv as Russia's assault has focused on the eastern Donbas region. (Photo by Christopher Furlong/Getty Images)

Lundi 5/9, 18h15

L’État ukrainien n’est pas convaincu par la visite du GIGN du nuc.

« Nous ne comprenons pas si tout est normal là-bas en termes de sécurité, de refroidissement des réacteurs, avec le personnel, s’ils comprennent les algorithmes avec lesquels ils fonctionnent. Nous n’avons pas vu tout cela dans le rapport, et cela prouve que les institutions internationales, malheureusement, sont totalement inefficaces », a déclaré lundi à la télévision ukrainienne Mykhailo Podolyak, conseiller du chef du cabinet du président ukrainien.

CNN, traduction automatique

L’AIEA a dit qu’elle publierait son rapport demain. On verra.


Lundi 5/9, 18h10

Poursuite du feuilleton ; le parapluie de l’AIEA (il reste 2 experts sur place) n’est peut-être pas suffisant : ont-ils levé les bras assez haut ?

Le dernier réacteur en activité de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia a été déconnecté du réseau ukrainien, a annoncé lundi l’agence nucléaire du pays Energoatom, affirmant qu’il était le résultat d’un incendie provoqué par des bombardements russes. […] Le porte-parole a noté que la situation n’était pas considérée comme une urgence [grâce, si je comprends bien, à l’énergie résiduelle du réacteur, les groupes de secours ne sont pas sollicités].

[…] Le porte-parole d’Energoatom a également déclaré que la déconnexion de la centrale du réseau ukrainien ne faciliterait pas la connexion de la centrale au réseau russe, en raison des dommages causés aux lignes de transmission.

CNN, traduction automatique

Lundi 5/9, 17h55

Je ne comprends pas : le gaz représenterait 12,5% de toute l’énergie européenne ? Une crise majeure pour 12% d’un truc ?

Début 2022, je veux ici rappeler la situation, 25 % de toute l’énergie européenne était du gaz, et 50 % de ce gaz venait de la Russie. C’est la situation. »

Le Monde, conférence de presse du Président de la République française

Lundi 5/9, 17h10

Demain, si tu veux une piscine à moins de dix bornes de chez toi, déménage à côté d’une centrale nuc. Sinon, tu peux t’installer en Bretagne, mais l’eau est froide et les nantis ont acheté tout ce qu’il pouvait. Fais du vélo. S’il pleut, tu seras mouillé.

Environ 10 % des 4 000 piscines publiques françaises sont gérées via une délégation de service public et non directement par la collectivité où elles sont implantées. Souvent chauffées au gaz, les piscines sont des équipements très énergivores et subissent de plein fouet la hausse des prix.

La société Vert Marine a dû fermer « pour une durée temporaire » un tiers de ses établissements et a placé « les personnels en chômage partiel », a-t-elle précisé. La facture énergétique de ce délégataire de service public est passée de « 15 à 100 millions d’euros », soit « la totalité du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ».

Le Monde
Ville de Golfech (82) - La piscine Aquagold a ouvert ses portes en 1992. Elle accueille chaque année environ 550 000 personnes (scolaire et public). C'est une piscine moderne, chauffé par le réseau d'eau chaude de la centrale nucléaire [de Golfech].

Lundi 5/9, 15h30

Aujourd’hui, 5 septembre 2022, quatre des six représentants de l’équipe d’inspection de l’AIEA ont achevé leur travail à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et ont quitté le site de la centrale. Il est prévu que les deux experts continueront à travailler au ZNPP de manière permanente.

Energoatom, Telegram, 10,18, traduction automatique

Lundi 5/9, 14h20

Les Anglais ont une Première ministre.

Mme Truss hérite d’une situation économique particulièrement difficile. L’inflation risque encore de grimper, pour atteindre 22 % en 2023, selon le scénario du pire de la banque Goldman Sachs. Le contexte social n’est pas moins explosif : cheminots, dockers, avocats… la hausse du coût de la vie provoque des grèves inédites dans le pays depuis les années 1980.

Les Britanniques sont particulièrement inquiets de la flambée des prix de l’énergie. Le 26 août, le régulateur national du marché du gaz et de l’électricité a annoncé que la facture moyenne annuelle des ménages allait passer, en octobre, de 1 971 à 3 549 livres sterling (de 2 279 à 4 104 euros). Elle pourrait même atteindre 6 000 livres sterling en 2023. A ces niveaux, 25 % des Britanniques ne pourront plus payer leurs factures, tout comme des dizaines de milliers d’écoles, d’hôpitaux ou de PME.

Le Monde
ANDY BUCHANAN / AFP

Lundi 5/9, 14h00

L’été ukrainien est une saison difficile pour les munitions de l’armée poutinienne.

Intel Orion, Twitter

Lundi 5/9, 13h50

On n’a pas de gaz, mais des idées positives, oui.

Comment garantir que Poutine deviendra fou, aura l’air faible et STUPIDE :

1 : Des masses de Russes aiment passer leurs vacances en Europe

2: Donc, augmentez considérablement le prix du visa de voyage pour les Russes

3 : Donner le revenu de visa excédentaire à l’Ukraine

4 : Les Russes paieront alors l’Ukraine pour arrêter l’invasion russe.

Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique

5 : Assurez-vous que l’augmentation est clairement indiquée comme « réparations pour l’Ukraine » dans la documentation

Dave24657469, Twitter, traduction automatique

Lundi 5/9, 13h45

Petite pause.

L’administration d’occupation russe contrôlant la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé lundi qu’il suspendait les préparatifs du référendum d’annexion par la Russie de ce territoire.

Le Monde

« La région de Kherson est prête pour un référendum sur l’adhésion à la Fédération de Russie, mais une pause a été prise en raison de la situation sécuritaire », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse d’État russe TASS.

CNN, traduction automatique

Des renseignements de source ouverte suggèrent qu’une explosion s’est produite à Kamianka-Dniprovska, mais CNN ne peut pas vérifier de manière indépendante les affirmations ukrainiennes selon lesquelles le site a été utilisé comme base du FSB ou que les bulletins de vote pour un référendum ont effectivement été stockés sur place.

CNN, traduction automatique

Lundi 5/9, 11h50

Mickael Kofman, Twitter, traduction automatique

Lundi 5/9, 10h50

Des images géolocalisées des 2 et 3 septembre montrent les forces russes tirant des obus MLRS depuis des positions sur le terrain de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) à moins de 1 km d’un réacteur nucléaire.

ISW, traduction automatique
Wikipedia : The Insider est un journal en ligne indépendant russe spécialisé dans le journalisme d'investigation, la vérification des faits et l'analyse politique. Fondée en 2013 par Roman Dobrokhotov, journaliste et militant politique, propriétaire du journal. Le journal est connu pour avoir révélé de fausses nouvelles dans les médias russes [Vol 17 de Malaysia Airlines, empoisonnement d'Alexeï Navalny]. Le bureau éditorial du site Web est situé à Riga, en Lettonie.

Lundi 5/9, 9h45

C’est con qu’ils n’aient pas de soleil.

Selon les informations de l’Association nucléaire mondiale, le ministre ghanéen de l’environnement, de la science, de la technologie et de l’innovation a déclaré en 2021 que cinq fournisseurs – des États-Unis, de Russie, du Canada et de Corée du Sud – avaient répondu à une demande d’intérêt pour aider le pays à construire sa première centrale [nuc], avec l’espoir qu’un contrat pour une centrale de 1 GWe serait signé dans le courant de 2024-2025.

Plus tôt cette année, les États-Unis ont déclaré qu’ils soutenaient l’adoption par le Ghana de la technologie des petits réacteurs modulaires dans le cadre du programme FIRST (Foundational Infrastructure for Responsible Use of Small Modular Reactor Technology) du Département d’État américain.

World Nuclear News, traduction automatique

Lundi 5/9, 9h30

Ça bouge sur la ligne de front, mais les commentateurs restent tous prudents. On sent bien qu’il ne s’agirait pas de se réjouir trop vite des initiatives ukrainiennes.

Les ponts sur le Dnipro seraient désormais tous coupés, bloquant les Russes dos au fleuve.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait état, dimanche soir, de gains territoriaux pour l’armée ukrainienne dans le sud et l’est du pays, sans préciser quels territoires auraient été conquis ni à quel moment.

Le Monde

La contre-offensive ukrainienne fait des progrès vérifiables au sud et à l’est. Les forces ukrainiennes avancent le long de plusieurs axes dans l’ouest de l’oblast de Kherson et ont sécurisé un territoire de l’autre côté de la rivière Siverskyi Donets dans l’oblast de Donetsk.

ISW, traduction automatique
OSINTtechnical, Twitter
pastèque ukrainienne en tenue de camouflage

Lundi 5/9, 9h20

A propos des pignoufs à roulettes qui se dévouent pour aider Poutine en France.

Michel Goya, Twitter

Lundi 5/9, 9h00

Seul Les Échos signale qu’EDF ne tournera pas à plein cet hiver.


Lundi 5/9, 8h50

Dans le métro de Vilnius, Lituanie. Vidéo vraie ou incrustations ?


Dimanche 4/9, 14h40

Évolution des points de feu dans la zone. Vent de nord-est.

FIRMS, point du 4 septembre

Dimanche 4/9, 2h40

Évolution des points de feu dans la zone.

FIRMS, point du 3 septembre

Dimanche 4/9, 1h35

La menace d’un accident à Zaporizhzhia est née des actions de la Fédération de Russie qui ont transformé la centrale nucléaire en objet militaire. Donc, si un accident se produit, selon le droit international, ce serait un acte de terrorisme perpétré par la Russie.

Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique

Dimanche 4/9 , 0h50

On pourrait réfrigérer les glaciers.

Les gens se tiennent devant l'entrée d'une grotte de glace recouverte de couvertures pour protéger la glace contre la fonte, au glacier du Rhône près de la route du col de Furka à Obergoms, Suisse, août 23. REUTERS/Arnd Wiegmann

Dimanche 4/9, 0h35

Du détail sur la configuration électrique de Zapo.

La centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les forces russes, a « de nouveau perdu la connexion » au réseau électrique, a annoncé samedi dans un communiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dont une équipe se trouve sur place depuis jeudi pour évaluer la situation et les risques.

Cet incident est survenu « après de nouveaux bombardements dans la zone », selon les informations fournies par les autorités ukrainiennes à l’instance onusienne.

Le Monde

Dimanche 4/9, 0h30

Ouf.

Au ZNPP [Zaporijia], les experts ISAMZ effectueront un travail minutieux et continu pour évaluer les dommages physiques aux installations de l’usine, déterminer la fonctionnalité des systèmes de sûreté et de sécurité principaux et de secours et évaluer les conditions de travail du personnel, en plus d’effectuer des activités de sauvegarde sur le site.

« La différence entre avoir l’AIEA sur le site et ne pas nous y avoir, c’est comme le jour et la nuit. Je reste gravement préoccupé par la situation à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya – cela n’a pas changé – mais la présence continue de l’AIEA sera d’une importance capitale pour aider à stabiliser la situation.

AIEA, point du 3 septembre, traduction automatique

Samedi 3/9, 21h55

Tout peut être dit et tout peut travailler, pourvu qu’un canal existe pour le colporter. D’évidence, la réalité perçue est une construction mentale, dont le schéma dépend d’un récit. La question cruciale devient : « dans quel récit veut-on vivre ? »

Une citoyenne française, jadis en charge de fonctions politiques, vient de se payer 24h de lumière médiatique : il lui a suffit de parler contre son camp en doutant de la réalité des massacres de Bucha. Poubelle.

Quoi penser de l’invasion russe en Ukraine ? Pas la peine de se triturer le cerveau, un type a dit : « je suis frustré, j’ai peur, je tire le premier » et c’est Poutine. La lecture du reste est limpide. On peut lire Le Monde, faire confiance aux pays riverains qui sont sortis du stalinisme et considérer que si les Ricains sont obnubilés par les flingues, ça peut rendre service.

Pour le nuc, le changement climatique va faire une sorte de ménage.


Samedi 3/9, 15h45

L’ennemi a attaqué le complexe énergétique n°3 et menacé de déboulonner les pylônes. Avec l’arrivée des tempêtes venteuses, le risque augmente de voir s’envoler les éoliennes. L’ennemi a déclaré qu’elles iraient « décapiter qui de droit ». Les instances internationales ne sont pas très inquiètes.

Perspective fictive anonyme

Samedi 3/9, 15h25

Les dépassements hors-normes interdisent (dans le concept et en pratique) la mise en chantier de systèmes complexes, fragiles et de longue haleine. Pour le dire autrement, quand tout bouge vite, il faut faire simple, léger, agile. En matière de nuc, je ne vois guère d’avenir que pour les SMR.

D’abord, ce furent des chaleurs infernales, au printemps, atteignant, en mai, 50 degrés dans certaines localités et aggravant la fonte des glaciers dans les hautes montagnes et la sécheresse dans les plaines ; puis, depuis le début précoce de la mousson, à la mi-juin, des pluies torrentielles, conjuguées aux crues, ont submergé un tiers du pays.

Cela « dépasse toute limite, toute norme constatée par le passé », a alerté, le 29 août, dans un entretien à l’AFP, la ministre [pakistanaise] du changement climatique, Sherry Rehman.

Le Monde, Le Pakistan ravagé par le changement climatique
Zerkalo, Villagers board a tractor trolley as they travel amid flood water, following rains and floods during the monsoon season in Bajara village, Sehwan, Pakistan, August 31, 2022. REUTERS/Yasir Rajput

Samedi 3/9, 13h55

Je vois que je compense (à mon infime niveau) le désordre russe par des opérations de rangement parfois étranges.

Dernier en date : l’annotation soigneuse d’une prise de son de 24h dans un biotope campagnard, 3 000 marqueurs sur 17h (pas fini). Je tâche d’en faire 1h par jour.

Maintenant, je vais ranger le bois de chauffage.


Samedi 3/9, 13h40

« Le président Erdogan a déclaré que la Turquie pouvait jouer un rôle de facilitateur [à propos de la situation] à la centrale nucléaire de Zaporijia, comme elle l’a fait pour l’accord sur les céréales [ukrainiennes, dont les exportations étaient bloquées par la guerre] », a annoncé la présidence turque dans un communiqué relatant l’entretien téléphonique de ce matin entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine.

Le Monde

Samedi 3/9, 12h10

Musée des erreurs et contorsions de la norme.

Photo non datée d'Enzo Ferrari posant avec des pièces défectueuses dans son "musée de l'erreur" exposée lors d'une exposition à Modène, en Italie, en août 2022. (Photo d'Attila Aszódi)

"Ferrari rassemblait des pièces défectueuses ou des notes esquissées d'accidents dans ce qu'on appelait le "musée de l'erreur", une salle dans laquelle lui et ses concepteurs tenaient nombre de leurs réunions. Malheureusement, le « musée de l'erreur » de l'industrie nucléaire n'est pas une pièce à huis clos. Il est ouvert à tous."

La centrale nucléaire de Zaporizhzhia se trouve désormais dans une situation qui ne relève pas de ses autorisations d’exploitation.

[…] Premièrement, si les deux parties impliquées dans le conflit considèrent qu’une attaque d’artillerie contre la centrale nucléaire de Zaporizhzhia de part et d’autre ne peut être exclue, tous les réacteurs doivent être arrêtés immédiatement et amenés à un état d’arrêt à froid sûr. Cette mesure réduirait de plusieurs ordres de grandeur la quantité de radioactivité présente dans les réacteurs potentiellement rejetée en cas d’accident avec endommagement du cœur […]

Deuxièmement, les autorités ukrainiennes devraient révoquer ou suspendre les licences d’exploitation des six unités de l’usine de Zaporizhzhia. Les grandes quantités d’explosifs et d’équipements d’artillerie qui seraient présents sur le site de l’usine constituent un danger externe pour lequel les unités n’ont certainement pas été conçues ni autorisées. […]

Troisièmement, les opérateurs ukrainiens qui travaillent encore à l’usine ne sont pas à l’abri de l’influence extérieure en raison de la présence de l’armée russe et du personnel technique de Rosatom dans l’usine. Par conséquent, les conditions organisationnelles pour l’exploitation sûre de l’usine ne sont pas remplies. Cela soutient également le point de vue selon lequel les unités devraient être fermées. Normalement, toute modification du système de gestion d’une installation nucléaire doit être précédée d’une analyse de sûreté et d’une approbation réglementaire. […]

Quatrièmement, un test de résistance extraordinaire de la centrale de Zaporizhzhia est nécessaire ; un tel test tiendrait compte des conséquences des nouveaux aléas externes et du changement organisationnel. […]

Cinquièmement, et enfin, la mission d’experts en cours dirigée par l’Agence internationale de l’énergie atomique est importante, car elle peut accroître considérablement la transparence et aider à évaluer plus précisément la situation à la centrale. Mais une mission, si elle est réussie, ne remplace pas les étapes ci-dessus.

[…] Si l’on est sérieux au sujet de la sûreté nucléaire et que l’on ne veut pas ajouter une autre exposition au musée des erreurs de l’industrie nucléaire, les cinq étapes ci-dessus sont nécessaires de toute urgence pour s’assurer que les risques associés à la centrale sont réduits dès que possible aux niveaux normaux établis dans les règles et la législation de l’usine de Zaporizhzhia.

The Bulletin of the Atomic Scientists, Attila Aszódi est un expert en sécurité nucléaire et le doyen de la Faculté des sciences naturelles de l’Université de technologie et d’économie de Budapest. Traduction automatique

Samedi 3/9, 12h00

A quand les casques bleus du nuc ?

Jeudi, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU, ont atteint la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, dans le sud de l’Ukraine, pour ce qui est la mission la plus risquée de l’histoire de l’agence.

[…] Après sa visite, Grossi a déclaré : « Il est évident que l’intégrité physique de l’usine a été violée à plusieurs reprises. C’est une réalité qui ne peut pas continuer à se produire. Mais il n’est pas clair comment l’AIEA peut contribuer à réduire le risque d’accident nucléaire. L’agence n’a pas le pouvoir d’ordonner un cessez-le-feu ou de créer une zone démilitarisée.

The Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique

Samedi 3/9, 10h25

EDF a dit que. C’est un peu comme si l’Etat, actionnaire majoritaire d’EDF, disait : bon, fini de jouer : démarre tes trucs.

Par Le sanglier de Génolhac le 03/09/2022 à 09:38

Précision…

L’hiver commencera le 21 décembre de cette année pour s’achever le 20 mars 2023. Si l’on veut que TOUS les réacteurs soient en service avant l’hiver, il reste en gros 3 mois et 20 jours pour redémarrer les 32 réacteurs actuellement à l’arrêt. Soit, toujours en gros, deux redémarrages par semaine. En deux mots, Runacher [ministre de la transition énergétique] se fout de notre gu… Figure.

Le Point, « EDF s’est engagé à redémarrer tous les réacteurs cet hiver », commentaire

Samedi 3/9, 2h55

Le Monde, Un prêtre bénit des cercueils contenant des corps de civils non identifiés, morts sur le territoire de la communauté de Bucha pendant la période d'occupation russe en février-mars 2022, lors de funérailles à Bucha, près de Kiev, en Ukraine, vendredi 2 septembre 2022. Quinze corps non identifiés exhumés d'une fosse commune ont été enterrés à Bucha vendredi. (AP Photo/Emilio Morenatti) - traduction Deepl

Samedi 3/9, 0h40

Recrudescence de points de feu dans la nord de la zone.


Vendredi 2/9, 23h15

Pour résumer.

L’Ukraine pilote une grosse centrale nuc. Les Russes l’envahissent

Hop-hop-hop… Stop.

Il existe des règles internationales qui stipulent que l’on s’interdit, mutuellement, d’aller foutre le bordel dans ce genre d’industrie. La Russie s’en tamponne. On peut lever les bras, elle s’en tamponne. Il faut donc acter que ces règles n’ont pas l’efficacité prévue, convenue, rêvée, vendue. Donc si demain, il est question de faire pousser une centrale quelque part, avec qu’elle enceinte de confinement supplémentaire, anti-guerre, imparable, la protège-t-on (protège-t-on mes gosses) des hordes débiles ? Et — stop — ça n’arrive pas que chez les autres. Ces trois dernières années viennent de nous réveiller le cerveau.

Je reprends mon petit résumé. Les Russes envahissent Zapo. On peut dire Zapo maintenant, on commence à se connaître un peu.

Stop.

Faut quand même convenir que rien ne vaut une bonne merde pour établir une forme de relation avec un truc aussi zarb (genre temple indus au puissant cœur ardent) qu’une centrale nuc. Tcherno, Fuku, Zapo. Même Three Miles Island, un demi-pèt, a eu son petit nom (TMI).

Je reprends. Les militaires Russes disent et font n’importe quoi, on ne les aime pas. Leur psyché a l’air du niveau de leur équipement. C’est comme ça qu’ils existent dans le récit. Je me rends compte que mon résumé a du plomb dans l’aile.

A la différence du récit russe, le récit ukraino-occidental a ceci de remarquable qu’il est fondé sur un constat tout simple : c’est Poutine qui a décidé de franchir la frontière et non l’inverse. Le reste est de la spéculation de salopards. Pourquoi salopards ? Parce que des gens meurent, qui n’ont qu’une vie.

Les Ukrainiens doivent virer les Russes, les Russes ont transformé le secteur en cancer. La centrale est pilotée par du personnel ukrainien et on ne peut pas faire de trous là-dedans comme on veut.

Stop.

L’AIEA, le chien de garde du nuc civil, doit obtenir que l’affaire finisse bien :

  • les protagonistes sont étaient des confrères dans le nuc ; ce truc est génétiquement transfrontalier, l’international prévaut, pourvu que ça pousse, partout, longtemps
  • le climat part en choucroute — ça semble vrai maintenant , l’eau migre
  • la guerre impacte le marché de l’énergie avec la simplicité totale d’un tour de vis, du jour au lendemain
  • dans ce moment un peu crucial de l’humanité, le nuc peut, doit, veut se déployer
  • faut pas que ça merde à Zapo

Le chien de garde finit par accéder au site, sans témoin fiables (les journalistes prévus sont laissés au check-point). Le chien de garde regarde à droite, à gauche. Bon, ça craint, c’est sûr, mais n’oublions pas la mission : sauver le nuc. Le chien de garde laisse des petits sur place, on verra pour quoi faire, et déclare :

Se côtoient sur le site de la centrale des opérateurs ukrainiens, des experts nucléaires russes et des forces militaires russes, a-t-il détaillé. Mais « ils travaillent ensemble et la centrale est fonctionnelle »

Le Monde, Rafael Grossi, AIEA

Je m’en réjouis aussi. Et peut-être que les Russes vont devoir affiner un peu leur récit. Mais bon, est-ce que le chien de garde a des dents ? J’aimerais bien.


Vendredi 2/9, 16h55

Les fissures sont priées de se refermer ?

Pour ce qui est de l’électricité, la ministre [française de la transition énergétique] a précisé que trente-deux réacteurs étaient à l’arrêt mais qu’EDF s’était « engagé à [tous les] redémarrer pour cet hiver ».

Le Monde

Vendredi 2/9, 16h10

Des responsables de l’Agence internationale de l’énergie atomique d’Espagne, de Jordanie, d’Albanie, de Lituanie et de Roumanie travaillent actuellement à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, selon un représentant de l’opérateur nucléaire russe Rosenergoatom.

CNN, traduction automatique

Vendredi 2/9, 12h10

Opération de comm, dit l’Ukraine.

« Les Russes n’ont pas autorisé les inspecteurs de la mission à pénétrer dans le centre de crise [de la centrale], où sont actuellement stationnés les soldats russes que les agents de l’AIEA ne sont pas supposés voir », a fait savoir le groupe Energoatom dans un communiqué publié sur Telegram. « Les occupants [russes] mentent et déforment les faits, qu’il s’agisse des preuves qui attestent de leurs bombardements de la centrale ou de leurs conséquences sur les infrastructures, peut-on lire dans ce communiqué. Il est évident que, dans de telles conditions, cela sera difficile pour l’AIEA d’effectuer une évaluation objective de la situation. »

Le Monde

Grossi – qui a quitté l’usine jeudi – a déclaré qu’il rendrait compte au conseil d’administration de l’agence « et ensuite nous établirons une présence continue là-bas… afin qu’ils puissent continuer à me fournir, à moi et à nous tous, le une évaluation impartiale, neutre et techniquement solide de tout ce qui peut se passer là-bas.

CNN, traduction automatique

Vendredi 2/9, 12h10

Contraste entre le monde solide, vulnérable, et le domaine fugace du gaz explosif.

CNN, Ukrainian servicemen fire a 2S7 Pion self-propelled gun at a position in Donetsk region, as Russia’s attack on Ukraine continues, Ukraine August 26, 2022. REUTERS/Sofiia Gatilova

Vendredi 2/9, 7h45

Bémol.

L’Agence internationale de l’énergie vient de prôner le nucléaire pour accroître la sécurité d’approvisionnement énergétique et réduire la production de gaz à effet de serre. Cela ferait peut-être sens dans un monde idéal.

Mais son rapport ignore la faisabilité concrète, technique et humaine de ses propositions. Zaporijia est un avatar dramatique d’une crise mondiale. Angoissés par les conséquences sociales du contexte économique, les dirigeants reviennent au discours des années post-1973. Or, prévenus des échéances énergétiques comme du changement climatique, ils ont laissé filer trente années, sabordé tant les énergies renouvelables que la recherche (y compris celle d’un nucléaire intrinsèquement sûr), favorisé les flux financiers, les démembrements industriels et la perte des compétences. Cette réalité-là domine la situation énergétique et notre avenir industriel. La crise énergétique va durer : les discours n’y feront rien. Achetez des pull-overs.

Le Monde, Harry Bernas, physicien, a été directeur du Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CNRS-Paris-Saclay).

Vendredi 2/9, 7h25

La lettre au Père Noël des fissiophiles. J’aime quand le nuc se plaint de faire face à « une approche dogmatique ».

– Révision immédiate des textes législatifs et règlementaires qui définissent notre politique énergétique sur la base d’analyses validées scientifiquement et non sur une approche dogmatique […]

– Remise à niveau de l’ensemble des compétences et moyens industriels nécessaires […]

– Prolongation de l’exploitation des réacteurs actuels aussi longtemps que possible, sous réserve de l’accord de l’ASN.

– Construction dans les meilleurs délais de 6 réacteurs EPR2 et engagement a minima de 8 autres […]

– Engagement des travaux de CIGEO, installation de stockage géologique des déchets de haute activité à vie longue dont la déclaration d’utilité publique vient d’être publiée, et d’une piscine d’entreposage des assemblages combustibles usés à La Hague

– Reprise des actions de recherche et développement sur les réacteurs surgénérateurs à neutrons rapides, dits de 4ème génération. La France disposerait en effet avec ce type de réacteur de réserves de combustible quasi illimitées, garantissant ainsi notre indépendance tout en apportant la meilleure réponse à la question des déchets radioactifs, utilisables dès lors comme combustible.

– Simultanément, accélération du lancement des petits réacteurs modulaires (SMR).

– Refonte en profondeur de l’organisation du marché européen de l’électricité dans le cadre des traités, afin que chaque pays, libre du choix des technologies qu’il souhaite exploiter, assume les conséquences de ses choix […]

Le monde de l’énergie

On voit que les conditions d’une relance du nuc sont copieuses : le cadre législatif serait défavorable, les compétences et les moyens ne seraient plus là, il faudrait pousser les vieilles chaudières, construire de 6 à 14 gouffres EPR, entériner le labo CIGEO, inventer les chaudières capables de nous rendre autonome en combustible et se mettre sur les rangs des petits réacteurs. En gros, mettre toutes nos capacités dans le bon axe. Nickel. Pour bien faire, il manque la protection des centrales contre la guerre.


Vendredi 2/9, 6h35

C’est la première fois, en soixante-cinq ans d’histoire de l’AIEA, que des observateurs traversaient un front de bataille actif afin de procéder à une inspection.

Le Monde

Jeudi 1/9, 22h15

Encore un oligarque désaccordé.

Michel Goya, Twitter

Jeudi 1/9, 22h00

L’Ukraine veut dégager les Russes, l’AIEA veut sauver le nuc civil.

[Les Russes n’ont pas laissé passer ni les journalistes internationaux, ni les journalistes ukrainiens] Nous espérons que la mission tirera néanmoins des conclusions objectives des circonstances de la station. Et la principale chose qui devrait arriver est la démilitarisation du territoire de la station. C’est le but des efforts ukrainiens et internationaux. Et c’est dommage que nous n’ayons pas encore entendu les appels appropriés de l’AIEA. Bien que nous en ayons parlé avec M. Grossi lors de notre réunion à Kyiv. C’était la clé – la clé ! – un point de sécurité de nos accords : la démilitarisation et le plein contrôle par nos travailleurs du nucléaire.

Energoatom, Telegram, 21h09, V. Zelensky, traduction automatique

Jeudi 1/9, 21h45

La minute de Loukachenko, qui vaut, comme d’hab, son pesant de biscuit bio allemand.

Alexandre Loukachenko a inauguré l’année scolaire par un cours magistral de 4 heures. Au rayon analyse du présent :

les soi-disant partenaires occidentaux ont poussé trois peuples frères contre leur front – les Biélorusses, les Russes et les Ukrainiens. Et [ ] les élites polonaises sont à l’horizon. Profitant de la situation, ils recréent le nouveau Commonwealth. [Ils] ont déjà formalisé légalement leurs privilèges spéciaux en Ukraine.

Et en cours de route, le gouvernement polonais profite des réfugiés et augmente son poids en Europe. L’Ukraine tombe dans l’abîme. Le peuple ukrainien est banalement volé. Toutes les répétitions ! Comme lors de la Première Guerre mondiale et de la Grande Guerre patriotique, le bois, la tourbe, le bétail et les céréales ont été exportés de Biélorussie par train. Aujourd’hui, de la terre noire, des céréales et d’autres ressources sont transportées d’Ukraine. Où ? Vous pensez nourrir l’Afrique pauvre, comme on dit dans les médias ? Non, tout cela est emmené dans la riche Europe.

Zerkalo, traduction automatique

Au niveau du public captif :

Olga, Viber, « au secours »

Interrogé, l’étudiant a dit qu’il avait tenté de signaler qu’il avait faim (le discours ayant commencé à 11h).


Jeudi 1/9, 21h30

Adaptation darwinienne : une certaine latence est inévitable.

Glasnost Gone, Twitter
Blindé traversant le Dnipro

Jeudi 1/9, 21h20

Point de feu sur le site indus de Mikhalki, Belarus, dans le secteur de Mazyr, en bordure de zone contaminée.

Google Earth, capture d’écran, superposition de la contamination césium 137

Jeudi 1/9, 21h00

J’imagine que je dois pouvoir en acheter avec des Bitcoins.

Nano Nuclear Energy, Twitter
« smaller, cheaper, safer »

Jeudi 1/9, 20h50

Il a enlevé le gilet pare-balles.

Rafael Grossi, Twitter

Une partie de l’équipe reste sur place : ça doit faire réfléchir.


Jeudi 1/9, 20h35

Pensée de courage à Lydie Jean-dit-Panel, en marche pour nulle part, Nowhere, Oklahoma.

Un aperçu de son travail avec les centrales nuc.

Le truc c’était ça. Appréhender le site dans son ensemble. En faire le tour plusieurs fois par la route. Repérer les angles. S’emmancher sur chaque chemin. Marcher dans les ronces par les champs ou la forêt pour arriver au plus près de la cathédrale nucléaire. Tester plusieurs points de vue en essayant de ne jamais se trouver dans le champ des caméras de surveillance.

Lydie Jean-dit-Panel, 14 secondes
Centrale électronucléaire de Cattenom, France, 25 octobre 2015 
Vues d’exposition de la série 14 secondes France.

Jeudi 1/9, 19h00

Bonne chance.

Le premier ministre britannique sortant, Boris Johnson, a promis, jeudi, un financement gouvernemental de 700 millions de livres (812 millions d’euros) pour une nouvelle centrale nucléaire prévue dans le cadre d’une initiative visant à améliorer la sécurité énergétique du Royaume-Uni. M. Johnson a déclaré que la flambée des prix mondiaux du gaz entraînée par l’invasion de l’Ukraine démontrait qu’une plus grande capacité de production nucléaire était nécessaire au Royaume-Uni.

[…] La société d’énergie française EDF financera en partie le projet, qui devrait coûter environ 20 milliards de livres (23 milliards d’euros).

Le Monde
British Prime Minister Boris Johnson speaks during his visit to EDF's Sizewell B Nuclear power station in Sizewell, in Sizewell, Britain September 1, 2022. Chris Radburn/Pool via REUTERS

Jeudi 1/9, 8h50

Marché de l’immobilier encore un peu compliqué.

« Les niveaux de radiation étant retombés relativement bas, l’interdiction d’accès à la zone nord-est de la ville a été levée en mars 2020, mais pas l’interdiction de résidence », justifie la presse japonaise. Depuis janvier dernier, les autorités locales préparaient la ville à un retour de certains habitants, qui en feront la demande.

[…] Onze communes avaient été visées par les décisions d’évacuation, Futuba est la dernière qui était encore concernée par cet ordre de santé publique. Pour autant, tout n’est pas revenu à la normale. « 80 % de la commune reste classée dans la catégorie « retour difficile » », tempère la presse japonaise, citée par CNN. Résultat, malgré les intenses décontaminations déjà réalisées, les habitations le seront au cas par cas, dès que des personnes souhaiteront revenir.

Le Point

Jeudi 1/9, 1h30

C’est l’idée.

Les sanctions contre la Russie ne seront pas levées même si les manifestations commencent en hiver en raison des prix élevés de l’énergie, a déclaré [la ministre allemande] des Affaires étrangères. Dans ce cas, il faudra apporter une aide sociale aux personnes, et non lever les sanctions, a déclaré Annalena Baerbock.

Nexta, Twitter, traduction automatique

Jeudi 1/9, 0h05

La situation militaire (vue par MilitaryLand), et, pour rappel, celle du 29 juillet.


Mini journal de guerre de août